Ils sont dans la pièce à vivre. Les portes-fenêtres ouvertes sur le petit jardin. Le soleil de fin de matinée donne bien. On sent que le printemps est là et bien là. Les jours rallongent. Le bruit d’une tondeuse se fait entendre chez le voisin. Les cris des fils Baldwin de la maison au bout de la rue. La saison des barbuc commence!
Rosalee balance le hochet au sol. Encore. Rit encore. Junior s'arc-boute pour le ramasser et fait mine de ne pas le lui donner. Il observe -fasciné- le visage de la petite passer du rire aux larmes en cinq secondes. Montre en main. Les grandes eaux du Gange se déversent de ces pupilles bleues-gris. Le père l’attrape par la taille pour la plaquer contre lui. Il claque un doux baiser sur ses bouclettes chatain.
-ZAC “ Viens, on va voir maman... “ Ils parcourent la maison pour retrouver Megara. “ C’est en place. Je lancerai le fait une fois qu’on sera prêts. Ça te va ? “ Il regarde leur fille qui gazouille de nouveau. “ On lui met la robe qu’ils ont offert ? “ Un peu du même modèle que celles que portait Joy à son âge. Les goûts de sa mère sont constants. Junior ne sait dire si c’est une bonne chose ou non.
Les de Lascelle sont à bord du train de 8:08 AM. Le doux cahute sur les railles est le summum du confort, en comparaison des voies indiennes. Le wagon est de première classe. A l’exception d’une vieille femme endimanchée qui sert fort son chapelet. C'est dire son âge avancé. Il n’y a personne. Amélia lit le Telegraph india. Elle commente sa lecture des pages économiques. Comme le fait allègrement depuis cinquante ans. Cela fait près de douze ans que l’entreprise Clark est à la main de l’un de ses neveux. Mais, elle, garde ce goût pour les affaires. Soudain, elle plie la page pour intercepter le regard de son Lord.
-COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “ Nous avons oublié le vin. “ Une fulgurance. Il en faudra plus pour la perturber. “ Nous passerons à la Cave. “ Très bonne réserve tenue par la fille de l’ami d’un ami. Les yeux de l’Américaine détaillent le costume que le noble a choisi. Un petit sourire mutin se dessine sur le coin de sa bouche. Cette couleur lui a toujours suggéré un brin de folie. Elle redresse le journal. “ Allez-vous au club demain ? “ Ce repère de conservateurs bougonnant. Là où les vieux dragons cherchent comment protéger leurs lingots d’or.
Il termine de poser le parasol. Une opération plus complexe qu’elle n’en a l’air quand on n’a pas sortit l’instrument depuis un an.
-ZAC “ Et là ? “ Demande le père à son aîné. C’est lui le petit futé de la bande. Il supervise l’opération. Voir si un maximum d’ombre se déploie sur la table. Ils y sont presque. La sonnerie se fait entendre dans le couloir. Les invités sont là ! “ Okay ! On va voir ce que ça donne. Merci fiston. Tu peux prévenir ta mère que tes grands-parents sont là ? “ Le petit Hermès sera toujours plus véloce que son paternel.
De l’autre côté de la porte, la dame recule de trois pas pour revenir à niveau de son mari. Curieuse, elle observe les alentours de la maison.
-COMTESSE “ Il n’a pas encore fait la réparation. “ Constate-elle face à la barrière cassée. Ils en ont parlé l’an dernier. En avril quand ils sont venus pour voir la jumelle. Zac a toujours priorisé ce qu’il voulait. Pas forcément l’essentiel. Amélia lisse le foulard sur sa poitrine. La chaleur de la maison aurait presque tendance à lui manquer. Elle fait un quart de tour pour voir le grand chien qui aboie brusquement, dans la rue passante. Bel animal mais un peu trop agressif. Faites moi penser à prendre le rendez-vous pour la stérilisation. “ Quelques vieux chevaux, les chats sauvages, des poules et un chien trouvé. Une vieille carne aux babines tombantes.
Ils se font face à face. Il voit qu’elle s’est un peu maquillée ce qui devient rare. Elle constate qu’il porte une chemise à manches courtes, ce qui est exceptionnel. Un pacte de non-agression est ainsi signé entre fils et mère. Un sourire amusé, puis un petit baiser sur les joues. Zac s’avance tout de suite pour les décharger de leurs sacs. Il ouvre grand la porte et les encourage à entrer. Les petits cris de Dev remplacent les bruits du dehors. Les jumeaux sont dans le parc à jeux, dans le salon. La comtesse de déleste déjà de son manteau long qu’elle confie tout de suite à son époux. Une robe classique bleue nuit plus adaptée à la mode anglaise. Élégante mais pas trop apprêtée. Pour pouvoir jouer avec les enfants. Et là mieux venir se pencher au-dessus des bébés.
-COMTESSE “ Bonjour… “ Ses doigts fins caressent les cheveux d’ange avec tendresse. Amélia leur sourit avec chaleur. Cette vision lui donne la sensation d’avoir remonté le temps. Pendant une fraction de seconde. “En voilà des jolies merveilles. “ Elle se retrouve accroupie et oblique légèrement pour chercher la mère des enfants des yeux. La créatrice de ces trésors, les trois. Qu’elle puisse l’embrasser comme il se doit. Son regard bleu termine sa course sur Zenon. “ Vous ne trouvez pas… ? “ Il y a une très forte ressemblance. Le sang ne sait mentir.
-ZAC “On a installé dehors. Vous venez ? “ Sanders lance un regard entendu à son père. Il sait que ça peut durer longtemps sinon. Il sourit en voyant Matt passer entre eux, avec la corbeille de pain blanc.
FACE IDENTITY : Pierce Brosnan IDENTITE : Zenon de Lascelle GROUPE : London People RANG : Comte AGE : Soixantaine ETAT CIVIL : Marié PROFESSION : Propriétaire terrien ETAT DE SANTE : Bon! LIENS : Amélia de Lascelle - Épouse Zac Sanders - Fils Izaline Sanders - Fille Megara Sanders - Belle-fille Rylee Byrd - Belle-fille Violet Crawley - Filleule
Voilà que les vieux parents allaient donc rejoindre la tanière de leur fils. Ils avaient été invités, ils n'avaient pas refusés. Il était rare qu'ils le fassent d'ailleurs. Tout le monde tentait de faire des efforts. Zenon et Amélia les premiers. Rien d'évident, vu le caractère de nos deux époux. Mais pour les petits-enfants... la famille... il fallait en faire.
