Moins connus que le crime organisé irlandais, italien ou russe, l'Angleterre a pourtant eut ses heures de gloire dans la criminalité.

Au 19e, des auteurs comme Charles Dickens font mention de bandes organiséss d'orphelins ou de gamins des rues délaissés par leur famille qui étaient alors "pris en charge" par des criminels plus âgés les forçant à détrousser les passants. Le fait de recruter des enfants était plus facile, car ces derniers étaient livrés à eux-mêmes, une charge trop lourde pour leurs parents. Les garçons détroussaient les passants tandis que les filles devenaient des prostituées. Il faut ajouter aussi que les soldats revenant blessés et ne trouvant plus de travail finissaient aussi par rejoindre la criminalité. Une femme ayant eu un enfant hors mariage ou ayant été répudiée pouvait également finir prostituée. La criminalité était souvent rampante, localisée dans des quartiers pauvres.

Mais il existait également des réseaux plus affirmés comme celui de Worth et ses associés qui après avoir joué les braqueurs aux Etats-Unis, débarque en Angleterre afin de fonder un réseau criminel étendu s'adonnant au cambriolage d'envergure avec la complicité de plusieurs intermédiaires. Worth se mêlait à la haute société, usait de faux noms, et n'usait jamais de la violence.
À la manière d'un Moriarty (célèbre ennemi de Sherlock Holmes), il n'agissait jamais lui-même dans ses affaires criminelles mais commanditait. Et comme Al Capone, il fut arrêté sous un autre prétexte car c'est pour avoir fait un faux chèque qu'il est arrêté en France puis extradé en Angleterre. Il réussit néanmoins à échapper à la justice en payant des sommes considérables. Ce qui ne l'empêchera pas de continuer ses activités criminelles, toujours plus ambitieuses. Il s'adonnera à du trafic d'œuvres d'art, tentera de voler l'Union Trust Compagny et finira arrêté par l'Agence Pinkerton mais parvient à échapper au jugement par manque de preuve. Il se lancera par la suite dans le trafic de diamants issu d'Afrique du Sud. Plusieurs fois, il sera arrêté, mais parviendra toujours à s'en sortir, en négociant avec de grosses sommes d'argent ou en rendant les objets volés. Véritable légende, Worth n'est qu'un exemple de ces réseaux criminels anglais agissant en toute discrétion, mais aussi en toute impunité, n'usant pas de la violence mais plutôt de son intelligence ou de ses connexions.

C'est au début du 20e siècle que commence l'histoire de ces gangs de rues tels que la série Peaky Blinders les illustrera. Ce sont des gamins issus des quartiers miteux de l'Angleterre industrielle qui s'unissent, souvent dans une même fratrie ou d'un même quartier, pour détrousser les plus fortunés. La violence de leurs actes contraste néanmoins avec le look raffiné de dandy qu'ils adoptent. Ces gangs ont leurs propres méthodes, pour les Peaky Blinders, il s'agit de lames de rasoir cousues dans leurs casquettes, qui à l'époque était le couvre-chef distingué de fringuants jeunes gens. D'un geste précis, ils ôtaient leur casquette comme pour saluer leur victime et ainsi l'aveuglaient, les lames de rasoir tranchant les paupières et faisant couler le sang dans les yeux de la victime quand celle-ci n'était pas tout simplement rendue aveugle définitivement. Les gangs de ce type sont très répandus au début du 20e siècle, la lutte contre ces gangs s'améliora avec le temps, et l'organisation de la police anglaise, surtout celle des villes où les gangs fourmillaient. Et bien sûr, cela coïncida également avec une lutte plus assidue contre la corruption qui profitait à ces gangs.

