Le spectacle du soir vient juste de se terminer. Tu quittes la piste encore sous l’euphorie de la prestation que nous venaient de faire. Tu as toujours aimé les sensations que tu ressens pendant ton numéro. Émerveiller les gens et leur faire oublier leurs quotidiens pendant presque deux heures est la plus belle chose que tu puisses offrir. Le rêve est un bonheur accessible a tous dont il ne faut pas se priver. Alors si tu arrives à faire rêver une ou deux personnes sous le chapiteau, ta journée est parfaite. Austen est venu comme promis, elle a été installée dans les 3 premiers rangs et tu l’as facilement repéré en entrant sur la piste.
Depuis le stage d’initiation aux arts du cirque des enfants de son association, vous aviez souvent échangé des nouvelles par SMS et vous vous étiez découvert pas mal de points communs. Végétariens tout les deux, vous adorez les gamins et n’hésitez jamais a aider les autres. Elle, encore plus que toi, elle en a fait son métier. Vous aviez enfin trouvé une soirée de libre au milieu de vos emplois du temps surchargés et ce soir, tu allais dîner avec elle. Elle a insisté pour te faire goûter sa cuisine et tu n’es jamais contre un dîner maison, surtout si tu manges en belle compagnie. Et Austen faisait partie de ces femmes que tu trouves très belle et tu ne lui as jamais caché.
Tu sors rapidement et tu l’as rejoint juste devant la toile d’entrée encore transpirant des efforts que tu viens de faire. Tu poses une bise sur sa joue avant de t’excuser. « Je prends une douche rapide et je te retrouve ici. » Tu demandes a un des ados encore debout à cette heure de rester avec elle et du lui faire faire le tour des attractions. « Je te laisse un guide. Je suis de retour dans maximum un quart d’heure. Promis » Tu scelles ta promesse d’un baiser lancé de loin, car tu pars à ta caravane au pas de course, tu ne veux pas qu’elle t’attende trop longtemps. Une douche rapide et tu passes un jean bleu et un polo noir avant d’attraper ton blouson. Tu prends une écharpe pour ne pas attraper froid, tes quintes de toux matinales ne se sont pas améliorées dernièrement malgré les décoctions et les cataplasmes de Grand-mère Feuillage, le Smog Londonien ne te fais vraiment pas du bien.
Tu la repères facilement au milieu des spectateurs qui se baladent encore au milieu des attractions et après avoir remercié le petit jeune de lui avoir tenu compagnie, tu proposes ton bras à Austen. « Merci d’avoir patienté, j’espère que je n’ai pas été trop long ? On continue le tour ou on se dirige tranquillement chez toi ?» La soirée est à nous maintenant. On peut faire ce qu’on l’on veut.
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06.12.20 11:02
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AFTER SHOW
Luka et Austen
SUJET N13
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Austen sort du chapiteau principal sans se presser. Elle en profite pour regarder les spectateurs qui s’en vont. Elle remarque le sourire qui illumine leurs visages. La joie qui éclaire leurs yeux. Elle les comprend car elle partage cette douce euphorie. Le bonheur qui s’installe dans le corps après un moment magique. C’est l’un des meilleurs remèdes au monde contre la tristesse et l'abattement. Ils ont de la chance que le Butterfly ait prolongé son installation sur Londres. C’est un site qui ne peut que faire du bien aux londoniens. Dans son exaltation Ten se dit qu'un tel spectacle pourrait être une prescription pour soigner les baisses de moral.
