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Le crime de l'intercity express [Bingo 3 #ELIOTT&ANDREA]
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Le crime de l'intercity express

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Situation

L’occasion de faire un voyage dans un train Intercity, de ceux qui ont une première classe magnifique avec des compartiments. Que vous soyez dans ce train pour le travail ou le plaisir, vous être en train de vous installer quand on vient vous expliquer qu’il y a un petit changement et qu'on vous déplace dans la cabine 14 au lieu de la 12. Qu’à cela ne tienne vous changez, ce n’est pas bien grave.

Quelques heures de train, un long tunnel est traversé pendant lequel les lumières mettent du temps à s’allumer. Elles le feront quand le train en ressort d'ailleurs... Peut être quelques chose à revoir... Et puis un cri, la sirène d’alarme est tirée et le train s’arrête violemment au milieu de nulle part. Le vieil homme de la cabine 12 vient d’être tué d’une balle dans la tête, le train ne repartira pas avant que le coupable soit trouvé et que la police n’arrive.

(Vous pouvez vouloir enquêter, vous défiler, etc. Faites-vous plaisir !)

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Eliott Eirik
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Le crime de l'intercity express.ft. Andrea Vaughan


L’épisode de Smog venait d’affaiblir davantage le système respiratoire du vieux Norvégien. Si bien que son vieil ami et médecin avait non plus recommandé, mais bien commandé, une mise au vert. M. Eirik avait d’abord résisté, à l’idée de s’éloigner de la capitale, jusqu’à ce qu’un petit malaise le place devant l’âpre réalité. Il était -grand- temps de faire une pause. Une dizaine de jour en rase campagne anglaise ferait bien l’affaire.

Ainsi Eliott se retrouvait à bord de l'intercité qui le conduirait vers la propriété de son vieil ami. Celle-ci se trouvait à quelques quatre heures de la grande ville, en pleine nature, et serait le cadre idéal pour se reposer. Ce trajet en train était une petite fantaisie personnelle car le Directeur aimait voyager en train. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l’accompagnait pendant ce voyage. Il se chargeait des contingences avec flegme comme toujours. Il avait donc poliment déplacé leurs effets de la cabine 12 à la cabine 14, préalablement visitée, vérifiée, évaluée par ses bons soins. M. Eirik s’était installé côté fenêtre pour observer le paysage. Tandis qu’Hector restait prêt de la sortie qui lui donnait un meilleur accès aux couloirs.

Le roulis du train était apaisant. Tout comme l’était le paysage verdoyant dans lequel ils s’imergeaient. Eliott avait délaissé son journal, posé sur son genou, pour être absorbé dans la contemplation de la nature. Il aimait beaucoup la nature. Elle était précieuse, belle et inspirante, telle la plus grande des Dames. Eliott se murmurait mentalement ses louanges par la force de quelques poètes. Il rêvassait à ses jeunes années dans les fjords quand un hurlement retentissait. L’homme de main se levait immédiatement pour assurer la protection du Directeur alors que le train se stoppait net. Ils obtinrent rapidement les informations. Celles-ci avaient de quoi être inquiétantes. Eirik n’avait pas besoin de beaucoup réfléchir pour envisager l’hypothèse la plus plausible.

Il replia lentement le journal et se préparait mentalement à la suite. Ils devaient l’extrader le plus rapidement possible. Cela sans attirer l’attention des autorités. Eliott retirait délicatement ses lunettes de vues.
« Appelez-les.» Il s’adressait au garde-du-corps qui venait de refermer la porte du compartiment de l’intérieur. L’Irlandais entamait un coup de fil pour contacter le Réseau. Il parlait bas et posé pourtant ses paroles ne laissaient pas de grande place au mystère. Il appelait des renforts armés pour protéger son employeur.

M. Eirik attendait patiemment la fin de cette opération. Il échangea une salutation du menton avec l’autre passager présent dans la cabine. Une façon de lui signifier sa présence. Avec une petite pointe d’humour il lui lança:
« Eh bien… Il ne nous reste plus qu’à patienter. » Ils n’allaient pas aider la police. Pour autant ils devaient savoir ce qui se passait, ne serait-ce que pour la sécurité. Walsh allait s’en charger. Odin, quant à lui, arborait un sourire calme, car c’était la seule façon de répondre à l’adversité. « Si je me souviens bien, ils vont avoir du mal à trouver un coupable. » Il badinait gentiment, bien que cette nouvelle attaque supposée, n’allait pas manquer de lui gâcher ses vacances.

