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[CLOS] East meets West ft. Mildred
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ivan zarova
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FACE IDENTITY : Mads Mikkelsen
IDENTITE : Ivan Zarova
GROUPE : PNJ
RANG :-
AGE : 60 ans
ETAT CIVIL : Veuf
PROFESSION : Politicien qui profite du crime organisé (fraude, corruption, crime et autres)
ETAT DE SANTE : Correct
LIENS : Père adoptif de Maxyne

исток се састаје са западом

Ivan fixe l’énorme globe terrestre qui trône au milieu du hall. Il regarde la Serbie, minuscule pays rabougri au coeur des Balkans, dangereusement près du géant russe. J’aurai dû être Russe, se dit-il, en contemplant l’immense territoire, contrôlé d’une main de fer par un président aux allures de Tsar. Il aurait été un excellent politicien, là-bas, tout comme il l’était, en Serbie. Peut-être aurait-il été encore meilleur. Après tout, le gouvernement, là-bas, était pratiquement indistinguable de la mafia. Tous des escrocs. La Serbie n’était sans doute pas mieux. Cependant, la Russie avait l’avantage de compter dans l’équilibre mondial. Les Nations Unies se souciaient de l’opinion de la Russie, aussi rétrograde soit-elle. Mais qui se souciait de l’opinion de la Serbie?...

Bellovà avait beau être une femme compétente, une main de fer dans un gant de velour, capable de beaucoup de choses, la mafia serbe resterait toujours sous le service de la Bravta. Avec le mari que Bellovà avait, ça ne changerait pas. Il fallait s’y résigner. La mafia avait déjà eu pire leader que cette femme magnifique et dangereuse. Elle, au moins, avait un peu d’ambition. C’était tout à fait sensé de profiter du chaos ambiant pour étendre ses services jusqu’ici.

Herbalife… Entreprise à la fois aimée par les femmes quarantenaires soucieuses de leurs rides et par les gangsters soucieux de se défoncer le crâne avec de la drogue de qualité. Un fleuron de l’économie serbe, comme Ivan aimait le répéter aux journalistes.

Des bruits de talons hauts le sortent de sa torpeur. Ivan lève la tête, ses lèvres s’étirant en un fin sourire en apercevant la Marraine. « Madame, inutile de vous demander si vous allez bien, vous êtes radieuse. Comme toujours! » Ivan n’était pas politicien pour rien. Il remercie l’ambassadeur ayant escorté madame Bellovà jusqu’à lui, et invite cette dernière à le suivre dans le petit salon, là où il y avait une vue sur la cour, et où ils seraient complètement à l’opposé de la chambre où il séquestrait sa fille, au troisième étage.

« Prendriez-vous un café? Personnellement, je ne tolère pas le thé », dit-il alors en lui laissant le choix de son siège. « La décoration ici est malheureusement assez démodée. Elle n’a probablement pas été mise à jour depuis la Chute. Je veillerai à ce que ce soit refait à mon retour à Belgrade. Mes responsabilités m’obligent à rentrer au pays dès que possible, et le plus tôt sera le mieux. Mes affaires ici sont terminées et réglées ». Bellovà connaissait parfaitement de quoi il en retournait. La réapparition d’Ileana avait étonné tout le monde, mais elle était de retour au bercail, qu’elle le veuille ou pas. « Lars Wilanowski a été très utile, comme toujours. » Son gendre avait beau avoir un certain… tempérament, il n’en restait pas moins très efficace et dévoué. Dès qu’il avait su pour Ileana, il n’avait pas hésité à se rendre jusqu’ici, même étant marié à une autre femme depuis longtemps. Ça aurait presque pu être romantique.

« Nous avons également testé les eaux, pendant nos recherches. Les élections récentes ont fait que le gouvernement en place réduit le contrôle des frontières, ce qui est à notre avantage. La police est incompétente, sans doute corrompue, et les journalistes sont mous. Nous en avons tué un, il y a deux semaines, et aucun média n’a relayé l’information. Il faut dire que le journaliste en question était arabe. Peut-être qu’un journaliste anglais provoquerait plus d’émois, mais bon… » Ivan hausse les épaules. Il y avait beaucoup d’autres alternatives avant d’arriver au meurtre. Il était certain que Bellovà serait parfaitement apte à gérer les indésirables comme bon lui semblait. Elle n’avait pas besoin de ses conseils à ce sujet. « Puis-je savoir comment se déroule l'implantation de votre entreprise en sol brtannique jusqu’à présent? »


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18.05.21 3:20
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MAI 2026

