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[CLOS] We are at dusk… Papa
Zac Sanders

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We are at dusk…
JUNIOR & MILTON
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Trois jours sont passés. Junior, ou plutôt Sanders, se passe le film en boucle. Il revoit la gueule du commandant. Perché sur sa chaise, avec son air de connard. « Zac, jusqu’à nouvel ordre la Strike est dissoute… ». Le mot sonne comme le clairon de Satan. Dissoute ? « Vous êtes renvoyé pour insubordination… et entrave à une enquête officielle.». Renvoyé. Pas mis à pied. Pas suspendu. Renvoyé. Cet aristo de ses couilles aurait dû rester au Stup’!

Le poing s’écrase contre le sac. Le creux s’efface aussi vite qu’il est apparu. Zac recommence. Encore. Encore. Il recommence encore et encore.

La bobine se rembobine sous son crâne en feu. « Une autocongratulation typique de la Strike… ». Qu’est-ce que ça voulait dire ? Fiers du boulot accompli. Où était le mal ? Cette fille était en train de se faire défoncer par son mari. « méprisante envers vos autres collègues de travail qui contribuent tout autant que vous à la tranquillité de cette ville ». Hans ne savait rien. Il n’avait pas la moindre putain d’idée, de tout ce qu’ils ont donné pour cette ville ! Tout ce qu’ils ont fait pour elle.

Le visage de Megara se matérialise brutalement. Ils auraient pu avoir une bonne vie tous les deux. Des gosses. Junior lui avait préféré la Meute. Le sourire de Sio passe sur sa droite. Elle aussi il l’a laissée tomber. Aujourd’hui cela lui coûtait son job. Son job c’est sa vie. Sanders se considère comme un bon flic. Un acharné. Il va au bout de chaque enquête. « Votre père aurait honte de vous entendre ». Honte ?!

Le sac vol sous le coup suivant. -”TU SAIS RIEN! ” Les boxeurs lancent un regard dans sa direction. Normal. Le mec cause à une putain d’apparition. L’Allemand a pris congé avant même qu’il puisse le choper. Zac frappe, cogne, encore. Encore. Pour aller à l’épuisement.

Sous la douche, elle revient. L’envie de se faire une ligne. Oui. Il sait que Tony distribue dans le secteur. Il a ce qu’il faut dans le portefeuille. Il lui suffit de faire six cent mètres. Son premier réflexe, c’est de penser au Mojo. JB saura le calmer. Mais, sa seconde pensée le stop. Lemoine est au bagne. -”PUTAIN! ” La porte du casier se tord sous le coup. La douleur ne fait rien au loup. Il a la haine.

Personne pour le raisonner. Il chope le casque et fonce à sa moto. Sans réfléchir, plus, il fonce pour s’extraire de la métropole. Il roule comme ça. Sans s’arrêter. Il reconnaît les abords de la petite ville. Et puis il continue pour entrer sur les terres du comte d’Avon. Il n’est pas repassé depuis un moment. Une chance que les vieux soient encore dans le coin. Pour une fois.

La lumière du crépuscule éclaire la façade du manoir. C’est beau. Zac n’en a rien à battre. Il coupe le moteur et fonce tête baissée vers l'intérieur. Dès qu’il a franchi le seuil. Il appelle… à l’aide: -”PAPA ?! ” Trois jours de descente vers ses vieux enfers. L’indien a la barbe, les cheveux hirsutes, les mains cabossées. Il remonte les couloirs de la maison en même temps qu’il remonte le temps. -”PAPA ?

Le salon est éclairé. Zac voit sa mère qui vient de poser sa tasse de café. Ses lunettes sur le bout du nez. Il regarde son père juste à côté, qui tient le Times. Ils sont là. -”... Il faut qu’on m’aide… ” Aller à l’essentiel. Pour que quelqu’un le stoppe avant qu’il replonge. Agité par ses démons, Junior marmonne en faisant les cent pas. Il s’est remis à parler la langue de leur enfance.

Pourquoi Joe n’est pas là ? Où est-ce qu’elle est ? -”... P’ap… faut que tu parles avec Hans ? … Je peux pas rester sans boulot… J’peux pas… ” Il poursuit son sillon dans le tapis. Les tremblements de son corps sont comme des douleurs fantômes. -” Y a trop de vide… ” Au moins, cette fois, il essaye de rester en équilibre. Mais ce soir, il faut que quelqu’un lui tende la main.





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Zac Sanders
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15.10.22 21:04
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Zenon de Lascelle


Même si les parents de Lascelle avaient été mis au courant par Hans, du fait que leur fils avait donc perdu son travail, le couple ne s'était pas mêlé de l'affaire. Car Zac ne l'avait pas demandé. Ce dernier n'aimait pas que l'on mette le nez dans ses affaires, encore moins quand c'était ses géniteurs qui se le permettaient. Alors pour éviter d'attiser le feu d'une colère noire, ils attendaient patiemment de savoir s'ils pourraient faire quelque chose. Sans compter que le comte, de son côté, continuait son enquête et son esprit était pas mal pris par cette affaire dont le danger planait sur leurs têtes. Le couple restait donc à Londres, pour le moment, afin d'éviter d'attirer l'ennemi sur sol Indien. L'anglais préférant clairement laisser sa maison principale en sécurité. Ils étaient donc beaucoup plus joignables par tout le monde. Ce monde qui profitait de les avoir sous la main pour les voir, les inviter, les convier. Son épouse, elle, l'emmenait à un certain nombre de soirées culturelles, quand il était disponible. Autant dire qu'ils étaient bien occupés. Quand un soir était libre, c'était presque un miracle. C'était ce qui lui manquait. C'était aussi ça, le plaisir d'être à Bellary... cette possibilité d'être seul le soir, d'avoir du temps à soi, sans responsabilités aucunes. Enfin... Zenon finissait toujours par s'en accommoder. Homme de compromis.

Pour cette soirée, ils étaient à deux, tranquillement installés dans le salon, à profiter du calme du manoir, loin des soirées mondaines et du monde en général. Bien assis dans son fauteuil, le comte, une tasse de thé à ses côtés, lisait tranquillement le journal. Il avait entendu le bruit de moteur de la moto de son fils, tout comme il se souvenait du sms qu'il lui avait envoyé quelques jours auparavant. Voilà donc qu'il débarquait. Très bien. Le premier appel était trop loin pour qu'il l'entende, par contre, le deuxième arriva bel et bien à ses oreilles, ce qui ne manqua pas de le faire se redresser légèrement dans son assise, après tout, il savait reconnaître un appel à l'aide. Encore plus venant de l'un de ses enfants. Appel à l'aide qui se confirmait simplement en voyant la tête de Zac. Celle de ses mauvais jours, de la pente glissante qu'il pouvait prendre. De Lascelle était déjà debout pour l'accueillir.

