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[CLOS] Festivités londoniennes [libre]
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Héloïse Munoz
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ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
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PREMIER JOUR

Cher journal,

Aujourd'hui était sans doute l'un des évènements les plus attendus de l'année pour la majorité des londoniens. Le jeune roi Henri prenait un âge supplémentaire, toute la cité se pavanait de couleurs et de rires pour lui rendre hommage. Trois jours de célébrations prenaient places parmi les murs Anglais de quoi ravir le peuple et les nobles venus de contrés lointaines. Il était possible pour quelques complotistes de soupçonner une mascarade, montrant aux ennemis une évidente puissance et respect auprès des siens. Concernant les humbles habitants tels que moi, il n'y avait rien de plus que des journées d'amusement avec une certaine liberté flottant dans l'air.

Exceptionnellement, je ne m'occupai pas des jumeaux de mère, les garçons étant partis sur son ordre chez une tante à quelque jour de marche. Ils étaient bien déçus de ne pas participer à ce petit festival, mais un ordre de dame Munoz n'était pas à discuter. Je ne sais pas si elle redoutait quelques choses durant les fêtes ou simplement qu'elle espérait plus de sursis sans contrainte, mais aucun n'eut la possibilité d'émettre un avis.

La Reine mère Judith m'accorda une fois encore sa confiance pour que je m'occupe de son bien aimé fils durant les festivités. Ne pas avoir les deux autres garnements à mes côtés, me laisser le libre champ pour profiter de chaque instant avec lui. Il avait peut-être pris une année de plus, à mes yeux il restait encore un petit enfant bien innocent qui admirait les joyeusetés des grands.

Henri était pourvu de ses plus beaux habits, il me tenait la main tandis que nous marchions tranquillement dans les allés chantantes. Les gardes nous suivaient de près, de très près même, mais cela n'empêcha pas de s'extasier devant chaque troubadour, jongleur, ou barde trop enjoué. Il y en avait pour tous les goûts. Et chaque passant accomplissait son devoir en saluant son jeune roi comme il se devait.
On fit une halte devant un jongleur de feu, se préparant pour son nouveau spectacle. Je pris le roi entre mes bras pour le garder bien en sécurité et surtout loin des flammes qui allaient jaillir, lui offrant aussi une vue bien plus plaisante à la hauteur des adultes.

« Regarde ça va être magnifique. On pourra lui laisser un sous après, mmh, ça te plaira »



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17.07.21 15:42
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FESTIVITES LONDONNIENNES
TOUT LE MONDE

UNIVERS MEDIEVAL
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Les garçons parlaient des fêtes depuis des jours entiers. Ils attendaient avec une impatiente à la fois terriblement charmante et très épuisante. Ann avait certes du travail à faire. Mais, elle n’allait pas priver ses fils d’un moment de bonheur comme celui-ci. Elle avait réussi à préserver deux trois sous en prévision de ces trois jours exceptionnels. Ce serait une façon pour elle de reconnaître leur douceur. Car depuis que leur père n’était plus, leur vie avait bien changée. Ils s’étaient adaptés sans trop broncher. Leur mère se disait chaque jour qu’elle avait bien de la chance avec eux.

Ils laissaient donc leur village pour se rendre dans la grande ville. Bill était comme toujours le plus exalté des garçons. Marchant trois pas devant eux pour regarder tout ce qu’il y avait avec deux grands yeux éberlués. Là où son frère restait sagement au flanc de la sage-femme. S’il n’avait été le plus vieux des deux, sans doute lui aurait-il pris la main. Ils allaient tous les trois dans les rues festives. Ann rendait des sourires aux artistes. “ William ?! ” L’enfant s’était arrêté en chemin. Subjugué par la présence d’un cracheur de feu. Les Thomas firent donc machine arrière pour aller le retrouver. Il y avait un peu de public surtout des familles comme là leur qui venaient profiter du spectacle. Ann évitait de regarder les pères de famille, encore trop sensibles à la vue de ce qu’ils avaient perdu.

Pssttt. ” Bill était venu tout à côté de son frère et lui donnait des coups de coude. Il ne regardait plus l’artiste jouer avec le feu. “ Hey. C’est lui...” Les Thomas tournèrent leurs yeux clairs en même temps pour reluquer un jeune garçon qui se trouvait à leur droite. Il était bien emmailloté dans les bras d’une jolie jeune fille. “ Tu crois qu’il a de l’or sur lui ? ” Partagés entre curiosité, admiration et effroi, les frères le fixaient avec insistance. De son côté la sage-femme ne remarquait rien, tant elle était intriguée par la mise en plalce du cracheur.

Ce ne fut que quand le cadet eut disparu, qu’elle eut une réaction. “ Où est ton frère ? ” Le garçonnet avait avancé de quelques pas, parmi la foule, pour aller voir le Roi Henri de plus près. Ann vit sa silhouette, juste après avoir repéré la garde rapprochée. Son sang ne fait qu’un tour. Elle bouscula les gens pour rattraper son enfant. Elle agrippait son bras avec force pour le tirer trois pas en arrière. “ Mais que fais-tu ! ” Combien de fois leur avait-elle expliqué qu’ils ne devaient surtout pas attirer l’attention des gardes!


