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[Médiéval] A little help. ft. Louisa [CLOS]
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A little help ft. Louisa
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« Hé, toi, tu me donnerais pas un coup de main? »

Caché derrière un rocher, Vilmos montra discrètement de la pointe de sa lame le petit groupe de pèlerins encapuchonnés. Ils étaient trois, plus un âne qui transportait des vivres. L’un d’eux avait une croix en argent autour du cou, mais était également armée. D’expérience, Vilmos savait que les clercs qui portaient une épée ne le faisaient que pour repousser les coupe-jarrets comme lui, afin de les dissuader d’attaquer. Rares étaient ceux qui pouvaient réellement s’en servir. Cela pouvait toutefois arriver, et c’était bien pour cela qu’il demandait à cette inconnue de lui prêter main-forte.

C’était un pari risqué, mais son ventre criait famine. Il surveillait le sentier de terre depuis près de trois heures maintenant, et les passants n’avaient été que des soldats lourdement armés, ou des paysans sans le sou. Attendre la prochaine opportunité de pouvoir enfin manger était hors de question. Cependant, Vilmos ne comptait pas subir le même sort que son chef, qui avait eu les yeux plus gros que le ventre, et qui avait payé cette erreur par sa vie, et la vie de tous les autres.

Cette fille avait donc beau être une inconnue, il misait sur le fait qu’elle fréquentait, comme lui, les sous-bois, et que les gens biens ne fréquentent pas les sous-bois. « Tu as de quoi te battre? Je te file ma dague si tu veux. Si tu m’aides, on partage 50-50. Par contre si tu files vers eux pour les avertir c’est toi que j’égorge. Alors? »

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06.06.21 0:11
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Louisa Lorca
Louisa était cachée un peu plus loin. Un autre con était sur son spot et ça l’ennuyait profondément. Elle avait grave la dale et savait qu’elle ne pourrait plus jamais revenir de toute façon. Elle n’avait aucun espoir d’être bien accueilli là où elle venait. Au mieux, elle serait pendu haut et court.

La blonde avait les cheveux attachés et ses vêtements étaient masculin. Les robes, elle en avait bouffé et ce n’était pas pratique pour courir. Ce qui était son dernier temps, une activité qui lui prenait pas mal de temps. Avant de foutre le feu au couvant, elle aurait dû réfléchir et anticiper. Dans ce cas, elle aurait évité de se retrouver ici.

Une autre solution, aurait été de trouver un bordel et se faire embaucher. Mais Louisa n’avait pas envie de faire ça. Quitte à vivre dans la misère, elle préférait être libre. La blonde avait fait que suivre le chemin tout tracé de sa famille : bandit ou pendu. Elle allait rester le plus longtemps possible sur la première option.

Louisa dévisagea son interlocuteur. Elle avait un couteau de cuisine qui coupé à peine. Le marché semblait honnête, trop en réalité. Le type pourrait très bien essayer de la planter juste après. « ça marche… mais essaie pas de m’embrouiller par la suite. » Louisa n’était peut-être pas ultra costaud, mais elle savait faire des dégâts. « Passe moi la dague. ». Elle s’approcha, récupéra l’objet puis se recula aussitôt. Louisa ne restait pas à porter de main de personne qu’elle ne connaissait pas.

Alors que le groupe de religieux était en train d’approcher, Louisa intima « fait diversion, je m’occupe du type à l’épée. ». C’était risqué, mais de toute façon, fallait tenter quelque chose. En étant un peu plus petite et plus fine, Louisa pouvait plus facilement s’approcher furtivement du groupe. Sans attendre confirmation, elle s’éloigne de son compagnon d’infortune. Elle allait se placer à l’arrière pour surprendre le groupe. Louisa n’avait jamais tué personne, en tout cas par directement, mais elle n’avait pas la force de réfléchir. De toute façon, elle avait déjà atteint le point de non-retour, elle n’avait plus rien à perdre.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
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06.06.21 13:05
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A little help ft. Louisa
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Il n'avait pas l'habitude de proposer ses armes à des inconnus rencontrés en forêt, et heureusement, mais soyons sérieux : la seule chose que le couteau qu'elle trimballait avec elle risquait de pourfendre était un carré de beurre. S'ils devaient attaquer l'homme armée et les deux moines, leurs lames devaient être un minimum aiguisée et tranchante. "T'es nouvelle dans ce genre de business on dirait... " commenta-t-il en désignant son couteau émoussé. "T'as réussi à faire fuir des gens avec ça, où ils ont tous pensés que tu leur offrait de beurrer leurs tartines?"

