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[CLOS]Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve [Pv : Eva Castelli]
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Une demande intéressante
feat. Eva Castelli
Marchant dans les couloirs de l’université londonienne dans le quartier de Sutton dans le South London, Léliana avait terminé sa journée, plus tôt que prévu. L’enseignante avait décidé de rentrer chez elle afin de s’occuper de quelques copies et si elle avait le temps, de continuer la rédaction de son roman. En effet, en guise de passe-temps à la maison, la jeune femme écrivait un roman afin de l’aider à penser à autre chose qu’à sa quête de vengeance. Or, la brune avait une préférence pour écrire lorsqu’il pleuvait ou que le temps n’était pas éclairci par le soleil. Enfin tout dépendait de ses envies et de ses humeurs. Regardant son portable, elle avait reçu un appel, mais ayant coupé son téléphone pour ne pas être dérangé en plein cours ni même montrer le mauvais exemple devant ses élèves, elle n’avait pas fait attention. La personne qui l’avait appelé, c’était Eva Castelli, une femme magnifique et gentille avec elle, une sorte de grande sœur, en quelque sorte. Cependant, Eva est proche de Noa et peut-être qu’elles travaillaient ensemble sur un projet ou plus. Sans preuve, Léliana ne pouvait pas savoir si son amie est impliquée dans des activités illégales. Écoutant sa messagerie, la blonde voulait la rencontrer dans son appartement après qu’elle ait fini sa journée à l’université. De plus, elle lui avait envoyé un message par mail pour l’adresse et l’heure du rendez-vous avec les détails de son envie de la voir. Et dire que Léliana pensait pouvoir rentrer chez elle et se poser un peu avant le coucher du soleil. Mais, la brune ne pouvait pas refuser d’aider son amie, elle ne méritait pas de refus de sa part.

Du coup, Léliana se rendit dans sa maison à Sutton afin de déposer ses affaires et les copies qu’elle corrigera plus tard dans la soirée ou le lendemain. La brune s’installe sur son bureau et allume son ordinateur afin de lire ses mails. Elle aurait pu le faire depuis son téléphone, mais disons qu’elle devait vérifier si elle avait eu d’autres mails. Lisant ceux des autres avant celui de Castelli, la brune n’avait rien eu de spécial. Du coup, elle lit celui d’Eva et apparemment, son amie avait besoin l’œil d’une connaissance sur l’histoire d’une œuvre. Voyant ce qu’elle voulait savoir et sur quoi, la brune se met à faire quelques recherches sur des sites fiables et sûrs de sources historiques avant d’éteindre son pc et de chercher des livres ou magazines dans sa bibliothèque. Après s’être informé, la brune prend sa veste en cuir, son casque et pour cette fois, elle prend sa moto afin d’aller chez la marchande d’Art. Connaissant à présent son adresse par cœur, l’enseignante ne perd pas de temps pour s’y rendre et l’aidait à obtenir les informations qu’elle demande. Roulant, elle apprécie ce quartier si calme et loin de la criminalité délinquante et mafieuse. Si seulement, les autres quartiers étaient comme celui-ci, Londres s’en porterait bien mieux. Or, un monde sans crime sans défaut, ça n’existerait pas et ça aurait été bien ennuyant. De plus, le but dans la vie de Léliana n’existerait pas et elle se sentirait vide. Enfin, peut-être que ses parents et son petit frère seraient encore en vie à cette heure-ci, qui sait. Un tel monde, ça n’existait pas, car personne ne se battait réellement pour que la sécurité de tous soit exaucé. Devant l’appartement d’Eva, la brune se gare et sort son sac du coffre avant d’y placer son casque de moto. Déverrouillant et plaçant un anti-vol, Léliana se dirige vers la porte d’entrée.

Léliana arrive devant la porte et appuie sur un bouton pour faire sonner chez Eva. « Eva, c’est Léliana, tu peux m’ouvrir ? S’il te plaît. » Après s’être identifié, la porte s’ouvrit et la brune pouvait entrer à l’intérieur du bâtiment. La jeune femme avait encore cette idée de soupçon que son amie soit liée aux activités de sa cousine, mais une intuition plutôt déplacée de sa part. C’était stupide, ça ne collait pas avec ce qu’elle savait sur son amie. Il fallait qu’elle évite de croire que tous ceux dans l’entourage de la De Santis soient forcément des criminels sinon à ce rythme-là, elle aura peu d’amis et de confiance en qui ce soit. Autant ne plus y penser et de croire à tout et à n’importe quoi sans une once de preuve. Aujourd’hui, Eva voulait de l’aide et elle l’aura sans la moindre hésitation de la professeur d’histoire. Ouvrant la porte de l’appartement de son amie, la brune pénètre dans la résidence de son amie. Marchant vers la salle principale, il y avait des tableaux et des œuvres d’art, un peu partout. La Sicilienne savait que son amie aimait l’art, mais à ce point-là, c’était difficile d’y croire. En plus de cela, l’endroit où elle vit, est plutôt grand et espacé, si elle aurait des enfants, ils s’amuseront comme des fous là-dedans. La blonde vivait bien avec son métier, les affaires fonctionnaient plutôt bien avec ce style d’appartement qu’elle peut avoir ainsi que la décoration. Elle est marchante d’art donc il lui est plus facile de trouver certains tableaux, mais après, elle doit être bonne en négociation pour ne pas les acheter trop cher, non plus. Devant la porte menant vers la pièce principale, elle y voit son amie. La brune lui adresse un tendre sourire. « Salut, Eva ! Je me suis permis d’entrer. J’espère que ce n’est pas dérangeant, j’étais pressée de te voir. »

La brune se déplace à nouveau vers la Castelli, toujours aussi belle à regarder, Léliana s’est toujours demandé pourquoi elle n’a jamais cherché à flirter avec elle, même juste un peu. Ceci dit, l’enseignante n’était pas venue pour cela, elle était là pour l’aider à comprendre quelque chose. La brune la serre dans ses bras et lui fait la bise. « Tu es toujours resplendissante, ma chère Eva. » La brune garde toujours son sac sur elle et admire encore son appartement. « Comment fais-tu pour séparer vie privée et professionnelle avec tous ses tableaux. Ton appartement est incroyablement joli, tu sais t’y prendre en décoration d’intérieur. Comment vas-tu ? » Autant commencer par discuter un peu avant de passer aux choses sérieuses sinon son amie va croire qu’elle n’est pas bien avec elle pour aller directement droit au but. De plus, Noa n’est pas là donc elles ne seront qu’à deux pour discuter et passer quelques instants ensemble.

☾ anesidora

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Mar 2 Avr - 18:29
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana

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Les portes fenêtres du salon sont grandes ouvertes. Elles donnent plein sud, sur la ville, et le clocher de l’église orthodoxe qui trône à cent mètres. La terrasse blanche de cent mètres carrés se prolonge sur la longueur de la pièce à vivre centrale. Tables d'appoint et transats viennent d’être sortis pour les beaux jours. Un tapis de yoga et un jardinet occupent un angle. L’espace restant sert principalement à savourer la douceur des soirs d’été. Eva s’y est installée depuis le début de l’après-midi. Un Mac portable, un martini, et un fond de musique blue qui vient du salon. Les premiers rayons de la saison réchauffent l’atmosphère si bien que la belle se sent presque en vacances. Elle pianote activement pour compléter un rapport d’expertise sur une collection de bijoux égyptiens antiques.
La musique ne couvrit pas complètement le bruit du moteur du double cylindrique. Castelli coinça son stylo dans la rainure du livre d’art et se leva. Ses pieds nus volèrent sur les dalles tièdes pour rejoindre le bord et scruter le contrebas. Un sourire s’étira tranquillement à ses lèvres. Ana a fait vite. Eva s’écarte de la balustrade et arrive devant l’interphone juste au moment où l’écran s’illumine. Elle presse le bouton et file passer un pantalon sarouel noir. A domicile, elle aime travailler en sous-vêtements. Mais ce n’est pas décent. Elle relèva ensuite ses cheveux blonds en chignon rapide, qu’elle bloque de deux pinces d’argent. Elle va entrouvrir la porte d’entrée avant de s’occuper de préparer de quoi recevoir.
Une orangeade bio, un cake carotte et un thermos de café, finissent sur un plateau qu’elle pose sur la table ronde du salon. Elle se rapelle juste à temps d’avoir mis un bouquin de côté pour la jeune femme et va rapidement le chercher dans la bibliothèque de la chambre à coucher.
« Entre ! Entre ! Je t’en prie! » Crit-elle à la professeur de l’autre côté du mur. Elle attrape le documentaire et passe le seuil de la chambre. Naturellement, le visage d’Eva s’éclaire. « Chao ! Tu fais bien ! Oui… ça fait un moment c’est vrai ! Je suis contente que tu passes. » Eva s’arrête face à la Sicilienne. « J’espère que tu n’es pas pressée ? J’ai l’intention de te capturer pour une bonne partie de l'après-midi. » Elle enlace alors la brune pour rendre l’étreinte amicale bordée de complicité. Elles ne se sont pas revues depuis janvier. Tout va vite. La présence de Lilianna est un plus dans ce quartier calme et froid. Castelli est ravie que Noa les aient présentées. Les yeux de Castelli se posent sur elle. Elle note une fois encore les traits en communs avec la Dona. « Merci! » La voix chantante et joyeuse se réverbère sur les murs blancs de la pièce. Il est indéniable que cette femme prend soin d’elle et de son apparence. Tel qu’elle l’explique à ses confrères: un bon défenseur du beau se doit d’être aimable aux yeux des loups qui veulent ravirent les trésors. Castelli aime être belle, élégante, apprêtée. « Cette coupe de cheveux te va bien. Tu es belle comme une Romaine.  Allez poses-moi tout ça. Met toi à l’aise ! J’ai sorti de quoi faire un goûter de saison. »
Elle laissa l’enseignante faire comme chez elle. Elle profite de l’entre-deux pour consulter son téléphone portable. L'Italienne attend l’appel d’un correspondant Somalien pour une affaire depuis le matin. Que l’homme tarde à lui répondre commence à être de mauvaise augure pour leur marché. Elle écarte l’appareil et fait le tour de la table pour servir des boissons. Ses mains sont agiles et graciles. Ceux sont les derniers lambeaux de ses quelques années de piano. « La frontière est poreuse c’est vrai. Un peu comme pour toi et les travaux de tes élèves ! Mais enfin si on veut que les choses soient faites impossible de faire tout d’un Bureau. Tu sais de quoi je parles! »  Une rondelle de citron frais vient ornementer le rebord du verre. Eva plongea ensuite son regard cyan dans les onyx de la demoiselle. Une légère espièglerie flotte pendant une seconde. Il est reconnu que les Siciliens ont du mal à s’arrêter.
« Un peu fatiguée. Je reviens tout juste du Caire. » Oui, après la mésaventure de Paris Eva n'avait pas réellement pris le temps de poser les choses. Elle aime demeurer dans l'action constante. C'est une façon de ne pas se laisser ramolir par le temps. Surtout qu'il y a énormément à faire dans cette capitale ci également. « Et toi, ma belle, comment vas-tu ? Tu as l'air en forme. » Nota la Castelli en offrant le verre de l'amitié. Elle prend ensuite les devants pour escorter la jeune femme sur la terasse qu'elle vient de quitter. Là, Eva tire un fauteuil confortable pour y prendre place. Alors son regard azuré se pose paisiblement sur sa charmante interlocutrice. Elle tendit une main pour saisir un morceau de patîsserie et le porter vers sa bouche.

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Mer 3 Avr - 23:10
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Entre filles
feat. Eva Castelli
Léliana était invitée chez Eva, elle avait besoin de son aide pour obtenir des informations sur une œuvre. La jeune brune était professeur d’histoire à l’université et elle enseigne l’histoire de l’art également. Pour elle, c’était un rêve de pouvoir transmettre ce qu’elle aime à ses élèves, mais pas qu’eux. En effet, cela lui faisait plaisir de donner des informations à des proches pour les conseils et leur expliquer un tableau ou l’origine d’une statue. Maintenant qu’elle y pense, la jeune enseignante aurait pu travailler comme médiatrice culturelle dans un musée, ça aurait pu être passionnant. Passée des journées autour de tableaux connus, d'arts antiques et des expositions à faire rêver. Or, la Bertinelli avait choisi de devenir enseignante et ce métier lui plaisait énormément. Peut-être qu’un jour, elle se reconvertira dans un métier lié au musée, à voir avec l’avenir. Dans la demeure d’Eva, Ana admirait les tableaux, sa décoration si moderne et à la fois, digne d’un musée. Franchement, la brune aimait venir lui rendre visite même si depuis janvier, elles ne s’étaient pas vues et cela lui avait manqué. Léliana s’était permise d’entrée et apparemment, ça n’avait pas dérangé la blonde. Toujours si élégante et ravissante, difficile de croire qu’elle vit seule. Dans les bras de son amie, cette dernière allait la capturer toute l’après-midi, en espérant que la brune n’était pas pressée. En y repensant, elle n’avait rien de spécial à faire ni même de criminel ou une enquête à mener pour ce soir. La brune l’enlace tendrement, plaçant ses mains sur le dos de la Castelli. « Oh tu sais, tu peux me capturer toute l’après-midi, même ce soir, ça me dérange pas du tout. Je n’ai rien de prévu, ma belle. »

Léliana n’hésite pas à la complimenter, après tout, Eva est une très belle femme, en plus d’être cultivé. Ana ne dirait pas non pour un moment intime avec elle ou l’avoir comme petite amie enfin dans une autre vie. Actuellement, la brune a déjà le cœur pris même si c’est compliqué à cause du passé et de sa situation actuelle de justicière. Faith n’a pas le même style de vie qu’Eva, mais la policière a su la comprendre et lui ouvrir son cœur. Eva est un peu plus vieille qu’elle, ceci dit, pour une nuit avec elle ou flirter avec elle pour l’amusement, l’enseignante ne dira pas non, en tout bien, tout honneur. Élégante, gracieuse, classe et séduisante, il y a tellement de mots pour qualifier la charmante Castelli que la De Santis risque de devoir passer toute une vie pour le faire. Or, la blonde semble être proche de sa cousine, d’une manière comme une autre. Difficile de ne pas la regarder et disons que le regard que porte Eva sur elle, semble indiquer que c’est réciproque. En tout cas, la femme n’hésite pas à la remercié pour le compliment avant de lui en faire un avec une belle phrase. « Belle comme une Romaine, c’est bien la première fois qu’on me dit cela. Je te remercie, Eva. » Dit-elle avant de se mettre à l’aise en se débarrassant de ses affaires comme sa veste en cuir et son sac. Pendant ce temps-là, son amie était partie dans la cuisine. En attendant son retour, la professeur admirait son salon avec des étoiles dans les yeux. Après avoir admiré les lieux, la blonde revient avec de la boisson pour se rafraîchir. Verre en main, la brune la complimente sur sa décoration et sait comment elle faisait pour différencier privée et boulot. L’écoutant attentivement, il était vrai que cette frontière peut être poreuse dans certains métiers ou selon la personne. Écoutant sa dernière phrase, la brune lui sourit tendrement. « En effet, je sais de quoi tu parles. Et puis quand on aime ce que l’on fait, il est parfois difficile d’y échapper alors autant que ce soit en harmonie et passion. » Dit-elle en plongeant son regard dans celui d’Eva pendant quelques instants, bizarres des idées peu correctes lui ont traversé l’esprit, ce n’est pas son genre.

