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[CLOS] Nos trésors aux enchères! Ft. De Lascelle
Eliott Eirik
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Nos trésors aux enchères! ft. Zenon de Lascelle


Une fois encore se voyait réalisé ce fameux adage qui disait que le malheur des uns crée le bonheur des autres. Londres venait de perdre un émérite historien. L’homme de près de quatre-vingt-treize ans était mort dans son sommeil. Esprit respecté par ses confrères, ils lui avaient rendu un bel hommage. Le Roi lui-même avait été présent lors de ses funérailles. La peine avait été sincère dans la communauté. Tout autant que l’exaltation qui s'ensuivit.

En plus d’être un britannique raffiné, l’intellectuel était aussi un collectionneur passionné. Il avait été le créateur, puis le parrain de bien des associations ! Il était connu pour son immense savoir et son immense collection aussi. Veuf depuis quelques années, il avait tout cédé à ses petites-filles. Deux jeunes personnes n’avaient qu’un intérêt limité pour les trésors de leur grand pa. Elles avaient donc fait appel à un cabinet d’expertise pour connaître la valeur des biens.

Ainsi s’organisait l’une des plus belles ventes aux enchères que Londres n’aient vu depuis quelques années. Toute la bonne société y était conviée, l’aristocratie et les esthètes. Lorsqu'il avait appris cette nouvelle, notre ami le Norvégien n’avait pu y rester insensible. Lui qui était un féru d’art et surtout de littérature, comment aurait-il pu passer à côté du fonds de ce prestigieux docteur médiéviste ? Ainsi, il n’avait pas fallu longtemps pour que ce cher Walsh doive se débrouiller avec la sécurité de la salle du petit palais.

Le lieu de la vente n’était pas sans cachet ! Cet endroit hébergeait principalement des réceptions. Le service d’Eva Castelli avait fait un travail remarquable pour transformer l’endroit en peu de temps. L’impression des programmes avait été faite en nuit et les cartons d’invitations envoyés en express. Lors de Hanovre était l’un des spécialistes qui s’était chargé d’évaluer les armes de la collection. Mais, il était surtout celui qui avait attiré le plus d’acheteurs potentiels. Les filles espéraient faire une bonne fortune mais n’avaient pas manqué de convier des représentants de fondations bienfaitrices. Le royaume était encore emprunt de ce désir social.

Eirik ôtait son chapeau dès qu’il passait le seuil de la bâtisse. Il portait un costume blanc et une chemise lila, qui lui allaient fort bien. Il était ce jour rasé de près, parfumé, soigné comme un bon prince. L’Irlandais n’était pas très loin de lui, veillant comme le guerrier silencieux. Eliott fit un tour de la salle. Il prenait un temps pour discuter avec la charmante Eva. Un peu en Italien, un peu en Anglais beaucoup à demi-mot. Tous deux se connaissaient depuis quelques années et s'apprécient un peu comme un père et une fille choisis. C’était calme, ouaté et délicat, comme l’aime les britaniques.

Une longue table proposait un buffet élégant. Les tables rondes n’étaient munies que de carafes d’eau et de panneaux. Odin attrapait un programme de la vente. Il commençait à le parcourir tout en marchant. Il tirait une chaise vide pour s’y poser. Son chapeau posé en bord de table, il constata que celle-ci était déjà occupée :
« Bonjour. » Eliott lançait un coup d'œil autour d’eux. Il s’était assis sans savoir et ne voulait pas priver quelqu’un de sa place. « Vous êtes seul ? Je peux ? » Il ne connaissait pas cet homme. Mais, Eliott savait reconnaître un lord quand il en voyait un, même un plus décontracté. Il ouvrait sa veste avant de se servir un grand verre d’eau. Il commençait à faire chaud. « Mmm au moins nous ont-ils épargné les vieilles chaises de la salle de conférence. » Maintenant, le vieux loup devait trouver la posture qui économiserait le plus son dos capricieux. Ce qui était plus dur qu’il n’y paraissait quand on voulait conserver une certaine élégance.

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Eliott Eirik
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23.05.22 23:15
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Zenon de Lascelle


Zenon n'avait pas été plus touché que cela part la mort de cet historien connu. Par contre, cela avait bien entendu attiré l'attention de son épouse. Madame la comtesse avait repéré, dans le catalogue des enchères, quelques objets qui l'intéressaient. Ne pouvant se rendre à cet événement, elle avait envoyé son mari pour la représenter et tenter d'obtenir les objets qu'elle souhaitait. Bien entendu, de Lascelle ne savait dire non à sa compagne, il avait donc fait l'effort de s'y rendre. Seul. Pas de doute, de toutes les façons, qu'il ne serait pas seul longtemps, puisqu'il rencontrerait sans aucun doute des gens qu'il connaissait. Habillé sur son 31, pour bien faire, il s'était donc rendu au lieu de vente.

Montrant patte blanche, il entrait dans le bâtiment, saluant quelques connaissances bien entendu, avant de se rendre dans la salle principale. Assez habitué par tout ce faste, il ne se laissait pas tellement impressionné, le bouquin des objets ouverts, il observait ceux notés d'une croix. Il ferait de son mieux pour les rapporter chez eux. Son attention fût attirée sur sa gauche, par un homme qui s'installait à sa table. Son regard l'observa un instant, il avait l'impression de le connaître.

- Bonjour. Ayant un sourire poli. Avant de montrer la chaise qu'il avait déjà dans la main. Installez-vous seulement. Cette table est trop grande pour y être seul.

Zenon n'était pas un solitaire. Il n'avait aucun problème à avoir un peu de compagnie. Il observait alors ce nouveau venu. Sa remarque ne manqua pas de le faire sourire.

- C'est vrai que ces chaises sont plus agréables pour le dos. Se frottant doucement le menton. J'ai l'impression que nous nous sommes déjà croisé. Cherchant dans sa mémoire où il avait déjà vu cet homme. Il y avait une femme blonde à ses côtés, mais pas celle qui menait la danse ce soir. Mmm... Étiez-vous à l'ambassade?

Autant directement mettre un visage et un endroit. Et si Zenon se trompait... tant pis.


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24.05.22 20:15
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Eliott Eirik
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Eirik appréciait de voir perdurer la courtoisie dans certains milieux. Celle-ci permettait de coexister entre membres de la société, que l’on soit d’accord ou non. D’ailleurs, la disparition de ces codes rudimentaires était, bien souvent, le stigmate d’un mal plus grand. Un signal d’alarme que toute Nation se devait d’écouter. Enfin, toujours était-il agréable de se retrouver en terre de noblesse de temps en temps. Celle-là même de laquelle il était lui-même issu à la vérité.

Il souriait aimablement, amusé de croiser quelqu’un avec un état d’esprit proche du sien. Le hasard faisait bien les choses :
« Fort bien, dans ce cas, je viens combler le vide. » Ce genre de vente pouvait paraître longuette lorsqu’il n’y avait personne avec qui discuter.

