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A tomber par terre - FT Rosario
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les Gemeos Darla et Twayn sont adorables mais passer trois jours confinés avec eux, ça tient de l'exploit. Pourtant je les adore mais là ils ont abusé. J'ai l'impression d'être leur petite poupée. Que j'ai eu le droit à une coiffure à la ELVIS, passe encore, mais quand Darla a voulu me tartiner les orteils avec du vernis à ongle, j'ai cru que j'allais péter un câble. Mais quand j'y pense, cela me fait sourire car au moins on prend soin de moi et j'aime un peu cela.

L'air est redevenu nettement plus respirable avec la pluie. J'ai pris un peu le pouls de la ville. Et c'est le gros chaos en ce moment. Je n'aime pas cela. Je le cache bien derrière ma façade de séducteur, mais je suis un vrai bileux. Je suis toujours à m'inquiéter pour mon clan. En plus, en ce moment, je trouve que GUIA IRMÃO (Maël) n'est pas dans son assiette. Ça plombe le moral des troupes. Il ne s'en rend pas compte. Autre truc qui a eu le don de m'énerver aujourd'hui c'est lorsque j'ai découvert que le gouvernement voulait fermer le cirque. Je sais que ça va contrarier mon IRMÃO DA LUA (Hypnos) , ce doux rêveur. Je me suis donc armé de mon bon sourire pour aller tracter et draguer les demoiselles pour qu'elles signent la pétition pour sauver le cirque. C'est dingue ce que je peux obtenir avec une chemise déboutonnée et ma bégueule. Donc j'ai fait une pierre deux coups en repartant avec quelques numéros de portable et un paquet de signatures pour le cirque.

La nuit est tombée. Je rentre tranquillement à pied chez moi au JMG, dans les docklands. En ce moment, on ne peut plus rouler en moto. Hier , j'ai nettoyé le garage de fond en comble car il avait vachement pris la poussière. C'est mon petit paradis où je peux exprimer ma passion sur la mécanique et les motos. Alors j'en prends soin comme la prunelle de mes yeux. C'est grâce à Mael que j'ai tout cela. Il a donné un sens à ma vie. Et là je repense encore à lui, persuadé qu'il y a quelque chose qui cloche, il passe de tout à rien, la déprime à l'euphorie. Perdu dans mes pensées, j'esquive trop tard le mec embusqué avec une batte de baseball alors que j'étais au palier du garage pour l'ouvrir. Il aurait pu me tuer ce con. J'arrache un cri de douleur. J'ai la gueule en sang ce qui m'empêche de voir le ou les agresseurs. Oui je crois qu'ils sont deux. L'un d'entre eux a ramassé la clef. L'autre me demande le code de l'alarme. Je lui réponds en brésilien :

- « vai pro caralho ! » (va te faire foutre).

Et je me prends un coup de pied dans les côtes. La douleur est terrible mais j'ai la rage. Ma main droite sort ma lame cachée dans une poche de veste. Ça me permet au moins de garder mon agresseur à distance. J'ai eu Banshee comme maître de lame alors mon gars laisse moi une seule ouverture et je te saigne comme un porc. Fais chier ce sang dans les yeux...


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03.07.20 22:31
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A tomber par terre
Tiago et Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cette semaine avait été hors du commun. Pourtant tout semblait bien se goupiller au départ. Dimanche j’avais décidé de passer la journée au cirque, comme il venait s’installer, Nathan n’avait pas pu m’accompagner comme il travaillait, mais qu’importe je comptais bien profiter à fond de cette journée de repos. Mais après quelques attractions, nous avons été rapidement mis à l’abri par les Circassiens pour ne pas risquer de succomber à la vague de SMOG qui était en train de se reprendre sur la ville. À l’abri sous les chapiteaux, nous avions pu boire et nous reposer, tout en aidant ceux qui avaient fait des malaises. J’avais aussi participé à la tentative de récupération du furet d’un charmant monsieur, ce qui m’avait valu une blessure à la cheville qui commençait à moins se faire sentir au bout de 5 jours. Le Doc, avait évoqué une simple foulure et préconisé du repos. Et du repos j’en avais eu, comme je ne pouvais pas aller travailler, j’ai vécu les 3 jours de confinement à m’ennuyer à la maison. Heureusement qu’Izaline, ma colocataire, était venue me tenir compagnie, elle avait encore du mal à rester seule. Nous nous étions soutenues en attendant le retour à une vie plus normale. Nous avions eu le temps de fabriquer des dizaines de banderoles que nous allions mettre à disposition d’Austen et de Ludo pour la Gay Pride de samedi. Je n’étais pas sorti dès le premier jour, Nathan m’avais rejoint dès que le confinement avait été levé et nous avions profité d’un moment de calme à deux.

Mais le jour suivant, j’étais toujours en arrêt, je ne tenais pas en place. Ma moto était rutilante et je n’avais plus aucune révision à lui faire. Je serais bien partie faire un tour avec elle dans la campagne anglaise pour me détendre, mais le gouvernement avait interdit l’usage des engins motorisé, le temps que le gros du SMOG se disperse un peu. J’avais donc strappé ma cheville pour qu’elle soit plus solide et j’avais pris, pour une fois, les transports en commun. On m’avait parlé d’un garage qui pouvait se faire livrer des pièces rares pour ma chérie. C’était l’occasion ou jamais d’aller y faire un tour, j’espère juste qu’il n’a pas fermé avec tous ces événements.

