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[CLOS] Début de soirée [PV Max]
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La fin d’après-midi arrivait tranquillement. Lars regarda sa montre une nouvelle fois. Cette journée n’avait pas de fin. Il commençait sérieusement à en avoir marre. En ce moment, rien ne fonctionnait comme il le souhaitait… Bien que de façon plus rationnelle, c’était peut-être son seuil de tolérance qui s’était fait plus bas. Lars se sentait coincé. Un peu de vacances ne lui ferait pas de mal. Il n’en aurait pas l’occasion avant un moment.

Lars fit son entré dans l’ambassade. Le mafieux était toujours bien habillé, propre sur lui. La dernière fois qu’il avait eu les mains en sang, c’était lorsqu’il s’était occupé du journaliste. Un Indien qui avait depuis quitté la ville. C’était une bonne chose. Lars n’avait pas de réels sentiments négatifs envers cet homme, il avait fait car c’était ce qu’il fallait faire. Personne ne pouvait venir emmerder Illeanea sans avoir à faire à lui. Il fallait forcer le respect. Même si les anciennes activités de sa compagne n’aidaient pas. Lars éprouvait tout de même un certain respect envers elle, dans le fait qu’elle avait réussi à se faire passer pour morte alors que ce n’était pas évident. Un véritable tour de force. Le mafieux éprouvait des sentiments complexes envers Illeanea. Quelque part, le mafieux était persuadé qu’ils auraient pu trouver un terrain d’entente. Maintenant, cela lui semblait difficile.

Un épais dossier à la main. Lars toqua finalement à la porte de l’appartement privé de Madame. Une jolie prison, mais une prison tout de même. Illeanea ne pouvait pas s’enfuir d’ici. D’autant plus que la justice anglaise n’avait aucune prise sur l’ambassade. Même le flic qui lui servait de chien ne pouvait pas venir la chercher. « Illeanea, ouvre-moi. ». Lars avait le double des clefs et pouvait très bien entrer sans aucun problème, mais il souhaitait enterrer la hache de guerre pour quelques instants. Ils ne s’aimaient pas, mais ils n’étaient pas obligés de se haïr.
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17.07.21 19:52
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Maxyne Jørgen
Lars
talk with me
AVRIL 2026

            Le tic-tac de la montre masquait péniblement le silence béant qui régnait entre les murs. Son rythme régulier était presque hypnotique et la notion du temps n'était plus. Le désespoir qui l'envahissait ne faisait que se renforcer à chaque coup et la solitude devenait de secondes en seconde plus maitresse. La décoration qui se voulait atypique, les livres qu'ils étaient possibles de parcourir, ou tout simplement la télévision accessible ne suffisait pas à se sentir mieux. À oublier. Elle pensait que la douleur partirait, qu'elle s'y ferait. Mais ce trou semblait la dévorer, la pourrir.
Faire face à ses démons n'avait plus le même goût. À la seconde où elle eut franchi le seuil de l'ambassade, tout le poids du monde s'abattit sur ses épaules, toute la réalité de ses actes revenait au galop. Elle s'était forcée a attendre d'arriver dans sa chambre pour se laisser aller à sa convenance et craquer. Jamais elle n'avait autant pleuré de toute sa vie. Même à la mort de sa mère, les larmes ne furent guère aussi poignantes. Et Maxyne était là, enfermé dans cette grande pièce qui devenait sa nouvelle demeure. Et tout ça part sa faute.

Des jours que la trentenaire observait le monde depuis sa fenêtre. Et pour son plus grand malheur, elle n’avait pas la meilleure vue qui soit. Elle pouvait voir qui passait les grandes barrières de sécurités, quelques rues par-delà, mais le tout se limitait rapidement. Le temps était comme fractionné, arrêté. On frappait à sa porte pour lui donner à manger, mais la compagnie n’allait guère plus loin, laissant des chiens de garde sagement devant, la dissuadant de toute tentative d’évasion. La brune mangeait que très peu, elle ne cherchait pas à attirer l’attention, mais l'appétit lui avait été coupé. Le moindre aliment lui donnait la nausée tant cette situation paraissait insensée.

