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[CLOS] The name is... [De Lascelle's family]
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Zac Sanders





Ils vont devoir mettre à plat pas mal de points. A commencer par l’inégalité installée, de base, au sein de cette famille. -- Bien sûr... votre mère est ma compagne Zac. S'il y a quelqu'un avec qui je me dois de tout partager, c'est elle. Ne croyez-vous pas? C'est vrai, elle est l'exception. Mais elle ne sait rien de tout ce que j'ai fait. Juste ce que je suis.

-”Pourtant, j’aurai aimé. Vous vous en doutez bien. ” Zac accueille alors le regard de sa mère. -”Mais, pour garantir la sécurité de votre père- ” L’ironie de cette rhétorique est bien trop belle pour que Sanders y résiste. Il coupe.
-”-Oui, enfin, sécurité ? On peut en parler de ça. ” Ce qui vient de se passer est une preuve tangible que la sécurité n’est pas assurée. Est-elle possible ? Objectivement, on sait bien que l’erreur humaine crée des facteurs de risques. C’est le propre de l’humain. La Strike a eu des cas et en aura probablement encore. -”Si je suis votre raisonnement là… si ça se trouve, c’est par le biais de maman qu’il vous a retrouvé. Qu’est-ce qu’on en sait ? ” Provocateur. Il le sait. Mais c’est son rôle depuis des années. Chacun doit s’y tenir.

Tout de suite, la comtesse d’Avon se tourne vers leur père. La perplexité se lit à une angoisse naissante. La connaissant, elle va tourner et retourner ça dans sa tête toute la journée. Ce n’est peut-être pas sympathique de semer le trouble. Mais ça a l’intérêt de dévoiler la faille d’un raisonnement.

-- Et pourquoi serait-ce hypocrite Joy? Parfois, les parents peuvent étonner leurs enfants. Junior en sait quelque-chose. Ce matin c’est le cas, encore plus. Ne voient-ils pas la contradiction ?
-” Nous faire sentir ton angoisse pour nos choix de carrière et en même temps accepter que papa parte en zone dangereuse pour espionner ? ” Jo est moins agressive que lui en général. Mais pour cette fois, il a envie de l’encourager à ouvrir la bouche. Ils sont devant une situation inédite. Des choses peuvent être mises au clair, une bonne fois pour toute.
-”...” Eh non, ce n’est pas agréable d’être placée devant… quoi ? Un manquement ? Un défaut ? -”J’ai fait ce que je pouvais pour ne pas faire peser mes peurs sur… chacun de vous. ” Essayer, n’est pas forcément réussir. Leur position de force permet au moins d’enfoncer un ou deux clous. Depuis le temps qu’ils ont des dossiers qui attendent d’être ouverts.

-Je vous dupe, voilà des mots durs, Zac. Il n'y a pas de duperie. Je ne vous ai pas menti, il y a une certaine omission d'une partie de la vérité. Mais j'ai toujours essayé d'être au plus proche de la vérité que je pouvais. Vous ai-je déjà raconté des missions? Des comptes rendus? Cela ne change rien au fait que la confiance est la base, fils. Pas de doute que lord de Lascelle a la manière et l’art pour défendre sa cause. Il ne se démonte pas. Tant mieux pour lui. Mais cet état de fait ranime des souvenirs récents dans la vie de Zac.
-”Donc quand vous le faites c’est Okay ? ” Résume le flic sur le même ton qu’il prend avec son supérieur de section, quand il n’est pas d’accord. Mais, qu’il faut obéir. Merveilleux de se retrouver dans ce cas de figure au sein de sa propre meute.
Mais, ça ne veut pas dire qu’ils peuvent en rester là. Cette découverte change pas mal de choses. Ils ne peuvent pas reprendre comme avant. Impossible!

-Que je garde le contrôle de quoi, exactement, Zac? Est-ce que vous croyez que cela m'amuse? Que c'est agréable de ne pouvoir dire tout à ses proches? Ce secret, ce n'est pas un plaisir que de le garder pour soi. Car écoutez-moi bien tous les deux, vous ne pourrez en parler à personne... ni à vos conjoints ou conjointes, ni à vos enfants, jamais. Pour leur sécurité, pour la vôtre et la nôtre. Suis-je clair? Je ne voulais pas que cela vous soit imposé... j'ai fait cela pour vous préserver aussi. Il n'y a rien d'amusant de ne pas être libre de ses paroles.

-”Mais Val est une militaire. Elle sait-
-”-non mais, Joe, laisse tomber. C’est du “faites ce que je dis, pas ce que je fais” là. Tu ne l'aura pas ton gain de cause.

- Je ne suis plus agent de terrain. ... un accident. Malheureux. Il y a eu une explosion, due à une mauvaise manipulation et des innocents sont morts. Rien de quoi être fier... Ce qui a l’air de faire une surprise générale. Tenez voyez vous cela…
-”Vous ne m’en aviez jamais parlé jusqu’alors… Je comprends mieux… votre état au retour… ” Ils étaient trop jeunes à l’époque. Zac se tourna vers sa jumelle. Visiblement, elle non plus ne voit pas de quoi il est question. Il faut dire que les parents ont un certain talent pour la dissimulation. Bien avant l’histoire à la Bond. Ils sont ainsi fait. Avec leur vie à eux, leur jardin secret. Ce truc qui fait qu’ils se suffisent à eux-même. Personne ne peut rivaliser avec cela.
-”On doit s’attendre à beaucoup de revenants de ce style ?” Autant se renseigner maintenant. Rien que pour des questions d’organisation de la défense. Il est hors de question que les filles soient à nouveau en danger de mort imminente. Pour ça, au moins, ils seront tous d’accord.