Vilmos lui tendit sa dague. "'Tention à ça, c'est du bon acier". Cette dague avait autant de valeur à ses yeux que son épée. Sans ça, il ne travaillait pas, ne mangeait pas, n'était plus rien. Si cette inconnue comptait devenir coupe-jarrets, il fallait rapidement qu'elle trouve mieux que ce petit couteau. D'ailleurs, elle avait bien de la chance qu'il soit tombé sur elle avant qu'elle ne fasse la connerie de s'attaquer au groupe avec ce couteau à beurre. Elle avait tout l'air d'une parfaite amateure, le genre qui se fait tuer dès son premier assaut. C'était souvent ce qui arrivait aux gens qui s'essayaient à son métier.

Écoutant alors le plan de l'inconnue, une expression sceptique dans les yeux, Vilmos hésita, avant de pousser un soupir, et d'hausser les épaules. "Okay. T'es téméraire pour une amateure. J'espère que tu sais ce que tu fais. J'ai pas envie de rater une occasion de bouffer parce que tu sais pas te servir d'une arme. Le manque pas", dit-il en s'éloignant à son tour.

Vilmos prit de l'avance sur les moines, de façon à arriver devant eux dur le chemin de terre boisée. Avant de s'avancer sur le sentier, il sortit sa flûte de sa sac, seul objet qui lui restait de sa mère, et entama une mélodie. L'idée était qu'ils croient avoir un ménestrel devant eux, ou un mendiant quémandant de l'argent. Le petit groupe s'arrêta alors, mi-surpris, mi-nerveux de la voir apparaître sur la route. Les moines et l'homme armé demeurèrent cependant immobiles. Si l'inconnue voulait frapper, c'était maintenant ou jamais.

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09.06.21 23:48
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Louisa Lorca
Louisa répondit brutalement « Tu veux que je te plante le couteau dans le bras pour le tester ? » Il l’emmerdait avec ce genre de question. Mais ce type n’avait pas tort dans le fonds. Ce couteau ne coupait plus grand-chose.

Agressive, elle répliqua « Je sais ce que je fais. » En réalité pas du tout. Mais si elle avait assez d’aplomb pour le dire, alors elle pouvait donner l’illusion. On lui avait toujours dû qu’elle raterait tout. Louisa n’aurait même pas fait une bonne sœur correcte, ni une bonne femme à marier. C’était le genre de destin qu’on lui avait prévu. Mais la jeune femme n’appartenait à personne. Elle l’avait fait comprendre par le feu, maintenant elle le ferait par l’acier. Attaquer des moines ne lui posait pas problème. Les gens de la religion, ils voulaient faire croire qu’ils étaient bons. La réalité était qu’ils étaient aussi mauvais, si ce n’est pire que les autres. Louisa détestait les religieux et tout leurs délires. Et si Dieu existait, il la détestait pour lui avoir fait subir cette vie.

Louisa avait le cœur battant. Le sang frappait dans ses tempes, elle serra les dents, mais surtout la dague qu’elle avait dans les mains. Elle ne savait pas comment elle pouvait tuer un homme efficacement. Puis le moine à l’épée était grand, trop haut pour qu’elle puisse attendre facilement la gorge. Silencieuse, elle regarda l’efficace diversion. Ce type avait de la réserve.

Sans se poser plus de question, Louisa s’avança. Elle improvisa et donna un coup de dague dans le flanc du moine. Il eut un cri et il se retourna. Les doigts crispés sur la dague, Louisa la ramena à elle. L’adrénaline l’aidait à tenir. La blonde était surprise par la manière dont avait réagi l’objet, ça c’était profondément enfoncé dans le corps du type, comme dans du beurre. Mais l’homme n’était pas mort. Face à elle, il allait dégainer quand Louisa lui sauta de dessus. Les deux mains sur la dague. Elle le frappa en plein dans le torse, juste au-dessus de la cage thoracique. Leur œil se croisèrent. Pendant un instant qui lui paru infinie, l’homme resta debout, puis plis les genoux. Louisa tremblait, le visage maculé de sang. Dans un dernier effort, elle retira la dague tout en se reculant d’un pas. Il un jet de sang.

Agar, Louisa se préoccupa enfin du reste du groupe. Elle venait vraiment de tuer un mec.
Louisa Lorca
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03.07.21 17:35
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Cette fille-là n’avait pas l’air d’une tueuse, mais puisqu’elle prétendait savoir ce qu’elle faisait, il était prêt à lui laisser une chance. Puis, il n’avait plus d’autres options; il fallait manger.

