Deux voitures quittaient la propriété russe d’une allure tranquille. A bord de la première se trouvait le jeune et atypique couple formé par le fils Markov et la prostitué qu’était sa compagne. Dans la seconde se trouvaient les gardes du corps de chacune de ses personnalités de la Bratva. Ils avaient exceptionnellement accepté de tenir une protection un peu moins rapprochée, afin de leur donner un peu d'intimité. Anton était au volant. Il ne cachait son plaisir de tenir enfin son rôle de cavalier auprès de Sasha.
Le cottage anglais disparaissait tranquillement, tandis que ce devinait au loin, les lumières de la capitale. Il était encore tôt, le ciel était orange, la route calme. Le jeune homme roulait sans hâte vers leur soirée romantique. Il avait fait une réservation dans l’un des meilleurs restaurant de la ville. Il souhaitait leur offrir cela. C’était un cadeau à la saveur particulière. La mafia amassait beaucoup d’argent. Pourtant, l’héritier n’avait pas connu le luxe à proprement parlé. Il connaissait les codes de haute société européenne sans y appartenir tout à fait. Pourtant il désirait partager un peu de ça avec son partenaire.
Les dernières semaines avaient permis de créer un climat plus apaisé au sein de la famille mafieuse. Pendant que Sacha reprenait des forces son compagnon faisait de même. Un mimétisme qui était bienvenue. Il ne s’était pas rendu compte, de son propre état tout de suite, trop préoccupé par la santé de la jeune femme. Mais cette dernière lui avait ouvert les yeux. L’anxiété accumulée dans la période l’avait sournoisement atteint. Il tentait donc lui aussi de recouvrir une bonne santé. Il alternait entre le Propaganda et des temps de repos dans le sanctuaire de son amante.
« Tu n’as pas froid ? » Anton tournait le bouton qui actionnait la climatisation pour baisser le volume. Il avait un tempérament attentionné en privé qui s’était particulièrement accentué. Il redoublait d’attentions et de manifestations de tendresse pour iel. Toute opportunité était bonne pour lui démontrer de la bienveillance. Il s’exerçait à ne pas être trop présent. Mais il apparaissait dès que sa belle le lui permettait. C’était un équilibre qu’il appréhendait en homme amoureux. « J’ai repéré une jolie promenade. Pour après. Selon ton énergie. » Il avait modifié jusqu’à l’inflexion de voix pour qu’elle soit encore plus enveloppante.
Les rues étaient encore assez calmes en cet fin d’été. Ils pouvaient apprécié Londres même si ce n’était pas leur ville. Anton avait préparé la soirée en détail pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Il savait où aller se garer pour que Diomine n’ait pas à faire trop d’effort. Il venait tout de suite lui ouvrir la porte en jouant le portier souriant. Le regard caressant sur sa silhouette androgyne qu’il adorait vénérer.
« Madame… » Il partageait un sourire de dérision à faire des petites manières. Cela faisait partie de la soirée. Il tenait à lui faire tout le grand jeu. Ils l'avaient mérité! Son bras offert, Anton marchait lentement dans l’avenue. La façade du restaurant 4 étoiles était visible de là. Les murs de pierres racontataient une histoire. « La carte m’a donné envie. J’espère que cela va te plaire. J’ai repéré deux autres adresses sinon. » Un homme d’affaire avait toujours un plan B. Markov voulait sa compagne soit comblée et pour ça il pouvait retourner Londres sans sourciller.
Un Majordome les introduisait donc dans un splendide vestibule de l’Art Nouveau. Anton s’interposait entre lui et sa belle pour être celui qui prenait son manteau. Ses doigts sensuels et complices profitaient de son contact. Il résistait avec peine à daposer un doux baiser au creux de sa nuque nacrée. Il quittait ensuite son propre surplus, habillé avec plus de classe que les autres jours. Le costume était bien porté et participait au cadre romantique de leur soirée.
« … Merci d’avoir dit oui. » Une table était dressée, nappe de damas, verrerie de rois, mobilier ancien. La lumière était aussi délicate que la musique d’ambiance. Anton donnait le choix à son cavalier avant de venir l’aider à repousser sa chaise. Cette fois il déposait ses lèvres dans le creux d’épaule avant d’aller prendre place de l’autre côté de la table. Anton caressait le tissu, mais bien plus encore le visage de Sasha de son regard complice et séduit. « Cette nuit est à nous. Ma Princesse. Ma Reine même! » Aux yeux du Russe il en était ainsi et maintenant il tenait à ce que le monde en ait conscience lui aussi. Sasha était une Reine. Il rêvait d’être son roi.
