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Savoir accepter Ft. Maël
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Savoir accepter


“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture


Cela fait plusieurs jours qu’on ne s’est pas vu. Depuis le cirque à vrai dire, depuis notre dernière conversation un peu froide car j’avais des affaires à régler et certainement pas l’envie que t’y mettes ton nez. Je ne me sais pas si tu l’as bien pris ou pas, je suis parti simplement du principe qu’on avait déjà parlé de ça. TES affaires. MES affaires. Y’a que comme ça que ça peut fonctionner entre nous. Enfin nous… Je ne sais pas trop si c’est toujours d’actualité ou si j’ai envie que ça le soit vu que tu as coupé tous les ponts. J’aurais préféré que tu me dises les choses en face mais c’est peut être la méthode la plus efficace, je ne sais pas. Une relation n’est pas forcément l’idée du siècle vu qui je suis donc je me suis dit que tu me donnais l’occasion d’arrêter les frais avant que cela ne soit trop complexe. Soit. Merci.

Et après c’est facile de se cacher derrière le boulot pour ne pas y penser. Si tous les engins motorisés n’ont pas eu le droit de rouler, ce n’est pas le cas des coursiers donc notre rythme de boulot déjà bien chargé est devenu totalement délirant. Pas le temps de me poser, à peine de manger, parfait pour s’anesthésier l’esprit et cela a parfaitement fonctionné jusqu’à ce que je prenne une gamelle monstrueuse à cause d’un connard de chauffard qui n’a pas appris les priorités. Flics, pompiers, nouvelles blessure. Brûlure il y a une grosse semaine, arcade sourcilière pétée dimanche et désormais la peau à vif sur tout le côté droit, du mollet à l’épaule. Magnifique. Le chat que je suis n’en peut juste plus et à envie de nidifier et t’es PAS LA.

J’ai tout perdu. Mon vélo, mes téléphones, je suis dépité sur la marche de l’hosto à réfléchir à ce que je vais faire. Je déteste être seul quand je ne suis pas bien, j’ai toujours été comme ça. C’est à ce moment là que le manque d’amour qui compose ma vie entière se fait sentir et je décide d’aller squatter au hangar, sachant y trouver Ludo qui me laissera pas seul avant de squatter ensuite chez Swan. Je pique leurs affaires, je panse mes blessures, je câline pour recharger mes batteries et prends aussi le temps pour les potes parce que je suis peut être une crapule mais je sais aussi écouter les autres.

Le jeudi matin j’ai juste tellement mal avec tous les bleus qui apparaissent sur tout mon flan droit que j’arrête de jouer les durs, j’ai tenu la journée de boulot d’hier mais là je suis pas en état. J’ouvre un œil quand Swan part et lui pique des affaires avant de partir voir Doc, sonnant tôt à sa porte pour qu’il m’ausculte de nouveau et me donne un arrêt. Je sais que mon taf n’aime pas ça, que je perdrais certainement ma prime mais là j’en peux plus. A un moment donné je ne peux pas me permettre d’oublier ma santé car ce n’est pas mon métier de coursier le plus important. Le certificat en main je le prends en photo pour l’envoyer à mon employer et reçoit le sms de Swan.

Y aller ou ne pas y aller ? Ça fait déjà une journée que je me pose la question aussi je cède. Je peux pas te laisser dans cet état si tu as vraiment un souci, je suis inquiet pour toi. Peut être à tort mais je ne comprends pas l’état de « larve puante » dont me parle Swan. Pourquoi es tu dans cet état ? Tu as un souci avec les tiens ? Ça m’inquiète je ne peux le nier aussi je prends sur moi pour prendre le métro et aller vers ta maison. Swan m’a parlé du port mais je sais où te trouver si tu ne vas pas bien. Je souffle une fois devant ta maison et remonte mon éternel sac à dos sur mon épaule gauche avant de passer par la porte de derrière. Le code. FUCK ! J’ai plus mes données ! Je passe un rapide coup de téléphone à D’an qui a réussi à récupérer mes données et me le donne en quelques minutes.

La porte s’ouvre. Au moins tu n’as pas changé cela -c’est une bonne chose- et je la referme doucement, sentant très vite le regard posé sur moi, je suis entraîné pour ça aussi je me retourne pour croiser le regard de Conrad, attendant de voir s’il veut me bloquer ou pas. Il en aurait le droit. Mais il se contente de m’observer aussi je passe, montant rapidement dans les étages pour aller jusqu’au grenier et j’ouvre la porte sans me poser de questions. CA PUE ! YERK ! Ok l’odeur de la beuh ce n’est pas désagréable mais pas autant quoi. Je vire mes pompes, pose mon sac à dos, défait la veste que j’ai piqué à Swan et vais ouvrir la fenêtre un peu. Il pleut encore ça fera de l’air en plus car il fait super chaud dans ta pièce. « Hey… » Je grimace en m’agenouillant vers la forme sous la couette, essayant de me mettre bien avant de tirer sur la couette. « Ah oui… » Je comprends mieux la notion de « larve puante » tout de suite là… Je croise ton regard défoncé et secoue la tête, un peu consterné. « T’as pas dormi depuis combien de jours mon raccoon ? Qu’est ce qui se passe ? »


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02.07.20 0:25
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Savoir accepter


“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture



Tu sais pas depuis combien de temps que t'es là, au fond de ton lit, la couette sur la tête sans pouvoir fermer un oeil. Tu te souviens que Swan est passé. Il t'a fait la leçon. Mais t'es resté bloqué. Il est passé quand d'ailleurs? Hier? Ce matin? Ce soir? Tu n'as plus la notion du temps. Faut dire que t'es dans le noir complet depuis quelques temps. La lumière du jour, en réalité, tu ne l'as pas vu depuis dimanche, depuis le cirque... Depuis qu'il t'a dit de dégager. C'est comme ça que tu l'as interprété sur le coup. Et tu as vrillé. Méchamment. T'as décroché de la réalité.