Installé dans le wagon, le comte observe le paysage qui défile sous ses yeux. Il préfère le train à l'avion, moins désagréable pour son dos. Parce qu'il peut se lever, se déplacer, s'étirer. Il est moins coincé. Ce qui le rend plus aimable aussi, il faut bien l'avouer. Même s'ils ont dû se lever à une heure certaine, pour être certains d'arriver à l'heure dite. Car une chose est certaine, les De Lascelle ne sont jamais en retard. Ni en avance d'ailleurs, pile à l'heure. Une chose que les enfants n'ont jamais réellement retenue. Ce qui avait pu, parfois, faire grogner leur père.
- Si nous commençons à oublier nos cadeaux, je crains pour notre mémoire, Amélia. D'un petit ton taquin. Il aime bien la taquiner, cette belle comtesse. Piquer cette orgueilleuse qui déteste ne pas tout maîtriser. Même si, bien entendu, elle trouve en quelques secondes le moyen de régler ce petit souci. Bien. Se passant une main sur la barbe fraîchement coupée. Oui, puisque nous serons sur Londres, j'y ferai un saut.
Il lui faut bien rendre visite aux vieux amis, même à ceux qu'il n'aime guère. Difficile de faire autrement. Bien que Zenon ait mis un océan entre sa vie anglaise et sa vie avec Amélia, quand il revient sur la terre de ses ancêtres, il ne peut guère se permettre d'ignorer les traditions, les gens, ses responsabilités, ce que l'on attend de lui. Alors il s'y plie, puisqu'il le faut. Évidemment, son épouse trouve tout ceci bien vieillot, mais au moins, elle a compris que c'est "important" pour lui.
Ils attendent donc devant la porte d'entrée, le père observe le bâtiment, silencieux, il jette un regard à son épouse, puis ce qu'elle lui montre.
- Mmm... Évitons de lui en faire la remarque.
Ils sont sur le terrain de Zac, autant faire quelques efforts pour que tout ne tourne pas directement au vinaigre. Il sait combien ça peut aller vitre entre mère et fils. Même entre lui et son fils d'ailleurs. Il suffit d'un sujet pris de travers et c'est terminé. Il sourit alors que la porte s'ouvre, laissant les deux loups se juger, les efforts sont fait des deux côtés, il pose une main sur l'épaule de Zac pour le saluer, le remerciant de prendre le vin qu'il lui tend, avant de suivre le mouvement et passer la porte d'entrée. Automatiquement, il attrape le manteau de son épouse, pour aller le mettre sur un cintre dans l'entrée et le pendre. Lui, pour le moment, garde son veston.
Il ne porte pas un complet trois pièces, il est plus détendu, mais toujours bien mis. Pas besoin d'être austère, alors qu'il rend visite à sa belle-fille et aux petits enfants. Mieux vaut avoir l'air abordable. Il regarde les jumeaux quelques instants. Lui aussi, ça le ramène quelques années en arrière, Iza et Zac étaient a peu près pareil.
- Totalement. Lui tendant son bras, puisqu'ils sont invités à continuer le pas. Oui, la grand-mère pourra bien prendre racine près du parc des bébés. Il a un petit sourire en voyant Matt passer entre eux, concentré sur son travail. Et Megara?
Autant savoir où se trouve l'hôte de la maison, non?
Aujourd'hui c'est repas de famille. Les parents de Zac viennent voir leur descendance. Tu es en cuisine pendant que tes hommes s'occupent des plus petits. Tu as eu peur un temps que Matthews n'accepte pas son frère et sa soeur. Après tout il n'avait pas vraiment eu de père présent pendant quelques temps et la jalousie aurait pu être là. Tu as passé une robe à fleurs pour l'occasion. Tu as souligné ta taille d'une ceinture noire assez épaisse. Tu as pris le temps de bien te coiffer et te maquiller, histoire d'être présentable.
Tu te retournes en entendant Zac. Tu leur souris en venant tapoter le nez de Rosalee. " Oui on peut faire comme cela. Tu peux aller aider Matthews pour qu'il s'habille? Il s'occupe de son frère dans le salon. Quand je les ais quitté, il lui racontait une histoire de ballon et de chat. " Tu récupères Rosalee pour aller la changer et lui faire des guillis sur le ventre. Tu en profites pour faire une retouche maquillage pour être sûr que tout est parfait. Quand tu reviens avec la petite, tu retrouves tes hommes dans le jardin pour les derniers préparatifs. " Ca avance bien ! Je récupère les petits pour les mettre dans le parc en attendant que grand père et grand mère arrivent. Je vais finir les dernières petites choses dans la cuisine. "
Tu termines alors que Matthews vient te chercher dans la cuisine pour te dire que tout le monde est arrivé. Tu lui donnes la bannette de pain avant de toi même prendre le plat que tu venais de finir. Tu rejoins l'entrée pour voir ta belle mère accroupie devant Dev et Rosalee. Tu leur souris. "Je suis là. Bonjour. Vous avez fait bon voyage? " Tu as un plat de salade composé dans les mains dans le but d'aller le poser sur la table extérieure. " La météo nous a prédit un beau soleil ce midi. Nous avons pensé que manger dehors en prenant le soleil serait plaisant. " Tu poses ton plat pendant que Matthews vient embrasser sa grand-mère avec un grand sourire puis son grand-père. Il se tient bien droit devant eux, tout propre dans son jeans et sa chemise qu'il a tenu à porter. Il n'a qu'une hâte, c'est d'expliquer à ses grands parents ses ateliers d'été où il a appris plein de choses.
Leur fille rit encore. Elle cherche à attraper cet index maternel qui la taquine. La motricité fine en plein exercice. L’enfant est vive. Le dernier rendez-vous chez le pédiatre fut concluant. Ces trois enfants vont bien. Ils se développent. C’est pourtant leur mère qui attire le regard de Zac. Il la voit dans cette robe. Il aimerait être la ceinture noire qui l’entoure. Pouvoir se lover contre la chaleur de ce ventre qui leur a donné descendance.