Me voilà passant d’un bus au métro sous cette chaleur étouffante. J’étais partie tard, dans l’espoir de profiter d’un léger moment de fraicheur à la tombée de la nuit mais c’était peine perdue, la chaleur était à la limite de l’insoutenable. Mais qu’importe, il ne me restait plus que quelques minutes, selon mon GPS, avant d’arriver à l’adresse du garage. Je marche lentement vers mon objectif, lorsque j’entends, au loin, un homme jurer en portugais. Je ne parle pas cette langue, mais je connais pas mal d’insultes et dans toutes les langues. Je lève les yeux de mon GPS pour apercevoir deux hommes s’en prendre à un homme qui semble ne pas se laisser faire mais se retrouve rapidement au sol. « Dios mio, que se passe-t-il encore ? » J’ai le don pour attirer les emmerdes en ce moment. Ni une, ni deux, je ne prends pas le temps de réfléchir, je me mets à courir et à prier pour que ma cheville ne me lâche pas en route. Les deux hommes sont tellement focalisés sur leur victime au sol, qu’ils ne m’entendent pas arriver. Je me positionne entre l’homme à terre et les deux hommes, prête à en découdre s’il le faut. Je ne suis pas une combattante mais j’ai quelques bases et je ne peux pas laisser un homme à terre. Je vois, juste à temps, la batte de baseball du premier agresseur pour me mettre à distance de lui, mais faisant cela je me rapproche de son complice, qui sort un couteau en me voyant arriver et essaye de me planter. J’ai juste le temps de crier « Police » avant qu’il ne me coupe à l’avant-bras, cherchant surement à me faire peur. L’adrénaline se répand dans mes veines et je ne ressens aucune douleur pour le moment. Le mot Police semble avoir fait son effet et les à décourager car ils se regardent l’espace d’un instant et partent en courant. Je me penche sur la personne au sol pour voir comment il va. Il a le visage en sang mais semble conscient, dans la pénombre je le reconnais, nous nous sommes rencontrés brièvement au « Four Birds » il y a quelques jours. « Tiago ? C’est Rosie, ça va ? » Je reste a une distance raisonnable, car dans le noir et avec du sang dans les yeux, ce n’est pas sûr, qu’il ne me confonde pas avec ses agresseurs.

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04.07.20 15:09
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Aveuglé maintenant, même si j'essaie de retirer le sang de mes yeux avec ma main libre, j'essaie de me concentrer avec mes autres sens. Mes oreilles écoutent le moindre bruit et mouvement comme l'avait enseigné Banshee avec des combats les yeux bandés. J'entends le mot "Flic" d'une voix féminine et je ressens qu'il y a une troisième personne qui nous a rejoint. Je profite de taillader d'un coup vif, celui qui m'avait pris les clefs. Je les entends tomber au sol. Je suis prêt à porter un autre coup comme un rat acculé derrière un mur. "Rosie". Je retiens mon bras.

- Ils sont partis là ?

Rosie. Une femme latine de caractère que j'ai croisée au Four Birds. Je m'étais comporté comme un gros con avec elle, comme souvent ça m'arrive. J'ai un besoin irrépressible de plaire et d'être aimé. Et parfois, je m'y prends mal. Je ne suis pas un mauvais gars si on creuse un peu pour me connaître. Pour me faire pardonner à ma façon, j'avais passé des heures à lui fabriquer un porte clef en bois et en métal. J'avais encore trop de fierté pour aller lui donner en mains propres et puis elle ne l'aurait probablement pas accepté de recevoir un présent de moi. J'avais donc payé un jeunot pour aller lui remettre avec un petit mot d’excuse.

Je pense que je peux lui faire confiance.

- peux tu ramasser les clefs au sol et ouvrir la porte. Tu taperas ensuite le code d'alarme que je vais te donner. Avec tout ce sang je ne vois que dale.

Je la laisse donc prendre les choses en main, ouvrir la porte (avec une clef et porte clef du même style que je lui ai offert) et taper le code. Pendant ce temps, avec mon couteau, je déchire ma chemise pour en faire des bandes qui serviront à éponger mes yeux et appuyer la zone hémorragique.

- vraiment flic ?

Je commence à retrouver la vue, en épongeant le sang au mieux. C'est impressionnant mais j'en ai vue d'autre. Mon regard se rembrunit en voyant qu'elle est blessée à l'avant bras. J'ai envie de meurtre contre mes agresseurs.

- Les salauds. Ils t'ont tailladé ? Assis toi

Je reviens rapidement avec une trousse de secours et des serviettes. J'ai également envoyé quelques messages SMS à mon clan pour les prévenir. Je culpabilise d'avoir été négligeant et d'être un boulet. Heureusement les motos n'ont pas été volées. Darla m'a fait encore fait son numéro parce que j'ai refusé qu'elle vienne me voir dans cet état . J'ai finalement cédé mais elle ne viendra peut être pas.

Le sang continue à couler. Merde, il va falloir aller aux urgences. Mais à la limite je suis plutôt inquiète pour Rosie. Je lui montre à ma façon et donc de la mauvaise en l'engueulant.

- T'avais quoi dans le ciboulot en prenant de telles risques ? J'aurai pu me démerder tout seul !

J'y suis allé un peu fort. Je m'en rends compte. Je prends donc une voix plus douce.

- Tu vas m'accompagner aux urgences pour soigner ta blessure. Çà peut s'infecter. Et il ne faudrait pas une moche cicatrice sur toi beauté.

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05.07.20 11:56
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A tomber par terre
Tiago et Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je me rapproche de toi pour vérifier si tes blessures ne sont pas trop graves. Je reste à distance respectable et je fais gaffe, car si j’étais toi, je serais aux aguets. En plus le sang te dégouline sur le visage, tu dois donc être aveuglé et te fier uniquement à tes autres sens. Je te vois planter un de ses assaillants avant que celui-ci ne fuie définitivement les lieux. En voilà un qui ne reviendra pas de sitôt. tu semble m’avoir reconnu et je me détends un peu.

