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[CLOS] Voler de ses propres ailes - PV Austen
Louisa Lorca
Louisa était assise sur une chaise. Elle attendait. Mal à l'aise, la jeune femme s'était assise sur le bout du siège, les jambes pliées sur elle même. Si elle avait son téléphone dans les mains, elle ne le regardait pas. La blonde observait les murs de la salle d'attente. Il y avait beaucoup d'affiches, beaucoup de jolis sourire avec des numéros de téléphone. Il y avait des consignes de prévention. Louisa avait son paquet de cigarette dans les poches. Elle avait fumé avant de venir et les picotement qu'elle ressentait dans ses doigts avaient disparu. La jeune femme femme n'avait pas parlé de se rendez-vous avec JB, ni avec sa tutrice de stage. Louisa ne voulait pas créer de faux espoirs. Avant d'annoncer quoi que ce soit, elle voulait se renseigner. Avec son comportement et son passé, de nombreuses portes lui avaient claquées à la gueule. Le regard sur celui du bureau de l'assistance sociale, Louisa se demandait si ça serait le cas de nouveau. C'était probable. Une partie d'elle-même avait du mal à croire qu'elle pouvait vraiment changer en bien.

Louisa termina par baisser les yeux et regarder ses chaussures. C'était elle qui avait pris ce rendez-vous, toute seule. Mais maintenant qu'elle était là, elle ne savait plus si elle voulait vraiment venir. Louisa avait peur de l'échec. Elle n'avait pas envie de faire face à quelqu'un qui lui ferait la moral. Elle n'avait pas envie de tomber sur quelqu'un de malveillant. Le responsable du foyer avait été le pire des connards... est-ce que cette assistante sociale serait du même acabit ? Louisa se leva, ouvrit son paquet de tabac, puis commença à jouer avec une des cigarettes. C'était elle qui était en avance, mais attendre ici la rendait nerveuse. Peut-être qu'elle pourrait juste le temps d'aller fumer de dehors ? Pourtant Louisa savait qu'elle était en train de se mentir à elle-même. Elle voulait juste partir d'ici.

Louisa soupira, puis termina par se poser de nouveau. La blonde avait pris ce rendez-vous sur un coup de tête. Elle avait volontairement demandé que ça soit une femme qui la reçoive et non un homme. Mais pourrait-elle comprendre ? Louisa avait la sensation d'être marginale, même si ce sentiment avait largement diminué depuis qu'elle habitait chez JB. Le flic l'avait canalisé et la peur était devenue rare. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Pour la première fois depuis longtemps, Louisa se sentait en sécurité au niveau affectif. C'était une bonne chose. Elle voulait désormais montrer au flic qu'il avait bien fait de la prendre sous son aile. Louisa ne voulait plus vivoter, elle voulait réussir.
Louisa Lorca
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VOLER DE SES PROPRES AILES
Louisa et Austen

SUJET N23
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La petite aiguille va approcher du douze. Il est temps d’ouvrir la porte du bureau. Austen apprécie d’être à l’heure. Elle ne fait pas attendre les gens. C’est un point d’honneur qu’elle se donne. D’autant que ce travail là la met en face de personnes qui ont besoin de la bienveillance humaine. Plus besoin qu’on prenne soin d’eux. Qu’ils soient enrobés dans la douceur. C’est un aspect de ce métier qui justifie qu’elle s’y attache. Alors, vite la jeune femme abandonne le logiciel d’information illico. Un petit coup de pied pour reculer le fauteuil à roulettes qui est en fin de course. Une fois sur ses pieds, elle saisit le dossier de l’heure qui vient. “Louisa Lorca” est une jeune fille qui existe déjà dans les registres. Neuf ans qu’elle est prise en charge par les services publics.

Thomas n’est certainement pas la première assistante sociale que cette jeune femme rencontre. Cela aussi, est à prendre en compte pour le rendez-vous. Tout comme elle doit prendre en compte l’ensemble de son historique. Les parents sont en prison. Les familles d'accueil qui n’ont pas forcément les plus simples. Plus récemment un passage complexe à l’hôpital. La mention d’une camarade de foyer a aussi intrigué Ten. Mais le dossier d’Emily Jones. La jeune femme n’a pas eu un parcours plus facile. Ces jeunes filles ont chacune une histoire qui touche la sensibilité d’Austen. Même sans les avoir rencontré elle se sent empathique. Le cœur chargé de bonne intention, elle va trouver le sas d’attente pour rencontrer la demoiselle. Elle s’attarde une seconde au comptoir d'accueil pour récupérer l’avis de Charlotte: “ Elle a failli partir trois fois… ” La soixantenaire adresse un sourire maternel vers Louisa qui ne peut pas les entendre. “ Tiens.” Part de cake au fruit, jus de fruit, sont sur un petit plateau. Une petite douceur sucrée permet de mettre un peu plus à l’aise. “ Je crois qu’elle a envie de fumer la p’tite. ” La brune saisit le tout avec un sourire complice à son aînée: “ Merci Lotte, tu es un ange.