FACE IDENTITY : Erika Linder IDENTITE : Sasha Diomine GROUPE : Fuck the law AGE : 19 ans ETAT CIVIL : Fiancée à Anton Markov PROFESSION : Aucune ETAT DE SANTE : En convalescence LIENS : Bratva
Tu as perdu la notion du temps quand les jours se sont enchaînés en cavale avant de finir par sombrer une fois celle-ci arrêtée. Tes souvenirs ont été flous un moment, enveloppés dans du coton, bâillonnés par une fièvre persistante. Trop de jours sans manger correctement, sans dormir, sur un physique déjà assez faible. Tim t’avait motivé pour prendre des forces mais la seule chose que tu voulais c’était partir loin de Londres, disparaître quelque part où personne ne viendrait te retrouver. Tu avais acceptæ un moment l’aide d’Helen mais il était inconcevable que tu lui fasses des ennuis et surtout à son père qui est adorable. Mais la question ne s’est pas posée puisque tu t’es faitz prendre après n’avoir pas résistæ à prendre contact avec Anton pour lui dire au revoir. Conversation difficile et qui t’avait exposæ. Mauvaise idée.
Le hangar, la conversation avec le Primus et Anton. Trop d’incompréhensions, trop de vieilles rancœurs, tu sais qu’Anton a compris que tu avais dit oui pour te sortir de ce mauvais pas. C’était ça ou la mort. Qui aurait choisi la mort face à la place de la femme de l'héritier ? Personne. C’était une très mauvaise raison de dire oui, tu savais qu’il faudrait en parler de nouveau mais pour le moment tu étais trop faible et tu t’étais écroulæ après ta réponse. Liam et Maël avaient veillé sur toi pendant deux bonnes semaines avant que tu sois emmenæ vers une demeure de la Bratva au vert pour reprendre de forces. La solitude t’avait fait du bien, voir Anton sans pression aussi, pouvant renouer avec lui et tes sentiments persistants pour lui.
Ce soir il a décidé de vous emmener manger, tu acceptes. Cela fait longtemps que tu n’as pas pris le temps de t’habiller réellement et c’est une sorte de première sortie officielle aussi tu fais un effort. Même si ton genre n’a jamais été un soucis entre vous, tu sais l’image que la fiancée de l’héritier doit renvoyer aussi tu te féminises, tu prends du temps pour toi et pour une autre raison qu’aller travailler. C’est nouveau, déstabilisant mais très agréable, jamais tu n’aurais pensæ arriver à ce stade là même si tu avais envisagæ beaucoup d’issus possibles. Habillæ, coiffæ, maquillæ comme une femme tu le rejoins pour sortir et t’installes dans la voiture. « Tout va très bien Anton. » Tu n’as ni froid, ni chaud, tu es juste bien et cela ne sert à rien de s’inquiéter autant, tu as été faible mais tu n’es pas en sucre. Tu le rassures d’un doux sourire avant de regarder la route.
Tu lui tends ta main quand il ouvre la portière, observant autour de toi. « Cela sera très bien. » Tu n’as pas besoin de plus, tu n’as même jamais mangæ dans un restaurant comme celui-ci sans être en « service » aussi tu ne demandes pas plus. Il cherche à faire exceptionnel, à changer ta vie mais tu restes très simple à vrai dire et tu le resteras toujours. Ça te fait plaisir et ça lui fait surtout plaisir en premier aussi tu joues le jeu. Tu salues la majordome avant de sourire malicieusement quand Anton prend ta veste, faisant un signe à l’homme que tout va bien. « Arrêtes d’ôter le travail de cet homme. » Tu le taquines. « Tu es un effroyable romantique » Et cela t’amuse car tu ne l’es pas du tout mais c’est agréable de se sentir autant aimæ.
Le remerciement tu n’y réponds pas, il y a beaucoup de oui qui reste en suspens même si tu ne reviendras pas sur ce que tu as dit. Tu t’installes et passes la main sur son visage, dans ses cheveux avec douceur quand il t’embrasse dans le cou avant de s’échapper. Tu l’as fait des milliers de fois pour le travail tu sais comment te tenir dans ce genre d’endroit aussi tu le laisses prendre au jeu et souris en l’entendant. « Et puis-je être juste Sasha ? » Maintenant que tu as de nouveau des papiers, tu veux juste être ce que tu n’étais plus depuis de trop longues années. « Merci pour cette soirée, c’est un renouveau agréable. » Première vraie sortie après tout ce qui s’est passé, cela fait du bien de démarrer sa nouvelle vie ainsi. « Comment vas-tu ? » Tu l’as poussé à prendre soin de lui vu son état, de parler à son père une fois reposé pour mettre à plat leur contentieux et prendre du temps, tu espères qu’il l’a fait.
Des trois enfants Markov Anton était le plus fleur bleue, le plus délicat dans l’être. Il avait rapidement préféré la compagnie des mères à celles des pères. Plus jeune, il aimait avoir de délicates attentions pour sa mère et sa soeur. Il avait c’est vrai l’âme d’un romantique. Un beau et terrible romantique. Il avait cru mourir une fois quand Natalia était morte. Il était évident que ce deuil avait renforcé ce trait de sa personnalité. Tout comme le fait que ses sentiments amoureux avaient été malmené par leur environnement. De pouvoir, les exprimer sans entraves lui faisait un bien énorme. En quelques semaines il avait été métamorphosé. Ou plutôt il se retrouvait enfin lui-même.
