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[CLOS] Mettons-nous d'accord. ft. Rylee Byrd
Eliott Eirik

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Mettons-vous d'accord. ft. Rylee Byrd


Toi qui perçois les lamentations des misérieux. Tu n’es pas seule. Dans l’ombre un homme guette et protège les démunis. Odin est son inspirateur.

Le Norvégien avait grandi loin des cités humaines. Il avait eu pour compagnons d’apprentissage les animaux de la Forêt et des Montagnes. Il disparaissait pendant des heures en suivant le cours des ruisseaux glacés. Il s’installait au bord de l’eau pour observer le monde et lire des poèmes. Bjørneboe était l’un de ses auteurs fétiches. Il parlait de la Nature avec beaucoup de beauté.

Le grand Hector s’arrêtait alors à trois pas du bassin aux carpes. Il interrompit son supérieur :

« Monsieur les jeunes fils de Kassianov ont frappé à la porte centrale. »

Eliott haussait un sourcil grisonnant. Il déposait la sonde sur le rebord en pierre du bassin intérieur. Il avait le visage paisible. Mais la présence de son assistant alluma une lueur dans ses yeux gris. Sous l’eau le banc de poisson s’agitait pour se dissiper aux quatre coins. Le vieux loup invitait son assistant à reprendre. L’homme, mains dans le dos, nuque étirée, énonça donc les faits:

« Ils viennent de donner un nom. Rylee Bird. Selon nos informations c’est une agent du Yard. Elle est sous la supervision de l’Inspecteur Lemoine. »

Le vieil homme délaissa le tablier imperméable qu’il portait sur le dos d’une chaise. Une chemise blanche entrouverte sur un maillot de corps immaculé. Il était moins apprêté que lors de ses apparitions au rez-de-chaussée. Les cheveux faisaient une légère frange. Il avait rendez-vous avec son coiffeur personnel le lendemain.
Mr Walsh voulait s’assurer de la marche à suivre:

« Dois-je ? »

Eirik défit les ourlets montés en haut de ses avants bras. Le tissu dissimulait rapidement sa peau tannée. La paix qui régnait dans la pièce se transformait pour être le calme d’un quartier général d’infanterie.
L’homme de lettres et de paix était également un homme d’affaires expérimenté. Le Rosewood était son territoire aussi ordonnait-il :

« Oui. Faites la venir ici sur le champ. Voyez où est Stanislav actuellement. Faites le prévenir. Quant aux enfants qu’ils ne manquent de rien. »

La retraite méditative était terminée. Eliott prenait les choses en main. Il passait derrière le bureau massif pour saisir un téléphone. Il pressait un bouton pour enclencher un appel automatique. Puis, il prenait une télécommande pour activer l’ouverture des parois murales face à lui. Six écrans allumés retransmissaient la vidéosurveillance de l’établissement. Sur l’écran inférieur droit se devinait trois enfants en train d’attendre assis sur un sofa.



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Eliott & Rylee
« Emmènes-les à l’hôtel Rosewood Rylee on peut pas les garder ici, tu sais ce que ça va entrainer. » Je soupire longuement. Oh oui je ne sais que trop bien ce que ça va donner si on garde les trois mômes ici vu leur famille. Je ne sais même pas pourquoi ils ont trouvé refuge ici. Enfin si je m’en doute, ils se sont mis dans la merde comme des grands et ils n’ont pas eu le temps d’arriver tout seul jusqu’à l’hôtel et savent que la salle de boxe d’Andrew est un lieu où ils peuvent trouver refuge s’ils ont des soucis. Ca se passe de mômes en mômes à force qu’on en récupère dans tous les états possibles depuis quelques années et qu’on les remet sur pied. Souvent on les récupère, on les forme a la boxe et on en profite pour leur réapprendre les bases de la vie en société. A vrai dire on ne les forme pas vraiment à se battre, on les forme à se défendre, a respecter leur adversaire, à être plus malin, à tenir un code qui est important, tout ce que j’ai moi-même appris avec Andrew quand j’étais ado et qui m’a permis de ne pas finir dans un gang même si j’ai aussi fait de mauvais choix.

