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[CLOS] Presence ft. Lowri
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Invité
Votre Grâce, tout ceci est hautement inhabituel.

Je sais Nigel, je sais…

Tout ce que je dis, c’est que votre père n’aurait pas admis la présence d’une personne de ce genre au château.

Et bien, je ne suis pas mon père, et cette «personne» sera là pour nous aider. C’est une invitée, vous la traiterez donc comme si elle était une extension de moi-même, et avec le plus grand respect.

… Très bien, Votre Grâce.

May?

Oui Votre Grâce?

Veillez à ce qu’il en soit de même pour tous les domestiques, et faites-lui préparer une chambre.

Avec joie. A-t-elle un titre par lequel on doit l'appeler?

Je ne crois pas. Ce sera seulement Miss Conway…


***


Beaucoup de choses s’étaient passées depuis sa première visite au Opal Moon; les lords anglais conspiraient contre lui, un cirque étrange avait débarqué en ville, le smog avait envahi les rues, et surtout, il était passé à deux doigts de se faire tuer, mais il n’avait pas oublié Lowri.

Elle avait fait la requête de pouvoir séjourner quelques jours sur le domaine, et Tyrgan n’y avait vu aucun inconvénient. Après tout, c’était la moindre des choses, considérant qu’elle avait accepté de l’aider à se débarrasser de la présence indésirable qui rodait dans le château. Puis, ce n’est pas comme si le domaine n’était pas assez grand pour ça. De plus, il y aurait peut-être quelque chose dans les archives qui l’intéresserait…

Tout ce qui l’inquiétait était la réaction qu’aurait son majordome, Nigel. Un homme excellent, mais conservateur. La perspective qu’une personne du peuple demeure au château était loin de l’enchanter, ce dernier ayant la ferme conviction que la séparation des classes était pour le mieux, tout comme le croyait sa grand-mère, toujours duchesse-mère d’Argyll jusqu’à se que son petit-fils n’épouse «finalement» quelqu’un, comme elle le disait. Heureusement, habitant au château de Taymouth depuis des années, propriété Campbell, elle avait tout le loisir de jouer les commères avec ses nobles amies sans être scandalisée par la présence de Lowri au château. Malgré tout ça, Tyrgan était persuadé qu’elle pouvait les aider. Il avait vu son don à l’oeuvre de ses propres yeux. Bien qu’il ne pouvait pas l’expliquer, même s’il ne la connaissait pas réellement, les quelques minutes qu’il avait passées avec elle dans sa boutique lui avaient donné confiance en ses intentions. Elle avait été authentique, aimable, et lui avait même offert du thé!

À la date convenue, tôt le matin, le duc était devant le Opal Moon. Sortant de la voiture, il monta dans la cage d’escalier sur le côté du bâtiment, et toqua à la porte.

Miss Conway! Je suis heureux de vous revoir! Comment allez-vous? Vous n’avez plus votre plâtre à ce que je vois, constata-t-il avec un large sourire.

À ce qu’il pouvait voir également, l’appartement de Lowri possédait un nombre presque indécent de plantes en pot. La personne qui allait devoir s’en occuper durant l’absence de Lowri passerait une éternité à arroser tout ça!

Êtes-vous prête? Je peux vous aider à descendre vos bagages jusqu’à la voiture si vous voulez. On a quelques minutes de route à faire jusqu’au tarmac.

Tyrgan n’était pas quelqu’un qui aimait se vautrer dans le luxe et les possessions matérielles. Cependant, l’achat d’un jet était sans doute la meilleure idée qu’il ait jamais eue. Pourquoi perdre 7 heures en voiture ou 4 heures en train quand il pouvait se permettre de ne perdre qu’une heure pour retourner chez lui?

La présence ft. Lowri
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19.07.20 17:40
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Lowri Conway
Presence
Tyrgan & Lowri
Chasse aux fantomes écossaise sur le domaine du clan Campbell!
••••

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Eh bien eh bien... Si on m'avait dit qu'un accident de moto allait déboucher sur un séjour tous frais payés dans le chateau du prestigieux clan Campbell je n'y aurais pas cru, et pourtant...me voilà en train de préparer mon sac pour un week end, entassant trois-shirts et d'autres bricoles dans mon sac à dos, alors qu'un frisson d'impatience me parcourt les veines. Déjà, j'avais envie de partir depuis un bout de temps déjà, même un peu... J'aime Londres et la ville mais j'ai aussi besoin de moments où je suis loin, où les bâtiments et le béton sont remplacés par la verdure et la mer... Un bol d'air frais, une petite escapade de ma vie quotidienne... et j'avais besoin de changer d'air, de voir autre chose, dans un endroit que je connaissais pas... surtout qu'avec la boutique, et mes finances plutôt réduites, je ne pouvais pas me permettre de partir tous les quatre matins alors là... me dire que je n'aurai rien à débourser, et en plus séjourner dans un chateau... et pas n'importe lequel en plus... c'est une perspective plus qu'intéressante. Et pour couronner le tout, il va être question d'un fantôme qui n'aurait pas trouvé le repos... Quand j'ai prévenue ma grand mère, elle n'en est pas revenue, m'a dit que Tyrgan était joli garçon mais qu'on n'était pas du même monde, et que je devrais faire attention avec mon don face à cette énigme... Bien sûr je l'ai rassurée, bien sûr je lui ai promis de ne rien faire de stupide... Et là j'attends nerveusement son coup de sonnette, un peu comme un teckel qui guette par la fenêtre l'arrivée de son maître. Une vraie gosse.

Je soupire et attrape ma tasse de thé à deux mains et en bois une longue gorgée. Depuis deux jours on m'avait retiré ce fichu plâtre et c'était un bonheur de pouvoir être valide, et faire toutes les choses de la vie de tous les jours sans être embêtée par ce carcan encombrant... Je n'en ai pas mené large quand le médecin l'a scié, l'ouvrant en deux comme un vieux coffre en bois, et j'ai retrouvé ma mobilité avec plaisir... Peut-être que mon hôte va se sentir un peu moins coupable en voyant que je suis totalement remise, tout comme ma moto, que j'ai pu réparer grâce à son chèque mirobolant... La richesse a du bon, il ne faut pas se leurrer. Je sursaute, manquant de renverser ma tasse quand on toque et file ouvrir, accueillant avec un grand sourire mon lord anglais.

Bonjour! Je suis ravie aussi! Et c'est vrai, je suis enfin délivrée! Ca fait du bien!

Je plie doucement le bras et le déplie pour lui montrer que tout va bien, et je m'efface pour le laisser entrer. C'est sûr que comparé à chez lui, mon appart doit lui ressembler à une cage à poule, ou à un taudis indigne de sa personne... mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir un hôtel particulier à Belgravia. En l'écoutant je me penche pour attraper mon sac à dos et le passe sur mon épaule après avoir enfilé mon splendide blouson en cuir neuf, petit plaisir que je me suis aussi fait avec cette rentrée d'argent inattendue.

Tout va bien, je n'ai que ce sac! Mais je... hein?

Est-ce que mon tympan a besoin d'être décrassé ou est-ce que j'ai bien entendu tarmac? Pour moi on allait y aller en voiture! Je le regarde avec de grands yeux ronds.

Le...tarmac? On va prendre l'avion? J'ai... j'ai plus pris l'avion depuis que j'étais gamine!



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by Wiise
Lowri Conway
Lowri Conway
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27.07.20 10:32
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Nous prenons l’avion, confirma-t-il d'un hochement de tête. Enfin, le mien. On ne sera que plus vite arrivé! Peut-être est-ce excessif à vos yeux, mais je n’avais pas envie de passer 6 heures deux fois par semaine à bord d’une voiture ou un train. Vous venez?

Ses responsabilités à la Chambre des Lords et celles qu’il avait en Écosse l’obligeaient à faire plusieurs allers-retours entre Londres et Inveraray. Plus de trois ou quatre fois par semaine parfois. Pour Lowri, posséder son propre jet était sans doute un énorme luxe, mais pour le duc, c’était une nécessité.

Près de la voiture, Tyrgan ouvrit galamment la porte à Lowri, la laissant prendre place à l’intérieur avant de la rejoindre à ses côtés. Le chauffeur démarra la voiture, et Tyrgan fit rapidement les présentations.

Miss Conway, voici mon chauffeur, Wilbur. C’est-

C’est moi qui empêche monsieur le duc de créer un chaos absolu dans les rues de Londres, madame, lança Wilbur en s’adressant directement à Lowri. Et vous, vous êtes la malchanceuse qui a croisé son chemin, c’est ça? Soyez sans crainte madame, ce n’est pas lui qui pilotera l’avion non plus!

Le chauffeur se mit à rire, et Tyrgan, sourire en coin, feignit d’être vexé.

Comment osez-vous m’humilier de la sorte devant Miss Coway, Wilbur? Mon propre chauffeur!

Vous savez très bien vous humilier vous-même, Votre Grâce, répliqua-t-il, alors que Tyrgan levait les yeux au ciel, amusé. Alors madame, vous habitez Londres depuis longtemps?

