C’était supposé être un vol facile, l’œuvre convoitée était dans un appartement tout ce qu’il y a de plus classique en plein centre de Londres. Le genre d’immeuble sans grosse sécurité. Le couple ayant acheté la toile ne devait pas être très méfiant ou alors Lyov ignorait une information. Il se glissa dans l’immeuble à son habitude, feignant d’être un adolescent négligeant ayant oublié ses clés, les voisins lui ouvraient toujours. Il effaça ses empreintes, passa devant le gardien en faisant tomber ses cheveux devant son visage de telle manière à avoir l’air d’un ado boudeur, manière de masquer ses traits et de passer incognito. Ça marchait à tous les coups. On le soupçonnait jamais. Il se glissait dans l’immeuble, montait les étages, se retrouvait face à une porte, utilisait la bonne vieille méthode de la radio, un peu de jeu et hop là, il entrait. C’était pas l’œuvre de l’année, mais le vol était facile. Les caméras de sécurité n’était même pas branchée, tout reposait sur le gardien… s’il résumait l’affaire. Il se sentait tellement à l’aise qu’il n’avait même pas fait appel à Tom pour ce coup ci. Les mains dans les poches, il se glissait dans l’appartement presque. C’est là que tout commença à dérailler. Lyov n’avait pas calculé. Que si sa cible vivait dans un appart minable mais avait de quoi se payer une œuvre méritant qu’il vienne la voler c’est qu’il était un dealer, à la tête d’une petite bande, et qu’il n’avait pas besoin de sécurité puisqu’il avait toujours des mecs chez lui. Il se retrouva nez à nez avec un flingue. Bredouillant, hésitant, il dû sa survie dans les secondes qui suivirent à deux choses : un son air de gosse paumé qui lui donnait l’air totalement inoffensif et puis l’autre point l’ayant sauvé était l’alarme incendie qui se déclencha.
Lyov savait pas trop ce qui l’avait provoqué, peut-être même pas ces types, quoi que, il avait pas bien regardé mais il aurait parié qu’il y avait un labo dans la cuisine. Quand l’alarme retentie, Lyov espéra en profiter pour s’échapper mais la porte se referma derrière lui. Mains levés, il observa inquiet les mecs qui faisaient des allers et venues, emballant des trucs, jetant des trucs aux chiottes, d’autres par la fenêtre à un mec d’un immeuble en face en vis à vis. Et puis, les gens dans les couloirs commençaient à sortir, pas eux, ils étaient encore dans leur déménagement et le jeune homme flippait grave à présent quand enfin ils commencèrent à évacuer, seulement, le type qui le braquait n’avait pas l’air décidé à bouger alors que l’immeuble était peut-être en feu ! Lyov n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, il pensait qu’il allait se faire dessus, personne l’avait braqué aussi longtemps, et il avait vu le visage de ces types… Peu importait qu’il dise qu’il était venu les voler et qu’il n’avait aucun avantage à les balancer, les dealers l’élimineraient quand même… le bruit des bottes de pompiers dans le couloir s’approchèrent et la porte s’ouvrit…
Invité
Invité
25.01.21 23:16
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sauvé par l'alarme incendieMishall McRory - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] West District :: EalingMishall était déjà dans la caserne de pompiers à faire des vérifications de routine dans le matériel du camion quand l’alarme avait sonné. Un incendie venait de se déclarer dans le district Ouest. Il enfila le reste de sa combinaison et grimpa dans le camion incendie accompagné de plusieurs collègues.
Une fois sur place, l’équipe se répartit les différents étages de l’immeuble en feu, à la recherche de la source des flammes et de potentiels habitants qui n’avaient pas encore évacué. Mishall était loin de s’imaginer que ses années parmi les militaires allaient lui servir aujourd’hui. Il pensait simplement à un feu de cuisine comme n’importe quel autre.
Au deuxième étage, Mishall remarqua rapidement d’où venait la fumée. Il toqua aux portes des autres appartements pour demander d’évacuer et il prévint ses collègues qu’il avait trouvé le foyer dans un appartement du deuxième, les flammes pourraient sans doute être contenues au logement. Puis, il ouvrit la porte de l’appartement, la scène qui se déroula sous ses yeux était presque irréaliste, le sentiment de se trouver dans un film. Devant lui un homme avait un pistolet pointé sur un autre et des personnes s’afféraient en urgence tout autour. Mishall ne devait pas attendre, il devait agir s’il ne voulait pas se prendre une balle. Intérieurement, il remercia son casque de pompier qui masquait son visage et surtout qui le rendait plus menaçant qu’il ne l’était réellement.
_ Mes collègues sont prévenus que l’incendie vient de chez vous. Evacuez comme tout le monde et peu importe ce que vous pouvez faire, on ne cherchera pas à savoir.