Mais cette fois-ci ce n’est pas ce genre de soucis qu’on a, ce sont juste trois mômes qui ont besoin d’être à l’abri pour quelques heures et ça ne rentre pas dans nos compétences car ça risque de nous attirer les foudres d’un clan et franchement on n’a pas besoin de ça aussi Andrew me demande de les amener à celui qui saurait s’en occuper. Moi je te connais pas je connais les règles de tes hôtels particuliers comme tout le monde ici si tu veux pouvoir t’en sortir avec les us et coutumes de toutes les familles, clans, bratva, etc. mais c’est Andrew qui a affaire à toi généralement. Enfin il ne me l’a jamais dit officiellement mais je sais bien qu’il ne risque pas de pouvoir aider aussi facilement les gamins avec le peu de sous que rapporte la salle, j’en parle assez souvent à Amber qui fait partie d’une famille dont Andrew refuse l’argent justement -même si la jeune femme renfloue parfois les caisses discrètement- donc y’a forcément un mécène derrière tout ça.

Je laisse Andrew se démerder avec ce qui peut arriver et je sors par derrière avant de coller les trois gamins dans un taxi et je nous fais mener dans la rue de l’hôtel avant de pénétrer dedans, filant les noms des gamins et le mien. Je connais la règle aussi je montre la plaque qui est dans ma poche et je dépose le couteau et le révolver que je porte en plus de mon flingue de service avant de le montrer mais de faire signe que je risque pas de la poser. Je sais que je dois être pacifiste mais laisser mon arme de service c’est juste contre les règles de mon taf et tu sais bien ça Odin. Je veux bien jouer le jeu en laissant le reste et tout mais faut pas non plus jouer au con avec moi. J’attends qu’on me file le feu vert et je me laisse guider à travers l’hôtel. Et bah ptin t’as du fric… Je siffle en regardant autour de moi et me prend un haussement de sourcil du mec qui m’accompagne. Bah quoi ?

On finit par me conduire devant toi et j’incline légèrement la tête pour te saluer. « Bonjour » Je ne sais pas trop comment je dois t’appeler donc on va faire simple hein. Moi et le respect de toute façon… J’ai les mains dans les poches arrière de mon jean et je regarde un peu la pièce, les écrans qui surveillent ce qui se passe et les trois mômes que je viens de te larguer sur un sofa. « Andrew m’a dit de vous amenez les Kassianov, ils ont trouvé refuge à la salle jsais pas trop pourquoi. Moins j’en sais mieux j’me porte. ‘Fin vous savez… » Parce que ce ne sont pas des gamins qu’on aide généralement et s’ils se sont tapés avec une autre famille vaut mieux qu’on en sache le moins possible avec Andrew. Jsais pas ce que tu veux en faire mais voila.
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05.05.19 23:11
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Eliott Eirik

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L'Assistant de Mr Eirk avait personnellement accompagné l’arrivée de la jeune femme dans l'Hôtel et cela sur l’ordre de son supérieur. Pendant ce temps les trois enfants Russes étaient pris en charge pas deux employés de la Maison. Le Concierge avait expressément demandé qu’il y ait au moins l’un d’entre eux qui parle le Russe couramment pour faciliter la communication entre les parties.  Ils furent escortés dans le calme, à un salon, où l’on ne tardait pas à leur proposer une collation et de quoi les occuper le temps que les choses s’organisent.

Le bureau dans lequel Eliott faisait le plus gros de ses affaires était en réalité une bibliothèque aménagée d’un bureau. La lumière de l’après-midi éclairait la zone où était disposé le plan de travail en bois riche, laissant les ouvrages à l’abri de la chaleur et de la sécheresse. Il y avait aussi des objets décoratifs un peu partout dans la pièce. Ils devaient avoir de la valeur ce qui trahissait un peu plus le tempérament de collectionneur du propriétaire.

Le vieil homme se leva à l’approche de la jeune inconnue. Quoique Inconnue elle ne l’était pas réellement. Tous les policiers, avocats, juges potentiellement corruptibles étaient dans l’un des dossiers du Norvégien. Il accueillait cette femme d’un sourire aimable et séducteur. Tel qu’il savait le faire avec les dames qu’elles soient ou non réceptives à ces attentions galantes.