Nullement offensé par les propos de Wilbur, Tyrgan se contenta d’entendre la réponse de la jeune femme. Certains nobles ou aristocrates plus coincés se seraient scandalisés d’être à ce point «dégradé» devant leur invité, mais ce n’était pas le cas de Tyrgan. Comme il avait déjà mentionné à Lowri, il aimait les gens francs et honnêtes, et surtout ceux qui ne craignent pas dire ce qu’ils pensent. C’était sans doute la meilleure façon de ne jamais avoir un égo trop démesuré!

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent près de l’aéroport, où de multiples hangars étaient alignés pour accueillir toutes sortes d’avions de petite taille. Le chauffeur gara la voiture devant le bon hangar, et leur souhaita bon vol. Le remerciant d’une poignée de main, Tyrgan sortit de la voiture, et fit un geste à Lowri de le suivre. Contrairement aux vols commerciaux, ils n’auraient pas à attendre des heures avant de décoller. En fait, le jet était déjà prêt à les accueillir à bord.

Après vous, dit-il en désignant les marches qui menaient à la cabine. Je vous conseille le dernier siège à droite, on a une belle vue de Londres en décollant.

Tyrgan salua le pilote assis dans le cockpit, et rejoignit Lowri à l’arrière de l’avion, s’asseyant en face d’elle. L’intérieur du jet ressemblait plutôt à un salon qu’une cabine traditionnelle, avec ses larges sièges en cuir et ses tables en bois vernis. Cependant, pour Tyrgan, l’intérieur de l’avion était sans intérêt quand on regardait à travers les hublots. Le doux roulement de l’avion, presque comme une voiture, alors qu’il se plaçait sur la piste de décollage, se transforma en un vrombissement assourdissant. Le paysage défila à toute vitesse devant ses yeux. Ils quittèrent le sol, et petit à petit, l’horizon recula de plus en plus, jusqu’à ce qu’ils aient Londres à leurs pieds. Dans quelques minutes, la capitale ne serait qu’un point minuscule au-dessus d’eux.

Tyrgan resta un moment silencieux, contemplatif.

Ça m’impressionne toujours autant de voir ça. Il y a une colline sur le domaine du château où l’on a également une vue imprenable du loch. Je vous montrerai. J’espère que vous apprécierez votre séjour en tout cas.

Il quitta l’horizon des yeux pour regarder Lowri, et lui sourire. Elle aurait peut-être cette histoire de fantôme à régler, mais elle était avant tout en vacances, non? Pour les quelques jours où elle serait là, son château serait le sien.

Je me demandais ce qui est arrivé à votre moto. Vous avez pu la faire réparer? J’espère que oui, elle semblait chère à vos yeux. Pourquoi d’ailleurs?

Lorsqu’elle avait prétendu que sa moto avait une valeur sentimentale, cela avait laissé Tyrgan légèrement perplexe. Ce n’était pas qu’il doutait de la parole de Lowri, seulement, la raison pour laquelle elle tenait tant à cette moto en particulier n’avait jamais été éclaircie.

La présence ft. Lowri
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01.08.20 17:06
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Lowri Conway
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Tyrgan & Lowri
Chasse aux fantomes écossaise sur le domaine du clan Campbell!
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J'avoue que quand il me cherche, ça me fait bizarre qu'on se vouvoie encore, surtout quand on sait qu'on va passer le week end ensemble dans son domaine à lui -en tout bien tout honneur bien sûr, c'est pour le travail!- mais quelque chose me fait bien sentir que je le brusquerais si je lui proposais maintenant... comme si c'était trop tôt, alors que pour d'autres c'est immédiat. Il a l'air... enveloppé de principes ou en tout cas le produit d'une éducation bien rigide où les règles et les principes passent avant. Je me demande s'il vouvoie ses parents tiens... Bonne question. On verra bien! Mais ce qui prime surtout c'est le fait que je vais prendre l'avion! Je me retiens de sautiller comme une gamine ou lui sauter au cou - sinon je sens que je lui ferai avoir une attaque- et me contente de le regarder avec un sourire ravi, si c'est pas un peu idiot.

Je... ouais bien sûr... j'imagine que devoir faire tout le temps l'aller-retour ça ne doit pas être évident.

Je me retiens de dire que j'aimerais pouvoir bouger autant et ne pas être en quelque sorte liée à ma boutique comme un prisonnier à son boulet mais j'imagine que pour lui, ça puisse être compliqué. Problèmes de riche comme dirait ma grand mère! Enfin, de toute façon j'ai ma vie et il a la sienne, alors autant simplement profiter du week end qui nous attend! Il m'accompagne en bas de la boutique, alors que je me retrouve face à face avec la berline avec laquelle il m'avait fauchée la dernière fois, berline qui a été elle aussi réparée entre temps, et découvre un homme en costume avec une casquette de chauffeur vissée sur le crâne assis derrière le volant. Mon hôte m'ouvre la porte et je m'installe, un peu gênée face à tant d'attentions dont je n'ai clairement pas l'habitude, et une fois qu'il s'est installé à son tour, il me présente son chauffeur, un certain Wilbur. A ma grande surprise, l'homme chargé de nous mener à bon port attaque tout de suite en se foutant gentiment du lord, ce qui me fait éclater de rire. Je m'étais attendu à un larbin servile et muet, et au lieu de ça j'entends un homme avec un sacré sens de l'humour.

Tout à fait Wilbur! Mais par chance on m'a ôté la preuve du méfait il y a deux jours, sinon j'aurais pu tirer un peu plus sur la corde sensible pour faire pleurer dans les chaumières! Et mes parents se sont installés ici quand j'avais une dizaine d'années, je suis née à Glasgow, et la famille du côté de ma mère vient de l'île de Coll! Et vous? Ecossais également?

On papote agréablement, et je suis surprise de voir que mon hôte et son chauffeur s'entendent aussi bien, et ont dépassé la simple relation de patron/employé pour afficher une complicité qui fait plaisir. Mais on arrive bientôt à l'aéroport et je ne quitte pas tous les avions des yeux, fascinée par ces grands engins de fer qui volent pourtant... Je le remercie alors qu'on s'éloigne, et je balaie autour de moi, surprise.

Non mais attendez, on prend pas un avion "normal", je veux dire, avec d'autres?

Je manque de m'étrangler quand je comprends enfin qu'on va y aller en... jet. Ouais, vraiment, on va prendre un jet privé pour y aller. Comme dans les films. La vache c'est génial!! Et je m'arrête quelques secondes en voyant son avion à lui, une merveille, dessinée comme un oiseau... Il monte le premier et je le suis, regardant partout comme si je ne voulais passer à côté de rien et lui souris quand il me recommande de m'asseoir.

Merci! J'ai vraiment hâte de voir ça!

Je boucle ma ceinture et soupire d'aise, dans un fauteuil tellement confortable que j'aimerais faire ma vie dedans. Au bout de quelques minutes à peine on bouge, et après quelques secondes où je m'agrippe un peu aux accoudoirs, on décolle. Ca me fait bizarre, j'ai l'estomac qui se soulève et en même temps je suis collée contre la vitre, trop amusée de voir le paysage se réduire petit à petit jusqu'à n'être que des points colorés au loin. Je me tourne vers lui quand il rompt le silence et hoche la tête.

C'est magnifique. Et j'ai hâte de voir votre chateau, du ciel et en vrai! Pour ma moto j'ai eu de la chance, j'ai trouvé un garagiste un peu de la vieille école à l'aise avec les vieux modèles. Je l'ai récupérée hier, vu qu'avant, avec le plâtre, c'était impossible de la conduire. C'est gentil en tout cas! Et si elle compte c'est... comment dire... J'ai économisé plusieurs années pour pouvoir me la payer, à faire des petits boulots, et elle est symbole de liberté. Avec elle je vais où je veux, quand je veux...

Puis je souris et désigne d'un geste de la main la cabine du jet.

Et vous, vous regrettez parfois d'être un lord avec tout ce que ça implique?



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Lowri Conway
Lowri Conway
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05.08.20 17:05
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Il espérait sincèrement qu’elle aimerait le château. En termes de bâtiment, il y avait plus impressionnant que celui-là. Même que parmi ses pairs aristocrates, il était considéré comme modeste. Puisque l’appartement de Lowri semblait plus petit que le grand salon, il y avait fort à parier qu’elle n’aurait pas cette impression de modestie. Peut-être le trouverait-elle froid? Difficile à dire. Le château était son chez lui depuis toujours, il était partial. Connaître l’opinion de quelqu’un qui n’y avait jamais mis les pieds, mais également quelqu’un pour qui vivre dans un château ou un manoir n’était pas la norme le rendait bizarrement anxieux. Quelqu’un qui a une opinion honnête. Tout ce qui le rassurait pour le moment était que si Lowri aimait les plantes, elle aimerait au moins le jardin...

Soulagé d’apprendre que la fameuse moto si chère au coeur de son invitée avait pu être sauvée, Tyrgan remercia en son for intérieur le garagiste qu’elle avait trouvé. Béni soit-il, car au moment de l’accident, Lowri avait même été plus inquiète pour l’état de sa moto que pour sa propre santé! Maintenant, il comprenait mieux pourquoi elle y tenait autant, et surtout, il comprenait pourquoi cela lui avait paru tellement absurde.