« Oui, ils se sont barrés, le danger est passé, par contre il faudrait qu’on se mette à l’abri au cas où ils reviendraient en force.»

Je ramasse les clefs qui sont tombées au sol et me dirige vers la porte pour l’ouvrir suivant tes instructions. Je me doute que tu n’y vois rien, les plaies à la tête saignent beaucoup et peuvent paraitre impressionnantes quand on n’en a jamais vu. Un fois la porte ouverte, je vérifie que tu me suis bien et que tu rentre avec moi. Les clefs dans la main, je ne peux que remarquer le porte clef qui ressemblent étrangement à celui qui m’a été déposé au Four Birds par un gamin, il y a peu de temps. Je vais devoir en discuter avec toi

«Pas flic de terrain mais technicienne de labo.»

Ce n’est pas le même travail mais on fait partie de la même famille. Après je me sens quand même policière dans l’âme, même si je sais que notre travail n’est pas toujours aussi efficace que ce que j’aimerais. Je fais de mon mieux. Tu pars chercher de quoi désinfecter nos blessures et en t’attendant, je déchire rapidement un bout de mon tee shirt pour me faire un bandage de fortune au bras et j’envoie un SMS à Nathan pour qu’il passe me chercher et m’amener chez le Doc Liam. Sa réponse me redonne le sourire instantanément, il arrive au plus vite, je n’aurais pas a passer par la case urgences que je déteste. Mais la blessure à ton crane continue de saigner et d’après ce que je vois, tu vas avoir besoin de points de suture. Je vais pour te proposer de partir ensemble aux urgences quand tu recommence à te comporter comme un débile, comme le soir de notre rencontre au Four Birds. Je lève la tête vers toi, mon regard est devenu noir et mon visage s’est fermé.

« Non mais tu te prends pour qui ? Ma mère ? »

Mon ton est sec et sans appel.

« A première vu, tu ne t’en sortais pas si bien que ça quand je suis arrivée. Mais de rien, je me suis éclatée à te sauver les miches.»

Je m’approche de toi et inspecte de près ta blessure. Je prends ton visage entre mes mains et baisse ta tête pour la mettre à hauteur de mon visage, comme le faisaient mes frères avec moi, pour inspecter mes blessures après mes bagarres. Mon ton se radoucit un peu, même si j’ai peu apprécier ta remarque, mais tu es comme moi sous le coup du choc, je peux donc comprendre.

«Et quand je vois l’état de ton crâne, c’est plus toi qui as besoin d’aller aux urgences. Moi au pire, on me fait 2 points de suture et on en parle plus.»

Je récupère mon sac à dos et préviens Nathan qu’on va partir à l’hôpital. J’ai toujours les clefs du garage dans les mains. Lorsque je m’en aperçois, je te les rends.

«Et sur le chemin, on va parler de ce super porte clef. J’ai en reçus un similaire il y a peu. Très joli en fait. Mais je ne sais pas d’où il vient. Une idée ? »

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09.07.20 19:39
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Roh mais quel mauvais caractère comme je l'aime chez les femmes latines. C'est que cette sérénade je l'avais bien méritée. Mais c'est comme ça : je ne supporte pas de voir une femme blessée. J'ai trop vu ma mère se faire battre et taillader par mon géniteur proxénète. Ces souvenirs sont loin mais pourtant encore bien dans mon esprit. J'ai maintenant un sentiment de culpabilité de l'avoir abandonnée après ma crise de folie meurtrière. Je ne pouvais plus rester passif face à la violence qu'elle subissait. Ma rage m'avait explosé comme un volcan qui couve depuis longtemps une éruption. Je crains qu'un jour je sois de nouveau dans ce même état si on touche à mon clan...

Rosie, tout ça, toi, tu n'es pas censé le savoir. Alors j'encaisse tes remontrances sans broncher. Tu me dis que tu n'es qu'une technicienne de labo mais ça reste comme flic pour moi. Et c'est clair je ne les aime pas. Je les évite comme la peste, une habitude que j'ai gardée des favelas où la plupart des flics sont corrompus. Pour toi, je vais peut être faire une exception car tu as l'air cool même avec ton caractère. Mais je pense que c'est un caractère forgé par une vie aussi difficile que le mien. Evidemment je parle sans réfléchir à sa réplique...

- Ça m'étonnerait que ta mère te trouve aussi sexy comme je peux te voir

Je prends des risques car j'ai ma tête ensanglantée entre tes mains. Ça pourrait piquer si tu me fait des soins. Mais c'est plus fort que moi. J'aime ce petit jeu entre nous. Je ne suis pas sûr que cela soit un jeu de séduction entre nous. Je sais que je peux me montrer plus subtil quand je le veux. Non c'est autre chose.

Ton verdict est sans appel : les urgences. Je m'en doutais. J'essaie de dédramatiser.

- Pour notre première sortie ensemble, j'aurai aimé le faire dans un autre endroit qu'aux urgences.

Je te souris. Certain que même la tête en sang, je reste un beau gosse. Je te taquine mais c'est ma seule façon à moi de montrer que j'aime bien quelqu'un. Il y a une autre façon comme ce petit cadeau porte clef que je t'avais fabriqué rien que pour toi. Mais que je ne pouvais pas te donner en direct. J'ai une pudeur pour certaines choses. C'est ce que cachent mes dragues, peut être un peu beaucoup lourde.

- Porte clef ? je crois que le coup sur ma tête a du me faire perdre un peu la mémoire...

A ton regard, cette réponse ne semble pas te convenir. Tu ne vas pas me lâcher avant que je m'explique. Et le temps qu'on marche jusqu'aux urgences va être très long...

- une bricole que je fais à la main. Je pensais que cela t'aurait fait plaisir. Mais si je te l'avais donné en mains propres, tu ne l'aurais surement pas accepté...après notre dernière rencontre où j'ai été un peu, moyen, beaucoup con ?