La chance qu’elle avait, elle avait été au Caire et dire que la brune aimerait bien s’y rendre, un jour. Faut dire que Léliana avait beaucoup bossé ses dernières années et les vacances qu’elle avait eues, c’était pour se concentrer sur ses activités de justicière. Peut-être qu’un voyage pourrait l’aider à respirer et à se libérer l’esprit pendant une courte période. En tout cas, Eva disait être fatiguée, or Léli avait un peu de mal à la croire, la blonde semblait être en forme. La blonde lui retourne la question sur le fait si elle est en forme ou pas et dit même qu’elle la trouvait bien en forme. Avec un sourire, la brune lui répond amicalement. « Oui, ça va ! Les journées sont parfois longues et épuisantes surtout quand il n'y a pas mal de copie. Enfin, je me tiens en forme avec du sport et je m’amuse parfois en boîte de nuit pour oublier mes responsabilités en tant qu’enseignante. » Dit-elle en buvant le verre de l’amitié. Suite à cela, elle se dirige vers la terrasse afin de profiter de ce beau soleil. La brune s’installe avec son amie sur un fauteuil des plus confortables, un vrai paradis. Il y avait même de la pâtisserie, Eva savait accueillir ses hôtes. La brune plonge son regard vers son amie et vraiment, elle était d’une beauté incroyable. La brune mange un bout de la pâtisserie qui était à disposition. « Excellent et tu as une façon de me regarder, j’ai l’impression que tu n’as pas envie que de croquer de la pâtisserie. » Finit-elle en ricanant. Soudain quelque chose lui revient en tête. « Dis-moi, il y a quelque chose qui me taraude à l’esprit. Si c’est déplacé, saches que je suis désolée, mais il y a quelque chose entre toi et Noa ? Genre…euh…de l’amour ? Car je vous ai toujours si proche, c’est pour ça. Si c’est le cas, elle a vraiment du goût en matière de fille. » Dit-elle avec un clin d’œil. Elle se met à l’aise et regarde devant elle, profitant de la vue. « Eva…Que fais-tu ce soir ? »

☾ anesidora
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Mer 17 Avr - 21:18
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana

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Les paroles de la brune font effet. Son hôtesse sourit. « Et on sait que je m’y connais pour ce qui est du beau. » Répond la Castelli maligne. Elle gratifie la demoiselle d’un clin d’oeil. Eva considère - et c’est la raison de sa vocation- que la beauté est faite pour être glorifiée. L’Arme indispensable de lutte contre les plus mauvais penchant de l’Humanité. Elle en est intimement persuadée. Elle insiste souvent auprès des femmes -jeunes et moins jeunes- pour qu’elles aient conscience de leur charme. Qu’elles s’en servent. Lieliana est une apprentie. Une de ces oiselles que l’Italienne apprécie avoir sous son aile. Bien qu’elle soit dépourvu d’instinct maternelle elle aime aider les femmes. Ce qu’elle fait d’ailleurs par de multiples biais. « Ne me remercie pas. Si tu veux me remercier fais le en prenant ton essor. » Rétorque donc cette aînée. Elle plisse des yeux. Un sourire malicieux lui revient. Dieu qu’elle aurait voulu que les femmes sachent ce qu’elles valent. Ana n’est pas la plus naïve. Grandir parmi les De Santis apporte un avantage. Avec une cousine comme Noa il est plus qu’improbable qu’on se “laisse aller” vers la dérive de l’infériorité. C’est une force dans cette société patriarcale.
Souvent, elles se mettent à parler de l’art, de l’Histoire, de leurs passions pour ces deux éléments. Conversations plaisantes pour qui est expert en sa matière. Castelli aime les esprits vifs. Ceux qui peuvent émousser les murs de son palais de cristal. Quand ils arrivent à la faire douter elle s’en trouve heureuse. Ces démolisseurs d’idées sont peu. « Le fais-tu ? Y parviens-tu ? » Une génération les sépare. De quoi questionner l’évolution de la pensée… féminine. Eva sait que son amie est une femme sérieuse et investie.
L’Italienne sourit amusée, comme une féline, qui observe les plus jeunes. Sans dénigrer les boîtes de nuit elle n’y trouve plus son compte. Ou bien dans des cas particuliers. « Dans quelle boîtes de nuit vas-tu ? » Questionne donc t elle par simple curiosité. Les lois post Brexit ont transformé Londres. Il est moins évidemment de se divertir sans alcool en libre service. Les londoniens s’y sont fait mais moins que plus.
Le visage d’Eva reste alors avenant. Bien qu’une pointe de surprise se glisse dans son regard.
Ana a alors un commentaire inattendu par sa spontanéité. Il étonne d’ailleurs la Marchande. Les inclinaisons de cette jeune femme ne sont pas un secret. Eva a rapidement compris qu’elle partageait la vie d’une femme. Au fil des échanges elle a même appris son nom et sa profession. Non sans trouvant une belle ironie à tout cela. Etre éprise d’une représente de l’ordre en étant liée à la Pègre Sicilienne a quelque-chose de cocasse. Il y a un aspect romantique dans cette histoire qui a du charme. « Tu sais bien que je ne résiste jamais aux jolis tableaux. » Rebondit ainsi la blonde. Les femmes ont davantage de pouvoir sur elle. De cela non plus il n’y a pas de mystère. On lui connaît peu ou proue de très rares amitiés masculines. Ils sont des connexions précieuses. Cependant, ils n’ont pas droit aux égards qu’elle a pour le Deuxième Sexe. La Dona en est la témoin privilégiée.
« Qui te taraude hmm ? » Taquine-t-elle la jeune femme. Elle lui sourit. Ses yeux se mettent à détailler son visage. Elle y décerne d’autant mieux les traits de la famille de Messine. Il y a quelque-chose d’attirant dans tout cela. Quoi exactement sans doute elle-même ne saurait le dire. Peut-être le charisme et la puissance de cette lignée. Eva est depuis longtemps fascinée par les êtres d’exception. Ils nourrissent son monde intérieur de questions. Evoquer la panthère blonde a le don d’amener Eva à la réalité. Elle s’apaise. Une douce affection prend le pas sur le reste. Celle ci dilue un peu de l’attraction physique. « Elle est a mon goût oui. » L’humour est à la fois doux et provocateur. Eva décroise nonchalamment ses cuisses. Epiloguer sur sa passion -amoureuse oui- lui serait aisé. Elle n’est pas de ce qui nient, ou qui dénigrent, ce qui leur arrive. Elle ne va pas jusqu’à en revendiquer les effets non plus. Désirer est une chose. Aimer est une tout autre affaire. Pour autant, elle connaît assez la Dona, pour savoir quelle est l’importance elle donne à sa vie privée. Un jardin intime entouré d’une forteresse. Que même elle son amante doit encore combattre de temps en temps.
« Si tu te poses la question c’est probablement qu’il y en a, non ? Demande à ta cousine. Si tu es vraiment curieuse. Je serais curieuse de savoir comment elle peut définir notre relation. » S’amuse la Castelli. Certes un peu aux dépends de sa douce amie. « Comment va ta jolie justicière d’ailleurs ? Tu ne me parles plus beaucoup d’elle. » Faith est un nom plus qu’une personne pour l’instant chez l’Italienne. Pour l’avoir entendu en parler elle sait qu’Ana y tient énormément.
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Mar 23 Avr - 23:05
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feat. Eva Castelli
Assise dehors, sur la terrasse en train de profiter du beau temps. Les deux femmes discutaient de bien des choses, mais il n’y avait pas que leur bouche qui était active. En effet, il y avait leur regard qui avait tendance à se croiser, à jouer, à sa provoquer et Léliana en avait conscience. En réalité, elle appréciait de jouer à ce jeu surtout avec Eva. Il ne lui était pas impossible de dire que la blonde ne lui était pas indifférente. Au contraire, la Castelli est très charmante, cultivée, loyale et séduisante. Léliana ne dirait pas non pour partager un moment d’intimité en sa compagnie. Or la brune n’est pas du genre à sauter directement sur une personne, elle n’est pas en chaleur ou quoi ce soit. Elle sait ne prendre son temps pour discuter surtout que là, elle n’était pas venue chez son amie pour du plaisir charnel, mais pour l’aider avec une œuvre. Il était difficile de ne pas faire de compliments et de remercier son hôtesse en le lui rendant la monnaie de sa pièce. Léliana aimait beaucoup venir discuter avec Eva, les conversations ont toujours été passionnante et instructive pour sa vie de tous les jours. Pour l’enseignante, elle voyait Eva comme une grande sœur, une place identique que celle de Noa dans son cœur. Or, en tant que Nightingale, ça lui sera difficile le jour où elle devra y aller sérieusement. En tout cas, Léli espérait que l’Italienne n’avait rien à voir dans le réseau mafieux de sa cousine. Il était inutile de penser à cela, Eva est différente et vivante à l’écart de ce monde obscur enfin c’est ce que pensait la brune, vu qu’elle n’avait rien trouvé ou plutôt, n’ayant pas voulu chercher dans le passé de son amie.