Souvent, l'expérience était mise en avant dans la maturité. Celle-ci allait tout de même de paire avec la détérioration du corps:
« Oui. » Odin observait les personnes assises aux tables alentour. Force était de constater que la moyenne d’âge était très haute. Il y avait maintenant, des acheteurs qui ne se déplaçaient plus sur le lieu. Ils suivaient l’ensemble en visio-conférence. Une pratique qui dénaturait tout selon le bibliophile. « Mmm. J’espère qu’ils auront prévu des pauses. » Il sourit. « Il n’y a que la marche à pied qui sauve mes os de la rouille. »

Londres était une petite ville. Ce qui ne manqua pas de se démontrer une fois encore:
« J’y étais… » Il y avait très peu de chance que le directeur se trouve devant l’un de ses ennemis. Il ne pouvait en être certain. Mais, il avait envie de se fier à son instinct. Il tendit sa main par-dessus la table. « Eliott. » Maintenant qu’ils viennent de recontextualiser la mémoire du Norvégien travaille. Il ne pensait pas l'avoir vu avant l’attaque. Il ne l’avait pas vu pendant, il en était certain.

La seule façon de vérifier les faits était de se renseigner :
« A votre calme, puis-je déduire que nous avons tous deux étaient des chanceux ? » Un deuil se porte autant dans l’esprit que sur un visage. La peine marquait un individu, quelque fois à son insu. Il n’en était rien concernant cet interlocuteur qui dégageait surtout de la sérénité. Le calme d’un homme qui était en accord avec lui-même. Odin détourna le regard de l’inconnu. Le sujet de cette attaque était un sujet central au sein du Réseau. L’enquête était en cours. Il manquait toujours des éléments. Ce dont il n’était pas question de discuter avec un civil. Néanmoins, le caractère dramatique de cet événement pouvait développer une complicité. Il en était souvent ainsi chez les survivants d’une catastrophe. « Le deuxième en trois ans. » Le deuxième dont réchappait le hors la loi également. « Mmm. » Peut-être était-ce encore trop récent.

Il s'enfonçait dans son siège. Les mains jointes et posées sur son bas-ventre:
« Venez-vous chercher un objet en particulier ? » Ainsi l’homme pouvait se servir de la diversion, pour revenir à des choses moins difficiles. Bien qu’il pouvait aussi y avoir de la bataille entre chasseurs de trésors !

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26.05.22 0:06
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Zenon de Lascelle


Le comte laissait l'inconnu s'installer plus correctement à sa table, maintenant qu'il lui avait donné son feu vert. Avec un peu de chance, il verrait moins le temps passer, ainsi. Qu'est-ce qu'il ne faisait pas pour sa dame? Certes, cela le faisait un peu sortir, mais ce n'était pas les endroits qu'il préférait fréquenter. Zenon, sans qu'il ne l'avoue vraiment, était plutôt du type casanier. Ce qui pouvait paraître étrange, pour un homme qui avait parcouru le monde de long en large. Pourtant, là où il était le mieux, c'était chez lui, dans son fauteuil, à fumer sa pipe, tout en lisant ou en laissant son esprit vagabonder. Il n'avait pas besoin de grand-chose pour être bien. Là, entouré de monde, dans une grande salle, même s'il avait été éduqué pour ce genre de situation, il ne se sentait pas toujours à sa place. Même si Amélia avait une sorte de complexe à ce niveau, elle convenait mieux que lui. Il le lui avait toujours dit.

- Entre nous, je l'espère aussi. Avec un air complice. Je finis par avoir la bougeotte à rester assis et attendre que le temps passe. Jetant un regard à la salle, tout en croisant les jambes. C'est une bonne façon de rester en forme, oui.

L'attention revint directement sur son interlocuteur, alors qu'il confirmait que oui, il était bien à l'ambassade le soir de l'attaque. Ce qui confirmait donc les souvenirs de Zenon. Qui d'un coup, avait un peu plus de sympathie pour cet homme. Ce fameux lien qui liait les survivants d'un même drame entre eux. Impossible a expliqué, mais bien présent. Il lui serra alors la main sans attendre et avec chaleur, redressé sur sa chaise.

- Zenon. Il hochait de la tête. Oui, nous avons eu de la chance, mon épouse et moi avons été séparé, elle s'est retrouvée dans le hall principal, alors que j'étais à l'étage, mais elle s'en est sortie et c'est bien tout ce qui m'importe. Je déplore les pertes, mais égoïstement, je suis heureux que nous en soyons sorti vivant. Pas totalement indemne, ce n'est jamais le cas dans de telles situations, mais ils respiraient, l'un et l'autre. Et vous? Ils ne le savaient pas encore, mais ils étaient plus liés qu'ils ne le croyaient, puisqu'Amélia et Gabrielle avaient été dans la même situation, au même endroit. Oui, Londres n'a jamais été sûre. Encore moins en ces temps troublés.

De Lascelle suivait le mouvement d'Eliott et reprenait une assise plus confortable, il acceptait même un verre qu'un serveur venait proposer avec la discrétion demandée.

- Oui, j'ai une liste très précise. Sortant alors un papier sur lequel une écriture fine et vive avait été posée. L'écriture de sa compagne de vie. Mmm... une map du XIX, un tableau de Dante Gabriel Rossetti, les œuvres complètes de Laurence S. Irving, un buste de Victoria... elle sait parfaitement ce qu'elle veut. J'espère que vous ne souhaitez pas les mêmes choses, nous deviendrons alors de vrais adversaires, je n'ai guère le droit de rentrer les mains vides.

Le comte restait taquin. Amélia ne lui avait pas ordonné de revenir avec toute sa liste, pourtant, il la connaissait suffisamment pour savoir que si elle avait pris la peine de lui faire une liste, c'était bien pour qu'il rentre avec ce qu'elle attendait.

- Et vous? Que désirez-vous ardemment? Avec un sourire tranquille, tandis qu'il prenait une gorgée de son verre.


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02.07.22 10:20
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Eliott Eirik
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Si Odin pouvait apprécier de regarder le temps passer, ce n'était pas dans une salle aux enchères. C’était plutôt dehors, au bord d’un lac ou dans ses montagnes natales. Là où il n’y avait pas de temps justement et où le soleil était le seul à orienter les heures. Seulement, il y avait beaucoup de travail à faire dans le Réseau. Les congés étaient rares. Se couper du monde était quasiment impossible.

Il eut un sourire pour son camarade d’attente :
« Quelle est votre technique ? » Peut-être pourrait-il lui donner une bonne inspiration pour rester en forme. Maintenant qu’il y avait une femme jeune dans sa vie Odin avait envie de faire attention.