Il s’avançait vers elle afin de lui proposer une poignée de main et d’introduire leur affaire en ces formes :
« Bonjour Miss Byrd. Soyez la bienvenue. Je vous en prie. Prenez un siège que nous discutions. Je n’avais pas encore eu le plaisir de vous rencontrer. Pourtant notre ami commun ne tarie pas d’éloges vous concernant. »

Soudain le bruit d’une chute coupait Eliott dans son allant. Il cherchait la cause du dérangement des yeux. Les deux chatons blancs venait de profiter de son inattention pour grimper le long d’une étagère. Dans leur escalade un livre était vraisemblablement tombé. A la vue du livre écrasé sur le sol Odin frémit du nez.

D’un ton désolé il s’excusait rapidement pour aller remettre le bouquin en rayon. Il se chargeait aussi de descendre les deux bestiaux et de les éloigner de la zone à risque. Ce qui dans le cas présent équivalait aux murs de la pièce. Il se présenta face à la policière en tenant l’un des deux par la peau du cou.
Il reprit sans plus la faire attendre:

« Je tiens à saluer personnellement votre promptitude à la réaction. Vous avez pris des risques et mis ces enfants hors de danger. Sachez que je vous suit personnellement reconnaissant.  »

Un miaulement plus fort que les autres brisait le calme du lieu. Le Norvégien n’en était vraisemblablement pas du tout dérangé.  Il tenait fermement la petite bête et la nichait contre son poitrail en attendant que son frère arrête d’attirer son attention.

« Mr Markov vient d’être informé de la situation. J’ignore quelles sont au juste vos connaissances à propos de la Bravat ? Les Kassianov mette en question l’autorité du jeune héritier depuis des mois. Il n’y a donc malheureusement rien d’étonnant à ce que ces jeunes gens ne se soient pas sentis en sécurité. Bien. A présent dites-moi ce que vous savez de ces enfants ? Que nous choisissions le lieu le plus adapté pour eux.  »
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Jte sers la main, ça me va si on fait aussi simple et je m’installe dans un fauteuil, un peu écroulée dessus comme je le fais toujours, posant une de mes jambes sur l’autre non pas dans un geste élégant de dame de la haute mais plutôt style tranquille, les jambes écartées parce que je me prends rarement la tête sur la façon dont je me comporte. Je connais les grandes lignes de ce que tu es et des hôtels parce qu’il faut bien tout savoir si on veut s’en sortir dans ce Londres. Je ne réagis pas vraiment au fait qu’Andrew ait parlé de moi, je sais qu’il n’y a pas besoin qu’il en parle pour que tu sois au courant de qui je suis, tu es un homme influent qui tire les ficelles dans l’ombre, toujours calme, toujours charmant. Bref les pires clairement pour moi. Je me doute que tu as des dossiers de folie sur tout le monde et c’est un passe temps très en vogue que d’avoir des renseignements sur les flics du Yards histoire de pouvoir savoir quoi utiliser quand on en a besoin. Perso cela m’amuse, je suis une des moins blanches du poste alors bon… J’ai certainement beaucoup à perdre et en même temps je m’en bats les ovaires.

Je t’observe aller t’occuper des chatons qui sont en train de foutre le bordel dans tes affaires. Perso j’aurais déjà joué à chat vol mais je te laisse faire, ce sont tes monstres après tout et je me contente d’attendre que tu reviennes. Je vois pas trop de quoi tu veux parler mais soit, je joue le jeu. « J’vous en prie. Soyons franc vous savez bien qu’on n’aime pas trop qu’on s’en prenne à des mômes avec Andrew. En plus ça nous arrange pas un brin qu’ils soient à la salle. On maintient une sorte de neutralité qui laisse Andrew loin des emmerdes depuis de longues années alors on essaie de ne pas se faire prendre dans des querelles de familles. Surtout avec les russes. » Ce n’est pas un secret, Andrew et moi on essaie de sortir les mômes de la merde autant qu’on peut mais on fait ça de façon détournée, en leur apprenant la boxe et en les poussant doucement mais surement vers la sortie avant de carrément les faire sortir du territoire si jamais c’est vraiment trop la merde. Mais on ne fait jamais ça officiellement pour éviter de prendre une bombe dans la salle. C’est une sorte de deal depuis des années, un secret qui n’en est plus un mais qui permet à tout le monde d’y trouver son compte. Certains membres de famille nous confient même eux-même certains mômes pour les faire passer la mer alors… Et là on est en pleine gueguerre chez les russes je compte pas du tout à ce qu’on nous prenne pour cible.