La jeune femme avait expliqué qu’elle comprenait Eva sur le fait que le privé et le professionnel pouvaient cohabiter en harmonie et dans la passion. Ainsi, il était plus aisé de gérer sa vie et de ne pas se perdre, en prenant conscience certaines choses. Eva voulait savoir si elle y parvenait et si elle le faisait, en réalité, ça reste une et unique question, si Léliana parvenait à unir ses deux aspects dans sa vie en général. La brune sourit légèrement. « Je pense que oui, après tout, j’aime l’histoire en général et voir que mes élèves sont aussi passionnés enfin pour certains, ça me fait plaisir. Il m’arrive même de relire des livres ou autres pour ressentir cette envie d’apprendre. ». Cependant, il ne faut pas non plus se leurrer, il faut savoir parfois se démarquer de son train de vie habituelle. L’enseignante apprécie l’histoire du monde, de ce qu’il nous offre et de ce que leur ancêtre leur a légué au fil des siècles : Arts, Agriculture ou encore, des événements qui permettent de comprendre leur erreur afin d’évoluer et de grandir. Parfois, l’Homme a du mal à se rappeler du passé afin de s’en servir pour grandir et ne plus reproduire certaines erreurs. La jeune brune réfléchissait beaucoup et pour se libérer l’esprit, elle faisait du sport ou partait en boîte de nuit pour échapper à ses responsabilités et sa vie pour s’amuser ainsi que de souffler un peu en tant que vigilante. Eva semblait curieuse à ce sujet, ce qui étonne un peu la brune. « Oh…euh…je vais à Havering, la boîte de nuit est sympa là-bas, en plus, il y a quelques bars qui permettent de faire de bonnes rencontres. » Dit-elle. La conversation continue entre elles, papotant avec sourire et regard jusqu’à ce que la brune aille la taquiner par rapport à sa façon de la regarder et de manger la pâtisserie. Sa réponse a été amusante. « Tu vas m’accrocher sur ton mur si je suis un joli tableau ? » Dit-elle de façon amusée.

Léliana évoque un sujet qui la titille depuis quelque temps déjà, elle les voyait toujours ensemble, oui, Eva et Noa. Du coup, elle voulait savoir s'il y avait quelque chose entre elles, car ça pouvait être intéressant. En tout cas, la Castelli ne semblait pas perturber, au contraire, elle semblait prendre cette question avec humour et provocation avec la réponse qu’elle lui avait donnée. Faut dire que Noa reste une très belle femme quoiqu'elle soit trop concentrée sur ses activités professionnelles que privées. Ceci dit, de là, à le demander à sa cousine par rapport à sa relation avec Eva, c’était un peu étrange. Ça faisait un moment qu’elle n’a pas été voir la De Santis, mais ça pourrait être un sujet de conversation plutôt intéressant et amusant, enfin c’est ce qu’elle espère. Et ça pourrait aider à satisfaire la curiosité d’Eva sûr comment Noa voit leurs relations. « Oh…eh ben, je ne manquerai pas de lui demander. En tout cas, mon intuition était des plus corrects. Il y a bien quelque chose entre vous. » Et maintenant, la voilà, en train de savoir à propos de Faith. C’est vrai qu’Ana ne lui a jamais dit qu’entre elle et Chambers, leur relation amoureuse était terminée depuis un an déjà. La brune détourne le regard, prenant un air un peu blasé. « Eh ben…je pense qu’elle va bien. Disons que ça va faire un an qu’on n’est plus ensemble, à vrai dire. C’est moi qui ai rompu…même…si…» Elle soupire légèrement, elle n’aimait pas en parler, car son choix l’a beaucoup touché et la fait souffrir encore aujourd’hui. Léliana ne voulait pas que Faith soit prise pour cible si on devait savoir que Léli était la fameuse justicière ni même qu’elle soit impliquée pour quelques raisons pour la croire sa complice. L’amour, ce n’est pas facile quand il y a la souffrance et la vengeance qui y sont impliqués. « Désolée…je n’aime pas en parler. Je dois tourner la page…»

La brune se lève et fait un sourire forcer à Eva. « Je vais aux toilettes, je reviens. ». Léliana marche en direction des W.C de son amie et s’y enferme pendant quelques instants. La jeune femme avait besoin de souffler un peu, repenser à Faith comme ça, se remémorant de bons souvenirs étaient douloureux, mais dire à haute voix qu’elle n’était plus avec, ça lui faisait bizarre. Elle verse des larmes, se retenant même de pleurer, l’enseignante devait rester forte et d’aller de l’avant. Il était clair qu’elle regrettait amèrement cette décision et ces coups d’un soir ne l’aidait pas à oublier ou à penser à autre chose. Au final, parfois, ça venait même à l’esprit de croire que d’être Nightingale n’était pas en réalité une bonne idée. Elle se mettait en danger et potentiellement, son entourage. Prenant un mouchoir, elle sèche ses larmes et se refaire une petite beauté à la va vite, n’étant pas une grande experte en beauté et maquillage. La brune tire la chasse d’eau et sort des toilettes avant de revenir auprès de son amie. « Désolée. Sinon, j’ai les recherches que tu m’as demandées, Eva. Tu veux attendre un peu avant qu’on en parle ? Tu sais, ça ne me dérange pas de passer la soirée ici, voire même la nuit, si ça peut t’aider. Je n’ai pas de cours à donner, demain. » Elle boit une gorgée de son verre. « Dommage que l’alcool est interdit, ça peut être sympa d’en boire, de temps en temps. »
☾ anesidora
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Jeu 2 Mai - 16:23
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana

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La brise qui passe sur la terrasse anime leurs chevelures. Les cheveux blonds de l’Italienne lui caressent parfois les joues. Elle les écarte du dos de la main. Une chatte jouant avec une plume farceuse. Elle ne perd pas un instant son sourire complice. Sa bonne humeur transparaît d’ailleurs sur son visage et jusque dans ses yeux clairs et pétillants. L’oreille aux aguets elle écoute sa douce amie.  « Havering ah oui. je crois que je vois celle dont tu parles. » Castelli vit à Londres depuis quelques années. C’est ici sa place forte. Bien qu’elle ait des appartements dans les principales capitales européennes où se font ses affaires. D’ailleurs, son nom -enfin celui de son père- a une renommée qui va bien au-delà du vieux continent. « Ce serait amusant dit aller ensemble. Qu’en dis-tu ? » Fait-elle une proposition amusée. A une autre protégée elle aurait signalé le décalage d’âge, parfois source de gêne chez les plus jeunes. Mais, avec Ana c’est une taquinerie qui n’a pas lieu d’être. Il est clair depuis le début que la maturité féminine n’indispose pas la jolie professeure.
« Je pourrais bien! » Affirme alors la Castelli en faisant naître un beau rire de gorge. Elle fixe sa compatriote avec un peu plus de malice. Eva a tout de même commencé ses études en faisant les Beaux Arts. Ce n’était pas pour le dessin, ou la peinture. Mais elle a tout de même eu quelques classes. Son coup de fusain n’est pas si mauvais. Quand elle prend le temps de le travailler un minimum. Mais, elle n’est pas très à l’aise avec la création. Elle associe cela à sa mère. Une peintre passionnée, totalement méconnue du grand public et aussi irrémédiablement folle.
Quant à ce qui est des relations entre femmes. Plus précisément entre deux alliées comme Eva et Noa les réponses sont à chercher. Castelli aurait pu donner son point de vu. Mais ce serait passer devant la cousine de Léliana. Ce n’est pas ce qu’elle souhaite.  « Fais ton enquête. Un petit conseil, attends le bon moment. » Une précision peut-être superflue. Mais toutes les deux connaissaient la féline femme d’affaires. Si ce n’est pas pour discuter du travail la Dona n’est pas disponible sur la majorité du temps.
Le sujet amoureux savamment détourné amena un peu de tristesse. Le sourire de l’Italienne s'effaça au fur et à mesure qu’elle découvrit la vérité. L’expression de son visage devint sérieuse. Elle ne savait rien de tout cela. Un an ! « Mmm. » Murmure Eva en scrutant sa jeune interlocutrice. Elle soupçonne des sentiments toujours existants. C’est pourquoi son étonnement perdure encore. Ana et Faith lui ont donné l’impression d’être un couple solide. La demande explicite de sa complice lui fait hocher la tête. Elle n’insiste pas donc et garde ses questions pour elle. « N’en parlons plus dans ce cas. Ne parlons plus des femmes. Parlons du reste. » Lui dit elle avant de prendre une autre gorgée de sa boisson.
« Ana atten... » Lance la blonde en se redressant. Ses doigts ont à peine le temps d’avancer pour effleure le bras de la jeune femme. Eva a une moue en l’observant entrer dans l’appartement. Elle s’enfonce dans le siège. Son indexe se met à tapoter le verre en cadence. Tout ceci la fait réfléchir. Son intuition ne la trompe jamais. Il est fort possible qu’elle aussi mène sa petite enquête. Pendant que la jeune femme est occupée Eva va observer la vue. Elle contemple la ville. Elle songe aux peines de coeurs du passé.
La voix de la charmante brune la tire de sa méditation. Castelli fait volte-face. Elle lui sourit. Ses yeux bleus la détaille avec bienveillance. Elle entrevoit ce qui vient de se produire dans la salle de bain. Elle n’en dit rien et revient vers elle. C’est la deuxième fois depuis son arrivée que la miss  fait la proposition de rester plus longtemps. « Tu n’as pas besoin d’un prétexte pour dormir ici. Si tu en as envie reste. » L’invite-t-elle le plus simplement du monde. Quand elle le peut Eva est disponible pour ses proches. Elle sent bien que la demoiselle a envie de passer du temps ici. « Il faudra juste que je m’éclipse une heure tout à l’heure. Montres-moi ce que tu as trouvé oui. » Une approbation douce qui servira aussi à éloigner pour de bon le sujet de Faith des esprits. Eva enjambe le rebord de la baie vitrée pour entrer dans le salon. Elle virevolte jusqu’à la table ronde pour y tirer une chaise. Elle s’y glisse tout en élégance et en souplesse. « As-tu eu des difficultés ? » L’interroge-t-elle en la regardant.