      Un sourcil arqué, une moue déçue imprimé sur le visage, Mildred contempla la tâche brune qui s'étala sur le sol. Le silence pesant s'était installé autour. Les murmures du bureau c'était tue, les regards se portèrent dans sa direction, puis sur la petite demoiselle désemparée par sa bêtise. Ses yeux s'écarquillèrent un instant, avant de se précipiter pour éponger. Des excuses tombèrent en un temps record, mais la Serbe et son soupir plus las qu'agacé n'en eu que cure. Ali était une petite stagiaire un peu maladroite, un peu tête en l'air, bien qu'utile quand elle daignait se concentrer convenablement. La patronne la gardant à ses côtés simplement parce que son potentiel pouvait se développer, mais oubliait que sa tête passait bien plus de temps dans les nuages, ce qui était une plaie à devoir rectifier. La quadragénaire fronça les sourcils en voyant quelques gouttes glisser sur ses talons en cuir rouge. Son pied s'avança gracieusement sous le nez de la stagiaire et, sans un mot, elle attendit patiemment que cette dernière nettoie sa broutille. Ce n'était pas parce qu'elle l'acceptait dans ses rangs, que celle-ci été traitée différemment. Il n'y a aucun employé pour émettre un élan de protestation tant cela paraissait des plus banals. Elle enjamba ensuite la jeune fille, la laissant finir sa tâche, les quelques curieux reprirent leurs activités tandis qu'elle quitta son bureau d'un pas pressé pour rejoindre la voiture qui l'attendait.

L'ambassade n'était pas la porte à côté. Il y avait une certaine trotte entre les deux bâtiments. Ce petit moment passé dans la voiture lui permis de prendre le temps de réfléchir. Elle n'avait pas revu le politicien depuis un moment et son envie soudaine d'une petite rencontre n'avait rien d'anodin. D'autre part, certaines histoires le concernant avait le don d'attiser les ragots et autres murmures, ce qui n'avait rien de plaisant à ses yeux.

      La voiture passa la barrière de sécurité une demi-heure plus tard. Elle se présenta humblement à son arrivée. Dans un souci de sécurité on lui demanda de laisser sagement ses hommes dans la voiture. Elle concéda de se plier à la règle pourtant, son chien resta ses côtés. Il était l'exception sur lequel elle ne prenait pas le temps de négocier avec eux. Ses talons claquèrent sans ménagement contre le sol si bien nettoyé, elle emboîta le pas de l'ambassadeur l'escortant gentiment auprès de son hôte. Ses yeux s'attardèrent sur les environs, sur le nombre de porte qu'elle put emprunter, le nombre d'hommes qui croisèrent son chemin. Un vieux réflexe qu'elle exécutait autrefois et qui restait un automatisme.
Zarova était comme à son habitude, élégant. La différence entre lui et le style de la pièce fut des plus flagrant. Ses lèvres s'étirèrent en un rictus, appréciant le compliment qui s'échappa. Il n'avait rien de plus délicieux que voir un homme se plier en quatre et rampait à ses pieds. Cette entrevue devait forcément déboucher sur quelque chose et elle comptait bien profiter pour le voir se mettre ventre à terre. Silencieuse en suivant sa démarche, elle prit place dans cet espace qui lui semblait bien plus vieillot que le reste. Loin d'elle d'envie de parler de la faute de goût de l'ambassade, mais tout de même.

«  Un café.  »

Sa voix douce résonna par habitude comme un ordre qu'il fallait s'empresser d'exécuter. Elle ne comptait pas changer le timbre de ce dernier simplement parce qu'il s'agissait d'un politicien. Néanmoins, elle était assez d'accord, préférant elle aussi un café au thé anglais. Ce mélange de lait, d'eau et d'un arôme n'avait rien de très plaisant. La jeune femme croisa élégamment les jambes. Son chien été placé à la porte, aussi sage comme une image. Elle n'avait pas honte de parler devant lui. Il était à sa place et savait tenir sa langue. Sa loyauté était sans faille, il savait qu'à la moindre bavure, elle se ferait une joie incommensurable de lui mettre une balle entre les deux yeux. Et, elle lui avait déjà prouvé qu'elle n'était pas une femme qu'il fallait prendre à la légère.

«  L'entreprise fleurie merveilleusement bien depuis son arrivée. Le remaniement du bâtiment est un succès et les équipes se sont bien implantés en deux ans. Maintenant que je suis là, Herbalife va pouvoir s'agrandir correctement.  »

Les doigts de Mildred attrapèrent la tasse pleine, se délectant de l'arôme fumant provenant de la caféine. La Serbe aimait son entreprise, pas seulement parce qu'elle appartenait à son père et qu'elle en héritait, mais tout bonnement parce qu'elle avait mis du cœur à l'ouvrage pour en arriver là où ils étaient aujourd'hui. Il y avait eu des hauts et des bas et pourtant elle pouvait se sentir fier de la voir s'accroître et tenir sur pied. Et puis, étonnamment elle était bien entourée. Chacun à son poste avait servi pour obtenir un résultat bien satisfaisant.

«  Vous pouvez être fière de votre genre, à n'en point douter, il est un bras droit d'exception.  »

Jusqu'à preuve du contraire, Lars restait un élément on ne peut plus utile pour la mafia serbe. Il était un bras droit de choix, menant à bien ses objectifs et n'abandonnant pas jusqu'à recevoir un résultat concluant. C'est cette détermination qui avait plus à la marraine. La confiance mutuelle entre les deux familles perdurait depuis des années et elle espérait que cette dernière ne s'arrêterait pas en si bon chemin.

