Louisa avait 19 ans. C’était son anniversaire. Elle n’avait plus 18 ans, mais 19 ans. Cette constatation était étrange. C’était pourtant un jour de fête, mais la jeune femme ne le vivait pas comme tel. En fait, elle n’avait pas réellement envisagé d’être encore en vie pour fêter ses 19 ans. Il y avait quelque chose d’irréel. La blonde était totalement incapable de se projeter, de monter un projet sur le long terme… car le futur n’existait pas dans son esprit. Il y avait cette certitude qu’elle était incapable de se défaire. Pourtant, elle avait la preuve qu’elle se trompait. Mais même devant la réalité, Louisa était incapable d’abandonner cette idée. Elle avait l’impression que le destin allait la rattraper, qu’un éclair la foudroyer, mais tout était calme en ce début d’après-midi.

Louisa était assise sur un muret de pierre, attendant Mael pour une séance de cinéma. Elle était tranquille, en train de mâcher un chewing-gum, observant ce monde qui lui semblait particulièrement étrange aujourd’hui. Les gens ne comprenaient pas grand-chose. Ils n’imaginaient pas ce qu’elle avait pu traverser. Mais qui pourrait le faire ? Louisa ferma les yeux et se laissa porter par la musique provenant de ses écouteurs. Au moins, la musique serait toujours là. Cela ne changerait jamais.

La jeune femme n’avait pas d’idée de film en particulier en tête. Tout ce qu’elle voulait, c’était de rêver, de s’éloigner un peu de ce quotidien qui lui était difficile.

 

Tu avais envoyé un SMS à Louisa après ta période d'hibernation du à l'épisode du cirque. Tu ne l'avais pas trouvé à son top ce jour là et elle était partie très rapidement. Un peu en panique quand tu y repenses. Alors tu lui avais donné rendez vous pour son anniversaire. Dix neuf ans cela se fête. Tu lui avais donné rendez-vous au cinéma pour une petite projection et puis tu allais l'emmener dans la salle d'arcade pour terminer après et fêter un peu la journée.

Tu prends pas trop le temps de t'habiller. Mais ça ne change pas grand chose. Jeans noir moulant, t-shirt d'un groupe de métal connu, ton cuir par dessus. Tes cheveux en bataille comme d'habitude avec une mèche encore plus longue qu'avant qui te tombe sur les yeux. En cours c'est assez drôle parce que tu t'amuses à la tenir avec des pinces. Cela t'amène un certain succès non négligeable. Tu chausses tes boots en cuir et tu prends ton casque de moto.

Tu arrives à l'heure au lieu de rendez-vous. Tu laisses Conrad garer la moto et tu te diriges vers ton amie Louisa que tu vois en train de t'attendre sur un muret. Elle ne te voit pas, les yeux fermés tu te doutes qu'elle écoute sa musique. Tu te places devant elle, à une distance raisonnable. " Salut ma Belle. Tu vas bien?" Tu t'avances vers elle pour l'embrasser quand elle te voit. " Bon anniversaire ma Belle. " Tu lui tends un petit paquet dans lequel elle trouvera un lecteur de musique dernier cri dans les tons bleu électrique avec les musiques que tu aimes bien comme celles de Krop Circle, le groupe de Taran et plein d'autres qui ne sont pas accessibles en Angleterre normalement.

Louisa sentit une présence devant elle et ouvrit les yeux. « Salut Monsieur le Beau Gosse. » Elle eut un grand sourire, puis ouvrit les bras pour attraper Maël et le serrer contre elle. C’était amical, il n’allait pas râler tout de même ! Au moins le contact était facile avec lui. C’était vraiment un mec qu’elle appréciait. Le fait qu’il soit casé était pas vraiment une mauvaise chose en soi. C’était une bonne nouvelle pour Maël qui semblait avoir trouvé quelqu’un avec qui il était vraiment heureux… mais pour Louisa, égoïstement, c’était dommage pour elle.