Le plateau dans les mains, Austen approche. Elle apparaît dans la lumière un peu cru de ce jour d’avril. La silhouette ordinaire, des cheveux longs et bouclés, un style vestimentaire qui hésite entre le hippy et le punky. Elle dégage une odeur acidulée et une autre de profonde douceur. “ Bonjour Louisa. Je m’appelle Austen. C’est avec moi que vous avez rendez-vous. ” Ten montre le rayon de soleil qui perce la couche nuageuse. “ On a de la chance, il y a un rayon de soleil. Venez. On va profiter de la douceur. ” D’un coup d’épaule Thomas pousse la porte intérieure, elle la maintient ouverte pour que la jeune fille puisse passer le sas. Elle l’encourage d’un sourire tranquille avant de recommencer. Une fois à l’extérieur du bâtiment Ten montre la droite. Il y a un micro parking qui est plein d’ailleurs. Mais le plus intéressant est plus loin. Le coin qu’ils ont installé pour les entretiens en extérieur.

Une table ronde et des fauteuils récupérés dans des brocantes. Un muret isole la zone de la rue. Il n’y a personne. Si ce n’est Calcifer le chat sauvage qui vient grailler gratuitement.“ Voilà! ” Ten se pose et l’invite à se servir ou non. Elle se pose dans un des sièges. Le corps tourna en direction de son interlocutrice. “ Je sais que vous êtes habituée de ce genre de procédure. Rendons les choses les plus simples possibles. J’ai lu les papiers. Vous avez fait le plus dur en demandant ce rendez-vous. Je suis là pour vous aider au maximum. Pouvez-vous me dire en quoi je vous serais utile ? ” Il n’y a pas dix façons de dire à quelqu'un que c’est une porte ouverte. Maintenant, Ten espère que son message sera entendu par cette inconnue qu’elle ne demande qu’à soutenir.


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11.04.21 13:35
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Louisa Lorca
Louisa se leva précipitamment lorsque son interlocutrice entra dans la pièce. La blonde la dévisagea un instant, avec toute la méfiance. Mademoiselle Lorca n’était pas quelqu’un d’optimiste. Par principe, elle se méfiait des gens, de ce qu’ils pourraient faire. Louisa avait depuis longtemps compris qu’elle n’était pas la plus forte, ni la plus intelligente. La méfiance était l’attitude normal dès lors que l’on voulait survire dans un environnement dangereux. Pourtant, il Louisa ne détecta rien qui lui pouvait paraitre dangereux pour elle. Le fait que cela soit une femme aidait probablement.

Sans rien dire, Louisa la suivi à l’extérieur. Son regard se posait sur les environ, toujours attentive à son environnement pour pouvoir fuir au cas où. Il y avait des habitudes que la blonde ne savait pas se défaire. Il faudrait du temps. Pourtant, à l’extérieur, Louisa se sentait bien plus tranquille. Le coin était tranquille et il y avait quelque chose d’accueillant. Il y avait même un chat. La jeune femme hésita à tendre la main vers lui, mais ses bras restèrent alignés le long de son corps. Elle avait peur de se faire engueuler. Louisa avait demandé cet entretien, elle voulait que ça se passe bien.

Louisa était dans un état d’ultra vigilance, réellement inquiète de comment cela pouvait se passer. Après qu’Austen se soit assise, la jeune femme l’imita. Elle se posa, la posture droite et bien trop protocolaire pour elle. Louisa avait parfois du mal avec les codes, elle ne savait pas trop comment elle fallait qu’elle se comporte. Après plusieurs secondes, elle reprit son paquet de cigarettes. Cette fois, le manque de nicotine se faisait clairement ressentir.

A la première question de l’assistante sociale, Louisa commença à répondre « Je… ». Elle se rendit compte qu’elle ne savait pas trop comment formuler les choses, c’était trop brouillon dans sa propre tête. Qu’est-ce qu’elle voulait faire d’ailleurs ? Rylee lui avait conseillé de trouver un métier qui lui plaisait… Mais quel métier ? Quel avenir ? Quelle étude ? Quelle compétence ? Qu’est-ce qu’elle voulait comme avenir ? Louisa n’en savait rien. Elle voulait quelque chose, mais quoi ? « Je ne sais pas. ». Il eut un moment de flottement. Se tordant les doigts sur son paquet de cigarettes, Louisa demanda poliment « Est-ce que je peux fumer ? ». Elle rajouta précipitamment « S’il vous plait ? ». Elle ne l’avait pas demandé tout de suite, mais est-ce que ça pouvait poser un problème ? Louisa avait tellement souffert de ses derniers entretiens avec le responsable du foyer, qu’elle avait peur d’énerver Austen. Elle ne voulait pas d’ennui.

Louisa baissa les yeux, puis essaya de perdre son regard dans la ligne d’horizon. Mais il n’y avait rien, juste le béton dans cet espace enclavé. Elle n’était plus aussi perdu qu’auparavant, mais Louisa prenait pour la première fois conscience qu’elle avait un avenir, qu’elle existait dans le temps. Elle était quelqu’un. Dans le silence, Louisa voulu dire quelque chose. Elle se força à ouvrir la bouche, à prononcer des mots « En fait… ». Il y avait comme un vide dans son crâne, dans ses idées. L’idée était trop brute pour être formulé. Alors dans un moment désespéré pour défiler sa pensée, elle expliqua brutalement « En fait, je pensais pas que je pouvais faire quelque chose… Genre… je ne sais pas comment dire… Mais vous avez vu, dans mon dossier, j’ai fait du centre fermé, j’ai raté mon alternance, je me suis fait viré du lycée… Je… » Qu’est-ce qu’elle avait pu être nulle… Elle avait tout raté. Louisa avait pas encore 20 ans, mais assez d’échecs pour toute une vie. La blonde était en train d’attaquer à bras le corps une grande souffrance interne. Celle de n’être que la marginale, la fille de personne, celle à qui on balance des pièces dans la rue par pitié.