« Ca vous dérange si je clope ? » Je sors clope et briquet en attendant la réponse. Au pire je jouerais avec en attendant de pouvoir vraiment fumer. « Jsais que c’est le bordel. Stanislav vient d’arriver pour rejoindre les siens. Son fils Anton est tout en fait en âge de revendiquer aussi la succession mais pour ça faudrait que le paternel impose déjà son autorité et on peut pas dire que le clan russe ait vraiment envie de laisser une place aux Markov maintenant qu’ils se sont fait une place loin des yeux de Yoric pendant des années. » Ouais je m’y connais un peu à force. Je connais bien mieux le clan irlandais comme j’ai Amber à la salle et Manus bien souvent dans mon lit mais je connais les bases et ça fait assez de merde en ce moment les embrouilles entre Russes pour qu’on finisse par connaitre la mésentente. « Rien comme je vous ai dit avant. Je sais juste de quelle famille ils font partis parce qu’ils nous l’ont dit. Jsavais même pas que ça avait a voir avec les Markov. » Moi qui n’ai pas envie de me mêler de ça je me retrouve en quelques mots à savoir que c’est donc bel et bien a cause de la famille Markov, que c’est la merde et ça m’arrange pas trop trop. Je me demande si Andrew est au courant aussi je prends mon portable histoire d’envoyer un ou deux sms avant de soupirer.

« Après… » Ouais parce que je suis flic alors tu me demandes mon avis sur une situation que je connais quand même un peu et je le donne, je peux pas empêcher mon esprit de faire des connections. « Ce sont trois gamins qu’on a jamais vu mais ils se passent le mot entre eux maintenant qu’ils peuvent trouver un refuge à la salle. Jpense pas qu’ils soient tout blanc, ils étaient paniqués mais le plus grand avait un petit sourire à la con jsuis sure qu’ils se sont mis dans la merde comme des grands et qu’après ils ont pas assumé » Parce qu’il faut pas croire, les mômes ne sont pas tout blancs ici même a 10 ans et certainement pas ceux des familles russes. « Jpense que vous devriez vous méfier déjà, les faire parler un peu avant de vous mettre dans la merde avec Markov. » Elle regarde l’écran avec les trois mômes et observe le plus grand quelques instants. « Moi jserais vous je les rendrais à leur famille histoire de m’en débarrasser vite fait, bien fait. » Parce que la neutralité de l’hotel ne le restera pas très longtemps et jsais pas pourquoi jle sens pas l’ainé. « Vous les avez fouillé ? » Comme ça… Sur un malentendu… Jveux pas t’apprendre ton taf ou te vexer mais bon… Maintenant que tu me mets le nez dans cette affaire…
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04.06.19 10:12
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Eliott écoutait d’une oreille attentive ce que la jeune femme avait à dire. Il ne parlait jamais le premier. Il attendait que son interlocuteur lui livre ses informations avant de choisir quelle position adopter. Cela lui évitait souvent des complications tout en lui donnant un avantage tactique. Il approuvait sobrement ces dires d’un hochement de tête.

Il souriait poliment à la policière:
« Bien entendu. J’ai beaucoup de respect pour le travail que vous faites. Il est indispensable dans cette ville. Andrew est un homme de confiance. Je sais pouvoir me fier à lui et à son jugement depuis des années. »

Le Directeur du Réseau, lui non plus, ne prenait pas de partie. La neutralité était la clef de voûte de son empire. Il demeurait tout à fait conscient que les décisions qu’ils prendraient ensemble auraient des répercussions.

« Je vous en prie. »

Un signe de la main suffisait au Norvégien pour faire intervenir son précieux homme de main. Mr Walsh n’était pas loin. Il approchait en silence pour installer un cendrier devant l’agent Byrd. L’objet était beau et délicat comme l’ensemble du mobilier dans la pièce. Il prenait ensuite la carafe, en cristal, posée sur le plateau en argent pour servir un verre d’eau plate.

Eliott observait la jeune femme déblatérer. Il connaissait ses connexions directes avec les Irlandais indépendantistes. Il savait aussi qu’elle était une policière à la morale flexible.