Devant le cadeau, elle eut un grand sourire. Elle adorait ce genre d’attention, cela lui faisait beaucoup de bien. « C’est super sympas !». La blonde ouvrit alors le petit paquet cadeau, toute contente d’avoir un cadeau d’anniversaire. Découvrant l’objet, Louisa se leva et ne put s’empêcher de sautiller. « C’est trop trop bien ! Merci ! » Sans attendre, elle utilisa un de ses écouteurs pour sonder rapidement la playlist. « Oh, en plus il y a des groupes que je ne connais pas… Non mais attend, c’est introuvable normalement ça… ». Devait-elle attendre autre chose d’un mec comme Maël ? Clairement pas. Devant ce cadeau, Louisa avait l’impression qu’on venait de décrocher la lune et de lui offrir. Elle commenta « C’était vraiment le meilleur cadeau que l’on pouvait me faire ! Je suis refaite ! » Clairement, l’arrivé du jeune homme, Louisa était en train de bader.

Très heureuse, la blonde commenta à voix haute « J’ai hâte d’écouter tout ça ! ». Elle lui prit la main et se tourna alors vers la salle de cinéma « Qu’est-ce que tu veux aller voir ? Il y a des choses qui tentent ? ». Louisa n’avait pas d’idée précise en tête. Elle voulait juste penser au moment présent.

 


Tu lui souris. C'est vrai que tu étais un beau gosse et que tu te comportais comme tel. Mais peut être en moins prétentieux... Quoi que. Cela dépendait des situations. Tu aimais jouer au con. Ca t'avait pas mal servi par le passé de jouer au plus stupide. Les gens parlent trop quand ils se sentent les plus intelligents. Tu lui rends son câlin, vérifiant en même temps qu'elle n'avait pas de blessure quelconque ou d'objet contondant... On ne savait jamais... Tu termines par un baiser sur son front, fraternel en quelque sorte.

Au moins tu avais fait mouche avec le cadeau, pile poil dans ce qu'elle aimait. Tu lui fais un grand sourire. Tu la regardes sautiller partout comme une enfant et cela te fait plaisir.  Tu poses un doigt sur tes lèvres en mode "chut". Aussi bien pour la faire baisser d'un ton sur le contenu du MP3 que sur le fait qu'il ne lui dirait pas comment il avait fait. Le plus important c'était qu'elle avait en main des choses exceptionnelles à écouter et qu'il y avait encore plein de place pour en mettre d'autres. " Content que cela te plaise. Tu pourras passer des heures à t'émerveiller des sons que tes oreilles captent. Je t'ai aussi mis le groupe Kropp Circle et les Funny Soldiers. Ils sont de chez nous et ils sont vraiment bons. Ils sont engagés dans pas mal de causes aussi."

Toi de la promotion pour tes potes? NANNN pas ton genre... Tu lui prends la main avant de l'attirer contre toi, passer ton bras au dessus de ses épaules et attraper sa main. Un vrai petit couple vu de l'extérieur. Et surtout une image de "il faut pas les faire chier". Tu regardes les affiches. " Alors... Soit un truc de bastons déconnades, soit une comédie. Pas un truc trop sérieux. Ca me gonfle en ce moment. Y a ce film comique là ou alors ce film là qui ressemble à Hot Fuzz. Je te laisse choisir. " Tu l'entraines dans le cinéma et une fois la place achetée t'en profites pour acheter de quoi boire et manger. Pop corn et limonade histoire de digérer tout le sucre et le beurre. Vous allez vous installer en plein milieu de la salle où tu prends tes aises sur deux sièges parce que tu n'aimes pas avoir quelqu'un que tu connais pas à côté de toi. Ton pote/garde du corps Conrad, s'installe derrière vous histoire de vous laisser un peu d'intimité. Douce illusion.

"[color=#33cc99Je connais pas personnellement le groupe Kropp Circle, mais par contre je connais Sean du groupe Funny Soldiers. C'est un type vraiment sympas[/color].". D'ailleurs, il faudrait qu'elle lui envoie de nouveau un sms. C'était vraiment un chic type. Elle commenta de nouveau "Je suis super contente !" Vraiment, elle allait pouvoir profiter de ce cadeau. La blonde n'était pas vraiment étonné que Maël ait réussie à se dégoter une telle trouvaille. Il savait toujours se débrouiller pour obtenir ce qu'il voulait. Il était mystérieux et c'était ce qui faisait aussi son charme. Louisa n'avait pas besoin d'en savoir plus... Chacun ses secrets.

