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Gala- Ft Swan Evans
Invité

Gala

Isabel & Swan


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Swan, te revoir m'a totalement chamboulée. Depuis notre séparation, il n'y avait plus eu aucun contact. J'avais fait pourtant deux tentatives mais sans aucun succès. Je ne t'en voulais pas. Lorsque tes yeux se posèrent sur moi, j'ai pu à peine soutenir ton regard. Tu savais déjà, j'en suis certaine, dans quel état d'esprit j'étais. Je ne peux pas te cacher que mes sentiments et mon attirance envers toi sont toujours aussi forts et puissants, d'autant que tu es encore le plus beau ce soir. L'Isabel qui est capable de tenir tête à un gourou psychopathe ou un juge n'en tenais par large. J'avais du me faire violence pour ne pas te prendre dans mes bras et sentir ton cœur battre près du mien. Malgré tout ce désir, j'ai fait mon maximum pour garder mon aplomb, pour ma dignité et surtout pour toi, pour te protéger des lions et des vautours qui rôdent. Là , j'étais partagée entre le plaisir de te revoir et le rappel triste et douloureux d'un amour perdu. Il y a tellement de chose que j'aurai voulu te dire. Quoique je te les ai écrites, mais il est loin d'être certain que tu les aies lues. Mais là le lieu et le contexte ne se prêtaient pas à tout ce que j'aurai pu te dire. Pour te répondre, j'ai donc été des plus concises par un haussement d'épaule car ma voix était devenue étranglée. J'avais l'impression d'avoir du verre brisé dans la gorge, en me faisant violence pour prononcer des deux petits mots "et toi ?". Je réussis tout de même à dessiner un petit sourire sur mon visage.

Après avoir écouté le discours de notre hôte comme l'exige la bienséance, je sortis donc prendre un peu l'air à un balcon désert. Le récital du piano allait commencer. C'était une bonne diversion pour me retrouver seul, loin des regards épieurs. En cette saison, la nuit est déjà tombée, laissant apparaître les premières étoiles sauf quand quelques nuages venaient les cacher. Le regard fixé dans ce spectacle céleste, je reprends un souffle lent comme si je suis en manque d'oxygène. Mes épaules dénudés commencent à sentir la fraîcheur de la nuitée, mais la souffrance intérieure qui me ronge de l'intérieur est bien plus forte pour me faire oublier cette froideur. Mes pensées s'échappent dans le passé, aux souvenirs heureux que j'ai passés avec toi, notre première soirée en tête à tête au Four Birds, mon baiser volé lors de notre saut élastique en tandem, ma première fois avec toi, cette déclaration d'amour dans la forêt et ta surprise au bord de la mer. C'est beau. Je n'ai aucun regret.

(c) DΛNDELION
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01.11.20 18:36
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Isabel & Swan

Gala d’ouverture


Je savais en venant au gala organisé par Violet que je me retrouverais à un moment face à toi. J’en avais parlé longuement avec Violet pendant nos soirées en tête lorsque Edward n’était pas là où lors de nos nombreux échanges de SMS. C’est même moi qui lui avais conseillé de t’inviter au gala. Tu avais à cœur d’aider les autres et je savais que tu ne dirais pas à une bonne cause. Violet toujours aussi bienveillante, m’avais fait confirmer mon choix plusieurs fois.

J’avais déjà envisagé toutes les possibilités, tous les scénarios possibles de notre premier face-à-face. Je pouvais éviter de te rencontrer, le manoir était grand et il suffisait que je t’ignore, comme je l’avais fait pour tes SMS et ta lettre que je n’avais pas ouverte et que j’avais confié à Violet en lui demandé de la brûler. Je ne m’attendais pas à te voir me quitter si brusquement, sans hurler ou négocier. J’avais mis du temps à comprendre et accepter ta décision, mais maintenant, je l’avais intégré. Tu avais fait ton choix comme je te l’avais demandé, à moi de vivre avec les conséquences. Cela ne voulait pas dire que c’était plus facile à vivre, mais je m’étais construit une nouvelle armure pour pallier ton départ.