Vilmos continuait son petit numéro de troubadour sur le sentier afin de distraire les voyageurs. Derrière eux, Vilmos aperçu enfin la jeune inconnue sortir des bois et approcher sans bruit l’homme armée. Lorsque Vilmos la vit planter la dague dans le flanc de l’homme, il jeta sa flûte, comprenant alors qu’elle ne savait pas du tout ce qu’elle faisait. « Merde! », dit-il en s’élançant vers elle. L’homme allait dégainer, mais la jeune femme réussi à le poignarder à la poitrine. Quelle idiote! Elle avait de la chance que ce type ne soit pas équipé d’une cote de mailles ou d’une armure. La jeune femme semblait figée, saisit par ce qu’elle venait de faire.

À la hauteur de l’homme armé, Vilmos retira son épée de son fourreau, et partit à la poursuite des deux moines qui venaient d’abandonner leur âne. Il rattrapa le plus gros des deux. Son bras décrit un arc horizontal, et la lame de l’épée s’enfonça dans la jugulaire du moine. L’homme d’église trébucha, et porta vainement ses mains à son cou, alors que son sang d’échappait à gros bouillons de la plaie, et que son âme s’échappait de son corps.

Le second moine courait quelques mètres devant lui. Vilmos leva les bras au-dessus de sa tête, et lança l’épée vers le moine. L’arme tournoya sur elle-même jusqu’à s’abattit dans dos du dernier moine. Vilmos le regarda tituber, puis tomber au sol, les bras en croix. Il marcha jusqu’à lui, retira l’épée de son dos, et lui récupéra la bourse qu’il portait.

Rejoignant alors l’inconnue, Vilmos jeta sur elle un regard dédaigneux. « Fallait que tu lui tranches l’arrière du genou pour qu’il tombe, et qu’après tu lui tranches le cou. C’est comme ça qu’on fait avec des types plus grands, et ça, tu le saurais si tu savais vraiment ce que tu faisais ». Tout le monde (enfin presque) savait que les points faibles d’une armure se trouvaient aux articulations, et que les cotes de mailles de descendaient jamais jusqu’aux genoux.

Vilmos se pencha au-dessus du premier mort pour lui retirer sa ceinture et la nouer autour de ses propres hanches « Enfin, j’imagine qu’il y a un début à tout », dit-il en haussant les épaules, avant de ranger l’épée dans son fourreau, et poser les sacoches des moines sur l’âne « Restons pas ici, je connais un endroit où on peut se planquer ». Menant l’âne par sa laisse, Vilmos rentra dans les bois. « Alors donc, si t’es pas coupe-jarrets de base, t’es quoi? T’es une esclave qui s’est enfui? Moi je juge pas du tout, ça pas moi qui ira te dénoncer tsé. T’as un nom? »

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10.07.21 23:46
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Louisa Lorca
Louisa était un peu hagard, les mains serrées sur la lame. Ses phalanges étaient devenus blanches sous l’effort. La jeune femme ne disait rien, captant à peine ce que disais son interlocuteur. Ouais, la prochaine fois, elle s’attaquerait aux articulations. Les mains encore tremblantes, Louisa fut forcé de nouveau bouger quand elle vit son compagnon de fortune attraper la laisse de l’âne. Il fallait partir. La blonde regarda la lame, mais surtout le sang qu’elle avait sur les mains. Il y en avait partout. C’était dérageant. Louisa se baissa et utilisa le tissu du mort pour essuyer la lame froide ainsi que ses mains.

La jeune femme mit un temps à répondre. « Ouais, c’est à peu près ça. » Est-ce qu’elle avait été une esclave ? Non, jamais. Mais est-ce qu’elle avait été libre ? La réponse était la même : jamais. Louisa était parti car elle ne supportait plus les brimades, mais aussi car elle ne voulait pas vivre le futur qu’on lui avait imposé. Quitte à vivre dans la médiocrité, elle préférait être libre. Plus sereine, elle expliqua « Je m’appelle Louisa. ». Pas de nom de famille, il n’y en avait pas besoin. Quelque part, elle avait repris le flambeau familial. Le métier de ses parents avait été de tuer. Elle faisait la même chose désormais.