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19.07.21 12:31
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Héloïse Munoz
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PREMIER JOUR

Autour de nous la foule commença à prendre vie. Il y avait quelques curieux qui s'étaient arrêtés pour observer le jeune roi et, d'autres qui profitaient simplement du spectacle commençant gentiment. Pour être honnête, je n'ai jamais vraiment aimé être autant entouré, surveillé, épié de mes moindres faits et gestes. Même auprès des bonnes sœurs, il m'était impossible de profiter réellement de chaque instant sans que je ne sente des regards faire frissonner mon échine. Il y avait certes des raisons à cela, comme mon envie sans cesse d'utiliser la magie et qu'ils leur faillaient restreindre. Et bien qu'aujourd'hui il s'agissait la protection d'un être des plus importants, je ne pouvais nier le petit malaise dans un recoin qui était désagréable. Mais c'était bien là les inconvénients qui allaient avec mon rôle. J'aimais m'occuper de lui, il s'agissait de détails non négociables pour être à ses côtés.

J'entendais les murmures, être entouré de garde n'empêchait pas mes oreilles de fonctionner. Et, bien que mes yeux fussent rapidement subjugués par les premiers mouvements du jongleur, cela ne fit pas disparaître le désespoir que me procura les mots d'autrui. Là aussi, il y en avait pour tous les goûts. Ceux qui pouvaient aimer notre souverain si jeune, ainsi que d'autres dont les paroles se parfumaient de vulgarités.

Par chance, il suffisait que je voie le visage d'Henri s'illuminait pour que j'en oublie tout ce qui n'avait pas d'importance. Cette journée aller lui être mémorable. Les confiseries risquaient même de pleuvoir plus que de raisons. Après tout, la vie était courte, ce genre d'évent été fait pour en profiter sans penser durant quelques heures aux conséquences.
Pris par le spectacle, c'est le mouvement presque soudain des gardes se mettant en protection qui me força à comprendre le changement d'attitude. D'un léger détour sur le côté je vis un garçon pas plus haut que trois pommes s'approcher, puis rapidement repartir en arrière. Une dame l'accompagnant le sermonna et je ne pus m'empêcher d'intervenir tant il n'avait rien fait.

« Il n'y a pas de mal. Vraiment. »

Un sourire sur le visage, mes mots se voulaient sincères. Cependant, l'oppression des gardes autour de nous et les regards des citoyens n'aida que très peu l'image. J'observai l'un des hommes en tête, j'aurai juré, s'il ne s'agissait pas d'un enfant, qu'il aurait pu sortir son épée du fourreau sans réfléchir. Je n'avais pas la même autorité que la reine mère, ou même d'une tout autre personne résidant à la cour avec un titre de noblesse adéquate, quoi qu'il en soit, je me permis de faire entendre ma voix.

« Ce n'est qu'un enfant, messieurs, je doute que notre roi ait quelque chose à craindre de lui. »

Il y avait toujours le risque. On entraînait les enfants si tôt à tuer, que j'aurai pu regretter mes mots aussitôt dit. Mais j'aimai croire en la pureté des enfants, aussi bien que le garde me jaugea longuement, hésitant, il concéda mes dires et recula avec ses comparses. Je n'aurai su dire si ce dernier me voyait ou non d'un bon œil après ça. Quoi qu'il en soit, Henri intrigué par ce remue-ménage, je déposai ce dernier au sol. Souriant à l'enfant dont la curiosité l'avait démangé.

« Il est un peu timide, mais j'assure qu'il est vraiment gentil. Tu voulais lui dire bonjour ? »



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19.07.21 20:49
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TOUT LE MONDE

UNIVERS MEDIEVAL
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La sage femme s’était mise en barrage devant son fils. Vive elle ordonna à son autre garçon de rester calme. Tous les trois purent sentir les regards de la foule qui remarquait l’attitude des soldats. La tension était palpable. Ann se tint droite et attendit que le soldat retire sa main de la garde de son épée. ” Il ne pensait pas à mal. ” En tant que veuve de guerre, cette femme n’avait pas peur des épées, ou même des soldats en eux-même. Ce qu’elle redoutait le plus c’était qu’ils les amènes devant les robes pourpres. Les rebouteuses comme elles finissaient pendues.

L’intervention de la lady provoquait la surprise générale. Bill plaqué dans le dos de sa mère observait cette jolie jeune femme femme. Il avait l’impression de se trouver en présence d’un Ange. Un vrai ange comme le raconte le Livre. “ Maman, on dirait un Ange. Regaaaarde. ” Le grand frère de Bill se mit lui aussi à observer la dame de compagnie. Ann surveillait les armes. La magie eut lieu lorsque le jeune roi manifesta son propre désir. Ann soufflait alors à ses garçons: ” Genou à terre. ” Les Thomas exécutaient une courbette devant la jeune tête couronnée. Ainsi alignés leur parenté ne faisait aucun doute. ” Nous sommes désolés de vous avoir dérangé Votre Majesté.

Le cadet levait le nez sur le noble. Il rendait un beau sourire à la jolie dame et se leva d’un bond pour aller tendre sa main au roi. “ Bonjour. ” Il prenait la main du garçonnet pour la presser. Ils avaient des mains très différentes. Celle de William était pleine d’ampoules et de terre. Il travaillait au champ avec sa mère et son frère. “ Je m’appelle William David Georges Thomas. Mon père s’est battu pour vous à Jérusalem Majesté. Il est mort en Héro pour le doux Jésus. ” A ces mots les épaules du fils aînés s’affaissaient de tristesse. Qu’en à Ann elle ne sut dire quoi de la peur ou de la fierté l’habitait le plus en cet instant. Doucement, elle cherchait à attirer son petit vers eux pour ne pas rendre le moment encore plus gênant.