- Je suis là, Zac. Le journal plié avait rejoint le fauteuil. Bien sûr qu'il était là, pour l'aider. Encore plus parce qu'il le lui demandé. Bien sûr que l'on va vous aider. Parce qu'Amélia comme lui, ne laisseront pas leur enfant dans un état pas possible. Il ne fallait surtout pas que ce rebelle retombe dans la drogue. C'était la plus grande inquiétude du père. Il jetait un petit regard à son épouse, alors que le plus jeune commençait à tourner en rond. Il s'approcha de lui doucement, pour ne pas le brusquer. Venez vous assoir, fils. Parler à Hans... il pouvait toujours, comme Hans lui avait demandé de parler à Zac... Je peux essayer, mais que dois-je lui dire? Posant doucement une main sur son épaule, l'incitant à s'arrêter, pour réellement venir le faire s'assoir sur le canapé. Que s'est-il passé?

S'il voulait bien leur dire, bien sûr. Zenon ne pouvait guère agir, s'il ne connaissait pas les tenants et les aboutissants de l'histoire. Il voyait aussi, à l'instar de son fils, le fait qu'une nouvelle voie s'offrait peut-être à lui. Que c'était une façon de pouvoir faire autre chose, quitter un milieu qui ne lui réussissait pas tellement. Qui l'avait rendu plus noir qu'il ne l'avait jamais été. Mais à l'instant, le jeune de Lascelle ne serait pas prêt à entendre cela. Pour le moment... il était important de l'écouter, de le mettre au centre de l'intérêt, ensuite... ils verraient.

Le père allait prendre une tasse dans le buffet pas loin, pour y verser un peu de thé chaud, aux odeurs indiennes. Rien de mieux que les odeurs de la maison, pour apaiser le cœur.

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Zenon de Lascelle
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16.10.22 21:56
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Zac Sanders

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JUNIOR & MILTON
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Oui, la situation est suffisamment précaire pour devenir alarmante. Comme tout animal acculé, Zac fait ce qu’il peut pour ne pas crever. Ce qui n’est pas qu’une métaphore dans son cas. Il sait que ses vices peuvent l’assassiner. Ce n’est pas exagéré que de l’imaginer. Il le sait, si bien, qu’il se retrouve à venir chercher refuge ici.
C’est dire sa désespérance!

Il perçoit l’aura de sa mère. Il sent, plus qu’il ne voit ses yeux sur lui. Même sans ouvrir la bouche, elle est là. -”C’est la merde!” Dans ce boulot, il y a tout le temps, des hauts, des bas. Les infiltrations, les enquêtes pourries… ce n’est pas un fait pour n’importe quel flic. Une unité comme celle-ci, elle demande un investissement particulier. -”Hans a grave foutu la merde… ” Qu’est-ce qui lui prenait au mec ? Pourquoi s’en prendre à eux ?
Avec le recul, Junior se demande à qui profite le crime ? Où est l’intérêt d’avoir dissous leur équipe ?

Zac regarde ses parents. D’un coup, d’un seul, il arrête de tourner. Il vire droit vers le sofa et se laisse tomber dessus. Il se prend la tête dans les mains. -” … Dites-lui qu’on préserve l’équilibre! Qu’on est ceux qui connaissent le terrain. Merde quoi! ” Dès que la racaille aurait pigé ça allait être chaotique.
Toutes les protections qu’ils ont mis en place pendant ces dernières années vont voler en éclat. Quid des filles ?

Il y a aussi les gamins des rues. Ils ne sont pas éducateurs de métier. Mais de fait, ça fait partie de leur job. Ils y sont sur le terrain. Dans les quartiers où les gars en uniforme ne vont pas toujours. Marlon est aux abonnés absents. -”Il se passe que votre super pote à agit en gros con prétentieux. ” L’Allemand a fait une connerie monumentale. Ce n’est pas qu’une question individuelle. Y a tout un réseau qui repose sur eux.
Là, il entend une inspiration discrète de l’Américaine. Pourquoi donc ?

Les parents sont trop calmes pour être tout à fait innocents. Mais, leur fils le dit quand même. -”Il a dissout l’équipe… ” Comment était-ce possible ? Le syndicat majoritaire pourrait peut-être lui donner des éléments. En début de carrière, Junior s’était un peu intéressé à tout ça. Mais, très vite, il avait vu qu’il y avait aussi des mecs qui faisaient leur bizness avec ça. Encore jeune, un rien idéaliste, il avait été soulé. Maintenant, ce ne serait pas pareil. Si les mecs en chasuble avaient une stratégie… -”Jean-Baptiste est en cabane!” Leur licenciement est une chose.
Une incarcération est encore autre chose. -”Vous le connaissez. C’est un BON flic. … Putain! ” L’insulte surgit telle une indignation primaire.

Ils ont tordu des lois. Oui. Mais les lois sont mal faites!
Ce qu’ils ont fait, ils l’ont toujours fait avec pour ligne de mire la victoire des innocents sur les coupables. -”Il ne peut pas nous retirer du terrain comme ça. Ça se peut pas. ” Techniquement, bien entendu, c’est fait déjà. Ils n’ont plus de travail. Mais, Sanders ne parle pas de son salaire. Il ne parle pas de son métier. Mais de lui en tant que présence dans les rues. Ces rues qu’il connaît ! -”Ca va être la merde… ça va tellement être la merde. ” Une énergie néfaste circule dans les veines de l’Indien.
L’odeur parfumée remonte un peu jusqu’à ses narines. Il a une sensation familière qui remonte de son ventre. -”Ce mec ne sait rien de cette ville. … Il ne la connaît pas. ” C’est la vérité. Simplement, un état de fait. Cette capitale a ses propres règles. Il faut les connaître pour avancer à l’intérieur.

D’un coup, Zac sent qu’on pose quelque-chose sur ses épaules. Il reconnaît la sensation d’un plaid en laine. Tout comme l’odeur de sa mère, penchée au-dessus de lui. Pour une fois, il ne fuit pas le contact maternel. -”... Je sens que ça va pas. ” Souffle le fils à l’une et à l’autre pas loin.

ZAC - AMELIA




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18.10.22 23:50
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Zenon de Lascelle


Zac ressemblait à un animal acculé. Il était en colère aussi. Une colère que Zenon n'avait pas vue depuis longtemps. Il le laissait alors parler, dire ce qu'il avait besoin de dire. Bien sûr qu'aux yeux du jeune loup, l'allemand avait fait une connerie. Mais pour le comte, il se doutait qu'Hans avait fait ce qu'il estimait être nécessaire. Bien que ce soit assez... drastique. C'était un fait. Ce qui rendait un peu perplexe Zenon, c'était bien de comprendre quels avait été les événements, qui conduisaient à une telle prise de décision. Il haussa légèrement un sourcil, tandis que son fils lui demandait de faire passer un message.... plutôt grossier et dans une émotion vive et haineuse.