Il avait dit ça d’un ton ferme, essayant de se montrer convaincant. Sans sa combinaison, ses muscles étaient tendus prêts à bondir si l’homme armé faisait mine d’utiliser son pistolet. Une arme à feu ne lui faisait pas peur. Il en avait utilisé de nombreuses par le passé et il connaissait bien leurs effets afin d’abattre ses cibles. Si aujourd’hui, tout ça n’était plus que du passé, les compétences et connaissances étaient toujours là, gravées dans la mémoire du pompier.
Les mots de Mishall semblaient avoir eu un effet. L’homme armé n’avait pas tenté de tirer et l’ancien militaire avait eu l’impression de voir les doigts de l’inconnu se desserrer légèrement autour de l’arme. Rien n’était encore gagné. Le pompier espérait que le brun qui était en joue allait dire quelque chose qui pourrait les sortir tous les deux de cette situation. Ce fut à ce moment que le Talkie-Walkie de Mishall grésilla. La voix d’un de ses collègues se fit entendre, disant que tous les étages avaient été évacués, que l’équipe allait pouvoir se concentrer sur l’incendie au deuxième. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité
Invité
08.02.21 20:56
Invité
L’homme le braquant n’avait pas réagit aux sirènes de pompiers pas plus qu’à l’alarme incendie vrillant les tympans de tout le monde. Et pour cause ! Il n’en avait rien à foutre des flammes, ils étaient en train d’effacer les traces de la présence d’un laboratoire dans la cuisine de cet appartement et tentaient de sauver au maximum, ce qui avait été produit précédemment. Depuis une bonne dizaine de minutes qui avaient parue au jeune homme interminable, les hommes, sans doute tous armés et dangereux, avaient entrepris ce vaste déménagement, une opération désespérée les rendant tous potentiellement dangereux sans compter bien sûr sur les produits qu’ils manipulaient. Lyov connaissait la théorie, il était étudiant en droit, avait des amis en médecine et en chimie, il savait parfaitement qu’il avait très mal choisi l’appartement à voler et qu’il était dans une merde incommensurable. Il avait espéré profiter du chaos mais non, l’homme le braquant n’avait pas bougé depuis tout à l’heure. Aussi la porte s’ouvrant fut à la fois un soulagement et une nouvelle source d’inquiétude, mais un rapide regard l’informa que c’était un pompier. L’homme braqua le pompier à son tour qui déclina rapidement les raisons de sa présence, il se moquait de ce qu’ils faisaient mais il fallait évacuer. Lyov déglutit péniblement. « Ecoutez, l’important c’est de sortir d’ici non ? J’ai rien vu, je vous le jure, et j’ai aucun intérêt à baver, on veut juste tous sortir d’ici entier, pas vrai ? » L’homme secoua la tête pas vraiment convaincu. « Rentrez à l’intérieur. » fit l’homme menaçant avec le flingue au pompier. Lyov déglutit péniblement, si le pompier rentrait, ce serait foutu. Il ne pouvait pas laisser la situation empirer, alors jouant le tout pour le tout, il se décida à dire la vérité. « Je parlerais pas je vous promet, j’ai… je suis venu ici pour voler un tableau, ce tableau. » fit-il en pointant la toile espérant au moins qu’il détournerait son attention du pompier et de lui-même pour regarder le tableau. ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) Malheureusement sa tactique ne fonctionna pas, l’homme n’eut même pas l’air de ciller, un vrai Terminator ce type là. « Je m’en fiche moi de ce que vous faites ou pas ici, et j’aurais plein d’ennuis si je parlais à qui que ce soit… » Il se tourna, inquiet pour ne pas dire totalement flippé vers le pompier. Il n’avait pas de masse musculaire sur laquelle compter ni de hache ou autre outil à utiliser contre l’homme. Mais il pouvait continuer de parler et donner du temps au pompier. « En fait, je suis étudiant en droit, et si vous voulez je connais une super bonne avocate… » ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) A son grand étonnement sa stratégie marcha, l’homme leva un sourcil, ayant l’air intéressé. « C’est vrai ça ? » Lyov opina du chef. « Oui je vous jure ! Elle s’appelle maître Keenan, elle est vraiment très douée ! Elle a quelques clients célèbres dont je ne peux malheureusement pas vous parler, secret professionnel. Mais honnêtement c’est toujours bon d’avoir une bonne avocate dans la poche non ? J’ai sa carte là… » Il commença à fouiller ses poches, en faisant des caisses pour attirer l’attention de l’homme sur lui et non plus sur le pompier.
Invité
Invité
21.03.21 18:24
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sauvé par l'alarme incendieMishall McRory - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] West District :: EalingLe travail de sapeur-pompier avait déjà mis Mishall dans de nombreuses situations à risque desquelles il avait tiré de l’expérience. Cependant, c’était bien son passé militaire qui l’aidait à ne pas paniquer alors qu’il avait actuellement une arme à feu pointée dans sa direction. Il avait compris rapidement que ce qu’il se passait dans cet appartement ne devait pas se savoir et il essaya de faire comprendre que ça serait le cas. Néanmoins, il semblait y avoir déjà un conflit avant l’incendie. Le jeune homme devant lui avait sans doute vu trop de choses. Voilà qui n’arrangeait rien à la situation.