Ses yeux captent la silhouette du circassien en approche. Le sourire qu’elle a s’agrandit naturellement. Luka est un homme charmant. Un homme qui a un tempérament qui est tourné vers les autres. Le temps passé en sa compagnie est agréable et simple. Ils sont d’une nature similaire. Austen est contente qu’ils arrivent à avoir un rendez-vous. A vrai dire elle est curieuse, sincèrement curieuse, d’en savoir un peu plus sur ce nomade. Grâce à Lou elle sait quelques petites choses sur leur communauté, celle du cirque. Mais c’est lui, Luka, qu’elle a envie de découvrir. Sans doute pas qu’on sens figuré…
“ Pas de souci! Je ne suis pas du tout pressée. Il y a largement de quoi faire ici en plus. ” Comment s’ennuyer dans un endroit pareil ? Il y a des attractions par dizaines. Les artistes ont tous des choses à montrer. L’atmosphère donne envie de rester. La féérie du lieu plait beaucoup à l’Anglaise aussi. “ Super ! Prends ton temps. Je ne vais pas m’envoler. ” Austen lui rend un sourire amusé. Puis elle se concentre sur son jeune guide. Sans inquiétude, elle le suit en direction d’un autre chapiteau. “ Je m’appelle Austen! Et toi ? ” Les yeux de Thomas sont d’autant plus chaleureux qu’elle est heureuse. Elle se demande s’ils pourraient passer dire un bonsoir à Eden et Lou. Mais, elle ce n’est peut-être pas le meilleur jour pour ça. Ce soir, elle ne vient pas en tant que l’assistante sociale. “ Pas de souci! Je ne suis pas du tout pressée. Il y a largement de quoi faire ici en plus. ”
“ Coucou! ” Ten sourit franchement au jongleur. Elle pose ensuite un regard amusé sur l’adolescent avec qui elle est entrée en grande conversation. Le temps à défiler comme un éclair. “ Merci pour le petit tour Théo. ” Ils partagent un regard tous les deux. “ Je reviendrais un autre jour pour reprendre notre discussion. Là, je vous chaparde Luka.” Ten observe le jeune s’éloigner d’eux, partagée entre la bienveillance et la dérision. Enfin son regard se pose sur un artiste fraîchement lavé. Elle lui donne son bras avec complicité. Son corps se colle contre la chaleur masculine. Épaule contre épaule, Austen lève son regard sur son hôte. “ Je n’ai pas vu le temps passé. Merci à toi pour l’invitation. J’avais une super place! C’était vraiment… magique. ” Austen n’a pas d’autre mot pour exprimer son ressenti. Cela lui confirme qu’elle doit convaincre Rosario de venir voir le spectacle avec elle un autre soir. C’est un show qui mérite d’être vu au moins une fois. “ J’aime l’ambiance ici. On peut rester un peu. Fais moi découvrir ton monde. ” Cette demande est chuchotée au creux de l’oreille. Ten ne cache rien de son enthousiasme et de sa curiosité. Elle prend une direction au hasard et marche d’un pas nonchalant. Elle prend doucement le bras de Luka en étau. Il fait frais. Mais c’est autant pour chasser l’air frais que pour savourer un contact humain. Austen a l’impression d’avoir rencontré quelqu’un qui fonctionne sur la même base qu’elle. “Vous avez un beau spectacle. Vraiment ! ” En réalité c'est tout qui est beau dans ce petit monde!
Tu prends ta douche rapidement pour ne pas laisser Austen seule trop longtemps. Ce n’est pas que tu n’as pas confiance en Théo pour s’occuper d’elle, mais parce que tu es vraiment heureux de passer la soirée avec elle et que tu veux pourvoir en profiter longuement. C’est une belle rencontre que tu as faite avec Austen, cette femme t’as touché par sa gentillesse et son esprit de partage. Elle est au service des autres avant de penser à elle et ce soir, tu as envie d’en découvrir plus sur elle, sa manière de vivre, ses rêves et pourquoi pas plus si elle est d’accord et si le courant passe bien. Vos échanges de SMS vous avaient rapproché, vous vous étiez trouvé pleins de commun. Mais tu préférais les rencontres pour mieux connaître les gens.
Tu la rejoins donc rapidement et remercies Théo de l’avoir accompagner et le regarde s’éloigner avant de tendre ton bras à Austen et de poser un baiser sur sa joue. « Voilà, la, je sens meilleur pour te dire bonjour.» Tu suis le chemin qu’elle prend, la laissant se perdre au milieu des attractions. « Je suis heureux que le spectacle t’es plu, on se remet en question à chaque représentation et on aime bien savoir que les gens apprécie ce que nous faisons. Que nous leur donnons quelques minutes d’évasion et de rêve » Elle comble ta journée en ta disant qu’elle a passé un merveilleux moment, ces moments de bonheur que tu donnes aux autres sont les moteurs de ta vie. Tu n’en demande pas plus pour être heureux.
Son corps qui se colle au tien, son murmure qui te donne des frissons annonce une belle soirée en perspective, vous êtes tous les deux très tactiles et n’avaient pas à faire attention à vos gestes, vous ne vous choquerez pas d’être collé ou de vous toucher. « Vient-on va faire le tour, je vais te présenter mes activités préférés., » Tu l’amènes au stand de barbapapa et lui en offre une multicolore mais délicieuse, tu lui en vole des fils en riant tout en continuant de marcher. « Lou te passe le bonjour, il aurait adoré te rencontrer, mais il a beaucoup de clients qui passe le voir ce soir, il ne va pas avoir une minute à lui. » Puis tu l’amènes au chamboule-tout et lui propose une partie. « Le gagnant pourra donner un gage à l’autre » Tu n’as pas de chance ce soir et tu perds en riant, car tu fais cela pour le plaisir. Gagner ou perdre n’est pas important, tu aimes vivre pleinement ces moments et prends ton échec avec le sourire. Ta main caresse doucement sa joue avant de murmurer « Tu as la soirée pour choisir ton gage. » Tu prends sa main et continues ton tour bien heureux de lui faire découvrir ta vie et ta communauté. D’attraction en manège, vous faites le tour et petit à petit, tu te diriges vers la sortie du cirque et appelles un taxi avec l’application que tu as sur ton portable. La température a descendu avec l’arrivée de la nuit et tu te places dans son dos pour l’entouré de tes bras et la réchauffer, lui laissant le choix de se libérer si ton geste la gêne. « Pas trop froid, j’espère ? Le taxi sera là dans 5 minutes. Raconte-moi, quelles belles surprises nous as tu mitonnés pour ce soir ? »
Le sucre sur la langue et qui colle aux doigts a un joli effet de madeleine de Proust sur l’Anglaise. Le goût de l’enfance, des foires, des fêtes. Saveur de l’innocence et du bonheur qui est partagé avec les siens. Ten aime les souvenirs convoqués par la friandise. Elle aime aussi voir Luka lui chiper des morceaux. Leur complicité lui paraît d’une merveilleuse simplicité. Cela lui donne juste envie de voir si celle-ci peut exister dans “tous” les domaines.