-- Sincèrement, Zac, croyez-vous vraiment une seule seconde que si j'avais pu être au courant de ce qu'il se préparait à l'ambassade, je me serai permis de mettre votre mère en danger? Un claquement de langue maternelle sonne dans le salon. Junior sait qu’elle n’aime pas ses sous entendus. Cela ne le dérange pas du tout pour l’instant. Ce qu’ils apprennent est énorme. -”Connaissant maman, elle aurait adoré participé à “sauver le monde”. ” D’un regard, Zac défia sa mère de venir le contredire. Mais, Amélia ne dit rien. Ce qui est sans doute le mieux. -”Surtout qu’on sait que vous lui avez appris à tirer. … je t’ai vue en fête forraine m’man. ” Il y a des indices qui ne trompent pas, quand on sait observer. Junior a toujours aimé regarder ce qui se passait. L’air de rien. Pendant que les autres croient qu’ils sont invisibles.

-”... Bon mais pour maintenant… ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Pour nous ? ” Joy fait ça pour écourter la discussion. Ils le savent tous les trois. Pourtant, Zac n’a pas fini son interrogatoire lui. Il veut en savoir davantage.
Dans un même mouvement, ils regardent le père, que dire l’espion de la famille de Lascelle. Vers où vont-ils aller maintenant que leur ennemi connaît leur visage, leur nom, la localisation de cette maison ? Il y a de quoi avoir la frousse.

-AMELIA - ZAC - ZENON - JOY

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Zenon de Lascelle


Bien sûr qu'ils avaient des choses à se dire, beaucoup. Encore une fois, c'était une discussion que Zenon n'aurait jamais voulu voir. Parce qu'il y avait des choses qui étaient difficiles à expliquer. Il n'avait pas réponse à tout. Il y avait des choix qui avaient été fait et c'était ainsi. Il fallait faire avec. Que cela plaise, ou non. Tout ne plairait pas à ses enfants, il le voyait et le ressentait déjà. Il savait que Zac serait celui qui mordrait le plus fort, parce que le sentiment de se faire "duper" comme il le disait, était présent. Pourtant, son père avait toujours fait en sorte d'être le plus correct avec lui, même si leur relation avaient connus des hauts et beaucoup de bas... est-ce que maintenant, que les choses revenaient à une paix, cette affaire allait tout faire exploser? Encore? Il le craignait un peu... comme tout père qui ne souhaitait pas rester fâché indéfiniment avec sa progéniture.

La remarque de Zac, fit gronder le père de famille. C'était une attaque basse et mesquine, qui n'avait clairement pas lieu d'être. Son épouse n'y était pour rien. Il n'aimait pas les voir se défouler sur elle, alors qu'elle avait été là pour eux, tous les jours. Elle avait été au cœur de leur éducation, elle les avait défendu plus qu'ils ne le pensaient devant leur père, c'était grâce à elle, entre autre, qu'ils avaient pu retourner dans des écoles loin des écoles que leur père leur voulait, loin de toute cette société qu'ils avaient tellement détestés. Pourtant, elle avait toujours été celle à qui, ils en avaient fait voir de toutes les couleurs.

- Zac... ne poussez pas le bouchon trop loin... ce n'était pas parce que le père savait qu'une grosse erreur avait été commise, qu'il acceptait néanmoins toutes les attaques des jumeaux. Son regard se porta sur sa compagne, serrant doucement sa main, pour qu'elle ne s'inquiète pas. Ce n'est en rien votre mère, je pense qu'il y a une taupe quelque part... revenant sur son fils.

La remarque de sa fille n'était pas plus de bonne foi, à ses yeux. Encore une fois, il était facile de critiquer, sans comprendre ce que tout ceci impliquait. Comme Amélia l'avait fait remarquer, elle aurait sans aucun doute voulu en parler. Comme il l'avait dit lui, ce n'était pas simple de garder un tel secret. Il était lourd à porter, quoi que ces deux garnements puissent en penser.

- Joy... elle n'avait pas le droit de montrer son angoisse? Elle ne vous a pas empêché de le faire, à ce que je sache...

Lui aussi ressentait l'angoisse de sa dame quand il partait. Mais il l'avait toujours compris et c'était bien normal. Lui aussi pouvait être angoissé de voir ses enfants vouloir faire des carrières dans des métiers dangereux pour leur sécurité. Pourtant, il avait l'impression qu'ils les avaient toujours soutenus.

- Et vous n'allez quand même pas nous en vouloir d'avoir voulu vous protéger et vous mettre en garde contre ces choix de carrière? Car vous pensez peut-être que nous n'avons pas pesé le pour et le contre en ce qui me concerne?

C'était si simple de tout leur mettre sur le dos, sans prendre en compte tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. A nouveau, il pressait doucement la main d'Amélia. Elle n'avait pas à se sentir coupable. Bien sûr, la défense du comte pouvait être entendue, mais aussi contestée, comme le faisait encore une fois, son fils. Son regard se posait un instant sur ce dernier.

- Est-ce que vous êtes en train de comparer nos deux situations Zac? Pensez-vous que ce que j'ai fait, vaut le fait de détourner de l'argent, s'acoquiner avec des criminels et autres rats d'égouts, mentir, tromper son épouse, abandonner son enfant, pour une simple dose? Mmm?

Peut-être que ce n'était pas très sympas de sa part de remettre le nez de son fils dans le pire de ses travers, mais quand Zenon parlait de confiance... il fallait voir que ce dernier avait encore celle de son père, alors qu'il avait fait des choses dont il n'avait pas à être fier. Mieux valait éviter de trop mordre la main tendue par le comte.