Louisa resta de nouveau dans le silence quelques secondes. Pendant un bref instant, elle songea à se lever et à partir. Pourquoi cela se passerait bien cette fois ? Elle repensa au Mojo, à JB qui lui faisait confiance pour avancer. « En ce moment, il y a quelqu’un qui m’aide. » Les explications de Louisa n’étaient pas clair, tout comme l’était son esprit. Elle s’était construit comme elle le pouvait. Les larmes aux yeux, Louisa termina par affirmer « Je voudrai arrêter d’échouer… et devenir quelqu’un. » Trouver un vrai métier, gagner de l’argent légalement, avoir un diplôme... Des trucs d’adulte.
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VOLER DE SES PROPRES AILES
Louisa et Austen

SUJET N23
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Les doutes et les hésitations sont parties prenantes dans ce type d’entretien. La jeune fille a des signaux de nervosité très visibles. Il est indéniable qu’elle n’est pas du tout à l’aise. Austen peut faire des suppositions sur les pourquoi de ces angoisses. Oui, elle peut partir du principe que ses prédécesseurs ont abîmé la confiance de cette adolescente. “ Oui, oui, pas de souci. ” Elle pose ses mains sur ses cuisses, pour se lever sur une impulsion. Elle va dans le fond pour trouver le cendrier qui attend sur le rebord d’une fenêtre. Sans dire un mot elle vient et le dépose sur la table à portée de main de la blonde.

Le silence n’est pas un problème. Il donne sa place aux pensées. Il permet de créer un espace paisible. Thomas n’a pas peur du silence. Au contraire, elle le cultive comme une plante rare dont il faut prendre soin. Aussi, elle ne cherche pas à combler les silences qui s’installent entre elles. Il y a un rythme naturel pour chaque processus. Lorsqu’on cherche à brusquer les événements il y a très peu de bon résultats. Donc c’est à Louisa de donner le tempo. Ten est là pour entendre ce qui doit être oralisé. Sans faire le moindre commentaire sur ce qui est dit.

Un sourire doux se dessine sur la bouche de l’Anglaise. Elle est ravie d’apprendre que Louisa n’est pas seule. L’ultime remarque fend le coeur de la jeune femme. Elle a un sourire tendre. Sa main se pose sur le genou de la jeune femme. “ Vous êtes quelqu’un. ” Les doigts s’effacent. Mais le regard de Ten reste apaisant. “ Peut-être pas la personne que vous voulez être. Mais une personne à part entière. ” Il y a une profonde conviction chez Austen. Elle ne va certainement pas lâcher avant que cette jeune fille intègre pleinement cette vérité absolue. Toute personne a la même valeur. Ce n’est ni l’argent, ni la gloire, ni la réussite qui influent sur cette valeur.

Nous allons trouver vers quoi vous pourriez aller. ” Austen pense un grand calepin sur la table qui est entre elle. Elle pose une trousse pleine de feutres colorés. Les formulaires sont obscurs. Avant de trouver des cases à remplir, Thomas préfère passer par un portrait nuancé. “ Donc vous m’avez parlé d’une alternance ? ” Tranquille elle attrape un feutre vert et écrit “alternance” avant de l’encercler. “ Parlez-moi de vos jobs ? Même ceux qui ont duré deux jours. La durée n’a pas d’importance. ” Elle fait une pause et plonge son regard dans celui de la jeune femme. “ Enlevez-vous de la tête que ce sont des échecs, Louisa. Il n’y a pas d’échecs. Il y a des étapes. Des étapes sur un parcours. D’accord ? Personne n’est forcé de faire une ligne droite pour arriver où il veut. ” Il n’y a pas un itinéraire mais un millier. C’est ce qu’Austen apprend à toutes les personnes qu’elle a en charge. Elle invite donc à prendre des feutres pour élaborer avec elle la carte mentale.


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14.04.21 16:56
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Louisa Lorca
Les bouffées de nicotine lui faisaient du bien. Louisa avait bien conscience que le tabac lui abimait les poumons et lui rongeait le cœur. Mais elle avait commencé depuis longtemps pour pouvoir s’arrêter un jour. Elle n’y voyait pas l’intérêt. La balance du bénéfice/risque penchait clairement vers l’utilisation de ce poison. Les mouvements étaient une habitude et cela la rassurait. Elle se sentait un peu plus confiance.

Austen avait des paroles douces et bienveillante. Le genre de mots que Louisa n’avait pas assez entendu. La jeune femme eut un sourire triste. Elle avait du mal à le croire… Sa réalité, sa perception du monde ne concordait pas exactement avec ça. La blonde avait beau dire qu’elle se foutait du regard des autres, c’était totalement faux. Bien plus sensible qu’elle ne voulait l’admettre, Louisa se sentait vivre dans le regard de ses interlocuteurs. Elle avait besoin des autres.