“ Mmm. Un jour je devrais lui demander de lire mon avenir! Tu l’as déjà fait toi ? ” Austen n’est pas une superstitieuse. Elle ne donne pas trop de crédit au paranormal. Ceci dit, elle comprend très bien ce qui fascine les gens dans tout cela. Si la “magie” aide les gens à se sentir mieux dans leur vie alors pourquoi les en priver ? “ Je suis très curieuse de rencontrer votre Grand-Mère “feuillage”! C’est bien comme cela que l’on dit ? ” Un nom qui ressemble à celui d’un personne de conte pour enfant. C’est ce qui plaît à Austen. Elle est sûre que tous les histoires de Lou de Luka, d’Hayden et les autres pourraient faire un super recueil.
Ils atterrissent devant un stand particulier. Le visage d’Austen s’illumine d’un seul coup. Son esprit va pendant une seconde vers son amie Rosario. Elle repense à leur après-midi ici. Elles avaient prévu de faire cette attraction. Seulement le Smog avait tout stoppé. “ Deal ! ” Ils jouent bon enfant. Ten s’amuse plus qu’elle cherche la victoire. L’un dans l’autre donner ou recevoir un gage l’amuse déjà. “ Yessss !!! ” Les doigts de la jeune femme se nouent à ceux du jongueur. La paire de gants ne l’empêche pas de sentir la chaleur qu’ils dégagent. Elle approche son visage. Sa bouche dépose un baiser sur celle de Luka. Un baiser doux, volatil et heureux. “ J’ai une ou deux idées en tête. Mais je vais attendre un peu.” Thomas a les yeux qui en disent long sur son envie de découvrir ce charmant artiste en dessous des coutures. Même si la plastique de Parkon fait certainement rêver beaucoup de spectatrices. Ten est intéressée par un autre aspect de la nudité, la vulnérabilité, la vérité, que cela créer entre les partenaires.
La présence de Luka apporte un confort. L’impression d’être protégée et aimer se diffuse. Ten lui frotte lentement les bras. Elle tord le cou pour avoir accès à sa gorge et la bécoter. “ Oui ! Alors en entrée un potage de potiron et de châtaignes, pour qu’on se réchauffe. ” Austen aime bien se mettre en cuisine. Elle voudrait le faire plus souvent. C’est juste qu’elle n’arrive pas à trouver le temps. Pour cette soirée, elle a décidé de bien faire les choses. Il y a un plaisir plus particulier quand on sait qu’on a quelqu’un qui partage le même choix alimentaire à table. Elle a pu faire des recettes un peu particulières. “ Très bien comme ça. Il peut arriver quand il veut ce taxi! ”
Le menu est raconté d’une voix pétillante de joie. Jusqu’à ce qu’une voiture noire s’arrête de l’autre côté de la rue. Thomas attrape la main du circassien pour s’élancer vers le taxi. Une fois montée à bord, elle délivre son adresse personnelle. Elle se glisse contre Luka et lui prend de nouveau la main. “ Tu t’entends avec les chats ? J’en garde un pour une copine. Il est gentil. C’est un gros tranquille. ” Les rues londoniennes défilent de l’autre côté des vitres. Ten se sent bien. “ Tu m’apprendras à jongler ? ” Il faut moins d’un quart d’heure pour arriver dans son quartier. Ils ont de la chance. Austen remercie chaleureusement le chauffeur. Elle en profite pour lui faire la promotion du Cirque bien entendu. Une fois les portières claquées, elle attend son invité. Elle lui montre l’entrée d’un vieil immeuble avec une porte cochère. C’est ici qu’elle loge depuis qu’elle à son emploi d’assistante sociale.
“ L’escalier est un peu traître fait attention à toi.” Sa main trouve la sienne. Elle grimpe de côté pour monter les marches deux à deux. Une pointe d’excitation se sent. C’est toujours ainsi quand une relation débute. Ils arrivent au troisième palier. Les murs sont vieux. Les portes abîmées. La clef coince dans la serrure. Les mères d’Austen sont des grandes bourgeoises. Cela fait dix ans qu’elles la tannent pour investir dans un achat. Mais leur fille a choisi de n’être propriétaire de rien. Rien du tout. Si ce ne sont son corps et ses idées. “Bienvenue chez moi!! Entre !! ” Ten repousse du pied les deux paires de chaussures qui encombrent l’entrée. Elle passe le couloir et entre dans le salon.