Intéressant d'entendre comment se voyait Zac et son équipe. Des protecteurs, sur un fil tendu. Le comte pouvait comprendre le raisonnement. Il savait que son fils prenait à coeur son travail, un peu trop même. Il l'avait mené sur des chemins bien noirs. Pourtant, le jeune loup retournait encore et toujours dans les rues, pour mettre les voyous au pas. A leur manière. Cela ne pouvait pas toujours plaire à la hiérarchie. Et connaissant le caractère de son fiston, pas de doute qu'il pouvait faire voir rouge à tous ses supérieurs. Hans ne pouvait être épargné.

- Il me dira sans doute, que vous n'êtes pas les seuls à savoir le faire.

De Lascelle était un homme rationnel. Son fils ne pouvait pas croire qu'ils étaient les seuls chevaliers blancs de la police. Un grand nombre devait penser comme eux. Personne n'était indispensable non plus, même s'il pouvait croire le contraire. Les insultes, encore. Le père ne relevait pas. A quoi bon? Mieux valait laisser la possibilité à son interlocuteur de sortir tout ce qu'il avait sur le coeur. Il était quelque peu habitué à entendre des horreurs sur les gens qui étaient dans son cercle proche, après tout, Amélia n'avait pas non plus, toujours eu des mots tendres pour ces personnes.

L'eau chaude fumante, se versait lentement dans la tasse de thé, alors que Zac expliquait réellement la situation. L'équipe dissoute, plus de travail. Ce qui le surpris le plus, resta le fait d'apprendre que l'inspecteur Lemoine était derrière les barreaux. C'était donc un peu plus grave que prévu. Qu'avait bien pu faire cette équipe pour mériter un tel sort? Hans devait réellement avoir ses raisons, il l'espérait pour ce dernier, car sinon, il risquait d'avoir une belle cible au-dessus de la tête.

- C'est surprenant en effet. Pourquoi?

Il ne pouvait juger sans savoir. Il faudrait que Zac ose réponde le plus honnêtement possible à son père, s'il souhaitait vraiment son aide. La tasse chaude était alors posée entre les mains de son fils. Dans des mouvements lents et tranquilles, tandis qu'Amélia s'occupait de le couvrir, il lui fit un petit sourire, avant de revenir sur leur invité surprise.

- Techniquement, il est votre supérieur Zac, il peut avoir ce droit, s'il estime que c'est nécessaire. J'imagine qu'il vous a expliqué les raisons de ce choix.

Si c'était un renvoi abusif, il était clair que le comte d'Avon serait du côté de son fils. Mais si Hans amenait les bons arguments, en s'expliquant sur son geste... il n'aurait rien à dire de plus. Zenon s'installait à ses côtés, lui posant une main sur l'épaule, pour lui montrer qu'il était là, même si ses paroles pouvaient sans doute ne pas toujours aller dans le sens que ce dernier souhaitait. Mais il ne pouvait pas non plus abonder dans son sens, sans faire preuve d'un peu de réflexion. Il était neutre dans cette histoire, pas besoin de chercher à monter les deux hommes l'un contre l'autre.

- Vous vous mettez beaucoup de pression, fils. Tout l'équilibre de la ville, ne tient pas sur vos épaules. Doucement. La ville ne finira pas à feu et à sang, parce que vous n'êtes plus dans la rue. Le regardant. Il y a sans doute une façon de trouver un arrangement. Les choses ne sont pas aussi définitives qu'on le croit.

Et si Zac ne pouvait plus porter le badge, il aurait d'autre moyen de protéger la veuve et l'orphelin.

- Si vous nous expliquiez le tout? Mmm?

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27.10.22 23:41
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Zac Sanders


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JUNIOR & MILTON
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La nuit tombe maintenant. Une symbolique qui pourrait avoir un sens romantique.
Si seulement Zac y était réceptif, à l’instant. Mais, il n’est rien de plus qu’une âme égarée. -“Il me dira sans doute, que vous n'êtes pas les seuls à savoir le faire.” A voir, les vieux potes se connaissent bien.

Une main se tend en direction du Seigneur présupposé, le faisant témoin de l’injustice: “ Mais c’est ça. Avec sa condescendance de merde. ” La conversation avait été enregistrée. Il y a donc une preuve concrète de cet échange. Un point de vue extérieur peut toujours être apporté. Junior a bien l’intention de le faire parvenir à Lemoine. Qu’ils puissent s’organiser pour une riposte. Même si pour l’instant, le groupe est éclaté. Ca ne peut pas se finir ainsi. -“Ce type ne capte rien à notre travail. ” Les paris donnaient l’Allemand perdant. Il l’est pour une partie des équipes. Mais ceux qui veulent se débarrasser de la Strike sont heureux.

Le flic prend une bonne respiration par le nez. Une technique apprise par le sport et retrouvée au cours de sa cure de désintoxe. Il essaye de reprendre son calme. -“Même Olmes était moins pourri. ” Consent l’Indien sur un ton amer.

- C'est surprenant en effet. Pourquoi? Pourquoi oui ? Une excellente question quand on sait la capacité de boulot du quatuor. Pourquoi leur avoir coupé les ailes ?

L’explication purement juridique existe. Néanmoins, suffit-elle réellement pour détruire une équipe d’intervention. Qui plus est une équipe qui a fait ses preuves. Malgré toutes les difficultés sur le parcours. -“Parce qu’il n’a pas réussi à tout contrôler. ” Lui répond son fils sans sourciller. Ici c’est une histoire de pouvoir et une histoire d’égo.

Mais, rien de surprenant à ce que de Lascelle soutienne le point de vue d’un commandant. C’est la solidarité des gradés qui s’exprime. - Techniquement, il est votre supérieur Zac, il peut avoir ce droit, s'il estime que c'est nécessaire. J'imagine qu'il vous a expliqué les raisons de ce choix. Obstruction à une enquête. Quelle obstruction ? Ils ont récupéré une nana séquestrée. Sans leur intervention cette fille serait toujours sous la coupe des tarés. Hans, s’il a compris leur action, sait donc qu’ils ont agi au mieux. C’est ça qui rend fou.

La rage est toujours sous-jacente. Au moins, ici le ton est moins agressif et moins dur. -“Il estime ? Quoi ? Non. Il se sert des circonstances pour nous enterrer. C’est tout! ” S’agace de nouveau le loup épuisé. Dans ce genre de cas, ces travers font surface. La solution de facilité taraude son esprit et son corps.
Si tout est perdu, au fond, pourquoi faire des efforts ? Au moins, il pourrait se réconcilier avec Sio.