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Eliott Eirik
Eliott Eirik
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21.07.20 10:07
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Invité
Je n'aime pas les trains. Disons de manière plus générale que j'ai du mal avec les espaces clos, restreints. Ce moyen de locomotion - ingénieux et ô combien utile depuis la révolution industrielle, je ne remets pas en question sa praticité - me dérange néanmoins. D'abord, les gens normaux - dont je considère faire partie en l’occurrence - peuvent rarement se payer un billet permettant un espace cosy et confortable. Ensuite, parce que malgré la vitesse du bordel, les retards sont habituels, les erreurs quotidiennes ;
Cela n'empêche pas ma cible, une épouse apparemment infidèle, de le prendre chaque jour pour aller soit disant travailler. Figurez-vous qu'elle le fait. Figurez-vous aussi que j'ai constaté son adultère avec un premier collègue, lundi dernier. Puis un second, avant hier. Vais-je en trouver un dernier aujourd'hui ? Dans tous les cas, ce sera ma dernière filature sur ce cas, j'ai largement de quoi donner un dossier béton au mari trompé.

Installé contre la fenêtre intérieure, qui donne dans le couloir du wagon, je surveille d'ici les mouvements de l'épouse en faisant mine de somnoler. Avec prudence néanmoins : le ronronnement du train me fait facilement sombrer. Eh oui, puisque mon client paye les frais et que je suis bien obligé de voyager en 1ère classe pour suivre madame...

La traversée du tunnel est pénible, je ne peux être sûr que la miss n'a pas quitté son siège. Techniquement, dans ce noir quasi total, personne n'a du quitter son siège. Enfin, la logique des uns et des autres ;
Quand l'horrible cri m'assure de rester éveiller pour la fin de journée, je ne peux m'empêcher de paniquer : faut-il vraiment que je paye par un meurtre digne de l'orient express cette journée supplémentaire - et non nécessaire - encaissée à mon client ?

« Eh bien… Il ne nous reste plus qu’à patienter. »

Constate très brillamment le bourgeois en face de moi, après avoir donné les ordres à son subordonné. J'acquiesce lentement quand il ajoute :

« Si je me souviens bien, ils vont avoir du mal à trouver un coupable. »

" ... Et d'après l'agitation des agents de sécurité, ils ne vont pas vouloir repartir sans un suspect. C'est l'merdier. "

Dis-je alors que l'équipe du convoi traverse les rames dans tous les sens. Sans cacher ma contrariété, je soupire et quitte mon siège pour espérer fouiner un peu - et surtout garder ma cible en vue. Malheureusement je n'ai pas l'occasion de mettre le nez dehors qu'un contrôleur m'ordonne de reculer, avec une politesse très relative. J'ai envie de la jouer enquêteur expérimenté mais quand bien même je peux leur être utile, ils ne le reconnaîtront pas.
Et j'ai arrêté le bénévolat.

" Je suis navré mais j'ai, une amie dans la cabine numéro 13, je veux juste m'assurer que .... "

" Tout le monde va bien dans la 13 monsieur, s'il vous plait, asseyez-vous, nous vous avertirons lorsque les mouvements seront de nouveau possible. Vous ne pouvez pas vous déplacer seul pour le moment et nos hôtesses sont toutes occupées. "

Je dois attendre qu'une hôtesse m'emmène aux W.C ? J'étire un sourire narquois - et très ironique avant de retomber lourdement à ma place. Tant pis, je peux bien perdre cette dernière preuve de tromperie...

" Départ en weekend ? "

Il a bien le look du vieux bourge qui se rend à la maison familiale en fin de semaine, mon voisin de cabine. Je lui parle, puisque je ne peux rien faire d'autre et que son camarade est pendu au téléphone.
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Invité
31.07.20 17:07
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Eliott Eirik
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Le crime de l'intercity express.ft. Andrea Vaughan


Eliott, conservait un sourire détendu, quand bien même la situation ne l’était point. Il suivait d'une oreille attentive ce qui se passait par de la le wagon. Il n’avait pas besoin de la voir pour sentir cette agitation collective, qui comme la fièvre jaune, se répand dans les cœurs à la vitesse d’un TGV. Il la sentait, cette même affliction frapper son voisin de cabine. L’inconnu subissait des frissons musculaire, trépignant sur place.

