L'enlèvement de Gabrielle avait créé un vrai branlebas de combat dans la famille De Santis. Noa avait fait en sorte que tout le monde planche sur l'affaire, car il avait fallu la retrouver au plus vite. Puis comprendre ensuite, pourquoi. Mais le pourquoi restait encore assez flou. Heureusement, ils avaient pu la retrouve sauve. Elle avait été blessée, mais la mafieuse ne doutait pas que cette femme se remettrait de ses blessures, c'était une forte tête. Le Réseau s'était mis en route, Eliott avait décidé de comprendre, lui aussi, pourquoi cela avait eu lieu. Etait-ce lié à l'explosion de l'Université? Tout le monde devenait quelque peu paranoïaque à force. Mais toutes les menaces qui pesaient sur eux, ne pouvaient pas faire autrement, que de faire monter la méfiance de Noa et ses hommes d'un sérieux cran.
En attendant que sa garde du corps officielle ne puisse reprendre du service, il lui fallait lui trouver un remplaçant. Les hommes et femmes de confiances, efficaces, sérieux, ne courraient clairement pas les rues. Surtout que la Sicilienne était plutôt du genre à être intransigeante et très exigeante concernant sa sécurité. Il fallait quelqu'un en qui elle pouvait avoir plus que suffisamment confiance. Un nom était alors sorti du lot, Allen Blayr. Mercenaire, efficace, plutôt digne de confiance. De Santis avait déjà eu accès à ses services et elle n'en avait pas été déçue, bien au contraire. Alors pourquoi ne pas lui proposer un contrat de protection? Elle n'avait rien à perdre à lui demandé et lui, tout à gagner. Ce serait bien payé, comme toujours et c'était un contrat à durée déterminée, car une fois Adamsberg remise sur pied, il serait à nouveau libre de remettre ses services au service de tous les autres.
Noa avait donc pris contact avec l'homme, pour lui proposer un rendez-vous à son bureau, afin qu'ils parlent affaire. Rien n'était dit avant de le voir en face à face, car elle préférait ne laisser aucune trace. Maintenant, elle l'attendait, patiente, en train de répondre à un mail important. Oui, ce n'était pas parce qu'elle avait vécue des situations plutôt ébranlantes ces derniers temps, qu'elle en oubliait ses affaires. Ça aurait été montré un élan de faiblesse, qui aurait ouvert la porte à ses ennemis. Chose qu'elle ne pouvait clairement pas laisser passer.
On toquait à la porte de son bureau pour annoncer l'arrivée de son rendez-vous. Elle se levait alors pour accueillir le mercenaire, avec un fin sourire.
- Major! Merci d'avoir répondu positivement à mon invitation. Contournant alors son bureau pour lui tendre une main franche pour le saluer.
Veuillez prendre place. Lui montrant alors le siège face à son bureau.
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