Je mime avec mes deux doigts un écart de distance en les agrandissant pour imager le peu, moyen et beaucoup, jusqu'à ce que tu me dises stop. Evidemment je minimise la portée de mon cadeau en parlant de bricole car en vérité ce sont des heures de travail. J'en ai même jeté deux car non satisfait du travail. Je n'ose pas te demander si ça t'a plu.


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12.07.20 21:08
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A tomber par terre
Tiago et Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je récupère plusieurs compresses que tu as ramenées et te fais un pansement de fortune pour que cela ne pisse pas le sang partout. La tête ça saigne beaucoup et ce n’est pas le moment d’affoler les gens que nous allons croiser. Putain, tu ne peux vraiment t’en empêcher, hein ? Tu vois que je suis furax et tu fais quand même une réflexion à la con. Tu réalises ou pas que j’ai ta tête entre les mains et que je pourrais te faire mal si je le voulais. Mais c’est tellement lourd que cela me fait sourire. Je te donne une tape derrière la tête (là où tu n’es pas blessé) pour te remettre les idées en place.

« Tu ne peux pas t’en empêcher hein ? C’est plus fort que toi, ça sort tout seul où tu le fais exprès pour me faire bouillir ? »

Mes frères faisaient ça avec moi et cela me mettait en boule. Je me retiens quand même de rire, car je ne veux pas que tu penses que tu peux redire sans risque ce genre de réflexion idiote.

« Allez mini Casanova, on file à l’hôpital. »

Et je précise rapidement pour que les choses soient claires entre nous.

« Et ce n’est pas un rencard. Je suis déjà prise et fidèle. Tu trouveras surement ton bonheur aux urgences. C’est rempli d’infirmières et d’infirmiers sexys. Tu n’auras qu’à faire ton choix. »

Sac à dos récupéré, SMS envoyé à Nathan, je vérifie que tu n’oublies de fermer le hangar et on marche doucement vers les urgences les plus proches. Je t’interroge sur ce magnifique porte-clefs et ta réponse ne me plait vraiment pas. Pourquoi cacher que tu fais des choses aussi belles.

« Allez raconte, je ne vais pas te manger. Je suis impressionné par le travail fait sur ce bel objet. »

Je ne suis pas doué de mes mains, à part pour réparer ma moto et j’ai toujours admiré les gens qui savaient créer des objets aussi magnifiques.

« Je confirme, tu as été con. Moi je m’en fous, j’ai l’habitude de gérer ce genre de comportement et si je veux te dire merde, je le fais. » Je ris en le disant «Mais ça tu l’as bien compris je pense. Mais il y a des gens qui ont beaucoup plus de mal avec ce genre de comportement et j’ai des tendances à être très protectrice envers ces personnes. »
J’essaye de ne pas me planter en m’expliquant, je ne suis pas la fille la plus diplomate de la terre, mais je sens que ce cadeau est un geste important de ta part. Je veux que tu comprennes que je l’accepte à sa juste valeur.

« Tu as peut-être raison, je n’aurais peut-être pas accepté ton cadeau si tu me l’avais donnée en mains propres mais pas à cause de ton attitude de la dernière fois. Juste parce que tu n’avais pas besoin de me faire un cadeau pour te faire pardonner. Cependant, j’ai cherché qui avais pu m’offrir ce porte-clefs. Tu aurais pu signer le mot que tu avais glissé avec ton cadeau. Je voulais remercier mon mystérieux donateur. Il me plait beaucoup »

Je fouille dans la poche avant de mon sac et sors mes clefs de maison tenues par ton porte-clefs.

« Tu vois, je l’ai tout de suite adopté. J’ai eu le temps de l’examiner et cela représente beaucoup de travail pour arriver à une telle finesse dans les détails. Tu es doué. Où as-tu appris à faire cela ? »


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14.07.20 18:46
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis comme un petit gosse quand je vois tes clefs accrochés au porte clef que je t'ai offert. Il t'a plu. Tu l'apprécies à sa juste valeur et tu as raison quand tu dis que j'y ai passé beaucoup d'heures. Ta question sur le comment j'ai appris à le fabriquer me perturbe car ce sont des souvenirs que je refoule mais souvent en vain. J'hésite à te confier cette histoire intime de ma vie, de ce petit garçon des favelas qui se réfugiait dans cet art et le bois pour fuir des images qu'un gamin ne devrait jamais voir. Oui ce gosse qui n'avait que ses petites mains et son imagination pour offrir ces petits cadeaux à sa mère meurtrie, battue , violentée,... Non je ne dois pas te le dire. Je préfère jouer au con comme d'hab même si tu ne seras peut être pas dupe de ma diversion.

- T'inquiètes même si tu es encore cotée à l'argus, tu pourrais avoir l'âge d'une grande sœur alors je n'ai aucune prétention ... Tant mieux si tu as trouvé ton bonhomme, s'il te fait pleurer, j'irai m'occuper de son cas !

Bon, j'ai encore dit une grosse connerie. Je ne sais pas ce qu'est une grande soeur. Darla agit un peu comme telle même s'il a quasiment mon âge. Nous nous prenons mutuellement soin de l'autre. Je la laisse s'amuser avec moi comme si j'étais sa grande poupée, parfois à me retrouver dans les tenues les plus ridicules, mais la voir sourire ou rire est pour moi plus précieux que tout.

- Mini Casanova.... Mini Mini ...Si tu savais, tu dirais grand Casanova

Et de deux...je ne suis plus à une pleine près. Mais j'espère que tu comprends que ce n'est qu'un jeu. La tête en sang, il ne me reste que l'humour pour encore avoir un peu de prestance. Je fais au mieux pour garder mon sérieux. Mais si tu rigoles, je risque aussi de craquer.