Elle avait travaillé dur, fait des petits boulots sans doute plus ou moins payants, économisé durant des années pour enfin mettre la main sur cette moto. Un symbole de liberté. Un sentiment de fierté. Voilà donc pourquoi il n’avait pas compris; il n’avait jamais «travaillé dur» et économisé pour acheter quelque chose. Comment pouvait-il s’attacher à un objet quand son seul effort était de sortir son chéquier? En réalisant à quel point il était déconnecté de la réalité dans laquelle vivait Lowri, Tyrgan fut alors frappé par la honte.

Heureusement que ce garagiste existe. Après tout ce que vous avez fait pour votre moto, je ne me serais pas pardonné sa perte, avoua-t-il, baissant à nouveau les yeux vers le hublot, et le paysage en contrebas.

Cela peu importe le nombre de zéros auquel il aurait pu rajouter sur son chèque. Au moins, le montant avait suffi. La moto était réparée, et Lowri n’avait plus le bras cassé. Malgré tout, ça s’était plutôt bien terminé, et quand Lowri lui demanda d’un sourire s’il ne regrettait pas d’être Lord, Tyrgan reporta à nouveau son regard sur elle, étonné d’une telle question.

Cette femme avait vraiment le don pour le mettre mal à l’aise. Et il adorait ça…

Un sourire en coin se forma sur ses lèvres, et il regarda Lowri, une lueur amusée au fond de ses yeux ambre.

Miss Conway… Comment voulez-vous que je réponde à une telle question sans avoir l’air d’un ingrat? Ou d’un fils de riches qui se plaint alors qu’il vit dans le luxe? Mais je veux bien essayer…

Dire qu’il voulait qu’elle ait meilleure opinion de lui… Enfin bon, il préférait être sincère.

Ce n’est pas que je regrette d’être Lord, c’est plutôt que je n’ai pas eu le choix. Comme je n’ai pas eu le choix d’être duc, ou chef de clan, ou membre de la chambre des lords. Et tout ça, je ne lui suis pas parce que j’ai travaillé dur, ou que j’ai des diplômes d’universités prestigieuses, mais simplement parce que je suis le fils de mon père.

Presque tout ce qu’il avait, il ne le devait que parce qu’il était bien né. Depuis tout petit, on ne l’avait élevé que pour ça. Il était fier de sa famille, fier de ses ancêtres, et fier de faire partie de quelque chose de plus grand que lui. N’empêche, il devait cela à son nom, et rien d’autre. Alors, il essayait de s’en montrer digne.

Évidemment, je me demande souvent ce j’aurais fait si j’avais eu le choix. Sans doute historien, prof d’histoire, ou même prof de sport, dit-il, l’air pensif, avant de secouer la tête. Enfin, peu importe. Ce dont j’avais envie n’a jamais eu d’importance, parce que c’était mon devoir d’avoir tous ces titres. Alors… je fais ce que je crois être le mieux. Les temps ne sont pas faciles, surtout en Écosse, alors j’essaie d’aider, de faire des dons, de jouer le rôle…

Même si la réalité des gens lui échappait parfois, il était conscient de ses privilèges, et faisait au mieux pour aider. Il n’avait pas engagé les employés des distilleries de la région pour continuer le commerce de whisky plus discrètement pour rien. Encore moins pour se faire de l’argent. Même si tout ça était hautement illégal, il ne pouvait pas laisser tous ces gens au chômage, tout ça parce qu’ils étaient gouvernés par une bande de connards.

Finalement Tyrgan poussa un soupir. Mine de rien, déballer tout ça le rendait plus léger. À son tour, il posa alors une question à Lowri.

Et vous, regrettez-vous d’avoir ce don? D’être médium? demanda-t-il, avec un sourire.

Quelque chose lui disait que ça ne devait pas être facile tous les jours. Surtout quand on doit faire face au scepticisme des gens.
La présence ft. Lowri
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08.08.20 18:29
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Lowri Conway
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Tyrgan & Lowri
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Ok c’est juste dingue. Il y a trois semaines j’étais une simple gérante d’une boutique ésotérique - oui bon, médium aussi, ce qui n’est pas forcément « simple » du genre qu’on trouve à tous les coins de rue mais qu’importe- qui a eu un accident de moto à cause d’un type inattentif... et me voilà, après un bras dans le plâtre, une moto réparée, un beau chèque, à voyager en jet privé pour aller passer le week end dans le château de famille du célèbre clan Campbell... La vache. Déjà que ma grand mère est devenue dingue quand je lui ai raconté l’accident, elle était encore plus surprise quand je lui ai parlé de l’invitation de ce charmant lord. Évidemment, elle m’a dit de faire attention, m’a rappelé les règles de base avec les esprits, glissant au passage de ne pas oublier des capotes, et m’a surtout dit d’en profiter sans mettre ma vie en danger, et sans vouloir rechercher un résultat à tout prix. Les esprits sont capricieux, et si votre tête ne leur revient pas, bon courage pour qu’ils disent quoi que ce soit... Et dans ce cas, trop insister ou leur forcer la main aurait le résultat inverse... voir mes pouvoirs s’envoler, ou être entourée d’esprits particulièrement énervés pendant des années voire jusqu’à la fin de mes jours. Enfin, me voilà dans l’avion, totalement excitée à l’idée de cette petite parenthèse digne d’un de ces vieux films ou des enquêteurs ou des voyageurs perdus se retrouvent à passer la nuit dans un vieux château écossais et se retrouvent aux prises avec des événements étranges... même si les fantômes en question étaient des types recouverts de draps, et qu’on voyait les films des objets qui « lévitaient »... merci les vieux films en noir et blanc.

Et après le décollage je reste de longues minutes agglutinée au hublot, fascinée de voir le monde rétrécir au point que tout ne devienne que de grandes taches colorées entrecoupées d’eau sombre. Et une fois en l’air je me retourne pour faire face à mon hôte qui semble vraiment ravi que j’aie pu réparer ma moto, même si je me doute qu’avec toute sa bonne volonté, l’idée d’économiser pour quelque chose de si trivial pendant des années doit lui passer totalement au-dessus. Je me doute bien qu’il a toujours eu ce qu’il voulait et que l’argent n’a jamais été un problème. Mais sa sincérité me touche et je n’ai pas l’impression qu’il fasse semblant.

Bien sûr ça m’aurait rendue triste si je n’avais pas pu la réparer mais ce n’est qu’un assemblage de pièces de métal vous savez... Elle m’aurait manqué, mais ce n’est pas comme si quelqu’un était mort...

N’empêche, je trouve ça gentil. Je le contemple alors, un peu perplexe et sans trop arriver à le cerner. On sent qu’il a vécu une vie de privilèges et qu’une partie des problèmes du commun des mortels lui ont été épargnés, et pourtant il n’a pas l’air de réagir et fonctionner comme les types de la haute. Enfin, après tout, qu’est-ce que j’en sais? Mon expérience de la haute ne se résume qu’à des films et des séries télé de toute façon, tellement ce monde est différent du mien. Lui semble... étrangement abordable... J’essaie d’en savoir un peu plus à ce propos et on dirait que je lui ai fait avaler ses lettres de noblesse quand il m’entend, avant de sourire.

Je pars du principe que tout le monde a des avantages et des inconvénients... peu importe sa naissance, son métier ou sa fortune. Après, c’est clair que ce ne sont pas le même genre de problèmes... Je comprendrais que vous puissiez regretter les obligations qui sont liées à votre rang par exemple!

Mais il s’explique gentiment, et je l’écoute en hochant la tête.

Je comprends... Mais simple question, c’est possible de renoncer à être duc et à toutes les fonctions ou c’est impossible? Je n’y connais strictement rien alors...

Je continue à entendre ses explications, même si je ne peux retenir de rigoler un peu quand il me dit que s’il avait eu le choix, il aurait été prof d’histoire ou prof de sport.

Ah ouais? Vraiment? Quels sont vos sports de prédilection alors Tyrgan? Le polo? Le rugby?

Je ne savais pas qu’il s’impliquait en dehors de ses fonctions politiques, et même si j’imagine que c’est facile de signer de temps en temps un chèque, et de sourire pour des photos pendant des galas de bienfaisance ou couper le ruban rouge de l’inauguration d’une école... Par contre sa question me prend de court, et heureusement qu’un steward vient nous proposer du thé, ce que j’accepte avec plaisir.

J’avoue que je n’ai jamais vraiment réfléchi à la question... Au final c’est un peu comme vous, je suis née avec et je ne sais même pas si c’est possible de renoncer à mon don, ou de m’en débarrasser...

J’attrape la tasse de porcelaine chinoise qui doit venir tout droit de Fortnum & Mason et valoir une petite fortune, et fais tourner un peu le liquide entre mes mains.

