[Clos] Incendie au Croft Court Hotel - Sullivan Zander
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Trouver un appartement à Londres dans mes goûts relevait de la quête du Graal. Puis il faut bien me l’avouer : je n’aime pas cela. Ma nouvelle affectation au MET me prend beaucoup de temps et d’énergie. Et le temps qui me reste je le consacre dans le milieu associatif et aussi car il faut bien se faire plaisir dans ma nouvelle passion sur l’aviation.
Donc pour le logement, j’avais trouvé un hôtel très sympa, le Croft Court Hotel, trois étoiles, dans l’arrondissement Barnet au Nord du Londres. Je réservais toujours la même chambre au troisième et dernier étage. Je trouvais le coin sympa. Un bar, le Four Birds, m’avait tapé dans l’œil. Il était tout à fait dans mes goûts. Et à peine à une minute à pied de l’hôtel. De ma fenêtre j’arrive même à le voir. Je projetai d’aller m’y distraire de temps en temps lorsque j’aurai la tête à cela.
Il était 22h38. En chemisette de nuit dans mon lit, mon ipad entre mes mains, je parcourais la presse. Premier bâillement. Ma tête commence à piquer du nez. Encore deux trois secondes et j’allais tomber dans le bras de Morphée. Mais, une odeur étrange me piquette le nez. Fort désagréable. Je tousse.
Ouvrant les yeux, je découvris une fumée qui passait par l’interstice de la porte d’entrée. Il faisait chaud, anormalement trop chaud. Je compris tout de suite : mon étage était en feu.
D’un bond, je me lève du lit. Portable en main, j’appelle les pompiers en écoutant leurs instructions. Il me préconise de rester dans ma chambre et de calfeutrer avec du linge humide les ouvertures de la porte. J’enfile rapidement un pantalon et rassemble quelques affaires personnelles et professionnelles que je juge strictement nécessaire. Je mouille une écharpe et me fait un masque de fortune avec. J'avais quelques bases de consignes de sécurité car ma dernière enquête avait porté sur un pyromane. Quelle ironie du si je devais mourir dans un incendie... Et je connais parfaitement les souffrances des brûlés.
C’est long, trop long : une impression devant l’urgence car à peine une minute ou deux se sont écoulées. Je respire calmement pour ne pas paniquer en attendant les secours. La chaleur devient oppressante. Mon front est en nage. Dehors, par la fenêtre, je vois également de la fumée épaisse et des flammes virevoltantes, comprenant que l'incendie est très proche, probablement chez un voisin de chambre. Je prie.
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28.05.20 12:38
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Ft Isabell
Trente minutes que tu es en service. A peine le temps de poser ta gamelle au frigo, de dire bonjour aux collègues de nuit et bonne nuit aux collègues de jour. A peine le temps aussi de prendre connaissance qui s’est passé durant la journée. Et voilà que déjà l’alarme retentit pour prévenir d’un feu. Tu cours vers le mât de descente que tu agrippes pour te laisser glisser vers les casiers. C’est le deuxième incendie visant un immeuble cette semaine... Mais ce qui t’inquiétait le plus, c’est que l’immeuble en question faisait face au bar « Four Birds ». Là où se trouvaient Dawn et Angus. Le bar était toujours ouvert à cette heure ci. T’espérais qu’il n’y aurait pas de complication avec le feu...
22 h 42 , vous êtes sur les lieux. C’est juste à côté de la caserne. Y a vraiment pas loin. 10 minutes à pieds quand tu traines pour un journal ou une pâtisserie. Sur place tu prends les instructions du QG. Apparemment l’alerte a été lancé par une jeune femme a qui ils ont conseillé de se mettre à sa fenêtre. L’équipe connaît les consignes. Chacun connaît son rôle. Pendant qu’une équipe entre pour éteindre le feu à l’intérieur et évacuer le premier et le rez de chaussée, tu prends l’échelle que tu fais déployer. Toi en haut dans la nacelle, un autre au milieu de l’échelle et un qui réceptionne en bas.
