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A la racine du mal. FT M. Blayr
Eliott Eirik
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A la racine du mal. ft. Allen Blayr


Contrairement à ce qui avait été annoncé à l’équipe du Rosewood le Directeur ne partait plus. Le déplacement avait été annulé, à la suite d’un incident. Afin de minimiser les risques, le Norvégien avait décidé de revenir à Londres. C’était encore là qu’il était facile à protéger. Il pensait à ses hommes de main. A l’année éprouvante qu’ils venaient de passer. Il revenait donc sagement au bercail. Il n’avait donc pas pu profiter de la coupure salutaire. Peut-être parviendrait-il à partir à l’automne. S’il était encore de ce monde à la saison prochaine. Rien n’était certain et certainement pas l’espérance de vieux d’un vieux marionnettiste.

M. Eirik se retrouvait donc de nouveau cloîtré entre les murs de pierre de l’hôtel. Il passait le plus clair des heures, à l’abri du soleil et de la chaleur, calfeutré. Il était trop âgé pour tolérer ces infernales hausses de températures. Heureusement que tout l’étage était équipé pour son confort. On le trouvait dans son bureau. De cette seule pièce il pouvait ordonner et coordonner l’ensemble du Réseau. Une fonction qu’il occupait depuis assez de temps pour n’y trouver que des plaisirs limités. Il faisait les choses avec sérieux. Mais il commençait à manquer un peu de coeur à l’ouvrage.

Néanmoins, conscient de la précarité de sa situation, conscient aussi que la place de leader lui était disputé, Eliott avait trouvé un élan pour s’occuper de quelques dossiers écartés des affaires courantes. Le genre de cas qui méritait d’y placer toute son énergie et une expertise. Le genre qui devait être réglé sous peine de le condamner. A force de travailler à la balance entre les forces, le vieil homme négligeait quelques personnes sur le parcours. Quant bien même il s’employait à ménager toutes les âmes qui passaient prés de lui. C’était malheureusement le terreau pour de sombres sentiments. La rancoeur était une porte directe vers la haine. Parfois, cette haine menait à l'action.

Il savait qu’une de ses plus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s’était jouée du Réseau plus d’une fois au cours des trois dernières années. Nikolas profitait de sa sympathie pour mordre sur les lignes. Si Eirik avait fermé les yeux jusqu’à maintenant, il ne pouvait plus jouer les aveugles. Le dernier coup d’éclat de la dame avait non seulement déséquilibré les forces d’un pays, mais menaçait d’embrasser la Grèce toute entière. Rien n’était encore visible. Les politiciens eux-même ne sentait pas encore le danger qui se profitait dans leur ombre. Mais Eliott avait vue cela se produire des dizaines de fois déjà. Cela se terminait irrémédiablement de la même façon.

Madame Nikolas Cnossos avait réchappée à autant de tentative de meurtre qu’elle en avait elle même accomplie. Issue de la noblesse Crétoise, femme d’une grande intelligence, perfide et paranoïaque, elle était difficile à approcher. Eliott savait qu’aucune infiltration ne réussirait. Il savait aussi qu’elle se méfiait de toute divine créature qu’il pourrait lui envoyer. Non, la seule façon de surprendre “la Strega” serait de la tuer comme n’importe qu’elle autre traîtresse.

Pour exécuter un contrat aussi délicat Eliott avait d’abord envisagé d’envoyer son propre homme de main. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était un assassin avisé. Mais, il était également un atout immensément précieux. Sa capture pouvait condamner le Nordique plus sûrement qu’une balle. Il avait donc arrêté son choix sur celui qui se faisait appeler “Major”. Allen Blayr travaillait pour le réseau depuis une poignée d’années. Il avait d'excellent résultats. Il connaissait bien Londres. Il l’avait fait appeler pour la tombée de la nuit.

Le dossier sur l'intriguant dame avait été compilé. Eliott y avait adjoint une feuille manuscrite sur laquelle il avait consigné des remarques d'ordre plus personnelles. Il attendait maintenant le mercenaire au bar du rez de chaussée. Eirik était attablé devant une des tables de bois noir. Il sirotait une menthe à l’eau en lisant le Times.