J’ai toujours eu mon don et même si c’est pas toujours facile au quotidien je regrette pas... Bien sûr mon don me permet de gagner un peu d’argent en faisant des séances de divination payantes, mais quand les esprits m’envoient des signes, c’est important que je les suive... Je ne saurais pas vraiment comment vous l’expliquer, mais en gros je suis leur porte parole, leur messagère... Et d’une certaine manière, ils me font confiance pour que je suive les instructions qu’on me donne même si je ne les contrôle pas... Tenez l’autre jour en lisant mon journal le fond de ma tasse a fait un rond autour d’un titre d’article, une petite gamine qui avait été enlevée... Pour moi c’est un signe, on me dit de creuser... alors je le fais, j’ai sorti mes lettres et effectivement, on voulait que je retrouve cette gamine, ou tout du moins que j’aide les policiers. Par chance je suis tombée sur un type charmant qui ne m’a pas prise pour une folle mais qui m’a crue... Et grâce aux lettres, on a pu localiser la petite et la tirer de là... D’autres fois, on me demande de faire des choses sans que j’en voie les conséquences mais... ce sont des forces qui me dépassent alors j’obéis, tout simplement... Ça doit vous paraître dingue, je suis désolée...

J’ai un sourire timide alors que je bois une gorgée de thé, un des meilleurs de toute ma vie, et repose la tasse sur la table entre nous.


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Lowri Conway
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09.08.20 18:21
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Lorsque Lowri lui demanda s’il pouvait renoncer à son titre de duc, ainsi que tout ce qui y était relié, Tyrgan hocha la tête.

C’est possible oui. Je pourrais choisir d’abdiquer, et dans ce cas-là, je perdrais aussi mon titre de chef de clan, puisque le titre de Duc d’Argyll et celui du chef du clan Campbell sont indissociables. Comme je n’ai pas d’héritier, il est possible que la Couronne reprenne le duché et le confie à l’un de ses proches, où le dissolve complètement.

Et évidemment, Tyrgan y avait déjà songé, maintes et maintes fois. Bizarrement, il sentait que ce serait un geste absolument égoïste de sa part que de renoncer à tout ça, seulement parce que ça le rendait malheureux. Si ses ancêtres avaient choisir ce qu’ils avaient envie de faire plutôt que de penser à l’avenir du clan, jamais ils n’auraient eu le succès qu’ils avaient connu. N’empêche… au 21e siècle, quel avenir y avait-il pour la noblesse, les chefs de clan, et autres reliques?

Mais visiblement, imaginer Tyrgan en prof d’histoire ou en prof de sport semblait bien faire rire son invité.

Ouais, vraiment, répondit-il du tac au tac, sourire en coin. Je n’ai jamais pu jouer au polo, les chevaux ne m’écoutent pas, puis je n'ai jamais vraiment aimé les sports qui impliquent des animaux, comme la chasse... En revanche, j’ai fait partie de l’équipe de rugby au lycée et au collège. J’ai choisi le rugby parce que je savais que mes parents désapprouveraient. Un sport de barbare, qu’ils disaient. Ma mère craignait qu’on me brise le nez ou les dents, et que je sois défiguré.

Il éclata de rire. Heureusement, il n’avait eu que deux côtes fêlées et un bras cassé. Comme ses parents avaient choisi de le mettre en pension, il avait eu toute la liberté qu’un ado puisse rêvé pour faire des conneries. Et il en avait profité…

Le steward arriva alors avec des tasses de thé, que Tyrgan ne faillit pas remarquer tant il était absorbé par la conversation. Il le remercia, et à son tour, écouta Lowri, qui était née avec un pouvoir qu’elle n’avait pas le choix d’accepter. Un peu comme lui, en quelque sorte, sauf que le moyen de s’en débarrasser était beaucoup moins simple, voire inexistant. Les esprits lui envoyaient des signes, et elle devait les cuivres. Elle pouvait donc les utiliser pour ses séances de divination, mais ils demandaient également à être écoutés. Logique. Ça aurait été trop facile de pouvoir appeler les esprits sans qu’ils ne demandent rien en retour. Lowri lui donna alors l’exemple où sa tasse de thé avait encerclé le visage d’une fillette disparue. Elle y avait vu un signe, et les esprits l’avaient guidé jusqu’à cette fillette.

Lorsqu’elle lui avait prouvé son don, au comptoir de son magasin, il avait d’abord été effrayé, puis impressionné. Mais sans doute sans même en avoir l’intention, Lowri venait d’éblouir Tyrgan avec son récit de sauvetage. Sans Lowri, qui sait si les policiers auraient retrouvé la jeune fille? Par rapport avec ce qu’elle était capable de faire, le titre de duc semblait d’une banalité sans nom. En fait, il avait l’impression d’être dans une troisième dimension quand elle parlait de tout ça avec lui.

Oui, c’est sans doute un peu dingue, mais ne vous excusez pas pour ça! Ce que vous avez… votre don, c’est… commença-t-il, cherchant ses mots comme il l’avait fait dans la boutique, avant de secouer la tête. Je finirai pas trouver ce que je veux dire… mais ne vous excusez pas. Ça ne peut pas être plus dingue que de chasser le fantôme dans un château écossais!

Ce ne serait sans doute pas aussi valeureux que de sauver une petite fille des mains de son agresseur, malheureusement. Le plus embarrassant serait qu’elle n’y trouve rien. Ça lui aurait fait un petit voyage au moins. D’ailleurs, il ne regrettait pas de l’avoir invité, même si, dans un coin de son esprit, une petite voix lui rappelait qu’il devait faire attention. Restez sur ses gardes. Après tout, il la connaissait à peine. Cependant, plus il apprenait à la connaître, plus il était convaincu qu’elle était quelqu’un de bien, en plus d’être sympathique et courageuse. Il avait craint au départ que sa gentillesse n’eût été motivée que par l’argent, et en sachant qu’il était duc, le prestige, comme ça avait été le cas pour certaines personnes qui avaient fait partie de son entourage eu jour, qu’il avait cru être ses amis. Peut-être était-il naïf, mais après tout ce que Lowri venait de lui raconter, il ne pouvait la croire aussi mesquine.

Tyrgan s’avança sur le bout de son siège, les yeux plantés dans les siens.

Est-ce que c’est déjà arrivé que les esprits vous demandent quelque chose que vous n’aviez pas envie de faire? Ou quelque chose de mal? Comment est-ce que vous avez su que c’était avec des lettres de Scrabble que ça fonctionnait? demanda-t-il, oubliant de boire le thé entre ses mains. Excusez-moi, j’ai tellement de questions.


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11.08.20 13:21
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je suis là, dans un jet privé, à boire un thé délicieux, le genre de thé qu’on ne trouve pas dans un supermarché, servi dans une tasse qu’on ne trouve sûrement pas à IKEA, à rire quand il me parle de sa vocation ratée de prof de sport et que je l’interroge un peu plus sur les sports qu’il a pratiqués. Je manque de renverser ma tasse quand il me dit que les chevaux ne l’écoutent pas.

Vraiment? Mais comment des chevaux peuvent ne pas vous écouter? J’ai jamais monté à cheval mais j’aimerais bien essayer un jour... Il faut que je trouve l’occasion! Par contre vous gagnez des points pour la chasse, je déteste ça aussi... surtout la chasse à courre...

Et quand il parle de rugby, je ris encore un peu, l’imaginant tout gamin se roulant dans la boue dans son pensionnat prestigieux et quand il me répète les craintes de sa mère, je me dis aussi que ça aurait été dommage qu’il soit défiguré, vu qu’il est plutôt beau garçon... Je me dis que pour ça aussi on a eu des parcours bien différents... Je suis allée à l’école, au collège et au lycée du coin, et à la fac du centre de Londres, alors que lui est allé dans des internats privés, et est sûrement passé par Eton, Oxford ou Cambridge... Pas le même vécu et pas les mêmes relations, c’est certain... Je lui parle ensuite de mon don, de ce que ça implique et il m’écoute avec attention, presque impressionné quand je parle de cette gamine que j’ai aider à sauver grâce aux esprits. Je termine en m’excusant un peu du discours que je trouve bien trop long, en profitant pour noyer ma gêne dans une gorgée de thé. Je hausse une épaule quand il ne trouve même pas les mots pour qualifier mon don, encore plus gênée qu’avant, et je sens même mes joues rougir un peu tout en souriant.

Ok ok... et oui c’est un peu dingue je sais... En plus je suis la seule personne de ma connaissance qui... qui ait le don. A part ma grand mère bien sûr... Heureusement que je l’avais pour me guider, parce que sans elle... j’aurais été très très effrayée et très très perdue...

Je me retiens de sursauter quand je le vois s’approcher, bizarrement troublée de cette proximité. C’est vrai que plus je le connais, plus il s’éloigne des clichés habituels sur l’aristocratie que j’avais, et il m’intrigue de plus en plus. A sa question je secoue doucement la tête.