ANN - WILLIAM

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23.07.21 11:31
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PREMIER JOUR

Henri, petit enfant innocent qui ne comprenait pas grand-chose à ce qu'il se passait autour de lui, souriait avec joie. Tandis que la famille nous accostant posaient genou à terre, l'un des fils s'approcha du souverain. Henri de ses petits pas timide s'approcha de lui, serra – pour ce qu'il put – ses douces mains enfantines dans les siennes. Le roi lui rendit son "bonjour" par un rire, les mots exacts n'étaient pas encore un point merveilleusement bien travaillé et il fallait encore que je remédie à cela avant que la reine mère ne fasse entendre son mécontentement.

Le garçon était adorable, ses joues à croquer. Il ne ressemblait en rien aux gamins qui couraient dans les couloirs du château. Loin d'être pourri gâter, je le voyais d'ici, probablement et très certainement plus mature que ceux qui grandissait avec une cuillère en or dans la bouche.

J'entendis son nom et le retenu. Mais mon visage jovial, tira légèrement une grimace aux mots si tristesse qui lui échappèrent.

« Oh... Je suis désolée de l'apprendre. »

La guerre ne faisait pas de cadeau. Elle n'était aucunement reconnue et réputée pour ça. Nombreuse furent les familles dont les pertes étaient à compter et impossible à combler. Toutes les fois où nous avions pris la route après les batailles, je pouvais sentir leur peine et leur tristesse. Une sensation terrible que rien ne pouvait remplacer. J'aurais aimé qu'elles ne soient qu'un moindre mal, ou même inexistante. Mais l'homme aimait verser le sang pour obtenir le pouvoir. Ce qui était bien triste en fin de compte.

« Le roi Henri est jeune et... ce sont des choses qu'il ne comprend pas encore. Mais ton père... votre père , rectifiais-je en fixant la famille un par un, s'est battu noblement. Et je sais que de là où il est, il serait très fier de la petite famille qui se tient aujourd'hui devant notre souverain. »

J'en fus même convaincu. Il suffisait de sentir l'aura bienveillant qui tournait autour de la famille Thomas. Le défunt père qui continuait à protéger les siens même dans l'au-delà. Je ne le ressentais pas à chaque fois, mais les faits marquants suffisaient pour que ce soit perçu.

Je tendis ma main vers le petit jeune homme, l'invitant à ce qu'il la prenne, un petit sourire sur le bord des lèvres.

« William, c'est un bien joli nom. Est-ce que tu voudrais lui tenir la main et regardait le spectacle en sa compagnie ? »


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29.07.21 20:43
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FESTIVITES LONDONNIENNES
TOUT LE MONDE

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Ann observait la jeune fille qui était avec le garçonnet. Elle lui paraissait bien jeune et tout à fait sincère dans ses propos. Elle avait l’air réellement désolée de la mort d’un des chevaliers. Plus jeune, la sage-femme aurait pris cela avec critique, jugeant que la compassion était insuffisante pour réparer des torts. Maintenant, elle avait vu trop de violences, trop de douleurs, pour avoir envie d’en être elle aussi une pourvoyeuse. Tout ce femme voulait c’était un royaume en paix...

Oui! Moi quand je serai assez grand, je serai Chevalier! Comme lui! ” Bill ne pu voir les réactions de son frère et de sa mère à cette annonce. Ils avaient tous les deux perdus des couleurs. La guerre était loin de leur paraître un bon voyage vers l’avenir. “ Je pourrai épouser une Princesse. ” Il affichait un grand sourire en fixant la dame de compagnie. “ Nous pourrons nous marier si tu veux. ” Ann s’avançait pour venir poser sa main sur l’épaule de Will. Il était si joyeux ce petit, qu’elle avait du mal à le contredire.

Ceci dit, la proposition de la jeune femme coupa net la sage-femme dans son allan. ” C’est très gent... ” Ann préférait décliner l’offre. Ils n’avaient rien à faire dans les jupons en acier des soldats. Mais Will venait de saisir la main de la demoiselle. Il avait un air fier. Son corps se tenait plus droit. La petite mission le métamorphosait comme toujours. Il fonctionnait à l’affection depuis tout petit. “ Oui! ” Il oubliait le reste. Ses yeux malicieux revenaient sur le jeune Henri. Il avait un air malin et protecteur en lui demandant: “ Est-ce que tu as déjà vu un Dragon ? ” Derrière lui, sa mère secouait lentement la tête, se mordant la lèvre pour ne pas rire trop fort.

Elle et l’aîné venaient se poser dans le dos du trio. Ils regardaient la scène qui se trouvait en face. Même si Mrs Thomas surveillait surtout ce qui se passait autour d’eux. Pourvue que tout ceci ne se retourne pas contre eux…

ANN - WILLIAM

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01.08.21 9:18
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Festivités Londoniennes ( ft. tout le monde)
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Les sabots n’avaient que pour seuls échos les claquements des pas de ma monture sur le sol pavé. Londres allait être dans une ambiance festive. Je n’avais qu’à remettre cette missive de toute urgence puis je pouvais ensuite profiter de la fête. C’était ce que la reine m’avait conseillé, sortir, voir du monde. Pour ainsi dire, ne pas rester cloitrer dans cette morosité. Ma fille me manquait, c’était à elle d’assister à la fête, pas à moi. Vêtue d’une tenue équestre de bonne facture je dominais les passants , assise bien droite sur la jument de ma défunte fille. Escortée par une douzaine d’hommes , le porte-étendard de la maison Dyke à mes côtés j’entrais alors dans Londres. Trois jours de festivités, tout ceci n’était qu’illusions. La situation était grave, le royaume était devenu un véritable terreau pour les dissensions. Seuls les plus rusés se dresseront au sommet. Bon nombre de personne, moi y compris l’avaient saisi.
Les rues grouillaient de gens, je n’aimais guère cela. Je voulais vite me débarrasser de cette missive pour être un peu plus libre ensuite. Descendant la chaussée au galop malgré la rue noircit pr l monde mes hommes s’empressèrent de m’annoncer.

