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[CLOS] Un sauvetage étrange Ft JB
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JB & angel
Je dépose un dernier baiser sur ta peau nue, repue et rendue légèrement transpirante par l’échange que nous venons d’avoir et me redresse, allant prendre une bonne douche avant de récupérer le fric que tu m’as filé, mon portable que j’ai posé sur la table et mon sac. Je fourre dedans les affaires de cette dernière séance et disparais de la chambre sans un mot, me contentant de te faire un petit signe et sortant de l’hôtel dans lequel on se voit souvent. Je ne suis pas du tout dans le coin où je travaille généralement mais pour les habitués je suis prêt à me déplacer et vu ce qui est en train de se passer dans mon quartier je préfère venir jouer par ici. Vêtue d’un jean noir, de grosses rangos et d’une veste en cuir sur un gilet à capuche -que j’ai mis- j’avance rapidement entre les rues de Londres. J’ai bien dans l’idée de prendre un taxi histoire de ne pas non plus me faire toute la ville à pied mais je marche quand même un peu avant, histoire de prendre l’air après plusieurs heures enfermées dans une chambre d’hôtel.

Je suis dans mes pensées quand je percute des mecs que je n’avais pas vu. « Bah alors ? Tu regardes pas où tu vas mec ! » Je lève les mains en signe d’excuse histoire de ne pas envenimer la situation et continue mon chemin mais je sens que ça ne va pas être aussi facile que ça quand je me fais rattraper par le sac et je m’arrête pour me retourner. « T’en vas pas comme ça. T’as pas du fric ? » « Non, j’rentre juste chez moi, foutez moi la paix les gars » « Hey mais jte connais » fait un autre en me détaillant « T’es pas une pute russe ? Mais si c’est ça t’es une pute. Tin mais t’es un mec ou une fille du coup ? » Je me fais attraper et tente de me défendre un peu comme je peux histoire de pouvoir courir. Si je peux récupérer ma liberté et courir je pourrais m’en sortir j’ai pris l’habitude de m’en sortir plutôt bien comme ça. Je finis par coller un coup de genoux au mec qui me tient ne pouvant éviter un coup de poing qui me coupe la lèvre et m’abime le nez mais j’ai au moins ma liberté maintenant aussi je choppe mon sac et je me barre en courant.

Les cons… Ils courent vite en fait et je tourne dans la première rue que je croise, me rendant compte que je suis sur les bords de la tamise, près des péniches. Y’a pas grand endroit pour se cacher aussi mon premier réflexe est de monter sur la première que je vois car je veux surtout me protéger et je reprends ma respiration enfin, grimaçant sous la douleur que j’ai à la lèvre et au nez. Merde… Ca va me faire chier pour taffer en plus… Je cherche un mouchoir dans ma poche pour éponger ça et prend mon téléphone au moment où j’entends. « Hey la pute, t’es où ? Allez viens jouer ! » Je me calle dans un coin et sursaute soudainement d’entendre quelqu’un arriver de l’intérieur de la péniche. Je te regarde tel un lapin pris dans les phares, mes cheveux blonds cachant à moitié mon visage trempé par la sueur, un mouchoir plein de sang dans la main et recroquevillé dans un coin alors que quatre mecs s’approchent du bateau. Je te fais signe de ne pas faire de bruit car j’ai pas forcément envie de mettre quelqu’un dans les ennuis avec moi. Bon ok je suis loin de me douter que je suis tombé chez un flic…
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Un sauvetage étrange
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07.05.19 22:27
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Jean-Baptiste Lemoine
Un sauvetage étrange <<<

Jean-Baptiste profitait parfois d'une soirée plus tranquille. Quand il pouvait rentrer "tôt". Disons, à des heures descentes quoi. Il était passé chez Raj' pour récupérer un peu de bouffe indienne, et s'était posé sur sa péniche, sans demander plus qu'une soirée peinard, seul, à profiter de pouvoir bouquiner et laisser le temps s'écouler, sans que personne ne le dérange. Un fond de musique rock avait animé l'intérieur de Mojo, avant que son capitaine n'aille s'écrouler sur son lit, pour profiter d'une bonne nuit de sommeil. Malgré le fait que JB pouvait être considéré comme un vieux chat quand il dormait, d'un sommeil plutôt profond, il était pourtant réveillé au moindre bruit qui ne correspondait pas à l'ambiance de base. Le simple fait que quelqu'un marche sur le pont supérieur, était une raison pour lui faire ouvrir un oeil rapidement. C'était mauvais signe, il le savait parfaitement et ne prendrait aucun risque.

Sans attendre, il attrapait son arme secondaire qui se trouvait scotchée sur le bois du dessous du lit et sortait en vitesse de sous les draps, sans prendre en compte qu'il se trouvait en t-shirt et caleçon. Le but était de rapidement mettre un terme à ce qu'il pouvait se passer à l'étage. Sans allumer aucune lumière, pour ne pas dire à ses possibles agresseurs ou voleurs qu'il était présent et réveillé, il se déplaçait dans le noir, sans trop de problème, connaissant par cœur l'emplacement de tout ce qu'il se trouvait dans la grande pièce principale de la péniche.

Lentement, sans un bruit, il ouvrait alors la porte qui donnait sur la porte extérieure, pour savoir de quoi il retournait. Il se retrouva alors devant un jeune qui semblait avoir passé un mauvais quart d'heure, le doigt sur ses lèvres, lui faisait comprendre que ceux qui étaient dans les parages, n'étaient pas des amis. D'un petit mouvement de la tête, il montrait qu'il comprenait et lui faisait signe de venir vers lui, pour descendre ensuite les marches. La meilleure planque était à l'intérieur de Mojo. Tandis que la voix d'un des agresseurs se faisait entendre. Ok, ils s'attaquaient à une jeune femme, de quoi énerver un poil notre flic. Qui en plus d'avoir été réveillé alors qu'il dormait bien devait encore remettre des gens à leur place.

Sans attendre, il se redressait complètement, son arme dans une main, encore cachée à la vue des autres, dans une position plus de défense agressive, alors qu'il découvrait les quatre types qui semblaient peu commodes, certes, mais ce n'était pas comme si le français n'avait pas l'habitude de se retrouver face à plus fort que lui. Il s'en moquait. Il allait les remettre à leur place.

- Je peux vous aider, messieurs?
- Rentre te coucher papy.
- Vous cherchez quelque chose?
- Ça te regarde pas, dégage.
- Vous ne répondez pas à ma question... Oui il jouait un peu au con.
- Qu'est-ce que tu vas faire hum? Alors que l'homme se permettait de monter sur le pont. Appelez la police? D'un ton narquois.

