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Sur scène - [Clos]
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Louisa Lorca
La salle était pleine. Louisa se regarda une dernières fois dans le miroir. Elle se trouvait pas mal dans cette tenue. Elle s'était aussi maquillée. De cette façon, elle se sentait forte et séduisante. La jeune femme savait que sa tenue était provocante et ça lui plaisait. Cette fois, elle n'allait pas chantée seule avec sa guitare, mais avec un groupe et devant une salle complète. C'était sa chance, celle de briller pour ce soir. Elle aurait aimée que Emily soit là, mais sa pote de foyer avait disparu.
Louisa prit une longue respiration, mais l'excitation était en train de dépasser la peur. Elle était une artiste et la musique était son sang. Elle connaissait par cœur les chansons de se soir, elle allait gérer.

Louisa finit par descendre de scène. Le public avait eu l'air d'apprécier sa performance... Elle était fière d'elle. Louisa avait chanté avec toute ses tripes. Elle avait fait au mieux et espérait qu'elle serait reconnu comme une vraie artiste et non comme une gamine perdu qui chante de temps en temps. Ses oreilles bourdonnaient et son cœur palpitait. L'alcool coulait à flot dans la salle et elle savait qu'il y avait bien d'autres activités illégales ici. La musique n'était qu'un élément de décor. Le directeur du bar finit par la rejoindre, prenant le temps de dévisager des pieds à la tête. Il finit par lui tendre une enveloppe qui contenait le salaire de ce soir. Louisa lui fit un sourire puis prit le temps de compter la somme. La jeune femme était satisfaite, il y avait de quoi s'assurer quelques semaines sans trop de galère. Elle pourrait même investir dans une veste bien épaisse pour l'hiver. L'homme était en train de lui faire des proposions indécente, lui proposant d'augmenter son salaire en couchant avec lui cette nuit. Louisa refusa calmement, puis alors qu'elle était en train de s'éloigner, l'homme l'attrapa par le bras et l’attira vers lui. La jeune femme vit rouge et le repoussa brutalement. "Putain, mais dégage !". L'homme lui chuchota à l'oreille "t'es certaine que tu veux me repousser ?". Louisa avait posé ses yeux dans le sien, elle hésita pendant un instant, puis se recula brusquement "Va-te-faire foutre !". L'homme commenta simplement "Très bien", puis il l'a libéra.

S'en vraiment savoir quoi faire, Louisa se rendit au bar. Elle sortit son paquet de cigarette. Louisa fouilla ses poches et ne trouva pas de briquet, elle souffla. Son moral était au plus bas. La jeune femme demanda à son voisin "T'as du feu ?". Elle avait vraiment besoin de fumer. Est-ce qu'elle venait de tout casser ? Est-ce qu'elle avait un peu talent, ou est-ce qu'elle avait juste été invité pour sa plastique ? Louisa était déprimée.
Louisa Lorca
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J’enjambe la flaque d’eau géante et je traverse la rue en diagonale, pour passer sur le bon trottoire. Ca glisse pas mal. Je me dépêche un peu en espérant arriver quand même avant que le groupe commence à jouer. Je suis encore jamais allé là. Je visualise l’enseigne -un petit perroquet jaune- un peu plus haut et je presse le pas. Le temps s’est bien rafraîchi cette semaine.

Avec la pluie non stop on arrive dans la période dure de l’année. Il va falloir que le service technique se bouge au train, pour réparer les radiateurs du deuxième étage. Ca fait deux ans qu’ils sont censés rénover la Gériatrie. Les pauvres vieux vont avoir les parties glacées avant noël sinon. J’en parlerais à Murray demain matin.

Un type ouvre la porte juste quand j’arrive. Je le laisse passer et j’en profite pour m’engouffrer. La chaleur peut faire tourner de l’oeil, avec un contraste de dix degrés, par rapport à dehors. Je quitte ma veste. J’aurais pu me passer d’une chemise en fait ici. Je l’ouvre pour mieux respirer. Il y a pas mal de monde. La pub est bien passée. Cool pour le groupe qui se lance. Maintenant les bains de foule ça passe. Ce que je n’aime pas c’est l’hystérie collective.

Donc je cherche un coin où on me laissera tranquille. Je trouve une place au bar. J’attend que le mec s’approche pour lui commander une bière irlandaise. Il n’y a pas ça en stock. Dommage. Depuis cette foutu loi on ne trouve plus grand chose. J’opte pour une blonde en bouteille. La lumière ne tarde pas à baisser. Je pivote pour voir la scène. Je suis ainsi le concert.

C’est un groupe de rock indépendant, comme il y en a beaucoup sur Londres. La pop culture est bien ancrée dans le coin. Mais, je ne sais pas le flyer m’a attiré. Je suis d’un oeil d’amateur. Mais je reconnais que le synergie est pas mal. La chanteuse est jeune. Elle chante avec ses tripes ça se sent. Je passe un bon moment. Quand les musiciens font les saluent je lève la bouteille pour les féliciter. C’est passé vite.