Louisa était en train de gagner en confiance, rassurée par cette attitude si bienveillante. La jeune femme ne savait clairement pas comment trouver sa voie, même si c’était possible. Elle se laissait porter dans cet entretien. Cela lui faisait du bien d’être accompagné.
D’un ton bien plus calme, la blonde commença à répondre « Je n’ai pas fait beaucoup de job. » Clairement, Louisa ne pouvait pas se vanter d’avoir fait beaucoup de boulots… « En ce moment, je fais un stage dans une épicerie. Je fais pas grand-chose, je veux dire de la mise en rayon… mais ma cheffe, enfin, ma tutrice de stage a dit qu’elle était contente de moi. » C’étaient aussi les échanges avec cette femme quo l’avait motivé à réellement se remettre en selle. La directrice de l’épicerie avait le cœur la main, mais elle était surtout engagé pour aider les personnes perdues. Elle avait aussi de la patience pour recadrer Louisa lorsque cela avait été nécessaire. C’était une bonne personne.

« Pour l’alternance. C’était de la pâtisserie… C’est moi qui suis parti. Ce n’était pas pour moi… Je n’aimais pas y aller. » Rien que le fait de se lever très tôt pour une activité qui ne l’intéressait pas, ça ne pouvait pas fonctionner. Il y avait aussi une ambiance très masculine et une mésentente profonde avec les autres membres de l’équipe. Louisa était parti rapidement. Elle expliqua « J’ai joué beaucoup de musiques, à la guitare, ou alors juste du chant. J’ai joué un peu partout. » Elle repense à Emily. Elles étaient vraiment aller partout ensemble. « Dans la rue… et puis parfois dans des bars. » C’était là qu’elle s’était fait le plus d’argent de manière légale. Après, elle avait bien fait d’autres petites choses. Mais clairement, elle ne pouvait pas dire qu’elle avait eu des activités illicites. D’autant plus qu’elle était majeur désormais… ça serait la prison qui l’attendrait.
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Louisa et Austen

SUJET N23
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A la mention de Mrs Angie Baker, Austen inclina du menton. Une façon de signaler à cette jeune femme qu’elle a raison. Oui elle a raison. A la prise en main du dossier Louisa Lorca sa nouvelle assistante sociale ne s’est pas contentée de lire les comptes-rendus. Ce sont des documents administratifs convenus. Ils ont l’intérêt de faire un état des lieux à un instant T. Mais leur utilité s’arrête là. Or pour avoir un aperçu concret, Ten a besoin de plus d'informations. Elle a besoin d’aller plus loin. Donc elle passe des coups de fil. Lorsqu’elle le peut, elle se déplace pour aller à la rencontre des personnes. La conversation avec Mrs Baker a été instructive. Cela a permit de confirmer l’intuition.

Est-ce que le milieu du commerce t’attire ?” L'image est pareille à celle que l'on peut avoir de la conquête de l'ouest américain et des chercheurs d'or. Elles sont là toutes les deux à partir vers l'inconnu, à fouiner, pour trouver une idée, une pépite qui permettra d'enrichir la vie de Louisa.

De même, le compte-rendu du chef pâtissier est éloquent. Ce n’est pas le seul cas où Thomas croise un avis à tendance misogyne. Dix ans plus tôt, elle aurait enfourché son vélo pour avoir une petite conversation avec l’énergumène. Maintenant, elle sait, que pour changer ce genre d’état d’esprit, mieux vaut passer par la jeunesse et l’aider à s’ouvrir au monde. “D’accord. Donc on évite les métiers libéral, horaire de coupure, ce genre de chose.”” Sur un calepin Ten prend des notes en allant. “Tu aimes la relation aux autres ? Ou bien tu préfères être tranquille dans un bureau par exemple ?”

L’artistique! D’accord ! Super. Quel style ?” Ce n’est pas une info essentielle au premier abord. Pourtant c’est par ce genre de remarque que l’on cerne les individus. Comprendre qui ils sont. Derrière tous les présupposés.” Est-ce que tu as envisagé de travailler dans le milieu artistique ? Il y a énormément de métiers qui sont reliés à la musique. Chanteur bien sûr, comme tu le dis, et puis tout ce qu’il y a autour, régisseur son, techniciens, maquettistes.[/color]” Austen se recule davantage sur sa chaise. “On peut étendre la musique à la musique pour des prod documentaire, la musique en événementiel, les festivals. Tiens, il va y en avoir un bientôt. Ils cherchent du monde d’ailleurs. Fais moi penser à te donner un flyer aussi. On ne sait jamais!

D’accord. Ca nous fait un beau panorama tout ça.” Mais ce n’est qu’une étape. Dis moi ? Et je rappelle, y a ni bonne réponse, ni mauvaise réponse ici. Je ne suis pas du tout là pour t’évaluer. Est-ce que tu as envie de reprendre une formation ? Ou pour toi c’est inenvisageable, niet ?[/color]” Il y a tout de même certaines restrictions à connaître au fur et à mesure. Ne serait-ce que pour savoir dans quelle direction Austen peut l'amener ou pas. Ceci tout ceci peut et va prendre du temps. Il n'est pas question d'assister à une révélation divine mais à devenir son propre maître.