Tu n'es pas la première à m'appeler Casanova. Et c'est vrai que c'est plus fort que moi d'avoir une envie irrésistible de plaire et de séduire. Je veux qu'on m'aime et notamment les femmes. Je ne vois pas le mal à cela. Tout n'est pas sexuel. Loin de là. Même si j'avoue que c'est aussi très important.

L’hôpital royal n'est pas très loin à pied. Au bout d'une demie heure, on y est déjà. Il y a encore beaucoup de mondes aux urgences à cause du récent SMOG. L'attente va être longue.

- J'espère que les infirmières seront très jolies au moins...Ne te sens pas obligée de m'attendre. Mais surtout fais toi soigner. Ça peut vite s'infecter ce genre de blessure. De toute façon si tu n'y vas , je n'irai pas...

Et je suis plutôt très sérieux là.

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14.07.20 21:22
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Tiago et Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et encore une fois, tu fais une blague de merde, comme à chaque fois que je te pose une question personnelle. Tu fais chier car si tu ne veux pas me répondre, je pourrais comprendre si tu me le disais, le secret je connais. Il a des évènements passés de ma vie dont je ne veux pas parler. Je ne forcerais jamais personne à se confier mais il va falloir que tu apprennes à détourner la conversation d’une autre manière car les mots que tu prononces me font hérisser le poil et me mettent en boule. Là tu es allé trop loin. J’ai dû me battre toute ma vie contre les préjugés. Tout d’abord à cause de ma couleur de peau, trop basanée pour certains connards d’Américains. Puis pour ma sexualité, il paraît qu’aimer des garçons ET des filles ça ne se fait pas pour une partie de la population mondiale à l’esprit fermé. Je ne vais pas me laisser traiter comme un moins que rien par un gamin qui se croit beau parleur et grand tombeur et qui arrive juste à me foutre les nerfs en boule. Je m’arrête net sur place et accroche ton bras pour que tu te stop ta marche. Campé sur mes deux pieds devant toi, je tape d’un geste rageux ton torse au niveau du cœur pour bien appuyer mes propos.

« Non mais je rêve ! Coté à l’argus ? Tu trouves cela respectueux pour une femme ? Mais putain très trop con. Où as-tu appris à parler aux femmes comme ça ? Alors puisque ça n’a pas l’air clair dans ta petite tête, je vais remettre les choses à leur place. Même si tu avais mon âge, tu n’aurais aucune chance avec moi avec un discours pareil. D’ailleurs je ne sais pas qui tu peux t’arriver à chopper avec un tel discours. Une fille ou un mec qui ne parle pas ta langue peut être ? c’est la seule chose que je vois. »

Je suis tellement furax que je n’arrive pas à m’arrêter et que mes paroles sont dures et tranchantes

« Quand à mon mec, je suis assez grande pour me défendre seule. Sans déconner, j’ai déjà quatre grands frères sur le dos, je ne vais pas me rajouter un mec supplémentaire qui va décider de me « protéger » en pensant que c’est pour mon bien. Je pense que je viens de te prouver que je suis assez grande pour me démerder toute seule non ?.»

Je reprends la marche d’un geste brusque te tournant le dos et j’avance à grands pas vers les urgences lorsque tu me sors ta connerie sur la taille de ton sexe et là mes nerfs lâchent et j’éclate de rire.

« Tu sais ce que l’on dit, il n'y a pas que la taille qui compte. Encore faut-il savoir s’en servir»

Je m’installe dans un des fauteuils de la salle d’attente des urgences, pas très à l’aise. Je continue de pianoter sur mon portable. Je ne rêve que d’une chose que Nathan vienne me chercher et que je quitte cette anti-chambre de l’enfer. Il arrive à me convaincre à distance de me laisser soigne le temps qu’il arrive.

« Ok, je reste là, mais tu te fais soigner en premier. J’ai une trouille bleue des hôpitaux et ton crâne est plus explosé que mon bras.»

Je ne quitte pas mon téléphone des yeux et réalise qu’on a oublié un truc important

« Merde, faut qu’on se mette d’accord. Tu veux porter plainte ou tu trouves une putain d’excuse à ta blessure car les hôpitaux sont obligés de nous signaler les blessures à l’arme blanche ou aux armes à feu »

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20.07.20 21:08
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Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bon le Chihuahua, tu as fini de m'aboyer dessus ? Tout ça parce que je t'ai dit que tu étais encore côté à l'argus. Cela m'apprendra à te faire un compliment. J'appelle aussi cela une darlalalita...Tout ce que je sais dans ces cas là, c'est qu'il ne faut pas la ramener si je ne veux pas que cela empire. Je mime également ma tête de chien battue qui en général fonctionne vite. J'avoue que je l'ai un peu mérité. J'aurai pu te dire tout simplement que je n'ai pas envie de t'en parler. Après coup, c'est vrai. Mais je te connais encore trop peu et je n'aime pas faire voir mes faiblesses. Sur le chemin, tu te détends un peu, même en faisant une petite blague. Je ne préfère pas surenrichir, avec pour une seule réponse un rire.

A proximité des urgences, je sens ton stress monter. Clairement, tu n'aimes pas être là. Ca se voit avec ton agitation sur la chaise. Tu trouves même une fausse excuse pour t'échapper avec cette histoire de police et d'armes blanches.

- C'est toi qui es blessée à l'arme blanche. Moi j'ai juste pris un coup sur la tête. Tu ne cherches pas à te défiler ? Tu fais comme tu veux. Moi je ne porterais pas plainte. Ca ne sert à rien. La police est impuissante. Allez détends toi, ça va aller vite. Je m'en occupe. Regarde le Casanova en action !