«  Cependant, votre fille est... particulière. Son retour parmi nous à fais du grabuge. Il me semble que son envie d'être auprès de sa famille ne soit pas aussi forte. Je ne vous cache pas qu'il serait assez regrettable que Maxyne... ou Ileana... soit un frein. Les Serbes ne sont pas tous doté de patiences.  »

Et il y avait cette fille, oui, cette épouse. Celle-ci ne semblait pas aimer les mêmes idéaux. Mildred pouvez au moins reconnaître le cran qui l'avait envahi pour prendre une telle décision, mais pour le reste elle n'apprécia que très peu le remue-ménage qu'elle avait causé au sein de la mafia.

«  Que comptez-vous faire à ce sujet ? Est-il prévu qu'elle rentre dans le rang ? Qu'allez-vous faire des journalistes qui vont se repaitre de cette information juteuse dû à son retour sur terre ?  »
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31.05.21 13:49
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ivan zarova
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Ivan se retourne pour faire signe au valet. Visiblement, Mildred non plus ne partageait pas l’amour des anglais pour le thé. Alors que le valet revient avec un plateau et les deux tasses de cafés, du lait et du sucre, Ivan écoute Mildred le renseigner sur les développements de son commerce sur l’île britannique. Cette femme avait certainement le sens des affaires. « Je suis certain qu’Herbalife connaîtra le même succès ici qu’en Serbie, madame ». Elle avait beau être sa cadette, le respect envers elle était de rigueur, chose que peu de femmes autour de lui pouvaient se targuer d’avoir. Même feu sa femme et sa chère fille n’avaient pas cette chance.

Évidemment, Mildred saisit l’occasion de complimenter son bras droit, ce cher Lars. Ivan eut un mince sourire, mais ses yeux restèrent dénués d’expression. L’adjectif d'exceptionnel pour qualifier Lars était un peu fort, mais il ne contredit pas sa supérieure. Il n’arrivait pas à la cheville de ce bon vieux Corneliu. Elle devait voir quelque chose en Lars qu’il ne voyait pas, ou encore, élever ainsi le jeune homme servait à l’élever elle également, pour l’avoir choisi. Mildred était imbue de sa personne après tout. Elle devait être terrible avec ses employés. Ce trait de caractère était peut-être aussi pourquoi les membres de son cercle étaient si fanatiques, si dévoué à sa cause et à la mafia. Il n’y avait qu’à voir Lars, ou encore Vilmos, cet affreux petit gobelin.

Ivan porte le café à ses lèvres avant de répondre à Mildred au sujet de sa fille. Qu’elle lui en parle n’était pas une surprise. Au pays, les médias ne parlaient que de ça. La fille chérie du grand politicien revenue à la vie! Mildred, elle, savait faire la différence entre les médias et la réalité. « Ma fille ne sera pas un obstacle, soyez-en sûre » affirme-t-il d’un ton assuré. « Nous avons trouvé un moyen de lui faire reprendre ses esprits et son sang-froid. Elle ne sort pas de l’ambassade sans escorte. J’ai prévu de m'adresser aux médias avec un communiqué de presse, avec les formules habituelles, sans caméra ou photographes, puisqu’elle tient encore à travailler auprès de ses patients ». Ivan n’avait d’ailleurs pas chercher à l’en dissuader. Valait mieux que le visage de sa fille ne soit vu nul part, au risque de causer des problèmes, que l’un de ses patients ne la reconnaisse et commence à lui poser des questions.

« Je ne vous cache pas que sa relation avec votre bras droit est cependant compliquée. Il s’est marié, et avec les années, j’ai bien peur qu’elle ne soit passé à autre chose durant son exil ». Façon discrète de décrire sa vie de débauchée. « Lars semble cependant toujours s’intéresser à elle, et je me demande si sa froideur envers lui ne va pas le rendre… instable. Vous connaissez son caractère colérique ».



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03.06.21 21:39
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MAI 2026

      Les médias restaient au mieux le domaine de Zarova. Elle ne pouvait douter qu'il savait les manipuler à son avantage. Quand bien même ce charmant don pouvait un jour lui revenir en plein visage, de façon violente. Pour l'heure, elle aimait savoir si tout était bien sous contrôle. Il était important de s'assurer que rien ne risquait d'être compromis, autant pour lui, mais pour elle aussi. Même si son nom n'avait aucun rapport à leur histoire, cela ne lui plaisait aucunement de voir les rumeurs faire les gros titres des journaux et admirer sur le bas-côté la déchéance des actes. Tout ça à cause d'une simple et malheureuse petite fille qui ne semblait pas aimer les mêmes passe-temps que ses ainés. À ses yeux, cela relevait du gâchis. Tout élément était bon a prendre dans ce monde, il suffisait simplement de savoir les faire marcher au pas convenablement. Au vu du premier échec, Mildred avait tout de même une maigre méfiance que sa fille ne soit plus un "obstacle" comme il l'avait si bien dit, mais lui laissait tout de même le bénéfice du doute.

La brune ne l'avait jamais rencontré. Pourtant, elle savait leurs âges différents, qu'elle était même son ainé, qu'elle avait fait des études en médecine et que sa mère semblait être secrètement dépressive pour mettre fin à sa vie du jour au lendemain. Une bien triste histoire, néanmoins guère suffisant pour attendrir le peu d'âme qui la constituait. La plupart de ses hommes traînait derrière eux un passé des plus compliqués, si ce n'était horrible, si elle devait s'apitoyer sur le sort de chacun, le temps paraîtrait terriblement long.