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Ven 10 Mai - 18:12
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Peinture de Cléopâtre
Eva Castelli

La conversation se passait plutôt bien entre les deux Italiennes, toujours aussi proche. Léliana avait toujours le sentiment dans son âme qu’elle pouvait toujours se confier à Eva, lui parler de tout et de rien pendant des heures. La jeune brune était bien heureuse de l’avoir rencontré et que leur relation soit exceptionnelle. Pour une fois, elle pouvait bien remercier Noa de lui avoir présenté cette perle. En effet, la belle Castelli est une vraie perle, un amour et si elle n’aurait pas une relation plutôt ambiguë avec sa cousine ainsi que la brune ne se sentait pas mal par rapport à son choix pour Faith, elle la draguerait avec plaisir. La différence d’âge ? Est-ce important à leur âge ? Elles sont adultes et vaccinées, c’est le plus important à retenir. La Bertinelli avait pas mal de respect pour la consoeur d’Italie, une fille brillante, cultivée, magnifique et passionnante. Que demander de plus ? Noa avait de la chance d’avoir une femme à ses côtés enfin ça semblait un peu compliqué vu que sa cousine aimait être trop plongé dans sa vie professionnelle. Franchement, quel gâchis. Ceci dit, Ana n’était pas mieux à ce niveau-là. Elle avait gâché sa plus belle des relations pour sa quête de vengeance contre les organisations criminelles. À croire que les De Santis/Bertinelli de leur génération n’étaient pas doutés pour tenir une relation durable et sérieuse en sachant séparer vie privée et professionnelle. En tout cas, cette après-midi était plutôt plaisante en compagnie d’Eva. Aller en boîte de nuit à Havering avec la blonde ? Léliana lui accorde une réponse positive sur ce sujet-là. Cependant, Eva s’aventurait sur un terrain miné et surtout un sujet tabou, ce qui faisait encore mal à Léliana. La brune s’était réfugié dans les toilettes pendant quelques instants.

Après être sortie, Léliana voulait entamer le sujet de ses recherches sur un tableau pour Eva. Bien sûr, elle pourrait y rester pour la soirée ou la nuit, si nécessaire. Après tout, elle ne travaillait pas le lendemain donc ça pouvait être intéressant. Ceci dit, le retour de Léli ne semblait pas trop dérangé Eva, la blonde est intelligente et elle avait compris. Elle ne voulait sans doute pas remettre une couche sur ce sujet et passer à autre chose. De plus, la marchande d’art exprime le fait que l’enseignante n’avait pas besoin de prétexter quoi ce soit pour dormir chez elle. Cette femme avait un grand cœur envers ses amis, une des qualités qu’Ana appréciait beaucoup. « Merci, ma belle Eva. » Dit-elle avec un léger sourire avant d’entendre qu’elle devait s’absenter pendant une heure, un peu plus tard dans la journée. Cela ne dérange pas trop l’enseignante, elle l’attendra si nécessaire afin de continuer leur discussion. « Ça ne me dérange pas du tout. Je m’occuperai un peu avant ton retour. » Avant de suivre Eva vers le salon, elle voulait savoir ce qu’elle avait pu trouver et si cela était particulièrement difficile à trouver. La brune va vers son sac et le prend pour aller vers la table ronde. « Honnêtement, ça pouvait aller. J’ai cherché sur le internet et passé un coup de fil à une amie vivant en Italie. Malheureusement, je n’ai rien trouvé de croquant dans des livres de la bibliothèque, mais assez pour connaître une sorte d’interprétation du tableau. Ceci dit, toute interprétation peut être bonne. » Dit-elle avec passion. Elle s’assoit à côté de son amie et ouvre son sac en y sortant quelques documents et son ordinateur portable. « Je me permets, Eva. » Finit-elle avec le sourire. À présent, elle ouvre une fenêtre sur Google Chrome et va dans ses favoris pour afficher l’image du tableau, trouver sur le internet. Ainsi, Eva pourra voir le tableau pendant que la brune lui explique ce qu’elle a pu trouver.

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Lawrence Alma-Tadema - La rencontre de Marc-Antoine et Cléopâtre - 1885 - Coll. part.

Léliana met ses lunettes et prend les documents en main afin de s’assurer qu’elle n’oublie rien lorsqu’elle parlera de l’œuvre à son amie. « Je vais essayer de faire court et simple afin de voir l’essentiel à propos de ce tableau. Pour commencer, le tableau a été peint par Lawrence Alma Tadema dont le titre est "La rencontre de Marc-Antoine et Cléopâtre", il a été peint en 1885 et c’est une collection particulière. Selon mon amie, le tableau ferait environ 92,1 x 65,4 cm et elle a été fait sur la huile sur toile. Elle représente une scène historique, après tout, qui travaille dans l’histoire et l’art ne connaît pas la relation entre ces deux-là. Il raconte la rencontre de Marc-Antoine et de Cléopâtre VII, en 41 avant JC, lors d'une fête sur les bords du Cydnus, près de Tarse en Cilicie. Elle compte passer une alliance avec le consul de Rome, dont la quête de pouvoir est menacée par Octavien. » Elle tourne ses feuilles et reprend la parole aussitôt. « Ceci dit, il y a un écart temporel considérable entre la véritable période de rencontre Cléopâtre et Marc-Antoine qui date de 41 avant Jésus-Christ et la réalisation de l’œuvre qui elle, date de la fin du XIXe siècle. C’est peut-être une vision du peintre qui a rendu sa peinture très idéalisée sur le début de la relation entre les deux personnages principaux d’assez pudique et retenu. » Elle va à la fin de ses documents et regarde à nouveau Eva. « Selon des sources, le véritable tableau aurait été acheté par la Galerie Borghèse à Rome. Un choix intrigant enfin bref, ce qui ne fait plus trop une collection particulière si je ne me trompe pas. Bref, c’est tout ce que j’ai pu trouver. J’ai tenté de faire au plus court, je pense que je vais garder l’interprétation du tableau pour un futur cours, qui sait. » Dit-elle avec le sourire en ayant été tout de même inspirer dans ce qu’elle avait pu dire à son amie à propos du tableau. « Tu voulais savoir autre chose là-dessus ? Si tu as des questions, n’hésites pas. »


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Mer 3 Juil - 15:47
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana

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Le sourire de la charmante Bertinelli réapparaît. Cela donne à penser à son hôtesse qu’elle a bien fait d’expliciter une invitation qui allait pourtant de soi à ses yeux. « Ici tu es chez toi Léliana. » Lui confirme-t-elle en montrant son propre enthousiasme. « J’espère que tu n’as pas de doute ? » Eva partage volontier ses biens avec ses proches. Elle n’est pas mercantile au sens propre d’ailleurs. Ce n’est pas l’argent qui l’attire mais les trésors qu’elle peut obtenir avec. C’est la différence fondamentale d’avec des riches qui ont la fièvre de l’or.
Les filles parlent boutique. Ce qui est la première excuse de leur rendez-vous. Castelli donne libre champ à l’historienne. A elle de voir comment elle veut procéder dans la présentation. Pour sa part, il est agréable -de temps à autre de redevenir une étudiante. Même si ce n’est pas longtemps. D’autant qu’Ana partage elle aussi la flamme de la passion. « Tu vas à la bibliothèque centrale ? Ce n’est pas la mieux fournie pour tout ce qui est 700. » En habituée des ressources publiques Eva les classifications usité dans les fonds. Cela permet de gagner un temps monstrueux dans les recherches en rayon. Aussi sait elle que 709 est le saint nombre dédié aux Beaux Art dans la classification Dewey. Elle reste malgré tout la plus utilisée au monde. « Oh. Si nous allons à Rome ensemble un de ses jours, surtout fait moi penser que je dois te faire visiter une bibliothèque. D’accord ? » Propose gaiement l’Italienne. Florence est une cité de l’art impressionnante. Mais pour ce qui est des collections historiques… Roma ! Ah Roma.
« Mais oui, je t’ais dit, permet toi chérie. Investit le lieu. Je t’en prie. » Pendant que la belle active son ordinateur Eva récupère leur boisson et se sert. Elle boit une petite gorgée. Elle sourit à Ana avec sa complicité naturelle. Puis elle se penche en direction de l’écran pour voir ce qu’elle désire lui montrer. Ceci dit, elle ne peut s’empêcher de détailler le profil de la jeune femme. Les lunettes lui vont. Cela lui donne un air… un air très professoral qui peut avoir quelque-chose de charmant. « Il faut croire que vous êtes des femmes à lunettes dans cette famille. »
Très vite Eva reconnait l’esprit d’une femme organisée. La façon dont la jolie brune présente les éléments. La façon dont elle structure le déroulé, contextualisation, explication. C’est un autre point de convergence entre les cousines. Noa est tout aussi organisée. Elle l’est même plus. Gabrielle en soit témoin. C’est aussi pour cela qu’il est compliqué de déroutée la Dona. Heureusement qu’Ana est plus “flexible”.
« Intriguant en quoi ? Le choix ? » Demande Castelli qui vient d’être interpellée. Il est toujours intéressant de connaître le mode de réflexion de celui qui cherche. Cela permet de voir pourquoi -en quoi- telle piste ressort avant les autres. La trafiquante est toujours prudente. « As-tu visité la villa des Borgias ? » Dérive encore une fois la blonde. Elle est Italienne après tout. Ce n’est pas sa région d’origine Rome. Mais c’est un patrimoine national dont elle est fière. Il faut bien être fier de ses racines. « Pardon. J’ai cette manie. Mais c’est très bien tout cela. Très bien. Est-ce que j’ai des questions… Mmmm peut-être une oui. Sais-tu s’il y a eu des reproductions ? Il me semble que Tameda avait un atelier propre sur la fin de sa vie ? » Lui demande-elle pendant que son regard part vers la bibliothèque principale du salon. Ses yeux clairs fouillent les rayons de loin. Ils sont à la recherche d’une réponse. Elle pose ensuite les yeux sur les prises de notes. « Je peux ? » Castelli sourit puis approche une feuille. Elle déchiffre tranquillement l’écriture.
« Ils forment un beau duo. Un duo maudit certes… Mais superbe. Ne trouves-tu pas ? » Eva caresse des yeux la représentation numérique. Elle admire surtout la pharaonne. Elle est un peu romantique. « Tout cela me donne une bonne base de travail, en tous cas. Je t’en remercie. … Maintenant dis-moi qu’aimerais-tu faire ? Il est encore tôt. Des tas d’options sont possibles. Tu n’as qu’à dire. » Un encouragement des plus vigoureux et heureux. La marchandeuse ne triche pas quand il s’agit des bons. Elle repousse alors les cheveux de Léliana derrière ses épaules. Un geste intime propre à témoigner du caractère bienveillant d’Eva Castelli, du moins avec le sexe fort.


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Jeu 1 Aoû - 1:26
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Explication et question
Eva Castelli

Avant de commencer ses explications, les deux femmes discutèrent tranquillement. Eva faisait savoir que la belle brune était comme chez elle en ces lieux et elle n’avait pas à douter de cela. Au contraire, Léliana ne doutait pas du tout à propos de ça, elle aimait beaucoup Eva et elle la comprenait. Un sourire s’affiche sur son visage. « Je n’en doute pas, Eva. Comme toi, tu es aussi chez toi dans ma maison. » Dit-elle avant de se préparer pour son petit exposé comme dans le temps où elle a été étudiante. L’enseignante raconte qu’elle avait fait ses recherches sur internet et elle avait aussi dû appeler une amie en Italie pour s’informer un peu plus. En effet, la bibliothèque centrale ne fournit pas trop d’informations à propos de l’époque de Cléopâtre VII. Du coup, il fallait fouiller encore plus dans ses connaissances et internet. Et commander des livres, ça aurait pris trop de temps pour son boulot surtout qu’elle ne voulait pas trop faire attendre son amie. Et dire que même Eva était au courant que la bibliothèque n’était pas trop fournie à ce niveau-là. « Je sais, heureusement que j’ai des contacts en cas de souci et internet sert bien malgré tout. » Sourit-elle. D’un coup, la Castelli lui propose que si elles allaient à Rome un jour, qu’elle l’emmènerait dans une bibliothèque. Et pour ça, Ana’ lui faisait confiance. « Bien sûr, rien qu’à deux, ça pourrait être amusant. » Dit-elle un peu timide avant d’emprunter l’ordinateur portable de son ami en le lui demandant. Mettant ses lunettes, la brune reçoit un compliment de la part d’Eva qui la fait rougit avant de lui adresser un nouveau sourire et de lui répondre tendrement. « Et les femmes à lunettes te plaisent ? » Finit-elle avec un clin d’œil.

Léliana explique tout ce qu’elle a appris à Eva sur le tableau en question, comme une sorte d’exposé court. En réalité, elle fait juste un résumé en ayant fait un paragraphe contant juste qui l'a réalisé, l’année, le contexte et explosant même son interprétation sur ce qu’elle pouvait voir sur le tableau. Très concentrée, elle montrait son sérieux dans son boulot et l’organisation de son travail afin de ne pas se mélanger les pinceaux dans ses explications. L’enseignante racontait même que le véritable tableau se trouvait dans un musée qui intriguait un peu la brune. Du coup, la blonde voulait savoir ce qui était intrigant dans ce qu’elle disait. Léli se met donc à le lui expliquer. « La Galerie Borghèse n’a pas de tableau représentant une personnalité comme Cléopâtre avant, ça se tourne plus vers la mythologie grecque ou romaine, voir aussi vers le catholicisme. Du coup, c’est pour ça que ça m’intrigue un peu qu’ils ont acheté cette œuvre. Peut-être qu’ils veulent parcourir une autre époque avec une exposition sur l’Égypte antique, à voir. » Dit-elle d’un air sérieux avant qu’Eva lui parle si elle avait déjà visité la villa des Borgias. En réfléchissant, elle n’a jamais eu l’opportunité de le faire, la plupart de ses travaux ne touchaient pas cette famille. « Non, je n’ai pas encore eu l’occasion de la visiter, pourquoi ? » Dit-elle d'un air curieux avant que son amie s’excuse, une manie qu’elle avait. Difficile de ne pas évoquer certains patrimoines de leur pays d’origine quand ça parle art et compagnie. La question d’Eva était intéressante et elle se met à réfléchir. « Hum…Merci, pour ta question, Tadema avait certes un atelier qui lui était propre en fin de vie, mais pour ce tableau, je ne pense pas qu’il y ait eu des reproductions de sa part sur ce tableau. Désolé, à l’origine, c’était censé être une collection privée, c’est rare quand ça ne le devient plus. » Finit-elle d’un air un peu gêné.