Il va être 23h00. Je prend le service à 5h00. Il ne faut pas que je tarde trop non plus. Je vais finir ma dernière bière et rentrer sagement me pioter. J’entend des éclats de voix dans mon dos. Je me tourne un peu pour voir. La chanteuse et le gérant qui se disputent. C’est souvent que les cachets ne sont pas ceux qui ont été prévus… Je me détourne. Mais en périphérie de regard il me semble voir une main salement baladeuse.

Je pose lentement ma bière et je me redresse. Si le mec vient de faire ce que je pense je vais aller voir de plus près. La jeunette semble s’en sortir. Je la vois qui décampe. Bon bah tant mieux. Elle s’éloigne pour venir vers le bar. Je me concentre sur ma bière. Elle vient se poser sur ma gauche.

_ Tenez. Je lui file mon briquet. En croisant son regard je devine qu’elle est un peu perturber. J’imagine que c’est à cause du con qui vient de la faire chier. Je peux comprendre. Non, ce n’est pas juste de l’empathie. Je peux vraiment la comprendre. Quand je suis entré à l’armée, en tant que cadet, j’ai été emmerdé par un gars comme ça. C’était un jeune officier de trois quatre ans mon aîné. Pendant neuf mois, il n’a pas arrêté de me faire des avances. Au début, je disais trop rien. Je pensais que ça allait passer. Jusqu’au jour où j’ai ouvert ma gueule. On s’est castagné un bon coup. Ensuite, c’était réglé..

_ C’était bien. … Ce que vous avez fait sur scène. J’ai bien aimé. Même si je ne suis pas le plus attitré pour faire la conversation. Je me dis que ça l’aidera à oublier le connard d’à côté.
Eden Memories


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25.10.19 2:15
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Louisa Lorca
Louisa venait de s'asseoir au bar, se demandant finalement si ce qu'elle faisait avait du sens. Son voisin finit par lui donner un briquet. Elle répondit "Ha ?". La jeune femme le regarda de haut en bas, puis essaya de le sonder. Est-ce qu'il disait ça pour lui faire plaisir ou était-ce la vérité ?

La belle alluma une cigarette. Le barman la vit et mécontent, tapa sur le bar puis fit un signe pour montrer le détecteur de fumé. Louisa leva les yeux au ciel. C'était étonnant qu'un endroit où on pouvait boire de l'alcool tranquillement ne donnait pas la possibilité de fumer. Elle se leva, monta sur son siège, posa les pieds sur le bar et attrapa le boitier. La cigarette dans la bouche, elle enleva les piles puis les donna au barman. L'engin n'avait pas eut le temps de sonner. De sa hauteur, elle vit le propriétaire du bar et lui fit un sourire forcé avant de se rassoir. Louisa n'osa pas jusqu'à faire un doigts donneur, ne souhaitant pas se faire sortir.

Louisa finit par redescendre et se posa tranquillement sur un siège. Au delà de son moral, Louisa sentait aussi le contre coup physique arriver. La jeune femme lui rendit son briquet et demanda "Tu me paye un verre ?". Elle avait de l'argent en poche, mais si elle trouvait quelqu'un pour lui en offrir, c'était mieux. Alors que le barman s'était rapproché d'eux, Louisa lui demanda s'il n'avait pas quelque chose à grignoter. Si la jeune femme buvait de l'alcool sans s'alimenter, elle allait être rapidement soule. Ce n'était pas l'effet voulu, surtout qu'elle devait rentrer seule par la suite. Elle n'avait pas confiance en grand monde et voulait surtout garder la capacité de se défendre, au cas où.

Tirant sur sa cigarette, Louisa se demandait bien ce qu'attendait cet homme de cette échange. Les gens venaient rarement parler pour parler. "Tu pense vraiment ce que t'as dit tout à l'heure ?". Est-ce que c'était une technique foireuse pur la draguer ? Puisque c'était un homme, c'était tout de même fort probable. "Et tu t'y connais en musique ?". Peut-être que le mec était sincère mais ne connaissait rien à la bonne musique. Elle soupira, quelque peu désespérée. La musique, c'était tout ce qu'elle savait faire. Elle n'avait pas de diplôme en poche. Percer était quasiment sa seule chance de sortir de son milieu pourri. Louisa vit le patron lui lançait de nouveau un regard menaçant, elle ajouta "Bon, je crois que c'est la dernière fois que je viens dans le coin".
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Je regarde l’échange entre la jeune fille et le barman. Ils ont trente centimètres de différence. Mais ça m'intimide pas la fille. Elle a une réaction atypique. Une espèce d’insolence dans sa façon d’agir qui me tire un petit sourire. Je me concentre pourtant sur ma bière pour ne pas accentuer la mauvaise humeur du commerçant. Il doit en voir des vertes et des pas mûre ici. Tenir un bar dans Londres aujourd’hui ça relève de la criminalité. Personne n’a trop intérêt à faire de vague. Parce que quand on est pris ça barde.