« … j’ai bien peur qu’elle ne soit passé à autre chose durant son exil »

La quadragénaire haussa un sourcil intrigué. Les années étaient peut-être écoulées, mais s’arrêtait à un simple mariage bâclé ne semblait pas être un frein pour profiter de sa vie. Elle se demanda alors ce qu’il en était des nouvelles qui avaient parcouru le journal Anglais, sur ce Jack l’éventreur qui salissaient les rues. Un nom qu’elle pensait voir uniquement dans les histoires vieilles comme le monde et qui fascinaient les touristes cherchant les mystères enfouis. Ils étaient à la fois stupides et intriguant, pour un peu d’aventure et de frisson, ils étaient prêts à mettre des sommes vertigineuses pour en connaître davantage et, parcourir les lieus dit “historique” de son passage. Mais la réalité était bien différente.

« Lars semble cependant toujours s’intéresser à elle, et je me demande si sa froideur envers lui ne va pas le rendre… instable. Vous connaissez son caractère colérique
- Oui, qui ne connait pas l'état colérique de votre gendre. Un bon nombre de malheureux y ont eu droit. Et peu d'entre eux ont su rester entier. »

Son bras droit l'aimait-il encore ? Voilà une question qui effleura furtivement son esprit. Mildred fut présente à son second mariage. Une réception qui à son goût était convenable. Néanmoins, il lui était impossible de comparer son comportement a cet évènement au premier. S'il avait été plus romantique ou plus distant. Elle avait dans le fond une curiosité à savoir si cette dernière importait encore à ses yeux, ou si cette femme n'était rien plus qu'une tare dont il fallait qu'il s'accommode. Quoi qu'il en soit, la brune ne doutait pas qu'il serait facile pour cette première épouse de rendre son mari fou. Mais la colère qu'il pourrait avoir, elle ne voulait pas la voir se répercuter dans son propre monde.

« Cependant, vous ne devriez pas trop sous-estimer votre fille. Après tout, celle-ci à tout même réussi à vous berner durant... Treize ans, c’est ça ? Demanda-t-elle en miment la réflexion alors qu’elle connaissait la réponse. Qu’elle n’ait aucun désire pour cette vie, c’est son choix. Mais qu’elle soit capable de trouver le moyen de manipuler plusieurs esprits sur autant d’année... Qui sait ce qu’elle serait capable de faire ensuite. »

Les femmes étaient douées en manipulation. Et ce n’était pas quelque chose de compliqué à apprendre. La brune en avait déjà fait son domaine de prédilection, une arme et savait à quel point cela pouvait être poignant, particulièrement usé à bon escient. Bien sûr, Ileana n’avait pas dû agir seule, l’aide extérieur devait énormément compter. Mais il lui avait fallu mentir à sa propre famille, jouer un rôle, quelque chose qui n’était pas tant aisé à tout le monde. Qui sait depuis combien de temps cela avait pu durer ? Cette dernière aurait pu remonter dans l’estime de la Marraine, mais sa considération envers elle n’était pas suffisant pour lui accorder un tel cadeau.

« Je ne compte pas intervenir dans ses histoires de familles. Tant que celle-ci n’empiète pas sur notre travail. Vous avez du charisme, les médias vous mangent dans la main et je respecte ça, mais un imprévu et si vite arrivé avec un élément perturbateur. Qu’importe l’attachement que vous pouvez avoir envers elle, ou même si vous en avez seulement. Mais sachez qu’au moindre pépin de cette dernière... Ce n’est pas elle qui risque les plus gros ennuis médiatiques. Sa langue clapa contre son palais pour marquer ses derniers mots. Elle fit porter la tasse de cafés à ses lèvres teintées, bu une maigre gorgée et, dans un sourire des plus innocent ajouta : Ce n’est qu’une simple constatation. »

La serbe insinuait une menace voilée avec délicatesse. Ses mots n’étaient pas à prendre à la légère. Elle ne chercha pas un conflit avec son confrère, mais certaines choses se devaient d’être mise aux claires au plus tôt. Et, il s’agissait bien de la partie la moins plaisant de son titre de Marraine. Quoi qu’en toute honnêteté, elle aimait ça. Cette simple pression déguisée qui faisait asseoir son autorité. Mildred avait fini par aimer le pouvoir, elle ne s’en cachait pas.

« Enfin, vous aviez une envie soudaine de me voir ? Ce n’était pas pour parler des enfants je présume. Elle déposa sa tasse sur la table et repris sa place au fond du fauteuil, ses yeux brillants de curiosités. Ma présence vous a tant manqué, où vous aviez une requête à faire parvenir ? »
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09.06.21 16:20
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ivan zarova
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L’état colérique de Lars ne faisait aucun doute. Il pouvait faire preuve de patience, mais il avait ses limites. Finalement, tout dépendait peut-être de sa chère fille. Jouer la comédie faisait partie de ses talents, et si elle avait retenue quoi que ce soit de ses enseignements, elle pourrait peut-être manipuler le bras-droit de Mildred à son avantage. Si elle continuait de s’entêter à vouloir partir, à « retrouver sa liberté », Ivan ne pouvait nier les possibles problèmes qui arriveraient à l’horizon. Le politicien sourit à Mildred : « Je ne doute pas de l’intelligence de ma fille », rétorqua-t-il « mais elle est parfois trop emportée par ses sentiments. C’est une chose qu’elle partage avec Lars ». Si ça n’avait pas été de son sang chaud, Ileana aurait été la digne successeur de ses affaires, car elle savait manipuler presque aussi bien que lui. Toutefois, elle ne s’était jamais débarrassée de ce défaut.