Soudain, Eva semble intéresser par les prises de notes de Léliana et par autre chose, là sur le moment, la brune ne comprenait pas ce qu’elle cherchait. La blonde voulait voir ses prises de notes au plus près et d’un signe de la main, Ana lui autorise, curieuse de savoir ce qu’elle allait faire. Admirant son amie, elle avait hâte de savoir ce qu’elle allait lui dire. La brune l’écoute attentivement, en effet, ils forment un bon duo maudit, ce qui fait sourire la brune sur le moment. « En effet, maudit jusqu’au bout, mais superbe, difficile de dire le contraire. » Elle soupire et se dit que chaque relation a sa part d’ombre, mais qu’il faut l’accepter tel quel. Eva avait tout ce qu’elle avait besoin et remercie Léliana. « De rien. » Avant que son amie lui demande ce qu’elle voulait faire d'autres, car il était encore tôt. Il y avait beaucoup de possibilités, d’option pour passer un bon moment avec elle. La brune se met à réfléchir avant de sentir la main de la blonde toucher ses cheveux vers l’arrière de ses épaules. Cela la fait rougir, ça fait longtemps qu’une femme ne l’avait pas touché ainsi ni même avoir eu un tel regard sur elle. Léliana s’approche avant de lui voler un baiser avant de reculer et de reprendre ses esprits. « Ah…euh…je-je suis désolée ! Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. » Finit-elle en se levant brusquement. « Euh… Je n’ai pas d’idée de ce qu’on pourrait faire, j’ai un peu l’esprit ailleurs, excuse-moi. » Dit-elle un peu perturber.


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Mer 28 Aoû - 17:39
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana

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Les plaisanteries renouvelées d’Ana entretiennent cette ambiance amicale. Eva lui sourit. Elle n’a pas de réponse prête pour répondre à la curiosité de cette jeune femme. Encore un détail de plus sur ses goûts personnels. Elle l’observe, puis regarde son salon, en réfléchissant. Elle revoit le visages de ses certaines conquêtes. Il y a des points communs entre elles. Mais ils ne concernent pas leur physique à proprement parler. C’est plutôt une question, de charisme, d’attitude, de séduction.
« Je les aime oui. » Lui dit-elle amusée par cette enquête italienne. Elle en fait elle aussi.
Elles ne s’y attardent pas davantage. Castelli préfère que ce soit ainsi. C’est plus simple. Ce qui se fait en un clin d’oeil. L’une comme l’autre aime leur métier. Elles aiment ce qu’elles font. La qualité est encore une fois au rendez-vous. Tout comme les débats sur l’Histoire de l’Art. « Non. » Il est ferme et sûre. La trafiquante s’en rend compte. Elle fixe son informatrice et ajoute avec plus de douceur. « J’ai parlé au conservateur il y a trois mois. Ce n’est pas du tout dans leurs prévisions. Il y a autre chose. Je vais trouver. Merci. » Eva scrute la représentation tout en calculant mentalement ses chances de rencontrer l’homme en question dans la quinzaine. Le planning est déjà rempli, chargé. Cela va être compliqué. Elle a un petit sourire amusé. « C’est un bel endroit. Je te conseille d’aller y faire un tour un de ces jours. Tu ne le regrettera pas. » Castelli se rend régulièrement dans son pays d’origine. En fait, elle voyage dans toute l’Europe en permanence. Il est essentiel qu’elle soit mobile. Elle doit être sur place pour vérifier l’authenticité des oeuvres. C’est d’autant plus vrai qu’avec les techniques actuelles fausser n’a jamais été aussi efficace. Or son trafic -certes illicite- touche aux originaux. Elle a une sainte aversion pour la copie. A moins que ce ne soit une demande explicite du client tout est vrai dans sa collection cachée.
« Pourquoi t’excuses-tu ? » S’étonne Eva à la réaction de l’enseignante. Elle s’amuse de voir cette confusion. Ce n’est pas comme si elle était responsable des décisions d’un chef d’atelier de plus de trois cent ans. Ana cherche à bien faire, à complaire, en permanence. Ce n’est pas désagréable. C’est même charmant. « Plus c’est compliqué de trouver la vérité et plus une oeuvre prend de la valeur. Tu n’as pas à t’en faire. Quelque soient les réponses je m’en arrange très bien. Je le fais toujours. Tu as fait du bon travail. » Cette assurance ne vient pas de nul part. Eva n’est pas spécifiquement orgueilleuse. Cela s’approche plus de la lucidité. Elle a un don pour les affaires. Un don qui a été remarqué sur son parcours. Certains étaient venus la trouver pour lui faire des offres. Qu’elle étende son domaine d’activité. Qu’elle entre un peu plus dans le monde de l’ombre. Pourquoi se limiter aux tableaux et aux tapisseries disaient-ils ? Quand elle pouvait entrer dans un réseau plus vaste et plus riche. Oui. Cependant l’ambition de la Castelli se trouve ailleur que dans l’argent. L’argent quand il devient le but ultime devient un poison fatal. Elle a vue beaucoup d’hommes et de femmes devenir fous à cause de cela.
Eva compris une seconde trop tard ce qui s’apprête à arriver. Le contact de leurs bouches ne dure qu’un très court instant. Juste assez pour laisser une impression. Pas assez pour se faire une opinion. Léli s’écarte avant que son amie ne puisse dire ou faire quoique ce soit. Elle ressemble à un petit rossignol qui fuit le danger. Une image qui émeut son aînée. « Ce n’est qu’un baiser Ana. » Déclare Eva avec calme et apaisement. Elle la scrute avant d’ajouter. « J’en suis aussi responsable. On joue depuis un moment comme ça. » Le jeu de charme fait partie d’elle. Il n’y a pas de mauvaises intentions. Il n’y a même pas de manipulation. Ana est jeune et jolie comme une fleur de printemps. De plus elle la regarde avec une admiration qui fait du bien. De quoi se laisser faire. Mais cette fois, peut-être que certains mots méritent d'être dit. « Je sais que je te plait. » Lui dit-elle avec douceur. Elle se demande alors sincèrement quelle réponse apporter à l’envie de la tendre Bertinelli. Même si, au fond d’elle, Eva sait déjà. « Tout ce que je peux donner c’est une nuit. » Une nuit partagée est facile à voler dans l’anonymat. Eva sait prendre ce qu’elle veut quand elle en a envie. La réserve qu’elle impose entre elle ne vient pas de là. C’est en fait beaucoup plus précieux. Elle lui sourit et pose une main sur sa joue. « Mais on en tirera plus de mal que de bien. » Cette fois, elle ne parle pas de l’arbre généalogique. Il ne s’agit pas de la cousine ou de la mafia. Mais de deux femmes qui commencent à se connaître. Elle lui rend un doux baiser sur les lèvres. Une marque d'affection sincère. Elle lui avoue: « Je n’ai pas envie d’abîmer cette complicité là. Tu comprends ? » Ses doigts replacent une mèche des cheveux foncés. Pendant que le silence leur permet de poser les choses entre elles.
C'est justement parce que l'Italienne chérie leur complicité qu'elle rebondit rapidement. Qu'Ana sente qu'elle est aimée en effet. Et l'amour a autant de formes qu'elle prend de coeur. « On pourrait aller au cinéma ? Qu’est-ce que tu en dis ? Je vais faire ma course et on se trouve une séance ? » Le temps est entrain de se couvrir. Dans ces cas là Castelli a appris à revoir ses plans.



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Dim 8 Sep - 19:30
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Changement de sujet
Eva Castelli

Une conversation plutôt simple, tournant autour de leur métier respectif, de leur passion pour l’histoire en général et partant parfois, dans de la drague et compliments pour s’amuser. Léliana était tellement habitué à cela, en compagnie d’Eva qu’à force, elle prenait ça pour un jeu. Évidemment, la blonde est une femme séduisante et agréable à regarder, même avec leur différence d’âge. Par exemple, Eva venait d’avouer qu’elle aimait bien les femmes à lunettes, trouvant sans doute cela séduisant et sexy, voir un peu plus, car Eva n’est pas le genre à se contenter de peu d’objectif ni peu de valeur pour trouver quelqu’un de beau. En tout cas, dès qu’elle lui avait dit que oui, Ana’ lui a fait un sourire comme réponse à sa réponse. Décidément, c’était vraiment leur jeu favori et cela faisait un peu oublier ses échecs sentimentaux du passé. Comme dans leur tradition, Léliana change rapidement de sujet, après tout, elles étaient bonnes amies et non, amantes pour se permettre d’aller si loin et de jouer à qui va tomber en premier dans les bras de l'autre. Noa risquerait de ne pas trop apprécier que sa jeune cousine lui pique son amante favorite. Et puis, Lélia la trouvait certes, attirante et charismatique, mais elle ne se voyait pas mener une vie avec la blonde. Pourquoi ? Elle-même ne le savait pas trop. Peut-être qu’elle la voyait comme une amie, tout simplement. Suite à cela, la brune expliquait par rapport à la Galerie Borghèse dont elle trouvait étrange qu’ils eussent pu acheter ce tableau. Selon la Castelli, il ne prévoyait pas une exposition sur l’Égypte Antique comme l’aurait cru la Bertinelli. Apparemment, ça serait pour autre chose, mais elle ne savait pas quoi encore malgré sa prise de contact avec le conservateur. Pour la ville Borgia, Léli ne l’avait certes jamais visité, par manque de temps, mais Eva lui conseille vivement de le faire, un jour.