Je reprend le briquet. C’est ces trucs en plastique qui tiennent pas la route. Il va bientôt rendre l’âme.

_ Tim ? Un verre, tu m’en remet une et… omelette ? J’interroge la petite blonde d’un regard. Avec deux portions de frites. Les frites ça passe toujours. Je remercie le serveur d’un sourire et je prend une goulée de bière. Je reconnais un enfant des rues quand j’en vois un. Que ce soit ici ou là-bas, ils ont ce petit truc dans le regard. La lumière de sauvagerie humaine. Celle qui vient avec l’instinct de survie. Autant lui offrir de coin avoir le ventre plein pour aujourd’hui.

_ Bah ouais. Compliment pour compliment ce n’est pas mon truc. Je ne trouve pas ça super utile pour l’estime de soi. J’aime bien en écouter. J’en ai quasi tout le temps dans l’ambulance. Pareil quand je suis à la maison. La musique m’aide à canaliser mes pensées. Elle m’aide à tenir les images au loin. Ma joue me démange. Je gratte ma joue en réfléchissant à autre chose à lui dire sur la musique. Ce n’est pas que je ne suis pas bavard. Je peux l’être. Mais, avec les étrangers c’est compliqué.

_ Y a des scènes mieux. Je lance un regard dans la même direction qu’elle. Le patron je le connais surtout de réputation. C’est un chieur. La seule raison pour laquelle il a du monde c’est parce qu’il importe des boissons rares. Et parce qu’il a une programmation musicale cool. Il vend bien son truc. Je détourne le regard. Je regarde la bière qu’on me fout sous le nez. Tu devrais tenter au Black Lion. Meilleure ambiance. Meilleur tarif. May est une bonne tenancière. Avec elle ça tient la route. Je suis certain que ce qu’ils ont fait trouverait un public là-bas. Enfin, je dis aussi ça parce qu’elle a raison, ici c’est un mauvais choix quand on n’a pas du poils au menton.

J’ai une déformation professionnelle. Même si ça vient de loin. Si je me retrouve devant quelqu’un qui est dans le besoin je vais chercher une façon d’aider. Le système ici n’est pas super optimal pour ça. Ce qui fait que je me retrouve à bidouiller par ci par là. Je ne suis pas dans la légalité à chaque fois. Il arrive même que je me retrouve dans des galères. Mais bon, je ne sais pas faire comme si je l’avais pas vu. C’est peut-être con.

_ Tu peux leur donner mon nom même si tu veux. Moi c’est Sean. Je lui propose ma main pour une poignée de présentation. Je la lui rend. Je ne vais pas en dire plus sur ça. Y a des chances qu’elle ose jamais vu qu’elle a l’air sur la défensive. C’est toi qui écris les lyrics ? Je me suis posé la question à un moment. Certains textes m’ont paru super dark. Si c’est d’elle je pense qu’elle ne doit pas avoir une vie en rose.

Eden Memories

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09.11.19 16:40
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Louisa Lorca
La cigarette au bec, Louisa se sentait plutôt en confiance. Dans la configuration actuelle, elle était en sécurité et pouvait clairement se détendre. La jeune artiste sentait la fatigue arriver et laissa échapper un bâillement. L'autre venait de lui offrir un verre et un repas, ce qui avait le don de remettre du baume au cœur à Louisa. La jeune femme commençait à avoir faim et cela lui permettrait aussi de se remettre d'aplomb.

Ainsi donc le mec s'y connaissait en musique ? Devait-elle considérer son avis ? La jeune femme balaya la salle du regard. Les gens étaient restés et c'était plutôt bon signe. Pour réellement se faire une idée, elle allait devoir attendre quelques jours et d'autres retours. Louisa ne se sentait pas confiante. Elle devait réussir à percer en musique parce que c'était tout ce qu'elle savait faire.

Par rapport à la scène, le mec n'avait pas tort. Il y avait clairement des meilleurs scènes,mais Louisa n'avait pas le luxe de refuser une entrée d'argent. Alors qu'une bière venait de lui être servi, Louisa en prit une gorgée, profitant du moment. Elle écoutait aussi attentivement ses conseils. Elle irait au Black Lion, il fallait qu'elle essaye.

L'homme lui tendit la main et si Louisa hésita, elle lui rendit la poignet de main. Il s'appelait donc Sean. La jeune femme répondit "Louisa". Elle savait que son prénom avait déjà été présentée lors de son entrée sur scène, mais c'était le genre de chose que l'on pouvait oublier.

