Il commençait à faire bon à Londres, le Printemps montrait le bout de son nez. Et Pâques également. Autrefois fête religieuse destinée à fêter la mort et surtout la résurrection du Christ, elle était devenue de nos jours une fête où l'on se gavait de chocolats. Ne se préoccupant de cette glissade ou l'ignorant sans doute, les enfants attendaient surtout les inévitables lapins et œufs aux chocolats qui accompagnaient cette fête qu'ils adoraient. Enfin c'était surtout le chocolat qu'ils adoraient. C'était en tout cas ce que Victor ne cessait de déclarer à son oncle le temps qu'ils se rendent aux Kensington Gardens. Là où leur amie Austen Thomas les avait invités. Depuis qu'ils s'étaient rencontré au cirque, ils avaient pris l'habitude de voir régulièrement la jeune femme qui était devenue leur amie. La tante adoptive disait Victor qui avait définitivement adopté Ten comme un membre de la famille.

Cette journée allait permettre à Daniel de se détendre un peu et d'oublier l'enquête sur Jason Moore qui piétinait et la menace de la secte des Enfants d'Eokeus qui planait. Ce n'était qu'une banale journée où des enfants issus de divers quartiers modestes voire carrément pauvres de Londres allaient pouvoir déguster quelques chocolats achetés par une association caritative. C'était bien Austen de vouloir répandre un peu de bonheur même chez les plus démunis. L'association avait même pu louer des cars londoniens pour aller chercher les enfants dont les parents ne disposaient pas de moyen de locomotion. L'aspect et les habits de certains des petits attira évidemment l'attention et les réflexions de l'enfant qui les pointa du doigt.

-Tu as vu comment ils sont habillés ? Pourquoi leurs parents ne leur achètent pas des vêtements mieux ?

-On ne montre pas les gens du doigt comme ça Victor. Ce n'est pas gentil pour eux. Et leurs parents ne doivent pas beaucoup d'argent, c'est pour ça qu'ils habillés comme cela

-Mais tu m'as dis qu'on était pauvre aussi nous.

-...Oui, mais eux sont encore plus pauvres que nous.

Victor ne comprenait vraiment pas... Et son attention fut attirée par la vue d'Austen vers laquelle il se précipita. Il avait été prévu qu'à partir d'une certaine heure, les enfants soient lâchés dans le Kensington Gardens à la recherche des différents œufs et animaux en chocolat que les membres de l'association avaient dissimulés un peu partout. Il y avait également des adultes qui étaient-là pour surveiller et accompagner les enfants pour s'assurer qu'ils ne fassent pas de bêtises et ne se mettent pas en danger en allant dans des endroits dangereux.

-Tatie Austen !

-Bonjour Austen. Belle journée pour aller chercher des chocolats de Pâques, n'est-ce pas ?

Daniel n'était pas du genre à sortir beaucoup avec son neveu ou à le laisser sortir avant de rencontrer Austen Thomas. Mais la jeune femme devait avoir un effet positif sur lui, malgré la résurgence de la secte des enfants d'Eokeus. Il arrivait encore à sortir et à prendre goût à la vie. Victor aidait également beaucoup à cela grâce à son innocence et à son envie de découvrir le monde. Même si cette innocence s'accompagnait encore d'une certaine brusquerie et d'un manque de respect envers ses semblables. Notamment les enfants les plus pauvres qui se joignaient à eux. Daniel voyait bien qu'il les regardait

-Oh tout va bien oui. Je suis heureux de te voir aussi.

La bise l'avait gêné le pauvre, il n'avait plus tant que ça l'habitude qu'on lui en fasse. La seule femme qui lui en faisait régulièrement c'était sa soeur, malheureusement décédée en mettant Victor au monde. Le pauvre policier avait les oreilles rouges, et il espérait que ça ne se voit pas trop.