Sans doute tenait-elle cette tare de son oncle. Enfin, oncle… Après tout, qu’était-il à part l’homme dont le sperme avait conçu Ileana? Il ne l’avait ni nourrie, ni donné un toit, ni éduqué, et n’aura pas fait tout cela même s’il en avait eu la chance. Owen était un alcoolique dégénéré par la guerre qui n’aurait jamais pu élever adéquatement sa propre fille. Ileana, évidemment, n’était qu’une ingrate. Croyait-elle sérieusement que toutes ces années où elle n’avait jamais connu le froid ou la fin auprès de lui et de sa femme, dans le luxe, n’auraient pas de prix? Pauvre sotte.

Quoi qu’il en soit, Owen devait mourir. Il était la prochaine victime sur sa liste. Sa présence sur cette terre n’apporterait rien de bon. Cette fois, sa femme ne l’empêcherait plus de le tuer. Il fallait seulement le retrouver, et quelque chose lui disait qu’il était peut-être déjà à Londres, ou du moins, qu’il tenterait de quitter la Serbie pour retrouver Ileana. Ivan se promit d’en glisser un mot à Lars, dès qu’il en aurait l’occasion…

Mildred lui fit part de ses inquiétudes quant à un possible revirement de situation. Effectivement, Ivan comprenait que tout cela était encore instable, et que la dernière chose que souhaitait Mildred soit que Herbalife soit éclaboussé par un scandale médiatique. Ivan repose sa tasse de café devant lui, et pose les mains sur ses jambes croisées. « C’est pour cela que j’ai demandé à vous voir », commença-t-il. Ivan se penche vers l’avant. L’expression glaciale de son regard témoigne de la longue réflexion qu’il a entretenu avec lui-même, et ce, depuis le retour à la vie de sa fille. « Je suis certain que, si Ileana finit par accepter de se plier aux règles de votre organisation, je suis certain qu’elle sera un atout remarquable » affirma-t-il, avant de poursuivre, l’air grave. « Toutefois… si vous jugez qu’elle est hors de contrôle et qu’elle devient une nuisance pour vous et vos alliés, vous pourrez prendre les mesures qui s’imposent. Mon attachement pour elle se tient au strict minimum ».

Lars ne serait sans doute pas heureux de cela, mais Ileana avait eu amplement l'occasion de se racheter, et ne le faisait toujours pas. Cependant, ceci serait sa dernière chance. Ils avaient tous été cléments avec elle. Ivan se redresse ensuite pour appuyer son dos contre son siège. « Cela étant dit, la mort d’Ileana entrainerait son lot de conséquences. S’il fallait en venir jusque-là, je n’aurai plus de lien sérieux avec votre organisation. Vous savez ce que je fais pour vous, au gouvernement, dans les médias… Je ne risquerai pas mon nom ou ma carrière sans garantie de votre part, madame », dit-il poliment.

Après tout, qu’est-ce qui le lierait à la mafia, lorsque Ileana ne serait plus? Risquer sa peau sans en tirer des bénéfices n’était pas son genre. Mildred pouvait toujours le menacer de mort, mais elle était plus futée que ça. Elle l’avait dit elle-même : les médias lui mangeait dans la main. Avant de craindre sa fille, il fallait le craindre lui.


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16.06.21 0:04
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MAI 2026

      Mildred connaissait suffisamment son homologue pour savoir qu'un rendez-vous de ce genre n'était pas à prendre à la légère. Elle ne se serait guère déplacé si celui-ci ne souhaitait que voir et se plonger dans la couleur de ses yeux. De telles futilités qui lui faisaient perdre un temps fou aurait eu le don de la mettre en rogne assez rapidement. Le temps c'est de l'argent, mais le temps est surtout précieux. Évoquer la fille du politicien fut un point impossible d'oublier. Il apparaissait pratiquement en top trois de la liste des choses les plus importantes. Et puis, si cette dernière devenait un frein récurrent dans ses affaires, la brune préférait avertir par avance son voisin que la clémence n'était que très rarement l'une de ses qualités.

La serbe, les oreilles attentives aux réponses qu'abordaient Ivan, quitta gentiment son siège pour explorer la pièce. Loin d'être très grande, elle en faisait rapidement le tour, il y avait une collection de livres posé dans une étagère qui avait grandement besoin d'un petit coup dépoussiérage. Il n'y avait pas besoin d'y passait un doigt pour voir le fin duvet qui recouvrait le bois marbré.