Les années 70 et 80 voient arriver la déferlante de la drogue, et une contre-culture punk. La criminalité prend alors une aura "cool" et la contre-culture de la jeunesse en proie à une rébellion va coïncider avec une remontée de la criminalité. Les gangs anglais reprennent leur habitude de dépouiller les riches et les bourgeois. Mais cette fois, il y a un acte politique et une aura de Robin des bois des temps modernes. En réalité, beaucoup de ces gangs sont constitués de jeunes délinquants livrés à eux-mêmes que des criminels plus âgés et sans moralité auront rendu accro au crack. Une fois rendus accro, les jeunes criminels se livreront plus aisément au crime, aux vols à main armée,... Les lames de rasoir sont remplacées alors par des crans d'arrêt, les casquettes par des iroquoises, et le look de dandy par un look punk.

Les années 2010 voient une recrudescence de la guerre des gangs. La crise de 2007, les émeutes ayant lieu à Londres, puis le Brexit font monter les extrêmes. Des groupuscules nationalistes racistes font vivre l'enfer aux jeunes des cités métissés pour la plupart les poussant droit dans les gangs dont la culture est revenue en force d'autant plus que les réseaux sociaux leur permette de s'exprimer et de montrer une image cool. Rejoindre des gangs est donc vu comme quelque chose de positif par ces jeunes livrés à eux-mêmes. Malheureusement, une fois dans le gang, l'escalade de la violence prend vite le dessus. Les gangs se construisent par quartier, se reconnaissent entre eux par des tatouages,... Il existe des gangs constitués uniquement de filles, d'autres uniquement de garçons, parfois selon des communautés. Tous utilisent des armes blanches, plus discrètes et plus faciles à trouver. La drogue circule dans ces gangs dont certains membres deviennent vite accros. La crise amenée par le Brexit pousse ces gangs à prendre aussi un rôle politique, c'est une sorte de rébellion envers le système mais ces gangs se livrent également à des guerres et à la violence.

Bien sûr, il existe encore des réseaux criminels situés dans les hautes strates de la société, profitant des défaillances d'un système pour s'enrichir, voler des œuvres d'art, s'adonner au trafic d'armes avec l'IRA, trafic d'alcool via un réseau de bars clandestins, ou encore trafic de drogue pour les strates élevés de la société. Il ne faut pas oublier que la société anglaise est très marquée par les différences de classe. Ainsi, des criminels issus de la bourgeoisie suivent un code de vie très différent des criminels issus des classes populaires et ils ne se mélangeront jamais, ne se croiseront probablement jamais. Un criminel issu des classes élevées ou de la noblesse ne s'adonnera jamais à la violence, ne se salira jamais les mains, et profitera de son éducation et de son réseau pour tromper, abuser, voler. Un criminel de haute volée échappera également plus facilement à la justice, car il lui sera plus facile de masquer ses traces. Scotland Yard, néanmoins, sera toujours sur ses traces dans une sorte de jeu de chat et souris éternel. Il est à noter que ces réseaux criminels de haute classe ne se mêlent que rarement aux mafias étrangères, et qu'ils redoutent leur violence. Ils préféront s'effacer plutôt que de devoir leur livrer la guerre.

Les Triades ;

A l'origine la Triade est un mouvement d’opposition contre la dynastie alors en place, celle des Qing et qui voulait la restauration de la dynastie précédente celle des Ming. Elle a ainsi soutenue pendant plusieurs siècles différents groupes de révoltes et des insurrections populaires.

Ce gang est connu pour pratiquer des sports de combats, une très grande discipline de l’être. Il possède un langage qui lui est propre avec des codes tout comme des signes de reconnaissance comme les tatouages.

Pendant la fin du siècle dernier la Triade tenait différent rôles pour les criminels. Elle faisait office de organisations politiques, groupes économiques, syndicats, sociétés d'entraide etc. Elle a très vite pris une place dans la sphère politique du Pays.
Quant à l’aspect économique lui était de formes variées. On sait que cette société secrète pourvoyait surtout aux besoins des travailleurs immigrés chinois. Elle fournissait en alcools, l'opium et les prostituées, jeux... Des commerces qui étaient tous légaux aux début quoique la société y était fortement opposée.
Mais après la seconde guerre mondiale le nouveau gouvernement promulgue des Lois qui compliquent ces affaires. Le gang se divise pour aller s’installer de part le globe. Il arrive ainsi en Angleterre et arrive dans les entrailles de Londres au début des années 80.