-Et toi ça va ? Depuis la dernière fois

Il faisait vraiment un temps superbe oui, idéal pour une chasse aux œufs dans le parc. Les enfants allaient pouvoir bien s'amuser, et certains étaient déjà impatients de se lancer dans la course, au point que les adultes devaient les retenir afin qu'ils ne prennent pas d'avance sur ceux qui n'étaient pas encore arrivés. Le trio commença à marcher dans le parc et Austen commença à leur poser des questions. Comme à son habitude.

-On est déjà venu ici, en hiver. Mais nous ne sommes pas resté longtemps. Victor est parvenu à m'échapper et il a piqué un plongeon. Il a récolté un gros rhume après sa baignade.

-J'aurais pas eut froid si tu m'avais pas sorti tonton !

L'histoire était drôle lorsqu'elle était racontée après, et qu'elle n'avait pas eut plus de répercussions que cela. Mais sur le moment, Daniel avait été très mal d'avoir laissé son neveu lui échappé. Il n'avait plus jamais voulu le ramener dans ce parc-là après ça. Ni même dans aucun parc contenant un point d'eau pendant un bon moment. Conscient que Ten aurait davantage conscience que Victor de la gravité des évènements qui aurait pu se produire, Daniel essaya de lancer une petite plaisanterie.

-En parlant de papiers, vous n'en n'auriez pas un pour rendre les gosses moins remuants ?

-HEIN ?!

Plaisanterie que le neveu semblait prendre très au sérieux sur le coup.

Ce qu'il y avait de bien avec Austen, c'était qu'elle avait toujours l'air de rayonner en toute circonstance. Une vraie boule de joie qui faisait du bien au duo masculin. C'était sans doute pour ça qu'ils l'avaient adoptée aussi facilement en fait. Et qu'ils avaient eut envie de participer à cette journée qui donnerait le sourire aux enfants des quartiers pauvres de Londres. Enfin, c'était surtout pour Daniel, parce que Victor était surtout venu pour les chocolats de Pâques. Et il y aurait sans doute un jour une sortie à la mer vu comment l'enfant était enthousiasmé par la proposition de Ten.

-Oh oui !!!

-On verra pour ça.

La proposition gênait Daniel plus qu'il ne le voulait bien l'avouer. Et pourquoi ils n'iraient pas plutôt dans un parc avec pour thème l'aventure ? Cela pourrait être bien aussi non ? La chasse fut finalement ouverte et Ten eut un bon réflexe en retenant Daniel. Le tonton aurait effectivement été capable d'accompagner les gamins dans leur chasse tellement il était peu habitué à lâcher son neveu ailleurs qu'au sein d'une école. Même les sorties scolaires étaient une épreuve pour lui.

-Vous êtes sûr qu'il n'y a rien de dangereux ?

Non il n'était pas en train de penser à des tueurs d'enfants ou à des bombes enfouies là pendant les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale et qui seraient restées en sommeil depuis. Mais on pouvait imaginer des dangers plus simples et plus réels. Des serpents, des insectes qui piquent ou des racines près des arbres. Mais heureusement, aucun drame ne se présenta à l'horizon dans les premières minutes de la chasse. Ce qui eut pour effet de rassurer quelque peu le pauvre oncle qui accepta de se détendre un peu aux côtés de son amie. Qui commença à lui poser des questions sur son travail.
Une intention bien intentionnée sans doute.

-Oh ça va... La routine. Nos enquêtes avancent à petits pas. Mais elles avancent. C'est déjà pas mal.

Bien sûr, ça n'allait pas assez vite pour les victimes et leurs familles. Et pour les enquêteurs aussi qui avaient l'impression de patiner dans la gadoue. Mais ça les criminels s'en moquent. Et leurs avocats aussi.

-Ah... Merci. Mais je n'ai pas l'habitude de parler de ça.

Oui, il faut dire que quand on aussi peu d'interactions sociales que lui, c'était un peu difficile d'avoir des gens à qui se confier.

-Et toi, comment ça va le travail ?