La pièce est colorée, décorée, encombrée, par du bric-à-brac, des piles de livres, de la récup d’objets, des projets en cours. Un gros chat orange somnole sur un sofa de seconde vie. Il y a des plantes vertes un peu partout sur les meubles. Un petit aquarium avec des poissons sauvés d’un déménagement. “Met toi à l’aise. ” Elle déplace une pile de revue pour faire plus de place. “ N’hésites pas à bouger les trucs. Il y en a partout! ” Ten lui fait un grand sourire décomplexé. Ce bordel organisé, c’est son petit monde créatif. Celui qui peut exister en dehors du boulot. “ Un petit vin chaud ça te tente ? J’ai tenté une recette. Je vais lancer les toasts pour notre petit apéro. ” Elle vire son bonnet, son manteau sur une chaise et dévoile sa tenue bohème. Puis, elle lui désigne la porte ouverte sur la cuisine. “ Tu aimes l’épicé ? ” Que le dosage soit le plus adapté à leurs envies.
Tout semble facile avec Austen, elle a une telle ouverture d’esprit que tu n’as pas à réfléchir ou a cacher des pans de ta personnalité ou de ta manière de vivre devant elle. Il te suffit d’être toi. Cette femme aurait pu être une magnifique Circassienne si Déesse Mère lui en avait donné la chance. « Oui, cela m’est déjà arrivé. Entre nous, quand j’avais un doute ou une question. Lou est doué dans ce qu’il fait. N’hésite pas à passer le voir. Tu comprendras. Quant à grand-mère feuillage, je suis sûr que vous entendriez super bien.» Tu la traînes d’une attraction à une autre en riant. Elle gagne le défi que tu lui lances au chamboule-tout. Tu gardes sa main dans la tienne et t’approche de son visage pour murmurer « Ah oui ? Quels genres d’idée ? Il me tarde de savoir ce que tu veux me faire subir » Tu voit bien ses yeux qui pétillent qu’elle a une idée derrière la tête et tu imagines ou oses imaginer ce qu’elle envisage.
« J’en ai l’eau à la bouche » Pas besoin de préciser si tu parles du potage ou de la suite de la soirée. Tes bras autour de son corps tu ne la lâche un instant que lorsque le taxi arrive, cassant ce moment d’intimité et de chaleur que vous aviez instauré pendant ses quelques minutes d’attente, mais tu la reprends contre toi, ta main dans la sienne pendant le trajet jusqu’à son appartement. « Les chats ? Non, c’est sympa. J’aime bien les animaux.» Et c’est parce que vous les aimait que vous n’en avait pas au cirque, vous refuser de garder des animaux qui ont besoin de liberté dans une cage toute petite, à leur faire faire des tours pour amuser la galerie. Tu passes ton bras autour de son épaule pour la caler contre toi pour le reste du trajet si elle te laisse faire « Bien sûr que je peux t’apprendre, tu verras, c’est facile. »
Tu grimpes les escaliers à ses côtés en faisant attention comme elle te le conseil. Tu as l’impression de retourner à ton adolescence et a l’insouciance de tes jeunes années, et cela, te plaît énormément. L’appartement est a son image, accueillant et chaleureux, mais aussi bohème comme la belle robe qu’elle dévoile en retirant son manteau. Tu retires tes chaussures dans l’entrée, tu as toujours été à l’aise pied nu et tu poses ton manteau sur une des chaises, ne gardant plus sur toi que ton polo noir et ton jean dans lequel tu te sens si bien. Une caresse au chaud qui ronronne sans bouger et rapide tour d’horizon te confirme que tu te sens bien ici. Cet endroit dégage des ondes positives agréables. Tu la rejoins rapidement dans la cuisine, tu te positionnes dans son dos et passe tes bras autour de sa taille. « Tout me tente avec toi. Va pour le vin chaud. Les épices, j’adore ça. Assez pour le goût, mais jamais trop pour ne pas perdre le goût de l’aliment principal.» Tu poses un baiser sur sa joue « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? » Je me débrouille en cuisine, je peux faire le commis sans soucis. « Tu en as appris beaucoup sur moi. Et toi femme mystérieuse qui aime aider les autres et partager, parle-moi de toi. Qu’est-ce qui te donne cette magnifique joie de vivre » Apprendre à se connaître est important dans un début de ce qui pourrait être une belle relation entre vous.
“ Qu’est-ce que ça peut être comme question ? ” Ten se pose des questions en permanence. Tout le temps, quelque-chose trotte dans sa tête. Mais ce ne sont pas des réflexions intenses, philosophiques, sur le fonctionnement du monde. C’est une chose qu’elle laisse aux experts de leur époque. Ceux qui se font appeler les intellectuels. Des gens comme ses adorables mères ! “ Dis-moi ce qu’elle aime ? Comme ça je lui apporterai quelque-chose qui fera mouche! ” Offrir, même une petite chose, est un bonheur. Cela veut dire que l’on a pensé à la personne. On a pris le temps de rechercher un présent.