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23.04.21 22:08
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Louisa répondit « Oui… Enfin, pas trop. Ça dépend sur quoi. ». Elle secoua la tête « vendre des trucs, je crois que c’est pas pour moi. » Clairement, la jeune femme avait du mal avec tout ça. Elle avait du mal à bien présenter les produits, puis elle avait toujours l’impression d’arnaquer les gens. Ce n’était pas trop compatible avec ce qu’elle était.

La jeune femme compléta « C’est surtout tout ce qui est cuisine, je suis vraiment nulle pour ça. » Il y avait bien eu le concours de cuisine où elle avait bien rigolé… mais bon, ce n’était pas pour ses compétences culinaires. Louisa n’avait pas vraiment les bases. « J’aime bien discuter avec les gens en vrai. Puis je m’imagine pas rester tout le temps dans un bureau. J’ai besoin de me déplacer, de vraiment faire des trucs. » Puis la jeune femme avait aussi un rapport difficile avec l’écrit. Avoir une boite mail, répondre aux gens, ça lui paraissait de l’ordre de l’impossible. Pareil que de rester les fesses posées sur une chaise toute la journée. C’était définition de l’enfer.

Louisa était rassurée d’être écoutée, même heureuse que quelqu’un puisse s’intéresser à ce qu’elle faisait. Cela lui donnait du baume au cœur. « Je fais plutôt du rock, il faut que ça bouge ! ». Impossible de s’endormir sur ce que jouait Louisa. C’était une musique qui cri, qui rage, qui hurle. Une musique brute.

La jeune femme eut un moment de surprise. C’était pas courant comme proposition. Elle avait l’impression de pouvoir avancer et cela lui faisait du bien. Louisa eut un sourire sincère « ha ouai ! ça serait trop bien ! ». Elle n’avait jamais fait de boulot comme ça ! Après son stage, ça lui permettrait peut-être d’enchainé sur un truc payé. Ca serait top ! Louisa avait la sensation qu’un avenir possible se déroulait sous ses pas et cela lui faisait beaucoup de bien.

Louisa eut un petit moment de doute. « En fait… j’ai pas vraiment de diplôme et je me dis, enfin, j’ai 19 ans et j’aimerai vraiment arrêter de faire des trucs nazes. Je me dis que si je veux faire un boulot pas trop chiant, pardon, heu pas trop désagréable, faudrait que j’ai la base quoi. » A son stage, Louisa s’était rendu compte que l’écrit, ce n’était pas trop ça. Sa cheffe lui avait dit à plusieurs reprises qu’il fallait qu’elle revoie les bases. Louisa avait l’impression d’être débile et ça l’énervait profondément. Puis, elle voulait aussi montrer à JB qu’il avait eut raison de l’aider. Elle voulait ce foutu papier pour montrer à tous qu’elle faisait bien parti de la société et qu’elle allait s’en sortir. « Je voudrais refaire une année pour avoir le bac. Mais en même temps… » Dire qu’elle avait peur des autres étaient trop difficiles. Louisa avait connu l’exclusion totale, le rejet de sa classe, les brimades. C’était ce qui avait finit de la faire exploser. « Je ne veux pas retourner dans une école. » Pas dans le système classique, pas dans un système avec 30 élèves et plus où elle serait seule contre tous. « Je n’y ai pas mal place. » Et ne l’aurait jamais. D’ailleurs quel établissement serait capable de l’accepter ? Aucun. Elle avait déjà foutu le feu à un collège…
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Louisa et Austen

SUJET N23
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Austen attrape une feuille vierge. En lettres capitales sont écrits “Yes”/”No”. Les colonnes prennent toute la surface. Au fur et à mesure qu’elle entend les éléments elle les consigne dans le tableau. Des termes neutres. Le factuel est indispensable. Le portrait de Louisa s’étoffe. Une jeune femme qui a besoin d’être dans l’action avant tout. De quoi donner un sourire amusé à son aînée qui pour beaucoup se reconnaît en celle-ci.

Donc un métier en extérieur il y a un contact humain. Il y a tout ce qui est de l’ordre du bâtiment, plombier, électricien ? Tu dois te déplacer où est la panne et tu croises la clientèle. ” Ten cherche à affiner les goûts de son interlocutrice. Le tout sans influencer son flux de pensée ou sa réflexion.

Super. Tu as un nom d’artiste que je peux trouver sur les réseaux ? Tu te produit ? ” Ce n’est pas parce qu’elle prend en charge le dossier que Thomas se pose la question. Elle est tout le temps en recherche de nouveau et spécialement en culture. Londres est une grande ville. L’offre ne s’arrête pas. Pour autant ce n’est pas forcément ce qui est médiatisé qui plaît à Ten.

