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[CLOS] Une virée dans les airs. @Frérot
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Invité


Anton&LevUne virée dans les airs


Les frangins n'étaient pas d'accord, pas sur la même longueur d'onde, ne voyait clairement pas le monde de la même façon. C'était ce qui pouvait amener des débats, des engueulades, qui n'étaient pas bienvenues entre eux. Parce que pour le peu de fois qu'ils se voyaient... Lev n'était pas franchement ravi, finalement, qu'on le mène sur ce terrain. Il n'avait rien demandé. Il ne souhaitait pas être celui vers qui on se tournait pour savoir si les idées étaient bonnes ou non. C'était bien ce qu'avait cherché son frère, une approbation. Mais il n'était pas là pour ça. Il était d'accord de cracher sur le vieux avec lui, même de le pousser à se barrer du cocon familial. Mais mieux valait que les interactions à ce niveau, en reste là. Parce que sinon... l'ombre qui planait sur eux en ce moment en était la preuve. Le pompier n'aimait pas cela.

- Il y a toujours des gens qui en valent la peine quelque part.

Il fallait bien être un peu optimiste quand même. Et ce n'était pas parce que l'on ne croyait pas en un gouvernement, qu'ils étaient tous pareils. De plus, il restait sur son idée que tenir un tel monopole, n'était pas bon. Parce que rien ne disait que son frère finisse par se dire qu'il garderait tout pour lui. Ce n'était pas qu'il ne lui faisait pas confiance mais... l'humain était l'humain. Et le pouvoir, rendait con. Voilà tout. Surtout quand on parlait des Markov. Lev se demandait ce qu'il lui arrivait si un jour il se retrouvait avec du pouvoir, qu'il ne voulait pas. Il pourrait bien devenir comme son père et ça, il le refusait. Pas de pouvoir, pas d'obligation, ni de compte à rendre à qui que ce soit.

- Hey! C'est toi qui accepte de rester. Arrête de croire que parce que je suis parti, tu dois tout prendre sur tes épaules. Rien ne t'empêche de l'envoyer se faire foutre comme je l'ai fait. Après, si t'as pas envie, que finalement ça te plait. T'as le droit, mais commence pas non plus à jouer à la victime...

Oui parce qu'il estimait que s'il avait pu partir, tout le monde le pouvait. Certes, c'était plutôt inquiétant d'envoyer paitre l'ours russe, mais s'il n'avait pas lancé ses sbires à ses trousses, il ferait sans aucun doute pareil pour ses autres enfants. Leur mère était là aussi pour les protéger. Lev le savait parfaitement.

- Alors tire-toi si tu le souhaite, fais-le.

Jamais il ne pousserait son frère ou sa sœur à rester dans la famille, si ce n'était pas ce qu'ils souhaitaient. Finalement, l'engueulade était sans doute plutôt tapie dans ce problème-ci, que l'idée de sauver l'eau qu'avait son frère. Peut-être qu'ils se mettraient sur la tronche, mais si cela permettait d'apaiser un peu les cœurs... le plus vieux comprenait qu'on lui en veuille, c'était normal aussi quelque part, qu'Anton veuille lui mettre son poing dans le nez, serait tout à fait naturel. Il n'avait qu'à le faire, qu'ils passent ensuite à autre chose.

Installé dans l'avion, les bras croisés, lunettes de soleil à nouveau sur le nez, le russe observait le ciel bleu. Il était vraiment dommage de s'être pris de bec ainsi. Mais était-ce possible de faire autrement finalement? Si c'était ça la famille, il était bien content d'avoir mis de l'espace entre eux et lui. Il resta silencieux une bonne partie du vol, n'ayant finalement plus grand chose à dire.

Désolant...

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29.01.20 18:13
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Un virée dans les air
An & Le


Ils n’avaient encore jamais parlé à coeur ouvert du départ de Wassilli de la maison, ou du fait qu’Anton soit resté. Ils avaient tous les deux fait attention. C’était une façon de se protéger l’un l’autre. Tout comme de préserver leur relation fraternelle. En écoutant son aîné le jeune homme se rendait compte qu’il avait perdu ce lien complice qui les unissaient dans l’enfance. Ce lien avait probablement été coupé par l’absence et la distance. Aux débuts Anton avait fait tout ce qu’il pouvait pour garder un contact avec lui. Mais ça n’avait pas vraiment marcher. Wassilli avait eu besoin de couper les ponts avec tout le monde et il l’avait fait.

Maintenant, ils se voyaient un peu plus souvent depuis quelques mois. C’était encore une fois sous l’initiative du cadet. Même s’il ne l’avait pas encore exprimé clairement, son frère lui manquait. Il y avait beaucoup de choses qu’il avait eu envie de partager avec lui. Mais ils n’avaient pas pu. Il s’était dit que débarquer à Londres serait le seul point positif… le retrouver.