« Et si j’aime te servir ? Pour une fois… ? Hum ? » Il se faisait espiègle et léger. Il en souriait même de sympathie, au serveur, qu’il laissait désœuvré. Même il était clair que l’homme comprenait ce qui se déroulait devant lui et ne prenait pas ombrage de cette facétie amoureuse. Cela allait également avec le poids de l'étuis en velours qui pesait dans le fond de la poche gauche de son pantalon. Il gardait cette surprise pour un peu plus tard.
Parce qu’il se sentait bien dans sa peau le Russe était naturel et spontané. Il cachait moins ses émotions sous le masque. Il se permettait plus de gestes d’affections pour iel. Même avant d’agression de Sasha il n’avait pas été si démonstratif. Maintenant que leur amour était reconnu. Surtout maintenant qu’ils étaient fiancé.es, tout paraissait plus facile.
« Oui ! » Le trait d'humour de la jeune femme ramenait son amant à encore plus de simplicité. Il ne pouvait qu’en rire. Cette personne avait un don pour éclairer son chemin. Elle lui apportait beaucoup. Anton lui se demandait perpétuellement si la donne était équitable, trop conscient du poids de la Bratva sur leur histoire. Pour ça, il ne plaisanta pas en accolant son patronyme au prénom. Il était trop tôt. « Excuses-moi. J’en fais un peu trop... » Cela l’amusait plus qu’autre chose. Il ne voulait pas que ce qui était un jeu amoureux devienne ennuyeux aux yeux de sa belle. « Cela faisait longtemps que j’avais envie de faire quelque-chose de ce genre avec toi. » Car ils n’avaient jamais eu le temps de le faire et cela l’avait aussi frustré.
« De rien. Je suis content que cela te plaise, surtout. » Le mafieux faisait attention. Il se questionnait beaucoup sur la bonne façon de faire dans cette relation particulière. Il voulait que les moments à deux soient neufs. « J’aime que l’on puisse avoir des moments ordinaires … comme n’importe quel couple en a. » De même Anton tentait d’exprimer davantage ses émotions. Il ne voulait pas avoir de secret pour iel. Au contraire, il aimait l’idée de pouvoir tout partager, le bon et le moins bon.
« Bien… oui, bien. Je me sens beaucoup mieux. » Ce qu’il pouvait affirmer sans mentir. Cela se voyait qu’il était en meilleure forme. Il avait une meilleure mine. Il était plus chaleureux et souriant. Il rayonnait d’une aura plus sereine. Sa mère constatait l’évolution jour après jour. « Tu avais raison. Il fallait que je me repose. Je ne m’étais pas rendu compte de mon état. » Il tendit le bras pour prendre sa main dans la sienne. « Merci de m’avoir ouvert les yeux. Je vais mieux. Et je te promet de ne plus jamais me comporter … comme j’ai pu le faire. » Anton était pétri par de bonnes résolutions. L’amour l’avait toujours rendu meilleur. C’était d’autant plus vrai après les dernières épreuves. Il voulait être heureux. Pour lui le bonheur se faisait aussi par la bonté et les bonnes actions.
« Et toi ? Comment vas-tu ? » Il rendait des visites régulières au cottage. Depuis que Sasha se sentait mieux il passait même plusieurs fois dans la semaine. Mais ils ne parlaient pas de tout cela là-bas. Ils parlaient même peu, plus prompte à se reposer dans les bras l’un de l’autre. Il voulait donc entendre ce qu’elle avait à lui dire.
FACE IDENTITY : Erika Linder IDENTITE : Sasha Diomine GROUPE : Fuck the law AGE : 19 ans ETAT CIVIL : Fiancée à Anton Markov PROFESSION : Aucune ETAT DE SANTE : En convalescence LIENS : Bratva
Tu te contentes de sourire à ses questions. Il peut faire ce qu’il désire, il te faut juste du temps pour accepter tout cela. Tu n’as pas eu le droit à toutes ces attentions pendant de longues années et on t’a appris à ne pas t’attacher mais à accepter et obéir alors tout ce romantisme qu’il dégage est agréable et en même temps très nouveau pour toi voir anormal. C’est gentil mais c’est trop… Comme Anton fait toujours mais tu sais qu’il est comme ça aussi tu te contentes d’en sourire, te laissant porter par son enthousiasme sans totalement le partager parce que tu as besoin de temps. Il le sait aussi tu te contentes de vivre les choses à ta façon même si cela donne l’impression que vous ne vivez pas sur la même planète.