- Faites place ! Faites place à madame la duchesse de Bedford ! Dame de la Maison Dykes !

La bannière flottant au grés du vent, les hommes en arme suivant le rythme derrière. Cette partie dela ville était sûre, de toute maniére , Londres entière grouillait de garde en ce moment même. La moindre attaque serait rapidement avortée. La chassée forait une sorte de pente, descendant au triple galop, tirant ainsi sur mes rennes sur la gauche je pris un virage de manière assez serrée avec une parfaite aisance. Le tout sous les regards ébahis des témoins. La cour entière me connaissait comme étant une cavalière relativement douée. Passant sous une arche, les senteurs environnantes m’annonçaient la présence d’étal de nourriture. Jour de foire oblige, j’allais peut-être combler mon palet aujourd’hui.

La présence d’une garde bien plus nombreuse ici ne pouvait indiquer qu’une chose, l'apparition de l’héritier du royaume. Mes hommes déboulèrent à ma suite dans cette sorte de place. Mon regard se perdit dans la foule. Tout le monde semblait de sorti, cela faisait plaisir à voir. Le petit roi était reconnaissable par ses vêtements de très bonne facture et la gouvernante était à ses côtés. Un jeune garçon s’était approché d’un peu trop près du jeune roi et les gardes semblaient sur les dents. Une femme probablement la mère faisait rempart de son corps. Mons sang en fit qu’un tour, en des temps si troublés une erreur d’appréciation d’un garde et c’était le drame. Levant la main en l’air j’ordonnais à mon propre cortège de faire halte tandis que je rejoignais la scène au triple galop me mettant en travers d’eux. L’enfant et sa mère à ma droite, le cortège royal à ma gauche. Mon regard détailla chacun des gardes du roi. La famille avait effectué une révérence, les traditions étaient toujours un vrai plaisir à voir. Eh bien les voila chanceux aujourd’hui en plus de voir le roi de leur propre yeux, une dame d’une illustre maison se tenait devant eux à cheval. Grâce aux sang froid de la nourice, la situation s'etait calmait. Mais ce que j'avais vu là de la part des gardes ressemblait à une sorte de zêle pour moi. Même si les garde ne semblaient plus prendre le jeune garçon pour une menace, je tenais à faire passer mon message. Un tel comportement n'aurait été clairement pas bien vu sur mes propres terre. Je n'aimais guére ce que je venais de voir. De plus au vu de ma situation actuelle, un rien me metait en rogne. Depuis la perte de June j'etais littéralement à fleur de peau. Sur le ton de la remontrance je m'adressais aux hommes d'armes, qui m'observerent sans comprendre. "Allons… Est-ce pour cela que vous touchez votre misérable solde messieurs ? Terroriser de jeunes enfants ? Vous avez de la chance que ce ne soit pas mon propre fils…"

Lorsque j’entendis le petit parler de son père un élan de nostalgie me traversa. Mon époux aussi avait péri à la guerre pour donner suite à une stratégie idiote de feu notre ancien roi. L’armoirie de ma maison était assez connue de apr. la proximité de mon domaine avec la capitale. Le tabard de ma Maison sur ma monture renvoyait parfaitement à l’identité de sa propriétaire. Ma main dégrafa alors une bourse de pièce d’or qui pendait de ma selle. Un sourire franc se lisait sur mon visage tandis que je tendais l’argent à la veuve et ses fils qui tenait devant moi "Je connais cette peine Madame Thomas et sachez que je la partage avec vous…Puisse Dieu entendre vos prières"

Les Dykes ont toujours été genreux avec le petit peuple , et ce n’était pas près de changer. La main toujours tendue en direction de la veuve mon égard se porta alors sur la nourrice. Elle s’occupait du roi et s’en occupait bien. Elle allait certainement pouvoir m’aider, j’en avais al certitude. Alors que la garde du jeune roi encaissait encore la remarque cinglante que j’avais faite, je souris à l’intention de la dame de compagnie. “Lady Munoz, comment allez-vous ? Dites sauriez-vous où puis- je trouver la reine…Je dois lui faire part de quelque chose de très important“

Du haut de ma monture je surplombais la scène, à en croire ce que disait mon mari, à cheval je dégageais une certaine aura. Il devait se tromper, je me sentais totalement normale. Mon regard se perdit de nouveau dans l'escorte du roi, les hommes avaient-ils compris la leçon ?

Codage par Libella sur Graphiorum
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06.08.21 22:21
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PREMIER JOUR

Le petit William débordait d'énergie. De bontés. Cela le rendait adorable. Je l'imaginais merveilleusement en tant que futur chevalier et brandir fièrement une épée pour sauver la veuve et l'orphelin. Pour combattre contre les ennemis et en ressortir – l'espérais-je pour lui – victorieux. Et son nom sonnait doucement agréable à l'oreille. Il lui allait même comme un gant. Et Henri souriait joyeusement à toute cette situation qui se déroulait sous ses yeux.