Heureusement, la présence paternelle le maintient : -“Vous vous mettez beaucoup de pression, fils. Tout l'équilibre de la ville, ne tient pas sur vos épaules. ” Doucement. “La ville ne finira pas à feu et à sang, parce que vous n'êtes plus dans la rue. ” Le regardant. “Il y a sans doute une façon de trouver un arrangement. Les choses ne sont pas aussi définitives qu'on le croit.” Le relativisme à la de Lascelle. Bien entendu que le comte est là pour tempérer. Le militaire a un regard posé sur les événements. C’est celui-là même que Jean-Baptiste a la majorité du temps. Voilà pourquoi il est un père de substitution quand lord est en Inde et lui ici.

Cela ne peut pas durer. Zenon n’a pas tort. Il ne pense pas si bien dire.
IL y aura une résurrection de la Strike. -“Non. Ouais. Je sais P’ap. On va trouver la faille. On va revenir dans le jeu. … Je pense que je vais demander à une avocate d’intervenir.” Quelqu'un de l’acabit de Keenan aurait de quoi bien emmerder ce commandant trop zélé. Ils doivent prendre contact au plus vite. Mais ce ne sera pas ce soir.

Dans leur dos, la dame du lac s’occupe des chiens. Une ombre muette qui opère sans se faire remarquer. Pourtant, son fils s’attend a un parti pris dans son sens. Il lance un regard vers elle.
Tout ce qu’il a c’est un sourire. -” Si vous nous expliquiez le tout? Mmm?” A cette heure, si grave, la confidentialité est morte. Zac se sent plus proche de son père depuis qu’il connaît son secret. Leur soif de Justice est la même.
Le vieux capitaine sera apte à voir que leur affaire a du sens.

-“Jean-Baptiste a appris que sa compagne était séquestrée par son époux. Il nous a demandé de l’aider à la faire évader. ” Parce que la loi anglaise n’a pas prise dans une ambassade étrangère, a fortiori slave. -“On était sur une situation de vie ou de mort. ” Voici la vérité la plus stricte. Après tordre la loi n’est pas un crime quand c’est pour empêcher le pire.
La comtesse vient de se figer. Cette fois Zac sent qu’il a toute l’attention de sa meute natale. Cela le rassure. N'est-ce pas une preuve qu'il est dans le juste ?

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29.10.22 23:22
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Zenon de Lascelle


Zenon n'allait pas demandé à son fils de se calmer, il le laissait dire ce qu'il voulait, pour faire sortir sa rage. Qu'ils puissent ensuite, entrer dans un peu plus de rationalité. Il n'était pas vraiment étonné de l'image qu'il avait de Hans. Il fallait bien avouer que l'Allemand ne faisait pas vraiment les choses pour être bien vu de l'héritier de Lascelle. Mais cela les regardait tous les deux. Le père de famille n'avait pas à se mêler de leur relation. Tant que cela n'empoisonnait pas la sienne avec l'un et l'autre, bien sûr. Il comprenait aussi que Zac pouvait être un peu énervé par la façon de faire de son nouveau commandant. Ce n'était pas agréable de se faire mettre à la porte ainsi.

- Mmm...

Le comte ne voulait pas trop s'avancer sur les compréhensions de son ami sur le travail des autres. S'il avait eu droit à cette promotion, c'était quand même qu'il devait savoir ce qu'îl faisait. Il n'avait pas été mis à cette place par hasard. C'était un bosseur, un gars qui n'était pas à sa place par hasard. Ce que disait Zac, était peut-être un poil injuste. Mais Zenon allait bien se garder de le lui faire remarquer. Ce n'était pas le moment de se mettre ce jeune loup à dos. Il était là pour demander de l'aide, il ne fallait pas qu'il tourne les talons, encore plus fâché qu'il ne l'était en arrivant.

L'inspecteur Olmes était un homme qui revenait parfois dans les conversations, de Lascelle savait qu'il avait l'équipe de la Strike dans le nez. Cherchant à les faire tomber, alors entendre son fils lui concéder qu'il était le moins pire des deux... autant dire qu'Hans n'était vraiment pas en odeur de sainteté chez son fils. Ce qui risquait de compliquer un peu, les soirées entre amis...

Zac faisait preuve d'une légère mauvaise foi. Cela n'étonna guère son père. Difficile de faire la part des choses, quand on avait la tête dans le guidon. Le pourquoi d'un renvoi, n'était sans doute pas la raison d'un manque de tenu des équipes. Il y avait plus, Hans pouvait être chiant sans aucun doute, mais c'était un homme extrêmement procédurier. Et le père de famille, ne doutait pas que ce dernier avait une vraie bonne raison d'avoir fait ce qu'il avait fait. Il le lui avait fait comprendre par sms d'ailleurs.

- Vous avez une idée solide et faite sur Hans. Pourquoi voudrait-il tellement vous enterrer? Lui avez-vous donné une raison de vouloir le faire?

Lui, il tentait de comprendre. Pour aider son fils au mieux. Zac le comprendrait, plus tard. Quand l'énervement serait un peu redescendu. Au moins, le plus jeune était-il prêt à entendre son paternel. C'était presque un miracle. Mais tant mieux, ce n'était pas Zenon qui allait s'en plaindre. Il se rendait compte que son fils se calmait à ses paroles, la raison allait doucement revenir dans la conversation. Il lui tapotait doucement l'épaule, tout en hochant légèrement de la tête.

- Il vaut toujours mieux être défendu par un ou une avocat.e, en effet. Si Jean-Baptiste a besoin d'une aide financière, il peut toujours nous en parler.

Après tout, les amis de son fils, étaient ses amis. Encore plus cette équipe de fortes de tête. Il appréciait Lemoine, parce qu'il prenait soin de son fils. Il savait combien Zac le tenait en haute estime. Ce qui les faisait entrer dans le vif du sujet. Démontrant encore un peu plus, pourquoi Zac appréciait ce français, qu'il suivrait en Enfer, sans aucun doute. Le commandant haussa légèrement un sourcil, une femme en difficulté, une bande de flics qui n'avaient pas froid aux yeux... le père voyait où cela menait peu à peu.

- Et vous l'avez fait? Où était-elle séquestrée?

De Lascelle jetait un petit coup d'oeil en direction de sa compagne. Oui, les deux parents pouvaient parfaitement comprendre le besoin d'aider quelqu'un en situation de vie ou de mort. Pourtant, tant qu'ils n'auraient pas tous les tenants et les aboutissants de cette affaire... il ne pourrait se faire une idée claire de la situation dans laquelle son fils s'était mis.