Tu t’installes en respirant profondément, regardant un peu autour de toi avant de te détendre car tu ne travailles pas. Tu ne travailles plus… « Je sais Anton, laisses moi juste le temps de me faire à tout ça. Tu sais que le simple me convient mais je sais que ça te fait plaisir alors profitons. » Simplement. « J’aimerai aller marcher ensuite, près du cottage ou sur la plage. » Parce que tu apprécies de pouvoir sortir de ce Londres étouffant dans lequel tu vis depuis deux ans après avoir vécu dans une Russie tout aussi rural. Respirer l’air de la mer, de la foret, c’est un nouveau luxe que tu apprécies. Tu aimes ce restaurant mais ça te fait du bien d’être loin de tout ça, ça te permet aussi de te faire à ta nouvelle condition.
Qu’Anton se sente mieux te fait plaisir, c’est un pas en avant pour vous deux mais aussi pour sa place au sein de la famille. Tu l’as vu bien trop nerveux lors de votre confrontation puis de celle avec son père. Tu sais que la situation était compliquée mais il faut qu’il se reprenne. Etre aussi fragile quand il s’agit de toi sera un gros handicap pour sa place de Primus et tu comptes bien l’aider à se former et à s’endurcir. « Nous allons apprendre à deux » Tu as beaucoup à apprendre désormais et tu pourras apprendre ce qu’il ne veut pas faire, ce qu’il ne peut pas gérer parce que cela ne rentre pas dans son caractère. « Je commence les cours avec Pavel la semaine prochaine. » Le Primus semble avoir décidé de te former tôt. Tu en es surpriz mais tu t’y mets avec plaisir.
« Je vais mieux. » Tu prends la carte qu’on te tend en offrant un sourire au serveur avant de l’ouvrir devant toi mais tu ne choisis pas tu regardes de nouveau Anton. « Les séances avec le psychologue me font beaucoup de bien, cela me permet de mieux dormir avec les médicaments en plus. » Et d’essayer de ranger ton agression par Jack dans un coin de ta mémoire pour ne pas te laisser envahir. Il y encore du travail mais ça va. Le reste ce ne sont que des blessures physiques et cela se remet toujours. Tu as repris du poids aussi, ce qui te va bien. « Je sais que tes demandes en mariages n’ont pas eu la réponse que tu désirais. » Entre un non et un oui obligé. « Ne doutes pas du fait que je t’aime c’est ce qui m’a poussé à te dire non la première fois même si ça peut te paraître étrange. Je suis heureuz qu’on puisse apprendre à se connaitre vraiment, sans le poids de mon travail. Je compte bien t’épauler désormais mais il faut aussi que tu te rappelles d’où je viens. Cela me donnera souvent une vision du monde qui n’est pas la tienne. » Et tu trouves ça bien aussi mais il faut qu’il accepte, qu’il comprenne et ne s’en vexe pas.
Le cliquetis de l’argenterie n’était pas si différente des déclics des armes à feu. Il manquait néanmoins le froid des steppes, le blanc cru de la neige, le ronronnement d’un grand feu de cheminée. En d’autres circonstances Markov aurait embarqué sa protégée, sur leur terre natale, pour une retraite dans la plénitude du printemps nacré. Mais un tel déplacement à présent était imprudent. Il y avait en Russie plus qu’ailleurs des rivaux prêts à les éliminer dès qu’ils poseraient un pied sur le sol.
« Pavel… ? C’est un brave homme. Tu vas beaucoup apprendre avec lui. » Le visage du jeune homme trahit une complicité amusée. Il connaît bien ce vieil ami de son père, de la Famille. Ils avaient été précepteur et élève un temps. Ca n’avait pas forcément été un plaisir de tous les jours. Sasha était différent.e. Ca serait différent. Il allait acquérir de nouvelles compétences. Il serait autonome. C’était exactement ce qu’Anton avait espéré lui offrir un jour. La possibilité de quitter la Rue et de faire autre chose de sa vie. « J’espère que cela va te plaire. »
Il adressait une discrète salutation au maître d’hôtel en prenant lui aussi une carte. Il imitait encore sa fiancée en laissant l’objet de côté. Toute son attention était pour iel. En effet Sasha avait l’air d’aller mieux, de mieux en mieux. Markov observait son évolution en essayant de ne pas trop s’en mêler comme elle le lui avait demandé. Même s’il lui arrivait pourtant de questionner le bon Hawkins.
« Je trouve ton parcours admirable. Ton courage est inspirant. Je suis sérieux. Ca m’aide de te voir guérir. » Anton souriait à sa compagne. Il posait sur elle un regard respectueux et même déférent. Il ne pouvait qu’imaginer les traumatismes de ce jeune homme. Il ne pensait pouvoir en être à là aussi tôt. Sasha était une source infinie d’inspiration. C’était aussi ce qui forçait Anton à prendre les événements avec plus de recul. « Et je suis heureux de te sentir mieux. Tu sais que tu peux prendre tout le temps d’avancer. Ton rétablissement, est la seule chose, dont tu as à te préoccuper et rien d’autre. Je m’occupe du reste. Les affaires, la famille. Je ne veux pas que ça encombre ton esprit. » Il était très sérieux.