Grave erreur, très clairement. Sans attendre, Lemoine lui balançait un coup avec la crosse de son arme. Certes, il aurait pu attendre que le type l'attaque dehors, mais la légitime défense, il savait la mettre à son avantage, il l'attrapait et le plaquait au sol, sans attendre, lui collant le canon de son arme près de la tempe, alors que les autres étaient suffisamment prit par la surprise, pour ne pas trop faire de connerie.

- C'est moi la police, connard... fouillant ses poches. File-moi ta carte d'identité, et dis à tes copains de faire pareil. Il finissait par trouver ce qu'il voulait et se redressait, les maintenant en joue, alors qu'on lui jetait les cartes à ses pieds, il lisait les noms. Ok les gars, maintenant je connais vos noms, vous viendrez chercher vos cartes demain aux postes, en vous démerdant pour trouver une bonne excuse. Et venez plus m'emmerder ici, sinon je vous fous au trou la prochaine fois.

En fait, il avait cet avantage de savoir surprendre ses adversaires, les mecs faisaient pas les malins. Parce qu'il était armé, parce qu’il n’avait pas l'air de rigoler, et que s'il était vraiment flics, ils étaient dans la merde. Alors même si on lui jetait de regards noirs, les mecs se barraient sans demander leur reste. Puis Jean-Baptiste pouvait rejoindre celle qu'il venait de... sauver? Disons qu'il avait empêché qu'elle passe un mauvais quart d'heure de plus.

- Hey? Ça va aller? En allumant la lumière après avoir fermé derrière lui. Il posait son flingue à côté des cartes d'identités, après avoir désarmé l'engin, pour aller chercher des glaçons dans le frigo, quand il remarqua qu'elle s'était pris un coup. Ils devraient plus t'emmerder ce soir. Avec un petit sourire, tandis qu'il mettait les glaçons dans un linge, qu'il lui tendait. Tu peux même porter plainte si tu veux, témoin et identités, ça leur passera le goût de vouloir jouer aux gros bras.

*En français dans le texte
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12.05.19 22:57
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JB & angel
J’hésite un court instant quand tu me fais signe de rentrer chez toi pour me mettre à l’abri car je n’ai franchement pas envie de te mettre dans la merde. On ne se connait pas et j’ai beau savoir manipuler mon petit monde je ne suis pas du genre à laisser les autres prendre à ma place quand ils n’ont rien à voir dans l’histoire. D’ailleurs je vais pour te le dire quand je remarque l’arme dans ta main. Après t’as plutôt un aura protecteur avec un petit quelque chose de dangereux qui donne envie de t’écouter et j’ai tendance à être sensible à ça aussi je capitule et je vais me mettre à l’abri. Je regarde de loin la scène histoire de ne pas me montrer, ça ne sert à rien qu’ils comprennent que je suis vraiment là. Un flic… Manquait plus que ça tiens… Voila pourquoi ta façon d’être me disait quelque chose. Si les autres ont un doute sur le fait que t’en es vraiment un ou pas j’ai peu de doute quant à moi, j’en ai assez dans mes clients et je grimace en me disant que finalement les quatre lourdauds étaient peut être la moindre de mes emmerdes. Bon… Au moins je ne crois pas avoir eu déjà affaire à toi lors d’une arrestation car j’ai beau m’en sortir généralement plutôt bien j’ai déjà eu des ennuis avec vous comme tout le monde dans ma « famille ».

« Ouais ça va ! » J’ai gardé un petit accent russe qui me trahit je le sais bien mais je ne vais pas te faire croire que je suis muette… Quant à la blessure ce n’est franchement pas grand-chose un nez abimé et une lèvre un peu fendue même si ça va m’emmerder pour le taf. Généralement quand je prends des coups pour me faire comprendre quelque chose c’est plutôt de façon à ce que ce soit douloureux mais pas visible, on n’abime pas la marchandise. Mais j’ai déjà eu des clients cons alors je finis par connaitre les petits trucs pour faire dégonfler et cacher le temps que ça se cicatrise. « Merci » Je récupère le linge et le pose sur mes blessures sans aucune inquiétude, je ne grimace même pas, démontrant que je connais ce genre de coups et que je sais comment les gérer. Je regarde un peu autour de moi, curieux de voir ce qui se trouve dans ta péniche, je n’ai jamais encore eu de clients qui habitent ce genre d’endroit. Mon regard passe un court instant sur les cartes et le flingue avant de passer à autre chose. Juste un nom ou deux histoire de pouvoir les donner si on me pose des questions, j’ai appris à donner des informations avant qu’on me les demande pour paraitre de bonne foi.

Porter plainte ? Certainement pas non. Cela veut dire donner mon prénom et mon nom et je sais très bien que ça va me créer plus d’emmerdes qu’autre chose. « Non non ça va aller. Je ne préfère pas. C’est très gentil de m’avoir aidé mais je préfère qu’on en reste là » De toute façon depuis quand une pute peut porter plainte ? Généralement on entend plutôt qu’on cherche les ennuis dans lesquels on vient de se mettre ou qu’on mérite ce qui arrive quand on se permet de le dire. Je ne suis pas du bon côté de la ligne pour avoir le droit de porter plainte de toute façon. Mon téléphone vibre dans ma poche et je le regarde rapidement avant de grimacer. « Excuses moi » Je me recule pour répondre rapidement « J’te rappelle » Si je ne réponds pas je vais au devant de gros soucis aussi je me contente de dire deux mots en russe histoire de faire comprendre que c'est ok puis j’envoie un sms rapide pour dire que j’ai eu des emmerdes et que j’arrive. « Je vais pas te déranger plus longtemps, j’ai déjà clairement pourri ta soirée. Merci du coup de main. » Ca fait longtemps que j’ai appris à ne pas jouer avec les flics. Enfin certains sont assez cons pour se faire avoir mais un petit quelque chose me dit que toi non donc autant mettre les voiles rapidement.

*En russe dans le texte
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Un sauvetage étrange
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03.06.19 11:15
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Jean-Baptiste Lemoine
Un sauvetage étrange
Au moins, la demoiselle ne semblait pas traumatisée. C'était déjà une bonne chose. Ça ne devait pas être sa première fois non plus. Si JB n'était pas anglophone de base, il reconnaissait certains accents, surtout ceux qu'il côtoyait le plus souvent dans son boulot. Les russes en faisaient partie. Pourtant, il ne portait pas de jugement sur son interlocutrice. Il pouvait être flic, mais ne pas deviner en un coup d'œil qui pouvait bien lui faire face. Surtout qu'il venait de se faire réveiller en sursaut. Il gardait un petit sourire tranquille.