J’avais pris le temps de saluer les personnes importantes dans la salle, de vérifier que Maël n’avait pas de soucis à se balader d’un invité a l’autre. J’étais parti saluer le pianiste qui allait se produire pour la soirée aussi. Ce gala était aussi une manière déguisée de se faire des contacts, de consolider ceux déjà existants et de venir récolter les derniers potins en cours. Je n’étais pas là uniquement pour le plaisir, je ne devais pas l’oublier.

Je n’avais pas eu la force de te parler après ton départ, ni les semaines qui ont suivies mais il était temps de casser la glace qui s’était formé entre nous. J’avais essayé de te parler en arrivant, mais les gens qui nous scrutaient ou l’émotion, je ne sais pas, t’avais empêché de vraiment me répondre. Je te vois t’isoler sur le balcon juste après le discours de la Baronne. J’arrête un des serveurs et lui murmure une demande à l’oreille avant de le laisser partir. Je te rejoins sur le balcon. Je sais que tu ne peux pas louper mon arrivée, je fais beaucoup de bruit avec ma canne qui claque le marbre a chacun de mes pas. « Je peux venir perturber ton instant de calme ? » Je m’interromps lorsque le serveur que j’ai arrêté quelques instants plus tôt nous rejoint. Je récupère le châle qu’il me tend et dés qu’il a quitté le balcon, Je pose ma canne contre le mur et m’approche de toi en claudiquant pour poser le châle sur tes épaules avant de reculer à bonne distance et de récupérer cet objet qui ne me quitte plus et m'aide à marcher. . « J’ai vu que tu avais froid, j’espère ne pas avoir fait de faux pas.»

AVENGEDINCHAINS

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01.11.20 20:24
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Gala

Isabel & Swan


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un petit bruit au sol me sort de ma rêverie. J'ai tout de suite deviné que c'est toi. Même sans le bruit de la canne, je l'aurait deviné. Je ressens tout de suite ton parfum. Tu poses un châle sur les épaules pour me protéger du froid. Je réagis avec un petit frémissement de te savoir si près. C'est une chaleureuse attention autant par le geste que par la matière. Je ne me retourne pas pour te voir. Mon regard est toujours fixé sur les étoiles comme un point d'ancrage pour ne pas chavirer. Nous sommes maintenant seuls tous les deux. Je suis étonnamment calme et sereine cette fois ci. Il faut dire aussi que c'est beaucoup étouffant ici.

- Tu peux. Désolée j'étais émue de te revoir. J'ai préféré m'isoler un instant de la faune. Merci pour le châle, j'ai toujours un peu tendance à négliger ma santé.

Finalement, ma tête se tourne vers toi, avec un regard à l'expression triste et nostalgique. Tu es distant. L'es tu par prudence de ma réaction ou de la tienne ? Pour moi en tout cas c'est douloureux de te savoir si proche sans pouvoir te toucher. Notre relation a toujours été avant tactile. Cela doit être mon côté italien. Et bien sûr il y avait nos regards qui eux seuls suffisaient à exprimer ce que l'un ressentait de l'un à l'autre. Alors je ne te propose pas directement de me rejoindre à mes côtés, même si il y a quelques indices corporels de ma part qui t’incitent à le faire . En effet je m'opposerai pas à ce que tu le fasses, au contraire même j’en ai plutôt très envie. Tu es libre de ce choix.

- Connais tu bien les constellations ? Regarder les étoiles me donne du baume au cœur. J'étais perdue dans les doux souvenirs que nous avons vécus ensemble. Je n'avais été jamais aussi heureuse. Tu me manques... Mais je suis lucide que tu as du et doit peut être encore probablement me détester pour cette rupture aussi abrupte. En tout cas sache qu'elle avait été spontanée et que je n'avais rien préméditée. Je m'en veux car j'ai du te faire beaucoup de mal. Mais j'ai eu aussi très mal. Et j'ai encore mal car je t'aime toujours. Je m'en veux. J'ai l'impression d'avoir baissé les bras et de t'avoir abandonné.

Je me sens soulagée de t'avoir dit de ce que j'avais sous le coeur. Je ne me fais aucune illusion sur nos chances de revivre cette intense relation amoureuse. Je ne le mérite pas.