De Lascelle revenait sur sa fille, il aurait bien voulu lui répondre, mais son fils, bien sûr, revenait à la charge, comme l'adolescent qu'il avait été il y a plus de vingt ans de cela, ne manqua pas de le faire grincer légèrement des dents. Pourtant, il enchaîna en ignorant ces paroles.

- En tant que militaire, elle comprendrait encore mieux le fait que vous ne pouvez lui en parler, Joy. Je sais que ce n'est pas évident, mais c'est comme ça. Le secret est plus important que tout le reste... même si vous pensez le contraire, tous les deux. Avant de revenir sur sa dame. Mmm... oui... c'est de l'histoire ancienne.

Zenon arrivait à dormir, c'était ça le plus important. Il avait appris à vivre avec sa culpabilité et ses traumatismes. La question de l'inspecteur était cette fois-ci un peu plus réfléchie et pertinente, bien que le sous-texte était encore une attaque envers son père, sans aucun doute.

- J'espère bien que non. Je sais que le MI6 est déjà sur le coup. Rien ne sera laissé au hasard.

Bien qu'il faudrait rapidement mettre la main sur celle ou celui qui avait laissé passer les informations. Pas de doute qu'Harry était déjà sur le coup, lui aussi. Qu'un agent ait été mis en danger ainsi, personne ne laisserait passer cela facilement. La ruche était en mouvement. Le filet se fermerait assez rapidement sur le coupable.

- Un peu comme vous aussi, Zac. Le fixant. Il avait voulu être un chevalier, devait-il lui rappeler? Oui, j'ai appris à votre mère à tenir une arme, comme je vous ai appris à le faire, tout comme à Joy. Tout comme nous avons fait de la boxe. Je n'allais pas vous laisser sans défense tous les trois... les jeux quand ils étaient plus jeunes avaient aussi pour but de les aider dans des situations pareilles, bien que Joy était plus vulnérable que sa mère ou son frère, ses propres expériences avaient fragilisées certaines de ses défenses.

Cette dernière revenait dans la discussion.

- Que pour le temps où tout ne seras pas mis au clair, vous serez protéger de loin. Vous avez l'avantage, tous les deux, de ne pas porter mon nom, avec un peu de chance, les connexions se feront moins rapidement et puis, je dois savoir ce qu'il sait, ce qu'il a dit, quel était son plan. Une fois que nous en saurons plus, nous pourrons savoir comment avancer. Regardant sa fille. Vous serez en sécurité, quoi qu'il arrive.

Peut-être que ce n'était pas totalement vrai, mais il était important de la rassurée. Et il espérait que Zac le comprenne...


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Zenon de Lascelle
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15.05.22 23:41
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Zac Sanders




La discussion avance un peu péniblement.
D’ailleurs, quelle a pu être leur dernière conversation sérieuse ? Celle qu’ils ont eu une fois que Joy a été retrouvée saine et sauve. Voilà qui démontre le fonctionnement interne à cette meute. Ils ne se parlent pas assez. Trio écartelé entre leur amour et des non-dits.
Seulement, au pied du mur, les langues se délient.

-” Ce n'est en rien votre mère, je pense qu'il y a une taupe quelque part... Réaction de défense naturelle. Il va de soi qu’il ne peut incriminer son épouse.
Cependant, les chiffres parlent contre eux. Les statistiques en disent long. L’erreur vient -presque- toujours du cercle proche. Là où il n’y a plus de vigilance professionnelle. Là où une erreur survient.

L’enquêteur reprend le fil. -”C’est ce que votre ami “H” va déterminer. ” L’ami est peut-être un grand mot. Enfin tout de même l’agent semble connaître le comte depuis pas mal de temps. Combien de missions ont-ils eu ensemble ? Quels sont leurs rapports ? Qu’est ce que cet homme sait au juste des de Lascelle ? -”... ils vont fouiller partout. ” Laissant planer une gêne. -”Je vais avoir des emmerdes. ” Déjà que la Strike est sur la sélete. -” Je ne peux pas perdre mon boulot. ” Il faut nourrir trois enfants. Tenir la promesse faite à Megara.
Alors qu’il avait enfin retrouvé un équilibre dans sa propre vie…

-”- Joy... elle n'avait pas le droit de montrer son angoisse? Elle ne vous a pas empêché de le faire, à ce que je sache… Et vous n'allez quand même pas nous en vouloir d'avoir voulu vous protéger et vous mettre en garde contre ces choix de carrière? Car vous pensez peut-être que nous n'avons pas pesé le pour et le contre en ce qui me concerne?” Ils peuvent -sans peine- imaginer les conversations entre les parents. Les débats à voix basse. Les désaccords de fond et les agacements de formes.
Zac rencontre ces problématiques. Quand lls évoquent l’éducation de Matt avec sa mère. Joe peut moins percevoir la chose.

-”... si bien sûr que vous l’avez fait.” La reporter s'amollit. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle batte en retraite. Il lui est plus difficile de tenir tête. Surtout de tenir tête au père de famille, son héro, son roi! Junior souffle tout bas. -”Ce que je cherche à dire c’est que je trouve ça paradoxal. ” Voilà, qu’elle a rangé les griffes. Son frère lui balance un regard déçu. Mais, il ne cherche pas à s’en prendre à elle.
La cible est le menteur qu’ils ont pour père. Celui qui vient de les faire embarquer dans une galère sans nom.