« ...Mon attachement pour elle se tient au strict minimum.
- C'est à peine si je l'avais remarqué. »

L'amour qu'il portait pour elle... est-ce qu'il était seulement possible d'appeler cela ainsi ? Était-elle une succession d'erreur, une chose qu'il fallait s'occuper et réclamait de l'attention ? Ou un choix purement et uniquement stratégique ? Zarova était-il simplement capable de donner un sentiment à quelqu'un ? Plus le temps passait à ses côtés et moins il était possible d'affirmer cette pensée. Il est né pour le pouvoir et celui-ci allez très certainement le tuer.

« ... Je ne risquerai pas mon nom ou ma carrière sans garantie de votre part, madame. »

La quadragénaire qui observait un livre de droit, virevolta sur ses talons. Elle vit l'expression de son politicien et bien qu'il ne fût pas d'humeur à rire, elle ne put s'empêcher de faire vaguement apparaitre sur ses lèvres un maigre sourire en coin. Il était clair qu'à choisir entre lui et sa mafia, elle préférait largement le laisser sombrer dans l'abime que tenter de se mouiller pour son âme. Un choix qu'il lui était parfaitement possible de comprendre. Et qu’ils en conviendraient fortement tous les deux.

« Évidemment, loin de moi l'envie de vous mettre une pression quelconque. Ou même d'entacher nos relations, si précieuse ! Répondit-elle en s'avançant jusqu'à son siège, posté derrière ses doigts prirent appuis contre celui-ci. Mais... Dites-moi si je me trompe, vous avez une compagne en ce moment non ? Et il est important de réunir un maximum de voix ? Il me semble que vous avez demandé récemment un petit "coup de pouce" ? »

Si Ivan savait jouer sur les mots et les intentions cachées, Mildred avait appris à en faire de même. D'autant plus qu'il valait mieux pour lui qu'il n'oublie pas certaines choses, certains cadeaux qui lui furent octroyés et qui l'avait bien aidé un bon nombre de fois.

« Voyez-vous, même si nous perdons les médias - et je crois que ce n'est qu'un menu détail qui n'impacte pas tant nos affaires – vous perdez des voix. Je ne dirai pas jusqu'à votre place mais... oh... après tout, il me semble que vous êtes monté en grade grâce à des petits murmures non déplaisant. »

La Serbe était peut-être encore jeune à cette époque-là, pourtant et même s'il s'agissait de sa mère, c'était bien la mafia Serbe qui lui avait donné les votes manquant pour devenir un politicien si puissant. Peut-être aurait-il vaincu son adversaire, mais peu probable que la facilitée en aurait été de même, ou même l'écart aussi grand. Ou tout simplement que la victoire lui soit en poche. Père Wilanowski fut un homme sur qui sa mère savait comptait et qui fut très bon pour amener Zarova à leur cause. Certes, la mafia y avait beaucoup gagné, mais l’un n’allait pas sans l’autre.

« Je peux me passer de communication, de visibilité, mais je doute que vous vous puissiez survivre sans votre puissance et influence. »

Un politicien qui n'avait plus de pouvoir, que lui restait-il ? Des mensonges pour montrer sa force tout au plus. En revanche, elle garda d'énoncer les petits secrets qu'elle savait à son sujet et qu'il pensait très certainement bien enfuis. Mildred fut certaine de pouvoir le faire tomber s'il commençait à devenir un obstacle trop gênant. Après tout, il n'était pas le seul à pouvoir jouer de quelques relations. Et le simple fait d'y penser en disait long sur l'avenir de la relation.

« Bien sûr , reprit-elle en chassant tous ces mots d'un rapide revers de la main, tout ceci n'est qu'un résultat désavantageux d'une collaboration qui rencontrerait un conflit. Ni vous ni moi ne voudrions en arriver là. Et comme dit, je n'ai aucune raison de toucher un cheveu de votre fille tant que celle-ci sait se tenir à carreaux. Et je ne doute pas que vous savez faire ce qu'il faut. »

Mildred aurait pu mettre sa main a couper que si elle devenait un obstacle trop perturbant, ce dernier n'attendrait pas que la Marraine intervienne. Il aurait suffisamment de cran pour la faire taire avant.

« Maintenant, nous pouvons continuer ce petit jeu, ou simplement convenir comme un accord qu'il est stupide de se tirer dans les pattes. Nous n'avons pas besoin d'une guerre. Londres semble s'en sortir aisément à cela sans nous. Ne tâchons pas nos beaux vêtements avant l'heure. La concurrence dans ce pays est rude, il est bon de garder ses alliés en bons termes. »
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05.07.21 21:37
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Ses yeux gris suivent la démarche de Mildred, et le sourire rouge sang qui s’étire sur son beau visage. Il examine attentivement ses gestes, mais aussi ses paroles. Elle semblait croire qu’il n’avait pas pensé aux conséquences de ce qu’il venait de dire, et aux conséquences qu’apporterait la rupture de leur entente. Pourtant, Ivan savait qu’il perdrait des voix, et bien peut-être plus encore, si leur accord devait prendre fin. Mildred le lui rappelait toutefois, pour établir sans vraisemblable ascendance sur lui.