Il sentait une présence approcher. Il levait les yeux de la page culturelle pour découvrir l’ancien officier campé devant lui. Un sourire sage et posé venait tendre son visage ridé:
« Bonsoir. » Il refermait tranquillement le périodique avant de le pousser dans un coin. Il retira ensuite la paire de lunette de vue sans laquelle il n’arrivait plus à lire. « Une menthe à l’eau ? » Une vasque évasée contenait des grappes de raisins rouges dont raffolait le Norvégien. Un brau d’eau avec glaçons. Un livre de poésie abimé. Voilà ce qui ferait office de bureau. La musique de piano bar en fond sonore invitait chacun à parler d’une voix basse et veloutée. Le meilleur cadre envisageable pour orchestrer le trépas d’une grande dame. « M. Blayr dites-moi, lisez-vous le grec ancien ? » Introduction mystérieuse, s’il en est, M. Eirik ne pouvait se passer de ses petites digressions historiques.

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Eliott Eirik
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08.08.20 20:35
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A la racine du mal.


Précision et attention, c’étaient les mots qui dirigeaient ma conduite dans tout ce que je pouvais entreprendre de ma vie. Mes nombreuses années à surveiller autour de moi afin de rester vivant m’avaient appris une chose … Rien n’était laissé au hasard. Le monde avait tendance à parler de chance, mais en réalité, la chance n’était qu’un concept de cache-misère. Si on ne met pas les conditions de réussite de son côté, on ne peut pas atteindre son but, comme on le dit, ne pas se préparer, c’est déjà se préparer à échouer. Et c’est ce que j’avais fait pour en arriver à ce résultat :

J’aurais du regarder mon frigo avant de faire les courses, il me manque les oeufs.

Je soupirai doucement devant cette erreur de ma part, je voulais me préparer un egg-muffin pour le repas de ce soir, une chose simple, mais … Très bonne. Parfois, c’est dans la simplicité que l’originalité et le bonheur résident. Mais la simplicité allait devoir attendre demain, pour ce soir ça allait être Muffin avec du bacon et sa salade.

J’avais serré mon tablier afin de commencer la préparation, mais c’est un message qui me sortit alors de ma préparation. Une sonnerie pour me prévenir que j’avais reçu un message important retentissait, mais pas le téléphone que j’utilisai habituellement, un plus particulier. Celui des affaires. Ce n’était pas le genre d’avertissement sonore que je pouvais ignorer. Allant donc chercher l’objet technologique, j’avais pris notification de cette invitation d’un client très particulier avec qui je faisais affaire depuis un moment, presque le début de ma carrière, Mr. EIRIK Eliott, un client qui avait un statut particulier. Habituellement, je ne prenais pas d’invitation dans l’urgence, cependant, faire des exceptions pour les bonnes personnes était parfois nécessaire, on appelait ça faire des fleurs.

J’avais rendez-vous dans quelques heures avec cet homme important. Eh bien, on dirait que le repas de ce soir sera encore plus simple que prévu. Mangeant donc rapidement afin de pouvoir me préparer, j’avais enfilez l’un de mes fameux costumes noires, parfaitement taillés pour moi. Avant d’enfiler ma veste, j’avais évidemment mis mon harnais afin d’y placer une arme. Je n’y allais pas avec de mauvaise intention, mais rappelez vous … Ne pas se préparer, c’est se préparer au pire.

Quand l’heure fut venu, je m’étais alors rendu en direction du lieu de rendez vous, comme on a habitude, quand je prenais contact avec mes clients, je me déplaçais le plus discrètement possible, évitant de sortir avec mes fameuses voitures que je restaurai à mes heures perdues. C’est ainsi que je me présentai à l’homme qui m’avait convoqué ici et qui me salua :

Bonsoir Mr. Eirik.

Je restai droit devant lui, accompagnant alors ma salutation d’un hochement de tête par simple politesse pour un homme que je trouvai respectable. Une marque de respect simple et concises. Un petit sourire s’empara de mes lèvres à sa première question :

Non merci, j’ai toujours été de l’école du Sirop de Grenadine.

Répondis je ironiquement à l’homme qui venait de retirer ses lunettes. Mes réponses étaient douces et calmes, je savais m’adapter à mon environnement, c’était d’ailleurs ce qui faisais mon talent, m’adapter à toute situation. L’endroit était calme et je n’avais aucune envie de me faire remarquer ou détruire cette ambiance si reposante. Mes yeux fixaient le client qui me posa une nouvelle question étrange, mais qui n’était pas inhabituelle pour cet homme :

Aucunement, le grec ancien ancien ne m’a jamais intéressé. A l’armée nous étions plus porté sur le latin. Avez-vous une passion pour le Grec Ancien monsieur ?