-ZAC “ Mmm. Encore un chat hein. “ Motif récurrent dans les histoires de Matthews depuis quelque temps. Les Sanders n’ont pas d’animaux de compagnie. La maison est bien aménagée. Mais le jardin de ville est trop étroit. Junior n’aimerait pas qu’ils soient enfermés dans dix mètres carrés de pelouse. Lui qui a appris à marcher en pleine cambrousse. Avec des animaux sauvages pour le bercer pendant les nuits de mousson. “ Vue le soleil, je vais les crémer. “ Le soleil peut être dangereux. Le bien-être de la peau est une affaire sérieuse. Surtout avec des bébés. “ Tu es très jolie. “
Matt montre à sa mère, avec fierté, comment il a installé les sept couverts de table. Même si Dev et Rose sont sur les chaises-hautes, ils sont avec eux. Il n’y a pas de raison. Il va d’un pas rebondit sur les pas de Meg. La cuisine est l’une de ses pièces préférées. Garçon serviable. “Ba’b ? Je t'ouvre une bière ? “ Puisqu’ils sont à domicile, c’est une occasion. Zac fait attention -maintenant- à ce que tout ne repose pas sur les épaules de sa femme. Qu’elle puisse faire autre chose que l’intendance et l'accueil. Reproduisant, finalement, le modèle paternel. Celui dont il s’était juré de ne pas imiter.
-COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “ Non. Bien sûr. “ Une seconde plus tard, Amelia précisa tout de même. “ Je lui en parlerai ce soir. “ Paix, n’avait jamais signifié abdication, dans le langage de cette femme. Non, Amélia ne laissait rien passer. C’était son plus gros défaut. Mais aussi, la raison qui faisait qu’elle obtenait à la fin ce qu’elle voulait. Cause de nombreuses batailles intestines. Joy et Zac lui avait résisté, autant qu’elle les avaient adoré.
D’abord un baiser pour la mère de la meute. “ Bonjour! “ Après un regard de biais sur Lord de Lascelle, elle répondit. “ Oui. Tout s'est bien passé. Merci Megara. Nous sommes ravis de vous voir tous les quatre. Et chez vous! “ Amélia approuvait ce point d’un regard circulaire sur le salon. Reconnaissant l’intérieur d’un foyer en pleine vie. Elle se revit à la place de sa belle-fille. Gérer un quotidien où se succédaient surprises et déconvenues. Sa chance avait été que Zenon avait été là : de la conception à la libération de leur progéniture. “ Comment allez-vous ? … Pas trop épuisée ? Vous reprenez bientôt en plus. “ La brune glissa une oeillade à son fils. Mais s'abstenir, là aussi, de partager le fond de sa pensée.
En voyant son petit-fils venir vers elle, la comtesse eu un sourire. Ses mains aimantes caressant les cheveux Matt. Elle lui rendait sa bise. Plus tendre avec lui qu’avec les adultes. Les enfants avaient droit à cela. Ils étaient la beauté, l’innocence. “ Bonjour Matthews. On nous a appris que tu faisais plein de choses cet été. Mmm ? “ Amélia lui baisa le front tendrement. “ Tu vas nous raconter ? “ Le "tu" américain était d'usage pour la nouvelle génération. Laxisme du langage ou témoignage de douceur ? Chacun faisait son choix.
Zac se plaça à un mètre devant ses parents. Juste pour s’assurer que plus rien ne traînait sur la voie de passage. Ils avaient beau ranger. Jour et nuit. Les jouets semblaient être en vie tant ils bougeaient de place! Il souriait parfois au comte. Cherchant à adoucir les angles.
-ZAC “ Père ? Bière ? Vin ? On a un rosé gris, léger. “ Proposa-t-il en ouverture de repas. Il avait remarqué que ses parents y allaient plus doucement sur la boisson. C’était aussi son cas maintenant. Au moins, cela retarderaient les dérives qu’on leur connaissait. -“ On a du Martini blanc, maman. “ Une fois les anciens assis, à la place qu’ils avaient choisi, Sanders se chargea d’aller préparer le plateau de l’apéro. Il pensait au jus de fruit pour le plus jeune, la douceur pour Meg. -“Vous n’avez pas trop chaud, ça va ? “ Demanda-t-il à tout le monde de sa voix forte. Il fila ajuster le parasol au-dessus du parc. Dev avait un mollet au soleil.
-COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “Zenon ? “ Mrs de Lascelle passait alors sa main entre le dos du lord et la chaise. Vérifiant que ce dernier était calé. Petit détail qui avait une grande importance pour des moments de convivialité. -“ Je vais vous chercher un coussin. “ Ni une, ni deux, Amélia était debout et faisait le chemin inverse pour aller chercher un coussin sur le canapé du salon.
Ce retour en arrière lui permit de prendre le sac où se trouvaient les présents. Ce qu’elle n’avait pas oublié. Intuitive, Amélia posa le cadeau pour l’aîné sur les genoux de son mari. Qu’il soit le réjouisseur de Matt. De son côté, elle se chargea des parents. -“ Tenez Meg. J’en ai beaucoup utilisé après la naissance de Zac. “ Dans une très jolie boîte sculptée reposait un baume indien à l’odeur de rose. Il aidait à prévenir les crevasses au niveau de la poitrine. Prétexte de beaucoup de soins maritaux, pendant la maternité de la comtesse. D'un petit sourire complice, elle partageait une pensée intime avec Zenon. Rapidement coupée par l'intervention d'un fils joyeux:
-ZAC “Merci ! … On porte un petit toast ? … A la famille ? “ C’était ce qu’ils étaient, n’est-ce pas ?! Meute de trois générations.
FACE IDENTITY : Pierce Brosnan IDENTITE : Zenon de Lascelle GROUPE : London People RANG : Comte AGE : Soixantaine ETAT CIVIL : Marié PROFESSION : Propriétaire terrien ETAT DE SANTE : Bon! LIENS : Amélia de Lascelle - Épouse Zac Sanders - Fils Izaline Sanders - Fille Megara Sanders - Belle-fille Rylee Byrd - Belle-fille Violet Crawley - Filleule
Zenon ne peut rien faire contre Amélia. Comme toujours, elle n'en fera qu'à sa tête. Quitte à se fâcher avec son fils sur la fin de soirée. Lui, a fait ce qu'il devait. Il ne peut pas lui imposer des choses, il ne le veut pas non plus. Zac prendra donc la remarque de sa mère comme il le voudra et Amélia devra faire avec ce que son fils dira aussi. Il secoue juste légèrement la tête, peut-être oubliera-t-elle d'ici-là. Même s'il peut en douter.
Heureusement, ils sont rapidement accueilli et l'attention se porte sur tous les membres de la famille, un par un. Un sourire tranquille marque les traits du paternel, quand sa belle-fille se fait voir. Il ne se permet pas de l'embrasser comme le fait son épouse, pas parce qu'il ne l'aime pas, mais il a l'impression que ce serait mal venu. Il a quand même, encore, parfois, cette éducation de noble anglais, dont le contact physique est plutôt à éviter au maximum. Il lui prend simplement la main, pour la saluer.