- Pas d'quoi... la fixant un instant.

S'il n'avait pas vraiment eu de quoi se poser la question au simple accent, le fait qu'elle ne souhaite pas porter plainte, pour ne pas aller plus loin, pouvait réveiller quelque chose à son sens de flic. Il n'allait clairement pas l'obligé à faire quoi que ce soit. C'était aux victimes de prendre ce genre de décision, pas à lui, malheureusement.

- Ok, ok, comme tu veux. Tu risques pas grand-chose, pourtant. Et ça leur ferait une leçon.

Parce que c'était plutôt rare d'avoir droit à un mec au badge comme témoin, dans une agression. Enfin, Lemoine voyait mal comment il pourrait la pousser à oser le faire. Il la laissait répondre au téléphone, alors qu'il se dirigeait vers la machine à café. Puisqu'il était réveillé, autant en profiter. S'il avait voulu écouter la conversation téléphonique, il aurait été bien emmerdé, puisqu'il ne parlait pas cette langue, vu la rapidité du coup de fil, il estimait qu'elle devait dire qu'elle était occupée. Sortant deux tasses, sans trop se poser la question, il se retournait vers son invitée surprise.

- Oh non, c'est pas toi qui m'a pourrit la soirée. Avec un nouveau sourire. Je dormais déjà de toute façon. Marquant un petit temps. Prends le temps de respirer, ils t'ont quand même bien amochée, je t'offre un café, on va attendre que les brutes se soient vraiment éloignées. Et je t'accompagnerai un bout, juste pour être certains qu'ils t'attendent pas plus loin...

On n'était jamais trop prudent et même si JB pouvait avoir leurs identités, certains pouvaient pourtant rester très cons, et vouloir faire sa fête à la demoiselle, juste par vengeance, quitte à en payer le prix après. Le français n'était clairement pas du genre à vouloir laisser ce genre de tabassage se faire, il ne voulait pas prendre non plus le risque d'avoir sa mort sur la conscience, si les choses dérapaient.

Toujours tranquille, il lui faisait signe de s'asseoir et posait la tasse avec le café brûlant à l'intérieur devant elle.

- Je mords pas, t'inquiète.

Le badge pouvait effrayer, surtout si on avait des choses à se reprocher. Jean-Baptiste préférait donc la mettre un peu à l'aise. Pas besoin qu'elle se fasse des films, il n’était pas là pour lui passer les menottes.

*En français dans le texte
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22.06.19 22:09
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JB & angel
Je ne risque pas grand-chose… Cela m’amuse mais c’est vrai que normalement, pour le commun des mortels, je ne risque pas grand-chose à aller à la police et porter plainte mais je n’ai pas été élevée ainsi, je suis née dans un bordel russe, je n’en suis jamais partie, on m’a appris à ne pas me fier à des flics et ils m’ont appris à ne jamais me fier à eux aussi. Chez moi si je fais ça, ça remonte tout de suite à mon clan et je meurs alors je ne vois pas trop pourquoi ça changerait ici. Les habitudes ont la vie dure et franchement je suis loin de savoir que possiblement il y aurait des gens pour m’écouter si jamais je témoignais. Mais dans tous les cas, qu’est ce qui serait le plus intéressant ? Quatre gros lourds ou bien une pute de la bratva qui pourrait ramener des informations sur le clan russe ? Non franchement t’es mignon mais y’a aucune chance que je me confie aux tiens. Le téléphone me sauve de devoir répondre d’ailleurs et je renvois rapidement l’appel histoire d’être tranquille des deux côtés, du tien comme cela des miens.

Je te vois sortir deux tasses et t’observe, me demandant bien ce que tu me veux. Franchement j’ai fini ma soirée et même si j’ai rien contre les extras j’ai aussi envie de panser mes blessures sans plus me prendre la tête. Mais ce n’est pas ce que t’as l’air de vouloir aussi je me détends légèrement, continuant d’appuyer la poche de glace sur mes blessures. « Ca va, c’est rien » J’ai déjà eu bien pire en blessures, ce n’est pas bien grave, ça arrive à tout le monde de prendre une droite. Je ne suis pas le seul dans ce cas là et encore je trouve Londres bien plus calme que la Russie même si c’est chaud en ce moment avec tous ceux qui se dressent en travers du chemin de Stanislav et Anton. « Tu peux aussi aller finir ta nuit, j’ai pas besoin de chevalier tu sais. Enfin après si tu veux absolument me venir en aide c’est avec plaisir hein mais on se connait pas. » Je ne cache pas que je me demande un peu ce que tu vas me demander après ou alors franchement je découvre un être rare en cette soirée. Mais je sais pas pourquoi j’aurais tendance à croire que c’est le cas, tu dégages un calme et une tranquillité qui me plaisent et me font légèrement sourire.

J’hésite un instant puis finis par m’installer quand tu me fais signe. « Peut être que moi oui » Je réponds par jeu parce qu’après tout tu ne sais pas qui tu viens de faire rentrer dans ton bateau et je peux toujours filer des informations aux miens mais si des collègues l’auraient fait je suis plutôt du genre à essayer de faire profil bas. Pas d’avantage pour les uns et pas pour les autres et franchement l’emplacement de ton bateau, tout le monde doit déjà le savoir. Tiens d’ailleurs. « Tu t’appelles comment Monsieur le flic ? » Je suis curieux quand même. Je passe mes mains autour de la tasse de café comme pour me réchauffer aussi bien intérieurement qu’extérieurement et souffle un peu dessus. Rien que l’odeur me fait du bien mais j’attends un peu avant d’en boire vu que j’ai la lèvre défoncée et un vieux doute que le café brulant soit agréable pour ça. « J’étais encore jamais monté dans une péniche. » Jamais de clients sur un bateau. Pourtant ça doit être bien agréable. « Original comme maison » Plus agréable que mon mini appartement au milieu des autres filles quoi.