Doucement vous allez de fenêtre en fenêtre jusqu’à la dernière où se trouve la lanceuse d’alerte. Tu remarques le masque de fortune. Tu prends une voix rassurante. « Vous n’êtes pas blessée? Vous êtes capable de vous déplacer? Vous n’avez personne d’autre avec vous? On va avancer la nacelle et vous allez enjamber la rambarde pour venir dans la nacelle. Vous verrez c’est très simple. Et je serais là pour vous rattraper. Vous comprendrez? » Tu attends de voir si elle a compris avant d’entamer la démarche.
La fumée est devenue plus qu’étouffante. Heureusement que les pompiers arrivent. Je pense que je n’aurai pas plus tenir encore longtemps. J’écoute les consignes à la lettre du pompier qui se tient à ma fenêtre. Je lui réponds aussitôt avec une économie de mots.
- Ça va, je suis seule.
Ces quelques mots parlés à haute voix me soulèvent une quinte de toux. Je m’efforce de faire un hochement de tête de haut en bas pour lui faire comprendre que j’ai compris ses instructions. Je ne peux plus attendre. J’ouvre la fenêtre prudemment en espérant qu’il n’y aura pas un appel d’air. Rien. J’enjambe comme un félin la rambarde pour me jeter dans les bras du pompier. Je me sens rassurée et en sécurité. Mon visage est accolé sur son épaule. Mon regard perçoit le vide en dessous de nos pieds mais je reste calme. Il ne faut pas avoir peur du vide pour voler dans un avion de tourisme ou pour sauter à l’élastique. Je renonce à toute improvisation, laissant le pompier diriger la suite de l’opération.
Je suis rassurée mais inquiète à la fois. Et s’il y avait d’autres victimes moins chanceuses que moi ?
Très rapidement, nous nous retrouvons en bas. J’ai l’impression d’être une marionnette qu'on manie dans une procédure très huilée. Les premiers secours me sont vite apportés. On veut m’emmener à l’hôpital mais je râle et refuse net. Mes constantes sont bonnes. Le pompier qui m’a sauvé est resté près de moi. Il essaie de tempérer ma tête butée quand j’ai décidé de l’être. C'est sa mission ! Je lui souhaite bon courage car je serai intransigeante sur le fait ne pas aller à l’hôpital.
J’aperçois mon reflet dans la portière du véhicule. Mon visage est noir de suie. J’éclate de rire. Un rire nerveux pour défouler le stress.
- Ma mère me disait que j’avais embrassé le cul d’une vache quand gamine je dévorais des pots de chocolat à tartiner et que mon visage était barbouillé de noir.
Il va me prendre pour une folle à lui raconter ma vie de gamine. Je suis soulagée d’apprendre qu’il n’y a pas d’autres victimes. L’incendie est vite circonscrit au bout d’une bonne demi-heure. Il était bien accidentel : un court-circuit électrique d’un portable laissé sur le matelas.
Le pompier me questionne. Il a besoin de faire un rapport. Je lui réponds et lui montre ma carte du MET pour qu’il note mon identité. Je vois bien dans son visage que mon nom ne lui est pas inconnu.
J’ai soif. Je n’ai même pas besoin de lui demander à boire qu’il me tend déjà une bouteille d’eau. Le remerciant, je bois quelques gorgées puis me nettoie les cheveux et le visage pour être plus présentable. Maintenant je sais qu’il m’a reconnue. Sa tête me dit aussi quelque chose. Je le regarde comme j’ai fait d’habitude dans mon métier de profiler. Il est beau garçon, le visage d’un style de surfer australien, surement un peu plus âgé que moi.
- Pourquoi j’ai l’impression que mon visage ou mon nom ne vous soit pas inconnue ?
Je retrouve ce grand sourire qui illumine mon visage et qui ne trompe jamais sur mes bonnes intentions.
