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[CLOS] Entretenons-nous ft. Noa De Santis
Eliott Eirik

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Entretenons-nous ft. Noa De Santis
Toi qui écoutes mon récit entends l’Histoire du vieux loup blanc. Celui que l’on nomma Odin, le gardien des mots et des silences.

Eliott, car tel le baptisa sa mère vivait depuis près d’une année en terre d’Angleterre. Son domaine, quelques briques et dalles en marbre, était paisible et soyeux. Il en avait fait un lieu d’échanges et de pardons. Sanctuaire des indésirés, nid des perfides domestiqués, il en faisait aussi son remplit familier. Sans doute son futur tombeau lorsque le temps viendrait.

Chaque matinée était cérémoniale. Ablutions à l’eau glacée qui l’aidaient à s’extirper du royaume de Morphée. Compère de nuit dont il s’était sinon fait l’ami, au moins le refusait comme ennemi. Quelques gerbes d’eau calcaire cognant sur sa face ridée. Il gardait sur sa peau la fraicheur des lagons de glace en mémoire. Puis, il saluait la Terre et ses ouailles par une prière en vieux Norvégien. Homme d’Honneur et de Foi au cœur fatigué mais tranquille.

Il prenait pour habit un costume de coton, blanc, gris, ou encore noir pour les jours ténébreux. Il avait le temps de fermer les boutons, tirer les glissières et tendre les manches, sur ses vieux membres. Un grand chagrin l’avait vieilli avant son heure. Les charmes de Freyja se dressaient dans le charisme et la dignité.

Ensuite arrivait le moment d’entrer dans le Monde des Hommes. Il descendait le grand escalier d’un pas svelte distribuant sourires et bénédiction. On le disait Duc ou même Prince tant la prestance lui sciait. Il n’en était rien. Sa seule noblesse était celle de ses actes, dont beaucoup pourtant étaient méconnus de tous. Il allait prendre l’emploi du temps de la journée auprès d’Hector son jeune assistant. Ensemble il discutait des événements à venir.

Il disait en versant le thé vert dans la tasse en émaille :
« Une affaire urgente oblige la Donna en ville. Elle se présentera dans la bibliothèque pour dix heures. »
« Hum. Quelle affaire ? Trouvez-là. Faites préparer café et pâtisseries. »

La journée s’entamait plus lentement qu’escompté. Eliott avait donc plaisir profiter du temps libéré. Il profitait de ces aléas précieux pour faire ce qu’il souhaitait et qui lui manquait. De ses doigts agiles il restaurait des livres, tournait des pages, ou caressait le pelage de l’un de ses compagnons de poils. Il y avait en son antre dizaines de créatures félines qui déambulaient sans bruit au milieu des bandits.

A la nouvelle heure venue, repu de mots et de poésie, il se rendait au cœur de l’Hôtel. Une bibliothèque, comme on en trouvait peu à présent, dans le monde contemporain. Boiseries, et tapis, où que le regard vienne. Les murs invisibles cachés par de hautes étagères en érable. Un fauteuil en cuir sombre l’attendait en trône d’érudit. Il y prenait sa place avec l’élégance des félins du passé. Il caressait les rayons du regard associant un souvenir à chaque dos d’ouvrage.

Noa De Santis précieuse alliée se présentait comme dit. Eliott était homme de respect de d’éducation. Bien que les os douloureux parfois, devant une dame, il se levait. Il approchait de la splendide femme avec un sourire.
Il la saluait en ces termes :
« Si je vous vois ici c’est que les choses vont un peu mieux. Bienvenue ma chère. Je suis heureux de vous revoir. Je vous en prie prenez vos aises, prenez un siège et voyons un peu. »

Il désignait ensuite une place de la main avec un sourire d’amitié.
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Eliott Eirik
Eliott Eirik
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30.04.19 18:03
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Gabrielle Caplan

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Entretenons-nous


Les journées commençaient toujours tôt pour Noa, elles n'étaient faites que de 24 heures qu'elle utilisait au maximum et comme tout le monde, elle avait aussi besoin d'un sommeil tranquille et réparateur, ce qui voulait dire qu'elle perdait, presque de toutes les façons, six heures sur toute la journée, consacrées au sommeil. Mais elle savait que s'épuiser ne menait à rien, si ce n'est faire des erreurs. Et dans son métier, dans ce milieu, les erreurs pouvaient être fatales. Elle profitait donc de se lever à l'aube, pour une petite séance de sport, afin de réveiller complètement le corps et l'esprit, quelques frappes dans un sac, un peu de stretching, une bonne douche froide, un café bu tranquillement dans la contemplation de la ville qui se réveillait - surtout en hiver, elle aimait voir les lumières s'éteindre peu à peu, pour laisser place au soleil - afin de devenir grouillante de vie. Puis, la journée de travail prenait le pas. Il y avait d'abord les rapports de la nuit, savoir ce qu'il s'était passé pendant son sommeil, sur les autres continents, l'avantage d'avoir une grosse partie de la production aux États-Unis, c'était un peu comme si son commerce ne dormait jamais, lui, puis elle prenait acte de ses rendez-vous du jour.

Le nom d'Eliott tira un léger sourire sur son visage, en voilà un qu'elle appréciait un peu plus que la moyenne. Un des rares hommes à avoir son respect et une sorte de confiance de sa part. C'était rare pour être noté. Il avait eu cette grande idée de créer cette ligne d'hôtel de protection pour tout criminel le demandant. C'était une prouesse qui méritait un vrai respect. Surtout que tout le monde, ou presque, s'appliquait à obéir aux codes imposés. Mais quand on voyait le service qui était offert derrière, il aurait été stupide de cracher dessus. Même la Dona avait son nom sur les listes. Parfois, quand elle voyageait, elle préférait se retrouver chez le nordique que chez tout autre. Même si elle pouvait se payer les plus grandes suites dans les plus grands hôtels. Au moins dans ces hôtels particuliers, elle savait qu'elle pouvait dormir sur ses deux oreilles. Parfait, elle aurait donc plaisir à boire le café en sa compagnie.

Mais alors qu'elle se préparait pour se rendre chez ce vieil allié, voilà qu'on la prévenait d'un contretemps. Rien de grave, mais on avait quand même besoin d'elle sur place, pour constater les dégâts. Elle faisait donc prévenir Eirik de son retard, avant de terminer de passer son manteau, pour rejoindre ensuite la voiture en sous-sol qui l'attendait déjà. A son bord, Gabrielle attendait patiemment que sa patronne monte à bord, pour démarrer le moteur. Finalement, les choses s'étaient détendues, pour le moment, elle avait réussi à faire se réconcilier deux de ses capos, totalement incapables de réussir à se parler sans s'arracher un bout d'oreille... parfois la testostérone faisait des ravages... et après on lui demandait encore pourquoi elle préférait son entourage féminin?