Pourquoi? Parce que ton coeur a donné un uppercut à ton cerveau. Parce quand il t'a dit au revoir, tu t'es pris dans la gueule un vide immense. Comme une partie de toi qu'on t'arrachait sans anesthésie. Et tu t'es rendu compte que tu étais tombé amoureux de ta souris. T'aurais du le voir venir à dix kilomètres non? NON??? Bah non. Crétin que tu es. T'avais tellement le nez dedans que t'as rien vu. Tu l'as pas vu se faire sa place, laisser ça et là sa marque. Même ici. Dans le seul endroit dont tu refuses l'accès à tous. Même aux tiens. Ton cocon. Pénétré par deux fois en peu de temps. Par Conrad et par Swan. Ce qui prouve que quelque chose cloche. Que t'es peut être là depuis trop longtemps.

Mais t'as encore trop de pensées plein la tête. Trop de sensation de manque que tu combles tant bien que mal avec l'herbe à rigoler. Ton chat te manque, sa peau te manque, son odeur te manque, sa chaleur te manque, son esprit et sa répartie te manquent... Et que dire de ses yeux... Tu les vois à chaque fois que tu fermes les tiens. C'est peut être pour cela que tu ne dors pas. Parce que tu les revois. Froid comme la glace. T'as explosé ton téléphone personnel contre un mur, incapable que tu étais de faire le ménage dans les photos, incapable non plus de te retenir d'écrire des sms que tu n'envoyais pas. 24 heures sans nouvel. C'était pas inhabituel mais dans ce contexte précis, c'était un argument de plus de son rejet et de ta dépendance.

Alors tu l'avais fracassé. Ca ne changeait pas grand chose. Tu connaissais son numéro par coeur. Foutue mémoire eidétique. C'est pour ça que tu avais donné ton téléphone professionnel à Conrad pour qu'il se charge avec Twayn de ce qui n'était pas urgent. Tu n'étais pas en état de gérer les affaires. Heureusement que le smog s'étend depuis 3 jours... Ton père te verrait comme ça, il te foutrait tellement un grand coup de pied au cul que ça te mettrait debout en un rien de temps. Mais là, t'as le coeur plus lourd qu'une ancre. Et ça te colle au lit. T'as froid de son absence. Jusque dans tes os. Ou c'est peut être parce que tu n'as rien mangé depuis le cirque? Ne pas se nourrir ne donne pas de force tu le sais. Mais rien que l'idée de manger quelque chose te retourne l'estomac.

T'entends la porte du grenier qui grince. Des bruits de pas. Un sac qui tombe. T'entends le bruit de la fenêtre et le froid qui entre dans la chambre. Tu grognes sous la couette. Mais le son est surement étouffée par celle-ci. T'as envie de voir personne, si ce n'est lui. T'as envie d'entendre aucune voix, si ce n'est la sienne. Et t'acceptera d'écouter personne, si ce n'est ton chat. Qui ne viendra pas. Qui ne viendra plus. Il est parti. Vagabond dans son genre, chat de gouttière. Mais une chat de gouttière qui t'a apprivoisé et que tu aurais aimé gardé. Le manque en toi est tel que tu commences même à avoir des hallucinations auditives. Faut vraiment que tu te secoues. Et que tu arrêtes de prendre tes désirs pour des réalités. Mais tu feras ça demain. Ce dur retour à la réalité. Là... T'es bien dans ton hallucination. Tu entends sa voix de nouveau. Tu le vois même apparaître devant toi. Quelle magnifique machine que le cerveau...

Et pourtant... C'est tellement réel. Et s'il était vraiment devant toi? A genoux, te demandant ce qui se passe... Un sourire naît sur tes lèvres à cette possibilité... " Hey... T'es vraiment là mon chat? Dormi? Je sais pas... La dernière fois qu'on s'est vu c'était quand? T'es vraiment là ou j'hallucine encore? " Ca serait pas la première fois que tu penses le voir. Un peu trop d'herbe qui fait rigoler... Tu tends une main incertaine pour toucher son visage. "Ce qui m'arrive? Je t'ai perdu. Perdu en réalisant trop tard que tu avais pris une chose que je pensais ne jamais donner à personne. Je suis un Raccoon qui aime un chat de gouttière qui lui a dit que tout était fini. Et je ne sais pas comment l'oublier. Je suis ivre d'un amour que je peux pas exprimer parce que j'ai perdu le chat qui faisait battre mon coeur de raccoon."


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14.07.20 2:26
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Savoir accepter


“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture


« Bien sur que je suis là » Pourquoi est ce que je ne serais pas là ? Même si je ne sais pas le problème qui peut te coller dans cet état je suis là. Un petit sourire sur les lèvres je te regarde, me rendant bien compte que tu m’as terriblement manqué pendant ces quelques jours l’un sans l’autre. Parce qu’on a beau se dire qu’on n’est pas ensemble, qu’on vit notre histoire « minutes par minutes », cela fait beaucoup de minutes l’un sans l’autre et je n’en ai plus l’habitude. Moi qui ne dois pas m’attacher je ne vois que trop bien que c’est trop tard. Peut être que j’aurais pu passer à autre chose, le cœur lourd, si on était resté encore quelques jours loin l’un de l’autre mais c’est raté, je suis de nouveau en train de te regarder et tous mes sentiments reviennent hanter mon esprit comme mon cœur.