Les groupements mafieux se forme sur 3 niveaux hiérarchiques.

D’abord, il y a au sommet le Tak khunn, la « Tête de dragon » qui dirige. Il donne les grandes orientations à du groupe. Rares sont ceux qui connaissent son véritable nom. Il a sous ses ordres plusieurs responsables. qui eux vont conserver les noms traditionnels des officiers de loge.

L’ « Éventail de papier blanc » s’occupe des finances.
Le « Bâton rouge », spécialiste en arts martiaux, se charge du respect de la loi interne.
La « Sandale de paille » est délégué aux affaires extérieures du groupe.
Le « Maître des encens » a la tâche de recruter les membres.

Sans oublier les membres eux-même. Ils sont les plus nombreux. Des « soldats » qui constituent le bras armé de la Triade. À chacun une fonction à chacun d’eux un chiffre est associé. Il est ensuite lié à une branche de l’organisation. Par exemple : 489 pour une « tête de dragon », 432 pour une « sandale de paille », ou 49 pour les « soldats ».

The Irish Mob ;

La mafia Irlandaise se compose de plusieurs gangs, dont l’assemblement forme le “Mob”. Il y a un chef à la tête de chacun de ses groupes. Ceux sont des personnalités, des leaders qui sont là pour gérer. Ces hommes et femmes sont les seul.es qui côtoient les têtes dirigeantes de la mafia. Ils ont des connexions avec l’IRA. Chacun des groupes à ses spécificités. Celles sont très diverses allants du trafic d’armes, la drogue, en passant par les contrats de mercenaires etc.

Le Mob a été présent au Royaume-Uni, principalement dans les années 60, quand ils ont fui la famine. L’organisation était active notamment à Dublin et Limerick, où ses trafics, notamment de drogues et d’armes, circulaient très bien grâce à eux. Mais c'est surtout dans le sud de l'Angleterre qu'on le retrouve.

Historiquement, ce groupe est surtout connu pour avoir pris le contrôle du port de Montréal. Une plaque tournante qui leur a permis de faire circuler la cocaïne dans le monde. Ils ont eu des gros accords commerciaux illégaux, avec des quantités astronomiques de poudre dans la balance. Ils ont fournis une bonne partie des gangs Américains et leur ont même fait de l’ombre pendant quelques décennies.

Le Gang de l’Ouest méconnu à ses débuts sur le sol américain, a répandu son pouvoir par la violence de ses crimes et ses activités variées mais rentables. Cependant leur réputation n’est plus à faire en Europe où ils mènent leur barque. A l’inverse des autres ce gang -le West End Gang- était désorganisé et pas très unifié. Sans doute à l'image du pays dont il tire ses racines. Il n’avait pas de hiérarchie officielle, pas de rituels, comme on le voyait avec les autres. On les décrivait plus comme une fédération de malfaiteurs issus de la même origine. Il y en avait quand mêmes certains dont on entendait plus parler que d’autres comme Gerald Matticks qui a intimidé les hors la loi les plus durs de son époque. Ils sont deux exemples historiques, cependant, il existe beaucoup d’autres gangs.

Le chaos qui règne à Londres depuis le Brexit est tout à leur intérêt. Ils fournissent les autres gangs en armes, drogues, et se font mercenaires, ou même miliciens pour qui sait allonger la monnaie. Leur sang chaud et leur hargne fait souvent trembler les petites frappes de quartier. La base, plus traditionnelle, se focalise sur le trafic d'armes à feu. Elle approvision ainsi l’IRA et soutien les revendications indépendantistes de l'organisation.

La prohibition, imposée par le gouvernement anglais, laisse la place à un trafic d’alcool qui leur est favorable. Ils se spécialisent. Dans un même temps, les Mob sont vues comme des frondeurs. Les divergences entraînent peu à peu des dissensions au sein de la communauté.

