Louisa n'avait pas vu le temps passé. Le nez dans des mangas, l'adolescente avait laissé le temps filer. Depuis qu'elle créchait chez JB, la blonde avait finalement beaucoup plus de temps pour elle. Louisa ne se préoccupait pas de où elle allait dormir, ni de ce qu'elle allait manger au prochain repas. L'adolescente prenait du temps pour elle, recomposant son temps avec des activités plus tranquille. A la base, elle était vraiment venue pour essayer de se documenter... Mais son esprit avait été facilement happé par autre chose. Elle avait été obligé de se sortir de ses lectures quand la documentaliste était venue elle même pour lui demander de sortir. La bibliothèque fermait. Il était déjà bien tard.
Louisa termina par sortir des locaux, sentant son cœur se serrer devant l'obscurité. Il faisait nuit. Elle n'avait pas fait attention. Elle rechercha son téléphone dans ses poches, puis se rendit compte que l'objet n'avait plus de batterie. Au loin, elle entendit des personnes chahuter. Résignée à devoir avancer, Louisa n'était pour au tant pas rassurer. Elle avait sa guitare sur le dos et l'estomac serré. Elle était angoissée, beaucoup plus qu'elle ne le voudrait.
Avançant dans le campus, Louisa entendit un pas rapide qui se transforma rapidement en course. La panique la happa d'un seul coup, la paralysant totalement. Un homme la dépassa, courant simplement pour attraper un bus qu'il risquait de louper. Louisa resta immobile, puis sentit les larmes remonter. La peur avait capturée sa cage thoracique. Elle avait dû mal à respirer. La blonde sentait que son cœur s'était accéléré. Son rythme cardiaque lui battait les tempes. Une crise d'angoisse terrible s'était abattue sur elle. Louisa avait l'impression que tout allait très mal se passer. Et l'adolescente savait que cela pouvait mal se passer. La blonde avait la sensation que ses jambes n'allaient bientôt plus la porter. Véritablement en détresse, Louisa se glissa dans l'obscurité. Accroupie, elle s'était cachée dans l'obscurité.
Louisa essayait de retrouver son calme.
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
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25.07.20 16:43
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Secourir une artiste
Louisa Lorca
« Aidez son prochain, il ne suffit pas de porter un masque ou un badge pour le faire. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 22 Juillet 2025, dernier jour des cours pour tout le monde et c’était enfin les vacances que Léliana attendait tant. La brune allait pouvoir passer ses journées à glander dans sa chambre, se promener, s’entraîner et se préparer à être Nightingale la nuit. Plus d'obligation professionnelle avant un long moment. Elle avait tellement hâte de sortir de l’établissement scolaire, de cette université, même si ça lui permettait de gagner un très bon salaire. Comme les élèves, les professeurs aiment aussi les vacances et se détendre. Passer des heures dans des salles de classe ou dans des amphithéâtres, ça faisait parfois mal à la tête. Léliana savait très bien tout cela, elle qui donnait cours à trente élèves dans une salle normale, ce qui est rare à environ deux cents élèves dans un amphithéâtre. En même temps, la Bertinelli donne cours dans l’une des meilleures universités de Londres. Pour le dernier jour de classe, la femme avait passé son temps à parler de différents moments de l’histoire du monde, d’art, d’œuvre et compagnie, ce qui avait pu marquer l’histoire. Un petit plaisir lié à ses origines italiennes, comme parler de certains sujets comme : 1647-1648 : La « révolte de Masaniello » contre la domination espagnole ou encore, de la Renaissance italienne. Il ne fallait pas quitter l’université sans quelques notions d’histoire pour de futurs enseignants ou guide historique, voire archéologue. Elle avait parlé d’élément historique du Royaume-Uni, après tout, c’est une université anglaise avant tout.
Dans la salle des professeurs, Léliana était en train d’écrire sur son ordinateur quelques détails sur l’année prochaine. Les différents sujets à aborder selon l’année qu’elle aura en cours, les différents types d’exposé, les défauts à retenir en voyant les travaux de certains élèves pour que d’autres ne refont pas les mêmes erreurs l’année prochaine. En réalité, il n’y a pas mal de détail à écrire pour se rappeler et de les utiliser l’année prochaine. Évidemment, elle y note aussi les bonnes choses, plutôt utile pour l’année prochaine. Tant de choses à pensées, Léli avait tellement hâte de finir sa journée et se poser dans son lit pour se rafraichir la mémoire. Regardant à l’extérieur, la nuit commence à tomber et regardant sa montre, elle se met à soupirer. « Je n’ai pas vu le temps passer avec tout ça. » Dit-elle en sachant que la plupart des élèves étaient partis enfin il devait rester quelques traînant sur le campus. Prenant ses affaires, elle se met à sortir de la salle et marche dans les couloirs de l’université en saluant le personnel. Pour ce soir, il n’y aura pas de Nightingale, de toute façon, il n’y a rien de prévu selon ses informations et attraper de jeunes délinquants, ce n’était pas intéressant ni motivant. La police pouvait se charger du reste, ça leur évitera de rouspéter contre ses agissements. Sortant du bahut, elle voit certains se dépêcher d’aller prendre le bus. Étonnant que certains n’ont pas encore le permis à leur âge, mais soit, passer le permis, ça demande un bon investissement financier. Au loin, elle voit une fille, blonde et comme immobiliser. Un comportement plutôt étrange et d’ailleurs, elle ne semble l’avoir jamais vu dans le coin. Une artiste ? Au vu de sa guitare, peut-être.