Anton reculait le dos, le sourire moins sûre de lui, quand il entendit parler du mariage. Ils n’en avaient pas reparlé. Le mafieux avait respecté la demande de son partenaire, même quand l’envie d’en parler lui brûlait les lèvres. Il l’écoutait attentivement pour la comprendre autant que possible. Sasha parlait d’épauler, mais cela ne voulait pas obligatoirement dire devenir une Markov.
« Tu seras un excellent bras-droit oui. Je n’ai pas de doute sur ça. Je n’en ai jamais eu. Ton double-regard est un atout. C’est une bonne chose que Père l’ait compris aussi. » Bien avant que le Primus décréta qu’iel valait la peine d’être formé.e. Il avait vu la lumière des Grands en elle. Il l’avait aimé, aussi pour ça. Il ne doutait pas non plus que ses sentiments aient un écho en elle. Mais l’amour et le mariage n’allaient pas toujours de paire. « Je sais que tu m’aimes. Moi aussi j’appréci vraiment que l’on puisse vivre cette période. » Maintenant que Sasha était officiellement accepté par le Primus la situation était différente. Il n’y avait pas les mêmes dangers et impératifs.
Le ronflement de la poche gauche du pantalon, témoignait lui, du profond désir de Markov. Cependant, ce qu’il entendait avait de quoi le faire réfléchir. Il était vrai qu’ils n’avaient pas à proprement envisagé leur union comme un choix heureux partagé. Anton n’était pas certain de supporter d’être éconduit une troisième fois par celle qu’il aimait.
« Donnons-nous du temps. Tu as raison. » Il inclinait la tête pour signifier son accord et sa promesse de respecter cette décision. « ... Je ne te ferais pas de troisième demande. Tu sais déjà que je serais le plus heureux d’être ton mari, un jour, peut-être. » Un sourire amoureux et rassurant adoucissait ces paroles. Markov n’était pas fâché. Il voulait qu’elle se sente libre de lui donner sa réponse. Le moment venu. Il prenait sur lui. Il se faisait aussi patient et sage qu’il en était capable, en étant jeune et amoureux, éperdument amoureux. « Ton nouveau poste pourra suffire à ton indépendance. » Ce qui était très bien. Anton inspirait doucement avant de reprendre. « Je te laisses décider si nous devons ou non nous marier un jour. » Inutile de parler de la fondation d’une famille. « Je veux juste que tu sois heureuse. »
FACE IDENTITY : Erika Linder IDENTITE : Sasha Diomine GROUPE : Fuck the law AGE : 19 ans ETAT CIVIL : Fiancée à Anton Markov PROFESSION : Aucune ETAT DE SANTE : En convalescence LIENS : Bratva
Oh tu ne te fais pas de soucis, cela te plaira, tu as toujours aimé apprendre et si on t’avait dit un jour que tu serais en train d’apprendre à gouverner une partie de la Bratva, toi simple pute du clan tu en aurais bien ri mais aujourd’hui c’est un fait et même si tu n’as rien demandæ on t’offre cette formation sur un plateau d’argent, tu ne vas certainement pas reculer. Si Anton ne voulait pas de cette place qui était réservée à Wassili, toi tu n’es pas næ pour avoir autant de choses, pour être à cette place et tu comptes bien ne plus jamais manquer de rien. De plus si cela te permet de pouvoir améliorer la vie de ceuz qui sont encore dans la rue, tu comptes bien faire ton maximum. Oh non tu n’as aucune raison de vouloir arrêter ce commerce car, quoiqu’on fasse, le marché du sexe sera toujours présent donc autant juste que les choses soient plus justes pour ceuz qui décident d’y travailler. Tu as commencæ à donner quelques noms pour nettoyer d’ailleurs les rangs des macs de la Bratva. Y’en a qui sont en train de regretter d’avoir levé un jour la main sur toi.
Tu viens poser ta main sur celle d’Anton. « Je désire être à tes côtés pour tout cela. Ce n’est pas pour ça que j’ai besoin de temps, c’est pour accepter tout ce que tu me donnes personnellement. Je n’en ai pas l’habitude. » Travailler ce n’est pas un soucis, se mêler des histoires de la famille encore moins, tu as juste toujours autant de mal avec ses démonstrations d’amour qui sont trop pour toi c’est tout. Mais un jour tu arriveras à lui faire comprendre même si parfois tu as l’impression que vous êtes rarement sur la même longueur d’onde. C’est pour cela que tu mets les pieds dans le plat, ne rajoutant rien à tous ces compliments sur ce que tu es. Tu les acceptes mais n’as rien à y redire, tu as fait ce que tu devais voir pour survivre à tout ce que la vie t’a amené. Est-ce que tu es vraiment a admirer ? Tu doutes mais tu le laisses avoir cette vision de toi.