Le regard de l’Anglaise pétille un instant. Elle contient son sourire. “ Tu peux dire chiant. ” Le niveau de langage n’est pas en jeu dans cet entretien. Ce n’est pas devant elle que Louisa doit se montrer optimale. Cependant, cela n'empêche pas de lui proposer de venir à un atelier du mercredi. L’Association a mis en place des ateliers pour des remises à niveau. Si c’est avant tout à destination des jeunes primo-arrivant cela peut en fait servir à bien plus de monde. “On va trouver. Enfin non tu vas trouver et je vais t’aider. ” Le pacte est passé entre elles.

Le dossier de Lorca est édifiant. Il semble qu’elle a eu une relation conflictuelle avec L’institution scolaire. Ce de bonne heure. Ten observe que c’est souvent le cas pour les jeunes qu’elle prend en charge. Il y aurait quelque-chose à creuser sur le sujet. Viser un A-Levels est un beau défi. “ Eh bien, il existe un dispositif pour passer l’examen en candidat libre. ” Austen ouvre le dossier pour vérifier un point. Le General Certificate of Secondary Education est validé, de justesse mais validé. “Cela veut dire que tu dois préparer l’examen en dehors de l’école.” Austen repose le capuchon sur le feutre avant de reprendre. “ C’est tout à fait faisable. Mais ça n’est pas facile non plus. Le mieux c’est que tu es de l’aide pour remettre le pied à l’étrier au moins au début. Ça peut-être dans ton cercle proche ou bien une association. ” Elle attrape le coin de feuille pour le déchirer et dessus note l’adresse du local ainsi que le numéro de l’Association. “ Je te laisse ces coordonnées. Ils ont un fil d’actu sur Insta. Vas voir si ça peut te convenir. Ils ont des modules d’entraide. Gratuits. ” Bien qu’elle n'ait pas abordé la question financière, Thomas part du principe qu’elle représente l’Etat donc l’école d'État et non pas ces établissements pour bourgeois que sont les indépendants.

On est en mai. Je pense que le mieux c’est de t’inscrire pour la session d’hiver 2026. Que tu puisses te préparer sans pression. Je peux t’aider à faire les démarches. Seulement si tu le souhaites. ” Il n’y a jamais trop de rappel qu’ici il n’y a rien qui soit forcé. Le rythme de Louisa est celui qu'elles suivent. Thomas n'est là que pour accompagner son envol.


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27.05.21 8:53
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Louisa Lorca
Louisa écoutait attentivement Austen. Son gène avait peu à peu disparu. Devant son interlocutrice, la blonde commençait à vraiment lui faire confiance. Cette dernière l’écoutait réellement et était intéressée par elle. Louisa répondit franchement « Ouais, je crois que ça serait cool. ». Un boulot en extérieur, qui bouge, un truc où l’en devait rencontrer des gens. La jeune femme ne pu s’empêcher de faire semblant de réagir «Mais… je ressemble vraiment à un plombier ? ». C’était drôle d’imaginer ça !

Louisa expliqua « Oui… et plus pour le moment. ». Elle montra son téléphone avec les différents réseaux sociaux qu’elle avait créé. Réseaux qu’elle n’alimentait plus depuis qu’elle avait été enlevé. Devant la question muette, elle expliqua « Je joue plus trop en ce moment… C’est compliqué. J’suis un peu fâché avec tout ça. » Un peu bloqué comme dirait certain. Louisa avait peur que ça ne revienne pas vraiment. Mais elle gardait espoir. La musique, c’était trop important pour elle.

Louisa écoutait attentivement. Elle avait l’impression qu’elle pourrait peut-être y arriver, mais ça lui semblait vraiment très difficile. « j’ai personne à qui demander ça. » Elle ne se voyait pas demander ça à JB. Pour les autres, peut-être qu’elle pourrait leur demander un peu d’aide de temps en temps, mais elle n’avait pas envie de faire une sorte d’effet parasite. Louisa n’avait pas envie de retomber dans une dynamique de ce style.

La proposition de l’association correspondait parfaitement à Louisa. Son téléphone en main, elle se rendit directement sur le compte de celle-ci. Son regarda analysa rapidement la situation, ça pourrait le faire. Du moins, c’était ce qu’elle espérait très fortement. Louisa répondit d’une voix franche « Je veux qu’on le fasse. » Elle s’expliqua « Il faut que je m’inscrive, je vais essayer. Au pire, je raterai et puis voilà, mais j’aurai essayé. » La jeune femme voulait montrer qu’elle voulait s’en sortir, qu’elle pouvait faire des choses. Louisa avait le besoin de faire ses preuves dans le bon sens du terme. Puis, c’était important pour elle de montrer à JB qu’elle pouvait réussir. Il lui fallait arriver à une situation stable, qu’importe le temps que ça prendrait.