Donc évidemment que le loup montre les dents. Le Birman n’est pas le seul ennemi. S’il ye en avait d’autres ? Si cela recommence ? -”- Est-ce que vous êtes en train de comparer nos deux situations Zac? Pensez-vous que ce que j'ai fait, vaut le fait de détourner de l'argent, s'acoquiner avec des criminels et autres rats d'égouts, mentir, tromper son épouse, abandonner son enfant, pour une simple dose? Mmm?” Une gifle aurait eu moins d’effet. Le regard de la jumelle glisse sur le flic repenti. Zac qui accuse la frappe mentale sans desserrer les dents.

Les filles ont la même réaction. Tendues. Prêtes à intervenir pour empêcher les hommes de passer de la langue au poing. Rien d’amusant. C’est même assez triste.
-” Okay. Okay. On en est là. Très bien. ” Il lève la main en signe de reddition. Prêt à ranger les armes. Conscient que sur le terrain de la morale, leur différence s’est accrue avec le temps. Conscient qu’il ne peut pas contrer l’esprit Chrétien. -”Je vois bien que c’est un sujet sensible. Mais on n'oublie pas… Ce n'est pas mon procès là. Hein. La vérité ça fait mal. On le sait tous les quatre, je crois. ” Une temporisation aussi inédite queintéressée. Ils connaissent, les uns et les autres, les failles de chacun. Ce n’est pas le meilleur moment qui soit pour les exploiter.

-”- En tant que militaire, elle comprendrait encore mieux le fait que vous ne pouvez lui en parler, Joy. Je sais que ce n'est pas évident, mais c'est comme ça. Le secret est plus important que tout le reste... même si vous pensez le contraire, tous les deux. ” En effet, ils peuvent constater les conséquences du secret. Junior se passe une main sur le visage. Fatigué. Le combat n’a pas été facile. La blessure au mollet se fait ressentir.
Tandis que sa sœur est contrite. -” Je n’aime pas quand il y a des secrets… ça ne se passe pas bien quand on en fait. Mais… je… comprends. ” Pas grave, c’est une bataille de point de vue. Les deux parties sont obstinées. Ils verront bien, le lendemain, dans quelques jours, ou mois.

-”- J'espère bien que non. Je sais que le MI6 est déjà sur le coup. Rien ne sera laissé au hasard.” Personne n’a intérêt à ce qu’un agent soit démasqué. Alors, oui, là, le pays va faire ce qu’il faut. Plus. Oui, plus que pour les dizaines d’infiltrés qui travaillent en ce moment sous la direction de Scotland. Zac la ferme.
-” Vous pensez qu’ils vont retrouver cette taupe ? ” Pour le coup, un flic et une journaliste peuvent saisir l’enjeu qui est derrière une telle recherche. Une taupe est un fléau. Les dégâts peuvent être lourds à porter. Il peut y avoir des morts à cause d’un secret éventé.

Etrange que leur mère n’ait pas ouvert la bouche. Elle qui ne manque pas de verve. Elle qui aime planter ses crocs, juste là où ça attaque. -”- Un peu comme vous aussi, Zac. Oui, j'ai appris à votre mère à tenir une arme, comme je vous ai appris à le faire, tout comme à Joy. Tout comme nous avons fait de la boxe. Je n'allais pas vous laisser sans défense tous les trois... ” Au moins, de ce côté, ils peuvent voir que c’est efficace. Les birmans sont à terre et eux debouts.

-” … Nous avons fait tout ce qui était possible pour vous préparer sans vous imposer une vie compliquée. ” Une vie simple était possible. Ou plutôt avait été possible. Lorsqu’ils vivaient en Asie, dans leur village, où personne ne venait les chercher. Junior ne peut que constater la désolation. Les ratés. -” Malheureusement, nous avons pu constater que tout cela est utile ici. ” Ah. Oui ? Le flic hausse un sourcil. Circonspect. Une information lui manque.

-”- Que pour le temps où tout ne seras pas mis au clair, vous serez protégé de loin. Vous avez l'avantage, tous les deux, de ne pas porter mon nom, avec un peu de chance, les connexions se feront moins rapidement et puis, je dois savoir ce qu'il sait, ce qu'il a dit, quel était son plan. Une fois que nous en saurons plus, nous pourrons savoir comment avancer. Vous serez en sécurité, quoi qu'il arrive.” Joy se décontracte un peu. Tant mieux. Aucun d’eux n’a envie de la voir replonger dans la paranoïa.

-” Mh. Ok. Vous allez faire ça avec “H” ? Je veux être associé à l’enquête. Je connais du monde. On pourra s’en servir. ” Même si “H” a dit non. Le “Z” peut bien lui dire oui, lui. Ils gagneraient en couverture, en temps. Junior ne va pas lâcher cette affaire. Curieux et déterminé.

La livraison arrive. La comtesse disparaît. Juste le temps de revenir avec la pitance. L’odeur de la pizza chaude adoucit l’atmosphère. Elle en a bien besoin. C’est en voyant la nourriture que Sanders repère sa faim. Il ne se rappelle pas de son dernier vrai repas.
De lui-même, il va tirer le vin pour la table. La famille s’organise doucement mais sûrement pour ce repas hors classe.

-” … on dort ensemble quand même ? Moi je préférerai… ” Confesse la journaliste qui dispose les couverts sur la table du salon.


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21.05.22 22:46
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Zenon de Lascelle


Zenon n'avait clairement aucun doute sur le fait que ce n'était pas Amélia qui avait vendu la mèche. Elle faisait bien trop attention à tout. Il y avait d'autres personnes qui pouvaient être tentées de le faire, par contre. Parce que l'argent pouvait compromettre même le plus droit des hommes. Cela s'était déjà vu, cela pouvait donc encore arriver. Ou quelqu'un qui avait décidé de retourner sa veste, pour se venger... allez savoir. Il n'y avait rien qui lui plaisait dans toutes ces idées, parce qu'il fallait chercher une aiguille dans une botte de foin.