Elle demanda « Et toi ? ça fait longtemps que tu vadrouille ? » Louisa avait faim et froid désormais. La jeune femme le suivait sans poser de question. Elle ne s’en sentait pas le luxe. Le fait d’avoir tuer un homme l’avait un peu éteinte. Mais c’était bien plus simple qu’elle ne le pensait, de tuer. Peut-être que tout serait plus facile qu’elle ne l’imaginait.
Louisa Lorca
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17.07.21 17:18
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Prem Hadid
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Vilmos jeta un coup d’oeil derrière son épaule pour regarder Louisa. Comme réponse, c’était plutôt vague, mais bon… Il s’en contenterait. Il ne lui reprochait pas sa méfiance. Il était un coupe-jarrets après tout. « Moi c’est Vilmos », répondit-il lorsqu’elle se présenta. Comme lui, elle n’avait pas de nom de famille, ce qui en disait plus long qu’elle ne le pensait peut-être. « Je vadrouille depuis tout le temps. Ma mère était fille de joie dans un gang de pilleurs. J’ai jamais su qui était mon père, mais ça devait être l’un d’entre eux. Ils m’ont un peu tous élevés. Maintenant ils sont morts », dit-il, en serrant les dents.

Il serra la corde de l’âne dans son poing. La vie lui avait appris une leçon qu’il aurait préféré ne pas apprendre du tout, mais il était plus prudent désormais. « Le chef de la bande a décidé qu’on attaquait un convoi de chevaliers. On était plus nombreux, mais ils étaient meilleurs. J’ai réussi à m’enfuir avant d’y passer ». Vilmos n’en voulait pas vraiment aux chevaliers. Ils n’avaient fait que leur boulot. C’est le chef qui avait été stupide. Probablement brûlait-il en enfer en ce moment même, si l’endroit existait vraiment.

Maintenant profondément enfoncé dans la forêt, Vilmos s’arrêta devant deux énormes affleurements rocheux. Il fit signe à Louisa de le suivre entre ceux-ci, où un mince passage permettait de se faufiler jusqu’à une petite grotte. « Pas mal comme planque non? Personne ne peut apercevoir le feu pendant la nuit, et ça protège du vent et de la pluie ». Vilmos retira les sacoches posées sur l’âne. Il fouilla à l’intérieur, et en sortit une miche de pain. « Attrape », lança-t-il à Louisa en lui jetant le pain. Il trouva aussi deux bourses avec un peu d’argent, une bible, des pommes, de la viande séchée, et finalement un pendentif en forme de croix.

À son tour, Vilmos mordit dans un pain, et s’assit à côté de Louisa. Son air lointain le fit sourire. « Te biles pas. C’est pas aussi terrible que ça de prendre une vie. À force, on s’y fait », affirma-t-il. « La première fois que j’ai tué quelqu’un, je me disais que je ne serais plus jamais la même personne. Je pouvais pas m’arrêter de penser au mec que j’avais tué. Puis… en me réveillant le lendemain matin, j’étais toujours le même ».

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Prem Hadid
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22.07.21 1:13
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Louisa Lorca
Vilmos, c’était donc son nom. Louisa posa son regard sur lui et prit le temps de le détailler. Il avait l’air jeune, mais il avait aussi les traits de quelqu’un qui avait dû se débrouiller malgré tout. Louisa ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance, mais elle savait aussi qu’elle n’avait pas le choix. Si la méfiance restait de mise, elle allait tout de même devoir rester trainer avec lui pour le moment. Être seule n’allait pas l’aider à survivre.

Louisa resta en silence en écoutant ce passé tragique. Cela lui paraissait vrai. La douleur était réelle. La jeune femme n’avait pas l’esprit assez libre pour réfléchir. Elle se demandait si c’était vraiment une vie de vivre parmi en étant hors la loi. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’une fois attrapé, ils étaient pendu. Comme ses propres parents. La blonde n’était pas triste. La vie n’avait jamais été juste et ne le serait jamais.

La planque était pas mal. Vraiment pas mal du tout. Cela redonna un peu de cœur à la jeune femme. Elle ne sentait pas très bien. Louisa n’était pas aussi dure qu’elle voulait se le dire. Elle hocha la tête comme toute réponse. La blonde n’avait pas envie de parler.

Louisa attrapa la miche de pain. Sans attendre, elle s’assit et commença à manger. Elle avait faim. Le genre de faim qui pouvait pousser à faire n’importe quoi. La nourriture était bonne, bien meilleur que ce qu’elle avait pu manger avant. C’était du pain de qualité.