Je prends ta main pour la conduire à ma joue pour te faire sentir que je suis là, fermant les yeux quelques instants à ce contact car il m’a manqué avant que le début de ta déclaration me les fasse ouvrir tous ronds de nouveau. De… De quoi ? Je ne te quitte pas des yeux alors que tu es lancé dans ta tirade. C’est… surréaliste… improbable… Je ne sais pas quels mots sont assez forts pour décrire ce que je ressens face à ce que tu es en train de me dire. Je ne m’attendais juste pas à ça même si réellement je ressens exactement la même chose. Mais l’entendre c’est surprenant pour quelqu’un qui n’a jamais eu personne pour tenir à lui. Ce n’est pas un reproche mais mon existence à un autre but que d’être aimé par les gens à part faussement. Et je sais que tu dis exactement ce que tu ressens…

C’est pour ça que tu es ainsi ? Je me recule légèrement pour observer ton état. Tout ça pour… moi ? Une partie de moi trouve ça… inconcevable... de se mettre dans un état pareil pour un humain et une autre est touchée clairement. Laquelle prendra le dessus c’est complexe à dire parce qu’on m’a appris à mettre de côté tout ce qui m’était personnel et que je ne peux pas me permettre de faire ce que tu viens de faire pendant trois jours. J’ai juste pas ta liberté… Cette liberté que j’envie parfois parce que mine de rien elle est plus importante que la mienne. J’ai du mal à comprendre mais ça me fait sourire quand même… « Ma drama queen » J’échappe avec un petit sourire en te regardant avec amour avant de me pencher pour déposer un léger baiser sur tes lèvres et aller dans ton cou embrasser ta peau et mordiller un peu le lobe de ton oreille pour bien te faire sentir que je suis là.

Pendant que je suis à côté de ton oreille, m’appuyant sur mon côté gauche pour ne pas me faire trop mal je murmure. « Je t’ai jamais quitté mon raccoon… Je ne sais pas où tu as été inventé ça… » Je réfléchis à notre dernière conversation avant de tilter soudainement. « Tu n’as quand même pas cru que je te quittais au cirque ? Maël… J’avais ma mission comme tu as les tiennes… Tu ne pouvais pas me suivre, on s’est toujours dit qu’on laissait l’autre gérer ses affaires sans s’en mêler. On le sait… C’est ça que je te disais… » Pas plus, pas moins. « Et après j’avais aucun moyen de te contacter. » Tout simplement. Je viens frotter mon nez au tien. « Tu m’as pas perdu… » A part a jouer l’idiot trois jours en me faisant croire que tu voulais plus me parler. « Tu pouvais pas m’envoyer un message tout simplement ? » Franchement…

Je soupire doucement avant de caresser ton visage avec douceur. « Écoutes. Vas prendre une douche, j’ouvre tout ici et je vais nous faire à manger. Une fois que ça ira mieux on en parle. Ok ? Faut que tu dormes aussi. » Ça devient urgent pour avoir l’esprit clair. Je me redresse en grimaçant, ayant un instant de faiblesse à cause d’une douleur qui va me faire m’accroupir de nouveau et je vais prendre quelques secondes avant d’arriver à me redresser. Je vais finir d’ouvrir toutes les fenêtres, sortant le cendrier dehors histoire de virer la source des odeurs.


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22.07.20 16:16
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Savoir accepter


“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture





Il est là qu’il te dit. Comme les dix autres fois où tu l’avais imaginé... Mais là... Il est palpable non? Donc il est peut être bien là après tout. Ou c’est juste une illusion. Une sensation de manque qui se manifeste, qui te tend les bras puis qui s’en va. T’as l’esprit embrouillé par trop de joints. Certes il est de qualité mais tu en as rarement fumé autant et aussi longtemps. A vrai dire c’est peut être que tu n’as JAMAIS été dans cet état là, peut être n’as tu JAMAIS eu autant besoin d’oublier quelque chose ou quelqu’un. Peut être que tu t’en serais sorti dans un jour ou deux. Que tu aurais tourné la page. Peut être que tu te mens à toi même... Tu te mens sûrement à toi même... Parce que tu lui parles en lui disant tout ce que tu as sur le cœur et c’est la première fois que tu t’ouvres à quelqu’un. C’est la première fois que tu montres une faiblesse, que tu perds ta carapace pour mettre tes sentiments à nu devant quelqu’un. C’est la première fois que tu te montres sans armure.

Tu entends sa voix et tu souris. Tu l’aimes sa voix. Son Timbre chaud, sa douceur,son côté coquin et taquin.... Tu sens ses lèvres sur les tiennes et dans ton cou. Tu te sens tellement bien d’un coup. Alors oui pour une fois tu veux bien être une drama queen si ca fait revenir auprès de toi l’homme que tu aimes. Parce que y a que ça pour te mettre dans un état pareil. Y a que ça pour te retourner le cerveau quand ton cœur a tellement mal. Tu commences à comprendre ton père et son attachement à Apophis pour la première fois. Tu sais que ton père vous un amour inconditionnel à son mercenaire, son dieu de la mort. Et tu comprends à quel point il ferait tout pour lui.

Tu as dérivé dans tes pensées sur ton père mais tu reviens vite vers Tim quand il murmure à ton oreille. Ça te fait trembler. Bien sûr que oui tu l’as cru. Le ton de sa voix, la froideur de son regard... Bien sûr que ça a fait écho à la découverte de ta faiblesse pour lui. T’as eu peur. Peur de ce que tu ressentais et que lui ne semblait pas partager. C’est quand même fou de tomber amoureux de quelqu’un alors que vous vous étiez dit que ça n’arriverait pas. Que tout était très clair entre vous. Trop clair même.

Il te dit que tu aurais pu lui envoyer un sms. « Plus de téléphone... » Ah ça pour plus en avoir t’en as plus. Le tien a volé en éclat dans le mur juste derrière Tim. Tu crois bien que tu avais jamais explosé autant un téléphone... Mais en même temps une poutre en bois contre du verre et du plastique... Le combat était inégal. Tu tends le bras pour que ta main caresse sa joue, pour t’assurer qu’il est bien là. Tu acquiesces à ses propos. C’est vrai que ça sent peut être le fennec dans la chambre. Toi t’as plus d’odorat depuis vingt quatre heures alors t’en sais rien mais Swan te l’a déjà dit. Alors ça doit être vrai...