Ils échangeaient une poignée de main plus chaleureuse que prévue. Si bien qu’Eliott fut doublement ravi d’être venu à cette vente extraordinaire:
« Zenon. » Il fit sonner le prénom dans sa bouche pour lui donner plus de substance. Il avait connu un Zenon… À Vérone. Il faisait dans la vente de produits de luxe. Il avait pour clientèle les nouveau riches Japonais.

Eh bien, leurs ressemblances étaient nombreuses, décidément! :
« C’est très compréhensible. » Oui, Eliott était tout à fait à même de comprendre le sentiment de son interlocuteur. Il le partageait. Les quelques fois où sa défunte épouse avait été mise en danger avaient été la pire des tortures. Ce soir-là, à l’ambassade, il avait retrouvé cette angoisse animale à l’intention de Gabrielle… Une réaction qui était effrayante et plaisante à la fois pour son vieux cœur. « C’est une bonne nouvelle pour vous et votre épouse Zenon. »

« Eh bien… sensiblement le même scénario. » Caplan n’avait pas donné tous les détails de la soirée. Eliott n’avait pas insisté. Il ne voulait pas insister avec elle. Cependant, il avait appris la présence de deux civiles réfractaires dans le hall. Il aurait été amusant qu’il s’agisse de leurs compagnes respectives. « Je me suis retrouvé dans la bibliothèque du 1er étage. Mon Amie Gabrielle s’est retrouvée otage dans le hall. » Il y avait eu des morts. La boxeuse avait pris de gros risques. Elle n’était pas la seule. « Votre épouse l’a peut-être vue ? Elle a fait partie de celles qui … se sont rebellées. » Y avait-il un meilleur terme pour définir son comportement… aussi imprudent que héroïque ?

Eliott se frottait la barbe:
« Oui. Il semble que le Brexit ait provoqué un dérèglement plus profond que prévu. » C’était l’hypothèse la plus logique. Même si Eirik était certain que ce n’était pas le seul facteur de la dégénérescence.

Un verre en main, les deux amateurs d’art parlaient donc des trésors à dénicher. Le Norvégien tendait l’oreille, attentif. Un petit éclat s'allumait dans ses prunelles grises:
« Mmm. Irving a manqué de notoriété en son temps. J’avais moi aussi remarqué que ses œuvres seraient ici. » Eliott penchait la tête vers Zenon. Il lui souriait très compatissant. Plus jeune, il aurait mené le match par plaisir. Aujourd’hui, son plaisir se trouvait ailleurs. « Ce que femme veut ! » Qui plus est, son voisin lui était sympathique. Comment décevoir la femme qui partageait la vie d’un homme. C’était inenvisageable. « Prenez le théâtre. Je m’en voudrais d’amener de la discorde chez vous! » Il y aurait sans doute d’autres compétiteurs de toute façon!

A son tour, Eirik chaussait ses lunettes pour lire sa liste dans son petit carnet de cuir:
« Ses travaux sur les colons d’Amériques, les peuples australiens… Les anthologies de poésies … Irving. » Il fit une pause pour inscrire un sigle face à la ligne. « Une des encyclopédies médicales du XIX… » Le vieux chasseur quitta la feuille des yeux. « Je ne m'interdis pas non plus d’avoir quelques surprises. Ils ne mettent jamais tout sur le catalogue. » C’était un vrai bizness. Il y avait d’ailleurs souvent la vente officielle et la vente officieuse.

Eliott tapotait tranquillement sur la table qui le séparait de Zenon:
« Si votre femme aime la peinture, je ne saurai que trop vous conseiller d’aller voir Miss Castelli. » Eva avait bien plus de trésors que n’en comptait certains musées. Une structure nationale avait-elle plus de droits qu’une passionnée sur les œuvres ? Une question sensible dans les arcanes de l’Art. Enfin, Odin ne se mêlait pas de la politique, il n’était qu’un petit messager.

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02.07.22 17:53
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Zenon de Lascelle


Zenon avait toujours fait attention à lui, sa forme, sa condition avait toujours été importante. Ce n'était pas une question de plaire, de physique. Mais bien de tenir, d'être prêt, de pouvoir courir, se battre, faire son travail. Un militaire se devait d'être en bonne forme. Il avait donc cette chance d'avoir un corps bien entretenu à ce niveau. Il se frottait légèrement le menton.

- Je nage, beaucoup.

Un des meilleurs moyens de se garder en forme, de rester fit, comme il l'était. Sans trop blesser ses articulations qui se faisaient vieilles, autant que lui. Il fallait les ménager, y faire attention. La piscine du manoir, tout comme le lac en Inde, étaient bel et bien utilisé tous les jours par le comte.

- Pour le dos, c'est bien aussi.

Son interlocuteur en ferait ce qu'il voulait, mais Zenon n'avait pas mieux à proposer. Ils se comprenaient en quelques mots. Vu ce qu'ils avaient vécus... l'espion n'était pas vraiment du genre à ressentir ce que l'on appelait communément, la culpabilité du survivant. Peut-être à cause de la formation de son boulot. Il ne pouvait se permettre de ressentir une telle culpabilité.

- Oui. C'était clairement une bonne nouvelle. Il restait alors à l'écoute de ce que lui racontait Eliott. Ce qu'il avait vécu de son côté, comment il s'en était sorti. Il resta alors silencieux un instant, alors qu'il comprenait que leurs compagnes respectives avaient, elles aussi, un lien assez fort. Amélia avait invité Gabrielle chez eux, justement. Il haussa alors un sourcil, tandis que son interlocuteur terminait son récit, se demandant d'ailleurs, si elles n'étaient pas dans le même bain. C'est une coïncidence intéressante. Avec un petit sourire amusé. Mon épouse a fait partie de ces "rebelles", comme vous les appeler. Votre compagne a été notre invitée, il y a quelques jours.

Les deux hommes semblaient penser la même chose. En tous les cas, ils étaient d'accord sur les problématiques que l'Angleterre vivait en ce moment. Que ce Brexit était clairement un problème pour cette île. Les goûts penchaient aussi pour des oeuvres semblables. De Lascelle se demandait s'ils allaient donc mettre un peu de piment dans cette vente aux enchères, mais finalement Eliott lui laisserait obtenir ce que voulait Amélia. Enfin, lui, lui laisserait, mais ils n'étaient pas que deux dans cette salle.

- Vous êtes bien aimable, Eliott. Avec un sourire tranquille. Je vois que vous savez aussi parfaitement ce qui vous intéresse. Etes-vous un collectionneur? Ou faites-vous cela aussi pour madame?

Si Amélia avait invité Gabrielle, Zenon ne l'avait que simplement croisé quand elle arrivait à moto. Il ne connaissait pas grand-chose de cette dame. Enfin, il savait ce qu'Amélia lui en avait dit, bien sûr. Elle n'avait pas eu l'air, avec le portrait qu'on lui avait fait, d'être une férue d'art et autres babioles culturelles. Mais... enfin, l'on pouvait se tromper aussi.

- Castelli? La dame qui organise cette vente, c'est cela? Vous la connaissez bien?