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02.06.20 22:31
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Ft Isabell
Tu la rattrapes alors qu’elle se jette dans tes bras. Tu fais souvent cet effet là aux gens. Surtout quand ils ont le feu qu’au cul. Littéralement. La suite se passe au mieux. Elle ne panique pas. Elle t’écoute. Tu la tiens contre toi le temps que l’échelle redescende et que vous soyez stable. Tu lui expliques comment rejoindre le plancher des vaches. Miles est là pour la réception au pied de l’échelle donc quoi qu’il arrive, elle sera rattrapé.
Tu descends et accompagnes la jeune femme au niveau des ambulances. Elle fait sa tête de mule... « Vous avez respiré beaucoup de fumée. Vous devez au moins aller faire vérifier vos voies respiratoires à l’hôpital. C’est l’histoire de quelques heures. Ça ne peut pas vous faire de mal... » Mais la demoiselle est têtue...
Puis elle rit après avoir vu son reflet dans un miroir. Tu enlèves ton casque et ris avec elle. « Ahah ... Je crois que j’ai embrassé beaucoup de vache alors... Ma gueule en suie qu’est ce que je peux l’avoir ... Mais bon... » Miles arrive pour faire le point avec toi sur l’intervention maintenant que le feu est maitrisé. Pas de mort à signaler. Quelques blessés légers du au stress dans les couloirs et l’inhalation de fumée... Sarah vous apprendra plus tard que le départ de feu est du à un court circuit d’un téléphone portable oublié branché dans un lit.
Tu prends l’identité de la demoiselle pour voir si elle a des choses à déclarer. Et son nom ne t’est pas inconnu. Tu souris à sa question. « En effet. Votre nom ne m’est pas inconnu. Le mien ne vous dira rien. Sullivan Zander. Capitaine des pompiers. Équipe verte. Caserne North District. Je vous connais parce que votre nom apparaît sur les rapports d’incendie d’un pyromane dont j’éteignais les incendies. Mais vous avez du avoir affaire à Sarah Kenningham, notre spécialiste en incendie criminel. » Tu lui montres la grande brunette qui a plein de papiers dans les mains et un appareil photo au cou.
Allez oui je le concède : dès fois je peux être conne. Le capitaine pompier mériterait d'avoir une médaille pour la patience qui a auprès de moi. Il maîtrise son sujet , un vrai pro. Mon humour vache le fait rire. Il ne m'en veut pas; cela me détend. Je plisse le front lorsqu'il m'annonce que mon nom ne lui est pas inconnu. J'ai beau me croiser le cerveau, je ne vois pas comment. Ah si, comme d'habitude, il doit penser à ma mère., célèbre par son succès d'actrice. Je lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Mais il a parlé de nom. Quand il m'explique que c'est lié à l'enquête du Hellfire, un pyromane, je commence à comprendre. Sarah Kenningham, bien sur que son nom me dit quelque chose !
- Sullivan, encore un grand merci pour votre diligence et votre dévotion à sauver des vies. Voir des types comme vous ça aide à avoir confiance dans l'humanité. Et oui en effet, j'ai bien participé à l'enquête criminelle. C'était ma première enquête, grosse pression.
Je fais signe à la grande brunette que Sullivan me montre. Je la reconnais aussitôt. J'ai la mémoire des visages. Et puis dans le cas présent, elle avait été une aide précieuse pour déterminer le mécanisme ou le procédé que Hellfire utilisait pour mettre le feu.
- Bonsoir Sarah ! Quel étrange hasard ou destin de se revoir dans une telle circonstance. Rassurez moi l'incendie là, il n'avait rien de criminel ?