“ Des idées qui nous tiendront chaud ! ” Maintenant à eux de mettre ce qu’ils veulent derrière ces quelques mots. Il est clair que Thomas est physiquement attirée par cet homme. Il est aussi clair qu’elle n’est pas timide et prompte à savourer les belles rencontres. Sans doute est-ce aussi pour cela qu’elle a fait l’effort de préparer un lit propre et frais avant de venir au cirque. Dans l’éventualité où la soirée se passe selon leurs envies c’est le genre de détails qui peut être plaisant.
Le taxi les embarque. La complicité que Ten ressent se renforce chaque fois qu’elle retrouve la main de Luka dans la sienne. Elle sent une énergie positive qui circule entre eux. Une envie simple d’être ensemble et de se découvrir. C’est un moment de la relation qu’elle aime et cultive. “ Parce que toi, tu es doué! Je l’ai bien vu ce soir. Époustouflant tout ce que vous faites. Je n’imagine pas les heures d'entraînement. ” Elle prend sa main et la lève pour l’étudier. Elle la tourne, la retourne la masse avec affection. “ Comme les mains des ouvriers. ”
C’est un petit appartement. Il n’y a pas d’âtre. En hiver, Austen a un peu la nostalgie de la cheminée de sa maison d’enfance. Elle va activer le radiateur portatif qui est dans le salon. L’isolation n’est pas top ici. Elle supporte très bien le froid elle. Mais elle a la gentillesse de ne pas l’imposer à ses invité.es! “L’équilibre des saveurs. C’est ça! ” Dans un sourire, elle montre à Luka où se trouve le grille-pain. Un appareil ancien. Ceci dit, il fonctionne encore. C’est l'important. “ Préparer des petits toasts pour notre apéro. ” Ten savoure la présence rassurante et chaude de ces bras masculins. Au baiser elle sourit et tourne son visage vers le circassien pour lui sourire. Elle caresse sa joue et le croque des yeux. Il a des si jolis yeux. Des yeux qui sourient.
Les mains d’Austen vont caresser celles de Luka. Leur promiscuité lui plaît. Elle n’a plus tellement la foi pour s’agiter. “ Magnifique ? Oh, merci! D’où elle vient… ” C’est une question que beaucoup de personnes finissent par lui poser. Ils ne comprennent pas la source de ce bonheur. A vrai dire, Thomas ne le sait pas vraiment non plus. “ J’aime la vie. J’aime être vivante. J’aime sentir les gens vivre autour de moi. C’est comme si j’étais une fleur et que les autres étaient la terre, l’eau, le soleil. L’ être humain est si … fascinant. En tout cas, il me fascine. ” Elle lui vole un baiser par surprise. “ Toi, tu me fascines aussi.” Ten cherche dans les yeux du jongleur par quel bout commencer. “ Je suis fille unique. Ma génitrice c’est Gladys. Mais ce sont mes deux mères. Mon géniteur n’a pas son rôle de père. Mais ça ne me manque pas vraiment. J’ai grandi à Londres. Mes mères sont dans l’enseignement. Je n’ai jamais manqué de rien. Surtout pas de bouquins et de raisons de les contrarier. ” Les chamailleries ont débuté de bonne heure dans la maison des Thomas. “ Dés que j’ai pu, j’ai quitté la maison et j’ai bourlingué un peu partout en Angleterre. Je n’ai jamais eu assez de sous pour aller plus loin! Ce qui n’est pas plus mal! ” Austen tend un bras pour attraper la bouteille de vin rouge et la préparation d’épices. “ Je n’ai pas vraiment fini mes études. Mais ça n’empêche que j’adore apprendre des choses. Je touche à tout. ” Une curiosité insatiable a forgé cette jeune femme. Celle qui lui a donné un esprit ouvert et une force vitale d’étonnante.