- Ravi de vous voir, Megara. Souriant toujours. Vous êtes resplendissante. Amélia a tout dit, il ne va pas se répéter et en homme éduqué, prend alors le plat que porte sa belle-fille, pour la débarrasser ainsi de ce qu'elle a dans les mains. Parfait, nous avons beaucoup entendu parler de votre jardin, ces derniers temps. Avant de prendre la direction qu'on lui donne, pour ensuite poser le plat sur la table, déjà dressée. Son fils accapare alors quelques secondes son attention. Une bière, volontiers, Zac.
S'installant en même temps sur l'une des chaises, après avoir tiré celle de son épouse, il veut aider s'il le peut, mais il sent aussi qu'on attend d'eux d'être les grands-parents qui viennent rendre visite, sans leur demander de participer plus qu'en offrant des cadeaux et en étant à l'écoute des histoires que les plus jeunes voudront raconter. Matthews démontre bien qu'il a envie de raconter tout son été, surtout poussé ainsi par sa grand-mère.
- Amélia j... pourquoi vouloir lui dire que tout va bien, alors qu'elle est déjà loin pour aller chercher ce fameux coussin, revenant avec le cadeau pour le plus jeune qu'elle lui met sur les genoux. Maligne cette comtesse, bien entendu. Il peut en rire, elle sait toujours tout faire pour le mieux.
L'homme prend alors le paquet et fait signe à son petit-fils pour qu'il approche.
- Le vent nous a murmuré que vous aviez besoin de ça, Matthew. Avec un léger sourire. Si sa femme pouvait tutoyer sans trop de problème, c'était le moins le cas de De Lascelle, même avec ses enfants à cet âge, il avait eu du mal à mettre cette intimité entre eux. Peut-être qu'avec la nouvelle génération, les choses changeraient?
Il relève alors la tête quand Zac prend la parole et sourit, prenant son verre qu'on vient de poser devant lui.
- A notre famille oui. Levant son verre. Merci à vous deux, pour cette invitation. Une seconde de pause. A vous. Un petit toast sans prétention mais qui se veut être un vrai message de paix et une volonté de renouer réellement. Ils ont perdu suffisamment de temps loin les uns des autres. Le père espère réellement que les choses iraient toujours plus en s'améliorant.
Tu souris. " C'est une bonne idée de leur mettre de la crème. Et toi aussi tu es très en beauté. " Il a meilleure forme depuis quelque temps. Les poches noires sous les yeux sont passées, les rides se sont atténuées. Il a l'air bien plus serein qu'il y a quelques mois. Tu suis Matthews pour voir ce qu'il a fait de la table et tu le félicites d'une caresse dans sa chevelure. " Non pas maintenant. Je n'ai pas très soif. " Et puis tu les nourris encore un peu, donc tu préfères ne pas boire. Dans quelques semaines peut-être.
Puis c'est l'arrivée de tout le monde, on s'embrasse, on s'installe, on se redécouvre depuis le temps. "Ravie de vous revoir aussi. Vous êtes toujours très élégants. Oui une nouvelle aventure dans un autre contexte. Je n'en pouvais plus de végéter derrière le bureau à vérifier les dossiers et prendre les rendez vous. Je n'ai jamais eu l'âme d'une secrétaire. " Ca non jamais. Tu avais toujours été une femme de terrain. Et cela te manquait énormément. Tu allais pouvoir compenser à l'académie entre les cours et les entrainements.
Tu termines ce que tu dois faire et tu rejoins tout ce petit monde dehors. Tu t'installes à table, à côté de tes petits bouts dont tu viens essayer la bave du aux petits jouets qu'ils mâchonnent pour leurs dents. " Oh merci, c'est gentil à vous. " Tu ouvres le baume pour le sentir. " L'odeur est très agréable. " Tu te lèves pour aller le poser dans le salon, histoire de ne pas le perdre bêtement dans le jardin.
Tu reviens pour voir Matthews se diriger vers son grand père avec un grand sourire sur les lèvres. Il aime bien voir les adultes de sa famille qu'il n'a pas l'occasion de voir souvent. Il sait aussi comment se comporter avec les adultes de sa famille. Il sait qu'avec Mami et Papy il peut être un peu turbulant et très câlin et qu'avec Grand Mère et Grand Père, il faut être un peu plus retenu et être bien poli. Il va d'ailleurs les embrasser avant de se poser pour ouvrir son cadeau à côté de son père. " Merci Grand Père, merci Grand Mère." Pendant qu'il ouvre son cadeau, vous portez un toast. " A la famille." Tu trinques avec tout le monde avant de te rasseoir. " Vous allez rester longtemps parmi nous? Peut-être assez pour voir le spectacle de Noël de Matthews? " Jusqu'à maintenant ils ne restaient jamais longtemps en Angleterre mais peut-être que la tendance était inversée cette année.
Entre jus de fruits et bières, les boissons sont beaucoup plus sobres qu’elles n’ont pu l’être. Il y a eu des soirées d’ivresse. Nuits blanches alcoolisées sur la base de danses, de ripailles. Mais, les années ont tanné les corps. Ce que l’on fait à trente ans, on ne le fait plus tellement dix ans plus tard. Cela se ressent également au sein de la Strike. Ils se posent. Comme ils se posaient dans ce jardin. Au côté de la prochaine génération de Sanders-De Lascelle.
-COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “Nous n’avons pas encore pris le billet de retour. “ Informe alors l’Américaine. Elle échange un furtif regard avec le comte. Ils ont discuté. Voyant le peu de disponibilités de Joy, il était plus simple de ne rien bloquer. “Nous aimerions passer un peu de temps avec ta soeur. “ Dit-elle au jumeau. Les enfants se sont fâchés. Mais les choses semblaient s’arranger de ce côté là. “Sûrement avant l’arrivée du froid. “ Cette fois la dame ne regarda pas en direction de son époux. Pourtant il était certain qu’aucun d’eux n'avait envie de supporter le climat de l’île en automne.
-ZAC “ Merci à vous d’être venus aussi. “ Reprend le père de famille avec sincérité. Beaucoup plus posé qu’à la réception de l’aéroport. Junior a parlé de ces retrouvailles avec le psychologue qui le suivait. Ils ont évalué les raisons de la dispute. “ C’est bien que l’on se retrouve. “ Pose-t-il alors dans le calme. Ses yeux gris-bleus vont de Megara, à sa mère. Il sourit à son épouse. “ On aimerait que les enfants vous connaissent mieux. “ Là les yeux du loup glissent sur Matthews. “ C’est important. “ La première pierre pour réparer leur foyer déchiré.
-COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “Eh bien … cela fait plaisir à entendre. “ Fit Amélia sans autre commentaire. Ce n’était pas le moment pour discuter d’autre chose. “ Zenon et moi sommes heureux de constater toute votre volonté à … reconstruire les choses. “ Cela était dans les valeurs qu’ils leur avaient transmis. Ne jamais abandonner. Zac s’était perdu. Il avait failli ne jamais leur revenir. Mais peut-être y avait-il vraiment un espoir.
Les mots étaient choisis de chaque côté de la table. Ce n’était pas aussi spontané qu’avant. Mais c’était également une preuve de bonne volonté. -COMTESSE “ Tant que nous sommes là. Nous pouvons garder les petits de temps en temps. Cela soulagera votre mère Meg’. “ La mère de Mégara était une femme charmante. Amélia appréciait le peu de leurs rencontres. Elle était consciente de tout ce que cette femme avait fait pour cette grande famille.
-ZAC “C’est gentil... “ Répond l’homme, tout en allant sonder le regard de sa compagne de vie. “Peut-être pour les jumeaux ? “ Ce qui libérerait du temps de sommeil. Du temps libre pour être avec le grand-frère des petits. Voir même du temps entre adultes. “ Ma rééducation physique est presque terminée. ça va déjà nous simplifier les choses. “ Tranquille, il surveillait ses garçons du coin de l'œil pour les aider. Sur le qui-vive.
Il se leva tranquillement pour aller s'occuper de chauffer et cuire la viande qui viendrait ensuite. Une cigarette ne tarda pas à passer de son oreille à sa bouche. Il l'alluma avant de s'occuper de la viande, en sifflotant. Un petit clin d’œil complice lancé à son fils aîné au passage. Amélia posa alors ses yeux sur sa belle-fille. -COMTESSE “Comment est-il avec vous ? “ La sonda-t-elle, trop lucide pour ne pas veiller sur le bienêtre d'une femme trahie. On peut aimer quelqu'un tout en reconnaissant ses torts.
FACE IDENTITY : Pierce Brosnan IDENTITE : Zenon de Lascelle GROUPE : London People RANG : Comte AGE : Soixantaine ETAT CIVIL : Marié PROFESSION : Propriétaire terrien ETAT DE SANTE : Bon! LIENS : Amélia de Lascelle - Épouse Zac Sanders - Fils Izaline Sanders - Fille Megara Sanders - Belle-fille Rylee Byrd - Belle-fille Violet Crawley - Filleule
Ce n'est pas si évident que cela, reprendre le contact. Surtout dans cette famille. Les parents ont toujours voulu être proches de leurs enfants, mais bien sûr. Ils n'ont pas tout fait juste, quel parent saurai le faire d'ailleurs?, mais les jumeaux leur ont fait payé ça longtemps. Fâché des deux côtés. Une famille de tête de mule... enfin, aujourd'hui, il y a la matière pour revenir à des relations plus saines, apaisées.
- Vous allez enseigner, à l'académie de police, si j'ai bien compris toutes les informations que l'on m'a données? Avec un petit sourire taquin pour sa compagne. Il avait eu droit à des résumés plutôt touffus des uns et des autres. Ce n'est pas le fait que Zenon ne sait pas se renseigner, mais il ne sait pas comment poser les questions parfois, surtout sans mettre les pieds dans le plat. Trop direct parfois, sans filtre juste, aux dires de ses enfants bien sûr.
Depuis, il fait attention, il laisse la mère prendre les informations et il les décortique ensuite de son côté. Ils se complètent, comme toujours. Installés, tous, dans ce jardin, il reste plutôt silencieux, observant son petit-fils qui ouvre son cadeau, lui caressant la tête un instant à son remerciement. En voilà un avec qui les choses seront peut-être plus simples.
- Avec plaisir, Matthew. Revenant à la discussion des adultes, après le toast porté. Zac fait des efforts lui aussi, Amélia aussi. On sent que l'échange se veut courtois mais que tout le monde fait très attention aux mots qu'il utilise. Bien entendu, son épouse en profite pour se proposer pour garder les enfants... ce sera intéressant à observer. Vous pouvez parfaitement les emmener au manoir, nous pouvons les garder quelques jours, ce ne sera pas un problème.
Eux, les grands-parents, avaient bien tout le temps du monde pour prendre soin des petits-enfants. Un moyen comme un autre de créer des liens, de se comprendre, mieux, d'apprécier de passer du temps avec ces enfants qu'ils ne connaissent que très peu finalement.
- Si Joy veut bien nous consacrer un peu de son temps... à croire qu'elle est aussi occupée que le premier ministre. Parfois, de Lascelle voit les réponses négatives de sa fille comme un moyen de les éviter, mais cette fois-ci, la comtesse a fait le nécessaire, en ne mettant pas de date butoir... tant qu'ils ne verront pas leur fille, ils ne quittent pas le pays. L'Inde en hivers est plus agréable, que cette île, oui.
Son vieux dos préfère clairement la chaleur de leur pays d'accueil. Enfin, notre homme fera bien sûr, le nécessaire et les efforts, s'il faut rester plus longtemps et supporter le temps grisâtre anglais. Il prend une gorgée de sa boisson, tout en suivant son fils des yeux, le regardant interagir avec son propre fils, écoutant d'une oreille la conversation de ces dames, car oui, tout comme Amélia, Zenon veut s'assurer que Zac est sur la bonne voie de la rédemption et qu'il ne foire pas... pas encore une fois.
Tu leur souris. " Matt sera ravi de passer un peu plus de temps avec vous et comme ça il arrêtera de faire tourner sa Mamie en bourrique avec son grand sourire et ses petites boucles. Méfiez vous de son sourire, il n'a rien à envier à son père pour amadouer les foules. " Votre fils est un petit malin et il le sait. Et toi même tu n'en doutes pas une seconde quand tu vois comment il se comporte avec tes beaux parents, son comportement est très différent d'avec tes propres parents. " Vous avez raison. Le climat hivernal anglais est rude. Cela doit être plus doux en Indes."