A l'heure dite, pourtant, elle passait les portes du hall d'entrée du Rosewood, elle avait toujours un point d'honneur à honorer ses rendez-vous en étant à l'heure, encore plus quand elle avait dû les faire reporter. Le Majordome l'amenait alors sans attendre là où le maître des lieux l’attendait. Aucunement besoin de venir pointer à la réception, sa tête était suffisamment connue pour cela. Surtout quand le grand patron attendait une invitée comme elle. Avec un nouveau sourire, De Santis acceptait les salutations de son interlocuteur, toujours aussi charismatique. Elle lui laissait cela sans problème.

- Merci Eliott, veuillez m'excuser, il y a des situations parfois, qu'il est important de désamorcer, au détriment d'un rendez-vous. D'une voix tranquille, tout en suivant l'invitation à s'asseoir, puisque c'était ce qu'il lui offrait. Comment vont les affaires? Alors qu'elle croisait lentement les jambes, un bras se posant sur l'accoudoir du fauteuil, sans quitter des yeux l'homme en face d'elle. Jill m'a dit que vous vous intéressiez à nos produits?

Ce qui était curieux, mais pourquoi pas.

Même si la sécurité pouvait être garantie en ces lieux, la garde du corps de la Dona l'avait pourtant suivie, jusque dans la pièce. Personne ne pouvait l'empêcher d'être là. Gabrielle pouvait faire confiance à Eliott, mais ce n'était pas pour autant que cela l'empêchait de faire son travail. Bien au contraire. Elle restait pourtant tranquille dans un coin, comme l'ombre de la grande dame installée dans la pièce.


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Gabrielle Caplan
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05.05.19 20:34
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Eliott Eirik

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Entretenons-nous ft. Noa De Santis


En bon Maître de Maison qu’il était Eirik faisait attention à tous les détails. Il retenait les besoins et les habitudes de chacune des personnes qui passait par l'Hôtel, adaptant ainsi les espaces à chaque individu. Avec la Dona il avait retenu le plaisir du calme et même plus de l’intimité. Il s’était relevé à son apparition sur le seuil de la bibliothèque pour lui montrer les hommages auxquels une Dame avait toujours droit.  Suite à quoi les yeux du vieux Nordique dérivent subrepticement sur la jeune garde du corps, qui l’accompagnait. Il était en réalité ravi de profiter de la présence de l’une comme de l’autre de ces femmes. Il adressait un sourire à Gabrielle, puis se focalisa sur son employeuse.

Eliott lui-même n’était pas épargné par les exercices de diplomatie interne. Toute sa sagesse et son expérience ne prévenait pas les comportements humains excessif. Il rassurait donc très simplement la Sicilienne:

« Cela va de soi. Vous avez bien fait. Je suis rassuré d’apprendre que le conflit s’est réglé en bonne intelligence.»

Telle une guerrière la mafieuse entamait le sujet des affaires sur le champ. Eliott s’arrêta dans son mouvement pour servir un verre. Il souriait inclinant lentement la tête pour remercier de l’attention portée. Mrs Jill Westlake était le premier fer de lance de la Dona. Il était vrai que tous deux s’étaient entretenus une semaine auparavant. :

« Elles sont pour le mieux. Je vous remercie. Londres m’a toujours porté bonne fortune à vrai dire. Qu’en est-il des vôtres ? »

Un miaulement se faisait entendre au fond de la pièce. Deux boules de poils blancs se formaient. Des chatons qui venaient d’être sevrés et dont le vieux loup  n’arrivait pas à se défaire. Les bêtes coururent. La plus curieuse des deux partait vers la silhouette dissimulée dans l’ombre. La scène avait beau être attendrissante, elle embrassait l’homme d’affaires. Il s’excusait d’un sourire polis et d’un petit mot convoqua les  jeunes perturbateurs. Ils virent tout de suite aux pieds du fauteuil.

Eliott prenait chacune d’elle par la peau du cou et se levait allant vers son fidèle serviteur:
« Merci Hector. »

Le grand homme roux s’éloignait en mettant les bébés en respect entre ses mains. Eirik venait reprendre place dans le fauteuil. Mais avant cela, il se tournait en direction de Miss Adamsberg. Ses yeux noirs cherchaient à rencontrer les siens. Il attendit pour lui sourire avec charme. Il usait en sa présence d’un charisme différent d’avec sa supérieure. Il savait qu’elle faisait ici son devoir. Il ne pouvait concevoir de la laisser dans l’ombre alors qu’il n’y avait ni menace, ni secret aujourd’hui.

Ce fût sur un ton tout à fait galant qui lui fit une proposition dés plus sage:
« Puis-je vous proposer un verre d’eau Gabrielle ?  »

Il profitait ensuite de sa posture pour servir ses deux visiteuses en boisson d’accompagnement. Les grains torréfiés venaient, cela va s’en dire, d’Italie. Il reprenait ensuite le cours de l’entretien, comme si l'intermed était en fait tout à fait prévisible. Il semblait que rien ne pouvait sortir cet homme de son calme olympien.

« Oui. Ce n’est guère de mes marchés habituels. J’envisage en effet une diversification de l’offre. Miss Westlake  m’a fait comprendre qu’aucune éventualité n’était à exclure. Or vous savez déjà Noa combien j’apprécie votre façon de travailler. Aussi il m’a semblé tout à fait naturel que vous soyez la première informée de ce projet. Que diriez vous de fournir le Réseau. Européen principalement. Pour le moment.   »
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Noa appréciait toujours les façons de faire d'Eliott. Il n'était pas l'un de ces machos qui se croyaient supérieurs, simplement parce qu'il avait une entreprise qui marchait et surtout, qu'il se trouvait face à une femme avec sans doute un pouvoir égal, qui risquait de mettre en danger son petit égo de mâle. Bref, il gagnait des points, rien qu'en démontrant que cette femme était son égal et méritait tous les égards qui lui étaient dû. Sans compter que sa compagnie pouvait être aussi agréable, peut-être aussi parce que Noa ne se sentait pas en danger face à lui. Beaucoup de ses relations pouvaient potentiellement lui planter un couteau dans le dos, d'une façon ou d'une autre, alors que ce Nordique, n'avait aucun intérêt à le faire. Comme beaucoup, elle était cliente de ses hôtels. Et lui envoyait, aussi, un peu de clientèle. Alors ils n'avaient aucune raison, l'un et l'autre, de se tirer dans les pattes.

- Nous verrons sur le long terme. Fit-elle avec un petit sourire.