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07.11.22 20:19
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Un feu allumé dans l’âtre de la cheminée.
Zac retrouve ces impressions de son enfance et de son adolescence. Les automnes ici, à courir dans les feuilles mortes et à guetter la fin des pluies. La simplicité de l’enfance manque à cette âme tourmentée par des soucis d’adulte. Que ne donnerait-il pas ce jour pour remonter le temps et revenir en ce temps béni de l’innocence ?

ZENON : Vous avez une idée solide et faite sur Hans. Pourquoi voudrait-il tellement vous enterrer? Lui avez-vous donné une raison de vouloir le faire?” Le motif du crime. L’espion pense tel un inspecteur.

-“ C’est l’existence d’un groupe d’intervention comme la Strike qui donne raison à sa chasse aux sorcières. Il ne supporte pas les sorties de cadre. ” Levant une main avec humeur, Junior incrimine l’Allemand. Pourquoi faire ça ? -“ Sauf que par nature, on sort du cadre… C’est pour ça qu’on a été formés. … bordel. ” Le visage de la comtesse d’Avon se fige. Elle claque de la langue, comme une éducatrice, devant un enfant récalcitrant. Zac baragouine dans sa barbe hirsute. Ce n’est pas le moment de lui demander de faire dans la dentelle. -“ On est l’anarchie indispensable. ” Une belle formule pour décrire les électrons libres qui enquiquinent les administrateurs.

-” Il vaut toujours mieux être défendu par un ou une avocat.e, en effet. Si Jean-Baptiste a besoin d'une aide financière, il peut toujours nous en parler.

Depuis près de quarante ans, les de Lascelle sont des mécènes. Ils ont créé des fondations. Ils soutiennent des associations. Bellary a fleuri de part leurs contributions. La générosité est dans l’ADN familial. -“C’est sympa P’pa. Merci. Je suis pas sûre qu’il accepte un coup de main sur ça. Mais, je lui en parlerai. ” Zac veut rendre visite à JB autant que faire se peut.
Hors de question d’abandonner l’un des leurs. C’est dans leur code.

-”Et vous l'avez fait? Où était-elle séquestrée?” Zac intercepte le regard entre ses vieux. Il comprit qu’ils sont de son côté du point de vue de la morale, de l’éthique. Ils sont les premiers instructeurs des jumeaux. Ils leur ont donné ces valeurs profondes.

Autant tout dire: -“ À l'ambassade Slave.” Le mouvement de recul d’Amélia prouve qu’elle vient de faire les connexions logiques.
Maintenant qu’ils sont dans le vif du sujet, Junior n’a pas d’intérêt à contenir les infos. Ils n’ont plus rien à perdre. Le commandant a déjà tout en main. -“ On a voulu profiter du gala de charité pour faire diversion. … On ne s’attendait pas à ce qu’une attaque terroriste se greffe sur le coup. On a été interceptés par des tireurs. ” La Strike intervient très souvent sur ce genre de drame. Seulement, cette fois, ils n’étaient pas dans leur droit. -“On a fait notre taff. … Sauf que officiellement on “n’était pas là”. ” Mais quelle aurait été l’option ? Ils n’allaient pas vider les lieux en pleine tuerie pour sauver leur peau. Ils ne sont pas lâches. Ils se battent jusqu’à la mort.

Zac laisse ses parents faire leur analyse de la situation. Ils sont une éthique poussée tous les deux. Ils lui diront sans doute qu’il a eu, en partie, raison. Ce serait déjà un petit soulagement. Même maintenant, l’avis de ces deux êtres a du poids dans le référentiel du loup. -“ Et cette femme ? ” L’intérêt pour la victime est sincère, il le sait.

-“ Maxyne a été blessée par balle. Mais on a pu la sortir de là. Elle est en sécurité et elle récupère. ” Amélia approuve silencieusement. Bien plus féministe qu’elle ne veut bien le dire. Enfin, ils ne sont pas plus avancés sur le reste. Junior n’a pas encore été lui rendre visite. Mais, maintenant que Jean-Baptiste est incarcéré, il devra sans doute aller la voir. Louisa pourra peut-être lui donner des infos supplémentaires. -“ Quel merdier… Sharma, maintenant CA. JB en taule. Quand est-ce que ça s’arrête ? ! ” Cette longue chute libre dans les abysses prendra-t-elle fin ?

Zac repose la tasse avec énergie. Brusque comme tout loup blessé. I
l a envie de se noyer dans du scotch. Il a envie de plonger dans de la coke et de décrocher. Puisque c’est la fin de la Strike… que ce soit la fin. Basta. -“ J’ai l’impression qu’on est… maudits… Sérieux, P’pa. ” Cela n'a rien d'une question spirituelle sur le moment. La sensation de persécution est bien présente. Elle fait vibrer ses côtes, lancinante, depuis la nuit de l'attaque birmane.

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Zenon de Lascelle


Zenon se disait que son fils n'avait sans doute jamais parlé comme ça avant, pas comme ça en tous les cas, en ce qui concernait son travail. Peut-être bien que le fait d'avoir eu son propre secret relevé, permettait ce genre d'échange, la possibilité de se parler, sans crainte. Parce qu'il avait démontré à son fils, que lui aussi, sortait du cadre, puisqu'il agissait en secret. Voilà pourquoi il l'écoutait aussi avec attention, puisqu'il se confiait à eux.

- Mmm.... il trouvait intéressant de comprendre un peu mieux comment se voyait Zac dans tout ça, pourquoi il avait choisi ce poste, ce travail. Finalement, cela correspondait plutôt parfaitement au caractère de cet homme. Un groupe soudé, prêt à faire quelques écarts, pour le bien commun. Le comte pouvait comprendre, même s'il ne pouvait pas tout approuver. Jusqu'où étaient-ils allés? Les barrières dépassées? Il n'en savait rien pour le moment, il fallait qu'il creuse. Il est vrai qu'Hans est assez tenu par les conventions et les règles. Mais il estimait que l'Allemand était moins bloqué que d'autres dans leur cercle.

Que Jean-Baptiste accepte ou pas sa proposition, l'important était de l'avoir faite. Encore une fois, il était pourtant curieux d'en savoir plus. Il doutait vraiment que son ami ait puni son fils simplement pour ce qu'il était, un élément quelque peu rebelle, qui n'aimait pas qu'on lui dicte des ordres. Même si cela pouvait totalement horripiler Hans, de ça, il n'avait aucun doute.

- Faites oui, sait-on jamais. Avec un petit sourire. Il saura où sont ses alliés, en tous les cas.

Dans ces situations, il ne fallait surtout pas avoir l'impression d'être seul au monde. Il était temps d'entrer dans le coeur de l'histoire, pour bien tout comprendre. Un petit haussement de sourcil marqua la réponse de son fils. Ils étaient donc aussi présents à l'Ambassade? Pendant l'attaque? Heureusement qu'ils ne s'étaient pas croisés, sans doute.