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11.07.19 11:16
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Jean-Baptiste Lemoine
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JB n'insisterait pas sur le fait qu'elle pouvait aller porter plainte si elle le souhaitait. Mais il lui laisserait sans aucun doute sa carte, simplement pour qu'elle sache que si elle changeait d'avis, elle pouvait toujours le contacter lui. Puisqu'il avait été témoin de l'agression. Il savait que ce n'était pas toujours évident pour les gens de venir au commissariat pour le faire. Les collègues n'étaient pas toujours les gens les plus agréables pour prendre les dépositions, il fallait bien le dire. Il y avait des cours qui devraient être obligatoires à tous, enfin...

- T'es coriace, ok. Une femme habituée à se prendre des coups... mmm...

Au moins ne pressait-elle pas le pas pour filer au plus vite de chez lui. Elle acceptait son aide, tout en lui faisant comprendre qu'il n'était obligé en rien. Sauf qu'elle s'était réfugiée sur son bateau et tant que capitaine, il se devait d'en prendre soin. Bon c'était aussi son côté bon flic qui refaisait surface. Il se voyait mal la renvoyer dans la rue après une agression. Il faudrait qu'elle s'y fasse. Ayant un petit sourire, il secouait légèrement la tête.

- Je suis loin d'être un chevalier, mais j'ai un badge qui dit que je dois protéger et servir la population, ce que je suis en train de faire. Parlant sur un petit ton légèrement taquin, bien que ce qu'il disait, ne fût pas dénué de sens. Et maintenant que je suis réveillé... autant faire mon job. Je préfère savoir que tu rentres en un morceau chez toi. Et de ça, elle ne pourrait pas le faire changer d'avis.

Le français ne cherchait clairement pas à avoir l'image du chevalier blanc, il faisait simplement son boulot de flic. Haussant légèrement un sourcil à la petite remarque de la demoiselle, son air devint un peu plus amusé, alors qu'il la voyait s'installer finalement à sa table. Très bien, elle prenait le temps et c'était ça qui était le plus important.

- J'en doute pas. Elle n'avait pas l'air non plus d'être une pauvre petite sans défense. Mais contre quatre gros colosses, difficile de tenir face longtemps avec son gabarit. Jean-Baptiste, mais tu peux m'appeler JB. Et toi?

L'homme prenait une longue gorgée de son café, tout en étudiant son invitée surprise. Il avait bien compris qu'elle était "étrangère" comme lui en ces terres, mais pour le reste. Il cherchait à savoir ce qu'elle pouvait bien être. Comme beaucoup, elle trouvait sa maison originale, ce qui était le cas. Il était le premier à le dire, avec un petit sourire il faisait un mouvement positif de la tête.

- Il faut bien une première fois à tout. Il parait oui. Mais rien de plus agréable que de vivre sur l'eau. Marquant un petit temps. Tu sais pourquoi ces mecs voulaient te refaire le portrait?

Difficile de mettre de côté ses habitudes de flic. Bien sûr qu'il voulait comprendre et savoir ce qu'il s'était passé. On ne changeait pas les bonnes habitudes.

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21.07.19 20:26
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JB & angel
Une coriace non je pense pas, j’ai juste pris assez de coups pour avoir appris à faire avec. Les russes sont plus doués pour faire mal physiquement que psychologiquement, ils ne sont pas particulièrement fins d’un autre côté donc j’ai appris à serrer les dents et attendre que ça passe. Et comme le temps c’est de l’argent tu apprends aussi a vivre et travailler même en ayant mal sinon tu reprends une sanction. Je suis plutôt fin je me brise facilement mais j’ai appris à encaisser c’est tout et je ne réponds pas vraiment à ta réflexion, j’ai pas pour habitude de me vanter et je te raconterais pas ma vie donc voila. Je m’installe comme tu me tends un café et que tu sembles vouloir que je reste un peu le temps de reprendre mes esprits. Je suis entre deux eaux de savoir ce que tu me veux mais je m’installe quand même pour voir. Tu ne dégages pas de mauvaises ondes, je me trompe peut être mais je verrais bien. Généralement je suis assez empathique pour ressentir ce genre de choses… De toute façon la glace me fait du bien et un café ne serait pas de refus.

Je souris un peu jaune quand tu me parles que tu fais ton taf et je ne peux m’empêcher de répondre « Et bah tu devrais le rappeler à tes collègues » Parce qu’on parle des gangs et des clans de la ville mais on peut en dire aussi des choses sur les flics de Londres. Alors on a des chevaliers blancs, ceux qui veulent tout nettoyer sans se rendre compte qu’une partie des gens dans ces mêmes familles n’ont pas forcément choisi d’y être et que ça ne sert a rien de leur tomber dessus et ceux qui pensent, à tort, qu’ils peuvent se servir dans les affaires des autres… Clairement ça se voit que je n’ai pas grande confiance dans la police et que c’est pour ça que je reste un peu méfiant de toi mais bon, j’essaie de ne pas faire de généralités, t’as l’air moins con que les autres. Zac aussi il n’est pas trop con. Paumé clairement, drogué aussi mais sans ça, ça doit être un mec bien.

Je souffle sur mon café, attendant qu’il refroidisse pour pouvoir en boire une gorgée. « Angie » Je réponds simplement. Je ne donne jamais mon vrai prénom, c’est la seule chose qui me reste et qui est à moi alors c’est devenu comme un vrai prénom pour moi Angel ou Angie. Ca ne fait pas russe je sais et je me moque que tu te dises que c’est vrai ou pas. Je regarde autour de moi, curieuse clairement de ta péniche. Je me dis que si j’avais le choix de vivre quelque part je choisirais certainement ça aussi… « Ouais c’est cool » De vivre sur l’eau. Je te regarde de nouveau quand tu me demandes pourquoi les mecs m’en voulaient et j’hausse les épaules d’un air de dire qu’il n’y a pas vraiment de raisons de défoncer la gueule à quelqu’un. En tout cas pas ici… « Il voulait du fric je n’en avais pas » Mensonge mais je n’allais pas leur filer ma recette, je crains bien plus Markov que quatre gorilles « Et puis après pour des machos faut pas grand-chose pour se donner l’impression d’en avoir une grosse. Mon côté androgyne les a chagriné donc ils voulaient me prouver des trucs mais je cours plus vite » Je donne l’impression de bien connaitre le soucis mais c’est comme ça, je vais pas changer de genre pour leur faire plaisir et je suis bien ainsi.