Elle continua "Merci pour le tuyau, j'irai voir.". Louisa chercha des yeux le patron, le surveillant, au cas où. Puis répondit à la dernière question de Sean. "Ouais, c'est moi qui est écrit la majorité des chansons.". Louisa savait que ses paroles étaient parfois violentes, crus et plutôt négatives. Elle avait déjà eut des retours la dessus, elle répondit donc à la question muette de Sean "Je sais que ce que j'écris est assez sombre. Mais ce ne sont pas les paroles qui ont un problème, c'est la situation qui est merdique.". Concentrant son intention sur Sean, elle continua d'expliquer "Je ne cherche pas à enjoliver la réalité, c'est tout.". Louisa décida tout de même de nuancer son propos "Bon après, lorsqu'on monte sur scène, il y a aussi le personnage.". Elle repensa aux différentes paroles, à la notion de solitude, d'enfermement et de la peur. En tant qu'artiste, Louisa avait ses obsessions. La musique était ce qui lui permettait de s'en sortir, de faire évacuer tout ce qu'il y avait de mauvais en elle. "Ou alors, c'est juste moi qui est une vie de merde..."

Le barman déposa les deux portions de nourriture, Louisa récupéra sa part et commença à piquer dedans, réalisant à quel point elle avait faim. "Au fait, c'est pas la peine d'attendre quelque chose de moi.". La jeune femme préférait être clair. Au moins la conversation serait vite terminée s'il avait une idée derrière la tête. Elle relança la conversation "Et tu fais quoi comme métier ?".

Puis Louisa réalisa soudainement qu'elle allait devoir récupérer ses affaires. Ce qui signifiait qu'elle risquait de se retrouver toute seule avec le patron. Elle tira sur sa cigarette. Il risquait d'avoir encore de l'animation.
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11.11.19 21:23
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Je ne donne pas de conseil pour recevoir un merci de la part de l’autre. Je sais que ce n’est pas le cas pour le plus grand nombre. Mais je sais que j’ai juste plaisir à aider quand je peux. C’est ce qui m’a motivé à devenir un soldat à la base. Je ne vois pas, à part médecin, avec quel autre métier on peut concrètement aider une personne. J’hoche simplement de la tête.

J’écoute ce que Louisa, donc puisque c’est son nom a envie de me dire sur sa musique. On ne veut pas être un artiste seulement parce que l’on aime jouer de la musique ou chanter. Moi ceux sont les raisons sous-jacentes qui m'intéresse. C’est pareil avec les peintres, les écrivains, en fait tout ceux qui créent. Ils m’intriguent. Moi qui n’est jamais rien inventé, créé, je me demande comment ça se passe.

_ Oui oui. Mais, tu peux avoir un personnage et dire des choses vraies quand même. Parce qu’en réalité, tout le monde est un personnage quand il est devant l’autre. On se donne des airs, que ce soit pour plaire ou pour déplaire. L’exemple le plus flagrant c’est quand je voyais un cadet mettre son uni’ pour la première fois. Ca a beau être une tenue réglementaire, ça fait un effet, on se sent fière, on se fait soldat. Je pense que c’est un peu la même chose pour Louisa et son groupe. Ca doit être un peu des deux. … Ton perso est au service de ton message. Je tourne mon visage pour bien la regarder. Et c’est bien que les gens le sachent. Même si le public de ce soir n’est pas forcément celui qui a besoin de voir que vivre dans cette ville peut être hard. Mais, si la Miss arrive à se faire entendre, qui sait.

C’est un truc qui en frustre plus d’un sur le terrain. Ne pas pouvoir dire tout ce que l’on vit à la guerre. Ce qui se passe en dehors des caméras de propagande. Ce que les reporter n’ont pas le droit de mettre dans les articles. Enfin, faut pas que je commence à penser à tout ça. C’est mauvais.

Je me décale pour que le serveur pose la commande devant nous. J’attrape des frites que je mange vite. C’est un peu trop chaud mais ça fait du bien. J’ai faim en fait. Le sandwich que j’ai avalé à trois heures ne m’a pas calé. Louisa m’arrête dans mon geste avec son avertissement. Punaise, elle a une vision assez moche de l’être humain et des mecs… Je souris.

_ C’est sans retour. J’ trouve ça plus sympa de partager mon repas. Je ne vais pas dire la vérité exacte. Ca n’a pas d’intérêt que ce soit pour elle ou pour moi. Je comprends sa méfiance. Malheureusement, elle va avec l’époque.

_ Je suis ambulancier urgentiste. Quand tu appelles le NHS c’est moi qui débarque. Ici à Londres le service publique est plutôt bien fourni. Budget global sur le pays 108,9 milliards de livres. Ouais, mais il y a des disparités dans le traitement des patients. Et ça, ça me fout en rogne. On a des horaires chiants; les primes c’est pas trop ça, mais on vit des situations hallucinantes. C’est aussi moins dangereux qu’un front armé. Ce putain d’accident, au final a peut-être bien remonté mon espérance de vie. A moins de se retrouver dans un chassé-croisé de gangsters.

_ T’as un boulot alimentaire ? Je doute qu’elle soit majeure. Mais je sais que plein de jeunes trouvent du boulot au black. Je mange tranquillement. J'écoute l'ambiance de fond. Je garde aussi un oeil sur le patron. Qu'il reste à distance ce connard.