Son fils avait raison, c'était bel et bien son collègue qui allait prendre les choses en main. Zenon était trop impliqué pour qu'on le laisse bosser sur l'affaire. Ce qui lui posait problème, comme son fils, comme les siens en général, il pouvait être plutôt têtu et ne pas tout suivre à la lettre. Surtout quand les siens étaient en danger. Il ne pourrait pas rester assis à ne rien faire.

- Oui, je lui fais confiance. Harry était un bon, il savait bosser correctement et c'était bien ça le plus important. Il posait une main sur le bras de son fils, il s'inquiétait, c'était à lui de le rassurer. C'était lui le patriarche après tout. Non, vous n'aurez aucune "emmerde" Zac. Cela n'a rien à voir avec vous, ni avec votre travail. Tout ira bien, Zac.

Tout comme avec sa fille, le père rassurait son fils. Qu'importe l'âge des enfants, jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle, il serait là pour les rassurer. Il pouvait comprendre le cheminement de penser de Joy. Pourtant, même si les parents étaient inquiets, ils laissaient les enfants faire leurs choix de vie. Tout comme les parents faisaient aussi leurs choix et supportait ceux de l'autre. Cela n'empêchait pas de s'inquiéter. Zenon n'était pas idiot, il savait que sa dame se faisait un sang d'encre, à chaque mission, à chaque fois qu'il quittait leur foyer. Tout comme lui pouvait s'inquiéter aussi, de la savoir en voyage d'affaire. Pas les mêmes dangers, et pourtant. Il caresse le bras tranquille de sa fille.

Bien sûr qu'ils en étaient là. Zac voulait attaquer son paternel, mais pensait-il vraiment qu'il allait se laisser faire? Ce n'était pas parce qu'il pouvait avoir une sorte de culpabilité, qu'il se laisserait mordre sans rien faire. Ce n'était pas dans son caractère. Il pouvait être posé, calme, il ne fallait pas le pousser trop loin. Son fils le savait, il en avait fait les frais. Et ce souvenir restait toujours dans un coin de la mémoire du comte. De ce souvenir dont il tirait une vraie culpabilité, même si avec le temps, elle était devenue plus lointaine.

- Je sais, vous n'oubliez rien. L'observant. La vérité fait mal, oui. Soupirant un peu, se frottant doucement la barbe. Pour ce que ça vaut, je suis désolé. Il était sincère, mais il ne voyait pas vraiment comment arranger les choses pour le coup. Au moins sa fille savait mettre de l'eau dans son vin, acceptait et comprenait. Elle savait être un peu moins bornée que son frère pour cela. Peut-être parce que leur relation était plus saine... qu'il y avait moins de rancœur et de regret. Il lui faisait un petit sourire. Merci Joy. Hochant de la tête. Bien sûr qu'elle sera retrouvée. Rien n'est laissé au hasard et je ne laisserai pas cette personne nous causer du tort.

L'espion posait doucement une main sur celle de son épouse, pour la caresser lentement, la soutenant dans ses paroles. Il savait que Zac pourrait mordre, encore et encore. Il protégerait son épouse, jusqu'au bout. Le plus jeune loup n'avait pas intérêt à trop attaquer sa mère.

- Zac... il se mordait légèrement la lèvre. Parce que sa demande était compliquée. Je ne pense pas que le MI6 sera d'accord. Avec un temps, levant la main, pour éviter que son fils n'embraie et s'enflamme. Mais si vous faites cela sans vous faire remarquer... il connaissait les capacités de ce dernier, elles seraient utiles, mais il ne voulait pas qu'il se mette en danger.

Son attention suivait un instant son épouse qui allait répondre à la sonnerie. Avant de revenir sur son fils.

- Je ne veux pas que vous vous mettiez en danger Zac, ni vous, Joy. Les fixant l'un après l'autre. Est-ce que vous me comprenez bien tous les deux? Il était prêt à leur faire confiance, à prendre leur aide, mais ils n'avaient pas intérêt à faire les têtes brûlées.

Un fin sourire se formait pour sa dame qui revenait, avec les pizzas. Finalement, la faim se faisait sentir. Il se redressait légèrement, dans un grognement, sa tête lui faisait mal, bien sûr. Il soupira un instant et se leva, pour rejoindre la table, manger un morceau ne fera de mal à personne. Il remerciait son fils de servir.

- Bien sûr que vous dormez ici, tous les deux.

Hors de question que quelqu'un quitte la maison ce soir. Il les voulait près de lui.


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24.05.22 18:30
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Zac Sanders




Maintenant que le danger est momentanément éloigné, ils pensent à la suite. Naturellement. -” - Oui, je lui fais confiance. Non, vous n'aurez aucune "emmerde" Zac. Cela n'a rien à voir avec vous, ni avec votre travail. Tout ira bien, Zac.

-”Okay. Faut l’espérer… ” Junior échange un regard avec sa jumelle. Ils communiquent sans dire un mot. Songeant à la même chose. La vie de famille de Zac vient de se stabiliser. Certes. Il faut que cela demeure ainsi sous peine que ce foyer explose.
Le flic se passe une main sur le visage pour chasser une bouffée d’anxiété. Sans un mot, il se lève pour aller piquer une cigarette dans le paquet de la comtesse. Un mouvement qui ne passe pas inaperçu chez la fumeuse non plus. Elle fait un petit signe pour partager son addiction.