Léliana s’avance un peu vers elle, peut-être que la blonde a besoin d’aide, qui sait. D’un coup, elle voit le comportement anormal de la fille et le fait qu’elle s’accroupit, comme si elle était terrorisée. La Bertinelli s’approche rapidement et se tient à côté d’elle, après s’être accroupi à son tour. Ses mains se posent délicatement sur les épaules de la blonde. « Calme toi, ma belle. Je ne te ferai aucun mal, je suis enseignante à l’université. Je m’appelle Léliana Bertinelli et je suis venue t’aider. » Dit-elle en lui caressant les épaules. « Calme toi, reprend ton souffle, tu ne crains rien avec moi. Je te le promets. Comment t’appelles-tu ? As-tu besoin de quelque chose ? Allez, ça va aller, je suis là. » Continue-t-elle en cherchant à la rassurer pour la calmer. La brune ne sait pas quoi faire exactement dans ces cas-là, à part tenter de la calmer pour qu’elle puisse reprendre son souffle. « Tu sembles être une passionnée de guitare, quand tu seras calmé, est-ce que tu me joueras un morceau ? J’ai vraiment envie de t’écouter. » Sourit-elle à la jeune femme tout en lui essayant les joues de ses larmes.
(c) DΛNDELION
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27.07.20 14:29
Louisa Lorca
Louisa sentait que l'angoisse lui comprimait la poitrine. Pourtant il n'y avait pas de danger ici... Seulement elle. L'adolescente se sentait ridicule, bouffé par des choses qui n'étaient plus dans le présent. Il fallait qu'elle rentre, mais il ne se sentait plus capable d'avancer. Louisa termina par remarquer qu'une personne venait à sa hauteur. Le fait qu'elle soit une femme la rassura un peu.
Louisa relava ses yeux plein de larmes vers la professeur. Elle n'était pas capable de parler pour le moment, essayant juste de retrouver une respiration plus tranquille. Le fait de en plus être seule la calma un peu. La blonde reprenait peu à peu maitrise d'elle-même, mais la blessure était encore ressente. Les traces des liens qui lui avaient entravés les poignées étaient toujours là. Louisa voulu articuler quelque chose mais resta incapable de parler. Elle ramena ses jambes contre elle, se refermant quelques instants. La blonde prenait le temps de respirer, d'essayer de retrouver son calme. Il lui fallu une dizaine de minutes pour pouvoir de nouveau parler. Elle se présenta enfin "C'est... C'est Louisa.". L'adolescente passa les mains sur ses yeux. Elle s'en voulait de réagir de cette façon. En ce moment, les émotions la maitrisaient. Elle ne savait pas les gérer. C'était trop compliqué.
Louisa avait la sensation qu'elle pouvait repartir en état de crise en quelques instants. Il faisait toujours nuit, mais cette fois elle n'était plus seule. "Me laissez pas.". Demanda-t-elle un peu précipitamment. Elle avait peur que ça recommence, qu'il y ait de nouveau un drame. Louisa répondit finalement à la question "Je peux pas jouer, pas quand je suis dans cet état. ". La blonde commença à se relever un peu maladroitement. Elle regarda la professeur, ne sachant plus quoi dire ou quoi faire. Louisa voulait juste ne plus avoir peur, ne plus avoir ses sentiments qui la secouaient. Elle s'essuya les yeux, ruinant son maquillage du jour. La blonde expliqua "Je voulais juste rentrer chez moi... J'ai pas vu l'heure, qu'il faisait déjà nuit, je, je...". Elle se passa la mains sur le visage, puis posa serra ses bras contre elle. Louisa essayait de rester calme. "Y'a quelqu'un qui a couru vers moi et...". Louisa baissa les yeux "J'ai juste eut peur." Et ce sentiment ne semblait pas vouloir lui lâcher les tripes. Louisa était hanté par les événements qu'elle avait vécu. Elle entendait de nouveau les bruits de la fusillades, mais aussi les grognements de douleur de flic, la sensation de perdre totalement le contrôle de sa vie. Louisa avait la marque dans sa nuque qui la brûlait. "Je veux juste... rentrer chez moi...". Pourtant, à ce moment précis, elle se sentait incapable d'agir.
Louisa Lorca
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