Eden Memories
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14.11.19 1:05
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Louisa Lorca
Louisa n'avait pas vraiment de messages. Elle exprimait juste ce qu'elle avait sur le coeur. La chanteuse savait que tout ce qu'elle faisait ne changerait rien. C'était une utopie de croire que l'être humain pouvait évoluer dans un sens positif. Pour Louisa le monde était pourri. Et si on pouvait jouer des apparences, croire que les choses s'amélioraient, ce n'était pas le cas. L'être humain était mauvais de base. Les plus forts profitaient des plus faibles. Et la seule chose qui permettait de s'en sortir, c'était de montrer les crocs.

Sean souriait, expliquant qu'il n'attendait rien. Louisa se sentit rassurée et décida de le croire, abaissant quelque peu ses défenses. Il était donc urgentiste... C'était un boulot intéressant et difficile. La jeune femme éprouvait un certain respect envers ce genre de métier. Enfin, c'était à condition qu'il dise la vérité.

A sa dernière question, Louisa répondit "Ouais, vite fois quoi...". Au niveau boulot, Louisa n'en avait pas vraiment. Trop instable pour tenir un vrai job, elle n'arrivait pas à s'investir et à plier aux lois d'un entreprise. Elle préférait jouer de la musique dans la rue, ce lui permettait à peu prêt de s'assurer de quoi vivre. Elle conclu sa réponse "Je me débrouille.". Il lui arrivait de faire des livraisons, de ramener une boite au contenant inconnu d'un point A à un point B. Louisa ne refusait pas ce genre de travail.

L'adolescente lui demanda "Tu parlais de situations hallucinantes, mais de quel genre ?". Sean avait forcément des anecdotes croustillantes. Alors qu'elle était concentrée sur son interlocuteur, Louisa vit de coin de l’œil le patron se lever et se rendre dans la pièce qui servait de loge. La jeune femme y avait laissée toutes ses affaires. Elle ne pouvait pas lui laisser la possibilité de les abimer. Il y avait sa guitare, tout son matos. C'était ce qui lui permettait de gagner sa vie. Louisa sauta de son tabouret, jurant, puis avant de partir expliqua à Sean "Désolé, faut que j'aille récupérer mes affaires.".

Louisa traversa rapidement le bar, puis entra dans la pièce. Consciente du danger, son cœur battait plus rapidement que la moyenne. L'adolescente ouvrit la porte, puis une fois qu'elle fut entrée dans la pièce, garda la main sur celle-ci. L'objectif étant d'avoir des témoins, au cas où. L'homme posa la main sur la sienne, et la força à fermer la porte. Le mouvement fut brusque et la porte claqua. Louisa recula d'un pas, se cognant contre le mur. Elle n'osa plus bouger, gardant seulement son regard sur le patron. L'homme était plus grand qu'elle, plus fort aussi. Il était confiant. Son contact dégoutait la jeune femme, mais elle resta silencieuse. Elle avait trop peur pour agir.

Il eut un silence, puis l'homme se recula. La pièce était plutôt petite. On pouvait y retrouver deux tables, quelques chaises. Il y avait aussi du matos pour la musique. Louisa avait laissé son maquillage ainsi que des breloques sur la table, son autre tenue sur une des chaises, un sac, sa paire de basket et son étuis à guitare étaient posés à côté. Le patron passa sa main sur la table et renversa tout ce qu'il y avait dessus. Louisa lui lança un regard assassin, mais ne commenta pas. A ce petit jeux, elle allait forcément perdre. L'adolescente pouvait limiter la casse en récupérant quelques affaires et partir. La patron ordonna "Ramasse tes affaires.". Pendant un bref instant elle n'osa pas bouger. Puis tout alla très vite. Louisa attrapa son étuis à guitare, abandonnant le reste. Comprenant qu'elle ne rentrait pas dans son jeux et qu'elle allait fuir, l'homme l'attrapa par le poignet. Il n'allait clairement pas la laisser repartir maintenant.

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Je ne cherche pas à en savoir plus sur la débrouille de Louisa. Je déteste que l’on me pose des questions auxquelles je n’ai pas envie de répondre. J’avais eu mon lot avec les blouses blanches pendant ma période de convalescence. Ils en avait une liste complète. Ils n’en loupait pas une. Cela allait de mes états d’âme à la couleur de mes urines. Même en prenant un ton pro, je voyais bien comment mon cas les excitait. Je suis dans la case des cas irésolus. Mon amnésie est un mystère pour la science. Pendant un temps, j’ai trouvé la quête cool. J’ai voulu comprendre ce qui cloche avec eux. Mais bon, après tout ce temps, maintenant je cherche surtout à avoir la paix.

_ Ah? Ok… Pas de souci. De toute façon, je ne vais pas tarder non plus. Il faut que je dorme un peu avant la prochaine garde. Je lui fais un signe de tête et puis je la suis du regard. Elle me fait penser à un personnage de manga. Avec sa taille fluette et son maquillage de gothique ça fait bien le genre.