« Sans doute le coupable est-il dissimulé parmi les autres voyageurs. » Ils ne pouvaient être sûres de rien si ce n’était de leur innocence propre. Ce qui aurait probablement du inquiéter le sexagénaire. Mais M. Eirik y voyait surtout l’opportunité d’arrêter le malotru.

Pour être l’employeur privilégié, de tueur à gage professionnels, le directeur connaissait la leçon. Le commun ne soupçonnait pas à quel point les assassins étaient infiltrés. Toute personne était potentiellement coupable. Tant que le responsable du crime n'était pas retrouvé le danger était réel. Il pesait comme un manteau lourd sur les épaules du nordique.

Une fois l’agent du train réparti, dans le couloir, le vieux monsieur attrapait un petit boîtier dans la poche intérieur droite de sa veste. Il en sortait une petite boîte ronde et métallique. Celle ci contenait des bonbons aux miels de fabrication artisanale. Un produit qu’on ne pouvait trouver que dans une seule région Les Vosges française.

La main délicate du norvégien prenait une des pastille. Il la menait lentement vers ses lèvres. Il la posait sur sa langue:
« Ne vous en faites pas votre amie ne peut pas aller bien loin. » Il disait cela avec une inflexion infime de dérision. Comme s’il voulait se montrer solidaire d’un pieux mensonge. Il ne pouvait connaître la teneur du secret. Cependant il était trop de la famille des renards pour ne point reconnaître l’un des leurs.

Ensuite seulement, il se tournait en direction de son interlocuteur pour lui proposer de venir piocher une petite douceur. La boîte était encore bien remplie. Il y en avait pour tout le monde: « Tenez. Rien de mieux pour apaiser une mauvaise humeur. » Il approuvait sa propre sagesse d’un hochement du chef. « Vous verrez elles font du bien à l’âme. »

Odin, inclinant lentement du chef à la question, ne pouvait en dire beaucoup. Mais il savait converser:
« C’était ce qui était prévu oui.» Il répondait tranquillement. Le regard nimbé par l’ironie du sort. En fond la voix de l’Irlandais achevait de parler de la situation. Le Réseau appellerait les agents présents dans le périmètre. Il allait tout de même falloir patienter une bonne vingtaine de minutes. Ils devaient donc tous, riche ou non, prendre leur mal en patience… « Prendre de l’air frais. Après ces jours terribles. » Les yeux gris épiaient ceux de son interlocuteur. « C’était sensé être reposant. Sans doute plus que le vôtre et celui de votre amie ... ? » La suggestion était glissée avec tant de pondération qu’on ne pouvait l’accuser de la moindre taquinerie verbale.

M. Walsh revenait alors dans le paysage. Il était grand, massif même, calme et sérieux:
« Monsieur.... »

Le vieux monsieur avait l’air tranquille. Néanmoins son regard trahissait une grande concentration, voir même de la méfiance. Un loup de son âge ne se faisait plus beaucoup d’illusions:
« Je sais Hector. Je sais. Attendons voir ce que peuvent trouver nos amis policier. Après tout, ils ont tout autant intérêt à l’arrêter les premiers. »

« L’homme de la cabine était un Russe. » La précision était de mise étant donnée la guerre intestine dont était affligée la Bratva. Les Russes se faisaient de plus en plus remarqués.

« Hum. Je vois. » Un commentaire énigmatique qui ne servait que d’outil à la réflexion personnelle d’un joueur d’échec. Il suivait Hector du regard alors qu’il arrivait à hauteur du voisin avec l’intention explicite de le fouiller. « Non Hector. Laissez notre ami. Allez surveiller. … Renseignez-vous également sur cette cabine 13. » Le rouquin fixa l’inconnu pendant trois secondes, le temps de considérer le niveau de menace qu’il représentait. Enfin de compte il se recula pour aller exécuter l’ordre du Directeur. Il fit coulisser la porte du compartiment pour assurer la sécurité du couloir et glaner des informations.

« Jusqu’où alliez-vous ? » Le fil de la discussion était bien là, seulement entrecoupé par les contingences.

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05.08.20 18:16
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