Il y a du monde aux urgences. C'est encore l'après coup du SMOG à gérer. Il faut que je me débrouille pour qu'on nous prenne vite en charge. Il y a un tri selon les urgences. Et les blessures avec du sang sont traitées plus vite. J'abuse donc de mon charme pour séduire l'hôtesse d'accueil et les infirmières. J'en vois quelques unes zieuter mon torse nu. Et mon accent brésilien c'est mon arme fatale pour les faire chavirer. Rosie, je te fais un petit clin d'oeil pour te dire "tu vois cela va aller vite". On nous installe dans deux cases parallèles avec des rideaux où on peut s'asseoir sur un lit ou une chaise pour faire les soins. Je parle fort pour que tu m'entendes

- ça va Rosie ? Allez je te fais le pari que j'arrive à choper le numéro de portable de mon infirmière !



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24.07.20 21:01
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Tiago et Rosie


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Je n’ai aucune raison de porter plainte pour agression, cela m’entrainerait plus de paperasse et d’ennui pour rien. Alors autant laissez couler si tu ne veux rien faire. « Moi, je m’en fous, je n’ai qu’une égratignure et je ne peux même pas les décrire. Tu es la principale victime dans cette histoire, si tu ne veux pas porter plainte, je ne vais pas le faire pour toi. J’espère juste pour toi qu’il n’y avait rien de personnel dans cette attaque et qu’ils ne reviendront plus » Après tout, cela m’arrange, je connais notre système d’enquête et je sais que cela n’apportera rien de plus si je porte plainte. Il suffit que je raconte une histoire plausible pour expliquer ma blessure et cela passera comme une lettre a la poste, le personnel médical et paramédical a déjà beaucoup à faire avec l’après SMOG pour ne pas s’embarrasser d’ennuis supplémentaires.
Pendant que tu pars jouer les charmeurs auprès du personnel pour nous faire passer en priorité, j’attends sur un des sièges de la salle d’attente. Je tourne, je râle, je fulmine intérieurement, tout en essayant de me raisonner. Je sais que cette trouille des hôpitaux est complétement idiote et qu’il suffit que je me détente. De toute façon depuis que je suis rentrée aux urgences, j’ai l’impression que le temps s’écoule encore plus lentement que la normale et que je vais finir ma vie ici, desséchée sur cette chaise en attendant d’être recousu. J’essaye de négocier par SMS avec Nathan d’aller voir le Doc pour me faire recoudre, mais il arrive à me convaincre en me disant que je suis déjà aux urgences autant en profiter. Ton numéro de charme à l’air d’avoir fonctionné et on nous installe dans deux boxes séparées où on poiraute une nouvelle fois, le temps qu’un infirmier passe nous voir. Je t’entends lancer ton défi et tu arrives à me faire sourire. « Avoir un numéro c’est facile, Tiago, je ne parie que sur un rendez-vous. » J’ai bien réalisé que tu faisais cela pour me changer les idées, alors autant en jouer et corser le pari

Au même moment l’infirmier rentre et examine mon bras. Son constat est sans appel. « Il vous faut au moins deux points » Mon regard lui dit clairement « Sans déconner, je ne m’y attendais pas », je retiens les phrases assassines qui viennent au bord des lèvres, ce pauvre gars n’est pas responsable de ma mauvaise humeur. Je le laisse Un grand sourire illumine mon visage avec le dernier message que je viens de recevoir. Et je crie pour que tu m’entendes et surtout car je vois arriver la fin de cet enfer. « Hey, Tiago, Nathan arrive dans 20 minutes, c’est le temps qu’il te reste pour gagner ton pari.»
L’infirmier profite de mon inattention pour me recoudre, sans que je m’en aperçoive vraiment. La diversion était bonne.

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27.07.20 19:24
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ma petite diversion a l'air de fonctionner de ce que j'entends à ton ton de voix et du défi encore plus ambitieux que tu me lances. Vingt minutes pour obtenir un rendez-vous, j'en souris. C'est facilement à ma portée. Je ne doute de rien. Et avec cela je vais rendre ce petit jeu utile à l'agréable en voyant l'infirmière rentrer. Mon regard la déshabille des pieds à la tête. Les infirmières rentrent dans la catégorie des femmes les plus sexy. C'est une petite anglaise, aux cheveux châtains et aux yeux verts. Elle est mignonne sans être non plus un canon de beauté. Sa blouse bombée à la poitrine suggère une une poitrine généreuse mais juste comme il faut. Pour moi ce qui compte ce sont les proportions. Je n'ai pas non plus de préférences de brunes, blondes, etc...Je marche au feeling. Elle s'approche de moi et je la sens un peu intimidée en me regardant. Elle commence à m'examiner la tête. C'est douloureux mais je ne vais pas geindre car un je suis un vrai bonhomme et de deux je ne veux pas faire te paniquer la belle Rosie qui te fait recoudre de l'autre côté du box. Et je t'imagine à tendre l'oreille pour écouter ma conversation avec cette jeune infirmière.

- Je comprends pourquoi les urgences ne désemplissent jamais si toutes les infirmières sont aussi mignonnes que vous.... Jade, quel joli prénom, très sensuel et original. Ca me fait penser aux verts de vos yeux qui sont comme de belles pierres précieuses.

Ses joues deviennent rose framboises, signe que j'avance sur un terrain presque conquis. D'habitude, j'essaie de faire gaffe à mon accent brésilien sauf quand je suis en mode séducteur car cela apporte un petit plus de charme et d'exotisme qui fait souvent craquer les femmes. J'use et j'en abuse donc.