- Vous aviez dans l'attention d'attaquer une ambassade?

Surpris de ce choix, il y avait des choses impossibles à faire, impossible à expliquer ensuite légalement. Une ambassade était inattaquable, même lui le savait. Je commence un peu mieux à comprendre pourquoi Hans a pris sa décision. Car le commandant devait donc être au courant de ce qu’avaient fait ces flics un peu borderline. Il se frottait doucement la barbe, quelque peu préoccupé par les pensées qui le traversaient, la situation était réellement sur le fil d'un rasoir.

Amélia remettait la femme pour qui ils avaient fait tout ça au centre de la discussion, ce qui n'était pas un mal. Peut-être serait-elle leur salut, si elle était d'accord de témoigner et de tout dire. Heureusement qu'elle avait survécu, protégée et soignée. Il pouvait comprendre cette fatalité qui le frappait. Il ne fallait juste pas qu'il se laisse aspirer par ses démons.

- C'est une bonne question. Il posa doucement une main dans le dos de son fils, pour le frotter légèrement. Peut-être pas maudit, mais la vie ne peut pas être qu'un long fleuve tranquille pour des gens comme nous, sans doute. Vu ce qu'ils faisaient dans la vie, il avait un petit sourire tranquille au visage, cette lueur au fond des yeux, qui même dans les pires moments, restaient pourtant présente, après tout, il était celui sur qui l'on pouvait se reposer. Nous allons trouver une solution à tout cela, Zac. Rien n'est terminé. Je pense que le sauvetage de cette femme ne peut qu'être un bon point pour vous. Peut-être faut-il creuser de ce côté. Serait-elle prête à parler pour prendre votre défense? L'important est de ne pas se laisser abattre et surtout, réfléchir à tête reposée. Si vous foncez dans le tas maintenant, cela ne servira sans doute qu'à enfoncer un peu plus votre cas.

Zenon se demandait s'il pourrait réellement avoir une conversation avec Hans, sans risquer de compromettre un peu trop son fils... à voir.

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Le fils et le père sont assez d’accord. Il y a une certaine rigueur chez le peuple britannique qui peut parfois entraîner des comportements hallucinants. La règle ne peut pas toujours être appliquée. Même quelqu’un comme le Witt sait cela. Hans a fait une grosse erreur tactique pour l’avenir de la NSY.

Le loup a un regard de connivence avec son paternel. Sans doute ont-ils eu la même pensée sur le sujet. -“Ouais bon, heureusement qu’Oliver n’est pas dans le métier.” Y en aurait eu des uniformes de Staatssicherheit. Vrai que l’attitude d’Hannover pendant la fête d’anniversaire a marqué les esprits. Zac et Joy en ont discuté quelques jours plus tôt. C’est parce que les gens s’imposent trop de règles qu’ils craquent de cette façon.
Finalement, Blakemore est le plus réglo de la bande.

-”ZENON: Faites oui, sait-on jamais. Il saura où sont ses alliés, en tous les cas.” Parfois, Junior oubliait un peu, d’où il venait. Le fait que ses géniteurs sont des gens tournés vers autrui. Le fait qu’ils ont un sens de la justice assez aiguisé.
Cette catastrophe personnelle lui rappelle qu’il n’est pas seul. Alors, Zac se fait la promesse de faire plus attention à ses vieux à l’avenir.

-“Merci pour lui en tous cas.” Junior se massa alors la nuque dans l’espoir de soulager la raideur de ses cervicales. Sa mère scruta ce geste avec une intensité telle qu’il s’arrêta. -“Au moins, il sait qu’on ne le laisse pas tomber. Un pour tous et tous pour un, comme dirait l’autre. ” Tout de même, parfois, la culture classique surgissait ainsi, lui rappelant toutes ces lectures de jeunesse obligatoires.

-” Vous aviez dans l'attention d'attaquer une ambassade? ” Le ton du commandant suffit pour savoir qu’ils ont fait une erreur tactique. Peut-être bien qu’ils sont allés trop vite en besogne.

-“Pas de l’attaquer non. Seulement de récupérer Maxyne en toute discrétion. Le gala nous donnait une super diversion.” La Strike a pour habitude d’intervenir dans des contextes risqués et avec un timing serré. Cette opération n’aurait pas dû être plus dure qu’une autre. Tout aurait pu bien se terminer.
Mais, la situation leur avait totalement échappé. Ils avaient été pris sous un feu nourri. A partir de là l’anonymat devenait caduc.

-“Je commence un peu mieux à comprendre pourquoi Hans a pris sa décision.” Est-ce une manière de dire qu’il va prendre le parti de l’Allemand ?

Junior appréhende. Naturellement, il défend sa position. -“Le fait qu’il protège ses arrières ? ” Ironise le flic sous l'œil parental. Il sent sa mère avoir un mouvement de recul et inspirer à fond. Zac s’attend donc à une réplique. Une pique bien pointue. Mais, non, rien ne vint. L’heure était-elle grave au point de clouer le bec de la comtesse d’Avon ?

-“Aux dernières nouvelles elle va bien. ” Ce n’est pas Junior qui est l’interlocuteur privilégié de cette fille. JB est le plus intime avec cette femme. Il prend des nouvelles de façon distanciée et avec précautions. Avec les parents de la fille et maintenant les flics, qui sont à sa recherche, la prudence est plus que nécessaire. Le plus sûr serait d’aider la mère et la fille à quitter le pays. Mais, Zac n’était pas certain que ce soit leur souhait.
Ces dames les adoucissant autant qu’elles leurs compliquaient la vie. Une pensée qui pouvait peut-être s’appliquer à sa mère aussi.

En même temps, Vivane de lui répond plus depuis quelques jours. Présage de la fin d’une aventure sans doute. Dommage. Ils étaient bien ensemble. -“Je ne demande pas de vivre dans “la croisière s’amuse”. Mais je ne dirai pas non à un peu… de calme. ” Personne n’intégre une équipe d’intervention pour se la couler douce. Mais est-ce que tous les soucis devaient se condenser sur la même période ? Sans Lemoine pour aider à relativiser, Zac a sa tendance cynique bien plus présente.

-”Nous allons trouver une solution à tout cela, Zac. Rien n'est terminé. Je pense que le sauvetage de cette femme ne peut qu'être un bon point pour vous. Peut-être faut-il creuser de ce côté. Serait-elle prête à parler pour prendre votre défense? L'important est de ne pas se laisser abattre et surtout, réfléchir à tête reposée. Si vous foncez dans le tas maintenant, cela ne servira sans doute qu'à enfoncer un peu plus votre cas.