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03.07.22 22:15
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La natation était un sport très souvent recommandé par les médecins. Elle avait de nombreuses vertus. M. Eirik s’y était adonné avec plaisir pendant ses années d’études. Avec un groupe d’étudiants ils allaient très souvent faire de la nage en eau glacée. Il avait arrêté quand il avait continué avec Freya, qui appréciait aussi. Mais, à la mort de la dame, Eliott n’avait plus eu le cœur à reprendre. Il utilisait les bassins des hôtels pour détendre son dos, mais plus pour le travailler sérieusement. Il était peut-être temps de rompre avec le passé. Au fond sa défunte épouse aurait apprécié qu’il prenne soin de lui. Ces deux dernières années ne l'avaient pas épargné. Odin savait que, contrairement à ce surnom, il n’avait rien d’un surhomme. La mort n’avait pas encore voulu le faucher cette fois-ci. Une chance dont il pouvait profiter. Walsh trouverait un créneau dans l’emploi du temps.

Un franc sourire trahit les tendres sentiments du vieux mafieux :
« Gabrielle est venue chez vous… » Eliott plissait des yeux, tandis qu’il essayait de se rappeler des éléments du compte-rendu. Hector avait eu accès à la vidéo-surveillance et aux dépositions des civils. Il lui avait parlé de la petite fleuriste et de … « Amélie ? » Il lui semblait que c’était cela. « La coïncidence est intéressante en effet. » Gabrielle et cette femme étaient parvenues à inverser le rapport de force dans la salle. Ce n’était pas rien. Eliott se demandait même si sa compagne ne poursuivait pas des entraînements militaires. « Elles ont été courageuses. Toutes les trois. Gabrielle ne m’a pas tout raconté en détail. Mais, je sais que leur action a sauvé des vies. … Nous devrions plus souvent prendre exemple sur les dames. Ne pensez-vous pas ? »

Le loup du nord s’inclina par solidarité masculine:
« Seulement quand je peux l’être. Nous avons la chance d’être dans un contexte favorable. » Eliott eut alors un rire bon enfant. « Oh non. Ce n’est pas le genre de Gabrielle. … Je la mettrais plus mal à l’aise qu’autre chose avec de tels objets. Non. » Il posa son carnet sur la table. Il tira sur l’une des jambes de pantalon. « C’est moi qui collectionne. » Il fit une courte pause. Il ne parlait pas de la Suédoise facilement, encore moins avec des inconnus. Cependant, il avait l’intuition que son interlocuteur était un homme apte à comprendre sa démarche. « Ma première compagne de vie et moi avions pour protéger de faire une Alexandrine de Norvège. L’une des plus grandes bibliothèques du nord. Aujourd’hui, je ne pense pas que j’aurai le temps de la terminer, mais je peux essayer. » C’était une quête sans fin. Mais cela ne le dérangeait pas. Il aimait l’idée derrière. « Votre femme fait une collection ? »

S’il connaissait bien Eva ? Eliott se plaisait à le penser. Bien qu’il ne soit pas tout à fait certain que cela soit possible avec une femme pareille. L’Italienne cultivait l’opacité autour d’elle. Elle ne parlait pas d’elle. Ce qu’il savait, il l’avait su de ses espions personnels. La mère folle, le père sénile, pas de fratrie, pas d’enfants, Castelli était une femme solitaire. Peut-être était-ce pour cela que la De Santis l’avait attirée dans ses filets ? Ou bien l’inverse.

La réponse ne pouvait qu’être celle-ci:
« Je dirai aussi bien que ce qu’elle m’a permis » Il eut un demi-sourire. « C’est une passionnée. Elle ne résiste pas aux bons défis. » C’était le genre de personnalité qui pouvait soulever des montagnes pour réussir. C’était impressionnant et dangereux. La passion était toujours à garder à l'œil.

Les deux survivants furent ensuite coupés par une voix dans un micro:
Eva Castelli : « Mesdames, messieurs, nous allons débuter la vente. » En parlant de la dame, celle-ci était debout en haut de l’allée centrale. Elle arborait un sourire aimable. Ses manières policées séduisent les plus conservateurs de ses acheteurs, qui lui pardonnent volontiers son péché mortel. « Tout le monde a tout ce qu’il lui faut ? » Une employée lui fit un signe de l’autre bout de la salle. « Bien! Le déroulé se trouve sur le site. Le QRcode est sur votre brochure est imprimé sur vos tables. Nos amis les traducteurs sont prêts. Parfait. Dans ce cas, allons-y. Lot n°1. » Un homme amenait donc le lot sur la scène d’exposition.

Eliott avait préalablement entouré les éléments intéressants. Il était tranquille jusqu’au lot n°6:
« Vous veniez faire un don ? À l'ambassade ? » La plupart des Britanniques étaient venus pour soutenir les services de santé. Ils ne pouvaient pas savoir quels étaient les usages secondaires de ce fond de solidarité.

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A voir le visage s'illuminer de son interlocuteur, le comte pouvait être certains qu'il avait une vraie affection pour cette femme qui était venue passer quelques heures avec son épouse. Pour se découvrir autrement qu'avec le souvenir de l'attaque de l'ambassade. Il ne l'avait qu'entraperçu, pour laisser ces dames ensemble, mais il n'hésiterait pas à poser quelques questions à sa dame.

- Amélia. Corrigea-t-il tranquillement.

A croire donc que la sportive avait parlé avec son compagnon. Ce n'était pas plus mal. Le monde était vraiment petit, se disait le comte. Même Londres, cette immense capitale, était finalement assez petite, elle aussi. Sur combien de chance se seraient-ils trouver tous les deux à cette table, après une telle attaque? C'était infime et pourtant, ils étaient là, à discuter, des survivants.

- Elles ont fait ce qu'il fallait faire, je pense. Nous avons tous fait ce qu'il fallait pour survivre. Car après tout, s'ils étaient là tous les deux, à discuter, à respirer, c'était bien qu'ils avaient dû, eux aussi, agir. Il eut pourtant un petit mouvement de la tête. Oui, ce ne serait pas un mal.

Un collectionneur, décidément, Eliott pourrait plaire à sa compagne. Ils auraient sans aucun doute, tous les deux, des atomes crochus. Peut-être plus qu'avec lui, pour le coup. Ce n'était pas que les collections d'Amélia ne l’intéressaient pas. Mais il n'en était pas passionné. Il écoutait avec attention, parce que c'était elle qui lui en parlait. Il était parfois navré de ne pas se montrer plus impliqué, mais chacun avait ses goûts, quand même.

- Je vois. L'écoutant avec un petit sourire. Décidément, ils étaient plusieurs à vouloir sauver les vieilles œuvres. C'est un projet intéressant. Avez-vous réussi à le commencer? Puisqu'il parlait d'une épouse au passé, que Gabrielle était une compagne, de Lascelle se disait qu'il y avait dû se passer quelque chose dans le passé de cet homme. Il ne voulait pas poser des questions qui risquaient de le mettre mal à l'aise. Ou alors, vous le fait ici et maintenant, à Londres? Enlevant une poussière sur son pantalon. Oui, elle aime avoir des objets d'un certain âge, pour sa culture générale.