Comment faisait Austen pour se montrer aussi gentille ? Daniel ne le savait pas. Il fallait croire qu'elle faisait partie d'une espèce rare chez l'Humanité. En tout cas, Daniel voulu bien lui faire confiance lorsqu'elle affirma que les enfants seraient en parfaite sécurité dans le parc. Et qu'il pouvait donc arrêter de fixer Victor toutes les trente secondes pour vérifier que le gamin ne se fasse pas mal. On allait à présent pouvoir passer à un regard toutes les minutes trente à présent.

-Oui, on fini toujours par savoir la vérité. Le but à présent, c'est de la trouver avant que le coupable ne recommence. Ou ne puisse se trouver hors du champ d'action de la justice.

Chose qui arrivait trop souvent au goût des victimes et de leurs familles. Au moins connaissait-il le nom d'une source d'information potentielle, bien que cette dernière soit protégée par une redoutable avocate. La comparaison que fit son amie entre son travail et le sien le fit rire. Il n'avait jamais vu les choses sous cette angle... Mais d'une certaine manière, elle n'avait pas tort. Ils travaillaient au mieux en faisant avec les humeurs de leurs collègues et la bonne volonté de tout le monde... Et même la mauvaise, alors que les circonstances voudraient que les choses aillent vite et bien.

-Tu risques moins de te retrouver au milieu d'une fusillade ou de devoir gérer une prise d'otage.

Deux cas de figures où les volontés et surtout les orgueils de chacun devaient s'abaisser pour que le principal soit pris en compte. Le bien-être de tous et surtout des victimes innocentes qui se trouvaient immanquablement en jeu. Étais-ce le calme du parc ou le comportement de Ten ? Ou les deux à la fois. Quoiqu'il en soit, Daniel se laissa aller à un peu plus de confidences qu'à l’accoutumée.

-Ton ami a dû te le dire, mais ce n'est pas toujours évident de devoir gérer tout ça.

Il laissa sa phrase en suspens, mains croisés et continuant à marcher paisiblement aux côtés de Ten qui faisait une couronne de fleurs. Quelque chose qu'on ne croirait pas pouvoir voir dans la vraie vie pourtant, mais qui était apaisant. Au loin, Victor était parti s'amuser avec les autres enfants dont les rires paraissaient s'éloigner à travers les arbres. Mais de ce que Daniel percevait, le petit groupe devait avoir trouvé quelque chose. Des chocolats peut-être ?

Non, Daniel ne pouvait pas imaginer le bazar que de jeunes excités décidés à jouer aux cow-boys et aux indiens pouvaient faire. Il y avait pourtant joué, mais avait oublié ce que pouvaient donner de vraies parties désordonnées. Et puis, il doutait vraiment que ce genre de jeux innocents pouvaient provoquer. Il sourit en entendant que certains enfants rêvaient encore d'entrer dans les forces de polices. La montée de la criminalité pouvait en effet amener à douter. Tout espoir ne semblait pas perdu.

-Et ceux qui aimeraient être policiers jouent à faire des courses-poursuites après des camarades gangsters ?

S'ils parvenaient plus tard à accepter que la vie de la police n'était pas tout à fait et même pas du tout comme dans les séries policières, surtout américaines. Elle lui proposa ensuite de venir parler à ces jeunes de son métier, un jour. Elle connaissait Bud et JB mais ces derniers étaient apparemment peu dispos pour elle ces derniers temps.

-D'accord, je viendrais leur parler de la tonne de paperasse administrative que nous devons régler à chaque enquête afin de protéger aux mieux nos concitoyens... Je suis sûr que ça leur montrera que les leçons et les devoirs que leurs donnent leurs professeurs ne sont pas si horribles que cela.

Le ton était mi-sérieux, mi-ironique. Quelque part, il avait bien envie de parler de cela aux jeunes... Pas tout le temps bien sûr, il accorderait une part de son discours à ce qui intéressait le plus. Ce qu'on mettait davantage en avant dans les discours. Mais après tout les avertir du revers de la médaille pouvait peut-être éviter des désillusions cruelles.