(c) DΛNDELION
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01.11.20 21:41
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Isabel & Swan

Gala d’ouverture


Je suis en retrait, non loin de la porte-fenêtre qui sépare la salle de réception du balcon. Je suis stratégiquement placé pour que les gens me voient, mais ne puisse pas lire sur mes lèvres. Quels que soient les mots ou les pensées qui seront dites ici, ils ne seront que pour nous seuls. Je reste en appui sur ma canne, car ma jambe est encore faible est resté débout aussi longtemps réveille la douleur. Je suis en appui sur mes deux jambes depuis presque 2 heures et la douleur est bien présente, mais je ne peux pas me permettre de le montrer. J’ai bien prévu mes anti-douleurs, mais je dois encore attendre une bonne heure avant de prendre la prochaine dose. Mon visage est fermé, mais pas uniquement pour toi, j’ai tout simplement enfilé mon costume de Mister Vicomte pour la soirée. Je représente la famille pour ce gala, je ne peux pas me permettre le moindre faux pas.
« Je comprends parfaitement et j’aurais accepté que tu ne veuilles pas me parler.»

Lorsque tes yeux se tournent vers moi, j’y vois toute la douleur qu’ils renferment. Il y a quelques semaines, je me serais rapproché de toi, j’aurais trouvé un endroit discret pour te prendre dans mes bras et te consoler. J’aurais même essayé de porter à ta place cette douleur qui t’envahit. Mais aujourd’hui tout a changé, je ne bouge pas. Je vois bien que tu ne me repousserais pas, mais je refuse de revenir en arrière.

« Je ne suis pas un spécialiste des constellations Isabel, mais je comprends que les regarder puisse te faire du bien. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé ce jour-là. Je me faisais une joie sans nom de te retrouver et de passer enfin du temps avec toi. Puis tu t’es levée et tu es partie. Tu as choisi de m’abandonner. Même si tu ne l’avais pas prémédité, je me suis senti abandonné. Encore une fois. » Je ne te laisse le temps de me répondre, afin pas de suite. J’ai besoin que tu entendes ce que j’ai a dire. « Je sais que ce que je te demandais été dur, compliqué ou pouvais aller contre tes convictions personnelles. Mais tu es partie sans qu’on puisse en discuter, en parler. Oui, je suis comme toi, j’ai souffert. Bien plus que ce que tu peux imaginer, mais je me suis refermé sur moi-même. C’est ma manière à moi de vivre la chose et de continuer d’avancer. Je ne t’en veux pas. Plus maintenant. Je comprends ton choix. Comprends donc le mien de ne pas vouloir revenir en arrière et de continuer de vivre et d’avancer. Je refuse de vivre cette douleur une nouvelle fois avec toi ou avec qui que ce soit. C’est une promesse que je me suis faite et que je tiendrais.»

Mes mots sont durs mais ils reflètent ce que je ressens. J'ai souffert et j'ai compris la leçon, Je me doute que ce n’est pas ce que tu pensais entendre et qu’encore une fois je risque de te faire fuir, mais je veux que tu comprennes pourquoi je n’ai jamais répondu à ta lettre ou à tes SMS.


AVENGEDINCHAINS

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08.11.20 17:47
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Gala

Isabel & Swan


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un nuage épais vient de couvrir les étoiles dans lesquelles mon regard s'était perdu. Je prends cela pour un mauvais présage. J'écoute t'expliquer sans t'interrompre. Tu as gardé tes distances avec moi. Tu ne peux pas voir les réactions sur mon visage qui oscillent entre la colère et la tristesse. Pour autant, je fais tout pour me contenir, en respirant très fort. Je constate que tu n'as toujours pas compris pourquoi je suis partie. C'est un dialogue de sourd. Je ne suis jamais partie à cause des règles comme tu as l'air de sous entendre. Non. La cause n'est pas celle-ci. Je suis partie car tu ne t'es jamais projetée avec moi, comme l'égale de ta famille. Tu as dit que tu m'aimais mais ce n'est pas une manière d'aimer. J'ai le sentiment qu'il n'y a plus d'espoir entre nous. Mais ce n'est pas le pire car à t'écouter tu n'aimeras plus jamais quelqu'un d'autre. Et cela je ne peux pas laisser passer.