Tu te redresses en tanguant un peu. Le manque de nourriture et l’abus de fumer te commencent réellement à se sentir sur ta capacité à te tenir debout. En effet il faudrait que tu manges... Mais pour l’esprit... T’as pas besoin de la douche pour voir que Tim n’est pas au mieux de sa forme et qu’il grimace quand il se met en mouvements. Tu l’as bien vu grimacer et retomber, le souffle court. Ça te fait froncer les sourcils mais tu es pas en état de tenir une discussion. Alors tu te redresses et tu t’appuies contre le mur pour avancer jusqu’à la douche. T’es hésitant sur tes pas, la faute d’être resté trop longtemps dans la même position. Mais la douche te fait du bien. Beaucoup de bien. Tu sais pas combien de temps t’es resté en dessous. Dix minutes? Quinze? Peut être une vingtaine ? Tu n’en as pas la moindre idée. Ça fait un moment que tu as perdu le compte des minutes et des heures. Tu sais même pas quel jour on est ni si c’est le matin, l’après midi ou la nuit. Tu ressors juste avec un boxer à moitié mouillé et une serviette sur la tête, les cheveux encore beaucoup trop humides. Tu fleures bon le savon et le shampoing. Tu frissonnes de te prendre un courant d’air frais. « Tim? T’es là ? » Comme tu le vois pas tu as peur qu’il se soit volatilisé. Qu’il ne soit qu’une illusion de plus.




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23.08.20 23:08
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“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture


J’essaie de te faire comprendre que tu n’hallucines pas, je suis bel et bien à tes côtés, je n’ai aucune raison de t’avoir quitté car nous n’étions pas ensemble déjà mais surtout parce que ce jour là, au cirque, je ne parlais pas de nous mais de notre travail. Tu confonds tout mais je suis très lucide. Trop certainement et je ne peux nier que si je n’avais pas eu ces messages de Swan j’aurais certainement profité de cette pause obligée pour essayer d’effacer mon amour pour toi et passer à autre chose. C’est facile. Lâche mais facile. Mais je suis de nouveau devant toi et je sais bien que rien ne pourra me faire partir de cette chambre tant que tu seras dans cet état, tant que tu continueras de penser que je t’ai quitté, tant que je t’aimerais.

Mais nous ne pouvons pas parler comme ça aussi je te pousse à aller prendre une douche. Je te vois chanceler pour partir vers la salle de bain mais tu t’en sors aussi je vais ouvrir toutes les fenêtres doucement. De toute façon je ne suis pas capable de t’épauler physiquement j’ai beaucoup trop de douleurs pour être moi-même solide sur mes jambes. Je prends tes draps et tes fringues pour tout virer comme ça pue l’herbe, vire le cendrier et ouvre de nouveau la porte de ta chambre. Je dépose le lot de linges sales devant la machine à laver et descends à la cuisine comme je connais cette maison par cœur. Je fais comme si c’était chez moi en bon chat de gouttière que je suis.

Je fouille dans la cuisine pour trouver de quoi faire de simples sandwichs, je nous ferais vraiment à manger plus tard. Je sens le regard de Conrad sur moi aussi je lui explique rapidement que tout va bien, tu es parti à la douche et je te fais manger puis repos. J’en fais quelques uns en plus pour eux avant de le laisser finir comme je me doute que ta douche ne sera pas trop longue et vu ton état je n’ai pas envie de te laisser tout seul. Tu serais capable de te remettre en léthargie en pensant que je suis de nouveau parti. C’est fou… Fou que tu puisses te mettre dans cet état pour moi… Fou qu’on en arrive là et en même temps c’est doux de ressentir autant de sentiments.

J’arrive au moment où tu m’appelles. « Je suis là, j’étais parti faire à manger. » Je vais refermer une partie des fenêtres pour que tu n’attrapes pas froid et pose le plateau sur la table basse dans ton coin détente. « Allez viens, tu en as besoin. » Je récupère dans mon sac le téléphone basique que j’ai choppé en attendant que D’an m’en trouve deux nouveaux et prends aussi les antidouleurs car j’en peux plus, ça commence à bien trop tirer. Je m’installe difficilement sur le canapé en grimaçant et ferme les yeux un peu. Ces derniers jours ont été épuisants putain… Physiquement et moralement et j’ai rarement pris une claque aussi grosse depuis de très longues années même si ma vie n’est pas douce. Je finis par souffler, te souriant quand tu viens t’installer à mes côtés, virant la veste que je porte tout doucement et dévoilant un bandage sur tout mon bras droit. J’attrape une des deux bouteilles pour noyer le médoc dans un peu d’eau et viens de voler un baiser. « Un homme qui sent bon… A croquer. » Mais d’abord tu manges et tu dors, on verra pour la dégustation plus tard. Je souris en t’observant, ayant toujours un peu de mal à croire qu’on en soit là…


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30.08.20 0:04
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-- Arlette Cousture




Quand tu sors de la douche les fenêtres sont grandes ouvertes, l’air froid te fait frissonné mais lui n’est pas là. Tu appelles pour être sûr au cas où tu n’aurais pas encore bien récupéré et il te répond. Tu le vois débarquer avec un plateau de sandwiches et de boissons. T’en as pas conscience mais tu as faim. Enfin Faim. Disons que tu vas manger un peu parce que là l’estomac ça fait un moment qu’il n’a pas eu quelque chose à digérer. Tu te diriges vers le canapé. Tu te laisses littéralement tomber dans les cousins. A ces côtés. Dans ta tête tu as plus besoin de son contact que de manger ou de boire. Alors quand il t’embrasse, tu le retiens un peu contre toi. Légèrement. Tu veux juste profiter de ses lèvres. Tu lui rends son sourire. Ça te fait du bien de le voir, de l’avoir près de toi, de sentir son odeur. Tu as l’impression d’avoir traversé le désert pour le retrouver. Tu passes ta main dans ses épais cheveux. Il a toujours cette même chevelure dense, que tu aimes accrocher quand vous êtes au lit. « Tu m’as manqué. » Léger murmure sur ses lèvres avant de le relâcher. Tu fais un effort pour te pencher et prendre un des triangles qu’il a préparé. Mâcher t’es difficile. Ça te fait bizarre de reprendre un aliment solide. Tu prends le temps de mâcher, reposant le sandwich après deux bouchées et une grande gorgée d’eau. Tu finis par te retourner vers lui. « Chaton… Qu’est-ce que t’as au bras? Pourquoi tu as besoin d’antidouleurs ? Je vois bien que tu as mal aux côtes et aux jambes dès que tu bouges. Je suis peut-être encore un peu fumé mais c’est mon boulot aussi de voir que tu te déplaces avec difficulté et que tu grimaces. Enfin la grimace c’est parce que je te connais car t’es le genre de mec au visage de marbre le plus souvent ou trop joyeux. Mais aujourd’hui t’es beaucoup trop expressif… Ou je suis trop défoncé. Mais je vois bien que c’est pas ça. » La douche t’a suffisamment réveillé pour que tu sois conscient et que ton esprit se fixe sur la seule chose intéressante dans la pièce : Tim.