-“Ouais. Ouais… Je sais P’pa. C’est pour ça que j’ai foncé ici à la place. … Mais bon, avouez que c’est bien la merde. ” Une manière très crue de résumer cette situation. Par n’importe quel bout qu’il prenait les événements, Zac ne voyait pas d’issue favorable. Si ce n’est peut-être s’envoler pour Bellary et aller vivre une vie de fermier loin d’ici. -“Franchement j’en sais rien pour Maxyne. Je pense qu’elle tient à JB. Mais, elle a une fille. Une ado qu’elle veut protéger. Donc… je ne sais pas… Faut que je la vois. ” Si seulement la Slave accepte de le rencontrer. Rien n’était certain.

-“AMELIA: Ce soir, il est trop tard pour faire quoique ce soit.” Intervient alors la dame du lac. Elle observe les deux hommes et après un silence décrète. -“D’abord, mangeons. On réfléchit toujours mieux avec le ventre rempli. ” Une vérité qui est indiscutable. Junior ne peut pas s'empêcher de penser à son père de substitution. La bouffe de la prison n’est pas un cadeau! -“Nous avons encore le riz au safran, avec des aubergines comme tu l’aimes et des boulettes de poulet. ” Le cerveau reptilien s’allume en souvenir de ces saveurs de l’enfance.

Les chiens sortent alors de leur état comateux. Ils sont malins. Une chance que les Birmans les aient laissé tranquilles... ce soir là. -“Je dirai pas non à la cuisine de la maison. Ouais. ” Maintenant, Zac sent qu'un petit séjour au manoir ne peut pas lui faire de mal. Voir même que c'est exactement ce dont il a besoin, le temps de remonter cette pente.

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Zac n'avait pas totalement tort, heureusement qu'Oliver n'était pas un inspecteur, il aurait eu bien d'autres problèmes à l'avoir sur le dos. En même temps, il était un peu dur avec son ami, c'était un diplomate, un vrai. Ce qui pouvait paraître un peu étonnant, de le voir si fermé sur certains sujets, alors qu'il devait être ouvert à la discussion pour son métier. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à cela. Il faisait simplement un petit sourire à son fils, complice, pour lui montrer qu'il n'était pas totalement opposé à ce qu'il disait. Sans sentir le besoin d'en rajouter. Estimant que cela ne servirait pas à grand-chose, mis à part rajouter quelque part de la rancœur à leur histoire.

Petit mouvement de la tête du père au remerciement. Il estimait que c'était normal, surtout pour un homme qui avait fait beaucoup pour son fils. Notamment essayer de le tenir le plus loin possible des ennuis, aussi bien qu'il le pouvait. Même si pour cette fois, les choses s'étaient un peu envenimées.

- C'est bien la moindre des choses que l'on peut faire. Tapotant son épaule. Exactement, de vrais mousquetaires.

Bien que les fameux mousquetaires, pour le coup, avaient dépassés une limite. Est-ce que Zac se mentait à lui-même, en parlant ainsi? Ne savait-il pas que le sol d'une ambassade était hors limite? C'était comme entrer dans le pays même. Alors vouloir faire sortir quelqu'un, alors qu'on était armé, pouvait amener à des tensions politiques dont il n'avait sans doute pas idée. Le comte observait son fils, en le laissant parler, même si une légère moue se faisait voir sur son visage. Encore plus, alors qu'il se permettait de penser qu'Hans voulait protéger ses arrières.

- Mmm... non... s'il a appris ce que vous avez fait... Zac, voyons! Entrer dans une ambassade, armés qui plus est... qu'est-ce qui vous a pris? Marquant un temps. Je peux comprendre l'idée de vouloir aider quelqu'un, mais... enfin... vous avez suffisamment de contact, à commencer par votre mère et moi, pour essayer une autre méthode afin d'aider cette femme.

Une vraie équipe de tête brûlée, Zenon le savait depuis longtemps, mais là... ils avaient clairement dépassé des bornes. Et les réparer seraient plus compliqués qu'il ne le pensait. Il fallait vraiment que cette Maxyne, soit prête à parler, témoigner, pour sauver la peau des membres de la Strike.

Au moins allait-elle bien et tant mieux! Ils avaient fait ce qu'ils pensaient être le mieux... même si ça avait été sans doute la pire façon de le faire. L'espion n'allait pas enfoncer le clou, il restait plutôt silencieux, se grattant légèrement sa joue barbue, concentré, perdu dans ses pensées. Cherchant un moyen de sortir son fils de cette situation pour le moins... épineuse. Il comprenait les motivations, mais la façon de le faire... il comprenait son fils quand il parlait de calme. Il n'était pas le seul à souhaiter cela dans sa vie.

- Vous avez bien fait, fils. Lui posant une main sur la nuque. Oui, cette situation n'est pas simple... mmm... avez-vous les moyens de bien la protéger? Je peux peut-être voir de mon côté ce que nous pourrions faire. Si elle accepte de parler, elle pourrait être mise sous protection et disparaître des radars.

Après tout, elle ne serait pas la première à bénéficier d'un programme de protection des témoins. Genre de programme qui marchait plutôt bien, mais cela voulait dire couper tout lien existant. Peut-être n'était-elle pas prête à un si grand sacrifice. Il laisserait le soin à Zac de la contacter et d'en savoir un peu plus. Amélia était la voix de la raison, comme souvent, se disait-il. Il levait les yeux vers son épouse et glissait une main sur la sienne, pour la remercier.

- Allons manger, il n'y a qu'à chauffer les plats. Et vous dormez ici, Zac. Avec un petit sourire, tout en se levant, pour aller faire chauffer le repas. Laissant un instant, mère et fils, seuls au salon.

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24.11.22 21:02
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Avec le recul, Sanders peut voir que leur idée n’a pas été l’une des meilleures. Néanmoins, il n’a pas de regret de l’avoir fait. Quand un des leurs demande de l’aide, ils répondent à l’appel. Sans poser de questions. C’est comme cela que fonctionne la Strike Team. Cette loyauté “aveugle” fait partie de leur force. Quoique que puissent en dire les autres.

Mais c’est le rôle d’un autre chef de meute de gronder. -”ZENON: Mmm... non... s'il a appris ce que vous avez fait... Zac, voyons! Entrer dans une ambassade, armés qui plus est... qu'est-ce qui vous a pris? Je peux comprendre l'idée de vouloir aider quelqu'un, mais... enfin... vous avez suffisamment de contact, à commencer par votre mère et moi, pour essayer une autre méthode afin d'aider cette femme.” Zac baisse la tête. Pas prêt à s’excuser pour autant.