Du coin de l’œil je vois que l’autre con apparaît dans l’encadrement de l’entrée. Ah donc voilà pourquoi la miss à tenue à prendre la poudre d’escampette. Okay. Mais, moi je ne joue pas avec le diable. Je tape sur le bar pour attirer l’attention du barman. Il hoche du chef. Je laisse mes affaires sur le tabouret. Je traverse la salle en prenant le même chemin que la blondinette.

Le fracas qui résonne m’alerte. J'accélère le pas. J’attrape la poignée de porte, je la fais pivoter, et je donne un bon coup d’épaule. J’analyse la scène en cinq secondes. Les champs de batailles ça me connait. C’est bien ce que je pensais. Je dégage le poignet de Louisa et je la repousse pour la placer derrière moi. Elle n’est pas blessée. Tant mieux… autrement le gars aurait fini aux Urgs… Mais, je vais y aller soft.

_ Je m’en occupes. Vas finir ton repas. Mon poing se referme. Je fais la distance qui nous sépare lui et moi. Je lance la baigne dans sa face de rat. Je n’ais pas trop retenu le coup. Il l’a cherché. Il aurait dû laisser la fille tranquille.

Il a un mouvement de recul sous la force. Je vois qu’il est un peu sonné. J’avance encore plus près. Je profite qu’il soit désorienté, pour lui choper le bras, avant qu’il tente de contre attaquer. Je fais une clef de base. Ca se sent que le mec à arrêté de faire de l’exercice. Il geint. Ouais, je sais, ça fait pas du bien. C’est le but. Je l’oblige à bouger et je lui colle le visage contre la table. Je fais une prise des jambes qu’il soit immobile.

_ T’arrête ça. Tu vas ramasser les affaires de la demoiselle. Tu vas t’excuser. Et tu vas même lui donner un deuxième cachet. Ce sera ta BA de l’année. Je force la pression sur sa nuque. Il cherche à bouger pour se dégager. Mec… plus on bouge, plus ça renforce ma prise. Il peut essayer de jouer au muscle. Je le tiens. Mais, je veux surtout qu’il comprenne bien le message. Avec les merdes comme lui il n’y a pas trente-six solutions. Ou bien la prochaine fois je reviens avec l’équipe. Et crois-moi bien que tu pourras dire adieux à ton petit bar pourri. Un coup de fil et j’ai une dizaine de gars qui rappliquent. C’est ça l’Irlande ! Ils ne sont pas du genre à prendre des pincettes. Je ne les retiendrait pas non plus pour une fois. T’as compris ? Il grogne. Je sens qu’il palpite là dessous. Je peux parier qu’il n’a pas l’habitude d’être celui qu’est couché. Il y a une première à tout. J’ai rien entendu … Que je lui dis en lui tirant bien le bras en arrière.

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19.11.19 19:52
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Louisa Lorca
Louisa sentait son coeur battre trop vite. Elle avait peur. L'homme la tenait fermement par le poignet. Un noeud s'était formée au fonds de sa gorge. Elle n'arrivait pas crier. Tout son corps était en train de se paralyser, de se bloquer. Louisa sentait qu'elle était en train de clairement céder à la panique, ne sachant plus quoi faire. L'homme la ramena vers lui, fixant son regard dans le sien. La résistance de Louisa se faisait plus faible sur le moment, mais des pensées froides étaient en train de faire surface. Elle allait trouver une solution, quoi qu'il arrive.

Sean entra dans la pièce à ce moment là. Il libéra Louisa de la poigne du patron, avant de la placer derrière lui, ordonnant à la jeune femme de quitter la pièce. Louisa recula de deux pas, prête à quitter la pièce, mais restant tout de même présente. Elle n'allait pas partir, pas maintenant. Sean donna un premier coup au gérant. Ce mec ne l'avait pas volé et Louisa en éprouvait une certaine satisfaction.

L'urgentiste immobilisa le patron du bar, le bloquant avec une clef de bras. Louisa ne resta pas figé, mais attrapa rapidement son sac, sa paire de basquet et profita du moment pour attraper quelques objets trainant au sol. Louisa savait qu'il y avait urgence et ne savait pas de quelle façon la situation pouvait dégénérer. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'une fois un homme était blessé dans son orgueil, tout pouvait arriver. Louisa se sentait en danger. Le patron du bar pouvait très bien avoir un flingue quelque part et décidait de s'en servir plus tard, ou alors avoir un complice qui allait le faire pour lui.