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22.09.20 19:08
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“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture


Je reste contre tes lèvres, les embrassant doucement, heureux de te retrouver. Je ne peux pas le nier je suis bien contre toi et j’avais besoin de te retrouver. Tout mon être te cherchait depuis plusieurs jours même si je n’avais pas le temps de vraiment l’écouter. Je n’en avais certainement pas envie non plus mais le fait de finir a l’hôpital a eu le don de me faire réaliser que le seul être que je voulais à mes côtés dans ce moment là c’était toi et tu n’étais pas là pour je ne sais quelle raison. Maintenant que j’ai compris je trouve ça aberrant et réalise que te secouer plus tôt aurait été une bonne idée mais je ne savais pas que tu étais capable de te mettre dans ce genre d’état pour une personne et encore moins pour moi. Je le saurais désormais.

Je reprends ma place parce que j’ai bien trop mal pour rester dans tes bras. La seule chose dont je rêve là c’est surtout de mes antidouleurs et je les noie dans une grosse gorgée d’eau avant de laisser ma tête reposer contre le canapé histoire de souffler un peu. Je me penche ensuite pour récupérer un sandwich de la main gauche et manger. Jamais prendre ce genre de trucs sans rien dans le ventre sinon je vais être plié en deux ensuite. Je ne cherche pas à cacher que j’ai mal, je ne peux pas de toute façon et puis tu finiras bien par le voir sauf si je reste en combi intégrale, ce qui est quand même assez rare quand je suis à tes côtés.

Je rouvre les yeux quand tu me poses la question, finissant mon sandwich. Oui je ne suis pas comme d’habitude mais j’ai mal et autant je ferais attention de rien montrer face à Caleb, autant ici je n’ai pas de raison de faire attention ici. « Une voiture m’est rentrée dedans pendant une course avant hier. » Je me mets un peu mieux et te tends mon bras, remontant un peu le bandage qui prend tout mon bras pour te montrer que j’ai des tulles gras sur une grosse brûlure. « C’est comme ça sur tout le côté droit : bras, côtes, jambes. Je suis allé à l’hôpital et Doc m’a pris en charge ensuite. Je suis en arrêt de travail pour la fin de la semaine et sous antidouleur quand ça tire trop. » Voila. Y’a pas grand-chose à dire de plus, je dois me soigner et me reposer c’est tout et oui je porte sur moi que je suis fatigué et que j’ai mal. Et même si je suis heureux d’être de nouveau à tes côtés et que je me sens bien, je ne cherche pas à expliciter plus ou demander des câlins face à cette histoire parce que… le chat est blessé d’avoir été seul au plus haut de sa douleur. Ça passera, c’est comme tout mais là j’ai surtout besoin que les antidouleurs fassent effet et que toute la tension redescende. « Manges encore un peu et ensuite dormir nous fera du bien. » Beaucoup de bien, surtout l'un contre l'autre.


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06.10.20 15:19
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“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture





Tu bloques. Réellement. T’as une absence. Un accident? Comment ça une voiture lui est rentré dedans? Tu secoues la tête quand il ouvre la bouche à nouveau. Tu regardes avec attention ce qu’il te montre. Son avant bras, son bras. Tu vois les bandages, le tulle gras, les grimaces qu’il a. T’imagines la brûlure. Lui qui râpe le bitume, qui s’écorche et se brûle sur la route. Tu attrapes les anti douleurs et tu regardes leur composition. Ils sont fort. En même temps si tout le côté est comme ça... Tu sais que Doc fait un bon travail et si tu avais été bossé, tu l’aurais soigné. Ohhh allons c’est faux t’en aurait été incapable vu l’état minablement dans lequel tu t’es mis. Tout ce que tu vois c’est que tu n’as pas été là pour lui. Mais en même temps est ce qu’il t’aurait voulu avec lui. Il avait tellement de moyens de te contacter... Aaaahhh ta gueule ! Tu sais pas ce que tu dis. T’as été con d’envoyer ton gms dans le mur. Tu en aurais peut être eu là des news. Si tu avais su être courageux et pas une larve au fond d’un lit.

Mais maintenant que tu sais qu’il est pas parti, qu’il reste avec toi et surtout qu’il est en arrêt, tu ne comptes pas le laisser sortir d’ici sans qu’il soit reposé. Tu expires lentement, ça a le mérite de faire retomber ta crise interne. Tu fermes les yeux pour faire le point et tu les ouvres sur son visage. Tu vois qu’il t’en veut. Tu l’entends même dans le ton de sa voix et a sa façon de tourner les phrases. «  Doc est un bon médecin. Je suis sûr qu’il t’a donné tout ce qu’il fallait. Termine de manger et je regarderai tes blessures. Faut te passer de la pommade je pense. Faut absolument surveiller ta brûlure pour ne pas qu’elle s’infecte. J’aimerai... Je voudrais que tu restes ici pour ta convalescence. Au moins jusqu’à lundi. Le temps... le temps de voir comment évolue ta blessure. S’il te plait.  » T’hésites à le prendre dans tes bras. Tu sais plus trop. T'es encore un peu trop sous les effets du joint même si la douche, la bouffe et les paroles de Tim t’ont fait redescendre assez vite. Tu finis par poser ton bras sur le dossier du canapé et à passer ta main dans ses cheveux. Tu te forces a finir le sandwich que tu as en main parce qu’il te le demande mais t’as pas l’estomac. Ça te fait mal plus qu’autre chose de manger.