Ivan se réajuste dans son siège pour boire une autre gorgée de café. Il ne nie pas avoir reçu l’aide de la mafia pour obtenir la position qu’il avait maintenant, mais inversement — et c’est ce que Mildred oubliait peut-être — la mafia avait obtenu son aide pour bien d’autres choses. Mais la quarantenaire parlait beaucoup trop vite de guerre. Ivan se met à rire, et repose sa tasse de café. « Je ne veux pas vous déclarer la guerre, chère Mildred, loin de là. Croyez-moi quand je vous dis que je sais qu’un conflit entre nous serait nuisible. Autant pour vous que pour moi, nous le savons très bien », dit-il en hochant la tête. Sans doute savait-elle des choses sur lui qu’il ignorait. Sur elle personnellement, Ivan ne possédait rien. Toutefois, si leur relation d’affaire devait tourner au vinaigre, il avait de quoi créer certains dommages collatéraux. N’avait-il pas bâti un empire de blanchiment d’argent spécialement dédié aux membres de sa chère mafia? N’avait-il pas les médias dans sa poche, au moins le temps de la campagne? Une fuite était si vite arrivée… Un meurtre étouffé était si soudainement ravivé… Comme s’il allait simplement se contenter de ne plus promouvoir Herbalife dans les médias!

Tous les deux avaient des bombes atomiques susceptibles de nuire à l’autre, mais comme dans tout dans sa vie, Ivan une guerre froide à une guerre ouverte, si c’était la guerre que voulait Mildred. « Comprenez moi. Je suis d’abord un homme d’affaires, et je ne demande que d’avoir certaines garanties. Je ne vous ait jamais trahi, j’ai toujours facilité vos affaires et si vous n’aviez pas été satisfaite du travail que j’effectue pour vous, je crois pouvoir dire sans erreur que je ne serais pas ici en train de vous parler » Sans doute bien des politiciens étaient assoiffés de pouvoir, mais lui ne vivait que pour ça. Tout ce que les Wilanoski et les Bellovà lui avait demandé, il l’avait fait sans poser de questions. Il leur avait toujours été fidèle, et Ivan ne voyait pas pourquoi Mildred devrait se méfier de lui. « Tout ce que je demande, c’est qu'advenant que ma fille ne voudrait pas de Lars pour mari, serais-je toujours sous votre protection? Si ce n’est pas le cas, dites-moi ce qu’il vous faudrait pour que notre entente perdure ».



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15.07.21 3:57
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MAI 2026

       Londres avait sur ses terres plusieurs rivaux. Certains qu’elle n’avait jusqu’à présent jamais affronté, tant il n’exerçait dans le même domaine que le sien. Beaucoup n’avait jamais osé franchir le seuil de la Serbie pour s’y implanter, mais elle ne comptait pas en faire et voulait prendre le contrôle de tous les territoires à porter. L’idée n’était pas d’attiser la braise envers son confrère, mais bien de se protéger en cas de litige.

Mildred entendait les mots du politicien, les écoutaient avec attention et même les comprenaient. Tous deux étaient pour l’heure encore sur la même longueur d’onde. Les affaires restaient primordiales. Chacun avait sa part, chacun y gagnait comme y perdaient.
Elle fixa de ses yeux noisette le politicien, soutenu son regard. Le mariage fut scellé par sa mère, mais l’engagement continuait à être respecté. Elle hocha délicatement la tête, les traits de son visage finalement radouci. Les points sur les I fut mis au clair, c’était bien tout ce qui importait réellement.

« Vous le serez. »

Le nom de "Zarova" n'apparaissait pas encore dans la liste noire des hommes qu'il fallait abattre tôt ou tard. Il n'apparaissait pas encore comme un ennemi. Elle ne redoutait guère les lubies de sa fille, au contraire, la Serbe y voyait plutôt quelque chose qui pouvait être plus avantageux et renvoyé contre sa propre famille en cas de besoin. Au final, la tuer n'était peut-être pas nécessaire.

« Au-delà de ce mariage, il y a beaucoup de choses qui se sont mis en place durant ces dernières années. Nous avons travaillé ensemble alors que nous l'imaginions tous mortes. Ce n'est qu'un menu détail en fin de compte. Votre loyauté et parole suffira. Tout comme je tiendrais promesse de mon côté. »

Pas de serment écris, pas de mariage. Pas de pacte. Ni plus ni moins qu'un accord mutuel. Même le chien au fond de la pièce ne pouvait faire office de témoins tant il se rangerait du côté de sa patronne sans hésiter.
La quadragénaire fit glisser ses doigts sur le haut du fauteuil, il n'y avait plus besoin de revenir sur un tel sujet. Il était acté. Elle pensa en revanche a d'autres détails. D'autres chemins potentiel et fleurissant qu'il était possible d'emprunter.

« Je sais que vous allez être très pris d'ici votre retour en Serbie, je me demandais cependant, si vous aviez des accès à la chambre des lords ? »
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29.07.21 20:43
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ivan zarova
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FACE IDENTITY : Mads Mikkelsen
IDENTITE : Ivan Zarova
GROUPE : PNJ
RANG :-
AGE : 60 ans
ETAT CIVIL : Veuf
PROFESSION : Politicien qui profite du crime organisé (fraude, corruption, crime et autres)
ETAT DE SANTE : Correct
LIENS : Père adoptif de Maxyne

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Les affaires étaient les affaires. Mildred le comprenait, et c’était pour cela qu’il lui accordait sa confiance… et sa loyauté. Ils n’avaient aucune raison, ni aucun intérêt à se mettre des bâtons dans les roues tous les deux. Inutile d’ajouter aux potentielles menaces extérieures des menaces intérieures.