A son âge, elle n'avait plus besoin de prouver qu'elle connaissait beaucoup de chose. Pourtant, elle croyait encore qu'elle n'était pas à bon niveau sur certains points, ce qu'il estimait être faux. Elle avait plus de culture que lui et que beaucoup d'autres. Il prenait donc note sur cette Eva.

- Bien. Je serai curieux de lui parler, alors. L'anniversaire d'Amélia n'était pas pour tout de suite, mais il avait toujours aimé la surprendre, et lui trouver un cadeau auquel elle ne s'attendait pas, était son plaisir de chercheur.

Zenon ouvrait alors le catalogue, son téléphone portable posé à côté de lui, alors que les enchères commençaient. Il avait un budget pour tous les objets que voulait sa dame. Il espérait ne pas avoir à le dépasser. Mais connaissant l'homme, il serait prêt à le faire, pour lui faire plaisir à elle. L'argent n'était pas un problème, quoi qu'il en soit. Lui aussi avait un peu de temps, les lots n'étaient pas pour tout de suite. Ce qui permettrait de découvrir qui étaient les autres acheteurs, jusqu'où certains étaient prêts à monter. Eliott serait tout autant observé. Il tourna d'ailleurs son attention sur lui.

- Mmm? Oui... je ne suis pas convaincu de la bonne volonté des Serbes, mais quand l'argent est donné pour une bonne cause, je ne suis pas du genre à être rapiat. Tranquille, alors qu'il avait aussi été présent à l'ambassade, pour voir un peu comment ces Serbes, justement, agissaient. Il n'avait pas eu le temps de vraiment le découvrir. Et vous?


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16.07.22 8:44
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Eliott Eirik
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Nos trésors aux enchères! ft. Zenon de Lascelle


Amélia, songeait le directeur était moins courant. Il se souvient d’une danseuse colombienne qui s’appelait ainsi. Une femme tout à fait envoûtante lorsqu’elle se mettait à onduler sur les sons d’une percussion et d’un trompette. S’il y avait réellement une destinée pour les mortels, quelle était la leur ? Quatre individus qui avaient échappé aux balles en bataillant pour sauver des vies.

Était-ce uniquement pour discuter des arts ? Odin voulait penser que non. Il s’amusait à imaginer un petit plan du destin.

Évoquer ce projet de vie n’était pas tout à fait anodin. Le vieux loup se souvenait du sourire de son épouse, lorsqu’ils avaient créé la première salle:
« Non, je ne le fait pas sur Londres. Je le fais dans mon village natal… en Norvège. Pour l’instant c’est tout à fait confidentiel. D’ailleurs, peu de personnes sont au courant. Je ne tiens pas à ce que les pilleurs s’y intéressent. Maintenant, Zenon vous êtes dans le secret. » Pourquoi une telle confession. Eliott avait aussi besoin de faire vivre ce beau projet dans l’esprit de quelqu’un d’autre. « Gardez-le. Je vous donne ma confiance. » Ce qui n’était pas courant en ce bas monde. Ils auraient sourit d’apprendre que le comte Leicester était à la table de l’autre de temps en temps.

Un petit son approbateur ponctua la réponse du voisin:
« Mmm. S’instruire. L’une des plus belle quête de l’humanité. » Eirik était dans une démarche similaire. Le temps lui manquait pour faire selon son envie. Mais, il avait tout le temps une lecture en cours. Il ne s’arrêterait que le jour où il n’aurait plus de vue. « J’ai une passion particulière pour la poésie. Avez-vous une passion Zenon ? » La passion d’un homme en dit énormément sur qui il est. Eliott était curieux d’en savoir plus.

Le vieil homme notait donc de faire des présentations :
« Nous pouvons aller la saluer après la vente si vous le souhaitez. » Miss Castelli ne dirait pas non au Directeur. Celui-ci lui glisserait un petit mot pour que tout se déroule bien. Il avait envie de rendre service au compagnon d’une camarade de recherche. Il poserait un peu plus de questions à sa belle également. Elle aurait peut être d’autres éléments à partager.

L’impression de Zenon concernant les Serbes intéressait Eirik. La perception des civiles était à prendre en compte. Il venait de lui confirmer ce qu’il avait pressenti. Cette chère Mildred devait faire attention à l’image de leur membre. Les médias ne leur avaient pas rendu service. Tout le tapage autour de la petite Ielenna les avait mis dans une position très délicate. Il faudrait une discussion avec les concernés.

Il eut un sourire tranquille:
« Eh bien la même chose. Une cause commune. La santé est à la base de tout. Mmm et avec l’évolution du smog il me semble que ce soutien est plus qu’attendu.» Eliott redoutait l’été à venir. Il savait que cette saison était la plus dangereuse. D’ailleurs, ils avaient fait des travaux au Rosewood pour limiter les effets de la pollution de l’air. « Enfin, je suppose que le gouvernement va s’investir du dossier. Espérons rapidement, avant les prochaines chaleurs. » En parlant de chaleur, le loup décida de boire. Il fallait anticiper. Là était le secret.

La vente avançait doucement. Il y avait de la négociation de la bataille. Odin surveilla donc plus étroitement ses adversaires:
« J’ai un restaurant en ville. Vous et votre épouse devriez venir un jour. » Un homme dans une salle des ventes pouvait s’offrir la carte. Et puis ce serait une opportunité de les revoir dans un contexte plus détendu.

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16.07.22 22:51
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Zenon de Lascelle


Zenon apprenait donc que son interlocuteur venait de l'un des pays froids du Nord. La Norvège. Un beau pays. Il se souvenait y avoir fait une mission, pendant cette période où le soleil ne se couche jamais. Ça avait presque manqué de le rendre fou, de ne pouvoir dormir correctement. De ne pas comprendre quelle heure il était, juste en regardant dehors. Et cette luminosité qui avait été pénible. Lui qui était habitué pourtant au soleil indien, en avait trouvé un beaucoup plus agressif dans ces pays nordiques.

- Oh. C'est un beau pays, la Norvège. Se frottant doucement la barbe, avec un petit sourire amusé. Votre secret sera bien gardé avec moi, Eliott. Mimant alors le fait d'une fermeture éclaire sur ses lèvres. Il n'était pas homme à trahir les secrets qu'on lui confiait. Après tout, il n'était pas un espion pour rien. Puis-je en parler à mon épouse? Je crois que l'idée d'une nouvelle bibliothèque d'Alexandrie, la ferait rêver. Avec un fin sourire.