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06.11.20 16:32
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“Accepter de dépendre de quelqu'un c'est accepter sa faiblesse, c'est s'accepter, c'est accepter d'aimer assez fort.”

-- Arlette Cousture


Cela passera. Je n’aime pas qu’on m’oublie et je t’en veux de ne pas avoir été là pour prendre en charge le chat blessé. Oh j’ai trouvé pour qu’on me câline je suis jamais sans ressource mais j’aurais préféré que ce soit toi parce que tu comptes pour moi. Maintenant c’est fait, je ne vais pas y revenir, j’ai juste besoin de repos. Ce n’est pas la première grosse blessure que je prends et ce n’est certainement pas la dernière mais j’ai besoin de repos et d’avoir moins mal pour avoir l’esprit clair. Je t’explique rapidement, te montrant mon bras pour que tu comprennes l’ampleur du résultat de mon câlin forcé avec le sol avant de me remettre bien pour ne pas me faire mal. « Doc m’a soigné ce matin, je sortais de chez lui quand Swan m’a dit de venir car tu n’allais pas bien. » Et maintenant je sais pourquoi tu ne vas pas bien. Comprendre c’est autre chose mais j’accepte que tu sois ainsi. « Faudra attendre un peu avant de jouer au docteur. » Je rajoute avec une petite pointe de malice car Doc vient de changer les tulles et les bandages donc faudra attendre avant de faire un nouveau changement.

Je t’observe quand tu me demandes de rester avec toi tout le temps de ma convalescence. Moui… Je fais une petite moue comme si je réfléchis au fait que ce soit possible ou pas, si tu le mérites ou pas alors que la décision est déjà prise depuis que je t’ai retrouvé : je ne compte pas partir, je suis installé et tu as intérêt à te faire pardonner de m’avoir abandonné quelques jours. Je viens chercher tes lèvres pour un léger baiser, fermant les yeux quand tu passes ta main dans mes cheveux car j’ai clairement beaucoup de contacts. « Je te préviens je vais être chiant. Je vais vouloir que tu prennes soin de toi et je vais demander beaucoup d’attention. » J’en ai besoin et je ne vais pas me gêner pour que tu rembourses tout ce que tu n’as pas fait les derniers jours. « Ne te forces pas si ça ne passe vraiment pas, ne vas pas te rendre malade. Allez viens. » Autant aller se reposer.

Je me relève doucement pour ne pas me faire de mal et vais chercher des draps. Je te laisse gérer par contre pour tout remettre en place comme je ne peux pas trop faire de mouvements sans me faire mal là, la douleur revenant. Je défais doucement mes affaires. Enfin… Les affaires de Swan et de Ludo plutôt comme j’ai squatté un peu partout ces derniers jours, dévoilant les bandages qui recouvrent tout mon côté droit avant de me coucher sous la couette, me mettant sur le côté gauche pour ne pas me faire mal, attrapant ta main pour être bien. Je mets quelques micro secondes à m’endormir car je suis éreinté et je suis en confiance quand je suis avec toi, ce qui est assez rare pour moi. Je dors longuement, j’ouvre un œil pour prendre des antidouleurs de temps en temps mais je fais un tour du cadran et c’est la faim qui va finir par me réveiller au petit matin le lendemain. J’émerge en m’étirant avant de grimacer car j’ai oublié mes brulures et je me roule en boule sous la couette, je n’ai pas envie de bouger. Je te cherche de la main pour que tu viennes te mettre contre moi. « Salut… » Ma voix est encore ensommeillée et un peu rauque. « J’ai faim » Mais je n’ai pas envie de bouger, cruel dilemme.


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04.12.20 9:29
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Tu lui souris. Tu es prêt à attendre longtemps maintenant que tu sais que le mal dont tu souffres est partagé. Même si tu as peur qu'il refuse ton offre. Tu ne sais jamais avec lui. Tu ne sais pas non plus garder ton sang froid quand il s'agit de ton chat. Mais tu es assez vite rassuré quand il vient t'embrasser. Tu souris sur ses lèvres. " Tu auras toute mon attention pour ses trois prochains jours sans exception. Pas de téléphone, pas d'affaire. Juste toi, moi et ce que tu as envie de faire." Tu prends des vacances. Twayn gérera très bien pendant ces quelques jours. Tu lui fais entièrement confiance.

Tu essaies de manger mais ça ne passe vraiment pas. Alors tu l'écoutes et reposes le deuxième petit sandwich. Tu te lèves et le suis. Tu refais le lit seul même si tu tangues un peu. Tu serres les dents au fur et à mesure qu'i se dévêt. Grand dieu qu'est ce que tu as mal au coeur. Tu t'allonges à ses côtés glissant ton bras sous son oreiller, collant ton front au sien et glissant ta main dans la sienne. Tu le regardes s'endormir, caressant sa main de ton pouce. Tu l'as souvent fait. Le regarder dormir. Son visage est totalement différent dans ces moments là. Il ressemble à un ange. Mais il faut croire que l'avoir à côté de toi, sa respiration te berçant, tu trouves toi aussi le sommeil depuis fort longtemps.