Tu les laisses finir de discuter jusqu'à ce que la conversation revienne à toi. " Oui tout à fait. Je vais être en charge des recrues plus prometteuses pour intégrer les Scot. Il parait que j'ai une bonne réputation et que cela pourrait leur être bénéfique. " Tu étais toujours très douée pour le tir et tu comptais reprendre les entrainements avec l'académie, ce qui fera le plus grand bien. Tu regardes ton mari partir s'occuper du barbecue, Matt sur les talons. Il ne lâche plus son père depuis que celui ci est revenu à la maison, comme s'il avait peur qu'il ne s'envole à nouveau s'il ne le suivait pas à la trace.
Puis une question assez étonnante arrive alors que Zac n'est pas à portée d'oreilles. Tu les regardes tour à tour. Tu ne sais pas trop quoi leur répondre. C'est assez délicat comme sujet. "Il prend son rôle très à coeur. Beaucoup plus qu'avec Matthews. Je pense qu'il a réalisé à quel point il avait manqué l'enfance de son fils. Il prend soin de lui, ce qui fait qu'il peut prendre soin de moi et des enfants. Il essaie aussi de se réconcilier avec sa soeur. C'est un bon démarrage. Il y a encore du travail mais c'est bien plus prometteur que les fois d'avant et je pense que cette fois, ça sera durable. Il sait qu'il n'a plus le droit à l'erreur. " S'il merdait il savait que tu partirais avec les enfants sans te retourner.
La jeune génération, la nouvelle, est celle qui suscite un intérêt particulier. Rien qui ne soit étonnant. Ils sont la suite, la filiation. L’être humain est un animal. Voir la survivance de sa propre espèce est important. -COMTESSE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] “Ca nous fera plaisir. “ Continue-t-elle derrière le Lord. Pour démystifier leur image de vieux. Contrer les ravages des années sur l’imaginaire. Ils étaient jeunes. Ils ne sont encore mais d’une autre façon. Il y a maintenant, un plaisir singulier, à retrouver poupons, biberons et lingeries de bébé.
Voir Matthews et Dave l’un prés de l’autre a de quoi donner le tourni. Se dire qu’ils seront un jour des jeunes hommes. Ils vivront leurs histoires d’amour, de trahison, d’homme. Meg et lui seront là pour les guider, les aider. Ils auront un soutien éternel. Voilà la promesse faite à cette famille. -ZAC “... ça les San’... de Lascelle ont du charisme à revendre. “ Confirme le Fils non sans une bonne dose d’ironie. Il a pu être beau. Avant. La descente aux enfers a dénaturé son être. Jusque dans la chair ! Maintenant, son reflet lui remémore les excès. La fuite qui a bien failli le perdre.
-ZAC “ P’ap … ça c’est parce qu'elle est en mode béguin en ce moment. Vous n’étiez pas pareils vous, après vous être mariés ? “ Taquine le jumeau illico. Même dans les périodes les plus divisées, Joy et Zac ont défendu l’autre partie d'eux-mêmes. La discorde n’est pas arrivée à rompre le lien d'adelphe. Victoire émérite contre l’adversité. “ Ca y a pas mieux… “ A force Junior a appris à vivre dans le froid. Cependant, il n’est jamais mieux qu’en été. Là où le soleil lui tanne la peau et lui boue les os.
La SCO avait été créée en 2013. Zac s’en souvient car à l’époque, il regardait déjà les formations. Il serait parti dans le militaire, si sa mère ne s’y était pas opposée. Même si le comte a fait son service, porté le drapeau de la reine Elizabeth II. Même si ses oncles américains sont allés défendre la liberté au Moyen-Orient. Ce chemin lui avait été interdit.
-COMTESSE: “ Zac dit toujours que vous êtes la plus douée en tir. “ Remarque alors l’Américaine. Son père lui avait mis une carabine entre les mains à quinze ans. On lui avait appris à tirer. Par tradition. Ceci dit, elle avait tôt fait de laisser instruments de violence dans le Maryland. “ C’est certain qu’ils ont de la chance de vous avoir. “ Rétorque la dame. Megara a intégré la meute. Amélia la considère avec l’affection que l’on donne a une nièce. A une époque, elle aurait pu lui conseiller de plier bagage pour sauver sa vie de femme. Mais ce n’était pas à une belle-mère de dire quoique ce soit sur ces sujets privés.
“ C’est bien. Qu’il l’ait compris. “ Dans le regard de la comtesse passa l’ombre d’une menace. Ils avaient tous été d’une patience olympique. Tous et toutes avaient toléré les faiblesses et les fautes. A présent, cet homme n’avait plus d’excuse sous laquelle se cacher. “ S’il y a de nouveau un souci … Prévenez-nous. “ Ce sera un retour à Bellary en direct. Sous une surveillance étroite.
Matt et son père arrivent peu après avec la première tournée de brochettes. D’abord une portion pour le plus jeune, ensuite Amélia et Zenon, les invités de la maison. -ZAC “ Bébé ? “ Il sonde le regard de son épouse pour connaître son envie culinaire. Une fois toute la tablée servit, le loup passe à lui. -“ Bon app! “ Du coin de l'œil, il voit si le fiston s’en sort ou non. Pendant un moment, il n’y a que le cliquetis des couverts. Tout le monde devait avoir faim. Junior sourit à Meg par-dessus la table. Demandant muettement si l'assaisonnement lui convient.
“ Au fait, JB vous embrasse. Il passera peut-être, dire bonjour, pour le café. “ La Strike est aussi la famille. A une époque elle l’a même plus été. Junior est cramponné à sa meute d’adoption. Heureusement que celle-ci avait été là sans chercher à prendre la place de l’autre. Le loup adresse un sourire à ses parents en continuant à dévorer sa viande.
Zenon a un petit sourire à la remarque de Megara sur le sourire ravageur que peu avoir Matthews ou Zac. Il est vrai que les hommes de cette famille peuvent faire beaucoup avec un simple mouvement des lèvres. Il se frotte légèrement la barbe, en ayant un petit regard complice avec son épouse.
- Je pense que nous sommes à peu près imperméables à ces marques de charme. Enfin, je l'espère. Mais merci de nous prévenir. D'un petit ton taquin. Ses enfants en avaient usés de cette technique, il lui a toujours été difficile d'y résister. En grandissant, les choses avaient changées, ce n'était plus un sourire qui permettait de faire plier père ou mère.
- Mmmm... même si elle est amourachée, elle pourrait quand même faire un effort. Grogne-t-il. Ce n'est pas qu'il lui en veut, qu'il ne comprend pas, mais il aimerai juste voir sa fille une petite heure, avant de se reprendre l'avion. Cette attitude lui donne l'impression que c'est une torture de voir ses vieux parents. Enfin, un petit mouvement de la main chasse ses pensées, pour se concentrer sur le présent, mieux vaut profiter de la famille qui se trouve autour de cette table.