Non jamais... Enfin ils ne m’ont jamais rien demandé d’immoral. Par contre oui plusieurs fois j’ai dû changer mes plans à cause d’un signe ou d’un message qu’ils m’ont envoyé... Comme avec la gamine, je me suis rendue compte de ça au petit déjeuner, et je suis allée au Yard avant d’ouvrir la boutique... avec une heure de retard, mais c’est rien quand j’ai appris que la petite était saine et sauve... Quant au Scrabble... Mon don a commencé à se manifester par des phrases que je lançais, toute gamine, comme le fait que le facteur tomberait de vélo, qu’il pleuvrait le lendemain et autres, qui s’avéraient toujours vraies... Mais une vraie médium a un outil particulier... certaines le tarot, d’autres le marc de café ou les feuilles de thé... Ce sont pas des conneries, pour certaines c’est vraiment le moyen qu’ont les esprits de communiquer avec eux. Ma grand mère a un vieux pendule celte qu’elle a trouvé près d’un tumulus étant enfant... et pour moi, un jour je jouais avec le Scrabble de ma grand mère, j’ai posé une question à voix haute et en sortant les lettres, ça formait une réponse à la question que j’avais posée. J’ai trouvé ça drôle alors j’ai recommencé, plusieurs fois. Et quand ça s’est avéré toujours juste, ma grand mère en a conclu que c’était ça, mon outil... ce qui est vrai. Et le plus dingue... c’est que mon sac de lettres a la capacité d’apparaître où il veut... Parfois je le laisse chez moi, et quand j’en ai besoin il est dans mon sac, dans ma poche, ou autres... Ça doit vous paraître tellement dingue...

Je souris et sursaute lorsqu’on nous annonce qu’on va bientôt atterrir. Je boucle sagement ma ceinture et bois une gorgée de thé.


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11.08.20 19:06
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Il gagnait des points? Le commentaire le fit sourire. Il gagnait des points pour quoi exactement?... Quoi qu’il en soit, il pouvait penser à mille et une choses plus édifiantes que de pourchasser un animal dans son territoire et le tuer. Tout ça pour le plaisir. Il se demandait comment des gens pouvaient en retirer d’ailleurs… Et il ne pouvait qu’être d’accord avec Lowri.

Elle lui parla ensuite de son don, et de cette histoire avec la gamine. Comment ne pouvait-il pas être impressionné! Les mots lui manquaient rarement pour s’exprimer, mais là, il en perdait son vocabulaire. Tout de même, il fut étonné de la voir rougir, gênée. Il ne pouvait pas être le seul à lui avoir déjà fait le compliment, non? Et à nouveau, il la pressa de questions sur son don. Ce n’était pas tous les jours qu’on a une médium à bord de son jet. D’autant plus qu’il était sincèrement curieux de savoir un peu plus comment fonctionnait tout ça. Par chance, les esprits n’avaient jamais demandé à Lowri de faire quelque chose d’immoral. On était loin d’esprits maléfiques donc. C’était peut-être des sortes d’anges gardiens, ou des esprits du passé… Qui passaient toujours par un objet en particulier, d’après ce que disait Lowri. Il se mit à sourire, en l’imaginant gamine, donner des frissons à ses parents en prédisant que le facteur allait passer, ou quel temps il ferait le lendemain. Ou peut-être à sa grand-mère, avec qui elle partageait son don, et qui lui avait tout appris. Elle semblait proche d’elle, et elle manière dont elle parlait de son aïeule le fit sourire d’un air attendri.

Au moment où Tyrgan ouvrit la bouche pour parler, il fut interrompu par l’annonce du pilote. Le duc regarda à nouveau par le hublot. Déjà?! Le temps avait filé à une vitesse folle décidément. À moitié déçu que leur conversation s’arrête là, il vida d’un trait sa tasse de thé et boucla sa ceinture.

***

En sortant du petit avion, Tyrgan annonça :

Miss Conway… Maintenant que vous avez survécu au vol, vous allez devoir survivre à ma conduite.

Les circonstances dans lesquelles ils s’étaient rencontrés ne jouaient pas en sa faveur, certes, mais les routes de campagne d’Inveraray étaient bien différentes des rues de la capitale. D’autant plus que le bolide en question n’était pas aussi compliqué que celui de son chauffeur : une MINI Cooper cabriolet. Pas dégueu. Et décapotable en plus. Les routes étant quasiment désertes, ils arrivèrent au château quelques minutes plus tard, en s’engouffrant sur une longue route, bordée de grands chênes et entourée d’une très haute haie de cèdres, qui se terminait par un portail énorme, tout de fer forgé, qui s’ouvrit sur leur passage. En garant la voiture sous un abri de briques, Tyrgan bondit presque hors de son siège, impatient de faire visiter le château à son invité, et lui fit signe de le suivre d’un geste de la main.

Suivez-moi, je vous fais faire le tour du propriétaire, dit-il, un sourire rayonnant sur les lèvres.

Le château d’Inveraray. Fief de la famille Campbell depuis des siècles. Rénové et reconstruit plusieurs fois, la plus récente version du château était faite de pierres grises, légèrement bleutées, dont les quatre tourelles surmontées de leurs toits coniques donnaient à l’ensemble un style assez traditionnel, mais non moins impressionnant et imposant. En entrant dans le château, on arrivait dans un très grand hall, dont les murs étaient faits d’un bois riche et solide, chaleureux, avait envie de dire Tyrgan. Au premier étage, on retrouvait le grand salon, qui servait surtout lorsqu’il y avait des soirées, où trônait une cheminée, plusieurs sièges de cuir et de velours, un piano qui prenait malheureusement la poussière, puisqu’il n’en jouait pas. Également au premier étage, le petit salon, une version plus petite du grand salon, dont les murs étaient tapissés de rouge, mais aussi de grandes bibliothèques, puis la salle à manger, où la table longue en bois massif était entourée d’au moins quinze chaises. Un peu à l’écart, il y avait la cuisine, techniquement réservée au personnel, et une pièce ronde, nichée dans l’une des tourelles, une deuxième salle à manger minuscule, où le duc déjeunait, face à la fenêtre qui donnait à l’extérieur, vers la forêt.

Mais l’une des pièces les plus impressionnantes du château était le hall central, dont les murs étaient également de bois, ceux-ci étant quasiment cachés par la quantité magistrale d’armes et de reliques qui y étaient accrochées. Des baïonnettes, des glaives, des épées, des poignards, haches disposées en de larges éventails sur les murs, des boucliers et des hallebardes soigneusement disposées contre les murs, et bien sûr, des armures complètes, le tout en excellente condition. Chacune des 10 000 pièces d’armes avait réellement servi durant une ou plus d’une batailles, expliqua-t-il. Réunies en un seul et même endroit, elles étaient là pour rappeler la toute puissante qu’avait eu clan Campbell sur tout l’Argyll durant des siècles. Finalement, 30 mètres au-dessus de leur tête était gravé le sceau du clan et de la maison, qui annonçait, tel un avertissement : Ne Obliviscaris. Nous n’oublions pas.

Inutile de vous dire qu’on a plutôt le sang chaud dans la famille, dit-il, sourire en coin, avant de quitter la pièce, pour rejoindre la cour arrière, où se trouvait le jardin. Et mes ancêtres devaient forcément adorer la chasse, puisqu’ils ont laissé près de 250 mètres carrés de forêt. Baladez-vous-y quand vous voulez, le domaine s’arrête à la colline là-bas, au loin. Le jardin n’a été aménagé que dans les années 1920. C’est de tradition que la duchesse d’Argyll choisit ce qui y est planté. Comme je n’ai pas d’épouse, j’ai laissé ce que ma mère avait choisi. Des roses. C’est cliché sans doute, mais elle adorait les roses.

Elle était partie trop vite. Tout comme son père d’ailleurs. Il n’avait pas le coeur de faire changer ce qu’elle avait planté. Puis en un sens, ça lui donnait l’impression qu’elle était toujours là. Qu’elle se promenait parmi ses roses, comme à son habitude quand il faisait beau, avec son père à son bras. Mine de rien, pour un mariage arrangé, ils s’étaient bien entendus ces deux-là. Il espérait pouvoir être aussi chanceux qu’eux.

Se tirant de sa rêverie, Tyrgan regarda alors Lowri.

Alors… qu’est-ce que vous en pensez? Du château, du domaine… demanda-t-il, retenant alors son souffle.
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12.08.20 3:39
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Lowri Conway
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'est pas tous les jours que je discute aussi simplement de mon don... Récemment, il n'y a qu'avec Zack que j'ai vraiment expliqué comment ça fonctionnait, justement pour aider cette gamine... Et Lou, la seule personne à part ma grand mère qui a aussi le don. Pendant longtemps j'en ai presque eu honte, je l'ai caché, de peur de me faire traiter de folle, que je sois convoquée chez le médecin scolaire, ou pire, qu'on essaie de se servir de moi... Ma grand mère m'a toujours répété que mon lien avec les esprits était un bienfait, mais qu'avec ce talent, il y aurait aussi des contreparties... et qu'il faudrait que je me méfie de la personne à qui j'allais en parler, que je devais être sûre de bien la connaître avant de lui dévoiler cette partie de moi qui peut tellement effrayer... Toute mon adolescence et jusqu'à ma vingtaine, personne autour de moi ne l'a su, j'avais bien trop la trouille de faire la connerie du siècle en en parlant, l'impression de trahir à la fois les esprits et ma grand mère... Et avec le temps j'ai pris du plomb dans la tête, et surtout j'ai réussi à mieux cerner les gens... Ou tout du moins je sens venir le truc quand on essaie de m'avoir, ce qui me rend moins...parano et plus ouverte. Mon don ne te plait pas? Bon vent! Tu en as peur mais tu veux comprendre? Assieds toi et prends une tasse de thé que je t'explique. Tu veux essayer de m'avoir? Bon courage. Avoir assez confiance en moi pour être sûre de toujours garder le contrôle a été assez libérateur et m'a fait beaucoup de bien... c'est pour ça que là, dans cet avion qui m'emmène en Ecosse, j'ai autant de facilité à développer ce que j'avais déjà abordé avec lui dans la boutique. Je m'amuse presque de son étonnement, semblable à celui d'un gamin alors que je lui raconte mes aventures et je trouve ça presque mignon. Pourtant l'annonce de la fin du vol arrive bien vite, et je sursaute en entendant qu'on va se poser d'ici peu et attrape ma ceinture pour la refermer autour de ma taille, avant de reprendre ma tasse pour la finir. Ce thé est bien trop bon pour que j'en laisse une goutte.