La vérité a toujours besoin d’un temps d’incubation. Il faut que l’esprit assimile. Une acceptation tacite. Selon les cas, c’est en effet, plus ou moins long. -” - Je sais, vous n'oubliez rien. Pour ce que ça vaut, je suis désolé. ” Joy sourit avec compassion. Zac observe son père. -”... Nous sommes tous les deux désolés. ” La mère pose sa main sur celle de son mari. Encore aujourd’hui ils donnent cette impression de former un seul bloc. Une unité. A la fois beau et exaspérant. Personne ne parvient à un tel niveau de symbiose avec l’autre dans la vie réelle… Personne sauf M. et Mme de Lascelle.

Au moins, le ton descend d’un cran. Ce dont ils ont besoin pour avancer. -”... et moi aussi, je le suis. ” La voix de Joy perce le silence de la meute. Un sourire penaud. Déjà disposée à faire amende honorable pour ses mots. -” Tout ça… ça nous a tous retourné.” réplique la fille avant d’obliquer en direction de Zac. Un Zac qui ne pipe mot. Ni dans un sens, ni dans l’autre, beaucoup trop vexé pour amender l’armistice.

-” - Zac... Je ne pense pas que le MI6 sera d'accord. Mais si vous faites cela sans vous faire remarquer... ” Même avec cette réserve, l’ouverture faite par l’espion eu un effet. Cela se sentit immédiatement chez son fils.
-”Pas de problème. ” Le plus important est le feu vert paternel. Le reste est du détail de procédure.

-” - Je ne veux pas que vous vous mettiez en danger Zac, ni vous, Joy. Est-ce que vous me comprenez bien tous les deux?” Cela n’a rien à voir avec les dossiers que traitent la Strike ou l’équipe de reporter de guerre. Et en même temps cela a aussi à voir. Londres est le le berceau du crime depuis une paire d’années. Ils le savent tous les quatre. -”Oui. ” -”Oui. … Ne vous en faites pas. ” Ce qui s’est passé deux ans plus tôt a marqué la vie de Joe, comme celle du toute la meute. Ils ont bien failli la perdre. Elle a manqué de perdre la vie. Personne ne reste indifférent face à l’approche de Thanatos. Absolument personne.

Leur mère abandonne ce qu’elle fait, dès que l’Anglais montre un petit signe de faiblesse. Une alarme au fond des yeux. -”Ze’... ” L’intimité des époux existe dans ce simple mot. Intense… pour ne pas dire Dense. S’en aperçoivent-ils ? -”Voulez-vous dîner dans la chambre ? Au calme ? ” Amélia doit sincèrement être inquiète pour formuler une proposition pareille. Elle a pour principe de maintenir les repas en famille. Que les membres soient fatigués ou non. Moment considéré comme primordial. On n’est pas si loin du rituel.

-” - Bien sûr que vous dormez ici, tous les deux. ” Confirme donc le survivant du jour. A vrai dire aucun des jumeaux n'aurait eu l’idée de quitter le manoir. Pas après ce qui vient de se passer sous ce toit. Ils retrouvent, à quatre, cet esprit de meute. Celui de la saison des Moussons. Au moment où Mère Nature force les loups au repli.
Joy coupe sa part en petits morceaux. Un tic qu’elle a quand elle est anxieuse. -”Je crois que je ne vais pas faire long feu… ” Voilà qui est bien dit. Ils ont tous besoin de se reposer.

La dame du lac apporte une carafe d’eau fraîche. Prépare un verre pour son éternel amant. -”Vous savez où trouver les choses tous les deux. ” Le message implicite passé très bien. Les jumeaux ont un sourire en coin, alors qu’ils baissent la tête. Enfin de compte, même après une révélation atomique, l’ordinaire reprend place.


-AMELIA - ZAC - ZENON - JOY

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Zac Sanders
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25.05.22 22:51
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Zenon de Lascelle


Zenon n'avait pas trop de doute sur le fait que Zac n'aurait aucun problème concernant son travail, voir même sa famille. Tout cela ne devrait pas avoir d'incidence direct. Enfin, en tous les cas, pas au niveau d'une enquête. Bien sûr, la famille serait surveillée, comme il le faudrait, par le MI6, ils ne pouvaient se permettre d'avoir des innocents attaqués. Pour le reste, la taupe serait trouvée, lui avait une toute confiance en son employeur. Il savait que c'était une affaire grave, qui ne pouvait être mise de côté.

Tout le monde s'excusait, enfin... trois sur quatre. C'était déjà ça. Et son fils ne revenait pas attaquer. Il était plutôt satisfait de le voir être prêt à écouter. Peut-être que le fait de lui donner le feu vert sur une enquête à mener de son côté, faisait baisser l'envie de le mordre lui. Pourtant, il s'inquiétait de voir ses enfants foncer tête baissée... il les connaissait. Leur caractère têtu, qui avait valu plus que des sueurs froides, à Amélia, comme à lui.

- Bien sûr que je m'en fais. Je vous connais, tous les deux. Avec un léger sourire. Tenez-moi au courant, de tout.

Il ne voulait pas être un instant dans le noir, surtout les concernant tous les deux. Ce n'était pas une demande, mais quand même bien un ordre. Il en allait de la sécurité de tous. Et jamais le comte n'accepterait que sa fille se retrouve à nouveau dans une mauvaise posture, comme elle l'avait été. Il posait alors doucement sa main sur le bras de sa compagne, quand cette dernière s'inquiéta de son état. Elle en avait le droit. Il avait frôlé la mort, il en était parfaitement conscient, raison de plus pour ne pas rater ce repas en famille.

- Non, je vais manger avec vous, Amélia.