Tu ouvres légèrement un oeil quand il bouge mais guère plus. Tu n'avais pas conscience d'être autant fatigué. Tu t'arranges toujours pour le garder en contact. Tu ne sais pas combien de temps vous avez dormi mais cela t'a fait du bien. Tu sens qu'il vient se coller contre toi alors délicatement tu poses ta main à un endroit qui n'est pas douloureux. " Bonjour toi. " T'as encore la voix rauque due au manque de sommeil. Tu colles ton front sur le sien et tu l'embrasses doucement. " Tu veux que j'aille te faire un truc à manger? Je sais pas quelle heure il est. " Tu passes sa main dans ses cheveux et l'embrasses à nouveau. " Je vais aller nous faire à manger. "

Tu sais pas si tu vas manger beaucoup. Tu l'embrasses une dernière fois et tu te lèves. Tu descends comme t'es habillé, c'est à dire pas du tout. Tu passes un petit temps en bas parce que t'es encore un peu frêle sur tes jambes déjà et ensuite tu veux faire ça bien. Tu remontes avec un plateau plutôt bien rempli. Pain, beurre, confiture, lait, céréales, jus de fruit et même des oeufs brouillés avec un peu de bacon. Manque plus que la fleur dans son petit vase. Tu avances en faisant gaffe à pas te ramasser lamentablement. " Assis toi bien dans le lit je vais poser le plateau. Petit déjeuner au lit pour mon chéri... "



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30.12.20 23:40
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Je dors… J’en ai tellement besoin que je ne réalise pas depuis combien de temps je suis dans les vapes quand j’ouvre enfin un œil. Je ne m’inquiète pas d’aller chercher mon téléphone et regarder mes messages contrairement à d’habitude car mon boss sait l’état dans lequel je me trouve. Aussi bien l’officieux que l’officiel et les deux savent très bien que j’ai besoin de me remettre pour pouvoir être de nouveau efficace. Ca servirait à quoi d’être à demi actif de toute façon ? Surtout vu tout ce qu’on me demande de faire. Je viens chercher ta chaleur mais je n’ai pas envie de bouger. J’ai faim et faudrait que je mange car j’ai déjà fait plusieurs prises d’anti douleur sans rien avaler et mon estomac va finir par faire des nœuds mais je suis bien sous la couette, je n’ai pas envie de bouger et je m’y love comme le chat que je suis et qui n’a pas du tout envie de mettre son nez dehors aujourd’hui. Ni en dehors de cette maison, ni en dehors de ce lit.

Je t’observe quand tu demandes si je veux que tu ailles nous faire à manger, montrant clairement que je n’ai pas envie de bouger et je te laisse m’abandonner pour te relever et aller préparer quelque chose. Un petit sourire sur les lèvres je te mate traverser la chambre tout nu. « Ca aussi ça m’a manqué. » Cette belle vue au matin quand j’ouvre un œil. Ce n’est pas qu’on a passé toutes nos nuits ensemble mais finalement c’était de plus en plus rare qu’on dorme l’un loin de l’autre ces derniers temps et il n’y avait certainement que nous pour nous voiler la face et ne pas voir qu’on était bien trop attachés l’un à l’autre. Quand je te regarde je vois le mec que je n’ai clairement pas envie de laisser tomber et en même temps je vois toutes les emmerdes que ça peut amener mais, après tout, t’es bien autant dans la merde que moi. Faut espérer que nos clans n’aient jamais à se frotter l’un à l’autre et qu’on puisse vivre ainsi puisqu’il est clair qu’on ne fera pas autrement après plusieurs jours à se torturer le cœur en jouant au con. Enfin surtout toi mais ça…

Je ferme les yeux de nouveau, profitant de la fraicheur des draps même si mes brulures me tirent et m’assoupis de nouveau un peu jusqu’à ce que tu reviennes dans la chambre. Je me redresse doucement, m’étirant avant de grimacer car ça tire sur ma peau et me mets mieux en attrapant quelques coussins pour m’installer confortablement. « Je vais m’y habituer tu sais ça… » Taquin je te laisse tout installer avant de t’attirer contre mes lèvres, caressant doucement ce corps nu qui s’offre à moi avant de te rendre ta liberté pour prendre mes médicaments en commençant à manger un peu pour les faire passer. Cela va mieux, ça me tire mais la douleur violente du premier jour est passée, il faut que ça cicatrice désormais et que je change les tulles grasses car je sens que tout a bougé au court de mon sommeil. « Tu t’es tenu au courant des consignes du gouvernement au moins ou t’as fait black out ? T’as besoin d’infos ? » Ma petite drama queen veut peut être savoir que le monde dehors tourne toujours quand même. « Je vais avoir besoin de mon médecin ce matin. » Je ne pourrais pas me soigner tout seul et puis tu dois te faire pardonner aux dernières nouvelles…


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14.01.21 21:58
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Tu lui as manqué. C'est ta petite victoire du jour. T'en as pas eu beaucoup cette semaine contre toi même... Mais faut dire que tu t'es jamais autant retourné le cerveau. T'as encore quelques effets à la con mais le plus gros a disparu. Heureusement que t'as pas fait de mélange... Dieu seul sait dans quel état tu serais. Et surement que t'aurais pas été capable de faire un minimum de bouffe pour nourrir ton petit chat qui t'attend sagement dans le lit.

Tu remontes assez rapidement pour ton état et c'est un miracle que tu ne fasses rien tomber dans les escaliers. Tu grimaces en miroir de lui. T'aimes vraiment pas le voir dans cet état mais tu fermes ta gueule. T'as rien le droit de dire. T'étais pas là comme il te l'a si bien rappelé. Tu le laisses s'installer avant de poser le plateau à pieds au mieux pour ne pas l'esquinter d'avantage.

Tu t'installes à ses côtés, à moitié allongé comme un romain. " J'te promets pas ça tous les matins mais je peux bien te promettre de te faire des petits déj' au lit quand on ne bossera ni l'un ni l'autre le lendemain matin. " Promesse assez facile à tenir. Tu ne te fais pas prier pour l'embrasser, te montrant délicat bien que complètement frissonnant sous ses doigts. Tu t'étais pas du tout sevré de lui en faite... Non t'es juste grave en manque de lui.