L'instruction était importante, vouloir apprendre permettait de ne pas s'enfermer dans des connaissances et des croyances qui ne bougeaient plus. Il était donc d'accord avec Eliott, il vivait avec une passionnée, il voyait ce que cela faisait. Lui était moins en soif de savoir et de connaissance. Ou alors, c'était par sa dame, qu'il apprenait, encore et toujours. Il eut un petit sourire en apprenant la passion de ce vieux loup.

- Je pense que vous auriez beaucoup à échanger avec mon épouse. L'observant, mutin. Je suis un marin, ma passion c'est l'eau, la mer, l'océan. La liberté de naviguer et d'être maître de son navire. Mais avec une femme qui avait la peur de l'eau, il ne pouvait pas en profiter autant qu'il le souhaitait. L'art est la passion de ma compagne. Donc si l'amie d'Eirik pouvait lui permettre de trouver un cadeau qui la surprendrait réellement, le comte n'était clairement pas contre. Ce sera avec plaisir, Eliott. Dans un nouveau sourire.

Les inquiétudes de son interlocuteur sur les problématiques écologiques, étaient partagées par un grand nombre. Zenon, comme lui, se demandait comment les choses allaient évoluées. Lui s'inquiétait du monde qu'ils laisseraient à leurs enfants, leurs petits-enfants. Il espérait que les politiques prennent ce problème à bras le corps, mais il en doutait. Ce n'était pas ce qui les motivait. Ils avaient d'autres agendas, d'autres problèmes, plus monétaires, financiers, il ne fallait pas se leurrer.

- Mmm... nous verrons... il est peut-être bon de pouvoir sortir de Londres, pour respirer un air meilleur. Pour tenter un peu d'humour.

L'invitation ne le laissait pas de marbre. Alors qu'il s'était retrouvé intéressé quelques secondes par un homme qui semblait lever la main souvent, sans doute très intéressé d'avoir le plus possible de cette collection mise aux enchères, il reporta son attention sur son comparse de table.

- Oh vous êtes un restaurateur? C'est intéressant! Une des passions de Zenon, était aussi la cuisine. Il fallait bien l'avouer. Je prends votre invitation, Eliott. Je suis toujours curieux de connaître des restaurants. Comment se nomme-t-il? Bougeant lentement le pied qui était placé sur son genou, puisqu'il croisait les jambes, pour détendre la cheville. Etes-vous Chef? Curieux notre anglais, mais c'était bien normal, non?

Son attention revint vive, sur le commissaire-priseur, puisque l'un des lots que convoitait sa chère et tendre, venait d'être nommé. Bon, il avait intérêt à ne pas raté. Levant la main pour montrer son intérêt, voilà qu'il se retrouvait au coude à coude, avec ce fameux inconnu, qui ne lâchait pas prise.


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18.07.22 19:21
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Eliott Eirik
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Odin n’intervenait quasiment plus dans le Réseau nordique. Il y avait placé des personnes de confiance. Les quelques membres de sa famille et de la famille de Freya. Ils travaillaient de concert pour assurer l’équilibre. C’était une très bonne chose. Mais cela faisait aussi que le natif devait se consacrer aux autres territoires, sans jamais retrouver ses racines. Un choix responsable mais qui lui pesait parfois.

Il eut un sourire bienveillant avant d’accorder l’exception demandée:
« Faites oui. Nous n’avons rien à craindre. Entre amoureux de l’histoire. N’est-ce pas ? » Eirik connaissait les noms de toutes les personnes qui pouvaient trahir son beau secret.

En général, le Norvégien était apprécié des dames, des campagnes de ses amis. Il était bien élevé. Il était galant et intéressé.
« J’en serai enchanté. A l’occasion.» Ils trouveraient un moment pour partager un autre moment. La nouvelle ne manquait pas de charmer le vieux loup blanc. Il aimait la paix éprouvée sur un océan paisible. Il appréciait d’aller pêcher sur un lac silencieux. Son rapport à l’eau était tout aussi positif que celui de Zenon. Cela pouvait expliquer le calme de cet homme. « Je comprends! Avez-vous pu voir toutes les mers, les océans ? … quel est votre préféré ? » La curiosité était l’un de ses péchés mignons, parmi beaucoup d’autres. Quant à l’art, ils verraient cela avec la femme de l’acheteur. Il n’y avait rien d’urgent.

Pour le cas du directeur, il connaissait sa prochaine destination. Madrid. Il devait aller voir l’hôtel particulier. Londres le retenait et cela faisait deux fois que le départ était repoussé. Ce ne pourrait être éternel. Il espérait avoir l’occasion de se rendre en Amérique aussi pour voir Gabrielle sur sa terre natale. Enfin, c’était une envie qui devait affronter le temps et les événements avant de se concrétiser. Pour l’instant, l’espoir était encore permis !

L’intérêt pour la cuisine était réel. Cela faisait plaisir de croiser un compagnon d’échange aussi curieux. Ce n’était pas si souvent que cela arrivait.
« Le Wolf’s house. … Il y a un site internet maintenant. » Tout comme pour le Réseau, Eliott suivait la cadence pour sa passion. Il notait l’intérêt de son voisin. Walsh ferait une recherche sur le couple. Ce serait autant par prudence que pour trouver ce qui pourrait plaire à leur palais. Internet disait tant de choses sur les gens. Ils n’avaient pas idée! Enfin, cela arrangeait leurs affaires. Ils avaient beaucoup plus de moyens pour faire les pressions .. et éviter quelques bains de sang. « Je l’ai été pendant une période. C’était une de mes idées plus jeune. Je suis finalement devenu directeur de complexe hôtelier. Je n’ai pas le temps d’être chef. Mais, quand je le peux, je retourne au fourneau. C’est un vrai bonheur. » L'enthousiasme de Zenon donnait un indice sur la réponse à sa question retour: « Cuisinez-vous quand vous n'êtes pas en voyage ? » Ils allaient échanger des idées culinaires pour surprendre leurs compagnes!

Eliott se tut pour laisser l’homme faire sa tentative. L’air de rien, il attrapa son téléphone pour envoyer un texto à Eva. Elle était fine et raffinée. Tout en délicatesse, elle fait son travail pour que le lot revienne au Comte d’Avon. Odin remerciait tranquillement sa bonne amie avant de lui aussi entrer dans la bataille pour le lot n°6. Cette petite chasse au trésor lui faisait du bien!

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20.07.22 12:00
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- Tout à fait, votre secret ne risque rien avec elle.

Zenon avait une confiance aveugle en Amélia. Mais comment pourrait-il en être autrement? Il savait que cette femme ne disait rien et mourrait pour des secrets. Après tout, elle avait gardé le sien pendant plus de 20 ans. Jamais sa langue n'avait fourchée, elle le défendait comme une louve. Il lui en était reconnaissant. C'était une femme de confiance, la plus importante à ses yeux. Eliott n'avait donc pas à s'inquiéter.