Les mots du pompier puis ceux du jeune homme ne suffirent pas à faire changer d’avis celui avec une arme. Il força Mishall à rentrer dans l’appartement, mais avant celui qui n’aurait pas dû être ici avoua son crime, sa volonté de voler un tableau. En son for intérieur, MacRory soupira. Rien n’allait dans cette situation et les choses ne semblaient pas vouloir s’arranger. Néanmoins, il devait rien laisser paraître.
Mishall vit le plus jeune se tourner vers lui. La panique se lisait sur son visage. Il voulait que le pompier fasse quelque chose. Malheureusement, ce n’était pas aussi simple. Mishall serait seul et plus près, il aurait pu tenter de désarmer son adversaire, mais vu la situation actuelle, c’était trop risqué. Au moins l’un des trois hommes serait blessé et c’était sans parler de la possible intervention des personnes à côté en train d’essayer d’évacuer ce que Mishall devinait comme n’étant pas très légal. Néanmoins, le plus jeune ne semblait pas du même avis. Il détournait l’attention de l’homme armé en lui parlant d’avocat. Il allait falloir tenter quelque chose, alors doucement le pompier essaya de se rapprocher, un pas discret après l’autre, gardant le contact avec l’arme à feu. Quand le pompier fut assez proche, il se jeta sur l’homme pour tenter de lui retirer le pistolet, mais l’homme avait du répondant et il se défendit. Un coup de feu parti, allant se figer dans le mur et raisonnant dans tout l’immeuble. Mishall se retrouva de nouveau avec une arme pointée en sa direction. Il grogna.
_ Si vous voulez échapper aux flics, barrez-vous tout de suite. Avec le coup de feu, mes collègues et les flics seront là d’ici deux minutes. Si vous nous abattez, il y aura une enquête et vous serez faits. Si vous nous laissez et partez, vous pouvez vous sauver et refaire votre affaire ailleurs. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Lyov avait tenté quelque chose sans doute de stupide, distraite l’homme pour laisser le pompier agir et celui-ci le fit en se jetant sur lui. Lyov ignorait ce qu’il avait espéré, imaginé mais quand la balle siffla, il la vit passer très proche de lui et pendant quelques secondes, sa vie défila. Il n’aurait jamais son diplôme, ses parents seraient immensément tristes, probablement qu’ils s’en remettraient jamais, Tom serait paumé un temps, mais retrouverait son chemin, quelqu’un d’autre pour le guider, quelqu’un qui ne le fouterait pas dans des emmerdes régulièrement, Tim déposerait peut-être une fleur sur sa tombe, et le monde continuerait à tourner comme il l’a toujours fait. Mourir jeune. Quand il n’était qu’un gamin, il trouvait l’idée cool mais soudainement, il n’en avait plus envie, il voulait vivre, ressentir encore, avoir peur, être triste, être joyeux, savoir ce que c’était d’aimer, il voulait plaider, il voulait sentir le jury vibrer sous son plaidoyer, il voulait voler quelque chose d’unique, un tableau disparu. Et puis la balle se ficha dans le mur derrière lui.
Vous savez ce qu’on dit, quand le temps s’arrête après il reprend sa course. La suite alla trop vite, le sang s’écoulant de la plaie, superficielle mais impressionnante car sur son oreille, la douleur, lointaine qu’il ne perçu même pas sur le moment, les hurlements du type qui leur disait qu’il allait les tuer, le pompier qui le prévenait que la police allait arriver, que le coup de feu avait été entendu par tout le monde, mais de cela Lyov en doutait, l’alarme continuait de résonner, les cavalcades dans l’escalier. Lyon essaya d’humer l’air, y avait-il de la fumée ? Allaient-ils mourir ? Il se demandait s’il n’était pas déjà mort quand il sentit qu’on le secouait, il cilla et s’aperçut que c’était l’homme avec l’arme à feu. « Vous avez voulu me niquer, mais j’vais pas me laisser faire. » Il attrapa Lyov, profitant de son état un peu choqué, et le força à s’assoir sur une chaise tout en menaçant le pompier. « Va t’assoir à coté. Je vais vous attacher comme ça vous allez rester bien tranquille. » L’homme était à moitié fou, la panique, la fumée, les vapeurs de ce qu’ils fabriquaient ici, il avait clairement vrillé et cela se voyait dans ses yeux. Mais dans sa folie, il avait un plan, les attacher là pour qu’ils finissent asphyxier, comme ça la police ne remontait pas jusqu’à lui, surtout s’ils finissaient dans les flammes.
L’homme s’approcha du pompier pour l’attacher, ayant compris que c’était le plus menaçant des deux.