Louisa se laissa aller au contact, ayant toute confiance en Maël. C'était vraiment dommage qu'il soit casé. Ça arrangeait pas Louisa... Mais elle était tout de même contente de pouvoir conserver leur amitié, mais aussi le contact soit toujours facile. Devant les différentes propositions, Louisa n'hésita pas. "La comédie, c'est mieux !" Elle se justifia "Je crois que pour tout ce qui est baston et armes à feu, je vais laisser ça de côté pendant un moment." Depuis qu'elle avait vécu une véritable fusillade, cela lui paraissait beaucoup moins fun.

Assise dans la salle obscure, ils avaient encore du temps avant que le film commence. Maël avait pris de quoi boire et manger, il y avait largement de quoi faire. Louisa releva l'accoudoir, et se plaça dans les bras du jeune homme. Elle avait besoin de contact. C'était bien plus agréable. La blonde expliqua "Au fait, tu sais, j'ai commencé un stage dans une supérette... Je sais que c'est pas ouf comme boulot, mais je suis quand même contente.". Louisa avait l'impression d'avancer. Elle savait aussi que Maël était dans les études de médecine, du style qu'elle ne pourrait jamais faire. Elle espérait qu'il ne le trouve pas trop ridicule... Et puis, elle avait aussi la sensation d'avoir été une amie complétement nulle ce derniers temps. En même temps, elle rencontrait habituellement Maël en soirée, mais Louisa ne sortait plus seule la nuit. Elle avait délaissé le monde de l'obscurité... La peur avait pris trop de place dans ces lieux. Il lui fallait encore un peu de temps. Louisa ne jouait plus trop de musique non plus, étant dans une phase de blocage.

La blonde expliqua "Je suis désolée de ne pas avoir trop de nouvelles ces derniers temps... J'avais pas trop la tête à ça.". A la suite de la fusillade, Louisa avait été hospitalisé quelques jours. Est-ce qu'elle avait prévenu Maël ? Même pas. Elle s'était juste refermée sur elle-même, se raccrochant désespérément à Emily et à JB. Louisa avait été nulle et ne se l'expliquait pas. Enfin si, elle s'était sentie tellement mal que... voilà, elle n'avait fait que se concentrer sur elle-même. "Enfin, bon, voilà, maintenant je suis vraiment là.". Elle ne trainait plus la patte, n'avait au tant à fleur de peau qu'auparavant. C'était bien mieux. Elle demanda "Vas-y Maël, parle-moi de ton copain. Ça se passe bien avec lui ?". Louisa était direct, de toute façon, si Maël ne voulait pas répondre, il lui ferait savoir. "Et vous vous êtes rencontré comment ?".

 

" Ah ouais? Tu connais le batteur des Funny Soldiers? Cool. Wouais il parait qu'il est fun avec les fans. " Tu ne lui dirais pas que tu le connaissais personnellement et qu'ils vous arrivaient de temps en temps de faire des parties de consoles quand ton père était en mer. Il y a des choses que les gens n'avaient pas besoin de savoir. Tu lui fais un grand sourire quand elle te redit qu'elle est contente. Tant mieux. Puis tu l'attrapes par les épaules pour l'entrainer dans le cinéma. Direction la séance de son choix. Toi tu t'en fous pas mal tant que vous passez un bon moment.