Rien n'était jamais totalement réglé dans ces histoires. S'il fallait que le sang soit versé finalement, pour mettre les points sur le i, n'ayez aucune crainte sur le fait que la Dona n'aurait aucun problème à le faire couler. Ce ne serait pas la première fois qu'elle prendrait une décision qui lui salirait un peu plus les mains. C'était aussi, le b.a.-ba de ce métier et de cette place de leader.

- J'ai remarqué que le hall du Rosewood était en pleine effervescence en effet. Ouvrant sa veste. Mmmm... je ne vais pas me plaindre. Elles tournent bien, même si ça pourrait sans doute être mieux encore.

Le rendement était quelque chose d'important et De Santis appréciait de voir que les affaires tournaient. Ce n'était pas son avidité qui lui demandait d'en avoir toujours plus, non, c'était plutôt cette certitude que tout pouvait toujours être mieux. Elle avait aussi ce côté qui n'était jamais suffisamment satisfait. Le serait-elle réellement un jour? C'était souvent la question que se posait son entourage. Elle, voyait cette insatisfaction comme un moteur, qui la poussait toujours plus loin et qui l'avait déjà mené si haut. Chacun avait sa carotte, n'est-ce pas?

L'interlude des chatons ne dérangeait guère la dame. Après tout, elle connaissait l'amour qu'avait son hôte pour ces boules de poils. Elle le laissait gérer les chatons, tout en regardant faire d'un œil curieux. L'un d'eux se dirigeait donc vers Gabrielle, ce qui ne manquait pas d'amuser un instant sa patronne. Si cette dernière était plutôt du genre silencieuse, à ne pas se faire remarquer, elle avait ce don d'attirer les animaux en tout genre et surtout les félins. Ils l'aimaient bien, comme le maître des lieux d'ailleurs.

De Santis ne manquait jamais de remarquer ce petit jeu de charme qu'avait Eliott avec elle. Il avait craqué pour elle, c'était une certitude, ce qui était intéressant à observer. Se frottant lentement les lèvres, la Sicilienne observait le petit manège de l'homme, qui tentait, tant bien que mal, de se faire bien voir cette la femme de l'ombre. Puisqu'elle appréciait Eliott, elle lui souhaitait silencieusement bon courage. Gabrielle n'était pas simple à approcher. Elle était sauvage et solitaire. Elles ne parlaient jamais que très rarement de ce genre de choses, mais la Médicis savait tout ce qu'il fallait savoir sur celle qui s'occupait de sa sécurité, presque 24h sur 24. Cette dernière n'aimait guère s'attacher, n'avait jamais eu - à sa connaissance - autre chose que des aventures. Ni femme, ni homme dans son cercle que l'on pourrait appeler compagne ou compagnon. Voilà pourquoi la cour discrète que menait ce vieux loup, était intéressante à suivre. Arriverait-il à percer le blindage en kevlar de cette guerrière? Là était bien toute la question.

Gabrielle quant à elle, avait les bras croisés, dans une position un peu plus détendue qu'à son habitude. Elle suivait des yeux les mouvements de l'homme en présence, sans rien montrer de ce qu'elle pouvait ressentir ou penser. Le chaton qui s'était retrouvé à ses pieds, n'avait pas eu le temps d'avoir droit à une gratouille sur la tête, mais elle se serait sans doute potentiellement laisser attendrir un instant. La voix d'Eliott raisonna dans la pièce, c'était son nom qu'il appelait.

- Je vous autorise même à me le servir, monsieur Eirik.

Il y avait un peu de taquinerie dans son ton, dans sa façon de lui parler. Elle voyait tout autant que sa boss, le jeu de cet homme, mais n'était pas contre. Son charisme lui convenait bien. Il semblait plus intéressant et droit qu'une grande partie des habitants qui vivaient dans cette ville. Elle lui laissait une chance, sans doute, sans pour autant le montrer ou lui faciliter la vie pour autant. Les barrières et la distance étaient posées. Ce serait à lui de travailler pour les voir tomber.

Les deux femmes remerciaient donc le maître de maison pour le service, avant que les affaires ne reviennent au centre de la discussion. Noa prenait une longue gorgée de la boisson servie. Un autre bon point qu'avait cet homme, était bien entendu, son goût prononcé pour la cuisine et les mets délicats. Un vrai palais, qu'il était toujours plaisant d'avoir en chef.

- En effet, j'ai été surprise de cette proposition. Avant qu'il ne continue. Et l'affaire qu'il lui proposait... était plus qu'intéressante. Fournir les hôtels n’était pas un petit marché, bien au contraire. Tout en sachant qu'avec un homme comme Eliott, les accords seraient respectés, ainsi que le transport des marchandises et tout ce que cela comportait. Je serai tout à fait d'accord d'entrer en négociation avec vous. Avec un petit sourire presque carnassier. J'imagine que vous avez certaines exigences et que ce sont des produits en particulier que vous souhaitez pouvoir fournir? Je ne pense pas qu'il serait judicieux de rendre vos clients accrocs à des substances qui pourraient nuire à la bonne réputation de vos hôtels, n'est-ce pas?

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Eirik approuvait la remarque de sa collaboratrice d’un léger ânonement. Il connaissait les désirs de conquêtes de la Médicis, sur lesquels il ne se prononçait pas une fois. L’opinion de cet homme était inconnue. Il conservait pour lui son regard sur les événements et d’ailleurs n’intercédait jamais sur ceci. Il préserver une neutralité dont il était le porteur et le protecteur. Seulement ainsi, les Hôtels pouvaient être des zones blanches sur lesquelles tout ennemi devait déposer les armes. Cela signifiait également qu'Eliott ne pouvait pas démontrer son soutien, ou une affection, à un camp. La solitude était le gage de la paix dans le Réseau. Là était le prix pour maintenir un équilibre et un ordre précieux.

Odin sourit sagement. Il avait connu le grand-père, puis le père de Noa. Il pouvait donc parler sans se tromper de beaucoup:
« Vous trouverez. J’ai connu peu de Famille aussi solide que la vôtre. Mon conseil ? Appuyez-vous sur vos alliés. »

Le vieil homme s’attardait ensuite, devant la jeune garde du corps, dont il savait peu de choses. Il aurait pu interroger son employeur, ou obtenir des informations personnelles par Torres ou un autre. Il disposait d’un carnet d’adresse plus épais que celui du Roi d’Angleterre. Il n’en faisait rien, car il éprouvait encore un plaisir à conquérir seul ses victoires. Il était de plus très conscient que Gabrielle était une femme complexe. C’était d’ailleurs ce qui l’attirait au premier abord. Cette complexité lui plaisait, le questionnait. Il l'observait, calme et attentif, pareil au peintre qui étudit un modéle.