« Il est clair que ce genre de situation va se reproduire au cours des mois prochains. Nous allons mettre en place une procédure plus simple afin qu’aucun de nos services ne soient impactés plus que nécessaire. »

Une course au pouvoir était chaque fois la source de ce genre de soucis. La Bravat était une mafia très influente. Elle faisait partie du Réseau depuis sa création. Une clientèle qui était importante pour les affaires de Mr Eirik. Il ne voulait pas les froisser. Cependant, il n’aimait pas voir des enfants poussés à fuir de chez eux ainsi. Ils devaient donc chercher un arrangement.

Tout en caressant méthodiquement le poil d’un chaton il consentait avec elle :
« La succession pose des problèmes. Cela fait des mois que les réunions se succèdent. Il n’est cependant pas exclu que la question trouve sa réponse dans la violence. Ce ne serait pas la première fois. Nous devons essayer de protéger les innocents le plus longtemps possible. »

L’entrevue avec les fils Kassianov avait été succincte. Mais le vieux loup en avait vu et entendu assez. Tant d’années à côtoyer les malfrats qu’il n’était plus surpris de grand chose les concernant. Il savait que cette fuite avait été décidée par le plus âgé du trio. Il savait aussi que ce dernier s’était acoquiné avec des Anglais.

Tout en parlant le Norvégien ouvrait un tiroir pour en sortir une longue boîte métallique. Il la posait ensuite sur le bureau. Il la poussait en direction de son interlocutrice. Il y avait à l’intérieur les effets personnels des jeunes fugitifs. Une petite armada d’armes blanches, un peu de liquide, un téléphone portable jetable. Rien qui ne sortait de l’ordinaire.

Eliott avait pris soin d’écarter le seul objet qui pourrait être compromettant le concernant. Il s'enfonçait dans son siège avant de parler :
« Ils ont tous les trois été fouillés et examinés par un médecin. Voilà ce qui a été trouvé sur eux. Hum. L’aîné Pietro Kassianov me semble corrompu par l’appât du pouvoir. C’est regrettable. Il nous faudra le surveiller. »

Un silence s’imposait entre les deux convives pendant que le vieil homme réfléchissait. Il prenait en considération l’avis de cette femme de loi. Il pensait également aux répercussions plus lointaine à Moscou. Il n’avait pas l’air plus inquiet que cela par cette épineuse affaire. Il en gérait de semblable chaque jour sur l’ensemble du globe. D’un petit signe de la main il demandait alors à Hector de les rejoindre. Il lui tendait une enveloppe brune contenant 10 000 livres. L’homme de main tenait l’enveloppe contre son bas-ventre et attendit. Eliott prenait ensuite un stylo-plume pour inscrire un nom et une adresse sur un carton.

« Ces enfants ne peuvent demeurer ici en effet. Le plus jeune est battu. Il ne peut retourner dans cet environnement hostile. Miss Byrd. Nous avons encore besoin de vous pour une dernière chose. Voici le contact d’un homme qui pourra protéger et extrader l’enfant en tout anonymat. Voici de quoi payer le Passage. Plus la commission qui vous revient pour ce service. »

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08.06.19 15:04
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Eliott & Rylee
L’art de la neutralité. Je sais que tu excelles à ce jeu là tu es dans le business depuis longtemps, même plus longtemps qu’Andrew. Nous avons tous les deux nos contacts, notre façon de voir le monde et surtout d’agir aussi je me contente de te rappeler ce qu’Andrew veut. Même si tu es au courant j’aime bien que les choses soient claires et j’ai clairement pas envie qu’on se prenne la tête sur des trucs aussi basiques que ça. Histoire aussi de bien te rappeler que je suis là aujourd’hui juste parce que mon ami m’a demandé de t’apporter les gamins et surtout parce qu’on n’a pas envie de se mettre dans les histoires de la bratva. Toi tu es le gérant des hôtels tu es un poids lourd dans le monde de la neutralité mais nous on est rien, soyons clair. Suffit de pas grand-chose pour faire disparaitre la salle de boxe d’Andrew et nous avec alors ça m’arrange qu’on ne sache pas que les mômes sont passés par là. C’est pour ça qu’on a fait aussi vite et j’ai aucune raison de te la cacher, je vais pas faire affront à ton intelligence.