C'est en 2025 que la roue commence à tourner pour eux. Un des hommes monte une opération en solitaire. Il tente de faire exploser l'université St James, pour éliminer les autres chefs de la mafia étrangères, alors en réunion dans le bâtiment. Cet attentat provoque la méfiance des autres gangs, ainsi que des tensions au sein de la communauté irlandaise elle-même.

Halloween

La Bratva ;

En Russie on dit aussi bien Bratva (fraternité) que Mafia rouge pour qualifier les organisations criminelles.

Du temps des Tsars une caste de voleur régnait sur le crime organisé structurée autour d’une organisation fortement hiérarchisée dominée par les « voleurs dans la loi » (pickpockets, cambrioleurs, escrocs…). Ces voleurs ne pratiquaient pas de crime de sang. Ils s’estimaient appartenir à la classe aristocratique russe et respectaient par conséquent un code très précis. Ils refusaient catégoriquement de collaborer avec les représentants de l’état, de prendre part à la politique et un certain mépris de la richesse. C’était finalement des voleurs avec honneurs vivant en marge de la société, une sorte de cour des miracles russe. Ils portaient des tatouages en signe de reconnaissance, ces tatouages décrivant leur vie.

Durant la révolution russe, la caste des voleurs s’associa aux bolcheviks qui furent malheureusement trahi par eux. Ces voleurs finirent par rejoindre les camps en Sibérie et devinrent des Urkras, c’est à dire les taulards. Une communauté criminelle sibérienne parmi les plus structurées et respectées s’est construite sous l’époque de Staline. Elle s’est cristallisée autour de cinq puissantes familles sur les restes des voleurs dans la loi.

La révolution n’a cependant pas éliminé le crime organisé, elle a éliminé le code que suivaient les criminels. Après la disparition de la caste des voleurs, est apparu de nombreuses organisations criminelles dont certaines étaient directement implantée au sein du pouvoir dans des jeux de corruption. C’est ainsi qu’est né la mafia russe moderne, une mafia invisible nichée au sein de la société, vivant de spéculation, malversation, reposant sur une menace létale via un réseau de criminels plus violents et moins policés.

A l’effondrement du bloc soviétique d’anciens soldats et membres du KGB rejoignent les organisations criminelles et profitent du chaos ambiant afin de s’enrichir. Ces organisations s’exportent à l’international. A présent, ils embauchent des athlètes ayant concouru aux olympiques, des comptables, placent leurs énormes capitaux dans le monde entier et jouent de leur influence afin de se sortir de tout pétrin. Ils dirigent des gangs pouvant être particulièrement violents, d'anciens criminels de guerre, ou même des Urkas et évitent de se salir directement les mains.

La mafia russe emploie des méthodes assez similaire à celles italienne, elle règle ses comptes en interne, commandite le meurtre des balances, utilise une imagerie impressionnante comme les tatouages ou des missives sanglantes, utilise la violence afin d'impressionner et marquer les esprits, et punit de manière excessive et violente toute trahison de ses principes et ordres. Les mesures contre les balances s'appliquent généralement aussi à sa famille. Le tout étant dissuasif et leur donne une aura d'intouchable.

La Bratva est organisée en petite cellules de 3 à 4 individus qui ne connaissent pas les autres cellules afin d'éviter que la police ne puisse les coincer. La mafia russe est partout dans le privé comme le public et possède 40% de la richesse nationale russe. Elle s'adonne essentiellement au blanchiment d'argent, au commerce illégal (pétrole, stupéfiants, armes, prostitution, alcool, denrée rares), protection forcée (dans le privé). Cela l'amène souvent à entrer en conflit avec les autres mafias comme l'italienne, l'irlandaise ou encore les Yakusas et triades. Récemment, les colombiens se sont associés avec la mafia russe afin d'écouler leur drogue. Elle est aussi à l'origine d'un vaste trafic de clandestins souhaitant gagner l'Angleterre ou en sortir.