- Quand tu es tombé de cheval, as tu pris la résolution de ne plus remonter ? Pourtant cela a du être douloureux et cela aurait pu être également beaucoup plus grave.

Je te laisse réfléchir à cette question. Elle a la forme d'une métaphore mais qui devrait te parler.

- Tu sais. Moi aussi je ne suis pas parfaite. J'ai un cœur et des sentiments. Et la dernière fois, tu m'as fait si mal que j'ai préféré partir. J'avais pris cela comme un coup de poignard dans le coeur. J'aurai du être patiente et défendre mon point de vue. Je sais. J'aurai dû. Mais après toutes les épreuves que j'ai vécu, affrontées dans la solitude, sans famille pour me soutenir, je pensais que toi tu étais de ma famille pour m'épauler, me réconforter.... Et j'ai pris conscience peut être à tort que j'étais qu'une étrangère. En me disant que ta famille passerait avant moi, tu me faisais quelque part une menace d'abandon. Ai je tort de penser cela ? Finalement je suis de loin la seule fautive. Ma seule faute c'est d'avoir renoncé si vite sur le moment de te montrer que tu faisais fausse route. C'est la seule faute que j'ai commise.

Le ton de ma voix était resté neutre. Un calme étrange m'habitait maintenant. Oui je prenais conscience en te parlant que même si j'avais eu tort de partir aussi promptement la dernière fois, il y avait tout de même une bonne raison à cela. Mais maintenant cela n'avait plus d'importance. Je me retourne brusquement pour te faire face. Mon regard ambré avec une lueur vive plonge dans le tien. Tout doucement, je me rapproche de toi pour être en face à face.


- Es tu donc cet homme faible qui renonce à la moindre chute ? Es tu un homme qui n' a pas de pardon et d'empathie à l'égard de ceux qui tu aimes ? Tes parents t-ont ils rejeté quand ils ont appris tous tes secrets indignes des valeurs de la noblesse. Faut croire que non car tu es là à les représenter. Eux, ils t'ont témoigné une preuve d'amour en te pardonnant. Alors dis moi droit dans les yeux que tu ne m'aimais pas assez pour avoir cette force et cette énergie, et pour faire aussi cette preuve d'amour en me pardonnant ? Allez dis le moins que tu ne m'aimes plus ! M'as tu d'ailleurs aimé pour baisser aussi vite les bras ?

Mes propos sont durs. Je le sais. Mais je veux te réveiller et te bousculer. Si je ne t'aimais pas autant, j'aurai renoncé il y a bien longtemps. Mon regard te fixe toujours, sans sourciller. C'est éprouvant pour moi de te savoir si proche et pourtant si inaccessible.


- Et s'il te plaît ne me répond pas avec le costume ou la peau du vicomte. Je veux entendre le vrai Swan.



(c) DΛNDELION
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08.11.20 19:26
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Isabel & Swan

Gala d’ouverture


Je prends ta tirade, digne d’une tragédie grecque, comme un ouragan en pleine figure. Je m’attendais à tout sauf à cela. J’étais venu pour essayer de retrouver un semblant de complicité entre nous, pour au moins garder cette amitié que nous avions dans notre enfance, mais je comprends que c’était une erreur monstrueuse. Que j’aurais dû laisser les choses filer telles qu’elles étaient. Ne pas répondre à ta lettre et à tes SMS était finalement une meilleure stratégie que de venir te parlait aujourd’hui. J’ai réouvert une plaie qui ne s’était pas encore complétement refermé. Tu n’entends pas quand je te dis que j’ai compris ta décision et que je l’acceptais. Je te laisse t’exprimer jusqu’au bout encaissant sans broncher chacune de tes accusations. Je reste de marbre extérieurement, même si cela me détruit de l’intérieur. Un visage de marbre digne d’un Vicomte en représentation.


Je recule d’un pas dès que tu te rapproches de moi, non que je craigne de craquer et de te prendre dans mes bras, il n’y a plus aucune chance que cela arrive après ce que tu viens de dire. Non uniquement, parce que je ne veux plus de cette proximité avec toi, plus maintenant. Mon ton est froid, a la limite du glacial que je te réponds enfin.