Alors que le dossier semblait clos, Louisa profita de l’entretien pour demander autre chose. « J’ai autre chose à demander. » Un truc qu’elle n’avait jamais tenté de peur de se prendre un refus. La jeune femme n’avait pas envie d’expliquer, mais là, elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à Austen. L’endroit, la conversation, le tout la poussait à demander. « Quand j’avais 14 ans, j’ai fait une grosse connerie. ». Ce n’était pas assez fort. Son geste aurait pu provoquer un carnage. Est-ce qu’elle regrettait son geste ? Pas vraiment. Ils avaient mérité d’avoir aussi peur, de souffrir comme elle avait pu souffrir. Mais elle comprenait bien pourquoi il ne fallait pas faire de ce genre de connerie. Louisa n’avait pas acquis de moral, mais avait bien compris que tout acte avait des conséquences. Puis maintenant qu’elle était adulte, elle risquait surtout de finir au trou… sans compter la déception qu’elle infligerait au flic. « Je crois qu’il y’a un truc pour effacer le casier, faut faire une demande et tout. » Louisa serra ses propres doigts. Le monde de la justice lui faisait peur, elle n’avait vraiment pas envie de s’y confronter de nouveau. « Je sais pas si j’ai le droit, mais je voudrai essayer… je voudrai effacer tout ça. » Recommencer, avoir une nouvelle chance de se lancer véritablement dans la vie. Ces derniers temps, Louisa avait eu la sensation de commencer une nouvelle vie. Elle voulait réussir et changer pour arriver à être heureuse.
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28.05.21 18:57
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VOLER DE SES PROPRES AILES
Louisa et Austen

SUJET N23
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Austen repose le feutre. Elle cherche le regard de son interlocutrice. “Je ne sais pas! A quoi ressemble un plombier selon toi ? ” Les stéréotypes existent parce que l’esprit collectif se constitue une banque d’images. Un référentiel commun auquel le plus grand nombre fait appelle sans même y penser. Pour s’en rendre compte, chacun doit prendre le temps d’évaluer ses réflexes. Ce n’est pas spontané chez la majorité des gens.

Les filles en vinrent à parler musique. “ Ce que l’on fait par passion, c’est souvent fluctuant. Je comprends. ” Même les grands artistes, ceux qui sont reconnus, ceux qui vivent de leur art; même ceux-là peuvent avoir des périodes compliquées. Créer demande beaucoup d’énergie, de disponibilité d’esprit, de temps aussi. “Quand tu reprendras… si tu reprends! Fais moi signe. ” Que ça arrive ou non, Lorca n’avait pas à ressentir de pression au sujet d’une passion. Ici l’idée est avant tout de donner envie à chacun de se relancer dans la vie. Cela peut passer par des encouragements divers et variés.

Austen sourit franchement. Elle sentit toute la volonté de Louisa. La niak de vouloir avancer, de vouloir s’en sortir. Ce qui fait du bien à voir. Les dossiers ne sont pas tous de ce genre. Bien souvent, les personnes qui arrivent au centre sont très découragées. Il faut du temps pour chercher à leur redonner le goût de tenter. L’envie de se battre. “Vraiment ?! Ah bah, c’est super, Louisa! ” Les yeux de l’Anglaise détaillent l’adolescente tranquillement. “C’est toi qui dicte le rythme. Si tu es sûre de toi, on peut commencer ton inscription quand on reviendra dans le bureau. Tu me dis! On pourra aussi caler un RDV à l'Association. Comme ça ce sera fait. ” Ils ont tout le matériel pour imprimer les documents. Contrairement à l’idée commune, il y a encore pas mal de personnes qui ne sont pas équipées. Or maintenant tout se passe via un ordinateur.

Le rendez-vous se déroule bien. Au-delà des espérances de la professionnelle. Elle est confiante. Surtout quand elle sent que la jeune fille s'ouvre. “ Oui ? ” Le visage d’Austen s’adoucit. Elle laissa Louisa s’exprimer pas à pas. Bien sûr, l’assistante sociale n’a pas de formation juridique en tant que telle. Cela ne fait pas non plus partie de ses attributions. Cependant, il y a une forte collaboration entre les corps de métier. Thomas a déjà aidé à cette procédure une fois déjà. Elle connaît les étapes. du mineur d’une requête du parquet, d’une saisine d’office. “ D’accord. On va voir ensemble ce qui est possible. ” Ten attrape alors le dossier de la jeune fille. Elle tourne quelques feuilles. “ J’ai lu que tu as été prise en charge pas un cabinet de ville. ” Les yeux de la jeune femmes filent le long des lignes. “ “Keenan&Co” voilà. Je peux entrer en contact avec eux, pour qu’on lance une procédure…. Maître Keenan, je vois.” Cela peut faire gagner du temps quand l’avocat.e connaît déjà le dossier.


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06.06.21 18:17
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Louisa Lorca
« A un mec avec une salopette ? » Louisa eut un moment de réflexion « J’sais pas trop en fait. » Genre, avoir le bon physique pour le bon taff, ce n’était pas obligatoire non plus. La jeune femme ne savait pas trop quoi penser de tout ça. Elle était partie comme quoi, un plombier c’était forcément un mec, mais en fait peut-être pas. C’était juste une question d’habitude.

Louisa acquiesça « Ok, je ferai ça. » Elle lui dirait, un sms et paff ça serait fait. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était le genre de chose qui faisait plaisir.

La jeune femme poursuivie sur sa lancé. « Ouais, au tant le faire maintenant. Sinon, c’est le genre de chose que je laisse trainer. » Chose qu’elle finissait par ne pas faire du tout par la suite. Louisa n’était pas super forte pour s’organiser, elle avait tendance à oublier pas mal de trucs. Si Austen pouvait déjà lui filait un coup de main à ce niveau, ça serait déjà pas mal.