En lui tendant le verre d’eau il lui annonçait ses courtoises intentions futures :

« J’espère, avoir un jour le doux plaisir de vous servir un vin à ma table belle dame. »

Eliott s’enfonçait dans le fauteuil le plus confortable de la pièce. Il avait été élaboré à son attention afin de soulager les douleurs de la vieillesse sans que cela ne soit vue par ses invités. Le directeur ne pouvait se permettre de paraître faible ou vulnérable face aux personnalités les plus dangereuses de la planète. Il tira sur la jambe du pantalon pour lisser un petit pli. Un bras posé sur l’accoudoir il en caressait le duvet à la manière d’un félin

Il considéra sa splendide interlocutrice, inspira lentement avant de répondre :

« C’est même tout l’inverse. Je veux commencer ici, à Londres. Voyez-vous les nouvelles réglementations autour de la drogue poussent un certain nombre des consommateurs à des comportement à risque. Le nombre de décès est en augmentation depuis 4 ans. La mort n’est jamais une bonne chose pour les affaires courantes. »

Un regard entendu accentua la gravité du constat fait par le Nordique. Mr Eirik n’était pas un donateur. Il ne mécénnait aucun hôpital public à Londres ou ailleurs. Il ne payait pas de vacances à des enfants pauvres. La contribution qu’il faisait au genre humain était d’une tout autre mesure. Il ne pouvait en dire beaucoup. Ce serait mettre en périle les résultats avant même d'avoir tenté.

Les motivations du loup étaient inconnues, mais leurs effets, étaient visibles depuis près d’un demi-siècle:

« Nous ne pouvons réparer la défaillance du système anglo saxon. Cependant, nous pouvons amenuiser les effets désastreux de cette politique. Je veux que le Réseau devienne un lieu de consommation saine. Il ne s’agit donc pas de créer une addiction, mais de prévenir des morts prématurées, voyez-vous ? »

Erik travaillait à ce sujet depuis plus de deux ans. Il s’était entretenu plusieurs fois avec la tête de la Triade. L’ancien leader des Bravat avait donné un accord de principe. Mais il était mort et le Norvégien devait à présent convaincre son successeur. Pendant des années la légalisation de la drogue avait fait débat. Maintenant le Norvégien intervenait.

Pareille à chacune de ses interventions celle-ci était posée, calculée, et bienveillante:

« Mes conditions sont donc celles-ci: qualité et stabilité, sécurité. Uniquement de la qualité. Je fixe le prix de consommation et vous paye la différence le cas échéant. Je ne veux aucune interférences des petits trafiquants dans mon secteur. »

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Noa estimait que sans ambition, dans ce milieu, mieux valait changer de métier. Il fallait se montrer requin, être prêt à tout - ou presque - pour réussir. Sinon, à quoi bon? Pourquoi se contenter de peu, quand on pouvait tout avoir? Ce n'était pas pour rien qu'elle était arrivée à son niveau et ce n'était clairement pas sans ambition. Elle appréciait le fait qu'Eliott gardait une grande partie de ses pensées pour lui, qu'il reste à l'écart de toutes leurs affaires. Qu'il soit un allié, quand le besoin s'en faisait sentir, sans pour autant prendre part aux guerres. Le milieu avait besoin d'un type comme lui, depuis la création des Hôtels en tous les cas, tout le monde était assez d'accord que ces lieux de neutralité, avait permis de monter le niveau des échanges et du reste.

- Beaucoup vous diront que je ne suis jamais satisfaite. Comme la femme que je suis. D'un ton quelque peu ironique. Le genre de remarque qui pouvait lui faire voir rouge en quelques secondes, il fallait bien l'avouer. Même si elle savait ne rien en montrer, sa colère froide pouvait être la plus dangereuse. Mais ceux qui s'étaient permis ce genre de petites plaisanteries, avaient finalement regrettés leurs mots, d'une façon ou d'une autre. Bien sûr, il serait idiot de se les mettre à dos. Je sais où sont mes intérêts.

Pourtant, elle lui parlait avec calme et respect, un autre se serait sans doute fait remettre dans les cordes, pour croire qu'elle ne connaissait pas les bases des liens. Dans ce milieu, seul, difficile de s'en sortir. Mieux valait se mettre le plus de monde dans la poche. Les alliés étaient les meilleurs remparts contre des actions néfastes, pourtant, la Médicis faisait attention, elle n'offrait aucune confiance aveugle, à personne... car les amis pouvaient tout autant se retourner contre vous, s'ils s'estimaient lésés, d'une façon ou d'une autre.

Le petit jeu entre le maître de maison et sa garde du corps continuait donc. De Santis n'avait pas besoin d'observer Gabrielle, pour deviner son air. Elle s'en amusait sans doute, testait aussi cet homme, pour voir jusqu'où il serait prêt à aller. Ce qui était la meilleure façon de faire. Elle restait silencieuse, tant que cela ne gênait pas le travail de son employée, elle n'avait guère à s'en mêler. Sans compter que dans l'antre du loup, elle se savait en sécurité. Gabrielle, quant à elle, avait, en effet, ce petit sourire en coin, alors que son interlocuteur faisait part de ses espérances.

- Qui sait. Tout en levant légèrement un sourcil et prenant une gorgée de son verre. Toutes les choses iraient à leur rythme, et mieux valait offrir un peu d'espoir à cet homme qui lui faisait la cour.

Mais le travail revenait au centre des conversations. C'était pour cela que la mafieuse était ici aujourd'hui et le flirt n'avait pas la priorité pour l'instant. Ecoutant avec attention les paroles d'Eirik, Noa comprenait assez rapidement qu'îl pensait son affaire depuis quelques temps déjà. Tant mieux, cela permettrait de mettre les choses plus rapidement en place. Il n'avait pas tort sur le fait que la Mort n'était jamais une bonne chose pour les affaires. Même un consommateur faisant une overdose, pouvait être problématique, puisqu'un consommateur mort, était un consommateur qui ne consommait plus. Logique certes, mais certains l'oubliaient parfois.

- Mmm... pouvoir contrôler la consommation est ambitieux, mais vous ne pourrez pas empêcher des morts, mais si c'est souhaitable, en effet. Je ne vois pas pourquoi je serai contre. Avec un léger sourire, tout en hochant légèrement de la tête, alors qu'il mettait déjà les termes de l'accord qu'il imaginait. Ils avaient tous les deux, beaucoup à gagner. Nos produits sont toujours de qualité. Prenant une gorgée de sa boisson. Elle voyait bien qu'elle était gagnante, s'il décidait de lui payer les bénéfices qu'il pourrait se faire. Cela me semble honorable, je vous laisse fixer votre prix de vente et je verrai à ce que personne ne vendent de marchandise autour de votre hôtel.