-Il va bien oui. Il a juste de plus en plus envie de sortir jouer avec des amis.

Et apparemment il pouvait satisfaire cette envie grâce aux enfants que Ten avaient réunis. D'ailleurs le petit garçon revenait vers eux en courant sur ses petites jambes, et il arriva comme par hasard alors qu'elle lui demandait s'il avait fait une belle rencontre.

-Tient tata, comme ça tu pourras le manger en amoureux avec tonton !

Ces enfants avaient vraiment un don pour arriver à temps afin de semer le malaise... Avec un grand sourire innocent en plus.

Lâcher un enfant dans la nature même si ce n'est pas le sien n'était pas facile. Depuis qu'il s'était senti trahit par son frère, Daniel avait beaucoup de mal à faire entièrement confiance aux gens même après les avoir côtoyé pendant des années. Et le soudain rapprochement de la menace de la secte n'avait pas arrangé les choses. Et il fallait croire qu'il était trop facilement discernable pour Ten qui s'empressa de le rassurer en assurant que les petits étaient bien encadrés. Et franchement, lorsqu'il voyait comment cette activité avait été organisée, il voulait bien lui faire confiance. Et il ne pu s'empêcher de la taquiner un peu.

-D'accord, j'essaierais de venir juste à la première séance.

Juste une séance et après s'il était convaincu, et il y avait de bonnes chances pour qu'il le soit, alors il lâcherait un peu plus prise. Quelque part, puisque Victor semblait aussi apprécier Austen, il serait peut-être bon de le laisser se rapprocher davantage d'un adulte si jamais son combat contre les Enfants d'Eokeus devenait trop dangereux. Ou s'il lui arrivait quelque chose. Et puis la présence d'Austen l'aidait davantage à se décider que le tarif monoparental. Bien que se soit un plus non négligeable.

-Quoi ? J'en ai fait dans le temps.

Quoique... Depuis quand n'en n'avait-il pas fait. Ten pouvait bien voir sur son visage qu'il ne s'en souvenait plus. A part quelques soirées pots avec ses collègues, il n'avait jamais fait grand chose depuis un moment. Il ne s'était même pas intéressé à une femme. Mais cela apparemment, un petit farfadet avait décidé de s'en occuper.

-Mmh ?

Puisqu'il avait vécu très en retrait, Daniel n'avait jamais pensé à réellement avoir des aventures amoureuses. Ça ne lui paraissait pas possible à cause de son métier et de sa charge de Victor. Ten proposa à Daniel de l'inviter à dîner et enchaîna immédiatement sur la personne à laquelle elle pensait pour garder le bambin.

-Qui c'est ce Ludovic ?

Ah bah oui bien sûr, il n'allait pas confier Victor à n'importe qui quand même ! Et même s'il aurait tendance à penser que Ten ne confierait pas la garde d'un enfant à n'importe qui, il aimerait quand même savoir chez qui Victor devait atterrir s'il disait oui.

Ce fameux Ludovic était donc quelqu'un travaillant à l'association à laquelle appartenait Austen et s'y trouvait depuis très longtemps. S'il y était encore après tout ce temps oui, on pouvait raisonnablement penser qu'il était digne de confiance. Suffisamment pour qu'un tonton-poule laisse son neveu-poussin plusieurs heures seul en sa présence. Même si une présentation ne serait pas refus non plus. Austen pouvait très bien avoir été dupée.

-Je le rencontrerais avec plaisir.

Mais pour faire plaisir à son amie qui était si gentille et qu'il commençait à vraiment apprécier, Daniel voulait bien faire des efforts. Inconscient que Ten prévoyait un

-La semaine prochaine ça te dit ?

Un temps ni trop long, ni trop court, qui conviendrait peut-être aux autres. Victor quant à lui serait sans doute heureux de pouvoir enfin se rendre au fameux foyer où travaillait Austen. La chasse aux œufs de Pâques se termina et les enfants se réunirent autour d'un arbre où leur était raconté un conte à propos du plus gros œuf de la portée. Victor plus trop intimidé depuis quelques minutes commençaient à vraiment bien s'intégrer dans le groupe. Daniel était ému de le voir ainsi, quelque part.