« Il n’y a pas de question type. Il faut que cela soit quelque chose qui te tienne à cœur. Certains viennent pour parler amour, d’autre santé ou d’avenir. C’est un échange entre toi et Lou. Un moment privilégié qui ne peux que vous appartenir.» Chacun vient chercher sa vérité, une parole de réconfort ou juste un moment de calme et de détente. On y croit ou on n’y croit pas. Qu’importe, moi, j’ai confiance en mon frère de cœur, il a toujours eu les bons mots avec moi lors de ses séances. «J’aime avoir chaud. Je suis à ta disposition pour t’aider à trouver des idées » Tu ne pouvais pas cacher ton attirance pour cette femme si belle et naturelle. Elle ne se posait des milliers de questions, elle semblait suivre son cœur dans toutes les actions de sa vie, pour aider les autres ou juste pour répondre a une attirance. « Si tu veux vraiment lui faire un cadeau. Une plante aromatique ou médicinale lui fera surement, mais tu n’es pas obligé, ta simple présence lui suffira. Grand-mère Feuillage aime beaucoup échanger avec des gens ouverts d’esprit comme toi. »
Tu poses un doigt sur sa bouche comme pour y laisser un secret « Le travail ne compte pas, seul le spectacle doit rester dans les souvenirs et si mes mains légèrement calleuses ne te gênent pas, j’en suis ravi. Je les mets à ta disposition. » Installé dans son appartement, tu suis ses directives et te met en cuisine pour les toasts après un baiser léger posé sur ses lèvres. C’est idiot, mais avec elle, tu te sens libre de t’exprimer sans avoir peur de te faire jeter. Son histoire familiale fait écho à la tienne dans les grandes lignes et je comprends pourquoi nous nous entendons si bien. Nous avons l’un comme l’autre une éducation atypique. Nous côtoyons nos géniteurs, mais avons été élevés par nos mères, tout comme tes propres enfants. « Nous avons tellement en commun sans le savoir. Je comprends mieux pourquoi nous nous entendons si bien. J’ai grandi dans une communauté qui accepte ce genre d’éducation, mais cela ne doit pas avoir été facile tous les jours pour toi. Tu n’en a pas trop souffert ? » Tu sais par expérience qu’être hors norme n’est pas facile a vivre tous les jours. Le regard des autres et les a priori, peuvent être blessants certains jours, plus que d’autres. « Les gens ne comprennent pas tout le temps nos façons différentes de voir la vie, la famille et l’amour. Nous passons pour des gens hors normes alors que pour nous, la norme, c’est notre éducation. »
Le vin chaud embaume l’appartement, tu aides à finir les toasts et à mettre la table. Entre deux « missions, »tu profites qu’Austen est les mains occupées pour embrasser sa joue ou son cou en fonction de tes envies. Puis te replace derrière elle les met sur ses hanches, ta tête sur son épaule. « Et maintenant qu’est ce qui te ferais plaisir ? Quels sont tes rêves pour aujourd’hui et pour plus tard aussi »
Découvrir la communauté du cirque plaît beaucoup à Austen. Sa présence lui rappelle d’ailleurs qu’elle aspire elle aussi à vivre autrement que dans la norme. Pas tant dans une attitude d’opposition à la norme. Mais uniquement parce que cette norme-là ne lui correspond pas. Elle est plus heureuse avec rien mais bien entourée, que l’inverse. Alors elle songe à Lou, Grand-Mère Feuillage, Hayden avec un peu d’envie. Son regard se pose sur le profil de Luka. Doucement, elle lui prend la main pour caresser ses doigts. Heureuse de se souvenir de ce qui compte dans une vie.
“ J’ai toujours été attirée par les mains des travailleurs. Elles ont une histoire à raconter. ” Thomas prend les mains de l’artiste dans les siennes et les tourne pour regarder les paumes. Elle caresse la peau durcie de ses pouces. Ils ont une vie de labeur. Ils ont le cœur sur la main et l’âme lumineuse. Il y a de quoi être sous le charme. “ Je commande un câlin post repas avec ces mains là dans ce cas.” Pourquoi tergiverser. Ten sent et voit que l’attraction est réciproque. Elle est curieuse de découvrir cet homme dans l’intimité.
Le côté intime du sujet adoucit la voix. “ Le plus dur a été pour mes mères. ” Michelle et Gladys ont dû se battre contre la société pour avoir le droit d’y être. Leur fille est le résultat d’un long parcours, sinueux et cruels dans l’administration. Austen a aidé un couple gay a adopté leur fllle. Elle aide tous ceux qui sont différents de la norme à être reconnu. Cela elle le doit à ses parentes. “ Étrangement, c’est elle qui ont été les plus dur avec moi. Le jour où je leur ai annoncé que j’étais polyamoureuse, elles ont simplement renié cette possibilité. Je leur en ai voulu pendant un moment. Maintenant ça va mieux. ” Ten hausse des épaules. Le passé est le passé. Une fois qu’elle a pardonné c’est pour de bon. Il est inutile de s'appesantir sur les mauvais souvenirs. Il existe des choses bien plus belles sur lesquelles se concentrer. “ Tant qu’on impose pas un mode de vie à son voisin je ne vois pas en quoi vivre différemment est un problème. Les gens ont facilement peur de ce qu’ils connaissent pas. La seule façon de stopper ça c’est de se parler. ” Dialoguer et patienter sont les mantras fondamentaux. La clef pour parvenir à une profonde révolution. “ La société est en perpétuel changement. On doit être optimiste. ” Même si les personnes au pouvoir ne voient pas du tout ainsi. Même si les Conservateurs sont déjà en train d’aiguiser leurs armes pour la prochaine campagne électorale.