L'atterrissage est moins cool que le décollage, et je me retrouve à me tasser sur mon siège, les yeux fermés et les mains agrippées aux accoudoirs, retenant mon souffle alors qu'on rebondit une fois ou deux avant de rester sur la piste et freiner petit à petit. Puis d'un coup la voix du steward résonne et j'ouvre les yeux, me rappelant de respirer alors que je lâche le fauteuil, retrouvent un peu ma dignité. Je défais ma ceinture et attrape mon sac, descendant ensuite sur le tarmac, lui derrière moi. Une fois dehors je ris à sa remarque sur sa conduite.

Au pire, si on veut être sûrs d'arriver à bon port je peux conduire!

Il m'amène près d'une Mini Cooper décapotable absolument géniale, et je m'installe sur le siège passager, mon sac à mes pieds, et mes lunettes de soleil sur le nez. La vache, on prend goût au luxe! Vraiment! Je ferais bien ça tous les jours! Le bruit du vent et du moteur fait qu'on ne peut pas trop se parler, mais on arrive rapidement devant un immense portail qui s'ouvre sans un bruit, et on s'engage au bout d'une longue allée bordée d'arbres immenses. La vache on se croirait vraiment dans un film... Je regarde tout ça, un peu comme un labrador qui passe la tête par la fenêtre ouverte, avant qu'on s'arrête devant une bâtisse aussi grande que tout le pâté de maison dans lequel je vis. Soit plusieurs immeubles. Je me lève, levant mes lunettes sur le haut de mon crâne dans une imitation non voulue de la scène dans Jurassic Park quand Ellie Statler voir les dinosaures pour la première fois. Putain c'est sérieux. C'est vraiment sérieux. C'est ici chez lui. C'est sa maison. Sa maison. Il dort là. Il prend une douche. Une vraie maison, mais mille fois plus grande... Il me faut quelques secondes pour analyser tout ça avant de descendre et le suivre.

Avec plaisir...

Et comme une gamine je me laisse promener avec plaisir, me retenant de courir partout alors que c'est pas l'envie qui manque, tournant la tête sans arrêt. Et si l'extérieur est magnifique, l'intérieur... un vrai décor de film, j'ai presque l'impression de me trouver dans un épisode de Downton Abbey... Je le suis partout, espérant avoir du temps pour m'y promener seule et musarder où je veux, avant qu'on arrive dans la pièce principale, aux murs couverts d'armes et d'animaux empaillés. C'est là qu'on s'arrête et je me tourne vers lui.

C'est juste dingue... totalement dingue... C'est magnifique. Totalement dingue...

On passe ensuite dans les jardins et ça achève de me tuer tellement c'est beau... Je reste silencieuse quelques secondes avant de secouer la tête.

C'est merveilleux, vraiment... Un des plus beaux endroits que j'ai vus... J'en reviens pas que vous habitez là en fait... que ce soit une maison et pas un musée... C'est juste... fou.

Je laisse passer quelques secondes avant de demander timidement.

Et... vous me montrez ma chambre? J'ai hâte de voir si elle est aussi cool que le reste du chateau!


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15.08.20 18:47
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Alors que Tyrgan put de nouveau respirer, soulagé que l’endroit lui plaise, Lowri le prit toutefois par surprise. Pour lui, son domaine était l’un des plus beaux endroits qu’il connaissait, car ayant vécu ici toute sa vie, c’était une évidence. Que quelqu’un d’autre puisse partager son sentiment, surtout une personne comme Lowri, lui fit chaud au coeur, et enflamma son visage. Il la remercia, un sourire niais aux lèvres.

C’est trop d’honneurs, dit-il, rayonnant, s’accrochant de toutes ses forces à sa modestie. On peut dire que j’habite presque dans un musée, oui.

Et elle n’avait même pas encore vu la salle des archives!

Cependant, la visite des archives attendrait; Lowri demanda à voir sa chambre, ce que Tyrgan pouvait tout à fait comprendre. Elle était en vacances, et libre de ses faits et gestes, de parcourir le château et la cour comme elle le voulait sans l’avoir comme guide touristique.

Bien sûr. Le voyage jusqu’ici a été épuisant après tout, dit-il, moqueur. Je vais vous laisser vous installer et surtout, faites comme chez vous. Si vous remarquez quelque chose d’étrange, ou de bizarre, faites-moi signe.

Il ne serait peut-être pas d’une très grande aide pour régler ce genre de problème, mais il souhaitait au moins savoir si elle trouverait quelque chose, puisqu’il n’avait jamais rien vu lui-même. En entrant de nouveau dans le hall central, le majordome, Nigel, et la gouvernante, May, se tenaient tout près, et Tyrgan présenta chacun d’eux à Lowri. Si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle n’avait qu’à demander. May, toujours aussi souriante et chaleureuse, effectua une petite courbette devant Lowri. «Miss». Parfait, se dit-il, avant de regarder Nigel, ce connard, qui à peine un regard à la nouvelle venue. S’efforçant de conserver son sourire, Tyrgan se tourna vers May.

Pouvez-vous escorter Lo- Miss Conway jusqu’à sa chambre, je vous prie? Merci.

Parce qu’il avait deux mots à dire à son majordome et il ne tenait absolument pas à ce que Lowri l'entende. Lorsque les deux femmes furent hors de son champ de vision, Tyrgan perdit son sourire, et posa un regard irrité sur son majordome.

Je vous ai dit de la traiter comme si elle était une extension de moi-même. Je croyais avoir été clair? S’il vous faut des mots plus simples pour comprendre, et bien, traitez-la comme une lady.

Votre grâce, pardonnez-moi, mais même une personne atteinte d’une cécité aigüe pourrait voir que ce n’est pas une lady. Vous avez vous-même failli l’appeler par son prénom…

Tyrgan dévisagea son majordome, mortifié par ce qu’il venait de dire, avant de rougir de colère, et s’adresser à lui, une fureur contenue dans la voix.

Vous savez très bien ce que je veux dire et je n’ai rien fait de la sorte! Vous ferez ce que je vous demande, et on ne reviendra pas sur la question! Maintenant, excusez-moi.

Furieux, Tyrgan pesta à chaque pas qui le mena jusqu’à ses appartements. Nigel était un majordome excellent d’habitude, mais il avait clairement un problème contre les roturiers. Le duc changea de vêtements — jeans, baskets et t-shirt — ce dans quoi il avait toujours été plus à l’aise qu’en costume. Il était chez lui après tout, mais surtout, il avait besoin d’air. Ce connard de majordome l’avait vraiment énervé, et en sortant dans le jardin, en passant par la forêt et en suivant un petit sentier qui menait sur une colline battue par le vent, il espérait que son recoin habituel lui permettrait d’oublier tout ça. Face au Loch, une vue plongeante sur le domaine et sur le village, Tyrgan venait ici pour ne penser à rien, et contempler l’horizon, les nuages. Une fois qu’il se fût se débarrasser de tout ce qu’il avait en tête, il n’y resta plus que Lowri.

Lowri était quelqu’un de bien. Vraiment bien.

La personne la plus intéressante qu’il connaissait sans doute. Il n’aurait jamais pensé avoir envie de rester dans cet avion plus longtemps, mais il sentait qu’il aurait pu continuer à lui parler pendant des heures. Elle avait des yeux et un sourire magnifique. Tyrgan poussa un juron dans sa barbe, et se posa sur une pierre, face au Loch.

Est-ce qu’il était vraiment en train de faire ça? Est-ce qu’il était con à ce point là? Quel idiot, se dit-il en passant une main sur son visage. À quoi bon essayer quoi que ce soit? D’autant plus qu’il n’avait pas la moindre idée que ce qu’elle pouvait penser de lui. En quelque sorte, Nigel avait raison. Ils n’étaient pas du même monde, mais il ne pouvait s’empêcher d’être attiré par elle, et surtout, son absence de masque, de faux-semblant, que tant de personnes de son monde à lui avaient constamment. Lui-même n’arrivait pas totalement à s’en défaire, alors qu’il ne souhaitait rien de plus au monde. Ses manies bourgeoises s’étaient finement tissées en lui, et il détestait ça. Comme le fait d’être incapable d’appeler Lowri par son prénom sans ressentir une indescriptible gêne.

Au fond, il savait que c’était probablement déjà perdu d’avance. Ce n’était sûrement pas en étalant ses richesses et ses titres qu’elle serait convaincue. Cependant, la présence de Lowri le hantait bien plus que quelques esprits n’auraient jamais pu le faire. Alors que faire?...