Ca n'a l'air de rien mais cela fait plaisir de voir une tête connue. Je suis une vraie pommée à Londres. Mon meilleur ami Robin devrait bientôt quitter Birmingham pour son rôle à l'opéra, mais ça tarde toujours. J'en profite donc pour discuter, créer du lien. C'est peut être un effet post traumatique de l'incendie ? Ce que je sais c'est que là je n'ai pas envie d'être seule. Je vais peut être les saouler ?
- Sullivan, votre visage me dit aussi quelque chose. Il me semble vous voir aller souvent au Four Birds. Ce n'est pas que je vous espionne, mais de ma chambre d’hôtel j'aime regarder la vie, le marcheur penseur, le marcheur pressé, le marcheur qui se retourne pour regarder une belle femme, le marcheur égaré... C'est mon côté profiler. J'en déduis que cela doit être un restaurant sympa. Je ne m'y suis pas encore laissée tenter mais ce n'est que partie remise.
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24.06.20 21:22
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Ft Isabell
« Oh vous savez c’est le boulot qui veut cela. On fait ce pour quoi on est payé. Mais je comprends que vous ayez stressé pour votre première grosse affaire. Et maintenant ça va mieux les enquêtes? » Tu laisses Sarah prendre le relais pendant que tu vas descendre une demi bouteille d’eau.
« Bonsoir Isabelle. Comment allez vous? Je sais pas si c’est le destin mais si vous brûlez dans ordre circonscription c’est sûr que vous allez tomber sur moi. Mais j’espère que vous allez pas en faire une habitude. C’est encore beaucoup trop tôt pour le dire. Les braises sont encore chaudes et le bâtiment est instable. Le capitaine Zander n’a pas encore donner son autorisation pour qu’on aille fouiller le bâtiment. Peut être dans une ou deux heures. Mais les collègues ont rien remarqué de suspect pour l’instant. Excusez moi je dois y retourner on a besoin de moi. »
Tu étais resté à côté et en effet tu ne lui donnerais pas l’accord de retourner dans l’immeuble sans être sûr que tout soit éteint et la structure consolidée. Tu termines de boire la bouteille quand elle s’adresse à nouveau à toi. Elle te parle du Four Birds, du fait qu’elle t’y a souvent vu mais qu’elle n’y est jamais entrée. Du coup elle te demande si l’endroit est bien... Tu souris, riant presque.
« Alors je crains de ne pas être très objectif à ce sujet. En effet je suis souvent au Four Birds. J’y habite avec mon ami et ma fille. Angus gère le bar. Il en est le propriétaire. On vit au dessus du bar. C’est très pratique comme il est à deux pas de la caserne. Je vous conseille de passer boire un verre. Nous sommes entièrement bio et eco responsables. Par contre nous sommes un bar. Angus ne souhaite pas faire de grosses restaurations pour le moment mais on fait des plateaux de charcuterie, de fromages ou de fruits frais. On a même une formule petit déjeuner. On travaille avec la boulangerie artisanale qui est là. »
Tu lui montre la boulangerie pas loin du bar. « et vous pas trop dépaysée? Vous trouvez vos marques et vos repères ? C’est quoi votre boulot déjà? » Si elle te l’a dit, t’as pas retenu.
Bon je n'ai même pas le temps de répondre à Sarah qu'elle est déjà partie mener cette enquête. Cela me fait sourire car je suis un peu dans le même style. Nous les femmes n'avons rien à envier aux hommes dans le travail. On est autant compétente qu'investie. Et cette ambiance de machiste que je peux voir temps en temps au MET me désespère. Je me demande si chez les pompiers c'est pareil. Sullivan revient rapidement. Je lui souris, tout en l'écoutant. Je commence même à dresser un profile. ISABEL STEVENS, stop ! Ce n'est pas un criminel... Bon au moins je ne le mets dans la catégorie des hommes machos et cons.
- Sympa comme concept de restauration.