Tu l’écoutes, heureuz déjà qu’il ne réagisse pas aussi violemment que les dernières fois même si tu sais déceler dans son comportement cette raideur de ne pas avoir exactement ce qu’il désire. Tu en souris plus doucement en l’observant, caressant doucement le dos de sa main. « Anton… Je n’attends pas de troisième demande… » Tu réponds simplement en l’observant mais bloques sa main avant qu’il la retire en ayant mal compris. «… Tout simplement parce que je compte sur ce mariage que ta mère et ta sœur préparent déjà. Je ne disais pas que je voulais prendre du temps pour ça, j’ai accepté de t’épouser, je le ferais. Nous avons une famille à fonder, nous avons beaucoup à faire tous les deux. Je ne reviendrais pas là-dessus, ce que je voulais dire c’est : Ne me demandes pas d’être aussi romantique et fleur bleue que toi je ne le ferais jamais. Si je donne l’impression que ce que je fais je le fais par calcul c’est possible oui car j’ai appris à penser comme ça en premier mais je t’aime. C’est un fait. Je ferais attention à plus me laisser aller à mes sentiments mais toi comprends la façon dont je fonctionne. » Il est si impulsif et sentimental…
Tu souris doucement en l’attirant vers toi. « Allez, finis de défier les lois de la bienséance et mets toi à mes côtés j’ai envie de t’embrasser. » Il est en face de toi comme dans tout restaurant un tant soi peu classieux mais t’as envie de le sentir à tes côtés et tu le laisses déplacer sa chaise avant de venir lui voler un baiser qui n’a rien de convenable, posant une de tes mains sur sa cuisse. Oui tu aimes le chercher et t’as envie de lui rappeler par des gestes que tu es bien avec lui, quel que soit vos différences. Il est possible que tu l’enflammes aussi un peu et tu lui vas lui jeter un grand regard innocent avant d’aller mordre un peu son oreille et murmurer. « Je t’aime »
A l’inverse de sa compagne Anton ne se posait pas de questions sur les sentiments qu’il ressentait. Il s’était vu comme un amputé du coeur, jusqu’à cette nuit où il avait compris qu’il rappelait Sasha à lui, non par commodité, mais par amour. Les Markov pouvaient dire ce qu’ils voulaient. Ils pouvaient siffler dans le dos de l’héritier sur la bêtise et la lâcheté. Pour Anton l’amour était une source de force et de courage. Il avait été prêt à renier son sang par amour. Là où beaucoup y voyait de la folie, il y voyait la loyauté.
« Non c’est vrai. » Le jeune homme s'abîmait dans la contemplation de son partenaire. Il entendait que la vie “de couple” n’était pas aisée pour qui avait passé la première partie de sa vie à jouer la comédie de “l’amour”. « Je ne veux pas t'étouffer. » Les yeux du Russe étaient remplis de la culpabilité amoureuse. Il avait tant attendu de pouvoir vivre leur histoire qu’il faisait certainement beaucoup de choses avec maladresse.
Il baissait les yeux pour scruter la main de Sasha sur la sienne. Il s’était promis à lui-même de ne plus agir sous le coup d’une impulsion. Il le lui avait promit à iel aussi. Le coeur tambourinait dans le fond de sa poitrine d’émotion, d’un relents de crainte. Lentement et calmement Markov entendait les réponses aux questions qu’il n’avait pas encore pu formuler. Il braqua tout à coup ses yeux dans ceux de sa fiancée. Sasha désirait donc fonder une famille avec lui. Un poids invisible quittait les épaules d’Anton à la nouvelle.
« Oui. » Il posait son autre main sur celle de Sasha pour la couvrir. « Tu as raison. Tu as appris à survivre. … Je ne dois pas l’oublier. C’est vrai. » Un sourire timide appuyait la promesse de faire plus attention. Anton devait se faire à l’idée que l’amour n’effaçait pas forcément les réflexes. Sasha avait son chemin à faire et lui… Lui devait se montrer patient. Il inspirait doucement, tout de même profondément soulagé de savoir que le mariage aurait lieu enfin de compte. Il en avait rêvé, bien malgré lui, pendant leur séparation. « ... Tu veux fonder une famille ? »
Un sourire amoureux aux lèvres le mafieux obéissait avec joie à sa belle. Il voulait bien être le plus docile des hommes si elle était l'ordonnateure. Il portait la chaise pour la placée au plus près. Les yeux complices étaient remplis de mots d’amour silencieux. Anton posait une main sur la joue de neige de Sasha. Mais aussitôt ennivré par un baiser il perdait un peu pied. Sa bouche répondait d’instinct et avec une passion impossible à cacher. Il sentait également la main joueuse qui le tendait un peu. Il suffisait d’un geste pour qu’un désir fulgurant le prenne en otage. Il retenait son souffle alors qu’elle le faisait encore frissonner.