Ma proposition fut acceptée. J'avais commis l'erreur de ne pas demander l'autorisation à sa mère, je m'en excusais d'un petit sourire poli à cette dernière. Je ne voulais pas paraître mal poli, mais il était tellement plaisant de se comporter "normalement" envers autrui. Sans ce gage de respect perpétuel, pour un roi qui n'en avait guère conscience tant il était trop jeune pour ça. Profiter simplement de cette journée et en oubliant quelques instants la hiérarchie qui entourait chacun ici présent.

Je me redressai, d'une main tenant le roi et de l'autre le petit William. Sa mère rapidement plus proche. Je me dis, que je prendrais le temps de faire les présentations avec elle une fois le spectacle terminer. Que tout ceci soit plus convenable et qu'elle n'imagine pas que je pense à mal.

« Nous pourrons nous marier si tu veux.

- Eh bien, voilà une demande très galante, ahaha. Mais je ne suis pas une princesse malheureusement. »

Une élégante demande, pour un si petit homme. Cependant, je n'avais rien d'une princesse. J'en étais même l'exact opposé. Une simple gouvernante pour le roi. Important à ses yeux, c'est tout ce qui comptait et importait. Pour le reste, je n'étais personne et je ne voulais pas être une personne importante. Je ne serais que la risée de quelques hérétiques peu cléments.

« Est-ce que tu as déjà vu un dragon ?

- Tu sais garder un secret ? Oui. Et même que c'est un dragon très spécial. Il protège les êtres humains. »

L'imagination débordante, j'en avais tout autant que les enfants. À un tel point que j'étais persuadé que les licornes pouvaient elles-mêmes exister et fouler cette terre.

Alors que le spectacle battait son plein, le mouvement repris de plus belle, mais cette fois, nous n'y étions pour rien. Le bruit se faisait suffisamment entendre pour faire raisonner le nom des Dykes. Je n'étais pas la principale concernée de son arrivée, ni son intervention que je trouvais étrange, presque désinvolte. Je ne fins que la révérence qu'obligeait les personnes de son rang et répondit simplement à la question dans la plus grande des politesses :

« Lady Dykes. La reine est probablement dans ses appartements. En tout cas, c'est là que je l'ai vu pour la dernière fois. Malheureusement, je ne peux vous en dire plus. »

C'est là que je l'avais quitté avant de partir avec le roi. Pour ce qu'il en était du reste, de ce qu'elle comptait faire de sa journée ou même se rendre, cela ne me concernait en rien. Et a juste titre, elle n'avait pas de compte à me rendre.

Le spectacle, venait de prendre fin. Ou du moins, tout se remue-ménage n'incita pas au jongleur de continuer. Mais il reçut quelques pièces pour la prestation accordée. J'en profitai alors pour me tourner vers dame Thomas. Loin de moi l'envie de manquer de respect à dame Dykes, mais je ne pouvais l'aiguiller davantage.

« Mrs Thomas, accepteriez-vous de marcher un peu avec moi et de profiter de l'ambiance festive ? Cela me ferait très plaisir. »


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25.08.21 23:13
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Découvrant qu’il s’était trompé, sur le rang de la nourrice, le jeune garçon se reprit tout de suite. Tant parce qu’il ne voulait pas manquer de respect à la demoiselle, que parce qu’il voulait vraiment que ce rêve devienne réalité. “ Ce n’est pas obligé d’être une princesse. Maman n’en est pas une elle. ” Il brûla de partager un secret avec elle. De lui raconter à quel point sa mère était plus impressionnante qu’une princesse. Ce qu’elle faisait pour sauver les bébés. Mais, la règle était claire. Il n’avait pas le droit d’en parler. Il haussa doucement des épaules, lançant un regard vers sa mère. Puis dériva sur le sujet de ces créatures fantastiques cracheuses de feu. Ses yeux se mirent à luire de passion. Depuis toujours, il était sûr d’avoir raison. Qu’importe que son frère ne le croit pas. Lui il était sûr! “ Lui as-tu parlé ? … J’en étais sûr qu’ils étaient réels! ” Un élan de complicité lui fit sourire tant au jeune roi qu’à sa protectrice. Soudain tout paraissait possible!

Ann obliqua pour regarder la cavalière qui approcha dans leur direction. Il lui sembla reconnaître ces couleurs. Cette femme appartenait à une maison respectée par la cour. Il fallait montrer du respect aux dames de cette catégorie. Anne plia un genou pour faire une révérence adaptée. Lorsqu’elle releva le front, une certaine surprise pu se lire sur son visage. “Lady… je... ” Le poids de la bourse était marquant. Je n’en avais presque jamais vue d’aussi ronde. C’était un cadeau généreux mais totalement disproportionné. “Ma dame est bien trop généreuse...” Une telle fortune appellerait-elle un service, une dette ? An ne pouvait être certaine de l’intention. Les Dykes étaient de bons patriarches mais à ce point ? “Que madame m’excuse je ne sais que dire. ” Heureusement l’attention de la dame allait sur la jeune fille.

Ils en profitaient donc pour reculer de quelques pas. Thomas tirant son fils par la manche pour qu’il s’écarte des nobles. William voulu protester bien sûr. Mais le regard de sa mère l’en dissuada. Tous les trois savaient que l’argent de l’aristocrate pourrait les aider. Ne serait-ce qu’à refaire le toit de la maison avant l’hiver… “ Les enfants… Allons... ” Trop tard, Will profitait de l’agitation de fin de spectacle pour revenir vers le roi. La sage-femme était tiraillée. Elle resta là à regarder son fils interagir avec le futur roi d’Angleterre. Il y avait quelque chose d’insensé à cette scène.