Louisa n'avait pas ouvert la porte, consciente qu'avoir des témoins maintenant était une mauvaise idée. Elle s'avança vers les deux hommes, posa sa main sur l'épaule de Sean. "Ok, c'est bon, il a eut son compte.". Louisa avait très envie de faire souffrir le patron, mais ce n'était pas une bonne idée. Il fallait partir "J'ai récupérée mes affaires, maintenant on s'en va.". Elle continua "Sean, s'te plait". Louisa pensait clairement que cela ne servait clairement à rien. L'urgentiste avait l'air de vouloir en découdre, d'aller trop loin. Mais il était important de se montrer raisonnable, ne serait-ce que pour éviter de se créer une ennemi mortel.
Dans tous les cas, Louisa allait rapidement partir d'ici, avec ou sans l'urgentiste. Il avait vraiment l'air d'être sympas, mais Louisa n'hésiterait pas à le laisser tomber pour sauver sa peau.
Louisa Lorca
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Résumé

Le patron de ce bar n’est peut être pas le plus fin des mecs, réfléchissant avec une partie de son anatomie qui n’aide clairement à faire des choix sages et éclairés, mais il n’est pas totalement con non plus. Il est bloqué contre la table alors que Sean parle mais l’urgentiste en veut bien trop, il aurait mieux fait de lui coller une droite et de partir avec Louisa pour s’éloigner le plus vite possible. Parce que ce genre homme est têtu et il n’a clairement pas décidé de se laisser faire. Un bras bloqué, les jambes bloquées, le nez en sang mais cela lui laisse toujours un bras de libre et l’accès à sa veste, c’est bien pour ça qu’il bouge. Il se moque de la douleur de son bras, il veut leur faire mal aussi. Alors que l’urgentiste continue de parler, il finit par chopper son flingue et le met sur le côté pour tirer. « Va te faire foutre ! » Peut être qu’il se fera un trou dans la peau aussi mais il est bien trop en colère pour y réfléchir. Il n’a jamais été autant rabaissé et autant dire qu’il compte bien leur faire payer.

Actions

Le patron tire à l’aveugle, dirigeant le revolver comme il peut et le coup part [D10 : 4]. A vous d’agir pour ne pas prendre la balle.

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Rappel des règles
- Commencez à écrire votre rp et postez-le, laissant la fin en attente du D10. Vous l'éditerez quand vous aurez eu le résultat de votre lancer de dé. Cela permet au MJ de bien analyser votre action.
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02.12.19 16:18
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Louisa Lorca & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Je ne m'attend pas à ce que Louisa me saisisse l'épaule. D'ailleurs mon corps a des réactions préenregistrées. Je dois bloquer mes muscles pour ne pas rendre un coup d'épaule en arrière. Je sais qu'avec ma corpulence je lui ferais mal, la pauvre. Pendant que je suis dans l'action une partie de mon cerveau sonne la sonnette d'alarme. Je ne suis plus le lieutenant Miller. On n'est pas sur le terrain. On n'est pas non plus dans une simulation. Je dois faire gaffe à ce que je fais...

J'entends la voix tendue de l'adolescente, dans mon dos aussi. Je sens qu'elle est effrayée. C'est ce qui me décide à ne pas pousser plus loin. Elle n'a pas tort. Je ne veux pas non plus que tout ça lui retombe dessus. Ce n'est pas le but de l'OP. Mais l'autre n'arrête pas de bouger. J'intercepte du coin de l’œil une forme.

Je comprends une seconde trop tard que c'est un flingue. PUTAIN IL A UN FLINGUE! Merde. Priorité la civile.

_ RECULE ! Cette fois je donne le coup d'épaule pour l'éjecter en arrière. Hors de la trajectoire de l'arme à feu. Normalement... Putain, j'espère.

La détonation siffle encore dans l'air. Je tend une main pour arracher l'arme de celle du gars, avant qu'il ne recharge. Pas question de se mesurer là. J'y vais en poids lourd pour la lui faire lâcher. A lui en péter les doigts à ce connard. Je vais le mettre HS.

_ LOUISA ?! LOUISA CA VA ? Mon sang bat fort. Les sons sont assourdis. Je tente encore de lui faire lâcher son arme.

Pour vue que personne ne débarque par surprise dans le champ de tir...!

Eden Memories

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03.12.19 23:16
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Louisa Lorca
Pendant un bref instant, Louisa se figea devant la situation. Elle vit tout en ralenti. La patron avait une arme, il allait tirer... Le coup d'épaule de Sean la remit en mouvement et elle recula jusqu'au fonds de la pièce. Louisa s'éloignait au maximum de la trajectoire possible de la balle. Elle sentait son coeur battre à cent à l'heure. L'adolescente avait déjà vu des armes à feu, mais c'était tout autre chose d'être visée.

Louisa finit par atteindre le mur. La jeune femme se laissa tomber contre celui-ci, ramenant ses bras pour essayer de se protéger. Le geste était futile, mais celui lui amenait une petite illusion de sécurité. Le coup de feu avait retentit dans la pièce. Elle serra les dents, se crispant de peur de ressentir une vive douleur. Mais ce ne fut pas le cas. Elle n'avait pas été blessé. Louisa ne ressentait pas de douleur, seulement un grand sentiment d'angoisse et de peur.