« Tu viens dans la même phrase de me traiter de faible . Tu m’as insulté et insulté mon titre par la même occasion. Je pensais qu’en tant que profileuse, tu savais t’adresser aux gens avec un minimum de psychologie, mais j’avais sûrement tort encore une fois. Je passerais sur la faute d’étiquette, vu que nous sommes en discussion privée et je vais aussi arrêter d’essayer de m’expliquer en vain. Tu bien croire ce que tu veux dès à présent. Tu es partie, tu as fait un choix, je ne vais pas m’excuser d’essayer de t’oublier.» Je n’ai plus de raison de m’expliquer ou de m’excuser une nouvelle fois.

Je m’incline doucement devant toi pour te saluer. « Nous allons donc en rester là Mademoiselle Stevens. Encore merci d’être venu soutenir l’association parrainée par la Baronne Crawley. Passez une bonne fin de soirée » Je ne te laisse pas le temps de répliquer et je passe la porte-fenêtre du balcon pour me perdre dans la foule des invités du gala.

AVENGEDINCHAINS

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11.11.20 14:31
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Gala

Isabel & Swan


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je te regarde partir sans regretter le moindre mot de ce que j'ai pu te dire. Je sais que j'ai été dure tentant de déclencher en toi un électrochoc. Mais j'ai sous estimé ton orgueil et ton amour propre. Ta réaction me donne encore totalement raison car tu fuis, avec le visage méprisant du Vicomte. Ma poitrine se soulève d'une longue respiration, en te regardant t'éloigner. Ma réaction m'étonne car je suis étrangement sereine même si je suis très peinée. Je n'ai pas cherché à te retenir ni par les mots ni par les gestes.

Le seul sentiment que je ressens là c'est celle de la pitié que j'ai envers toi, Swan. Je sais que tu souffres. Quand tu prends cette posture de Vicomte c'est signe que tu te sens en danger. Maintenant, il est clair pour moi que tout est fini. Est ce que j'ai des regrets ? Non aucun. Je me souviendrais toujours de ses bons moments passés entre nous. Tu as été le premier à être aussi proche de mon cœur. Je t'ai aimé sincèrement et follement. J'étais prête à de nombreuses concessions pour que je puisse vivre avec toi. Oui j'étais prête à beaucoup de sacrifices tant que ton amour était réciproque. C'est même quelque part un soulagement de constater que j'ai toujours été dans le vrai. C'est toi qui m'as finalement abandonné. Pas directement mais de façon insidieuse et pas forcément consciente. Je ne peux pas te forcer à m'aimer.

Je me retourne pour faire face de nouveau au ciel devenu très obscure. Je n'ai pas envie de rejoindre immédiatement le gala. Il faut que je sois sûre d'être en totale possession de mes moyens avant de rejoindre la fosse aux lions. Oui je prends mon temps. Les quelques mois que j'ai vécus filent dans ma tête comme un film. Je me raccroche aux souvenirs heureux que j'ai eus.

C'est au bout que de quelques minutes, sentant le froid devenir pesant malgré ce châle, que je décide enfin de rejoindre de nouveau la grande cérémonie. Etourdie, je bouscule un homme d'une cinquantaine d'années. C'est un bel homme avec les cheveux gris poivrés, habillé dans un costume italien noir. Son regard ambré me fixe étrangement. J'ai une drôle de sensation. Une femme à peu près du même âge qui se tient à ses côtés, probablement de la haute aristocratie, me jette un regard noir que je connais très bien. Il est haineux. Je ne comprends pas sur le coup qu'une petite bousculade engendre un tel regard. Je me confonds d'excuses comme l'étiquette l'exige. L'homme m'offre finalement un petit sourire. Je me présente telle que l'étiquette l'exige. J'apprends qu'il s'agit de Cesare Howard. Les Howard sont connus pour être une famille noble qui a fait fortune dans l'industrie du média. Je suis évidemment loin de me douter que c'est l'homme qui a aimé ma mère avec folie et passion....

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(c) DΛNDELION
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11.11.20 15:49
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