Question cuisine, je suis assez exigeante. Je fréquente peu les restaurants car je trouve qu'on y sert que de la mal bouffe ou que pour bien mangé il faut y mettre le prix. Et puis surtout manger toute seule c'est la grande déprime. Le concept du Four Birds me paraît plutôt pas mal, sans grand chichi. Et je suis au moins tentée de venir y prendre un petit déjeuner qui ne pourra être que de meilleure qualité que celui de l'hôtel. Enfin maintenant, il est loin d'être sûr que je puisse revenir à cet hôtel. Merde, je vais dormir où ce soir ? Allez je verrais cela plus tard. Il y a bien d'autres hôtels à Londres. J'espère au moins que je vais pouvoir récupérer quelques affaires et surtout mon ordinateur portable. C'est pire que de perdre son sac à main !
- Mon métier est profiler. J'assiste les inspecteurs de police pour dresser le profil psychologique des criminels. Je suis spécialisée dans les tueurs en série. Et j'ai l'impression qu'ici je ne vais pas chômer. Quant à savoir si je ne suis pas dépaysée....bah je le suis totalement en fait. Londres, c'est une petite île dans l'île, je trouve. Il y a beaucoup de communautés. Quand j'aurai mon petit chez moi, je prendrais plus rapidement mes marques. Et question boulot comment ça se passe pour vous ? Comment ressentez vous l'esprit des habitants en ce moment ?
Je trouve intéressant de connaître le point de vue d'un pompier pour apprécier l'ambiance du moment. Il est au cœur des populations pour les aider. Et son métier est bien t bien plus apprécié que celui de policier. Après je prends conscience qu'il n'a peut être pas envie de trop disserter longtemps avec moi car son ami et sa fille qu'ils l'attendent.
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17.08.20 21:30
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Ft Isabell
Tu l’écoutes te parler de son métier. Profiler pour la police. T’avais jamais été en contact avec ce type de métier. Est-ce que c’est vraiment un flic ou est-ce que c’est comme les croquemorts et que c’est juste un boulot indépendant qui leur est affilié ? En tout cas tu n’en avais jamais vu sur le terrain, et pourtant tu en croises des flics.
« Les tueurs en série ? Que Dieu nous en préserve dans le coin. On a déjà bien assez à faire avec les petites racailles et les incendies. » Non sérieusement, manquerait plus qu’un tueur en série pour compléter un tableau déjà bien coloré et rempli.
« Oui cette partie de Londres est un peu à part. C’est encore plus visible dans le centre. Mais si vous restez dans le district North vous trouverez des endroits sympathiques. Cette rue par exemple regorge de petites boutiques sympas et sans chichi. Produits frais, bios, artisanaux. Après c’est comme tout, la qualité cela se paie mais on n’a jamais été déçu avec mon ami. C’est là qu’on s’approvisionne pour le Four Birds et pour notre consommation personnelle. »
Tu ne peux que faire l’éloge de la boulangerie, du primeur et de la restauration à emporter de la femme de Lonàn. Tout est bon, tout est fait maison et tout n’est pas forcément hors de prix. « Ah vous souhaitez prendre la température de la population… On va dire qu’ici y a pas grand-chose à craindre. Mais certains quartiers sont dangereux. Les résidents sont en colère. Je ne vous conseille pas de vous y balader sans raison valable, encore moins à la fin du jour. »
Tu te redresses et fouilles dans le camion à la recherche d’une carte de visite. « Tenez c’est un petit hôtel pas loin. Ils ont l’habitude qu’on leur envoie les victimes d’incendie. Nous on va devoir y aller. Attendez demain pour aller chercher vos affaires que la police soit là. Aller les gars on remballe. On laisse les collègues gérer le reste. SARAH ! Tu reviens avec Duncan ? Et passe pas la nuit sur ton rapport… Miss Stevens au plaisir de vous voir au Four Birds. » Tu termines de remballer les tuyaux et les échelles pour rentrer à la caserne. Les ambulanciers sont là ainsi que les policiers. Vous n’avez plus de raison d’être là et encore beaucoup de travail à faire cette nuit.