Comment ? Heu. Oui. Je suppose que oui. Lady Munoz ainsi était donc le nom de cet ange. William apprendrait tout ce qu’il pourrait sur elle. Il reviendrait, une fois chevalier pour lui donner sa main! Ann se tourna alors vers la dame à cheval. “Cet argent sera bien employé Ma dame. Que Dieu vous garde. ” La mère fit de nouveau une courbette et se retenir d’aller baiser le bas de la robe de cette noble. Son aîné observait tout ceci dans le plus grand silence. Il scrutait surtout Lady Dikyes.

Maman! Henri et moi aimerions une pomme d’amour! ” Ce qu’il avait beaucoup moins de scrupule à demander, maintenant que sa mère avait des sous dans les mains. Lui ne pensait qu’à s’amuser avec son nouveau copain. Tous les deux commençaient à débattre pour savoir si oui ou non les Dragons couvaient leurs oeufs comme des poules ?

ANN - WILLIAM

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04.09.21 15:54
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PREMIER JOUR

Ma demande tomba comme un cheveu sur la soupe. Cependant, j'avais très envie que cette dame m'accompagne pour quelques pas. Je voyais déjà les yeux ronds et réprobateur du garde auquel j'avais tenue vaguement tête, mais je pris la décision de l'ignorer, au moins pour les prochaines heures à venir. Ma priorité restait le roi, avec ou sans Mrs Thomas, mais la curiosité me poussait à aller à sa rencontre. Et jusqu'à présent, cette dernière ne m'avait jamais fait défaut. Elle restait là comme un bon signe.

Je venais de la prendre de court avec cette demande, néanmoins souriante à cette réponse favorable qui fut accordé.

« Maman ! Henri et moi aimerions une pomme d'amour !
- Mmh, je ne sais pas si Henri arrivera à manger une pomme d'amour à son âge »

Notre souverain n'avait pas encore toutes ses dents. Je le voyais mal croquer dans une pomme recouverte de caramel dur. Et la reine m'en voudrait si l'une d'elle venait à rester dans la pomme en question. Même si je n'avais pas de doute que le petit William se dévouerait pour lui venir en aide.

« Une petite galette pour le roi avec du chocolat lui ira très bien. »

Cela engageait moins de risques. Et je le savais friand de ce petit gout chocolat qui faisait de plus en plus fureur dans les rues londoniennes. Je me souvenais qu'au couvant, les sœurs n'étaient pas très ouvertes à l'idée de nous laisser manger des friandises. Cela ne faisait qu'attiser notre gourmandise et comme il s'agissait d'un péché... Nos doigts prenaient souvent des coups de règles pour y remédier.

Prenant le jeune roi par la main, j'entrepris d'ouvrir la marche en direction des stands de nourritures. Le voir sourire et rire me faisait le plus de joie. Adaptant mon rythme pour être à la même hauteur que ma nouvelle comparse, je pris la peine de briser le silence.

« Désolée si tout ceci vous parait désobligeant. Je ne suis qu'une simple gouvernante. Je ne prétends a aucun titre et je cherche encore moins à vous berner. Mais un peu de compagnie, quelqu'un à qui parler normalement... c'est assez rare avec une telle escorte. »

Le problème n'était pas d'avoir un enfant en bas âge à surveiller. Le problème venait du titre qu'il avait au-dessus de la tête, des obligations et de toute l'escorte qui le surveillait de près pour son bien. De ce fait, irrémédiablement, je devenais une personne qu'on ne pouvait approcher aussi aisément, ce qui était bien dommage pour moi qui aimait être au contact d'autrui. Néanmoins, je préférai être honnête envers elle, qu'elle n'imaginait pas que je profitai pour des fins hasardeuses.

« Vous êtes en droit de refuser. Ne vous sentez pas obligé parce que je suis en compagnie du Roi. Dans d'autres circonstances, vous m'auriez peut-être ignoré, ou simplement refusé. Ne changez pas votre attitude. Sentez-vous libre d'agir normalement. »

Il valait mieux que ce soit clair toute suite, avant que cela ne devienne gênant, autant pour elle que pour moi-même. La main n'était pas forcée, bien que ma demande pût dire le contraire. J'acceptai totalement l'idée qu'elle ne veuille ou ne puisse supporter notre compagnie.

« Je manque à tous mes devoirs. Lady Munoz. Ravie de vous connaître. Dis-je rapidement en faisant une halte pour la saluer comme il se devait, avant de reprendre le chemin d'un pas léger. Vous avez une famille très adorable. »


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15.09.21 21:45
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Festivités Londoniennes ( ft. tout le monde)
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La forteresse de Fort Wendon était située à quelques kilomètres au Nord-Ouest de Londres. Comme un tel dépaysement était-il possible ? Il ne fallait que quelques heures de cheval pour quitter la capitale et rejoindre mon domaine. C’était de là que je venais. La route, certes réputée comme sûre fait l’objet de maintes patrouilles de mes propres gardes. En particulier depuis la mort de ma fille. J’avais donc quitté ce fort qui dominait la plaine pour rejoindre Londres en ces temps festifs. D’un autre côté, me tirer de la monotonie qu’étais devenu ma vie depuis quelques mois s’apparentait à une bonne idée et cette missive que je devais amener était pour moi une sacrée occasion de me mêler aux festivités. Ce n’était que le premier jour et déjà les animations promettaient d’être intéressante. Chevauchant le cheval de ma défunte fille je m’étais donc rendu en ville avec une faible escorte. Nous étions e temps de paix, aucune de raison de doubler la garde, ceci dit le contexte politique paraissait calme… Bien trop calme.