Ensuite, Léliana se met à lui expliquer que Tadema n’avait pas d’autres reproductions de ce tableau, malgré le fait d’avoir eu, en fin de vie, son propre atelier. Sans le remarquer, Léliana s’était même excusé, chose que la blonde lui demanda, bien pourquoi elle l’avait fait. Réfléchissant, elle lui répond. « Je ne sais pas, un réflexe assez bête. » Dit-elle un peu gêné. En tout cas, la Castelli complimente le travail de la jeune Sicilienne et de lui avoir donné toutes les informations nécessaires. La brune était vraiment ravie d’avoir pu aider une amie, à qui elle tient beaucoup. Si elle parvient à s’arranger pour ce tableau alors c’est qu’elle a vraiment le sens de la négociation. Discutant un peu ensemble, il a fallu d’une tendresse de la part de la blonde pour que la brune fasse un geste de trop dans leur jeu de compliments. Un baiser, juste un simple, mais Léliana s’est laissé bêtement emporté comme une adolescente en manque d’amour. La brune s’était même levé brusquement, se sentant idiote et confuse, elle s’excuse auprès de son amie pour ce geste. Elle ne savait pas ce qui lui a pris d’agir de cette manière. Et pourtant, Eva reste calme et paisible, en lui disant que ce n’était qu’un simple baiser, comme si ce n’était pas important. De plus, la blonde se sent aussi responsable de ce moment, car ça faisait un moment qu’elles jouaient à ce petit jeu. « Tu n’y es pour rien. C’est de ma faute, on joue à ce jeu de charme depuis un moment et je suis assez mature pour savoir me contrôler. » Dit-elle avant de se rassoir. Et Eva savait, en plus de lui dire, qu’elle lui plaisait et ce n’est pas faux, Léliana aime Eva, mais au fond, ça reste une amie. C’est pour cela qu’elle trouve son geste déplacé. Elle n’ose rien dire avant que la Castelli reprenne la parole en lui disant qu’elle ne pourrait lui donner qu’une nuit. Ce qui la fait rougir sur le moment. Toujours douce et tendre dans ses gestes, essayant de rassurer sans doute, la brune. Eva ne voulait pas briser leur amitié ni leur complicité avec l’amour et le sexe. Là-dessus, Léliana était d’accord.

Elle reprend son souffle après le baiser d’Éva. « Je comprends et moi non plus. C’est pour ça que j’ai trouvé mon geste déplacé et…je ne veux pas non plus d’un soir avec toi, ce n’est pas ce que je souhaite pour nous deux. Tu mérites mieux qu’un coup d’un soir. Et puis, tu es comme une grande sœur pour moi alors j’excuse encore pour mon geste. Je t’aime, Eva et je veux qu’on reste tel qu’on est. » dit-elle avant de pouvoir s’avancer sur une autre conversation. Ce n’était pas utile de rester sur ce sujet-là, car le mieux, c’était de pouvoir avancer, main dans la main. Du coup, la belle Castelli lui propose un cinéma pour la soirée, après qu’elle ait fait des courses. « Je ne dis pas non, mais je te laisse choisir le film. Je vais chez moi pour me changer et voir, si je n’ai rien oublié de faire pour demain. Ça marche ? » Finit-elle en rangeant ses documents dans son sac. Cette séance de cinéma allait sans doute l’aider à changer son esprit, tourmenter entre ce baiser et son amour pour Faith. Cependant, la brune aurait vraiment besoin de se changer les idées, voyager un petit temps pour vider son esprit et revenir au meilleur d’elle-même. Léliana allait attendre les vacances scolaires pour ce plaisir, voyage vers la France ? Ou un autre pays, qui sait. « Ah oui, je viens d’y penser. Pendant les vacances scolaires, je risque de partir en voyage donc je ne risque pas d’être joignable pendant deux ou deux semaines. »
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Mar 22 Oct - 16:02
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Quand une rossignol entre dans l'Antre de Minerve
Eva & Ana
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Eva prend le temps de regarder son interlocutrice. Elle lui sourit. Un peu de compassion pour cette jeune femme qui ne possède pas encore toutes les clefs de son indépendance. Les femmes d'aujourd'hui sont élevées pour dire "pardon". Sacro-saint héritage d'une civilisation qui est à bout de souffle. La révolution féministe de 2021 avait cherché à faire exploser les frontières genrées. A dire aux Femmes du monde de se lever. Affirmer une identité individuelle de valeur. L'Inde s'était embrasée, la Russie, la Suède, mais l'Angleterre moins.
« Hum. On ne peut pas tout contrôler. C'est tant mieux. Défend l'Italienne. Femme d'affaire organisée, amie loyale, Castelli est dans le contrôle d'énormément de choses. Mais ce contrôle n'est pas fait par goût. C'est une simple nécessité. La nécessité du fonctionnement. « Il y a quelque-chose d'essentiel dans le laisser aller. Sans être une esclave de ses instincts. Apprendre à les écouter et les respecter peut être salvateur. Ils sont bien souvent un moteur pour avancer dans l'inconnu. Mais, Eva n'est pas étonnée de voir les femmes autour d'elle se brimer. Cela aussi fait partie des codes que l'on intègre très tôt dans l'esprit des jeunes filles.
« Alors, nous sommes d'accord. Conclut la blonde d'une voix toujours douce. Elle est rassurée de trouver un écho favorable chez Lélianna. Une autre réponse aurait compliqué les choses entre elles. Castelli adore les enquêtes compliquées en art. Mais, dans la sphère privée elle préfère le simple, le clair.
La conversation passe l'incident. L'italienne observe sa belle amie se lever. Elle la suit du regard pendant qu'elle rassemble ses papiers. Un sourire tendre lui vient. Vraiment, elle a l'impression de voir un oiseau effarouché. Alors, elle se jure de faire attention et de ne plus troubler cette charmante personne. Parfois, là est une manifestation sincère d'amitié. « Ca marche oui. Paisible, féline, la Castelli finit par se lever elle aussi. Elle prend tranquillement le verre sur la table pour en prendre une gorge. « Je prend note. Cela va faire du bien à Ana. Eva le sait. Elle envisage une seconde de lui suggérer une agence de voyage pour organiser son déplacement. Mais, après ce qui vient de se passer, s'abstenir est plus sage. Pour le moment.
Une fois que l'enseignante est prête, elles vont ensemble vers la porte d'entrée. Eva l'escorte, ouvre la porte tranquillement. Elle dépose une bise fraîche sur ses deux joues. « Je t'envoie mes idées de films par sms. On se retrouve dans une petite heure ? Eva devra faire vite. Mais c'est mieux ainsi. Que sa jeune chercheuse se sente accueillie et le temps ensemble désiré. Qu'elle sente qu'elle est une personne qui compte ici. « A tout à l'heure. La porte glisse doucement sur les gonds. Une fois qu'elle est fermée Castelli secoue doucement la tête. Un peu fâchée contre elle-même d'avoir été maladroite avec ce joli trésor. Heureusement qu'elle ne lui en tient pas rigueur.
Dans un soupir la trafiquante se tourne vers son appartement. Elle contemple la pièce principale en silence pendant quelques instants. Elle songe à parler de cette jeune fille à sa cousine. Ne serait-ce que pour que Léli se sente plus entourée dans cette période sombre.
En passant devant la table où attend Cléopâtre la blonde s'arrête. Elle passe ses doigts sur la reproduction papier avec un sourire. « Chères, chères femmes. Souffle-t-elle avec une petite pointe d'humour. Elle délaisse la Reine d'Egypte pour aller passer une autre tenue.



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Mer 23 Oct - 14:47
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