- Vous êtes une vraie pro. Je ne ressens quasiment rien. Ca fait longtemps que vous faîtes ce travail ? Il faut vraiment avoir un gros coeur pour faire un tel métier, car je me doute que cela ne doit bien payer. Vous prenez tout de même un peu le temps de sortir et de prendre du bon temps ? C'est important d'avoir une vie à côté.

Le soin dure au moins une bonne dizaine de minutes. Je n'arrête pas de parler parvenant même à la faire rire. Je finis par parler d'un ton plus bas pour que Rosie tu ne m'entendes pas car je me doute que petite coquine tu as quasi l'oreille collée à la paroi pour m'espionner.

Mon infirmière quitte mon box pour aller te rejoindre.

- Rosie ? Tiago souhaiterait savoir si Nathan et vous êtes disponibles la semaine prochaine pour aller tous les quatre au Salsa Temple, un bar restaurant de danse latine ?

En silence, je jubile. Pari gagné.

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02.08.20 16:50
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A tomber par terre
Tiago et Rosie


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L’infirmier me fait les points et pendant qu’il s’affaire sur mon bras j’écoute la conversation de Tiago avec l’infirmière que je viens de voir rentrer dans son box. J’avoue que ce que j’ai vu d’elle me plait bien, vu d’ici elle semblait mignonne. La pauvre, mon pari risque de la mettre en bien mauvaise posture si elle n’est pas célibataire. J’ai les yeux fixés sur mon téléphone portable, guettant les SMS de Nathan et les oreilles tendues vers Tiago et sa jolie infirmière.

Oh ! vache, sa technique de drague, n’a pas changé depuis notre première rencontre au « Four Birds ». Je l’écoute comparer son prénom à la couleur de ses yeux et je repense à cette phrase débile que certains sortent aux femmes pensant les séduire, la fameuse « Ton père à mis toutes les étoiles du ciel dans tes yeux ». Là j’ai l’impression qu’on n’en est pas loin et j’éclate de rire. Mon rire me fait bouger et je sens l’aiguille pour le deuxième point se planter dans ma peau. Je ne peux pas m’empêcher de pousser un petit cri et de regarder d’un œil noir l’infirmier qui est en train de me recoudre. Il a beau être mignon, je n’aime déjà pas les hôpitaux, alors si en plus j’ai mal pendant qu’on me soigne ça ne m’aide pas. Je me recale dans le fond du siège où je suis installé mais ma bonne humeur vient de s’envoler en quelques secondes.

Perdu dans mes pensées, je réalise juste que je n’entends plus Tiago de l’autre côté du rideau, soit son soin est terminé, soit il est passé aux choses sérieuses avec sa jolie infirmière et il se fait plus discret. Qu’importe je n’attends que 2 choses. Un que ce foutu infirmier se dépêche de finir le nœud de mon dernier point et me pose un pansement. Deux que Nathan arrive rapidement et qu’il me sorte de cet enfer. J’en suis là de mes pensées quand je vois la jeune femme qui s’occupait de Tiago passé du côté de mon rideau pour me proposer un rendez-vous a quatre, la semaine prochaine. Mon étonnement doit se lire sur mon visage, j’attends que mon pansement soit posé sur mon bras, je me lève et soulève le drap qui sépare nos deux boxes.

« Sans déconner Tiago ? Tu crois vraiment que j’ai la tête à aller danse là ? Puis je me tourne vers l’infirmière « Désolé, Mademoiselle, mais il n'a jamais su choisir les bons moments.»

Mon téléphone bip une nouvelle fois, et mon visage s’illumine. « Tiens quand on parle de lui…. Nathan est à l’entrée des urgences, je lui indique où je suis.»
Et j’écris rapidement un mot pour qu’il me retrouve et me sorte de là.

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02.08.20 18:17
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NATHAN SELVA
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FACE IDENTITY : Diego Barrueco
IDENTITE : Nathan Selva
GROUPE : London People
AGE : 25 ans
ETAT CIVIL : En couple
PROFESSION : Serveur Four Birds
ETAT DE SANTE : Niquel
LIENS : Angus, Sully, Swan, Rosie,...

Putain heureusement que t’as des boss cools ! Tu les aimes les deux mecs là ! Un pépin et Angus récupère ton service avec Sully qui vient filer un coup de main alors qu’il a été blessé pendant le smog. Foutus connards qui attaquent les pompiers alors qu’ils viennent en aide. T’as beau être d’un coin le plus chaud d’Angleterre et avoir fait toi aussi des conneries tu comprendras jamais qu’on s’en prenne à des mecs qui passent leur vie à risquer la leur pour te sauver les miches. En tout cas ce soir tu files rapidement ton tablier à Angus en récupérant tes affaires, tu viens de recevoir des sms de Rosie, elle a été blessée sur le port et faut que t’ailles la chercher à l’hôpital. Déjà t’as réussi à ce qu’elle y aille c’est pas mal, ça t’évite de devoir faire appel à Liam à cette heure même s’il aurait répondu présent comme toujours.

Les taxis fonctionnent toujours pas aussi tu prends les transports. Pfffff… Ce que c’est long. T’es plongé dans ton téléphone pour lui répondre, tu sais qu’elle kiffe pas les hôpitaux mais elle y est, ça te tranquillise. Au moins elle est entre de bonnes mains même si ça l’a fait chier. T’es curieux d’voir si l’infirmier sera toujours en vie à la fin des soins tiens.... Parce qu’elle en a du tempérament ta latina. Pas de merde sur les lignes, ça t’arrange, et tu rentres rapidement à l’hôpital. Elle est certainement du côté des urgences, pas besoin de demander au secrétariat qui a l’air totalement sous l’eau avec le bordel du smog aussi t’envoies un sms.