J’avais donc rejoint la ville, la missive dans ma besace. La monture dotée du tabard de ma Maison ainsi que l’étendard porté par un de mes Officiers ne laissait pas de doutes à mes origines. Mon regard se perdit sur le peuple qui déambulait dans cette partie de la ville. Selon la nourrice la reine était dans ses appartements certainement à se morfondre pour le deuil de son défunt mari et roi. Quelque part nous étions proches, nous avions toutes les deux une situation complexe et avions perdu quelqu’un tout juste récemment. Le pays était en proie à des troubles. Tous ce gens que je voyais qui se baladaient inlassablement , insouciants n’avaient pas confiance qu’il n’éteint rien d’autre que les pantins des puissants. L’Angleterre allait se jeter dans un jeu politique et l’échiquier ne sera pas sans dommages. La récente réunion que j’avais eu le montrait bien. Les conspirations semblaient être en marche, guettant dans l’ombre. Je suivis la petite troupe prenant soin d'ecouter leur conversation.

Merci à vous Lady Munöz…Comment se porte le jeune Henri au fait ? Il incarne l’avenir de notre royaume…C’est une lourde responsabilité que vous avez là et un réel honneur“ C’était vrai, nombre de rivaux pouvaient nous prier de notre avenir. D’un côté si je devais en venir là moi aussi…La Rose allait devoir frapper tôt pou tard. Pour l’Heure j’avais demandé à ce que l’on reste là , tapis dans l’obscurité , attendant la faille. Jouer un double jeu, voila ce à quoi mon propre peuple m’avait conduite. A force d’ingérences et autres insuffisances de la part de nos élites. Il était malgré tout trop tôt pour frapper. Je n’allais pas faire courir mes hommes a leur mort certaines même s’il me suffisait d lever mon propre Ban pour mener mon Ost sur Londres à une hypothétique victoire. Faire scission pouvait être la clé. Avide de changement pour le peuple, j’étais prête à tout , y compris employer la force brute si cela s’avérait nécessaire. Certains Lords m’écoutaient mais bon nombre restaient fidèles à al couronne. Je devais donc les diviser. N’était-ce pas ce que les Romains faisaient ? La Rose n’était réduite pour le moment qu’ont des réunions secrète. Le moindre faux pas pouvait nous mener au billot. Les sept Lords qui composaient cette conspiration en avaient pleinement conscience. Sept maisons aptes et avide de changement. Une force militaire croissant de jour en jour

Mon regard se porta sur la veuve qui avait saisi ma bourse. Elle me rappelait notre combat, la Rose œuvrait pour plus de justice , pour tirer l’Angleterre du néant dans lequel elle se tenait, pour répondre notre revanche sur la décadente dynastie actuelle qui nous menait droit dans le mur. Bon nombre de gens pensaient cela. « Veritas et Renovatio At Gloriam dei » comme le disait notre maxime. Je m'adressais à elle d'une voix que je voulais des plus douces. “Dieu vous garde ! Si vous avez besoin d’une quelconque aide vous savez à qui demander…Mon domaine n’est pas trop loin vous pouvez le voir depuis la muraille Nord… Je me ferais une joie de vous aider“

Lady Munöz se confessa sur son envie de trouver un peu de compagnie. Je posais alors mon regard sur elle. “Cela est aussi valable pour vous Lady Munöz… Si vous voulez changer d’air car celui du palais peut parfois empester la suffisance et l'hypocrisie vous pouvez passer quelques jours a Fort Wendon…De plus j’aimerai connaitre votre histoire...“
je descendis de cheval, prenant ma monture par la bride. La reine etait sans doute occupée. J'allais lui rendre visite un petit peu plus tard.
Codage par Libella sur Graphiorum
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25.09.21 18:33
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FESTIVITES LONDONNIENNES
TOUT LE MONDE

UNIVERS MEDIEVAL
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Ann observa la cavalière au grand nom. Un respect silencieux se lisait dans ses yeux intrigués. -Lady... C’est fort aimable de votre part de proposer cette aide. Thomas n’avait pas rencontré de noble concernée par le bien être d’une paysanne désargentée. C’était atypique. Surprenant. Ann ne pouvait pas envisager que cela était le fait d’un acte totalement désintéressé. Cela ne se faisait pas. Non, cela n’existait pas. Elle se demandait ce que cette générosité appellerait en retour. -... l’orphelinat aurait bien besoin de votre générosité. Si vous tenez vraiment à aider. Les Soeurs seront ravies de tant de générosité! Après tout, il y avait plus nécessiteux que les Thomas.

Le chocolat était une denrée qui venait d’un des pays lointain dont parlait la gazette. Un endroit bien plus éloigné que cette terre qu’ils apercevaient parfois en regardant par delà la Manche. Les Thomas en avaient entendu parler, mais ils n’en avaient jamais goûté. La curiosité l’emportait sur le reste. -“ Lui as-tu parlé ? … J’en étais sûr qu’ils étaient réels! ” Il n’avait point besoin de plus pour être convaincu et heureux! Contrairement à son frère qui leva les yeux au ciel en signe de consternation. “ Est-ce qu’il avait son trésor ?