Elle avait déjà dans l'idée de mettre des agents à elle sur le terrain et contacter Lemoine et son équipe. Ils pourraient taper un peu dans le secteur, afin de le nettoyer. Pas des hommes de la Sicilienne, mais ceux des autres, qui bien entendu, ne suivraient pas la demande de rester loin de ce secteur.

- Avez-vous d'autres demandes? Des produits en particulier que vous voudriez pouvoir offrir à votre clientèle? Autant que votre gamme soit... étendue. Marquant une pause. Quant à la sécurité... vos hommes viendront chercher la marchandise dans un lieu convenu? Mieux vaut ne pas tout faire ici-même. N'est-ce pas?

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Eliott Eirik

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Eirik et De Santis étaient les deux facettes d’un même monde. Elle était du Sud et il était du Nord. Il était âgé et elle était encore jeune. A bien des égards, leur amitié faisait jonction entre deux générations de hors-la-loi. Il y avait cependant une différence entre eux. Eliott ne possédait aucun rivaux. Il était épargné par cette incessante lutte de pouvoir. Il n’y intervenait que de façon très distante. Il n’y avait ni femme à combler, ni enfant à entretenir non plus. Il pouvait se retirer du métier quand il le voulait.

Personne ne l’avait entendu parler de pareil exil. Pourtant il n’était pas exagéré de dire que le Norvégien se faisait vieux. Il lui arrivait à présent, de plus en plus, de se demander s’il n’était pas tant d’organiser la suite. Il devait y avoir quelqu’un pour prendre la relève et poursuivre sa mission au coeur du Réseau. Cette perspective le rendait plus ouvert aux inclinaison du coeur. Sans doute était-ce l’une des raisons qui l’attirait dans d’anciens jeux galants.

Mr Eirik inclina une nouvelle fois du chef pour marquer son respect. Il était ravi d’avoir frappé à la bonne porte. La Médicis répondait à ses attentes. Il s’en félicita d’une voix douce:

« Si ces termes vous conviennent je suis le plus heureux Noa. Bien. Permettez que j’ai connaissance de l’identité des hommes que vous enverrez sur mes frontières ? J’aimerais d’ailleurs m’entretenir avec eux. »

Eliott observait sa vis-à-vis alors qu’il prenait en compte sa question. L’empire des Siciliens était encore l’un des plus vastes et solide de cette région du monde. Il avait des ramifications sur chaque continent. Cette gigantesque toile pouvait probablement profiter au Norvégien.

Il souriait paisiblement et confirma avec amabilité:

« Mes derniers contacts dans le milieu de l'inventory militaire connaissent des difficultés. J’aurais besoin de quelqu’un pour rengorger les stocks pour tout ce qui est matériel de protection. Ce sur l’ensemble du territoire européen. Je dois vous prévenir que la demande est forte et la cadence rapide. Auriez-vous l'ingénierie suffisante ? Oh, j’ai malheureusement perdu un de mes cépages l’été dernier. Un vrai désastre toutes ces sauterelles. Votre frère produit-il encore de ce délicieux vin ? »

Eliott faisait en sorte de s’adapter aux changements depuis des décennies. Il exerçait sur lui-même une grande volonté pour être ouvert d’esprit. La critique ne l’effrayait point. Il la recevait même en cadeau. Puisqu’il avait devant lui, une femme qui connaissait les services proposés par le Rosewood, Mr Eirik en profita :

« Vous même qui êtes une de nos clientes ? Dites-moi ? Vous est-il arrivé de manquer de quelque-chose ? Nous sommes en train de remédier à la “trop grande sobriété” des salles de réception. »

Le plaisir de travailler avec quelqu’un d’expérimenté rendait le vieil homme plus gourmand qu’il ne l’avait escompté. Ceci dit cette improvisation n’en était pas complètement une puisque le Réseau avait bel et bien besoin de ces deux produits. Eliott sourit à sa cadette avec bienveillance. Il se demandait tout de même s’il ne cherchait pas indirectement à favoriser cette femme parce qu’il l’appréciait. Tout comme il appréciait de sentir la présence de Gabrielle dans la pièce. Sans regarder dans la direction de la garde-du-corps, il la visualisait dans l'espace. Il laissa son esprit vagabonder quelques secondes une rêverie chevaleresque.

Après une petite gorgée l’homme reprit de ce ton professionnel et charmant :

« C’est plus sage. D’ailleurs, pour plus de sécurité je suggère que cela se fasse hors zone territoriale. Là où la Loi est plus difficile à appliquer. Lawrence fournira les plans de vol à votre chef d’équipe. Quel dommage que nous n’ayons plus ces précieuses Mules Trois-pièces. »

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Au moins, avec un partenaire comme Eliott, les choses étaient dites, rapides, simples, efficaces et la confiance était installée. C'était le genre d'accord qui lui convenait le mieux. Quand tout coulait de source. Un changement bienvenu dans les affaires de la Sicilienne. Tout en sachant qu'elle avait tout à gagner à faire affaire ainsi avec cet homme. Si son empire était plutôt étendu, les hôtels particuliers d'Eliott étaient, eux, partout dans le monde. Tous les criminels en profitaient, car chacun savait ce qu'il avait à gagner à en être client. Bien entendu, il voulait pouvoir rencontrer ceux qui s’occuperaient de la sureté de leur affaire, ce qui était tout à fait normal. Elle hochait lentement de la tête.

- Bien entendu, je vous transmettrai leurs dossiers, une fois qu'ils auront montré leur intérêt dans cette affaire. Elle n'estimait pas utile de leur faire perdre du temps, si les gens auxquels elle pensait, finalement, déclinaient cette offre. Mais je sais que nous pourrons leur faire confiance.

Noa n'était pas du genre à donner des noms, tant que rien n'était certains. Déjà parce qu'elle préférait protéger les identités de ceux qui pouvaient bosser pour elle, tant que rien n'était sûr, Eliott n'avait pas à connaître de nom, ensuite parce que c'était ainsi qu'elle agissait. Il faudrait donc à son interlocuteur prendre un peu son mal en patience. Tout en étant assuré qu'il aurait les informations et la possibilité de contacter les hommes, une fois les bases posées.

Le marché dont il parla alors, n'était pas sa branche forte, mais elle avait, elle aussi, des contacts pour pouvoir réussir à faire quelque chose. Il serait bien dommage de laisser passer quelques contrats juteux, parce que l'on était incapable de subvenir à la demande. Un problème qui ne faisait clairement pas parti de son vocabulaire. Elle prenait pourtant son temps pour répondre, réfléchissant déjà à qui elle pourrait contacter.