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25.07.19 11:13
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Jean-Baptiste Lemoine
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Ah oui très clairement, il n'était pas chaud à laisser partir cette jeune femme maintenant. Tant qu'il estimait que le danger pouvait encore rôder dans les parages, il préférait qu'elle reste avec lui. Mojo était assez grand pour accueillir des visites surprises. Et cette carlingue en métal était une bonne coquille de protection. Ainsi que le badge qu'il portait à la ceinture. Mais il ne faisait pas trop confiance à l'intelligence des mecs qui avaient essayés de tabasser une jeune femme qui n'avait rien demandé à personne. Le QI d'huître qui devait les régir, pouvait parfaitement leur dire d'attendre leur heure, pour leur vengeance....

La remarque de son interlocutrice le faisait sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il l'entendait. Combien de personne se plaignait du boulot des flics. Mais cet uniforme n'était pas aimé par la population. Quoi qu'ils puissent faire, on trouvait toujours un moyen de leur cracher dessus. Parce qu'ils représentaient la loi et l'ordre et que pour beaucoup, c'était une façon d'avoir un pouvoir sur le reste de la population. JB, ne le voyait pas ainsi, mais il était vrai que n'étant pas blanc comme neige, il ne pouvait en vouloir aux gens de ne pas aimer ce qu'il pouvait représenter. Même s'il faisait correctement son job la plupart du temps. Tant que finalement, la population pouvait le plus souvent dormir tranquille sur ses deux oreilles, c'était bien que le travail était fait. Quoi qu'on en dise.

- Mauvaise expérience avec mes collègues?

Autant en savoir un peu plus sur elle, si elle voulait bien parler, bien entendu. Mais peut-être que cela pourrait se faire. Il était toujours prêt à entendre ce que l'on pouvait leur reprocher. C'était aussi comme cela que l'on pouvait s'améliorer. Personne n'aimait entendre des critiques, pourtant, c'était la meilleure façon d'avancer.

- Enchanté, Angie.

En effet, ça sonnait pas très Russe tout ça et vu l'accent de cette jeune femme, il ne pouvait pas vraiment se dire qu'elle ne l'était pas. Si c'était un pseudo, cela ne voulait pas dire que ça cachait forcément quelque chose mais... enfin, il n'était pas stupide et se doutait que la demoiselle face à lui, ne faisait sans doute pas que des trucs très... légaux. Mais il n'avait pas de raison, à cette heure avancée de la nuit, de vouloir enquêter. Surtout qu'il l'avait sortie d'un mauvais pas.

Oh moins, Mojo mettait tout le monde d'accord, permettait même aux plus méfiants de baisser quelques barrières. L'originalité du lieu permettait cela. Il hochait de la tête aux propos de son vis-à-vis. Oui, c'était cool. Avant de revenir à elle. Et son agression. Le truc basique que beaucoup pouvait vivre. Mais ils n'avaient pas eu vraiment la tête à être des mecs ayant besoin d'argent, par contre pour le reste... elle n'avait sans doute pas tort.

- Sans aucun doute. L'alcool n'aide pas à être plus intelligent, en plus du reste. Se frottant lentement la barbe. Le meilleur moyen de se défendre, la fuite. Sans aucune ironie dans sa voix. On disait souvent en cours d'auto-défense que même s'il y avait moyen de faire face à un agresseur. Si une porte de sortie se faisait, il fallait la prendre. Mieux valait courir loin, c'était ne pas prendre le risque de se retrouver à l'hôpital, voir pire. Je suis désolé que des imbéciles, à notre époque, soit encore dérangé par ce genre de chose...

Certes, c'était toujours spécial de se retrouver devant des gens comme ça, mais de là à en faire tout un plat. Lemoine n'avait pas vraiment d'avis, il estimait que chacun pouvait vivre comme bon lui semblait, surtout à ce niveau.

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J’hausse les épaules à ta question. Difficile de répondre à cette question sans trahir forcément ce que je suis réellement… Après le tout est de répondre en faisant des généralités et en te laissant penser ce que tu veux, c’est un peu ce que je fais depuis des années avec les Russes histoire de ne pas prendre cher d’être la protégée d’Anton sans pour autant ne pas profiter des avantages que cela m’apporte parfois. Un jeu de dupe dans lequel j’ai l’impression d’être née et parfois je me demande si y’a encore de l’honnêteté quelque part dans ma vie. Depuis combien de temps n’ai-je pas été vraie avec quelqu’un ? En fait je crois que je l’ai juste jamais été en y réfléchissant bien puisque je suis une prostituée depuis de longues années. Chaque phrase est réfléchie pour faire plaisir à l’autre pour m’apporter ce que je veux, arrangement ou argent après tout. Cela me fait sourire un court instant, comme si je pensais à un souvenir un peu ironique et je bois une gorgée du café. « Quelques oui. Pour beaucoup le monde doit être noir ou blanc mais aujourd’hui il n’est plus comme ça. Pour beaucoup c’est « facile » de faire les choix. Sauf si ceux-ci sont entre noir et gris foncé et là, quoiqu’on fasse, on restera toujours dans le camp qu’on vous a étiqueté sur le front. Quoiqu’on fasse ce sera jamais bien aussi j’ai appris depuis longtemps à me méfier des tiens. Ils m’ont plus fait souffrir qu’aider. »

Et même si tout est pensé dans mes phrases pour que tu te fasses tes propres idées et que tu comprennes si tu es malin -et je pense que tu l’es- je suis assez franche sur ce que je suis et ce que je peux penser devenir. Je connais les idées du Parrain, que tout est une question de choix, que je pourrais partir demain si je le voulais. Bien entendu sans papier, sans argent et sans qu’il puisse me garantir que ses hommes obéissent à ses ordres et ne me tuent pas. Amusant n’est ce pas ? Et si finalement je prenais le parti de la faire, qu’est ce que je ferais de ma vie ? Je n’ai rien à part la bratva, c’est ma famille d’une certaine façon, je connais certaines filles depuis des années et elles sont comme des sœurs. Pour les flics ce n’est pas compliqué de partir mais pour faire quoi ? On m’offre quoi si je pars ? Donnez nous des informations sur la famille Markov et on vous fera sortir. Magnifique mais je n’ai rien en fait qui m’attend derrière, rien du tout. Juste l’assurance de me faire buter un jour pour traitrise.