Il eut un moment de silence et Louisa baissa le regard. Son estomac se serra. Demander de l’aide à Keenan, c’était pas la meilleur idée. La jeune femme ne lui faisait aucune confiance. L’avocate n’était pas la pire personne sur terre, mais c’était tout de même quelqu’un à éviter. Louisa avait peur que tous se mélange. D’un côté, elle ne pouvait pas non plus expliquer l’existence du Réseau à l’assistante sociale. Cette nana n’avait rien à faire avec tout ça. Puis c’était mieux que ça reste dans et état. Austen n’avait pas besoin de tout savoir. Louisa passa sa main droite sur sa nuque. La cicatrice était resté, un tatouage finirait par la faire totalement disparaitre.

La jeune femme prit finalement la parole « Heu… ouais, laissez tomber je vais m’en occuper. ». Louisa essaya de se tenir de nouveau droite pour montrer qu’on pouvait lui faire confiance « Je vais l’appeler et je vais voir comment ça peut se faire. » Fallait qu’elle règle son souci avec le Réseau. Genre, elle ne comprenait pas très bien son lien avec tout ça. Puis, elle avait pas trop confiance en Jessica Keenan non plus. Faudrait faire un entretien. Si elle voulait agir seul pour le moment, Louisa savait qu’elle pouvait toujours demander à JB d’intervenir. Mais le flic n’avait pas besoin de se retrouver mêler à telles histoires…
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04.07.21 16:52
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Louisa et Austen

SUJET N23
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C’est une question filou comme question. J’avoue. ” Austen a pris un chemin un peu détourné. Pour que la réponse ne soit pas la sienne mais bien celle de Louisa. Car, quand on cherche à amener une réflexion, impossible de prémâcher le travail. “ Ce que je veux dire, c’est que les stéréotypes sont là. Mais qu’ils ne font pas force de loi. Disons que ce n’est pas parce qu’on a l’habitude de quelque chose que c’est la seule qui peut exister. ” Le bouddhisme dit une chose intéressante sur cette question. Un esprit humain va spontanément imaginer qu’il y a une voie, deux, trois voies possibles devant un choix. Il peut y en avoir beaucoup plus! Seulement l’être humain n’est pas habitué à étendre son champ d’horizon. “ Gardons un esprit méga ouvert !

Plus qu’assistante sociale Ten se voit comme un soutien momentané. Chacun peut avoir besoin d’un petit coup de pouce à un moment x de sa vie. “ On en est tous là! ” La preuve, on peut être très pro, et rangée, pour le travail et bordélique comme pas deux dans le privé. On ne montre pas les mêmes compétences en fonction du contexte dans lequel on se trouve. “On peut chercher des méthodes pour t’aider niveau organisation du quotidien. Di tu le souhaites! ” Là encore, rien n’était forcé.

La discussion se ternie alors. Ce qui semble un bon départ se freine. L’anglaise cherche ce qui provoque ce changement. Visiblement le champ de la légalité. Louisa est refermée sur elle-même. Il doit y avoir une raison. Mais dans ces conditions mieux vaut patienter. “ C’est toi qui le sens. Vois. ” Ten sourit tranquille. “De toute façon, je suis là si tu as des questions plus tard. ” Les filles n’en sont qu’au début. Il va y avoir d’autres rendez-vous.

Un point de parcourt, pour voir, si les sujets urgents ont été abordés. Il semble que oui. Il y a déjà pas mal de choses à lancer. “ Je pense qu’on a abordé le principal. Si tu ne vois pas d’autre sujet on peut se rendre au bureau pour la partie paperasse. Ca te convient ? ” Pour ne pas influencer l’adolescente, Austen ne bouge pas. Elle attend, prête à rester discuter ici, si c’est le besoin de la demoiselle; Ou bien à faire tous les papiers.


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10.07.21 22:55
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Louisa Lorca
Louisa eut un sourire. Rester l’esprit ouvert, ouais, c’était carrément une bonne idée. Ça faisait du bien de relever a tête de pouvoir réfléchir à ce qui était possible. Changer, c’était bien. La blonde répondit à la proposition de l’assistante sociale sur l’organisation « Ouais, non, merci, pour le moment j’me débrouiller encore assez bien. » Assez pour qu’elle n’ait pas envie de faire d’effort à ce niveau, elle avait à faire ailleurs. Austen ne cherchait pas à en savoir plus pour le moment et c’était une bonne chose. Louisa allait devoir se débrouiller seule à ce niveau. Mais bon, elle était assez grande pour se débrouiller. Puis c’était le genre d’embrouille où moins de personne était au courant, moins il y avait de soucis. Malgré tout Louisa n’était pas des plus à l’aise. Elle allait galérer c’était clair.

La jeune femme se leva « Ouais, je pense que l’on a fait le tour. C’est cool. » Elle eut un sourire sincère et franc « Je suis contente. ». Elle était venue avec du stress et des angoisses, là c’était vraiment différent ! Austen était une personne super sympas. Assez pour que Louisa se sente en confiance et soit capable de revenir lorsque ça serait nécessaire. Elle savait où trouver de l’aider désormais. C’était réconfortant.
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13.07.21 21:42
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