- Mmmm.... je dois me renseigner avant de vous donner une réponse définitive, mais je pense que nous pourrions être capables de faire quelque chose pour vos contacts. Reprenant une gorgée de sa boisson, tout en fixant le maître des lieux. Oh, vous m'en voyez navrée. Il est vrai que la nature n'a pas été tendre ces derniers temps. Reposant la tasse sur la table basse à ses côtés. Bien sûr, nous pouvons parfaitement voir à vous en livrer, à titre gracieux, notre vin sur vos tables, est déjà une excellente pub.

Et puis, c'était aussi ainsi que l'on faisait des affaires, que l'on gardait des bons liens avec les partenaires. Faire des cadeaux. Se montrer généreux. Ce n'était pas avec quelques litres offert aux hôtels, que les De Santis allaient se ruiner. Et puis, son frère, en bon commerçant, serait sans aucun doute d'accord avec cette façon de faire.

- Dites-nous de combien de litre vous auriez besoin.

Eliott, comme tout bon commerçant, lui aussi, s'inquiétait des besoins de sa clientèle, voulait la bichonner du mieux qu'il pouvait, pour la garder sous la main, bien entendu. Il faisait cela très bien. Il le démontrait encore avec ces questions qu'il lui posait. Mais pour une fois, Noa n'avait pas grand-chose à dire, elle était toujours parfaitement servie et ne manquait de rien, dès qu'elle mettait un pied dans l'un des lieux du Norvégien.

- "Trop grande sobriété"? Qui se permet de vous faire une telle remarque, Eliott? Avec un petit sourire taquin et amusé. Je n'ai pas souvenir d'avoir manqué de quoi que ce soit. Tant que vos hôtels me permettent un accès à la piscine, le reste... Souriante, encore.

Elle était connue pour apprécier aller faire des longueurs quand son emploi du temps lui permettait, quand elle était en déplacement. Une façon comme une autre de pouvoir profiter un peu de calme, de remettre ses idées au clair, de pouvoir penser en toute quiétude à ses plans d'attaque.

Ils revenaient tranquillement sur le sujet de départ. Eirik n'avait pas tort, pouvoir faire les échanges sur une zone hors murs n'était pas une mauvaise idée. Il fallait rendre la tâche plus ardue aux forces de l'ordre, qui n'hésitaient jamais à leur mettre des bâtons dans les roues. Elle acquiesçait donc sans trop de problème, avant de rajouter.

- Nous pourrions voir cela sur des eaux internationales, tant que les autorités ne se doutent de rien, les échanges pourraient être fait presque sans risque. Surtout que nous avons quelques bateaux prêts à cela.

Cette famille de commerçant avait toute la flotte nécessaire pour faire leurs affaires. Que ce soit par terre, air et mer.

- Il faut savoir évoluer avec son temps, Eliott.

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Entretenons-nous ft. Noa De Santis


Sieur Eirik inclinait lentement le chef en homme apaisant et confiant qu’il était avec cette collaboratrice:
« Bien entendu. Je me fie entièrement à vous madame. »

L’usage des autres langues était assez naturel pour un vieux lettré comme lui. Il pouvait dialoguer dans de nombreuses langues européennes. Il savait que Noa De Santis était une femme éduquée et maîtrisait un peu de français elle aussi. Un paramètre qui valait mieux prendre en compte quand on voulait attirer la sympathie du Norvégien.

Lentement le sourire de l’homme se faisait plus assuré, amusé. Il était ravi de voir qu’il faisait le bon choix. Noa le lui prouvait encore ce jour-là:
« Très bien. Hector entrera en contact avec Miss XXX prochainement. Je suis certain que nous parviendrons à améliorer le trafic. En attendant que Mr Markov prenne ses propres dispositions. »

Bien que la discussion déviait, sur des sujets plus primaire comme l'alimentation, elle était toujours professionnelle. Eliott savait en croisant le regard de la charmante Noa qu’elle voyait également les choses ainsi. Il se demandait un peu rêveur combien de caudalie pour le vin de la propriété de De Santis.

« Oh d’ailleurs puisque vous parlez de table... » A cet instant précis le regard du Directeur alla vers la droite là où se trouvait la garde du corps de la Dona. Il cherchait à avoir une fraction de son attention afin d’être certain que les deux femmes entendent la suite. « Je viens d’ouvrir un nouveau restaurant. Il n’est pas loin du théâtre royal. Peu de couverts et sur réservation. La carte change tous les deux mois et uniquement avec des produits que l’on trouve ici. Vous serez bien entendu sur la liste privée… toutes les deux. »

Les doigts du vieil homme tapotait doucement l’accoudoir du fauteuil. Ils avaient la même cadence que le balancier de l’horloge. Une métrique qui était bien souvent l'apanage des musiciens et chef d’orchestre. Mr Eirik était en effet un excellent orchestrateur. Il lui suffisait d’un instant pour retrouver le calcul fait avec sa chef de table la semaine précédente. A raison des 42 couverts du Rosewood, de 4 services par jour, d’une moyen d’une bouteille d’un litre par tablée et qu’un barrique contient 225 litres.

« Disons 250 barriques ? Avec cela nous tiendrons bien le mois et demie, le temps de voir venir l’été. Nous verrons ensuite. Mais si ce marché vous intéresse mes caves seraient enrichies par vos crues. Nous parlons ici d’une dizaine de restaurants établis sur chaque continent. Je songe à exploiter davantage cette partie des affaires dans l’avenir. »

La carrière de chef étoilé aurait été largement à la portée du Norvégien. Il y aurait sans doute excellé avec le même zèle qu’il observait dans son travail en tant qu’homme de l’ombre. Les très rares “amies” du passé lui avait chaque fois suggéré de poser les armes pour prendre les instruments de cuisine.

« Fort bien fort. J’ai justement vue avec mon cher Maître d'Hôtel au sujet des activités aquatiques du Rosewood. Nous devrions avoir un bassin extérieur avant août. Vous viendrez donc à son inauguration bien sûre. Vous et la charmante Castelli que je sais tout aussi appréciatrice de ces choses-là. »

Les activités finissaient par se diversifier lorsque la fortune devenait colossale. Mr Erik n’apparaissait pas dans les tableaux officiels. Il n’était pas présent non plus dans les officieux. La fortune de cet homme était difficile à évaluer tant il avait investit partout. Malgré cela la jeune génération, tout en le respectant se mettait finalement à l’accuser.