Sean hurlait, lui demandant si elle allait bien. Louisa était incapable de répondre, baissant uniquement son bras pour observer la scène. Les deux hommes se battaient. Le danger n'était pas écarté, il n'y avait pas qu'une seule balle dans un flingue...
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04.12.19 0:01
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Intervention du MJ

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Résumé

Déception… Le coup part mais il ne touche personne. Mais Sean s’est relevé pour pousser Louisa du champ de tir donc cela permet à l’homme de se redresser. Il est bien décidé à continuer de tirer, il se dit qu’au mieux il les touchera, au pire le coup de feu préviendra ses videurs qu’il y a un souci. Avec la musique l’espoir est minime mais on ne sait jamais. Alors il lutte pour garder son arme en main mais il a été sonné par le coup de poing et il a aussi mal à son bras qui a été emprisonné. Du coup il finit par lâcher son arme en même temps que Sean et celle-ci vole dans la pièce pour retomber plus loin. Il se décide alors à sauter sur Sean pour lui rentrer dedans façon mêlée de rugby. C’est peut être pas le plus sportif mais il est massif et lourd mine de rien et il le fait tomber lourdement au sol.

Actions

Sean, le patron t'a choppé pour te faire tomber et il est putain de lourd donc tu tombes au sol avec lui [D10 : 2]
Louisa, tu es toujours près du mur. Comme tu regardais la scène tu as forcément vu où l'arme est tombée, toi.

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04.12.19 21:40
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Louisa Lorca & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Pas de réponse. Je ne l'entend pas. La musique est forte. Elle couvre tous les sons. Mais ça ne veut rien dire. Je sais que je ne dois pas interpréter. Ni laisser de place à mes émotions. Sinon c'est fichu. C'est comme ça qu'on perd le contrôle sur nous et sur l'ennemi. Je ne peux pas encore me retourner.

Il faut d'abord que qu'il lâche son arme. Il a de la poigne et la colère le rend hargneux. Je me suis battu contre pire que lui. Je peux l'avoir. Il est fort oui. Mais ça finit par venir. Les doigts se décroche. Le pistolet tombe et dévale sur quelques mètres. Je sais que c'est un moment pour riposter. Mais je ne suis pas le seul.

Je reçois le poids du corps de l'autre en plein dans le bide. Merci les séances d'abdos. Ça limite pas mal l'effet de l'impact. Je me suis quand même ramolli depuis que je suis dans l'équipe d’urgence. Faudra remédier à ça. Je tente de prendre le gars dans mes bras. On bascule vers le sol. Il ne faut pas que je me retrouve sous lui. Je le sais. J'envoie tout ce que j'ai pour avoir le dessus.

Ce que je fais vient de la lutte la plus basique. Le truc c'est de se servir du poids de l'autre contre lui. Je tente de monter sur lui à califourchon pour ensuite le sonner avec un crochet du gauche. Je prend de l'élan et mon poing entre en contact avec sa mâchoire. BAM.

_ Louisa ? Louisa ! Sors de là, OK ?! Il ne faut pas qu'elle reste là...

Eden Memories

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05.12.19 21:48
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Louisa Lorca
Louisa vit l'arme tomber au sol. C'était tout ce qui lui importait pour le moment, elle devait savoir où se trouvait cet engin de mort. La jeune femme se releva précipitamment, attrapa l'arme puis prit le temps de regarder le combat entre les deux hommes. La musique était forte, son coeur battait vite. Louisa avait peur. Le coup de feu avait pu alerter d'autres personnes... Si les vigiles se ramenaient ? S'ils étaient eux aussi armés ?

Le flingue était plus lourd qu'elle ne le pensait. Louisa n'avait jamais tenu une arme à feu. Elle ne savait pas s'en servir. Mais avoir cet outil, là, maintenant, lui donnait un sentiment d'assurance fort. Pour une fois, c'était elle qui avait le pouvoir. Louisa tourna son regard vers les deux hommes. Sean avait le dessus. Le mieux serait qu'il puisse assommer le patron et qu'ils s'enfuient tout les deux maintenant. Ou alors, Louisa pouvait partir maintenant. C'était bien ce que lui avait demandé l'urgentiste... Elle attrapa son sac et laissa le reste au sol. Tant pis pour les baskets, elle préférait avoir un flingue.

Louisa se dirigea vers la sortie. Elle allait se barrer d'ici.

Pendant un très bref instant, Louisa eut peur qu'il y ait quelqu'un d'autre derrière la porte. Un videur ou un truc du genre. Mais il n'y avait personne. Louisa referma la porte rapidement, puis essaya de paraître calme et sortir directement du bar. La musique était forte... Et personne ne semblait avoir remarqué quoi que ce soit. Une fois dans la rue, Louisa s'éloigna encore puis sa cacha dans l'obscurité de la nuit. Elle serrait l'arme. Elle avait abandonné Sean. Louisa n'avait pas vraiment de remord, c'était lui qui lui avait dit de partir. Mais elle voulait voir s'il allait sortir du bar lui aussi. S'il ne le faisait pas rapidement, Louisa allait appeler les flics. La venue des forces de l'ordre pouvait créer un sacré bordel, mais cela pourrait sauver l'urgentiste s'il se retrouvait coincer avec ces connards.
Louisa Lorca
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