Lui demander de dîner quelque part avec lui peut-être. Si elle refusait, son problème serait vite réglé. Si elle acceptait, eh bien… il verrait à ce moment-là…


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16.08.20 19:09
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le jet était dingue, rouler en Ecosse dans une Mini décapotable l'était aussi, mais maintenant, arriver devant cette immense bâtisse qui est sa maison et me dire que je vais y passer quelques jours ça l'est encore plus. J'ai vraiment, mais alors vraiment l'impression de me retrouver dans un de ces téléfilms nuls que je regardais chez ma grand mère parce qu'il n'y avait pas toutes les chaînes, ou dans un mauvais teen movie, où une fille banale tombait amoureuse d'un mec hyper beau et hyper riche qui lui offrait une vie de princesse une fois qu'il avait découvert qu'elle était différente des autres filles qu'il avait l'habitude de fréquenter et qui n'en avaient que pour son argent. Ou un remake de cette foutue Cendrillon, au choix. Intérieurement je me marre à cette idée, alors que je déambule à sa suite dans les pièces aussi grandes que trois fois mon appart, et deux fois en hauteur, remplies de meubles et de babioles dont chacun doit valoir plus que la somme de toutes mes possessions réunies. C'est tellement décalé, tellement fou et surréaliste que j'ai du mal à y croire... Après t'emballe pas ma fille, tu es là pour parler au soit-disant fantôme qui habite les lieux et pas pour tes beaux yeux hein - et en plus ça rime, c'est fou. Pourtant plus je le connais plus la compagnie de monsieur le duc Tyrgan est agréable, et il a l'air plus simple que l'image qu'il donne de lui de prime abord... même si je garderai longtemps celle où il est pieds nus dans des charlottes d'hôpital parce que j'ai eu le malheur de vomir sur ses "brogues" sur mesure faites par un cordonnier de Saville Row...

Pourtant je demande à voir ma chambre, encore plus curieuse de ça que du reste parce que c'est le seul endroit du manoir où j'aurai - j'espère- un peu d'intimité, et aussi parce que j'ai envie d'abandonner mon sac et mon blouson avant de continuer. A sa remarque sur le voyage épuisant je me tourne vers lui avec un sourire en coin.

Bien sûr qu'il était épuisant, j'ai survécu à votre conduite, c'est pas rien!

Je rencontre alors son majordome et sa gouvernante, et je ne peux me demander si derrière le majordome ne se cache pas un Alfred en puissance. Qui sait, peut-être qu'il y a une Batcave sous le chateau? Bon sang un batman écossais! Oh mon dieu et on l'appellerait "Toraidhean". Je me retiens d'éclater de rire, et à la place je salue poliment les deux employés de maison qui semblent eux aussi tout droit sortis de Downton Abbey, avant qu'il m'emmène devant la porte de mon futur royaume et m'y laisse très courtoisement. J'attends dix secondes avant qu'il soit parti, vire mes chaussures et ma veste et me jette à plat ventre sur le lit immense qui trône contre un mur, surmonté d'un immense baldaquin. Bon sang mais cette chambre est juste géniale! Il y a une armoire, une coiffeuse, plein de belles choses, même des fleurs fraîches et une cheminée! Mais ça doit être tellement bien en hiver de s'endormir en entendant le feu crépiter... ok je ne veux plus jamais partir d'ici c'est décidé. Je me vautre quelques secondes avant de me redresser et aller regarder la vue... A couper le souffle. La chambre donne sur le lac qui s'étend, d'un gris de fer aux reflets argentés sous le soleil, et je vois aussi les taches multicolores des fleurs du jardin... Ainsi que lui, qui s'est assis sur un rocher. J'hésite avant de me décider à le rejoindre et je laisse mes affaires, remettant simplement mes chaussures et glissant mon portable comme mes clopes dans mes poches. Je me perds une fois ou deux avant de finalement retrouver le chemin de la sortie, et je me laisse retomber près de lui, tendant les jambes en avant.

Est-ce que votre grâce accepterait de partager son caillou avec une simple roturière?

Je souris en attrapant mon paquet, et glisse une cigarette entre mes lèvres avant de l'allumer. J'inspire une profonde bouffée de tabac avant de basculer la tête en arrière et expire lentement la fumée aux reflets bleutés.

Désolée mais j'avais envie de m'en allumer une depuis ce matin... la fumée vous gêne?

Je l'observe une seconde, avant de froncer les sourcils.

Quelque chose ne va pas? Vous avez l'air contrarié... Si c'est la cigarette je peux aller fumer plus loin hein!



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18.08.20 18:21
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Perdu dans ses pensées, le duc n’entendit les bruits de pas de Lowri que lorsqu’elle fut près de lui. Il sursauta en voyant la médium soudainement là. Elle lisait dans ses pensées ou quoi?... Il espérait sincèrement que ce n’était pas le cas. La surprise passée, Tyrgan lui sourit, l’air moqueur.

J’ai partagé mon jet, mon château et mon domaine avec vous, mais ce caillou? Vous commencez à en demander beaucoup, pour une simple roturière, dit-il, sarcastique. Alors cette chambre, vous l’aimez?

À ses côtés, elle s’alluma une cigarette. Tiens, elle était fumeuse. Détail intéressant, mais détail tout de même. Quand elle nota son air contrarié, Tyrgan la rassura en secouant la tête.

Ça ne me gêne pas. Mon père était fumeur lui aussi. Il fumait la pipe. J’ai toujours trouvé ça stylé j’avoue, mais je ne m’y suis jamais vraiment mis. Je préfère le whisky.

D’ailleurs, songea-t-il, si les choses allaient plus loin entre eux, il lui faudrait sans doute un jour lui parler de ses distilleries clandestines. Il ne pouvait pas lui cacher quelque chose d’aussi gros. M’enfin, il n’en était pas encore là. Il fallait au moins l’inviter à dîner. Et pourquoi pas le faire maintenant, puisqu’elle était là, et qu’il avait une petite idée de comment il ferait sa demande.

Vous avez votre sac de lettres? Je peux vous l’emprunter?

Mystérieux, Tyrgan la remercia sans dire rien de plus. Il prit le sac entre ses mains, et fit mine de s’adresser aux nuages, prenant alors un air semi-théâtral.

Ô grands esprits des temps anciens, entendez la demande d’un simple mortel. Est-ce que la charmante Miss Lowri Conway consentirait à sortir dîner avec votre humble serviteur?

Tyrgan regarda Lowri, l’air hilare. Il tira alors trois lettres du sac, qu’il déposa entre eux, sur le rocher où ils s’étaient posés.

QWE

Un instant silencieux, Tyrgan pouffa alors de rire, avant de remettre les lettres dans le sac.

Bon, il semble que je n’ai pas le don, et que vous allez devoir répondre à ma question vous-même, miss Conway.

Il reposa alors le sac de lettres près d’elle, et la regarda un moment, souriant, avant de redevenir plus sérieux.

Sérieusement… ne vous sentez pas obligée de dire oui simplement parce que je vous ai emmené ici et que vous êtes mon hôte. Répondez sincèrement, je ne vais pas me vexer. J’ai simplement envie de vous connaître. Enfin… mieux vous connaître. J’aime déjà ce que je connais de vous. Votre don ne me fait pas peur. Je le trouve fascinant en fait! Sans parler du fait que vous vous en servez pour sauver des vies, ce qui est juste… Bref, vous savez ce que je veux dire. Je sais qu’on n’est pas du même monde, mais pour être franc, je crois que dans notre cas, on est ni tout à fait dans l’un ou dans l’autre. Tout ce que je sais, c’est que je n’aurais jamais voulu sortir de cet avion.

Il dit tout cela sans rougir une seule fois. Ses sentiments étaient sincères, et il n’en avait pas honte. Elle pouvait soit les accepter, soit les rejeter. Ce fut seulement à la fin qu’il rougit, en avouant :

… Je vous trouve jolie aussi, évidemment.

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19.08.20 14:40
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Lowri Conway
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Tyrgan & Lowri
Chasse aux fantomes écossaise sur le domaine du clan Campbell!
••••

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je n'avais jamais pensé qu'on puisse se perdre chez soi, ou tout du moins chez quelqu'un parce que mon esprit n'avait jamais intégré que l'intérieur d'une personne puisse être assez vaste pour que ce soit possible. A la rigueur se tromper de porte ou prendre un couloir dans le mauvais sens, ça arrive, mais là... être vraiment, et totalement perdue dépassait un peu, voire beaucoup mes idées reçues et ma conception des choses... Un endroit si grand qu'on puisse s'égarer au point de ne plus savoir d'où on vient, et par où on est passé. C'est presque ridicule quand on y réfléchit... mais c'était bien ce que j'étais en train de vivre à présent, après être sortie de ma chambre. Des couloirs, des escaliers, des portes, et à chaque fois que j'arrivais quelque part, j'étais sûre et certaine de ne l'avoir encore jamais vu, comme si j'étais perdue dans une enfilade de nouvelles pièces, sans jamais pouvoir revenir à celles que je connaissais, ou par lesquelles j'étais déjà passée. Heureusement je croise quelqu'un qui a l'air de travailler là, vu son tablier autour de la taille et qui a l'extrême gentillesse, en voyant mon air paniqué, de m'emmener jusqu'en haut de l'escalier que j'ai pris pour atteindre la chambre. De là je peux reprendre ma route et continuer. Et c'est avec soulagement que tel Thésée suivant son fil d'Ariane, je traverse le hall et sors par une porte vitrée pour rejoindre mon hôte qui est assis face au loch, le regard dans le vide. Je m'installe à côté de lui, sortant ma cigarette, et éclate de rire en l'entendant me dire que tout le reste ça allait, mais m'asseoir ici, ça dépasse les bornes.