« Et moi j’ai passé toutes ces dernières années à défendre ta posture devant eux. ... Quand exactement es-tu devenu aussi égoïste ? » Markov montrait une vraie surprise. Il ne feignait pas. Il ne se souvenait pas d’un homme aussi égocentré et désintéressé des autres. Il se souvenait d’un grand frère attentif et aimant. Anton avait tant reproché à leur père d’avoir idéalisé Wassilli, que peut-être ne s’était-il pas rendu compte, qu’il avait fait la même chose ? Il était plus facile de sacraliser les absents. « Tu ne te rend vraiment pas compte. Waou. C’est… Je ne sais même pas quoi en penser. » Il constatait calmement. Ses yeux étaient impénétrables. Il prenait sur lui. Cependant, il lui paraissait injuste que son prodige de frère s’en tire à s’y bon compte, en émettant autant de jugement. « Tu es leur favori depuis toujours. Aux trois… Même si tu avais incendié la maison, ils accepteraient que tu reviennes. Tu ne t’es pas libéré tout seul Was’. Il t’a laissé partir. Parce que c’est toi. » La boîte aux non-dit s’ouvraient lentement. Anton était très sérieux. Il pensait chaque mot. « A côté, on ne peut exister que dans l’ombre de ton absence. Tu crois que ça me plait ? Tu penses que ça peut plaire à quelqu’un d’être le choix par défaut ? »

« Tout le monde n’a pas la chance d’avoir le courage du Fils Prodige. Ca ne veut pas forcément dire qu’on se plaît où on est. Ca ne veut pas dire qu’on accepte non plus. » Anton n’avait pas le même cran que Lev. Il n’y pouvait pas grand chose. Il était fait comme ça. Il ne voulait pas renoncer à sa mère ou à sa soeur. Il ne voulait pas les rendre malheureuses comme lui l’avait fait avec eux. « Crées toi le conte que tu veux Lli. La réalité c’est que oui j’ai été la victime collatérale de ton choix. » Anton n’avait jamais réussi à le dire aussi clairement. Il n’avait même pas réussi à le dire devant Natalia. Mais, ce matin, il avait le sentiment qu’il fallait qu’il parle. Sans cela jamais son frère ne pourrait comprendre ce qu’il avait fait exactement. Leur relation ne pourrait pas avancer. « Parce que j’ai perdu la seule personne en qui j’avais confiance. » Il se moquait comme de sa première chemise de la Bratva. Il n’avait rien à faire des jeux de pouvoirs. Il voulait, une famille, sa famille. « Allez. » Disait-il pour repartir vers l’avion.

Dans l’habitacle tout était plongé dans le silence. Anton avait fait un effort. Néanmoins il n’avait plus vraiment envie d’en faire. Lev et ses propos l’avait touché. Il lui avait fait du mal. C’était comme ça. Ils n’allaient pas faire comme si ce n’était pas là. Étant donné l’ambiance Markov prenait la voie la plus directe pour ne pas étendre le vol de retour.

code by exordium.




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03.02.20 11:05
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Anton&LevUne virée dans les airs


Lev avait un mouvement d'humeur face aux paroles de son frère. Il n'était pas là pour que l'autre lui fasse la morale ou finisse par lui dire que finalement, tout était de sa faute. C'était facile de le mettre sur un piédestal, pour ensuite lui en vouloir et lui mettre tous les maux sur la tronche. Il n'y pouvait pas grand-chose, il n'avait pas choisi d'être le fils de. D'être le chouchou, comme le voyait en tous les cas Anton. Car lui, ne l'avait jamais ressenti ainsi. Il avait toujours eu cette impression d'être écrasé par son père, la pression qu'il avait toujours ressentie... non décidément, ils n'étaient pas d'accord. Le seraient-ils seulement un jour? Le plus vieux estimait encore et toujours, que si son cadet voulait partir, il le pouvait, qu'importe ce qu'Illya pouvait penser, il était libre de faire ce qu'il souhaitait. Le vieil ours n'aurait qu'à se trouver un héritier dans les hommes qui lui léchaient les pieds. Il y en avait sans aucun doute un qui sortait du lot. Pas besoin d'obligatoirement mettre un homme de son sang. Notre russe avait bien du mal avec tout ça. Il grogna donc, pour éviter de continuer sur cette voie, parce qu'il ne tenait pas non plus à finir totalement en froid avec son frère...

Une chose était certaine, lui, n'aurait aucun mal à remettre les voiles s'il le fallait. Comme dit, il n'était pas là pour ce genre de conversation, comme il n'avait pas quitté son berceau natal, pour qu'on revienne l'emmerder avec tout ça. Heureusement et finalement, ils repartaient, le silence était pesant, mais c'était ainsi. Les paroles avaient été dites d'un côté comme de l'autre et pas toujours pour leur plus grand plaisir. Si Anton s'était senti blessé par ce qu'avait pu dire son frère, Lev était peut-être dans une situation similaire, bien qu'il fût, pour le moment, plus agacé qu'autre chose. La famille, n'était vraiment pas un truc qui lui convenait.

Une fois l'avion au sol, à Londres, il sauta à terre, avec un peu plus d'aisance qu'au matin. Autant dire que tout ceci, lui avait remis un peu les esprits en place. La gueule de bois était loin. Il tourna la tête vers son frère, pour l'observer un moment, silencieux encore, avant de tenter un sourire au bord des lèvres. Ils n'allaient pas se quitter fâchés quand même...

- Merci pour le vol. J'te tiens au courant pour l'été. Regardant sa montre. C'pas tout ça, mais je dois retourner en caserne moi. Allant lui faire une accolade quand même fraternelle. Fais gaffe à toi et mes salutations à ces dames. En parlant de la mère et de la frangine. Non il ne voulait pas plus de contact que cela. On s'appelle.

Puis il partait, sans demander son reste. C'était tout et suffisant pour cette fois-ci. Pas besoin de plus de casse. Oui, il fuyait, sans aucun doute, mais c'était ce qu'il faisait de mieux et c'était ce qui lui avait permis d'être tranquille, loin de ces problèmes que les Markov amenaient avec eux, en envahissant ce coin de pays qu'il s'était trouvé.

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25.02.20 21:44
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