Les quatre hommes qui m’ont fait chier ce soir j’en ai l’habitude en effet et je ne comptais pas leur filer le fric que j’ai gagné. Plutôt me faire défoncer. Bref je te raconte ce qu’ils voulaient, passant sur le fait qu’ils se seraient bien fait une pute au passage parce que tu vas finir par le deviner. Et si tu passes à côté, tant mieux. « Non clairement pas » L’alcool ça n’arrange personne, ce n’est pas pour rien que je demande souvent à mes clients de ne pas boire ou se droguer. Je suis déjà une addiction en soi, pas besoin de plus. « Oui une bonne base » Ce n’est pas lâche de courir, c’est aussi un très bon instinct de survie. Ceux qui survivent le plus longtemps ce ne sont pas ceux qui ont les plus gros poings mais plutôt ceux qui ont de bonnes jambes après tout. Et cela fait très longtemps que j’ai un bon instinct de survie. Ne jamais se faire attraper, toujours garder une certaine distance avec les gens quand on sent que ça tourne mal et courir vite. « Y’en aura toujours » Comme il y aura toujours des guerres, des gangs, des morts. C’est normal après tout et vu l’étendue du racisme dans notre monde ce n’est pas prêt de changer.

J’alterne entre les glaçons sur ma blessure et le café, sentant que la douleur commence à être bien anesthésiée et ça fait du bien avec la boisson chaude en plus. Mes neurones se dénouent doucement et mon regard se pose un peu partout avec curiosité sur ce qui se trouve sur le bateau. Je penche légèrement la tête sur le côté en voyant la tranche d’un livre en français et je le prononce. Avec un fort accent russe mais ce n’est pas souvent que je vois quelque chose en français ici aussi cela m’amuse. « Tu es français ? » J’ai eu un client français en Russie, un habitué qui m’a appris la langue un peu, ce n’est pas fluide mais je saurais me débrouiller si je devais un jour aller dans ce pays. Bon ça ne risque pas d’arriver mais ça ne fait de mal à personne de rêver après tout. Et encore moins d’apprendre une nouvelle langue. C’est un peu une sorte de « liberté » pour moi de pouvoir faire parfois des choses sans qu’on vienne les contrôler.

*En russe dans le texte
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06.08.19 15:22
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Jean-Baptiste Lemoine
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Jean-Baptiste écoutait la jeune femme, en silence, un fin sourire aux lèvres pourtant. Non il ne se moquait pas d'elle, loin de là. Mais sa façon de voir les flics faisait sourire. Autant dire qu'elle n'avait dû avoir que des mauvaises rencontres. Il ne doutait pas que les mecs avaient sans aucun doute fait leur job. Mais même quand les flics étaient les bons, on pouvait les voir de la pire des façons. C'était le badge qui voulait cela. Difficile de voir positivement un flic. Il l'avait appris il y a bien longtemps. En effet, la vie n'était ni toute noire, ni toute blanche. Beaucoup l'avaient compris. Mais quand on représentait la loi et l'ordre et bien... mieux valait les appliquer. Ce n'était jamais simple. Si lui jouait souvent sur la ligne, la dépassant même, ce n'était pas le cas de tous ses collègues.

- Je ne vais pas m'avancer sur ce que tu peux faire dans la vie, mais ils n'ont peut-être fait que leur travail, pour la plupart.

Pas besoin de s'appeler Einstein pour avoir une vague idée de ce qu'elle pouvait faire, sur quel terrain elle pouvait trainer. Le français n'était pas là pour juger, encore moins à cette heure. Il ne portait pas son habit de policier, alors elle était tranquille. Il n'irait pas fouiller dans sa vie. Il ne lui ferait pas passer un interrogatoire. Par contre, il risquait de s'assurer que tout irait bien, au moins jusqu'au pas de sa porte.

Il voyait bien que la demoiselle semblait avoir un brin l'habitude de ce genre de situation. Il en était vraiment désolé. Même s'il pouvait profiter des sous que lui offrait son boulot de ripoux, cela ne l'empêchait pourtant pas de ne pas voir le mal que ces familles pouvaient faire autour d'eux. Et d'avoir un problème avec cela. Surtout quand ça touchait des gens comme elle. Il préférait généralement protéger celles et ceux, qui vivaient grâce à la vente de leurs charmes. Car oui, Lemoine avait bien compris à qui, il avait affaire. Son instinct de vieux loup, sans aucun doute.

-Mmm...

Au moins étaient-ils d'accord sur le fait que savoir courir était un bon moyen de se sortir de beaucoup de mauvais pas. Jouer les héros n'apportait souvent pas grand-chose, à part une boîte en sapin. Rien qui ne donnait vraiment envie quoi. Puis le sujet changeait, il découvrait donc que son interlocutrice avait quelques bases de français. Ce qui ne manqua pas de tirer un sourire plus franc sur son visage. Il appréciait toujours de découvrir que des gens pouvaient parler sa langue natale, surtout dans un pays étrangers.

- Pas mal. Gardant son sourire, la prononciation avait été bonne. Hochant tranquillement de la tête, tout en prenant une nouvelle gorgée de son café. Ouaip, à moitié. Marquant un petit temps. Tu le parles couramment? Curieux oui, c'était quelque chose qu'il ne pouvait pas empêcher et puis... ça permettait d'en savoir plus, sans en avoir l'air.

*En français dans le texte
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26.09.19 21:58
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JB & angel
Et peut être pas chercher beaucoup plus loin non plus mais tu as raison ils ont fait leur taf, ça je ne peux pas dire le contraire et j’hoche la tête d’ailleurs. Je sais bien ce que je suis pour tes collègues : une pute de la bratva et si je pouvais leur filer des informations sur les Markov ce serait le kif le plus total pour eux. Ce qu’ils oublient c’est l’être humain derrière, celui qui a déjà du mal à ne pas se faire pourrir par les macs de la famille s’il fait de la merde alors c’est pas pour aller jouer aux indics et être sûr de mourir jeune et certainement très très lentement histoire de bien souffrir. Comme si je n’avais pas eu aussi des propositions d’autres familles. Londres est devenue tellement vile de toute façon que tout le monde cherche à faire tomber tout le monde. Non pas pour jouer les sauveurs mais juste pour avoir une plus grosse partie du gâteau et souvent je me dis que les flics ne sont qu’une famille de plus qui veulent récupérer la main. Après on n’a certainement pas la même vision des choses. On l’aurait que je me dirais que tu ferais une belle pute remarque !