Ivan lève sa tasse de café en direction de Mildred, un fin sourire aux lèvres. « Merci. Entendre de votre bouche que notre accord tient toujours est tout ce dont j’avais besoin », dit-il avant de boire la dernière gorgée de son café. Voilà une bonne chose de faite. Il préférait repartir en Serbie l’esprit tranquille, en sachant que sa fille ne serait pas un obstacle à ses projets et à l’accord qu’il avait avec Mildred et sa bande. « Je demanderai à mon homme de main de me rapporter les comportements erratiques de ma fille, et de la surveiller discrètement. Je ne voudrais pas la perdre une seconde fois… » Corneliu ferait un excellent travail, comme toujours. Non pas qu’il doutait de Lars, mais avoir un homme bien à lui sur le terrain et à l’ambassade lui accordait une certaine paix d’esprit.

« La Chambre des Lords… Vous vous intéressez à la politique anglaise, ma chère? Voilà un passe-temps tout à fait ambitieux », dit-il, mielleux et ironique. « Eh bien, je dois rencontrer mon homologue anglais en ville d’ici quelques jours. J’imagine qu’il y aura bien quelques Lords et Lady présents à la soirée. Considérez donc cela comme fait », assure Ivan en reposant sa tasse. De par son homologue, il avait déjà contact au Parlement. Accéder à la Chambre des Lords serait facile. « Je vous informerai lorsque ce sera fait ». Quant à savoir pourquoi Mildred avait besoin de cet accès, Ivan estima ne pas avoir besoin de savoir.

Ivan se lève de son siège pour échanger une poignée de main avec sa collaboratrice « Comme toujours, ce fut un plaisir de vous voir, ma chère. Si vous devez repasser en Serbie, passez me voir quand vous le voudrez. Ma porte vous sera toujours ouverte. Je vous raccompagne à la sortie? »



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05.09.21 19:03
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MAI 2026

       Les lords, voilà un projet qui n'avait pas encore été officiellement annoncé. Elle n'en parlait pas tant tout cela ne restait qu'une simple "idée". Mais il était toujours bon de s'ouvrir à d'autre horizon. Ce n'était pas qu'une simple histoire d'affaire, il y avait aussi tout un enjeu derrière et du pouvoir qu'il était bon d'avoir entre les mains. Et puis, il fallait être honnête, les hommes se pliaient plus facilement quand les règles venaient de plus hauts.

« La Chambre des Lords... Vous vous intéressez à la politique anglaise, ma chère? Voilà un passe-temps tout à fait ambitieux.
- C'est comme le sport, une fois qu'on commence on ne s'en passe plus. »

Ivan et elle n'avait pas la même vision. Il trouvait probablement sa demande particulière, voir amusante, peut-être était elle folle. Mais qui ne tentait rien n'avait rien. Il lui était possible de jouer sur ses intentions nobles pour la vie d'autrui et la vision nouvelle qu'elle avait. Enfin, encore falait-il qu'on lui accorde un accès. Mais d'une manière ou d'une autre, elle comptait y arriver.

Cette entrevu lui sembla forte en rebondissement. Il y avait beaucoup à faire et les priorités se portaient sur cette tendre et adorable fille qui revenaient d'entre les morts. Cette dernière, Mildred penserait à l'évoquer auprès de Eirik lors de leur prochaine rencontre. Il y avait fort à parier que ce dernier serait plus propice à une vraie aide. Ou un avantage plus adéquate.

« Comme toujours, ce fut un plaisir de vous voir, ma chère. Si vous devez repasser en Serbie, passez me voir quand vous le voudrez. Ma porte vous sera toujours ouverte. Je vous raccompagne à la sortie ?
- Le plaisir est réciproque, je n'y manquerai pas. »

La serbe lui rendit sa poigne. Elle laissa le politicien la raccompagner, toujours sous bonne garde du chien. Traversant l'ambassade sous un silence presque religieux, ses talons résonnants. Elle observait les petits détails, le lieu n'était pas un endroit qu'il était possible de violer aussi aisément. Mais pour la simple curiosité il était bon de le savoir.

Une dernière formule de politesses sur le pas de la porte. La voiture ouverte, elle s'y glissa à l'intérieur avec la grasse d'un félin. Réfléchissant à cet échange, aux paroles qui venaient d'être dite durant ce laps de temps. Son chien de garde brisa finalement le silence quand le bâtiment ne fut plus visible dans le rétroviseur.

« Madame, vous me semblez pensif
- Oui. Je ne sais pas encore s'il est bon de le garder parmi nous ou s'il vaudrait mieux s'en débarrasser.
- Vous venez de lui donner votre parole.
- Et je compte bien la tenir. Mais je n'ai jamais dit que je serais la cause d'un accident. »

Et il ne fit que hocher la tête. Il s'agissait de quelque chose qui arrivait si facilement dans la vie de tous les jours après tout.


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16.09.21 21:33
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