Je sais je sais, je suis une arriviste aux dents longues qui en veut à vos privilèges. Surtout qu'un caillou... c'est pas n'importe quoi. C'est la fierté d'un homme, son héritage...

J'inspire une bouffée de tabac avant de la souffler doucement, veillant à ne pas lui envoyer la fumée dans le visage avant de continuer à sourire.

Vous rigolez? Tout mon appart tient dans cette chambre! Le lit a la taille de ma cuisine, la vue est fantastique et il y a une cheminée! Sérieusement, s'il peut y avoir un moyen de me faire monter de la nourriture, j'en sors plus jusqu'à la fin de mes jours! Plus sincèrement c'est très gentil de m'avoir installée là... Vous n'étiez pas obligé de vous donner autant de mal vous savez?

Je suis rassurée de l'entendre me dire que la cigarette ne le dérange pas, avant de soupirer de nostalgie, mettant un bras derrière ma tête pour la soutenir alors que je m'allonge totalement sur le rocher chauffé par le soleil. L'endroit et le moment sont tellement agréables, une sorte de parenthèse parfaite où je n'ai à m'inquiéter de rien et juste...profiter.

M'en parlez pas... La prohibition, c'est une vraie merde. J'ai des combines pour arriver à trouver de la bière ou du vin, mais pour le whisky c'est plus compliqué. Ca doit faire des siècles que j'en ai pas bu... un bon j'entends... Ca me manque!

J'ouvre un oeil quand il me demande s'il peut m'emprunter mon sac de lettres, et je n'ai même pas le temps de répondre que ce dernier est apparu à côté de moi sur la pierre, alors que j'étais sûre de l'avoir laissé dans mon sac. C'est drôle, on dirait que les esprits approuvent et ont presque envie de le laisser s'amuser avec. Ou tout du moins de tolérer son essai. Je lui fais signe d'y aller et me redresse pour l'observer, amusée, alors qu'il commence à parler d'un ton très grandiloquent. Jusqu'au moment où j'entends le but de sa question, tout comme le commentaire qui dit que je suis charmante. Eh beh... je sens que je suis en train de rougir un peu, alors que lui a l'air d'un gamin qui sort d'une boulangerie avec un sac de bonbons. Attends... il est sérieux ou il est en train de se foutre gentiment de moi? Parce que faire semblant de me draguer c'est pas le truc que je trouve le plus drôle de la création... Je reste neutre avant de ne pas pouvoir me retenir d'éclater de rire quand les lettres qu'il tire ne veulent absolument rien dire, rire qui se transforme en fou rire, où pendant quelques instants je retombe le dos sur le caillou, les bras autour de la taille.

Bravo v...votre majesté! C'est une réussite...fl...flagrante!

Je me calme petit à petit avant de tourner la tête vers lui quand je l'entends, et sa voix est beaucoup plus sérieuse, tout comme le regard qu'il pose sur moi. Il a vraiment des yeux magnifiques... Je sens un frisson parcourir mon corps en comprenant que l'invitation est vraiment sérieuse, et avant que je puisse répondre le voilà qui se lance dans une tirade sur moi, et sur... en quelque sorte...nous? Le fait qu'il veuille me connaître. Le fait qu'il aime déjà ce qu'il connaît de moi. Qu'il aurait voulu que le vol ne s'arrête jamais. Ok là le frisson se change en coup de poing dans l'estomac, mais dans le bon sens. Alors il est sérieux. Il est genre...vraiment sérieux, et vraiment adorable. J'ai presque envie de dire "Ben épouse moi et l'affaire est dans le sac!" mais je dois faire preuve de plus de maîtrise et de plus de tact. Même si je me mentirais en me disant que ça fait très, très plaisir d'entendre des trucs comme ça, surtout venant d'un mec comme lui qui n'aurait qu'à se baisser pour ramasser dix top model et autres nanas figurant dans les magazines, avec des plastiques à tomber et des métiers de rêve, au lieu de... moi, la folle qui parle aux esprits et qui vent des bougies et des tisanes... Comment il veut que je rivalise? Y'a même pas matière à comparer... et j'ai vraiment du mal à comprendre ce qui lui fait dire tout ça à mon propos... Et ce con enfonce le clou quand il termine avec une mine de cocker mouillé sans pattes qu'il me trouve jolie. Vaincue par KO. Comment je peux résister à ça? Hein? Aucune femme hétéro n'est assez forte pour résister à tout le package "Monsieur le duc Tyrgan qui vit dans un chateau et qui est un lord et qui a un jet." La vache. Je lui rends son sourire, sincèrement, et hoche la tête.

Eh bien j'étais partie du principe qu'on dînerait ensemble de toute façon vu que je suis votre invitée! Et ça serait avec plaisir que je partagerai ce dîner avec vous, ici ou ailleurs, comme vous voulez!

J'hésite une seconde, reprenant une bouffée de cigarette de ma main qui tremble un peu.

Par contre à une condition... Que vous m'appeliez Lowri d'accord? Pour le tutoiement je crois que vous êtes pas encore prêt mais on peut déjà commencer par ça?



••••

by Wiise
Lowri Conway
Lowri Conway
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Messages : 312
Date d'inscription : 05/04/2020
Profession : Medium, tient une boutique ésotérique
Etat Civil : En couple avec le beau Tyrgan <3
19.08.20 15:23
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Lowri était donc partie du principe que puisqu’elle était son invitée, ils auraient forcément, à un moment ou un autre, dîner ensemble au château. Pas faux, se dit-il en se grattant la joue. Ça aurait été tout à fait normal après tout. Maintenant qu’il la voyait un peu plus que comme une simple invitée, dîner en tête-à-tête au château… Enfin, pour un premier rendez-vous, il trouvait ça un peu étrange. Il préférait sortir, faire les choses correctement, et lorsque Lowri accepta son invitation, Tyrgan sentit son coeur rater un battement. Il inspira à plein poumons l’air vif du loch, en s’apercevant qu’il avait retenu son souffle. La seule condition qu’elle posait était qu’il l’appelle par son prénom. Il baissa un moment les yeux, pensif, et nerveux. Chaque fibres de son être le retenaient, lui interdisait de s’adresser à elle de façon aussi personnelle, mais c’était un tout petit prix à payer, en comparaison de ce qu’il venait de lui demander. Il la regarda à nouveau, poussant alors un soupir libérateur.

Entendu, Lowri.

Il s’allongea à côté d’elle sur le rocher, un instant silencieux, les yeux fixés sur les nuages. Putain… il avait vraiment eu l’impression d’être à deux doigts d’exploser.

Je sais que j’aurai sans doute dû commencer à vous appeler Lowri depuis un moment. C’est tellement normal après tout, mais c’est une manie. Je crois que je n’ai même jamais entendu mes propres parents s’appeler par leur prénom en public. Ils se vouvoyaient même devant leurs propres enfants.


Il avait fais la même chose avec à peu près toutes ses ex. Lady Machin par-ci, Miss Machin par-là, pendant des semaines et des semaines, jusqu’à ce qu’ils puissent avoir enfin un moment à eux. Car oui, mis à part sa première copine, les autres ne lui étaient jamais tombée dessus par hasard. La famille de l’un ou de l’autre, l’espoir de faire d’avoir un bon parti, et tout le reste… Alors se mettre à appeler Lowri, eh bien, Lowri, aussi «rapidement», l’avait légèrement perturbé.

Je vais m’y faire rapidement, promis. C’est juste une question d’habitude, j’imagine, dit-il en haussant les épaules. Alors, pour ce dîner…

Tyrgan se redressa alors, posant de nouveau ses pieds au sol. Au soleil, ses cheveux roux paraissaient plus dorés, et ses yeux ambres viraient au vert émeraude. Son sang-froid retrouvé, il sourit à Lowri.

Il y a un très bon restau dans le centre-ville de Glasgow. Très chic. Ils font un très bon homard Thermidor… Sinon, il y a un très bon pub au village. Il faut que vous aimiez le poisson et les fruits de mer évidemment. C’est la saison des huîtres.

Dans son cas, l’un où l’autre ferait très bien l’affaire. Il avait peut-être un pencha pour le pub du village. Quoi de mieux que de manger devant le loch? Cependant, ce n’était sans doute pas très original. Surtout pour quelqu’un comme Lowri, native de l’île de Coll. Son chez soi ne devait pas manquer de pub ou de bar qui vendaient la même chose que dans tous les autres petits villages.


Presence ft. Lowri
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20.08.20 3:42
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