J’ai l’habitude de ce que je viens de vivre ce soir, autant laisser le sujet là et je suis bien d’accord sur le fait que la course est un bon moyen de survie. Soyons clair, je n’ai pas la carrure de jouer les gros bras face aux quatre gars de l’embrouille et il n’y en aurait eu qu’un que je n’aurais certainement pas cherché la bagarre de toute façon. C’est bien plus facile de se faire oublier pour être sûr de survivre. Une technique que j’utilise depuis de longues années pour essayer de m’en sortir dans cette vie extraordinaire qu’est la mienne. Le café, les glaçons et la conversation commençant à dégager un peu mon esprit je regarde avec curiosité ce qui se trouve dans ta péniche. Si je trouve l’endroit plutôt classe je ne peux m’empêcher d’essayer d’en savoir un peu plus sur toi en observant autour de moi. Après tout ça sert toujours de mieux connaitre son interlocuteur, même si je me doute être un petit joueur face à toi.

Un livre en français attire mon attention et je lis le titre avec un bon accent russe qui ressort bien entendu puisque c’est chez moi que j’ai appris à parler un peu cette langue. « Tu parles mieux que moi » Et surtout tu n’as pas un accent de folie… Voir même t’as un petit accent plutôt charmant quand tu le dis. Moi on dirait que je vais tuer quelqu’un… « Moitié français, moitié anglais ? » Je reprends en anglais parce que c’est plus facile même si le russe reste, de loin, la langue que je maitrise le mieux. « Couramment je ne dirais pas » Faut être honnête je suis capable de tenir une conversation simple mais ça n’ira pas plus loin et ça fait longtemps que je ne le parle plus en plus. « J’ai eu la chance d’avoir un ami qui le parlait quand j’étais encore chez moi mais ça fait longtemps que je n’ai pas pratiqué. » Enfin un ami... Un habitué quoi... Je bois une gorgée de café avant de te sourire, toujours un peu charmeur quand je le fais. « Je me souviens pas de tout » Et je pense que c’est certainement le vocabulaire qui risque de me manquer le plus. Enfin faudrait que j’essaie après tout… « T’es né en France ? » Allez, on essaie. Au pire ce sera absolument horrible et je ferais saigner tes oreilles.

*En russe dans le texte
*En français dans le texte
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10.11.19 23:29
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Jean-Baptiste Lemoine
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La péniche était agencée de façon simple et presque spartiate quelque part. JB n'y passait finalement que peu de temps. Et quand il y était, c'était surtout pour pouvoir dormir. Il devait passer plus de temps au QG de la Strike qu'ici. Il n'y avait pas grand-chose qui pouvait informer sur sa vie. Quelques photos de son coin de terre natale, pour ne pas oublier le montagnard qu'il était toujours, malgré tout ce temps. Et en effet, sa bibliothèque qui témoignait qu'il n'était qu'à moitié d'ici.

- Disons que c'est plus simple quand c'est ma langue maternelle. Avec un petit sourire tranquille.

Il n'avait rien contre l'accent slave, il pouvait même l'apprécier, quand ce n'était pas une équipe de mafieux ou de gangsters qui tentaient de lui mettre la pression.

- Exactement.

Avec pourtant une plus grande part française, après tout, c'était là qu'il avait passé son enfance et une partie de sa jeunesse aussi. Ainsi que le drapeau sous lequel il avait servi. Enfin, c'était des choses que cette jeune femme n'avait pas à savoir, pas pour le moment en tous les cas.

Il était tout à fait à l'écoute de ce qu'elle lui disait, tout en continuant son observation. Pas sensible à son charme, car trop jeune pour lui, il ne relevait pas son petit sourire. Buvant aussi son café de son côté, relevant sans avoir l'air, le fait qu'elle parlait d'un chez elle. Sans doute pas le territoire anglais.

- C'est le problème quand on ne pratique pas, en effet. Marquant un petit temps. Hochant de la tête, tout en s'installant mieux contre le comptoir. Oui, dans les Pyrénées. Tu connais?

C'était sans doute un peu trop perdu pour quelqu'un qui n'aurait jamais mis les pieds en France et ne s'intéressait pas un tant soit peu à la géographie.

- Et toi? Tu viens d'où? Ce chez toi, dont tu parles.

Curieux, bien sûr, elle pouvait ne pas lui répondre, JB n'obligeait personne, pas quand il n'était pas en interrogatoire en tous les cas. Mais puisque Sasha lui posait des questions. Il se permettait de les rendre. Tout en gardant la conversation dans sa langue natale, ce qui donnait la possibilité à son interlocutrice de pratiquer un peu son français. Non?

*En français dans le texte
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20.12.19 21:28
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JB & angel

Ca me tire un sourire à ta remarque sur la langue maternelle. Forcément. C’est comme moi et le russe. Je cherche encore parfois mes mots d’ailleurs en anglais même si j’ai du apprendre vite pour me fondre dans le pays. Je dis quelques mots en français, j’aime cette langue, j’aime l’accent des français. En tout cas j’adorais celui de mon habitué qui était charmant d’ailleurs. C’est bête, je n’ai connu que lui de français alors forcément pour moi ce pays est agréable et source de plaisir. L’esprit a vite fait de faire des raccourcis, surtout quand on n’a pas l’habitude d’être très heureux. Je remarque assez rapidement que tu n’es pas intéressé. Tu ne le caches pas et j’ai l’habitude de sentir ce genre de choses, je sais donc que je n’ai pas à jouer sur ce tableau là si je veux que tu me foutes la paix. Après tu as l’air honnête et franc. Un flic pas trop chiant, je pourrais peut être m’en sortir sans trop d’emmerdes pour cette soirée. Sauvée et tranquille. Peut être même avec un numéro dans la poche si j’ai un souci ? Ce serait un plus appréciable vu les temps qui courent.

Je secoue la tête négativement. « Pas du tout. Mon ami venait de Vendée si je me souviens bien, d’une petite ville sur la côte atlantique. Il était venu à Paris pour trouver du travail et bossait pour une grosse boite pour laquelle il voyageait » Pendant plusieurs mois aussi il s’accordait du bon temps dans les bras de certaines filles de joie. Un mec sympa et doux, je m’étais arrangée pour me rendre indispensable et le prendre en habitué pour être tranquille. Le petit trafic des filles pour travailler sans avoir trop de soucis voir même pouvoir se faire un peu plaisir. « C’est où ? » Je suis curieuse, je ne le cache pas, j’aime apprendre plein de choses, cela me permet de me trouver des passions qui changent un peu mes petites habitudes. Et c’est important la culture générale, ça permet d’être autre chose qu’une simple fille de joie et parfois accrocher certains clients.