Le comte se disait qu'il pourrait organiser un petit repas. Après tout, les deux femmes se connaissaient déjà et cet homme plutôt atypique, aurait de quoi échanger avec Amélia. Il verrait donc à faire cette proposition à sa dame. Voir ce qu'elle en pense. Lui se disait qu'ils avaient aussi quelques points communs tous les deux. Un homme qui aimait l'eau, ne pouvait que gagner des points auprès de notre marin.

- Oui, j'ai pu naviguer un peu partout. Marquant un temps, se frottant longuement les lèvres, en pleine réflexion. L'Océan Indien sans aucun doute. Il ne pouvait vraiment dire pourquoi. Peut-être que beaucoup de souvenirs étaient dessus, même si sa belle n'aimait pas l'eau, c'était là, entre autre, que se trouvait leur Paradis.

- Oh je connais cette adresse. C'est en effet, un excellent endroit.

Après tout, de Lascelle savait se renseigner, quand il fallait sortir sur Londres. Il cherchait toujours des endroits qui pouvaient être intéressant et surtout, plaisant au palais. Le Wolf's House avait une excellente réputation. C'était un étoilé, bien sûr. Il eut donc un petit sourire amusé, de découvrir qu'il rencontrait donc, le propriétaire des lieux. Un honneur, pour un appréciateur des arts de la table. Les deux hommes pouvaient se retrouver dans ce plaisir d'être derrière les fourneaux. Il eut un grand sourire à sa question, hochant de la tête.

- Oui, c'est aussi un plaisir pour moi. J'aime faire à manger aux miens, quand je suis présent. Avec un petit pétillement au fond du regard. N'y a-t-il pas meilleur moyen de montrer aux gens qu'on les aime? Amusé.

Pourtant, rien ne le prédestinait à être un un bon cuisinier. Vu son éducation, d'où il venait. Mais il avait appris à faire à manger pendant ses études et sur le bateau, il s'était retrouvé parfois à faire le commis. Il s'était trouvé une passion pour la cuisine. Ayant un vrai plaisir à faire découvrir des recettes à ceux à qui ils faisaient à manger. Un moyen comme un autre pour se détendre et ce petit plaisir de voir que sa femme appréciait ses plats. Elle était gourmande, quand il faisait les repas. Il aimait la voir manger avec appétit, tout comme ses enfants. Il n'avait que de bons souvenirs des ateliers cuisines avec ses monstres.

La chasse aux trésors, représentait moins son plaisir, mais que ne ferait-il pas pour sa dame. Il gagnait alors le premier lot, dans les prix qu'il s'était fixé. Tant mieux. Une première victoire, qui, il l'espérait, annoncerait les autres. Il soutenait alors Eliott silencieusement, finalement, les deux hommes n'étaient pas perdants, pour ces premiers lots.

- Vous êtes un bon combattant, Eliott. Avec un air amusé au visage.


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23.07.22 13:42
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Se reconnaît-on entre pair ? Existait-il, comme pour certaines espèces, un moyen de se reconnaître entre soi ? Eirik avait réfléchi à cela juste après la mort de sa compagne de vie. Il avait recherché dans la pensée humaine, les livres, un sens à son malheur. Il s’était plongé dans les écrits de Bergson. Un compagnon des Lumières qui reliait la pensée et le divin. Aussi des penseurs d’Orient qui croyaient en l’unité psychique des Hommes. Ces heures d’études n’avaient pas apporté le réconfort espéré. Cependant, Eliott en était ressorti plus fort.

Plus d’une vingtaine de la surface terrestre. Les anciens le nommaient mer orientale. Il accueillait quelques îles des plus magnifiques. Les Maldives laissaient un très bon souvenir dans l’esprit du Norvégien. Il eut une pensée pour la charmante sportive qui faisait accélérer son coeur en ce moment. Peut-être pourrait-il l’inviter à le suivre dans l’un de ces paysages pour le moins paradisiaque ?

Bien entendu, ses connaissances géographiques étaient très étendues:
« Avez-vous accosté sur l’archipel de Nicobar ?» Il était tenu par l’Union indienne. Il faisait partie de ces terroirs sur lesquels le Réseau n’avait aucune visu. En bon explorateur, le Directeur continuait d’étendre sa pieuvre. Il pensait qu’une couverture terrestre du globe serait un bien pour la civilisation humaine.

Un fin sourire venait accueillir le compliment de Zenon. Cela était plaisant à entendre:
« Ainsi vous avez apprécié la carte. Bien. » Dans cette branche aussi Odin devrait un jour se retirer. Il n’avait plus l’âge de mener un coup de feu en cuisine. Il menait la brigade mais n’était plus assez véloce. Il gardait un plaisir sans fin de se mettre aux fourneaux pour ses proches. Ces derniers temps, il avait plus cuisiné que pendant des années. La présence de Caplan avait réveillé sa fibre culinaire. « Avez-vous apprécié les desserts d’inspiration japonaise ?» Idée de l'un des jeunes chefs prometteurs.

Odin n’avait pas de peine à faire des déductions:
« Quand vous n’êtes pas sur les mers ? » Un lord qui se retrouvait marin. Ce n’était pas habituel. L’aristocratie de ce royaume se consacrait plutôt à de hautes fonctions d’Etat. Par exemple, Blakemore était un Juge émérite. Hanovre était un politicien et un diplomate. « Madame doit apprécier ? » Freya avait toujours apprécié en tous les cas. Eliott l’avait aussi charmé grâce à ce talent. C’était aussi ce qui avait attiré la mère de Lydia. Il conseillait à tous les jeunes gens d’apprendre à manier une poêle.

Le compliment était pertinent! Bien que le noble ne pu savoir à quel point:
« Vous n’avez pas idée! » Jeune homme, il avait appris à tirer l’ours et la biche en forêt norvégienne. Puis dès le début des Hôtels, Odin avait pris leçon pour tirer sur cible humaine. Il avait exécuté bien du monde. Il en exécuterait encore avant sa propre mort. Le Directeur était le Juge de bien des âmes. Cela faisait partie de ses nombreuses responsabilités. Il n’y prenait aucun plaisir, aucune fierté, et cherchait à épargner plutôt qu’à tuer. Cependant le sang était aussi le limon du calme et de la prospérité.

Donc, Odin vivait avec ses crimes. Ces hommes, ces femmes, guettaient son sommeil. Il n’avait pour leur tenir tête que la méditation et les drogues douces. Il rendait grâce à la chaleur de la boxeuse qui parvenait à chasser ses démons. Bien qu'il ne soit pas convaincu de vivre dans l'allégresse, il faisait son possible pour ne pas être dévoré. Il devait de toute façon garder le contrôle sur lui-même. Pour cela, la douceur d'une femme aidait énormément.