Il contemplait l’Italienne avant de la questionner très calmement:
« Me trouvez-vous trop vieux pour ce métier ? Certains le disent. Ils pensent que ce travail n’est plus pour un homme de lettres. Est-ce également votre avis ? Peut-être n’est-ce plus mon temps. »

La voix d'Eliott avait déclinée comme celle du rêveur qui ne sait s'il doit ou non dire ce qu'il voit. Les pupilles grises étaient paisibles comme la surface d'un lac du grand nord. Un sourire calme se dessinait sur son visage. Il riait doucement de sa petite confession qu'il savait motivée par, non pas une, mais deux personnes dans la pièce. Il amenait tranquillement la tasse à sa bouche délicate.

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Ils s'entendaient, c'était une bonne chose. La Dona ne répondait rien de plus, mais son sourire démontrait qu'elle était satisfaite de leur petit échange. Eliott n'aurait pas à attendre trop longtemps, qu'il en soit rassuré. Noa ne laissait jamais traîner ce genre d'affaire, surtout quand c'était aussi bon pour son business. Les Russes étaient pas mal le centre de l'attention depuis quelques semaines, il fallait bien dire que la petite guerre qui avait été menée dans cette famille, n'était pas passée inaperçue aux yeux de tous. Mais finalement, Markov avait posé les nouvelles bases, il s'était imposé comme le leader, maintenant, il faudrait voir s'il tiendrait. Notre Sicilienne était curieuse de croiser la route de cet ours. Après tout, il faudrait bien qu'ils discutent, au moins un peu, tous les deux.

Oui, il était important de garder ses amis proches de soi, mais les ennemis devaient l'être encore plus.

Eliott attirait son attention sur des sujets moins lourds, en lui faisant part de l'ouverture d'un nouveau restaurant à son nom. Ce qui lui tira un léger sourire. Gabrielle quant à elle, l'écoutait sans montrer quoi que ce soit, même si elle entendait parfaitement l'invitation du maître des lieux. Il était évident qu'elle ne viendrait pas manger à la table de sa patronne, si cette dernière décidait d'accepter l'invitation, mais peut-être bien qu'elle viendrait y faire un tour, seule, un jour de libre.

- Merci Eliott. Gardant toujours ce petit sourire, presque amusé. Encore un mouvement sur l'échiquier de la part de ce vieux loup pour tenter de conquérir sa garde du corps. Y arrivait-il? Si cette dernière se déplaçait de son propre chef, pour aller dîner dans son restaurant, autant dire qu'il aura marqué un point. Vous savez bien qu'il est difficile de résister à l'invitation de pouvoir goûter aux cartes de vos restaurants.

Le Norvégien était connu pour être un fin cordon bleu. Ses choix de mets, de ses chefs, n'étaient jamais une déception, bien au contraire. Alors quand on pouvait avoir des places de choix, il serait stupide de cracher dessus. D'un mouvement leste et rapide de la main, elle enlevait un pli de son habit, laissant son interlocuteur faire son petit calcul interne, avant de revenir à la conversation, hochant tranquillement de la tête. Absolument pas choquée par la demande que certains auraient pu penser exorbitante, surtout quand elle venait d'annoncer qu'elle ne lui ferait pas payer cette commande.

- Je pense qu'il n'y aura aucun inconvénient à cela. L'écoutant avec intérêt, oui ce marché pouvait les intéresser aussi. Nous en serions honorés, assurément. Je vais en parler à Ezio, après tout, c'est lui qui s'occupe de cette branche. Mais je ne pense pas qu'il sera contre faire affaire avec vous, Eliott.

Son frère s'occupait d'une partie des affaires plus légales de la Famille. Vendre du vin à une chaîne d'hôtel n'entrait en aucun cas dans l'illégalité, tant que ce n'était pas sur le territoire anglais, bien entendu. De ce côté-là, ils avaient aussi les moyens de fournir le vieux loup.

- Oh, très bien. J'espère que nous aurons une vue imprenable sur la ville depuis ce nouvel espace aquatique. Fit-elle plus pour le taquiner que faisant une vraie demande. Elle savait que quoi qu'il y ait été prévu, ce sera parfait, ou presque. Le nom d'Eva flotta dans l'air un instant, Noa se disait qu'elle n'avait pas été très présente ces derniers temps pour elle. Oui, nous serons là, assurément.

Ils se fixaient alors en silence, un silence qui n'avait rien de dérangeant, paisible, bien qu'un peu interrogateur de la part de la femme d'affaire, qui se demandait ce qu'il pouvait bien passer dans la tête de son vis-à-vis. Il la contemplait certes, mais pas de la façon habituelle d'un homme qui aurait des idées moins chastes à son égard. Les questions d'Eliott s'élevèrent alors entre eux, elle resta silencieuse quelques instants. Est-ce que cet homme commençait à s'inquiéter de la suite, du moment où il ne serait plus en mesure de réellement tenir ses affaires? Peut-être. Personne n'était immortel après tout et même si elle avait l'impression de n'avoir jamais connu d'autres que lui à cette place, ce qui le rendait immortel à ses yeux, il pouvait pourtant disparaître un jour.

- Non. Finit-elle par répondre. Je ne suis pas de cet avis. Je pense, au contraire, que vous êtes un pilier. Peu peuvent se targuer d'être aussi neutre que vous ne l'êtes, Eliott. Nous avons besoin de gens posés, comme vous. Sur qui l'ont peut compter pour venir chercher conseil. Votre âge, c'est votre expérience et nous en avons besoin. Penchant légèrement la tête sur le côté, sans le quitter des yeux. Ne me dites pas que de jeunes requins commencent à trouver les moyens de vous déstabiliser, Eliott.

Gabrielle mettait tranquillement les mains devant elle, les croisant, un léger sourire en coin. Elle pouvait attester qu'en effet, l'âge n'était clairement pas un problème chez cet homme et qu'il n'avait pas à s'inquiéter des dires de ceux qui se pensaient plus malins que lui.

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Dans les familles mafieuses rares étaient les véritables rebelles. Que leur membre touchent ou pas au même domaine, ils étaient tous interdépendants. Un élément qu’il était indispensable de saisir quand on voulait travailler avec elles. Le Directeur prenait garde à connaître tout le monde et à préserver les suceptibilitées.

L’acceptation tacite du vieil homme avait autant -si ce n’est à ses yeux plus- de valeur qu’une signature sur un papier. La réussite d’Eliott lui venait de cette fiabilité personnelle:
« Je vous en remercie Noa. Ezio est un homme sage, en effet. Je pense qu’une collaboration aura les meilleures résultats. »

Pareil accord commercial serait également un prétexte à quelques voyages vers le sud. Le climat d’Angleterre n’avait rien à voir avec le froid de la Norvège. Mr Erik, depuis quelques années, s’octroyait des séjours en terre chaude pour adoucir les effets du temps sur ses vieux os. La Sicile était une charmante destination. La nourriture y était merveilleuse.