La présence de Luka écarte toutes ces questions de société. Ce qui fait du bien à Ten. Elle profite des petites intentions, des baisers, des gestes. Quand, elle le sent se fondre de nouveau contre son dos, elle sourit. Ses mains arrivent pour caresser ses bras lentement. “ Mes rêves… ” Austen rêvasse peu, fantasme peu, non pas parce qu’elle manque d’imagination, mais parce qu’elle se bat pour que ses rêves soient la réalité. Mais, ce soir, elle accepte de se projeter. Là, dans les bras du jongleur, c'est aisé de se laisser aller à ça. “ Mmm trouver des personnes avec qui je me sens bien, fonder une famille, et la rendre heureuse. ” Un rêve très ordinaire mais pas moins beau qu’un autre. Ten est certaine d’y arriver un jour. Ce ne sera pas avec Buddy. Mais, il y a pleins de personnes sur cette Terre. “ Là tout de suite, ce qui me ferait plaisir, c’est que tu restes cette nuit. ” Pour parler, manger, faire l’amour, de nouveau parler, manger et faire l’amour. Pour qu’ils se découvrent. Pour qu’ils explorent ensemble ce qu’est être humain. Parce que Luka est très beau et qu’elle a envie de lui, autant qu’elle a envie de le faire sourire.
Avec fluidité, la jeune femme fait une petite rotation, pour qu’ils se retrouvent face à face. Son index vient suivre la ligne de sa mâchoire. “ Et toi ? Qu’est-ce que tu comptes faire ? Voyager toute ta vie ? Aller aux quatre coins du monde ? ” C’est une vie d’aventure. Une vie qui peut être excitante quand on y pense.
Tu la laisses jouer avec tes mains et souris en la voyant examiner tes paumes un peu comme si elle allait lire ton avenir. « Je note ta commande. Si cela te dit, je ne suis pas mauvais en massage. Je pourrais te montrer mes talents.» Tu aimes sa franchise et y réponds de la même manière. Pour toi, l’amour ne doit pas être honteux ou caché. Tu as toujours été franc avec les gens qui t’attiraient et Austen fait partie de ces gens là. Tu te sens libre quand tu es prés d’elle. Elle ne te juge pas, t’accepte tel que tu es. Tu as eu de la chance de la rencontrer et de trouver une femme aussi ouverte d’esprit. Tu seras bien heureux de lui donner tous les câlins qu’elle veut, pour une nuit ou plus, selon ses envies
« Je ne leur cherche pas t’excuses, Ten, mais je comprends un peu tes mamans. Elles ont du souffrir et avoir beaucoup de mal à faire accepter leur couple, leur manière de vivre leur vie et leur couple. Elles ne voulaient pas que tu sois mise face aux mêmes difficultés. L’essentiel est qu’elles ont compris ton envie et ton choix.» Tu parles sans cesser de la caresser doucement. Tu aimes sentir sa peau sous tes mains. « Je trouve rarement des gens qui comme toi assume et accepte le polyamour. Les gens nous trouvent volages. Ils ne voient pas que cela n’a rien à voir. Nous aimons ceux qui partagent nos nuits, nos vies pour quelques heures, quelques jours ou beaucoup plus. Nous avons juste assez de place dans nos cœurs pour partager cet amour avec plusieurs personnes » Cela fait partie de ta vie, de ton éducation, mais c’est difficile de le faire accepter a tous. « Restez optimiste n’est pas toujours facile quand on voit ce que revendiquent certaines personnes en ce moment. Les élections qui se préparent font peur par moment. J’ai peur que l’on perde notre liberté d’aimer qui on veux si les conservateurs restent au pouvoir. Nous sommes des OVNI amoureux pour ces gens-là. » Tu secoues la tête et l’embrasses doucement. « Mais nous ne sommes pas là pour parler de cela. Je veux profiter de cette soirée pleinement. Ca avoir à me soucier du futur pour le moment » .
Ton sourire s’agrandit sur ton visage. « J’aime tes rêves. Ils sont simples mais si beaux. Aimer et partager cet amour. On n’a pas besoin de plus dans la vie. » Tu as déjà la chance d’avoir des enfants, qu’ils soient tes enfants biologiques ou ceux du cirque, tu les aimes tous comme si c’étaient les tiens. « Et je ne suis pas attendu avant demain au cirque, donc si tu veux bien de moi, je reste là. » Tu veux prendre le temps, de la connaître, physiquement et psychologiquement. Elle t’attire, tu ne le nieras pas et tu es heureux de l’avoir rencontré et de pouvoir la découvrir.