Zac est aussi un sujet important, sensible. Père et fils ont eu des mots, eux aussi. Zenon n'a pas apprécié tout ce que son gamin a fait, comment il s'y est pris. Comment il a traité cette femme qu'il était censé aimé et protégé de son mieux. Mais bien que le passé ne puisse être changé, le présent lui, peut faire avancer les choses. Ce que répond donc sa belle-fille en est une preuve et il espère sincèrement que la voie sera suivie, jusqu'au bout cette fois.
- Sans compter qu'une femme qui va leur apprendre à tirer correctement, ne pourra que les remettre un peu à leur place. D'un petit air entendu. De Lascelle est pour l'égalité, pour un respect total et sans faille du sexe opposé. Elles méritent plus que ce qu'on leur donne. Il se bat, à son échelle, pour casser les préjugés, rien qu'à l'intérieur de sa propre profession.
Un petit mouvement de la tête marque le fait qu'il soutient les propos de son épouse. Si le père de famille déraille à nouveau, ce sera un aller simple pour Bellary, que ça lui convienne ou pas, d'ailleurs.
- Merci, fils. Alors que son assiette se voit remplir. Bon appétit. Il attend que la tablée soit servie, pour se mettre à manger. C'est plutôt réussi, finalement, quand il veut, il peut. Le grand-père prend alors le temps d'aider son petit-fils, quand ce dernier a du mal à détacher un morceau de viande. Donnant ainsi l'opportunité aux parents de profiter du repas plus tranquillement, lui peut bien faire cela.
Son regard se pose un instant sur Zac, il hoche de la tête.
- Ce sera un plaisir de croiser votre leader, comment se porte votre équipe d'ailleurs?
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
16.01.22 22:52
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Tu regardes tes enfants puis les parents de ton mari. Faisant mine de réfléchir à tout cela. " Et bien je suppose qu'il serait bien pour nos enfants qu'ils connaissent les ascendance ainsi que toute leur histoire. Matthews a beaucoup de choses à vivre avec vous. Beaucoup à apprendre aussi. Il a l'esprit vif, cela devrait lui faire le plus grand bien de se retrouver dans un monde qu'il ne connait pas. " Tu réfléchis rapidement. Tu regardes ton mari avant de poser une requête. " Pourriez vous lui enseigner comment survivre dans votre monde? Dans quelques années il va devoir porter un nom pour lequel il n'a pas été préparé et j'avoue que cela me terrifie. " Maintenant que les liens entre ton mari et sa famille semblaient se resserrer, il ne faisait aucun doute dans ton esprit que la noblesse allait tôt ou tard tomber sur le dos de ton fils aîné. Et tu préfèrerais qu'il y soit préparé. Tu as trop entendu les récits de Joy par le passé pour faire l'impasse sur l'éducation de ton fils. Tu sais que le moment venu il saura se défendre mais tu préfèrerais qu'il puisse le faire à armes égales.
Tu es d'accord avec ton mari cette famille a énormément de charisme, surtout lorsqu'elle semble brisée, sur le point de s'effondrer et qu'elle se relève. Il n'y a pas plus rude adversaire que celui qui a réussi à se relever après avoir mis un genou à terre. Tu leur souris. " Pour l'instant il semblerait que mon record à l'Académie n'est pas encore été dépassé. J'espère trouver un être à former pour qu'il me dépasse. Ce serait une grande fierté que de pouvoir le faire entrer aussi à la Sco.19. " Tu regardes tes beaux parents. " Ne vous inquiétez pas. il a bien trop à perdre s'il se laisse une nouvelle fois dévorer par ses démons. " Et il en a pris conscience. Tu sais que cette fois ce sera différent. Tu souris à ton mari qui revient. "meg> Celle là s'il te plait." Tu manges mieux qu'avant mais tu n'as plus autant d'appétit qu'avant. Ce qui t'arrange en un sens pour retrouver ta ligne d'antan. Tu apprécies de voir Zenon dans son rôle de grand père. C'est agréable ce moment. Tu notes que JB passera en fin d'après midi, il faudra que tu vérifies s'il te reste bien de ce café Albert pour lui.
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24.02.22 10:55
Zenon de Lascelle
Zenon appréciait de pouvoir passer un peu de temps avec son petit-fils. C'était étrange quelque part, de voir ce petit gars, qui finalement, était de son sang. Le fils de son fils. Une sorte de continuité. Tout en profitant des bons moments, c'était à Zac et Meg, que reviendrait la lourde tâche de vivre les moments difficiles avec leurs enfants. Zenon leur souhaitait qu'ils ne soient pas aussi difficile que ne l'avait été les jumeaux. Enfin... ils verraient en temps et en heure.
Il eut un petit sourire aux paroles de Meg, l'observant tranquillement. Elle voulait que Matt' puisse connaître un peu mieux le monde de la noblesse. Pourquoi pas? Pour le reste, il haussa légèrement un sourcil. Sa crainte était fondée, les exemples qu'elle pouvait avoir autour d'elle, n'étaient pas les meilleures. Pourtant...
- Ne vous inquiétez pas pour cela, Megara. Matthew n'aura jamais à supporter à un tel poids. Surtout pas à son âge, encore moins en grandissant. Vous savez, mes enfants ont été très clair, quand à l'héritage que j'allais faire de mon titre et de tout ce qui va avec. Marquant un petit temps, regard à son épouse, à son fils. Ils n'en voulaient pas à l'époque et n'en voudraient jamais, ni pour eux, ni même pour leurs enfants s'ils en avaient un jour. J'ai donc pris mes dispositions, pour que le titre ne disparaisse pas à ma mort, mais il ne reviendra pas à un membre de cette famille. Plutôt tranquille avec cette idée. Il avait appris à faire avec. Ainsi, je me ferai un plaisir de l'initier à ce monde, sans qu'il n'y ait aucune attente sur lui de ce côté.
Le père avait fait sa paix avec cette idée. Il préférait, de toutes les façons, que quelqu'un qui pourrait faire quelque chose de son titre, en hérite. C'était ainsi qu'allait la vie. De plus, cette famille ne portait pas son nom, mais celui de son épouse. Raison de plus pour les laisser en paix, il respectait le choix de son fils. Malgré tout.
- Je vous le souhaite. En buvant une gorgée de sa boisson. Mmmm... connaissant Zac, de Lascelle attendait de voir, pour croire.