La question était une question de courtoisie, je n’avais pas de passion pour cette langue, mais il était toujours agréable de prendre des informations peu importe l’importance de cette dernière, de plus, l’homme en face de moi semblait quelqu’un de cultivé, ça ne faisait jamais de mal d’en apprendre un peu sur la culture :

Puis-je prendre place ? Ou vous voulez discuter dans un autre endroit ?

Au-delà de demander l’autorisation de m’installer, je voulais savoir si j’étais venu ici pour parler de sujet culturelle ou cela avait un rapport avec le travail supposé que j’allais recevoir de la part du vieil homme que je continuai de regarder :

L’histoire de la Grèce semble avoir attiré votre attention.

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17.08.20 12:08
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Eliott Eirik
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A la racine du mal. ft. Allen Blayr


Les établissements appartement au Réseau avaient une réputation. Le Rosewood ne manquait pas à celle-ci, d’autant plus depuis que le Directeur y avait ses quartiers. Ce directeur était particulièrement attentif à la façon dont était traitée la clientèle. Il exigeait un haut standing. Il attendait un comportement impeccable, du bas au haut de l’échelle. Les employés étaient très zélés, conscients de cette pression professionnelle sur leurs épaules. M. Blayr avait donc tout juste achevé sa boutade qu’un barman se saisissait d’un verre pour élaborer une eau-grenadine “royale”.

Eliott quant à lui gratifia l’homme à sa table d’un sourire dont la courtoisie était nimbée d’amusement. Il était un homme de lettres et d’esprit, forgé par la haute noblesse scandinave et disparue. C’était un grand collectionneur d’ouvrages et un éternel amoureux de la poésie. En prenant la direction de ces affaires il avait laissé ces plaisirs de côté. Mais, il ne boudait pas son plaisir d’y venir, quand une occasion se présentait.

Une main avançait le recueil de poésie au centre de la table et jusqu’à l’officier. Une édition de 1912 d’une compilation phénoménale des oeuvres du poète antique Pletandre:
« Pour les civilisations Antiques en général.» L’élocution de ce vieux expatriée était parfaite. Il s’exprimait visiblement avec aisance. Il pouvait toujours faire une gymnastique mentale pour passer d’une langue à une autre. Il se plaçait naturellement dans la langue de son interlocuteur observant un débit et un accent adéquat.

Une main avenante présenta la banquette libre de l’autre côté de la table. Elle était faite de cuire, reluisant, appelait tant à la détente qu’à une de ces conspirations de boudoir:
« Cet espace est l’un des mieux isolé de la chaleur. Je vous en prie. Mettez-vous à votre aise. » Alors qu’un jeune homme en livrée noire, ganté, coiffé, portait un plateau en argent qui supportait la commande du militaire. Il le servait comme un prince, un émirat arabe, un simple mercenaire.

Une fois l’homme disposé, son ôte reprenait le cours de leur entretien. Il arrivait à synthétiser une réflexion, qui en disait long sur l’état du monde et de la criminalité:
« Elles m’aident à me souvenir que tout est éphémère. Que la société la plus évoluée qui soit peut s'effondrer en une nuit.» Il dodelina du chef pour encourager le Major à ouvrir le bouquin de lui-même.

Au dessus de la la page de titre était glissée un portrait photographique.Un cliché en couleur, d'excellente résolution, certainement prise avec du matériel professionnel. La femme sur le portrait avait passé les 80 ans mais en paraissait au moins dix ans de moins. Elle se trouvait à l’arrière d’une voiture blindée. On distinguait le port de tête et une élégance apprenant à la haute noblesse.

Odin recherchait alors le regard de Blayr.
« Cette femme est l’une des plus talentueuses femmes d’affaires qu’à faire naître la Grèce en 60 ans. Elle est aussi terriblement paranoïaque. Elle se trouvera en Angleterre dans un mois. Le premier de ses voyages en dehors de la péninsule en dix ans. » Il suspendait ses paroles pour hydrater sa gorge. Il donnait ainsi l’opportunité à Allan d’assimiler cette introduction. « Elle ne doit jamais rentrer à Athène. »

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