-Hein ?

Cette exclamations malvenue attira les regards des spectateurs sur le pauvre policier qui n'avait pas fait honneur à la maîtrise de soi qu'état sensé avoir son corps de métier. Heureusement, l'histoire détourna rapidement l'attention des plus jeunes, même si Victor gratifia son oncle d'un tir de langue. Ce gamin commençait à trop prendre ses aises. Finalement, il ne valait peut-être mieux pas qu'il soit en contact avec d'autres enfants.

-Au fait Ten, est-ce que toi aussi tu as des enfants à charge... Autre que ceux dont tu t'occupes dans ton travail ?

DES LAPINS DANS LE JARDIN

Viktor, Daniel et Austen

SUJET N23

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Bien, au moins l’invitation avait l’air de prendre forme. Parfait, oui, la semaine prochaine. Le temps pour chacune des parties de s’organiser. Pour Ludovic de libérer un créneau et pour Daniel de se préparer à la nouveauté. Thomas trouva cette approbation positive. Ce duo désenchanté, qu’il formait Victor et lui s’ouvrait peu à peu au reste du monde. C’était plutôt encourageant. Je lui demande plus tard et on arrangera les détails.

Ils s’étaient donc écartés. Afin que les plus jeunes puissent profiter de la dernière partie de l’animation d’avril. Austen vit bien que sa tentative d’approche échoua. Lamentablement même. Elle libéra la main du policier sans plus attendre. Non. … pas encore. Parce qu’il était clair aux yeux de cette jeune femme qu’elle voulait avoir des enfants. Oui, elle voulait construire une famille un jour. Même si celle-ci ne serait certainement pas conventionnelle. Puisque Ten ne l’était pas. Mais j’en aurais le moment venu. Elle détourna son regard de la petite troupe de gamins pour observer son voisin. Est-ce que tu en voudrais toi ? La curiosité était des deux côtés.

(c) DΛNDELION

Daniel n'était vraiment pas doué pour les scènes tendres... En fait, il n'en n'avait jamais connu. Omnibulé par son frère quand il était jeune, il ne s'était jamais cherché de petites copine. Et son métier puis l'éducation de son neveu avaient ensuite annihilé toutes les autres possibilités pour lui de connaître une femme. Alors oui, il avait mal réagi à l'invitation d'Austen, et malheureusement il était déjà trop tard lorsqu'elle retira sa main. Et Daniel était déçu, même s'il n'était pas encore prêt à l'admettre.

-On a le temps, je pense. Et tu verras, je ne serais pas si lourd que ça au moment où il faudra le lui confier.|/i]

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Daniel n'était pas du genre à donner des pages et des pages de recommandations sur ce qu'il fallait faire ou non avec Victor. Il n'en donnait qu'une. Remplie de la première à la dernière ligne par contre. Puis, la discussion continue et dérive sur les enfants. Ten n'en n'avait pas... Mais aimerait en avoir.
[i]
-Ah, tu sais ce n'est pas toujours simple d'en avoir.

Il n'avait jamais vraiment réfléchit à la question, en fait. Il ne s'était jamais imaginé avoir son propre enfant. Pour lui, le fils de sa sœur était comme le sien.

-Peut-être un jour oui. Mais plus tard.

Il avait déjà du mal à ne pas mourir de peur à l'idée qu'il arrive quelque chose à son neveu. Peut-être lorsque ce dernier sera plus grand. Et lorsque la menace de la secte sera définitivement évacuée. Il n'empêche que les propositions d'Austen... Il n'y était pas habitué, vraiment pas. Il lui faudrait sans doute un moment pour se décider vraiment. Mais ils avaient le temps, non ? Autant profiter de la fin cette splendide journée.
La décision viendrait bien assez vite. Non ?

[Voilà, comme dit il y a... Un moment, on clôture ici. Désolée du retard ^^"]