J’allume la clope et souris. « Oh c’est même sûr » Que cela va se terminer dans la violence. Les russes ne savent faire que ça de toute façon, comme les irlandais ou bien les chinois. Je connais peu de mafias à vrai dire où les successions se passent bien a part si l’héritier est assez puissant pour calmer le jeu de suite en faisant un ou deux morts rapidement. Mais même dans ce cas là y’a toujours moyen qu’un abruti essaie de jouer au cador. Le soucis avec les russes c’est que souvent les autres prennent aussi au passage et ça veut dire qu’on va avoir plein de tueries dans les rues histoire de bien faire comprendre à tout le monde ce qui se passe. On va voir arriver plein de monde à la salle et Odin dans ses hôtels et je m’enchante pas des masses.

Je me redresse un peu pour regarder la boite. « Vous avez regardé dans le téléphone ? » Le meilleur endroit pour y cacher une petite puce ou carte mémoire. Parce que si l’ainé est malin ou s’est mis bien avec une autre famille y’a moyen qu’il ait caché des informations et aujourd’hui c’est facile de cacher ça facilement. Je prends aussi dans mes mains les clés que je vais manipuler un peu, ayant l’habitude de mon taf de flic et de me fier à mon instinct. Je suis d’accord ouais avec ton avis sur l’ainée aussi je me contente d’hocher la tête avant de plisser les yeux devant l’enveloppe qui passe devant mes yeux. « Vous désirez faire sortir seulement le plus jeune ? » J’ai besoin d’avoir toutes les cartes en main pour être sûre de ce que tu me demande et surtout évaluer la merde que ça peut être cette histoire. « Est-ce que vous en avez déjà parlé aux gamins ? » Savoir si on peut s’attendre à une mission risquée ou pas parce que j’ai toujours pas confiance en l’ainé et je suis sur qu’il n’a aucune envie de se barrer si c’est l’idée de l’homme ou encore de laisser mon frère partir loin de lui.
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08.07.19 11:43
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Sur la gauche de Mr Eirik, le grand homme roux, se mettait à fixer la jeune femme avec de plus en plus d’insistance. Chacune des questions qu’elle posait au directeur le faisait réagir davantage. Il était la main d’Odin et en son nom traitait les affaires courantes sur le terrain. Or il connaissait son métier. A la troisième question le vieil homme tapota de deux doigts le bois de la table. Il prenait ensuite le temps de regarder son interlocutrice. Il baissait les yeux sur ses mains actives autour de l’objet.

Quelque-chose dans le regard d’Eliott s'adoucissent soudain. Un peu comme quand quelqu’un assiste à une scène qui lui rappelle un souvenir intime. Il leva lentement la main et répondait enfin:

« Oui. Une courte entrevue pendant que vous étiez en chemin. Ils n’ont pas été bavard. Pietro a parlé au nom des trois pour la majorité. Ils ont assisté à l’exécution d’un de leur cousin récemment arrivé. Ensuite, ils ont entendu leur tante donner l’un de leur nom. Ils ont pris peur. Ils se sont enfui. La suite vous la connaissez. Mais, si vous souhaitez leur parler notre interpréte sera à votre disposition. Ils communiquent exclusivement en Russe. C’est ainsi que l’on les éduque. »

Le chaton miaulait soudainement pour réclamer sa liberté. La grande main du Norvégien s’écartait paisiblement de la boule de poils. Un rebond sur le sol et l’animal disparu sous un des meubles dans le fond de la pièce. Eirik concentra ses yeux de sage sur Rylee Byrd. Il percevait en elle une détermination et un sang froid qu’il retrouvait chez les guerriers. Il se demandait donc quels avaient pu être les véritables combats de cette femme ? Ceux qui ne se trouvaient pas dans les dossiers.

Il souriait, toujours aussi calme, avant de justifier devant elle la raison de son choix tactique:

« Yoric aura plus de chances de s’en sortir ailleurs. Les deux autres sont déjà trop vieux pour cela. Il faudrait des années pour déconstruire leur embrigadement. Si cela est encore possible. Aussi mieux vaut les garder à portée de nos yeux. Ceux ne sont jamais des décisions faciles Miss Byrd. Mais il est nécessaire de couper le mal à la racine. Vous comprenez, n’est-ce pas ? »

Enfin, sans signal Hugo Walsh s’était avancé au niveau de la table. Il plongeait une main dans l’une des poches de sa veste pour en extraire un boitier noir. Il ouvrait la boîte et la plaça devant l’enquêtrice. Sur un coussin blanc synthétique reposait une clef USB à l'effigie du Réseau. La lettre “E” écrite deux fois et entrelacées. Un modèle dernier crie de la technologie impossible à trouver sur le marché, ni dans les forces armées. Disons seulement que le vieux loup savait comment utiliser sa fortune et ses ressources. Le bras-droit reculait dans l’instant pour reprendre sa posture de pause. Il prenait vraisemblablement connaissance d’une info transmise via une oreillette.