La réponse t’oriente, tu connais plutôt bien l’endroit, t’es du genre bagarreur comme mec donc t’as eu besoin de te faire recoudre souvent quelques fois. Tu mets pas longtemps à la retrouver. « Hey Querida » Tu viens l’embrasser longuement, trahissant que t’étais inquiet avant de lui murmurer à l’oreille « Tu les as défoncé j'espère. » Tant qu’à faire. Une blessure c’est toujours chiant mais c’est la vie, faut surtout savoir se défendre et mettre les coups au bon endroit. Si elle sait pas tu lui apprendras comme tu l'as fait à tes frangines. « Allez viens, on s’casse. A moins qu’t’aies encore un truc à faire. » T’as pas calculé le mec, ton attention est focalisée sur Rosie et sur le fait qu’elle a besoin de prendre l’air comme elle aime pas les hôpitaux.

*En espagnol dans le texte


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03.08.20 12:37
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A tomber par terre
Tito & Rosie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Décidément me faire engueuler ou crier dessus est devenu une habitude. J'ai déjà la tête assez fracassée comme cela. Je ne comprends rien à ce changement d'humeur. Tu riais pourtant il y a cinq minutes et maintenant tu m'aboies dessus comme si j'étais un sale gamin. Que c'est parfois compliqué avec les femmes ! Je vous aime toutes mais parfois vous êtes sacrément chiantes. Je n'en ai rien à carrer de toute façon maintenant que je sais que tu as été soignée. Je fais signe à l'infirmière de laisser tomber ce rendez vous à quatre. Elle revient vers moi pour finaliser les soins, en tirant de nouveau le rideau pour respecter l'intimité de chacun. Je la sens très perturbée et ça peut se comprendre. Ma bouche ne dit plus un seul mot. Je crois que je fais la gueule alors je m'efforce de lui sourire car elle n'y est pour rien, la pauvre. J'écoute d'une oreille les consignes de soin car j'écoute aussi ce qu'il se dit à côté. Son petit copain vient d'arriver. C'est une bonne nouvelle pour Rosie qui trouvera probablement du réconfort dans les bras de son namorado (petit copain). Je décide de filer en douce et de les laisser tous les deux. J'ai dû faire ça un nombre incalculable de fois pour ne pas tomber sur un mari jaloux. Non ingrat, je laisse un petit mot avec un stylo que me prête avec gentillesse Jade l'infirmière. Mon message est simple : merci. Ni plus ni moins. L'infirmière lui donnera si jamais Rosie me cherche ce qui n'est pas si évident que cela. Elle me laisse son numéro de portable en échange. Ca me donne un peu le sourire. J'embrasse Jade sur la joue devenue rose framboise et me sauve comme à pas feutrés comme un chat.

Dehors, la nuit est devenue totalement noire. Il fait encore très chaud. Je sens la fatigue et le contre choc de la contrariété et de la blessure. Mon portable est saturé de messages de Darla qui veut me rejoindre. Je fais ma tête de cochon car je ne veux pas qu'elle me voit dans cet état. Elle me répond sèchement avec sa tête de boudeuse. Décidément ce n'est pas ma soirée. Je presse le pas prudemment pour vite aller me coucher, même si je sens déjà que cela va être compliqué de dormir.
(c) DΛNDELION

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03.08.20 20:50
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A tomber par terre
Tiago et Rosie


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L’infirmière repart vers Tiago sans un mot. Mais merde, elle fait la gueule ou quoi ? Bon d’accord, j’y suis peut-être allé un peu fort, elle n’était pour rien dans la tentative de Tiago de me faire rire, mais moi qui ne suis déjà pas fan de l’humour de Tiago, quand on le cumule à un séjour à l’hôpital, je pète rapidement un câble. Qu’importe je passerais la voir dès que Nathan sera arrivé, il a le don de me calmer et je devrais être plus diplomate (ou pas. Je n’aime vraiment pas cet endroit). Mon bourreau personnel (enfin l’infirmier) me donne ses instructions pour le changement du pansement et le retrait des fils dans 15 jours, je l’écoute d’une oreille distraite et opine de la tête pour qu’il me laisse tranquille.

Assise sur la chaise d’auscultation, je ne lâche pas mon portable des yeux. Une manière comme une autre de me focaliser sur autre chose que sur ces satanées urgences. Le dernier message que je viens d’envoyer indique à Nathan où je me trouve, je n’ai plus qu’a attendre. J’entends juste ta voix qui me fait relever la tête et je te saute dans les bras, et réponds à ton baiser avec passion, oubliant où je suis et les gens qui m’entourent. S’ils ne sont pas contents ils ont qu’à se barrer. «Même pas, Querido, ils étaient armés. » mais j’ai quand même réussi à les faire fuir, c’est déjà pas mal. Je pose mon visage dans ton cou, l’odeur de désinfectant est immédiatement remplacée par cette odeur de clope qui t’entoure et te caractérise. Mon stress chute d’un cran d’un coup sec. «Merci d’être venu si vite.» Je sais que tu étais au boulot et que tu as dû tout laisser tomber pour moi. Tes patrons sont cools, ils n'étaient pas obligés de te laisser parce que ta nouvelle copine t’appelle à l’aide.

«On se barre très vite mais avant je vais voir si Tiago va bien et lui dire au revoir.» Je me dirige vers le rideau séparateur de nos deux boxes pour prendre des nouvelles de mon co blessé et le prévenir que je pars. Le boxe est vide a mon arrivée, l’infirmière me tend un mot avec l’unique mot « Merci ». Je hausse les épaules, fait demi tout et me réfugie dans tes bras. «Allez ! on s’en va Querido, on a bien mieux à faire que de trainer ici.» Je veux me faire chouchouter , je t’ai pour la soirée, j’ai bien l’intention d’en profiter.

*En espagnol dans le texte
(c) DΛNDELION

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03.08.20 23:03
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