La question sur mon pays me fait sourire doucement. Triste non pas vraiment… Je suis mélancolique de mon enfance surtout car c’était des moments heureux. Mais ils sont loin. Je ne suis plus une petite fille et beaucoup événements entre temps commencent à les faire disparaître même si j’essaie de les garder comme un trésor. Comme ma passion pour la musique et le chant. Alors je suis plutôt neutre car finalement ce que j’ai vécu en Russie après mes dix ans ne me manque pas. Je suis mieux ici, en Angleterre, j’ai eu moins de soucis pour le moment… « Je viens de Russie, je suis de Moscou exactement. Je suis russe… » Alors comment ça se dit. « Totale ? Entière ? » Contrairement à lui qui est moitié/moitié quoi car je suis en Angleterre depuis trop peu de temps. En tout cas tout le monde connait Moscou donc je ne pense pas que tu aies besoin que je situe ça « T’es déjà allé en Russie ? » Curiosité…

*En russe dans le texte
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29.12.19 18:58
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Jean-Baptiste Lemoine
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Au moins la conversation entre nos deux protagonistes se faisait de façon tranquille et amicale. Ce n'était pas non plus le but de JB de braquer la jeune femme. Il préférait que sa fin de soirée soit plus agréable. Pour éviter les traumatismes d'une agression due à quatre pauvres connards. La Vendée, un coin sympathique de France aussi.

- Oh, je vois. La fixant un instant. Tu as été à Paris donc?

La capitale était ce qu'il y avait de plus simple à visiter. Connue de tous. Qu'elle s'intéresse à son coin de pays lui faisait plaisir. C'était un endroit qu'il aimait particulièrement et dans lequel il aimait revenir quand cela lui était possible. Après tout, toute sa famille s'y trouvait encore. Il était bien l'un des seuls à avoir filé. Même pas pour fuir, mais juste par envie. Ce qui rendait, à ses yeux, plus agréable encore, le retour à ses racines.

- C'est une chaîne de montagne, entre autre, pas loin de la frontière de l'Espagne. J'étais un montagnard à l'époque. Avec un petit sourire. Je suis devenu un rat des villes, y a de quoi se poser des questions parfois.

Le mot rat n'était pas choisi au hasard, il ne s'estimait pas être comme une souris et on devait souvent lui balancer ce terme agréable à la tronche. Il pointa du doigt une photo sur un des murs du bateau.

- C'est une vue prise pas loin de chez mes parents. Ça donne une bonne idée du paysage.

Il l'écoutait ensuite avec attention, tout en buvant son café toujours avec cette tranquillité qui le caractérisait. Elle était russe donc, ce qui correspondait à ce qu'il s'était imaginé. Venant donc de la capitale. Que lui était-il arrivé pour qu'elle se retrouve ici.

- Juste Russe. Avec un petit sourire. Avant de secouer la tête, de façon négative. Non jamais. C'est beau? Tu conseilles?

Lui aussi était curieux et c'était toujours intéressant d'avoir l'avis d'un natif du coin, pour savoir si ça valait la peine de faire le déplacement, ou non.

- Et tu vis à Londres depuis longtemps?

Lemoine n'allait pas lui faire l'affront de lui demander le pourquoi de sa venue dans le pays. Chacun avait ses raisons pour vouloir changer d'air. Par contre, si la conversation continuait tranquillement comme ça, il pourrait bien finir par lui demander ce qu'elle faisait pour occuper ses journées. Libre à Sacha ensuite, de le baratiner, ou pas.

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31.12.19 16:00
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JB & angel

« Ah non. » Je me suis mal exprimée clairement. « Je veux dire qu’il était parti à Paris pour trouver du boulot et son travail là bas l’a envoyé à travers le monde dont en Russie. Moi je n’ai jamais voyagé. Enfin a part pour venir ici. » J’aurais peut être pu si ma vie avait été autre mais les dettes que mon père avait contracté auprès de la bratva avaient résolu rapidement les choses et rayé toute possibilité de choisir mon avenir. J’avais pu me mettre assez bien avec un des fils Markov pour venir jusqu’ici mais je savais bien que c’était la seule petite folie que j’avais pu me permettre et mettre au point. Après je restais une pute de la bratva qui avait une dette éternelle envers la famille car même quand j’aurais enfin remboursé la dette de mon père, j’aurais encore à payer le loyer, la nourriture et tous les frais que je leur ai « couté » pendant des années. Je ne suis pas folle je sais comment cela fonctionne, il n’y a que les filles qui viennent tout juste d’arriver qui pensent encore payer leur dette et ensuite être libre. On ne part jamais de la famille, à part les pieds devant.

Je me lève quand tu pointes la photo pour regarder de plus près. « Un rat hein ? » Cela m’amuse clairement d’entendre ce terme. En effet je l’ai pas mal entendu mais on m’a donné tellement de petits noms aussi que je vois tout a fait de quoi tu parles. Je regarde le cliché avec intérêt. « C’est beau » Ça me rappelle un peu une balade que j’avais fait avec mes parents quand j’étais tout jeune, c’était un très agréable souvenir même s’il était bien loin désormais. Parfois je me disais que j’oubliais tout ça mais c’était dans un moment comme aujourd’hui que je me rendais compte que j’avais plutôt mis ça dans un coin de mon cœur que je fermais à double tour pour ne rien oublier mais surtout que rien ne puisse pervertir ce genre de souvenirs importants. « C’est vraiment beau… » Peut être que j’ai l’air un peu nostalgique quelques instants avant de me reprendre.

« Juste russe » C’est ça. Je souris alors que le français revient doucement. « Oui c’est beau. Faut visiter au moins une fois. Y’a des coins extraordinaires. » Je te dis ça comme si j’étais guide touristique, comme si j’avais visité plus d’une fois le pays et que je pouvais t’en parler pendant des heures alors qu’en fait ce pays m’est presque totalement étranger comme je suis tombée très rapidement dans le monde de la prostitution avec ma mère. « Je te conseillerais si tu veux. » Ahh, cette habitude de faire comme ci… De longues années d’entrainement et je finis mon café en posant doucement mes doigts sur ma lèvre abîmée. Ça pique encore mais ça va. « Quelques années ». De toute façon, soit tu es malin et tu sais qui tu as en face de toi aussi tu te doutes de la réponse, soit tu n’es pas encore sûr et tu essaies de savoir. Ce n’est pas une réponse précise mais ce n’est pas un mensonge. Je suis là depuis pas longtemps. « Le temps de découvrir le pays et savoir parler anglais » Tout simplement. « C’est un chouette pays même si la situation est compliquée. Tu l’as connu avant le brexit ? » Autant parler d’autre chose et d'en savoir plus.

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08.01.20 22:34
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