T'en aurais bien demandé plus mais tu sais qu'il est pas encore en état de te subir. Il va d'ailleurs falloir que tu jettes un coup d'oeil sous les bandages. Mais il doit d'abord manger, comme toi et toi tu dois te rincer la tronche à l'eau froide pour bien te réveiller et éliminer les dernières traces de joint. Tu attrapes une tartine et tu le regardes manger en silence. Tu prends le temps de boire de ton verre pour faire passer le pain et tu lui dis sans faux semblant. " Parce que le monde a pas arrêté de tourner avec moi? Merde ... Ah bah je crois que j'ai besoin d'info alors... Et oui tu auras ton médecin personnel qui va jouer les infirmiers rien que pour toi. Mais d'abord tu manges !" Tu lui feras les soins après manger. T'as d'ailleurs tout ce qu'il faut dans ta salle de bain au cas où faut soigner un de tes frères... C'est pas rare par exemple que Twayn rentre amoché à cause d'un con ou même Darla ou Conrad. T'as toujours pris soin d'eux quand ils étaient blessés comme tu le fais avec Apophis et maintenant avec Tim... La famille c'est sacrée.



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19.02.21 21:04
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-- Arlette Cousture


« Je m’en souviendrais. » Je m’en amuse, mordant légèrement ta lèvre alors que je te libère de mes caresses pour manger. J’aurais bien envie de dévorer ce corps qui se trouve ENFIN sous mes doigts mais il faut que je mange réellement vu que je viens de prendre mes antidouleurs. Je reviens donc au plateau, mangeant doucement mais correctement. Je n’ai pas passé mes derniers jours au fond de mon lit et j’ai fait beaucoup de sport même si la chute m’a mis HS aussi j’ai faim. Par habitude j’utilise mon bras droit mais je vais vite le relayer avec mon bras gauche pour pouvoir mettre celui qui est blessé au repos. Quelques tartines, des œufs, du jus de fruit. Je sais que tu ne vas pas manger énormément mais moi je me calle bien l’estomac pour que les prochaines prises de médicaments soient tranquilles.

Ta réponse me fait sourire. « Eh non le monde n’a pas arrêté de tourner car Mael Jackson a décidé de pleurer le faut départ de son chat au fond de son lit. » Je m’en amuse en finissant mon verre de jus d’orange. « Le gouvernement à mis toutes les entreprises à l’arrêt pour une semaine pour le moment ainsi qu’une interdiction totale pour les véhicules à essence de rouler. Nous sommes tous confinés chez nous tant que l’épisode n’est pas totalement passé, l’air est irrespirable dehors, les hôpitaux sont totalement engorgés. » J’ai pu tester c’était très compliqué d’être soigné pour ma chute. Je vais tousser légèrement d’ailleurs, ayant avalé une miette de travers et trahissant que je suis un peu gêné aussi. « Travailler avec un foulard sur le nez est étrange. » Non nous ne sommes pas mieux équipés au travail, tout ça est assez soudain.

Je finis mon petit déjeuner avant de me remettre bien contre l’oreiller, te laissant finir avant de repousser le plateau, fermant un peu les yeux en respirant profondément. J’ai une gêne mais elle passera. Je finis par rouvrir mes yeux pour les poser sur toi, repoussant les draps. « Tu joues à l’infirmier ? » Je t’aide à ôter doucement mes bandages puis les tulles gras qui ont séché. Je te laisse faire, je suis en confiance avec toi donc je me mets sur mon côté gauche pour que tu puisses gérer sans que je te gêne. Des blessures j’en ai eu mais celle-ci est une des plus belles gamelles que j’ai pris dans ma vie de coursier je dois bien l’avouer. Je finis par remettre le drap au dessus de moi. Repos de toute façon, le Doc m’a arrêté et je ne compte pas faire autre chose que profiter de ce moment dans ce lit, avec toi. Je me cale contre toi quand tu te recouches et te mord doucement le cou. « Ne refais plus jamais ça. » Jamais.


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03.03.21 22:58
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-- Arlette Cousture




Tu le regardes manger avec un sourire. Au moins il a de l'appétit. Cela te rassure parce que tu ne sais pas combien il a déjà pris d'antidouleur sans manger. Même si toi tu n'es pas encore capable d'absorber de grand quantité sans te rendre malade. Mais au moins tu n'as plus la tête embrumée par les volutes de la beuh que tu tirais encore il y a quelques heures.

Tu ris légèrement quand il se moque de toi. Ô il peut, tu as été carrément stupide. A un point que tu ne pensais pas atteindre. T'as un sourire en coin. " J'aime bien quand tu dis "mon chat."" Pour le reste tu l'écoutes sagement. Plus d'entreprises plus de véhicule. C'est pas plus mal pour faire baisser le smog. Tu lui ressers un verre pour qu'il se décoince la gorge mais tu n'aimes pas la toux que tu entends. tu rassembles les restes du repas pour les retirer du lit et tu te lèves pour aller prendre ta valise de pharmacie. t'as toujours plein de trucs pour pallier aux diverses blessures de tes frères entre autre.

" Ouais je vais jouer ton infirmier. Installe toi que je regarde l'étendue des dégâts." Tu prends ton temps pour le soigner. Tu inspectes chaque blessure pour t'assurer qu'il n'y a pas d'infection. Et une fois que cela est fait tu appliques les crèmes qu'il faut sur les blessures qu'il faut. Il va souffrir encore un jour ou deux mais après cela ira mieux. Cela va très bien guérir et tu t'assureras qu'il cicatrise correctement. Quand tu as fini par refaire ses bandages, tu le laisses se remettre sous les draps pendant que tu vas te laver les mains. Tu entres dans le lit et le laisses se coller contre toi. Tu as un sourire niais quand il te mord et qu'il t'ordonne de ne plus JAMAIS faire ça. " Tu as ma parole Tim. Je ne disparaitrais plus et je ne te laisserais JAMAIS. " Et tu es un homme de parole. Et tu comptes bien le garder enfermé, prisonnier de tes bras le temps que durera la mises en quarantaine.



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21.03.21 15:59
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