La Pieuvre ;

En 1947, juste après la Guerre, les Italiens ont débarqué. Des mineurs principalement qui sont venus pour palier à la crise du charbon qu’on avait à l’époque. Au début, ils n’ont pas été beaucoup aimé les gars de Mussolini, mais le Pays avait besoin d’eux. Ils sont montés jusqu’à Bedford, où ils ont commencé à venir par petites vagues, famille après famille. Et puis, il y a eu la troisième génération qui est arrivée tout droit du Sud de l’Italie… des jeunes qui venaient pour installer leurs magouilles sur la terre.

La mafia Sicilienne s’était propagée partout entre temps en Europe. D'autres mafia se créèrent alors en Italie, mais les Sicilens gardent la main sur l'île Britannique, une famille de Messine a pris le relais sur la péninsule. Elle a renforcé l’économie parallèle et souterraine, en particulier dans le domaine des armes à feu. Elle a tout de suite cherché à prendre le contrôle des marchés et des activités où l’argent abondait... Surtout celles où l’argent circule sous une forme physique, comme le jeu, avec les casinos.

Bien sûre une activité commerciale sert comme un paravent à des activités illégales et au blanchiment de l’argent récolté. Il y a eu des dizaines de salles de sport et de petites épiceries fines, qui ont ouvert dans les années 70.

En général, la mafia Italienne préfère recourir à l’intimidation, la corruption ou au chantage pour obtenir ce qu’elle veut. C’est toujours préférable à la force pour contraindre ceux qui lui résistent. En plus, cela lui apporte une sorte de notoriété « publique ». Alors pendant un moment les ritals ont été tranquilles. Les De Santis se sont, en effet, imposés dans tout ce qui est le trafic d’armes. Les médias n’en parlent pas souvent et pourtant, ils sont implantés partout et influent sur la vie de quartier à leur façon.

Des personnes ont commencé à disparaître. Il n’est pas rare que pour se débarrasser de concurrents, de témoins gênants ou de traîtres, ils utilisent de méthodes... sanguinaires. C’est comme ça que les guerres de « familles » sont apparues dans les rues. Le plus souvent pour des histoires de contrôle d’un territoire ou d’un marché, assassinat de témoins, de complices, voire même de juges avant un procès.

Une affaire, par exemple, a secoué la population, c’était à Huddersfield, un gang d'hommes, a perpétré d'ignobles opérations bouchères sur de jeunes garçons. Selon la presse indépendante entre 2004 et 2011, 22 des opérations sauvages ont été commises envers 11 adolescents. Les garçons étaient souvent drogués, puis opérés par les membres d’un gang pour servir un trafic d’organes. Les mecs ont étrangement été innocentés après qu’un homme de la Famille soit passé par le bureau du Procureur. Ici certains ont des passe-droits.

La stabilité s'installe au sein de cette mafia, jusqu'à ce qu'une famille implantée à Birmingham, regarde vers Londres avec convoitise. La paix est toujours fragile dans les grandes familles.

Naša Stvar ;

C’est dans les bas-fonds que nait la mafia Serbe. Durant les années sombres de 1900, le crime organisé prend place, la drogue circule et les contrats d’assassinat sont un luxe que seuls les plus offrant peuvent se payer. À sa tête Zejico Divac, fondateur de cette corruption, il opère dans plusieurs pays, notamment en Allemagne et en Italie. Sa tête tombera en 1936, poignardé dans le dos par son propre frère. Kristijan Divac règnera à son toujours en instaurant ses propres règles, divisant la mafia en quatre groupes distincts : Voždevac, Surcon, Mutrić et Zeman, qui à leur gère vaste réseau de groupes plus petits, pour exploiter au mieux son potentiel et exercer sur plus de front. Kristijan succombera trois ans plus tard a une crise cardiaque. N’ayant aucun enfant suffisamment grand en succession, sur son lit de mort, il nommera son épouse Kieran Divac fidèle à ses convictions, à la tête. Elle s’imposera malgré les discordes, les tensions, le machisme et gagnera le respect d’une grande majorité des Serbes. À Sa mort, sa fille Natalya hérite des rênes à la place de son frère. Puis cette dernière nommera sa propre fille Mildred.