La jeune femme s’était assurée qu’il y avait suffisamment d’espace entre eux. Elle n’était pas assez confiance pour le laisser être dans son espace vital. Louisa était perdu. Elle avait peut-être fait les pires conneries de sa vie ces derniers jours « Ouais… Non mais ça va. Ch’uis juste fatiguée. ». C’était un mensonge, mais au moins lui permettait-il de garder la face. Elle demanda « C’est quoi la suite du programme ? ». Puis, bien plus méfiante, elle ajouta « N’attends rien de moi. » Du moins, rien de sexuel. Louisa ne voulait pas entrer dans cette dynamique. Elle voulait juste être libre.
Louisa Lorca
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02.08.21 21:00
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Prem Hadid
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Vilmos haussa les épaules. Lui aussi était fatigué, mais comme elle, il avait faim. Il mordit dans un morceau de viande séchée avant de poser la bible des défunts moines sur ses genoux, et examiner les enluminures colorées sur les pages. Il se perd un moment dans les illustrations, avant que Louisa ne lui demande ce qu’il comptait faire ensuite. Il releva le nez du saint ouvrage et posa sur elle ses yeux bleus glace. « Ah, tu comptes rester? » demanda-t-il en haussant le sourcil. L’insinuation qu’elle fit au sujet des possibles «attentes» qu’il pourrait avoir auprès d’elle passa inaperçu à ses oreilles peu habitués à ce genre de subtilité de langage. Vilmos comprenait le sarcasme sans ambiguïté. Pour le reste, il avait été élevé trop rudement pour comprendre ce genre de finesse. Il regarda Louisa, confus. « De quoi?… Évidemment que j’attends rien. T’as rien ». Elle qui ne savait pas tuer un mec correctement, Vilmos n’avait pas de grandes attentes.

« Hier en guettant les chemins, j’ai entendu des gardes parler d’un tournoi en l’honneur du Roi. Apparemment ce sera bientôt, donc je vais m’y rendre » conclu-t-il en mordant à nouveau dans le morceau de viande séchée. La bouche pleine, il continua : « Y’aura forcément de la bouffe et des combats. J’aime pas trop parier mais voir des gens s’éclater la gueule… c’est marrant quoi. Et instructif aussi! » Vilmos se souvenait encore d’avoir assister, tout jeune, à un duel entre un jeune chevalier vigoureux et un vieux chevalier fatigué revenu de sa dernière croisade. Tous avaient parié sur le jeune, mais le vieux mis fin au combat quelques secondes après le coup de tambour en entaillant le cou du plus jeune. Depuis, Vilmos respectait, admirait, et craignait les vieillards.

« Y’aura sûrement des trucs à voler aussi. Tu sais comment voler sans te faire prendre? En fait, qu’est-ce que tu sais faire, concrètement? Faire du feu? Dépecer un animal? Lire? » demanda-t-il à Louisa en désignant la bible sur ses genoux. Elle devait bien savoir faire quelque chose…

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Prem Hadid
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14.08.21 21:26
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Louisa Lorca
Louisa répondit simplement « Je n’ai nulle part où aller. » Plus personne ne s’inquiétait pour elle. La liberté était peut être un synonyme de solitude. La blonde le regarda sans comprendre. Vilmos n’avait pas compris ce qu’elle voulait dire. Est-ce que c’était une tentative de manipulation ? Ou est-ce que cela ne lui avait même pas effleuré l’esprit ? Louisa était très surprise. Est-ce que Vilmos était juste attiré par les hommes ? Probablement. Mais même dans ce cas, il aurait compris ses sous entendus. Est-il complétement idiot ? Louisa n’avait pas de réponse précise, mais elle était partagée entre inquiétude, incompréhension et l’amusement. Elle était probablement en sécurité.

Le mec voulait aller à tournoi, un événement où il y aurait un paquet de monde. Louisa demanda « Mais t’as pas le risque de te faire prendre ? » Une personne qui le reconnaissait et il serait pendu. C’était tout de même une information à prendre en compte.

Un peu plus tranquille, Louisa avait allongée ses jambes, ses mains étant fermé sur les bouts de pain qu’elle avait eu. Elle expliqua « Je sais lire et écrire. » Elle nuança « Enfin pour l’écriture, je me débrouiller, c’est pas parfait quoi. » Et loin de là, Louisa ne savait pas écrire sans faute. « Je sais aussi coudre, cuisiner et dépecer un animal. » Une fille bonne à mariée. Mais la jeune femme ne voulait pas de cette vie. Cette autorité bien pensante avait été de trop à supporter. Puis, elle avait toujours été traité comme la fille des parias. Au couvent, les châtiments corporelles étaient légion. Louisa avait aussi brûlé les lieu par pure vengeance. Ils le méritaient.

Elle tendit la main vers Vilmos « Passe moi la Bible, je vais te lire un passage. » Vilmos n’avait pas l’air de savoir lire, mais en même temps ce n’était pas illogique. Seul les nobles et les gens de l’Eglise avaient accès aux textes.
Louisa Lorca
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