« ... Je t’aime aussi. » Anton avait la voix un peu rocailleuse en essayant de garder un minimum de contrôle sur ses envies. Il venait poser une main douce sur sa nuque pour l’attirer à ses lèvres et l’embrasser avec langueur. Il ne pensait plus du tout au dîner. Il ne pensait plus au restaurant. Il voulait seulement le goût de Sasha, la peau de Sasha.
Un raclement de gorge se faisait entendre non loin du couple enlacé. Le bruit parvenait à l’esprit de Markov. Le jeune homme reposait une seconde les pieds sur terre. Il se détachait du corps de sa fiancée pour affronter le regard de reproche du Majordome.
« Oui ? » Il ne se rendait pas compte, qu’il répondait dans sa langue natale, et non en anglais. Les sens étaient encore dans les bras de Sasha. Anton était bien incapable de s’éloigner totalement de sa compagne. Il profitait que la table les cache, pour glisser une main sous sa robe, et caresser amoureusement l’intérieur de sa cuisse. Le faire sous le nez de l’anglais semblait accentuer son désir. Il était certain qu’à ce rythme il ne pourrait pas cacher longtemps l’émoi.
” Messieurs Dames souhaitent-ils toujours souper ?” L’homme en livrée les toisent comme un père réprobateur.
« Oui. Oui! » Markov s’était empressé et souriait avec l’insouciance d’un homme heureux. Il retenait avec peine le rire qui lui montait aux lèvres. Il suivait leur chaperon du regard alors qu’il repartait donner les ordres. Dès que les deux amants furent de nouveau seuls le mafieux se penchait vers sa complice pour mordre doucement sa gorge. Cette fois c’est lui qui murmurait dans le creux de son oreille: « Tu joues avec le feu... » La main du Russe remontait, vers la frontière du sous-vêtement, pour caresser cette zone chaude et intime. Il ne pouvait pas lui résister et n’en avait aucune envie.
FACE IDENTITY : Erika Linder IDENTITE : Sasha Diomine GROUPE : Fuck the law AGE : 19 ans ETAT CIVIL : Fiancæ à Anton Markov PROFESSION : Aucune ETAT DE SANTE : En convalescence LIENS : Bratva
Oh tu sais bien qu’il ne veut pas t’étouffer, tu connais plutôt bien le jeune homme. Il peut prendre facilement la mouche, avoir parfois une fierté mal placée de Markov mais en aucun cas il fait exprès de te mettre mal à l’aise, il t’aime bien trop pour cela. C’est pour cela que tu essaies de mettre des mots sur ce que tu ressens, tu veux lui faire comprendre que vos places sont différentes. Il a été élevé dans le confort, l’habitude tout avoir entre ses mains même s’il a eu son lot de malheur aussi mais toi tu as été élevæ dans un des bordels de la bratva, tu ne sais pas ce qu’est le luxe à part si on te le paie. Tu sais que tu insistes là-dessus mais tu veux qu’il comprenne. Oui désormais vous êtes au même niveau car tu vas l’épouser mais il te faut du temps pour ne pas juste te laisser aller à tes réflexes ancrés très tôt par son grand père à force de coups. Cela viendra, tu as toujours su t’adapter mais il faut faire des concessions des deux côtés pour le moment.
Tu souris à sa question. « Bien sur que je le veux. Je sais ce que t’épouser veut dire. » Tu sais que tu ne peux pas être la "femme" du futur Primus sans fonder une famille et lui faire des héritiers. Tu espères que cela fonctionnera facilement, tu as plus cherchæ à te protéger de cela jusqu’à présent qu’à tomber enceinte. Ce sera l’occasion de vérifier si tu peux avoir des enfants. Après tu es jeune donc sauf stérilité il y a désormais beaucoup de choses qu’on peut faire pour aider à cela. Tout cela se verra en temps et en heure mais oui tu veux de ce mariage et tu veux des enfants avec lui. Il sera certainement plus aimant que toi vis-à-vis mais il a l’air d’accepter que votre couple soit particulier alors soi, il le sera jusqu’au bout.
Tes lèvres trouvent les siennes, tu aimes ce baiser qui défit les convenances parce qu’il est vrai et que tu as toujours terriblement aimæ sentir le désir d’Anton pour toi. Tu l’aimes, la question ne se pose pas même si tu as miz du temps à te l’avouer et lui avouer. Cela ne fait pas tout mais ensemble vous devriez arriver à trouver un équilibre. En tout cas tu feras tout pour maintenant que tu es à cette place là. Tu aimes sa main sur ta nuque qui te bloque contre ses lèvres même si vous vous faites rappelæ à l’ordre par le maître d’hôtel. Tu laisses Anton répondre, un sourire charmeur et assez énigmatique sur les lèvres qui va faire bloquer quelques instants l’homme quelques instants alors que tu écartes légèrement tes cuisses sous la caresse de ton fiancé pour lui faire sentir que tu aimes cette audace, surtout sous le nez de cet homme trop sérieux qui t’amuse.