Le père s'installait donc à la table, il remerciait pour l'assiette, caressant doucement un instant le dos de sa fille, sentant toute sa tension. Pas besoin de mot, pour que ces loups se comprennent. Même s'il ne parlait pas la langue secrète de ses jumeaux, il les connaissait pourtant comme s'il les avait faits.

- Le repos est le meilleur des remèdes.

Attrapant alors un verre, pour en boire une longue gorgée, puis se moquant des convenances, attrapait une part de pizza, pour la manger avec appétit. Un fin sourire aux lèvres, lui aussi. Tout le monde comprenait les sous-entendus de la dame de maison. Il sentait la pression descendre chez lui. Pas de doute que Joy ne serait pas la seule à potentiellement ne pas faire long feu.

- Comment était votre film? Même s'ils venaient de vivre quelque chose d'ultra violent, de choquant, le compte ne pouvait s'empêcher de ramener le tout à une vie plutôt normale, c'était important, pour ne pas garder les traumatismes.


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Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
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07.06.22 21:39
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Zac Sanders




Junior se contient. Parce qu’il sent l’angoisse de sa jumelle. Cette charge émotionnelle qui lui arrive par onde. La même qui se dégageait d’elle à son retour parmi eux. Inutile de réactiver les trauma. Joy a tellement bossé pour sortir la tête du trou.
Il n’empêche. Fils et Père pourront avoir une conversation plus poussée. Zac n’est pas aussi optimiste que Zenon. Oh non, une décennie à courir après les malfrats suffit pour détruire toute illusion. L’espèce humaine est faible. Contre de l’argent l’éthique fond, la déontologie plie.

-- Bien sûr que je m'en fais. Je vous connais, tous les deux. Tenez-moi au courant, de tout.

-”Mais oui… Et du coup ? Vous repoussez votre départ ? ” Interroge le loup par acquit de conscience. Lui aussi préfère savoir où vont se trouver les membres de la meute dans les prochains jours.
Qu’ils puissent garder un œil à leur façon.

Il croisa le regard de sa mère. Bien qu’elle ne prononça pas un son, il entendit son avertissement. Rien d’étonnant. La comtesse d’Avon supporte encore moins les mercenaires aux militaires. Mais enfin, Zac ne mettra pas n’importe qui en planque pour assurer la protection de la chair de sa chair.

-- Non, je vais manger avec vous, Amélia. De même, on imagine mal le père de famille quitter le salon en premier. Junior imagine assez l’espion monter la garde, devant la cheminée. Un fusil à portée de main. - Le repos est le meilleur des remèdes. Maintenant, Sanders est d’accord. Rosalee et Dev raccourcis encore leurs nuits de jeunes parents. Mais, le sommeil restant est de qualité. Lui donnant l’impression d’avoir rajeuni de cinq ans.

-”Le repos et vos petits plats. ” Toujours à avoir le petit mot pour détendre l’atmosphère. Joe ne se refera pas. La face lumineuse de leur pièce. Zac sourit. Il se demande si les petits auront une complémentarité eux aussi. Vont-ils leur ressembler ? Partageront-ils… tout ce qu’ils ont eu eux ?

Ils mangent. Un bon stock de glucose et de réconfort.
Un peu comme s’ils reprennent là où ils en sont restés. Juste avant que le grand Secret leur explose à la gueule. Zac avale une part de pizza. La douleur à son pied commence à être pénible. Il faudrait qu’il prenne un analgésique. La toubib lui a donné un tube de comprimés. Mais…
Non, même une dose peut tout foutre en l’air.

-- Comment était votre film? Cela sonne presque faux, après ce qu’ils viennent de vivre. Réplique d’une sitcome maladroite. Junior comprend néanmoins l’idée qu’il y a derrière.

-” Trinity est toujours aussi badasse… ” Une des actrices pour laquelle Joy et lui sont d’accord. Moss a un charisme hallucinant. -”Le scénario est encore bien perché. Je pense que je le reverrai dans quelques temps. ” Sanders se tourne naturellement vers l’autre cinéphile. Amélia de Lascelle aime le 7éme art. Longtemps, les enfants se sont demandé pourquoi elle n’a pas travaillé dans ce domaine. Pourquoi aller dans le commerce ?
Toujours est-il que la comtesse ne rebondit pas.

Zac cherche quelque-chose à dire. -” Le côté immersif était pas mal. ” Un sourire pour le paternel.
Ils ont ainsi une discussion distendue. Entrecoupés par des signaux de fatigue. La retombée des émotions. Dans un accord tacite, personne ne s’attarde à la table. Les jumeaux se chargent de l’intendance de fin de nuit ? Ils ne savent même plus quelle heure il est.

Avant qu’ils montent, leur mère approche. Elle enlace l’un. Elle enlace l’autre. Murmure un mot tendre dans la langue de leur terre indienne. Ils partagent un de ces -rares- moments de connexion profonde.
Cela fait du bien. Sentir les racines se réchauffer. -”Demain matin je vous ferai le petit-déjeuner. … S’il y a quoique ce soit vous venez me réveiller. ” Naturellement, la fille proteste tout de suite. -” Mom’ ça ir- ” Muselée par les yeux de sa mère, Joy bat en retraite illico. -” D’ac!! J’ne dis rien! … Bonne nuit maman. Bonne nuit papa. ” Un baiser sur les joues de leur père et espion anglais. Ils sont suivis par Ovide.
Mélusine veille à son maître. Immobile.

Alors qu’il est dans l’escalier, Junior perçoit la voix de l’Américaine: -”... et si cela venait de nos échanges ? Ze-” La suite est hors de sa portée.