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
26.02.22 21:47
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Tu ne pouvais pas t'empêcher d'être navrée pour le père De Lascelle de la dureté de ses enfants. Ils avaient un caractère terrible les jumeaux, tu le savais. mais tu te doutais bien que le fait de ne pas pouvoir transmettre son nom et son rang à ses successeurs directs avait du être un déchirement pour l'homme en face de toi. Cette famille en avait décidément vu beaucoup plus que son lot. Mais d'un autre côté cela te rassurait de savoir que Matthews, Dev et Rosalee n'auraient pas cette pression sur les épaules. Ce qui ne t'empêchait pas d'être lucide sur le fait qu'une bonne éducation et des manières leur ouvriraient plus de portes que ne leur feraient leurs études et tu sentais que Matthews avait la capacité de faire de grandes choses s'il avait les bonnes cartes en main.
" Je comprends. Je ne vais pas vous mentir, je me sens rassuré qu'il n'ait pas à porter le poids de votre nom, celui de Sanders est déjà conséquent dans notre milieu. " Que dire d'autre après tout ce qui s'était passé? Vous ét0iez connus comme le loup blanc dans la police. Autant pour vos bons états de services que pour la mauvaise réputation et les enquêtes internes. " mais j'apprécierais grandement que nos trois enfants reçoivent les codes de votre vie sociale. Je sais d'expérience qu'une bonne éducation et des bonnes manières valent plus que tous les diplômes aux yeux des hautes sphères de notre société. Et si cela peut leur donner un avantage dans leur vie d'adulte, je pense qu'il serait irresponsable de ma part de ne pas tenter de leur fournir la meilleure des préparations pour qu'ils s'en sortent sans nous. "
On ne savait pas de quoi la vie était faite après tout, Zac pouvait mourir avec les honneurs à son travail, tu pouvais être victime d'un accident de la vie de ton côté... Tu sais qu'ils ne seraient jamais seuls quoi qu'il arrive mais rien ne valait la débrouillardise et le fait de ne dépendre de personne pour se défendre. En ce qui concernait Zac, il n'y avait que le temps qui vous dirait s'il était définitivement sur les bon rail ou s'il allait dérailler en chemin.
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10.03.22 10:19
Amélia De Lascelle
Three generations...
- Je vais la rappeler. Parlant de la jumelle du flic. Depuis que “Val” est entrée dans la vie de Joy, le temps privé est compté. Sa mère comprend bien que chaque moment intime est précieux. Quand son mari était encore un jeune officier de marine. Elle aussi volait chaque seconde disponible. Pour être avec lui. - Si cela se trouve elle va débarquer à Bellary avant. L’absente est taquinée en pensée. La fourchette de la comtesse ralentie un peu. Ses yeux bleus se posent sur sa belle-fille. Voilà une demande intéressante. Une demande à laquelle personne ne s’attend vraiment à la table. La comtesse pose sa main sur le genou du comte. - C’était pas très longtemps avant que Joe nous présente. Le souvenir de la dispute entre Fil et Père plane dans l’air. Jamais la Maison n’avait tant résonné de colère. Amé s'attendait à entendre son Garçon protester. Avec véhémence. Il n’en fit rien. Le couple avait donc discuté. Il y avait eu dialogue entre eux. Voilà qui était encourageant. De quoi envisager un futur encore plus serein au sein de leur meute. - C’est une bonne initiative Megara. Nous sommes d’accord avec vous. Amé glisse un œil sur Zac. Il s’est un rien refermé. Cependant, il ne pipe mot. - En parallèle, je vous donnerai les techniques pour les “Dames du monde”.. Délicate façon de définir les femmes de coure. Les Héritières et Particules dont le “métier” consiste à recevoir la bonne société avec le sourire aux lèvres. - Autant que cela reste dans la famille. Junior revient. Son humour détonne un peu avec le sérieux d’avant. - Ah ça. Je dis souvent à JB qu’on devrait lui demander un stage de remise à niveau. Moi, je profite des cours particuliers de Mrs Sanders. Oeillade entendu sur sa partenaire de vie. Zac sourit en coin. Meg, femme d’énergie, de talent. Il l’a regardé évoluer dans les strats de la police. - Ouais, elle a envie d’être le mentor avec l'acolyte. Amélia approuve tacitement du chef. - Vous avez raison. Un savoir-faire se partage. Un talent se transmet. Nous sommes pas là pour les garder pour nous. D’ailleurs lady de Lascelle est dans cette démarche aussi. Cela fera bientôt un an qu’elle prépare la passation. Lentement, mais sûrement, elle délègue mission sur mission. Junior claque un baiser dans les cheveux de sa fille. Un sourire tendre à l’adresse de ses fils. Il répond ensuite au comte. - Il se porte bien. Pas de blessure à signaler. Pas de traumatisme supplémentaire. Lemoine passe pas mal de temps sur son bateau. - Il a une Amie en ce moment. Zac sait juste qu’elle s’appelle “Max” et qu’elle est infirmière libérale. En tous les cas, les effets sont de plus en plus perceptibles. - Marlon et Sam ça va aussi. Les Lynch ont eu des périodes rudes. Les de Lascelle n’ont eu que des échos. De loin en loin. - Et puis la Lionne, bah fidèle à elle-même. Elle bosse. Elle bosse. Résumé succinct. Comme il en est toujours concernant la “Strike”. Amélia n’insiste plus. La pudeur de ces guerriers est imparable. Dans un même mouvement, Amélia et Zac se tournent vers les enfants. Voir où en sont leurs assiettes. Tout le monde a l’air d’avoir aimé. La grand-mère attrape une serviette pour essuyer la bouche de Dev. Elle profite d’être debout pour aller vers la cuisine. - Je vais lancer un café. Profitez un peu, vous deux. Lançant un sourire complice à la maîtresse de maison. Rien de plus agréable que de pouvoir mettre les pieds sous la table. Ne pas avoir à gérer tout le monde. - ... alala. On ne la changera pas. Zac pose une main à l’arrière du crâne de Matt. Il se penche pour claquer un baiser sur son crâne. Il se tourne ensuite vers Lord de Lascelle. - Je vous aurai bien proposé une balade avant le dessert. Mais on n’est pas à Bellary. Non, ils sont dans la banlieue londonienne. Loin des épices et des ciels roses. - Quand les jumeaux seront plus âgés, on viendra vous voir… régulièrement. Le passage en cure a permis de revoir les priorités. En voilà une. Ne pas oublier sa terre. La faire aimer à la nouvelle génération.