« Voici un duplicata des données trouvées sur la carte mémoire trouvées sur le jeune Pietro. J’ai demandé à Hugo qu’il vous fournisse les données que nous avions sur les Kassianov… J’ai également demandé à ce que vous ayez les résultats d’une enquête personnelle concernant le tueur en série. Je sais que vous ainsi que le Lieutenant Lemoine en feraient un bon usage. »

Eliott sondait maintenant le regard de l’agent Byrd. Il était satisfait de la voir réussir ce test. Elle se montrait telle qu’il l’attendait d’elle. A vrai dire, malgré les circonstances il était plutôt content de mettre enfin un visage sur un nom.

Pour renfoncer la confiance entre eux Eliott choisissait l'apaisement :

« Sullivan est un homme de confiance. Je crois même qu’il pourra vous aider dans d’autres cas. Avez-vous d’autres questions ? »

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Je ne calcule même pas l’homme de main. Je ne suis pas là pour jouer les diplomates et que je l’agace à poser des questions alors qu’il fait son taf me passe clairement au dessus. J’ai rencontré beaucoup trop de gens qui pensent faire le taf et qui en font la moitié pour que je me fasse avoir aussi facilement et si on me file du fric pour faire quelque chose je préfère avoir toutes les informations et vérifier que les gens que j’ai en face de moi connaissent leur travail. Je clope en écoutant le reste des informations que tu as sur les enfants et ce qu’ils ont vu. Moi qui ne voulais pas être au courant je suis en train dedans mais bon de toute façon maintenant c’est fait donc autant que j’ai toutes les informations. C’est pas du tout ou totalement sinon c’est juste un bon moyen de se faire tuer connement. « Non pas besoin » J’ai pas besoin de plus d’informations et je ne suis pas douée pour les interrogatoires, ça n’a jamais été mon truc je suis bien trop peu patiente pour ça. Toi tu es la tronche de l’homme sage ça passe toujours mieux.

Je balaie d’un geste de la main la réflexion sur le fait que je comprends et le côté larmoyant de la phrase sur la fratrie car franchement je m’en branle. « Je veux savoir si les deux autres sont au courant pour savoir si possiblement ils vont en parler ou pas. Ou alors vous les gardez là le temps que j’extrade le plus jeune histoire d’être tranquille ». Franchement les sentiments… Faudrait que j’en ai déjà or j’en ai peu et que pour les gens que je trouve intéressant et ils sont moins nombreux que les doigts de mes deux mains. Je me penche de nouveau pour regarder la petite boite et je prends la clef que je mets dans une poche en laissant la boite car clairement tout le cérémonial moi ça m’emmerde. Étonnant n’est ce pas ? « Je transmettrais » Pas besoin de plus. On a en effet pas mal de choses encore à étudier sur les russes vu les soucis qu’Iza a eu donc ça ne ferait pas de mal d’avoir de nouvelles infos. Et pour le reste aussi car on en est a 3 ou 4 putes tuées et ça commence à faire pas mal flipper les gens. Surtout que la prostitution est très importante à Londres…

Mon regard se pose enfin sur l’homme près de toi que je regarde en hochant la tête, signe que j’ai entendu l’information. Si c’est lui qui a fait les vérifications il est plutôt bon en tout cas mais je ne réponds pas car je travaille rarement avec quelqu’un à part ma team. Après un contact est toujours un contact. « C’est noté. Non j’ai pas de questions. Dès que j’ai organisé pour le plus jeune je viens le récupérer. Je vous tiens au courant. » Sur ce j’écrase ma clope dans ton cendrier qui vaut le prix de ma bécane et je prends congés histoire de retourner rapidement au boulot pour parler de ça à JB. Je récupère mon matos à l’entrée, vérifiant que j’ai bien tout avant de prendre l’air et de regarder la ville un court instant. Mon téléphone dans la main j’envoie un sms à JB avant de me diriger vers SY. Là bas on sera tranquille pour discuter de ça.
//FIN//
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25.07.19 13:56
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