Tu donnes ce que tu veux manger pour être tranquille un instant avec Anton et le regarde partir, penchant la tête pour offrir ton cou à ton aimé, fermant les yeux en sentant ses dents pour ta peau. « Tu sais bien que j’adore me brûler quand c’est toi. » Tu réponds en poussant un soupir de plaisir à son oreille en sentant sa caresse, t’avançant légèrement sur ton siège pour qu’il puisse mieux te caresser, coinçant sa main entre tes cuisses alors que la tienne remonte. Tu le regardes avec malice et surtout envie, frottant ton nez contre sa mâchoire. « On n’aurait pas quelque chose à récupérer dans la voiture ou ne désires tu pas une légère balade pour ouvrir l’appétit ? » Car jamais vous ne resterez manger si vous continuez ainsi, sans avoir un petit instant entre vous deux. Qu’il est doux de pouvoir jouer ainsi désormais, de donner l’impression d’être toujours la "maîtresse" dont on ne se lasse pas alors qu’on est désormais officiellement avec l’homme désiré.
Anton avait déjà rêvé d’enfant. Il y avait quelques années de là. Quand Natalia avait commencé à évoquer le mariage, la maison. Il s’était projeté dans cette aventure. Il s’était aussi fait la promesse de ne jamais imposer aucune destinée à ses enfants. La vie avait fait qu’il n’avait pas pu savoir. Puis, il s'était imaginé que Sasha ne voudrait pas d’enfant, pas en porter, ni en élever. Quelque part, il avait accepté cela. Parce qu’iel était la seule personne avec qui il était prêt à passer les cinquante prochaines années. Mais, tout un projet de vie devenait de nouveau possible à présent. C’était tellement vivifiant!
« Au moins deux ? Trois ce serait encore mieux ? » Markov se voyait très bien en père au foyer. Il voulait être présent pour ses enfants. Il voulait réellement les élever. En fait, il voulait être différent de son père. Il savait que Sasha lui laisserait cette place. C’était la plus belle nouvelle qu’il avait entendu. « Tu me rends heureux. Bon sang je suis heureux. J’ai hâte de bâtir cette famille avec toi. » Cette idée réchauffait le regard du Russe. Il devenait presque aussi lumineux que sa jeune soeur. C’était exclusivement grâce à ce fiancé qu’il admirait avec amour et passion. Anton était prêt à commencer dès ce soir.
Sasha l’avait en son pouvoir. Cet être si étrangé aux normes. Il le faisait grandir. Il le rendait meilleur. Parfois, comme en cet instant il le rendait fou aussi. Markov était un homme discret et secret. Il n’avait pas pour habitude de s’exposer en public. C’était davantage le style de Wassilli. Mais toutes ces bonnes nouvelles le désinhiber promptement.
« Viens... » Anton le susurrait doucement dans le creux de l’oreille de Sasha. Il reprenait sa liberté de mouvement pour repousser la chaise et lui tendre une main complice. Il l’aidait à se lever. Une main possessive venait tout de suite caresser le creux de ses reins par dessus la robe. La bouche du jeune homme posait un baiser sur la jolie clavicule. Il prenait alors sa main pour l’attirer hors de la salle de réception.
Ils se retrouvaient dans un long couloir couvert de moquette. Le mafieux faisait courir son regard de chaque côté. Il allait à l’opposé de la sortie. Il n’avait pas envie que sa douce affronte l’air frais. Il avait des boudoirs et des salons dans ce style d’endroit. Il en était certain. Un sourire espiègle sur les lèvres il prenait le pas vers un couloir vide. Il jouait avec les poignés de porte, une à une, jusqu’à ce que cela s’ouvre. La pièce était plongée dans l’obscurité.
« Personne... » Doucement, Anton se glissait avec elle dans ce bureau obscure. Il refermait prestement la porte derrière eux. Tout de suite, ses lèvres amoureuses revenaient quérir un baiser de sa belle. Pendant que ses mains la caressent avec passion. Le jeune fiancé passait ses mains sous les fesses de la future Markov pour la soulever. Il la portait jusqu’au bureau pour lui offrir une assise de fortune. « On commence ce soir... » Une main complice revenait alors se glisser entre les cuisses de la dame pour reprendre ce qu’ils avaient commencé. Les doigts tiraient sur le tissu pour le faire descendre, avant de venir effleurer le temple de leur avenir. La bouche du jeune homme courait le long de la peau de lait avec la fougue d’un animal assoiffé, il était temps de rattraper le temps perdu.