Puis, la petite troupe entamait une balade dans l’allée. Une drôle d’équipée… -Eh bien, si c’est parler simplement que vous recherchez, c’est quelque-chose que je peut faire. Thomas sourit à la “simple” gouvernante du roi pour la rassurer. Souvent, les jeunes parents recherchaient la même chose qu’elle. Ils avaient besoin de se retrouver avec des adultes pour avoir des interactions plus ordinaires avec des personnes de leur âges. Elle comprenait. Mais le soin avec lequel cette jeune fille enrobait sa proposition était le plus étonnant de tout. La sage-femme n’avait pas l’habitude qu’on la traite avec égard, voir même qu’on lui donne le choix de décider concrètement de ses envies. Oh, heu, eh bien, si, si cela me fait plaisir. Vous me donnez l’impression d’être une gentille personne. La sage-femme ne voulait blesser personne. Je ne suis pas habituée à cela. Ne le prenez pas pour vous. Mais nos mondes ne se mélangent pas.

Les enfants suivaient non loin. Le plus jeune collant aux basques du prince. Ils avaient l’air de s’être trouvés tous les deux. Lady Munoz… enchantée. Je suis Ann. Et je suis ravie de vous connaître moi aussi. Le nom les dames l’avaient entendu plus tôt. Pourquoi aller dire le contraire ? Le hasard des festivités avait bien fait les choses. D’autant que la jeune veuve n’avait pas beaucoup d’amis avec qui discuter. La charge de son foyer et des jeunes mères prenait du temps. Cela fait longtemps que vous vous occupez du Prince ? Un jeune Prince que William ne quittait pas d’une semelle. Il le prenait en affection sans demander son avis au reste du monde. C’était un charmant spectacle à voir que l’innocence de l’enfance. Ann se rassurait un peu. Ce ne doit pas être une responsabilité facile... Elles ne pouvaient pas oublier qu’il ne s’agissait pas de n’importe quel enfant. L’avenir du royaume reposait sur ses épaules.

ANN - WILLIAM

(c) DΛNDELION


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07.10.21 9:39
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Héloïse Munoz
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FACE IDENTITY : Anna Popplewell
IDENTITE : //
GROUPE : //
RANG ://
AGE : 22
ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
ETAT DESANTE : très bonne
LIENS : ici


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PREMIER JOUR

Ce n'était peut-être qu'un premier coup d'œil jusqu'à présent, mais cela se ressentait assez facilement. Cette famille est pour le moins adorable. La délicatesse de ses enfants me faisait facilement sourire et cela donnait du baume au cœur. Et puis, j'étais même ravie qu'elle accepte ma proposition de rester. Il y avait cette sensation qu'une bonne alchimie pouvait se lier entre nous et c'était quelque chose de très agréable à ressentir.

Je hochais à la tête à ses mots, il est vrai que nos mondes étaient probablement différents. Ou peut-être pas tant que ça. Que je sois adoptée ou non, j'étais devenue importante simplement parce que je changeais les couches du jeune roi. En dehors de cela, je n'étais personne. Je serais probablement resté dans mon orphelinat en Espagne et j'aurai fini dans une petite bicoque au bord de mer à me contenter de ce que la nature à offrir. Ceci aurait été largement suffisant pour me satisfaire. Mais le destin en avait décidé autrement. Pas que je m'en plaigne. J'aime aussi cette vie. Même si elle n'a rien de simple, qu'il faut sans cesse prendre des précautions, elle n'en reste pas moins plaisante. Je pense que j'en serais éternellement reconnaissant au Munoz.

« Bientôt deux ans , dis-je pour répondre à sa question. Je n'ai pas été présente à sa naissance, mais je l'ai vu grandir rapidement et commencer à marcher. »

Que le temps passe vite. Il ne m'a guère fallut longtemps pour aimer cette petite bouille comme s'il s'agissait de mon petit frère et de le chérir avec autant d'amour. Il grandissait trop vite. J'avais l'impression de comprendre les parents à cette simple phrase. Légèrement triste que la reine ne puisse pas passer autant de temps qu'elle le voudrait auprès de son enfant. Mais les devoirs du trône ne pouvaient attendre.

« Nous ne venons pas d'Angleterre avec ma famille. Mes "parents", dis-je en mimant les guillemets sur leur appellation, sont à la cour. Je me suis occupée assez jeune des jumeaux qu'ils ont eu. J'en ai toujours pris soin, j'adore les enfants. Ils se sont portés garant auprès de la reine pour que je m'occupe d'Henri. C'est autant un honneur qu'une très grande responsabilité, je vous l'accorde. Je ne m'étais jamais imaginé devenir un jour la gouvernante d'un futur roi. »

De tout ce que j'avais pu rêver jusqu'à présent, ceci n'entrait pas dans la liste de prime abord.

« J'espère sincèrement que malgré les responsabilités qui l'incombent, il aura autant de joie de vivres et d'imagination que vos enfants. C'est assez triste de perdre tout cela très tôt. »

Oui, il allait devenir un grand roi, avec d'énorme responsabilité, mais d'ici à ce qu'il soit apte, je voulais croire qu'il aurait une enfance des plus banales. Qu'il profiterait des amourettes d'enfants, crapahutant dans les arbres avec le plaisir de courir d'un bout à l'autre du terrain sans jamais s'arrêter. Enfin, l'avenir seul aller en décider.

« Dites-moi. Vous venez de Londres, ou d'une autre contré aussi Lady Thomas ? »


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29.12.21 15:18
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