Tes bras se serrent autour de sa taille quand elle se tourne face à toi. Tu as envie de sentir son corps contre le tien, de sentir son odeur. « Voyager oui, je ne suis pas un sédentaire. J’aime la découverte. Mais pas à l’étranger pour le moment. La grande Bretagne est belle, elle est remplie de richesse naturelle et de gens merveilleux à découvrir » Un baiser sur le bout de son nez ponctue ta déclaration. Tu aimes sentir son doigt descendre le long de ta mâchoire. C’est un geste intime qui te fait doucement frissonner. « Je n’ai pas encore de date de départ, alors je vis au jour le jour. Je profite de chaque instant qui m’est accordé. J’aime vivre le temps présent » Tees lèvres se posent sur celles d’Austen « La, je suis tout a toi. Qu’est-ce tu as prévu pour nous ? Par quoi veux-tu commencer ? » On a toute la nuit pour nous. Manger, se découvrir, s’aimer, qu’importe l’ordre dans lequel elle veut vivre les choses, tu vas la suivre. Tu restes collé a elle, embrasses son cou pendant qu’elle prend sa décision.
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« Bla bla bla »
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13.02.21 16:49
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AFTER SHOW
Luka et Austen
SUJET N13
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Austen sourit, de voir que la roue affective tourne. Buddy a disparu. Daniel incertain sur ce qu’il veut. Elle a attendu l’un puis espéré l’autre. Finissant par se dire qu’elle qu’une poisse l’empêche de faire une vraie rencontre. Mais avec Luka la malchance s’en va. Le nuage disparaît de l’horizon. “ Je ne suis pas certaine qu’elles ont intégré tout ce que ça veut dire. Mais ça arrivera quand je leur présenterai les personnes concernées. ” La remarque de Luka est sensée. D’ailleurs elle semble faire un écho chez la jeune femme. Ceux sont le genre de stéréotypes qu’elle entend aussi. “ Oui… Je pourrais leur rétorquer que je n’ai pas trompé un seul de mes partenaires. Ils, elles, sont toujours au courant de mon fonctionnement. ” A l'inverse, les monogames moralisateurs trahissent leur partenaire de vie une fois sur deux. C’est une rhétorique vieille comme le monde. “ C’est un débat que j’ai régulièrement. Même Ludo me taquine encore parfois sur le sujet. Mais ce n’es pas grave. Je suis la plus têtue!! ” Ce qui n’est pas sage à chaque fois. Mais, il y a des proches pour la tempérer dans les cas indispensables.
Un franc sourire barre le visage de la militante. “ Oh, on peut en parler. Ça ne me dérange pas. Tu sais que je suis impliquée dans la campagne. ” Même si Thomas le fait dans une énergie positive ce n’est pas par gaité de coeur qu’elle monte au front. La colère est grande dans l’association et à raison. Il n’y a pas que le droit au mariage qui est en danger. Le droit à l’IVG est encore une fois mis sur le tapis. Satané pays enfermé dans les règles religieuses. “ Personnellement, je ne me vois pas dire à une femme qu’elle n’a plus le droit d’interrompre une grossesse en Angleterre. Quelle régression! On est bientôt en 2026! ” Ten prend le baiser sans aucun ressentiment. Quand elle relève la tête elle sourit. Les émotions passent comme la pluie dans un ciel d’été. “ Oui. Mmm. On en parlera une autre fois. Pas de souci. Profitons ! ” De toute façon, jusqu’à la votation, personne ne pourra ignorer le sujet. Mais, une parenthèse entre personnes de bon sens fera le plus grand bien.
Les bras de la jeune femme enferment doucement la taille du beau jongleur. Il est sportif remarque-t-elle. Il a un corps musclé et ferme. “ A ton avis ? ” Une petite malice se sent dans le sourire de Ten. Les idées sont intimes, charnelles, comme il en va quand l’attirance est mutuelle. Elle n’a pas tendance à se projeter plus loin que le jour suivant. En revanche, savoir que Luka ne va pas s’envoler du jour au lendemain la rassure. C’est une femme qui engage plus que du plaisir. Il y a irrémédiablement un petit lien affectif avec ses amant.es. Et Austen n’a pas envie de se retrouver le bec dans l’eau. Mais, elle a envie de faire confiance à cet homme là. Pour l’instant, il a su lui communiquer les choses. Elle peut partir du principe qu’il ne se volatilisera pas sans la prévenir.
Elle réfléchit. Autant donner de la suite dans ses idées. “ Mmm défait les boutons. ” La main d’Austen saisit celle de l’artiste pour la guider sur le haut de son dos. Là où la robe est attachée par trois boutons alignés à la verticale. Ils cèdent facilement. Le tissu s’écarte lentement. On devine une peau claire, laiteuse, typique des insulaires. Les tâches de rousseurs et grains de beauté colorent cet épiderme anglais. “On s’ouvre l’appétit!” D’une main, la belle attire le circassien vers la chambre à coucher. La pièce est petite, coloré, en désordre comme le reste. Ten allume rapidement la lampe de chevet qui diffuse une lumière intime. Ensuite, elle revient vers l'apollon tout en quittant sa robe. Le tissu tombe sur ses hanches, alors qu’elle se love contre lui. La charleur de son propre corps se communique entre eux. Ses mains douces prennent le visage en coupe. “ Carpe diem... ” Ten a un sourire taquin avant de venir donner un baiser sensuel.