Il agit avec les contraintes connues. -“ Je sais ce que vous auriez fait. Vous auriez activé la loi. Ça aurait pris des semaines, voire des mois, avant d’avoir une réponse. Je suis désolé P’pa. Vos méthodes sont trop lentes. ” Même maintenant, licencié de scotland yard, Junior assume leur position. La bureaucratie n’aurait rien pu faire pour une jeune femme comme Maxyne. Le système n’est pas fait pour aider les gens ordinaires.
La “justice” marche pour ceux qui en ont les moyens. Même le comte d’Avon vient de le reconnaître.

-“ Le principal c’est que ce psychopathe ne puisse plus mettre la main sur elle. ” C’est une question de principe. La violence quotidienne est dans tous les foyers de ce royaume et des autres. La violence conjugale ne baisse pas. Pire, elle revient en force à chaque crise. Zac n’a pas été éduqué pour fermer les yeux. Il n’aurait pas pu rester immobile. C’est pour les autres filles qu’il n’a pas pu aider… Pour Joe.

Maintenant, ils doivent mettre en place une sécurité au long terme. Pas évident avec Lemoine qui est hors-circuit. C’est lui qui a le réseau le plus étendu. Normal. -”ZENON: Vous avez bien fait, fils. Oui, cette situation n'est pas simple... mmm... avez-vous les moyens de bien la protéger? Je peux peut-être voir de mon côté ce que nous pourrions faire. Si elle accepte de parler, elle pourrait être mise sous protection et disparaître des radars.” Voilà exactement ce qui peut aider mère et fille à se sortir du pétrin, pour de bon.

-“ Vu ce dans quoi traîne son mari, ouais, ça vaut le coup de voir de votre côté. Le MI6 est mieux doté que nous. Merci p’pa. ” Max acceptera-t-elle cette main tendue ? Peut-être que si c’est le Français qui lui en parle l’idée passera mieux. De toute façon, ils n’ont pas dix options. Il faut bien faire quelque-chose pour que les filles soient hors de danger. Qu'elles arrivent à retrouver une vie normale. Une vie avec un JB en mode paternel dedans. Ils l’ont plus que mérité tous les trois. C’est tout ce que leur souhaite Junior.

De toute façon, la comtesse n’a pas tort, pour l’heure c’est en attente. Dans quelques heures, il sera bien tant d’agir. L’avantage d’avoir vider le sac est que les épaules sont moins alourdies. Zac se sent moins angoissé qu’en arrivant au manoir. Livré son secret lui a fait du bien. Il se sent moins désemparé. Surtout qu’il sait que ses parents ne vont pas lâcher le dossier maintenant qu’ils en ont connaissance. C’est une assurance pour la suite. Même si lui perd pied il y aura un de Lascelle pour prendre la relève. -”ZENON: Allons manger, il n'y a qu'à chauffer les plats. Et vous dormez ici, Zac. ” Le fils ne tergiverse pas. Il n’a pas du tout envisagé de repartir sur la capitale ce soir. Il est trop à bout de nerfs.

Pendant que le comte est en cuisine, les deux autres discutent. Ils ont des sujets de prédilection. L’art en général et le cinéma en particulier, les réunissent. La dame de la maison invite à une séance le lendemain après-midi. Cela leur fera du bien.
Ovide est sur les pas du chef de famille. Il est assis à sa droite. Le nez levé vers l'évier à attendre que la chance vienne. Sa sœur Mélusine se pose littéralement sur les pieds du jeune maître. L’ambiance est apaisée.

Amélia se charge de replacer une bûche à l’hatre. Le fils et la mère se perdent alors dans la contemplation des flammes. Leurs visages miroitent la même expression entre autorité et sérénité.
-“ Mmm. J’aurai mieux fait de rentrer à Bellary avec vous à l’époque. ” Ils se regardent dans les yeux. Sa mère pose une main sur la sienne avec un petit sourire. -“ … au moins je vais avoir le temps de me mettre sérieusement à la boxe. ” Un autre sourire accueille la démarche du loup.

- “AMELIA: Et la méditation.” Ajoute tout de même la future retraitée l’air de rien.

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28.11.22 16:04
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Zenon de Lascelle


La défense de son fils était faible... beaucoup trop faible. Comment pouvait-il se permettre de dire une telle chose? Ce n'était pas rien. Attaquer une ambassade... ce n'était pas anodin. Il y a avait un vrai problème, la prison leur pendait au nez, à tous. Et le comte se demandait comment il pourrait sauver les fesses de son fils pour le moment...

- Qu'importe le temps que cela pourrait prendre, Zac, au moins, les choses seraient faites dans les règles... il se frotta légèrement la barbe. Cette situation était problématique... ce garçon avait vraiment le talent pour se foutre dans les pires histoires possible. Mmmm... Quelque part, il n'avait pas tort, au moins, cette femme n'était plus dans un danger imminent.

Après, de Lascelle avait l'impression qu'il ne pouvait pas faire mieux pour aider cette équipe. Mais s'ils pouvaient permettre à la victime de se sentir totalement en sécurité et que cela permettrait de remettre la Strike sur la bonne voie... si ensuite Hans acceptait d'écouter cette équipe. Il était prêt à passer quelques coups de téléphone pour cela. Car oui, finalement, même s'ils avaient assez mal agi, en tous les cas, dans leurs choix stratégiques, ils le faisaient pour une bonne cause. Et notre homme le voyait, il connaissait aussi fils. Ce n'était pas un mauvais bougre, juste un mec qui avait sa propre conception de la justice... ce qui n'était certainement pas pour l'aider dans son boulot et briller aux yeux de ses supérieurs.

- Je ne vous promets pas que cela sera une solution... mais je ferai de mon mieux, Zac.

Il ne fallait pas trop se faire d'idée non plus. Il n'était pas certains que même le témoignage de cette femme, puisse sortir Lemoine de là où il se trouvait. Peut-être faudrait-il pouvoir parler à ce dernier. Cela semblait compliqué pour le moment. Autant continuer à discuter avec un ventre plein. De toutes les façons, ce n'était pas à cette heure qu'ils pourraient sauver le monde. Zenon sentait la fatigue de son garçon, il avait besoin d'un peu de repos aussi, de bon repos. Ici, il y aurait droit.

Maintenant, le père faisait réchauffer le repas, tandis que mère et fils discutaient à deux. Amélia avait été plutôt silencieuse dans cet échange, mais il savait qu'elle avait été à l'écoute tout du long et qu'ils échangeraient une fois seuls, dans l'intimité de leur chambre. Il ne ferait rien sans avoir eu son avis. De Lascelle revenait avec les assiettes et les plats, appelant le duo à table.

Ils donnaient alors l'air de passer une soirée presque normale, en famille. Mais la normalité et les De Lascelle, ce n'était qu'une belle image, qu'ils savaient donner depuis longtemps.

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27.12.22 23:38
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