Tu prends de quoi boire et manger et direction les places. Comme tu aimes être au milieu de la salle et au milieu de l'écran pour prendre tes aises, tu la guides. Une fois posé, tu te serres de l'accoudoir pour poser ta boisson et de son accoudoir à elle pour la sienne. Tu la laisses s'installer sns ressentir la moindre gêne. T'es aussi quelqu'un de tactile et c'est pas comme si elle t'était inconnue. " A ouais? C'est cool que tu ais trouvé du taff. Tu vas pouvoir prendre ton indépendance un petit peu. Et surtout ne rendre de compte à personne pour la gestion de ton propre argent. Tu verras c'est fun. Tu me diras où c'est que je passe te faire un coucou surprise le jour où j'ai besoin d'acheter un truc? "

T'es pas compliqué comme gars et t'ignores pas facilement les gens que tu connais quand tu les rencontres par hasard sauf si tu les vois pas. Ou que les conditions ne s'y prêtent pas. Tu frotte le haut de son bras comme elle est allonge sur toi. "T'inquiète pas on a tous des moment comme ça où on a besoin de disparaitre, de faire le mort, pour faire le point sur ce qu'on veut pour après et généralement donner des nouvelles aux gens n'est pas notre priorité. " Et tu as connu ça y a pas si longtemps à cause de ton chat... " Alors mon copain est un gacool et mystérieux. Il a toujours le sourire et il hésite jamais à me dire quand je fais de la merde. Je l'ai connu à l'université. Il est coursier. Je l'ai revu après en boite, pluseieurs fois. Et au début on avait juste élaboré des plans cul comme ça à l'occasion, quand on en avait envie. Et puis les plans cul sont devenus réguliers sans qu'on s'en rendre vraiment compte. Donc on s'est plus vraiment quittés. " Tu n'as pas tellement l'occasion d'en dire plus que la séance commence. En sortant tu lui proposeras d'aller vous prendre une glace et de faire un tour au parc ou au cirque pour faire un  tour de grande roue. Comme la dernière fois vous n'avez pas pu le faire.

Assis au milieu de la salle, de cette façon, Louisa avait la sensation d’être la reine du monde. Ils avaient tout pour eux et c’était agréable. Assise auprès de Maël, elle se sentait en sécurité et apprécié. Elle n’en demandait pas plus.

A la question du jeune homme, Louisa eut un sourire franc et lui donna l’adresse exacte de l’épicerai où elle bossait. C’était tout simple, mais de cette manière, elle avait la sensation d’avoir trouvé sa place et c’était pour le mieux. Avoir une vie stable était agréable, beaucoup plus reposant qu’elle ne l’aurait pu l’imaginer. Louisa avait de la chance. Elle était heureuse de cette manière.

Louisa était un peu jalouse de cette relation, de ce type cool et mystérieux. Elle était aussi contente pour son ami. C’était une bonne chose qu’il se soit trouvé quelqu’un. La blonde avait aussi envie de tomber amoureuse, mais vraiment amoureuse comme dans les films. Elle avait un côté fleur bleu qui était en train de ressortir avec le temps. C’était juste… Qu’elle avait du mal à croire que ça puisse arriver l’amour, le véritable amour. Ce à quoi elle aspirait, c’était à autre chose que du sexe, des relations sans lendemain… Mais Louisa était enfermée dans son propre esprit, n’offrant aucune chance à ce qui pourrait exister. Elle envie d’y croire mais était entièrement convaincu que c’était impossible. La jeune femme avait connu trop de situation compliquée. Ses critères étaient devenu terriblement bas, à croire que c’était trop demandé de trouver quelqu’un de respectueux et aimant.

La comédie était drôle et Louisa éclata de rire à plusieurs reprises. Cela lui faisait du bien de rire franchement, de se laisser porter par le moment. La jeune femme avait besoin de moments légers comme celui-ci. A la fin de la séance, elle se leva et garda précieusement la main de Maël dans la sienne. Elle avait confiance en lui.

Dehors, la nuit était tombée et les températures avaient suivies. Louisa restait auprès de Maël, elle savait bien qu’il n’y aurait plus rien entre eux, mais elle appréciait le contact physique. Cela lui faisait du bien. Finalement, elle était bien plus tactile qu’elle ne le serait imaginé. « C’était cool comme film ! » Clairement, elle avait beaucoup ri. « Et puis cette scène, là, genre quand il y a eut la révélation c’était vraiment trop bien ! » De la tension, du suspens et surtout de l’humour. Louisa avait rêvé et c’était tout ce qu’elle demandait. La jeune femme commenta « J’espère que tu n’as rien prévu ensuite… parce que j’ai envie d’aller à la fête foraine avec toi ! » Joyeuse, elle montra les lumières des attractions « C’est joli, non ? » Amusée, elle commenta « Avec le smog, on ne voit pas plus les étoiles… mais ça fait un peu des étoiles de Terre. » Un rêve artificiel, mais un rêve tout de même.