C’était certainement le remède le plus efficace et le plus agréable.
« La vie nous apprend à nous battre pour ce qui nous est chère. N’est-il pas Zenon ? » Bien souvent, les sangs bleus étaient formés à l’art militaire. Eliott était certain qu’il retrouverait le nom de son interlocuteur dans les archives militaires. « Ce n’est pas faute de vouloir la Paix. » Odin voulait pensé que ses sacrifices n’aient pas été inutiles. « Aujourd’hui, je sais que la seule paix que l’on peut espérer c’est celle que l’on cultive en soi. » Il essayait de la trouver, chaque jour.

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30.07.22 10:22
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Le marin repassait en revue tous les endroits où il avait pu accoster. Les îles qui entouraient l'Inde, faisaient parties de ces endroits qu'il avait vu. Il se frottait doucement le menton, tout en hochant doucement de la tête, en fixant son interlocuteur avec une petite malice au fond du regard. C'était toujours intéressant de rencontrer quelqu'un qui avait une connaissance géographique plus poussée.

- Oui, un bel endroit, digne des cartes postales. Vous connaissez, donc?

Puisqu'il avait dit qu'il aimait la pêche, il pouvait parfaitement aimer naviguer, aussi. Ce n'était pas de la flatterie dont usait Zenon en discutant avec Eliott. Surtout pas en parlant de son restaurant. Même si le comte pouvait être plus diplomate que sa dame, en général, dans ses paroles, il ne disait rarement les choses pour faire plaisir à ses interlocuteurs. A moins que cela n'aide à sa mission. Là, pour le coup, il était tout à fait honnête, sa dame et lui, avaient apprécié la table du Wolf's House. Rien que le nom, ne pouvait qu'attirer ces deux vieux loups.

- Mmm.... je ne crois pas que nous les ayons goûtés. Nous avons été très peur originaux dans nos choix de dessert. Avec un petit sourire. Mais c'est une bonne excuse pour revenir. Tranquille. Bien sûr, l'invitation avait été réellement enregistrée. Les de Lascelle trouveraient un moment pour venir.

D'un mouvement de la tête, l'homme répondait positivement à la question du restaurateur. Oui, ses retours sur la terre ferme, annonçait un mari et un père aux fourneaux, pour tous les repas, ou presque.

- Exactement. Je fais de mon mieux pour combler mes absences. Et sur le bateau, je vais parfois aider le coq. Ce qui pouvait mettre un peu mal à l'aise, les jeunes marins qui ne comprenaient pas pourquoi un commandant était dans les cuisines. Mais cela l'amusait. Oui, elle apprécie tout particulièrement.

Parce qu'il était bon cuistot et parce que cela voulait dire qu'il était là, présent, avec elle et non pas on ne sait où à l'autre bout de la terre. Quant aux combats, le comte en avait eu sa dose. Il s'était battu, presque toute sa vie. Les adversaires étaient parfois plus proches que ce que l'on pourrait croire. Ce n'était pas que son boulot de militaire ou d'espion, qui l'avait fait se battre. Il ne pouvait qu'être d'accord avec les dires de cet homme.

- En effet. Et à mourir pour eux, s'il le fallait. Avec un air tranquille, ses doigts tapotant légèrement sur la table. La Paix est compliquée, quand certains ne souhaitent jamais en avoir. Il y avait des gens, des gouvernements, qui ne savaient faire autrement que de monter les gens les uns contre les autres. Mmm... et ce n'est pas la plus simple à trouver, n'est-ce pas?

Étonnamment, De Lascelle savait être en paix. Il la dégageait en tous les cas. Normalement. Ces derniers temps, il avait été perturbé, la menace sur sa famille, l'attaque dans son foyer, avait ébranlé cet homme si tranquille en général. Il ne dormait pas sur ses deux oreilles la nuit. Tant que la taupe ne serait pas trouvée, en tous les cas.

- Ah, je crois que j'ai encore à me battre. Amusé, alors qu'Eva annonçait un nombre de lot que madame la comtesse voulait.


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06.08.22 21:54
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Eh bien le monde était vaste, mais le hasard rapprochait les individus:
« Oui. J’ai eu le plaisir d’y séjourner. Cela remonte maintenant à des années. » Eirik n’avait pas réitéré le voyage. Tant que la situation ne changeait pas en interne de l’archipel, ce serait une perte de temps pour le Réseau. Le monde était vaste et ses défis étaient légions. En bon gestionnaire, le Directeur priorisait les régions où il pouvait influencer le cours des événements. « C’est très beau en effet. Ne nous fions pas uniquement à cela. » La beauté d’un paysage pouvait dissimuler de la misère humaine. Les touristes se faisaient berner. Mais, un homme qui voyageait beaucoup ne pouvait s’épargner une réalité de ce monde. Pour que certains aient beaucoup, d’autres n’avaient rien. Une logique, pas moins juste que celle de la jungle et de sa faune.

Eliott souria à son voisin pour lui confirmer une fois encore que l’établissement l'accueillit. Il dirait au maître d'hôtel de garder un œil sur les réservations de table et de l’appeler le moment venu. Peut-être que la belle boxeuse serait disponible alors, pour un petit dîner à quatre.

De même, lorsque Freya était encore en vie, son époux avait ce genre d’attentions pour elle. Il prenait le temps de préparer des surprises à son attention. C’était d’abord dans le but de la séduire, qu’il avait appris à faire des recettes compliquées. Il n’était jamais aussi heureux que quand elle reprenait de son plat par gourmandise. Il comprenait très bien le plaisir de Zenon


Maintenant, il avait de nouveau envie, pour charmer Miss Caplan:
« Comme pour ce qui est de tous les arts, il faut d’abord une muse. » Oui, une muse, qui pouvait inspirer aussi un désir d’harmonie et de paix. C’était ce qu’avait fait Mme Eirik avec ce vieux loup. C’était pour elle qu’il était encore là à se battre pour éviter des massacres. Personne ne le saurait jamais. Il n’aurait même pas un enfant à qui léguer ce formidable élan d’humanisme. Il y avait, à présent, des soirs où sa propre solitude l'assaillait avec force. Sans doute était-ce de se rapprocher de sa propre fin qui lui faisait comprendre le poids de ses choix.

Ce fut donc sans aucune difficulté qu’Odin pu répondre en ces termes:
« Non. Pas simple du tout. » Mais c’était le lot des guerriers. Eirik ne s’attendait pas à ce que sa conscience soit soulagée. Il avait versé le sang. Quelque soient ses intentions l’acte demeurait grave. Il acceptait donc son fardeau comme d’autres l’avaient fait avant lui et le feraient après lui. « Mais nous pouvons la trouver parfois, de façon inattendue. » Par exemple, en observant un match de boxe clandestin ?

Eliott sourit et laissa son compagnon de tablée retourner au champ de bataille. Il en profite pour vérifier sa propre liste. Il y avait encore des trésors à chaparder. Ensuite, il devait retourner au Rosewood. Zenon avait raison de dire que certains ne voulaient pas de la paix sur terre. A cela, le Norvégien continuait de montrer ses crocs. Quand bien même ils n’étaient plus aussi acérés.

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