Sous le pouvoir de Mildred, les noms de Surcon et Zeman disparaîtrons, gardant Mutrić et Voždevac qui sont aujourd'hui les seuls à obtenir le droit d'exercer. Le machisme est resté ancré profondément. Si certains ne voient pas d'inconvénient d'être sous les ordres d'une femme, beaucoup considère cela comme une aberration depuis trois générations.


INFORMATION

La mafia serbe est principalement impliquée dans les contrats d'assassinat, la corruption politique, la contrebande, le trucage de rencontres sportifs, le racket et l'extorsion de fonds auprès des commerçants ou des entreprises, l'infiltration de l'économie légale, le trafic d'armes. Elle a donné à de nombreux Serbes un moyen de sortir du désastre économique qui s'est produit dans le pays à la suite de la mise en œuvre des sanctions internationales imposées contre la Serbie pendant les guerres Yougoslaves en 1992. Elle a parfois été protégée en échange de faveurs politiques, ayant ainsi un lien direct avec leurs activités. Quelques politiciens avides de pouvoir, ont eu la possibilité d’instrumentalisé la mafia pour des assassinats politiques à l'étranger.

La mafia Serbe est avant tout une grande famille. Elle est réputée pour détester les traitres et ne montre aucune pitié envers les balances. Certains sont dévoués à la cause pour de réelles convictions, d'autres par patriotisme, mais ils se respectent sur le pouvoir de l'argent. Les serbes sont en bon terme avec la mafia Albanaise et Bulgare, mais plus particulièrement de la mafia Russe. Mildred Divac étant marié à un Vory V Zakone des Kasparov, par alliance, les liens entre eux sont énormément respectés.
Celle-ci est couverte par une industrie pharmaceutique : Herbalife. Ce qui lui permet de créer sa propre drogue depuis une dizaine années. Les principaux acheteurs sont les Russes.

Aujourd'hui, la mafia a conquis – en dehors de la Serbie – le Monténégro, le Kosovo, la métropole d'Houston et cherche à s'implanter en Angleterre parmi les concurrents en profitant de l'état actuel du gouvernement et de la prohibition.


DATES EXPRESS

☞ 1900 à 1930 Zejico Divac règne sur la mafia Serbe. Jusqu’en 1936 où il perdra la vie des mains de son frère. Kristijan Divac prendra le pouvoir, en 1940 il décide de répartir la Serbe en quatre groupes distincts (Voždevac, Surcon, Mutrić et Zeman). Il perdra la vie trois ans plus tard d’une crise cardiaque. Aucun enfant suffisamment grand pour reprendre les affaires, il désigne sa femme Kieran sur son lit de mort comme chef.

☞ 1980 Kieran choisi sa fille Natalya à la place de son fils pour prendre la succession. Elle échappe à plusieurs tentatives d’assassinats de la part de ses confrères qui souhaitent toujours remettre un homme à la place.

☞ La véritable percée des organisations criminelles en Serbie s’est produite au début des années 90, lorsque les guerres yougoslaves ont éclaté. Des sanctions internationales ont été imposées aux pays à partir de mai 1992 et la Serbie est devenue isolée sur le plan économique. Désespérés d’argent, de nombreux anciens soldats et jeunes se sont tournés vers une vie de crime, pour le plus grand plaisir des mafieux.

☞ 2001, le trucage des jeux sportifs tombe. La mafia Serbe perd l'un de ses avantages dans le domaine et voit les Russes s'en emparer petit à petit et s'imposer dans le pays

☞ 2005 Natalya Divac débarrasse la Serbie des Russes en mariant sa fille de 23 ans à un Ruscof. On évite ainsi les bains de sang inutile et les pertes diverses. En accord avec le parrain Yoric de cette époque, elle prendra la main de son Vory V Zakone : Jordania. Leurs alliances permettent ainsi de se partager équitablement la conquête des territoires voisins. Elle gagnera par ailleurs le respect de bien des hommes. Les membres n'ont d'autres choix que de reconnaître son pouvoir et son autorité sans faille en tant que femme.