Cuiseuse, Louisa demanda « ça ne pose pas de problème à ton copain qu’on soit tous les deux se soir ? ». La blonde éprouvait de la jalousie, mais pas au point de vouloir faire éclater le couple de son ami. Maël était quelqu’un d’important pour elle. « Vas-y Maël, raconte moi des trucs, ce que tu veux ! Ce qui a été important pour toi ces derniers temps ! » Louisa s’était montrée absente, mais elle avait envie de savoir.

 

Tu la gardes dans tes bras tout le long de la séance, tactile comme tu étais. Tu prends note l’adresse du lieu de travail de Louisa et tu lui promets de passer. C’est toujours sympa de voir les gens sur leur lieu de travail et maintenant tu savais où aller faire tes courses d’appoint s’il vous manquait quelque chose à Tim et toi. Tu te laisses porté par le film, riant avec Louisa, appréciant ce moment de détente. Quand la séance se termine, tu restes un peu sur ton siège avec elle à côté le temps que le plus gros des individus sortent. Tu n’aimais pas être bousculé dans la foule, aussi tu préférais attendre sur ton siège en rallumant ton téléphone.

Dehors, la nuit est tombée, les températures aussi. Tu passes un bras autour des épaules de Louisa pour la garder contre toi, qu’elle profite un peu de ta chaleur corporelle. En tout bien tout honneur bien sûr. Tu n’avais plus d’intérêt à aller voir ailleurs maintenant que tu avais Tim, tu n’en éprouvais ni l’envie ni le besoin. Mais ce n’est pas pour autant que tu allais négliger tes amis et que tu ne les verrais plus ou ne ferais plus rien avec eux. C’est pour cela que tu proposes cette sortie à Louisa. Sur la route vous discutez du film que vous avez tous les deux appréciés. « Oui il est sympa. J’ai bien aimé ce passage aussi. L’acteur jouait très bien la surprise. Va pour la fête foraine, c’est ta nuit Princesse ! » Tu n’as jamais vraiment de longs moments off, c’est très rare. Aussi profites-tu de ceux que tu arrives à glaner. Tu regardes ce qu’elle te montre. « Ouais c’est super joli. Tu verras du haut de la grande roue, Londres aussi est sympa de nuit avec toutes ses lumières. Et tu as raison, il est dommage de ne plus voir les étoiles. Des fois, je rêve de partir, quitter l’Angleterre pour un pays totalement dépaysant. Je sais pas une île tiens, pourquoi pas. Où personne ne me connait, où je sais pas… Plus de pression tu vois ? C’est illusoire clairement, ça n’existe pas. Et je m’ennuierais sans doute de ne plus voir personne mais des fois, j’en rêve. »

Tu ris quand elle te demande pour Tim. « Pourquoi cela l’ennuierait-il ? Tu es mon amie j’ai bien le droit de te voir sans déclencher de crise de jalousie. Alors ne t’en fais pas, y a zero problème. » Non vraiment aucun. Tu poses un baiser sur sa tempe. « Ce qui se passe d’important ? Hmm… J’ai mon semestre. Je passe en interne à l’hôpital du centre de Londres. Chirurgie réparatrice. Peut-être que je testerais la neurologie. J’aime bien aussi. On verra bien selon les effectifs, les heures à faire, les examens et la situation dans l’entreprise de mon père. Si jamais il retourne en mer un moment je vais devoir aussi gérer ça. La vie habituelle quoi ! Et si on allait s’amuser plutôt ? Tir à la carabine ? Fléchettes ? Auto tamponneuses ? Barbe à papa ? Choisis c’est ton anniversaire! »