L’expérience de l’âge et de la vieillesse, expliquaient aussi tout le soin du Directeur à rendre les Hôtels confortables. Un esprit ne pouvait être affûté que quand le corps allait bien. Le bien être passait par de nombreux soins. Il avait l’impression d’une perte d’attention au véritable bien être. L’accélération du monde, les pressions, l’avidité, rendaient les gens gloutons et dangereux avec eux-même.

La petite plaisanterie de Mme De Santis fit sourire son interlocuteur. En plus d’amener du luxe il aimait aussi surprendre sa clientèle. Chaque établissement avait un élément, une signature propre:
« Vous allez apprécier oui, je crois pouvoir m’y avancer. » La pupille maligne du vieux loup repartait une seconde vers la droite et vers la femme de l’ombre. « Le Comité va créer un nouvel abonnement afin que les hommes de main réguliers puissent accéder à une plus grande partie du complexe. Quoique cela soit une manoeuvre économique il me semble avisé de prendre en considération que le métier s’est durci ces vingt dernières années. Nous devons aussi prendre soin des exécutants. »

Le portrait que faisait Noa d’Eliott était flatteuse. L’homme n’y était pas indifférent. Cependant, cela ne venait pas alimenter de petit égo chez lui. C’était précisément pour quoi il avait réussi à rester en tête pendant presque un demi siècle. Le Directeur ne voulait pas du pouvoir en lui-même. Il voulait des moyens. Il voulait assurer l’équilibre général. Or il y avait peu de personne qui soit avec cette vision du pouvoir. Il le savait. C’était aussi ce pourquoi il était encore en activité à son âge.

Eliott penchait sa tête sur la gauche. Il tendait une main au-dessus de ses genoux. Une belle chatte adulte au poil couleur de sable approchait pour sauté sur ses genoux:
« Oh non. J’en suis le seul responsable ma chère Noa. Je commence à me sentir fatigué, certains jours. » Il croisait les mains devant lui, calme et serein, malgré cette conscience du vieillissement. « J’ai connu votre grand-père savez-vous ? »

Mr Eirik était un personnage du monde illégal. Il avait assisté à une grande partie de l’Histoire du siècle précédant. Alors, oui, les spéculations des uns et des autres allaient bon train depuis quelques années. Certains se demandaient ce que serait le Réseau après “Le Directeur”.

« Enfin. … Surtout oui venez prendre de mes conseils. Vous savez combien j’apprécie nos moments ma chère Noa. Bien. » Un petit mouvement du genou invitait le beau félin à descendre au sol. « Puis-je faire quoique ce soit pour vous ? Ou bien restons-nous en là pour ce matin ? »

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Eliott serait bien entendu reçu comme un roi de la part des De Santis dans leur fief sicilien. Ezio, comme son interlocuteur, savait être le plus irréprochable des hôtes. C'était aussi pour cela qu'il s'occupait de toute la partie légale des affaires de la Famille. Difficile de croire cet homme affable, coupable de quoi que ce soit. De plus, Noa avait une confiance aveugle en lui. Il était son frère, la famille était sacrée. De toutes les façons, ceux qui trahissaient le sang, savaient ce qui pouvait les attendre et ça n'avait rien d'enviable.

- Parfait. Vous recevrez rapidement de ses nouvelles.

Sans doute dans l'heure où la mafieuse quitterait les lieux. Les De Santis n'avaient pas pour habitude de faire attendre. Encore moins en affaire. Ils ne laissaient jamais une occasion leur filer entre les doigts. Même si elle pouvait avoir confiance en Eliott, ce n'était pas pour autant qu'elle devait le faire attendre. Ce n'était pas professionnel. Et mieux valait montrer qu'ils voyaient chacun où étaient leurs intérêts à faire du commerce ensemble.

Les affaires réglées, ils passaient à des choses moins "personnelles" en tous les cas, aux yeux de la Dona. Les avantages qu'offraient le Directeur à ses clients étaient incontestablement du luxe. Elle n'était pas surprise que ce dernier pense aussi, finalement, à ceux qui étaient dans l'ombre. Ils étaient légion. Il n'y avait pas que les gardes du corps. Mais bien tous les exécutants de la chaîne. Elle termina sa boisson.

- Mmm.. cela vaudra l'investissement. Je ne suis pas contre offrir plus de sécurité à mon personnel.

Qui incluait bien évidement Gabrielle, mais ce que ces deux faisaient quand ils se voyaient, ne la regardait absolument pas et faisait partie d'une intimité qui ne concernait que la femme d'action. Tant que cela ne gênait pas son travail. Comme toujours. Mais Gabrielle ne l'avait, pour le moment, jamais déçue.

- Vous pouvez déjà considérer que nous paierons l'apport en plus pour cet abonnement.

Comme tous les autres, elle avait déjà un compte ouvert lié directement à l'hôtel. Il suffisait de changer quelques termes et le tour était joué.

- Je comprends. Elle était quand même un peu rassurée de voir que ce n'était pas des gens qui mettaient la pression à Eliott. L'âge par contre... ils ne pouvaient rien y faire. A moins de trouver le moyen de devenir immortel. Ce qui n'était bon que dans la science-fiction. Apprenez à vous écouter et ne pas poussez vos limites. Fit-elle tranquille, ne voyant pas comment le conseiller autrement. Il était autant un bourreau de travail qu'elle, alors... elle savait qu'elle n'avait pas grand-chose à dire. Elle haussa un sourcil, avec un petit sourire en coin. Vraiment? J'espère que vous aviez l'air d'un jeune homme fort peu dégourdi face à lui. Le taquina-t-elle, sinon elle s'inquiéterait réellement pour son âge et sa longévité incroyable. Après tout, il aurait pu être son père. Pas son grand-père.

- Bien entendu, Eliott. Vous savez que je ne me gêne jamais pour le faire. Elle appréciait de pouvoir discuter avec un homme qui était neutre. Il avait une vision le plus souvent globale, ce qui n'était clairement pas négligeable dans sa situation. L'entretien touchait clairement à sa fin. Elle posait son contenant sur la table près d'elle, tout en se levant, lissant ses habits, Gabrielle sortait de l'ombre, pour lui tendre son manteau. Je pense que nous en avons fini, oui. Surtout qu'ayant été en retard, elle ne pouvait pourtant pas se permettre de continuer à l'être. Merci pour votre patience. S'excusant donc encore une fois pour son retard. Nous nous revoyons bientôt, n'est-ce pas? Tout en lui tendant une main franche et vigoureuse, un vrai sourire aux lèvres, son regard azur planté dans le sien, avant de passer son manteau et de quitter les lieux, suivi de près par la garde du corps, qui eut un petit signe pour l'homme.

Ils se reverraient sans aucun doute, rapidement.

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