☞ 2008 Les Divac conclut un marché avec le politicien Zarova. Il ferme les yeux sur leurs activités illégales, sur les corruptions, si en échangent la mafia Serbe garantie des voix pour les prochaines élections et obtient une part suffisante dans les poches.

☞ 2010 Natalya se fait assassiner par les chefs de clans Serbes. Sa fille Mildred reprendra le flambeau de la mafia.

☞ 2013 Le groupe Zeman et Surcon ne sont plus d’actualités. Les têtes sont coupées des mains de Mildred, accusé d’avoir payé un mercenaire pour assassiner Natalya Divac. Elle laisse le choix aux membres de rejoindre les Mutrić ou Voždevac qui deviennent les seuls clans du pays.

☞ 2017 Herbalife pharmaceutique se lance dans la création de drogue fait maison. Elle sera achetée exclusivement par les Russes et se déploie à grande vitesse sur le marché.

☞ 2024 L’entreprise pharmaceutique est implanté à Londres. Elle laissera sur place quelques hommes pour tâter le terrain dans l’idée de développer quelques activités dans le pays.

☞ 2026 Une partie de la mafia Serbe, dont Mildred, s’envolent pour Londres en début d’année.


/!\ À SAVOIR 

• Seuls les Serbes "de souche" peuvent avoir accès à des postes hauts-placés et espérer évoluer dans la hiérarchie.

• Les femmes peuvent se faire une place, plus facilement. Si certains Serbes restent machistes, elles ont leur droit dans la hiérarchie et leur utilité.

• Les Voždevac ne sont pas implanté encore à Londres. La mafia Serbe n'a pour le moment aucun pouvoir sur cette ville pour exercer librement.

• Il existe un “QG” .


POSTE A PROMOUVOIR

BRAS DROIT : Quand la Marraine ne peut pas assurer ses fonctions, il est le premier à prendre les rênes. C’est celui qui aura en charge de veiller à ce que l’entente perdure entre chaque membre et, au besoin, prendre des décisions difficiles. Le bras droit est au courant des projets à venir et son avis est inestimable

MANIPULATEUR : Ce n’est pas la personne la plus violente. Il est spécialiste dans les coups fourrés. Un grand atout qui évite qu’on remonte jusqu’au Serbe facilement, c’est un fin négociateur. Il est en première ligne avec les personnalités corrompues qui servent la mafia. Il fait en sorte de renverser la vapeur.

CHEF DE CLANS: Qu'il s'agissait de Voždevac ou Mutrić, ils ont tous deux à leur têtes un chef. Celui qui prendra les décisions sur les prochains coup à porter, l'implantation des activités, mais qui devra aussi rendre des comptes à la Marraine pour avoir fauter.

AVOCAT : Ils sont tapis dans l’ombre à faire le nécessaire pour que la justice fasse entendre la clémence sur ces honnêtes travailleurs. Ils sont payés grassement pour que les Serbes sortent toujours vainqueur d’un procès, quel qu'en soit la nature du crime commis et que le nom de la marraine n’apparaisse jamais au grand jour.

INFORMATEUR : Petite fouine qui laisse trainer son nez et ses oreilles partout. Il s’arrange pour connaitre les activités, les mouvements des autres gangs.

NETTOYEUR : Indispensable, un bain de sang est si vite arrivé. Nettoyage de crimes, disparition de cadavres, etc. Ils effacent les traces de tout ce qui serait susceptible de mettre en dangers la mafia.

PETITS BRAS : La mafia Serbe est très étendue et ne manque pas de membres. Des hommes de main, des dealeurs, des voleurs... anciens et nouvelles recrues... Les possibilités sont vastes et tout est à envisager.

POLITICIEN CORROMPUS : La politique est facile, les votes tombent du ciel, il suffit de connaitre les bonnes personnes. Les Serbes seront toujours ravis d’accorder un coup de pouces, du moment que la récompense en vaut la peine.

LES AUTRES : Flics ripoux, commerçant, banquier... la mafia tire les ficelles sur eux pour pouvoir mieux avancer