-” Zenon ? Zac a peut-être raison…” L’éponge, passe, passe encore sur la surface de l’assiette. A lustrer la céramique. Immaculée la matière. Une marque invisible résiste à la dame du lac. Frottant. Frottant encore. Effacer l’horrible drame. La vision de Zenon étendu sur le sol. La peur dans les yeux de Joy. Frotter et frotter encore. Plus de peur. Plus de sang. Rien que la sortie. Le retour sous la pluie. Distraite, Amé manque de faire tomber son trésor. Rattrapée avant une chute mortelle. Une nouvelle catastrophe. Ouf. L’eau est coupée. Le chiffon jetée. La comtesse abandonne son masque maternel. Pour celui de l’amante. La poitrine bloquée par une peur irrationnelle. -” … Je vous ai interdit de mourir le premier.” Enfin, elle enferme son Obligé entre ses bras. Par chance -pour lui- Sai Hein Sharma est maintenant à des kilomètres. Loin d’ici. Loin de ces loups nommés de Lascelle.

-AMELIA - ZAC - ZENON - JOY


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11.06.22 21:07
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Zenon de Lascelle


Si son fils voulait avoir une conversation sérieuse avec son père, ce dernier serai prêt à lui l'offrir. Même s'il ne pourrait répondre à toutes les questions qui pouvaient lui passer par la tête. Car il ne pouvait pas répondre à tout. C'était toute la frustration de son travail. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas. Mais bien qu'il ne pouvait pas. Sinon, il ne se serait pas privé d'en parler avec ses enfants et sa famille en général, pour éviter ce secret de famille, qui pouvait être bien lourd s'il était découvert. Comme maintenant. Bien que pour le moment, tout le monde faisait enfin l'effort, de ne plus s'engueuler.

- Oui, le temps que cette affaire se règle.

Zenon n'était pas prêt à retourner en Inde, si c'était pour laisser sa famille en danger. Pas de doute que les services secrets anglais, allaient, en plus, envoyer une équipe à Bellary pour s'assurer que tout allait bien et qu'il n'y ait pas un piège qui attendait le retour de l'espion, chez lui. Si son fils voulait vraiment mettre des équipes de surveillance en plus, il pouvait. Ce n'était pas plus mal d'avoir d'autres paires d'yeux. De Lascelle n'allait pas l'empêcher de le faire. Il savait qu'il ne pouvait pas, de toutes les façons.

La famille était donc autour de la table, pour faire bonne figure, peut-être, mais surtout, pour que les liens entre eux se resserrent. Il fallait qu'ils donnent le change avec ce qu'ils avaient vécus, pour faire retomber la pression. Sa fille ne manquait pas de faire ce qu'elle pouvait pour cela. Zenon lui lançait un petit sourire, une main paternelle se posant sur son épaule, pour la serrer doucement. Il était touché, qu'elle finisse par enterrer la hache de guerre. Enfin, tous les deux savaient se comprendre et avaient un lien unique. Ils étaient plus proches, que ne pouvait l'être père et fils, c'était ainsi.

- Merci Joy.

Oui, De Lascelle avait envie de rendre la fin de soirée plus terre à terre. Qu'ils puissent dormir un peu mieux, s'ils y arrivaient. Les événements qui faisaient trembler les fondations de toute une vie, devaient être atténués, pour ne pas oublier ce qui était vraiment important. Leur vie, leurs relations, eux. Il prenait donc la peine d'écouter les réponses de ses enfants, son épouse, elle, restait silencieuse, ce qui pouvait être un peu inquiétant. Il échangeait donc avec les jumeaux, doucement, posant quelques questions sur le film, dont il ne connaissait pas grand-chose, finalement.

Finalement, tout le monde allait prendre ses quartiers. Le comte observait son épouse agir avec leurs enfants. La peur de perdre la meute avait été puissante. Lui, les saluait plus simplement, prenant pourtant son fils et sa fille dans ses bras. Laissant leur mère leur faire comprendre qu'elle était là pour eux et que ce n'était pas une question. Puis il amenait lentement les restes dans la cuisine. Marchant d'un pas lent, non pas parce qu'il sentait son âge, mais parce que la blessure à la tête pouvait se faire un peu sentir.

- Non. Coupant court aux réflexions de son épouse. Ce n'est pas à cause de vous. Il valait mieux qu'Amélia l'entende encore et toujours, ce ne serait jamais sa faute. Ils avaient toujours fait attention, ils n'en parlaient que dans l'intimité d'un endroit connu d'eux seuls. Il n'y avait pas de fuite, pas de leur côté. Il se disait que la taupe venait de l'intérieur. Il doit y avoir une taupe. Elle sera retrouvée Amélia.

Il voulait l'aider pour la vaisselle, mais elle ne le laissait pas faire. Avant de venir se blottir contre lui. Il resserrait ses bras sur elle, pour embrasser sa tête.

- Je m'en suis rappelé. D'un ton légèrement taquin. Oui il avait frôlé la mort pour le coup, mais il ne tenait pas à en faire un drame. Il était vivant, c'était le plus important. Venez, il est temps que nous dormions.

Qu'importe qu'il y ait encore de la vaisselle, le couple devait se retrouver, Zenon avait besoin de s'étendre, il ne voulait pas laisser son épouse seule. Il l'avait alors attiré dans leur chambre, pour l'attirer tout contre lui, alors qu'ils se rejoignaient dans le lit marital, il était temps de laisser Morphée faire son travail. Ils auraient tout le matin pour échanger, encore.

- Je vous aime.

Le nez dans les chevaux d'ébène de sa dame, se laissant prendre par son parfum, alors que le sommeil le prenait pour l'emmener dans une nuit sans rêve, mais réparatrice.


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28.06.22 23:14
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