La Serbe, étalé de son long sur le lit, observa péniblement le plafond. Elle avait envie d'appeler son amant, sa fille, d'entendre leurs voix. Néanmoins, il s'agissait d'un risque qu'elle préférait éviter, plus encore durant ses longues journées où elle entendait les aller et venu dans les couloirs. On la laissait punit entre quatre murs, tandis que la presse l'imaginait en sécurité auprès des siens, alors que la réalité fut tout autre. Son dégoût envers sa famille hantât chacune de ses pensées, imaginant comment il serait possible de venger tant d'année passée.
Maxyne tourna vaguement la tête en direction de la porte entendant quelques coups. La voix grave de son mari de l'autre côté lui arracha un juron silencieux. Il n'y avait ni la motivation, ni l'envie de le voir. L'ignorance était même l'option la plus adéquate. Pourtant, elle savait déjà que s'il voulait la voir, il lui suffisait d'entrer, avec ou sans sa permission. Leur relation n'étant guère au beau fixe, ajouter des conflits supplémentaires n'étaient pas pour lui plaire. À contre-cœur la brune quitta son divan, avançant prudemment jusqu'à l'entrer. Une partie de sons hésitation lui disait de fuir, pourtant il lui était impossible d'aller où que ce soit. Alors, elle ouvrit. Elle le toisa quelques secondes avant de s'éloigner.

Il fut un temps où elle supportait sa compagnie. Où ils arrivaient à communiquer s'en vouloir s'entre-déchirer. Ce n'était pas simple, mais assez supportable. Néanmoins, le goût de la liberté restait inexistant.
Elle se planta au centre de la pièce, croisa les bras et attendit.

« Que me vaut le plaisir ? »

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Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
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Etat Civil : Épouse de Lars Wilanowski par mariage forcé // Amante passionnée d'un flic moins endurci
19.07.21 19:13
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Invité
Lars soupira. Cette situation commençait à franchement l’énerver. Heureusement, Illenanea ouvrit la porte rapidement. Le mafieux avait une patience limitée, en particulier en cette époque. Il entre dans la pièce. Lars posa sn regard sur sa femme et l’observa sans gêne. Au moins, elle ne s’était pas négligé. Le problème était que maintenir un tel animal en cage les faisait forcément dépérir. Enfin, l’important était surtout qu’ils avaient tous deux besoins de conserver une certaine image. Comme ils avaient pu le faire au début de leur relation.

« Habille-toi. » Lars était un homme occupé, il avait d’autres choses à faire que de gérer ça. Mildred ne le lâchait pas dernièrement et il sentait l’étau se resserrer. Il n’avait pas l’intention de se laisser faire. « Il faut que nous parlions de ce que vas faire ces prochains jours… A moins que tu veuille rester dans un cette chambre jusqu’à nouvel ordre. » Le mafieux savait qu’il était face à un animal retord et qu’il fallait tout de même lui donner quelques libertés. Cela pouvait peut-être simplifier les choses. De toute façon, Lars avait besoin d’elle. Il était nécessaire qu’elle obéisse. Lars avait des moyens de pression, mais ce n’était pas encore suffisant. Ce n’était pas assez pour qu’il puisse s’assurer qu’elle ne cherche pas à s’échapper de son emprise.

Lars l’avait déjà vu nue et n’éprouvait aucune gêne. Sa curiosité le poussait à savoir comment était marqué le corps de cette femme. Elle avait été une de ces victimes de ce Jack. Pourtant, il avait bien conscience que cela ne serait pas bien pris de la part d’Illeanea. Il sorti de la pièce « Ne me fait pas attendre. » Autrement, elle pouvait très bien rester là. Cela serait plus simple sur certains points.
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01.08.21 13:01
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Maxyne Jørgen
Lars
talk with me
AVRIL 2026

            Elle n'avait ni envie de parler, ni de le voir. Mais elle restait séquestrée dans un endroit où il avait les pleins pouvoirs. Tout ce qu'il lui était possible n'allait pas au-delà d'accepter ces demandes sans rechigner. Un trait qui ne lui convenait que très peu, en sachant le fil à retordre qu'elle donnait à cet homme.
Maxyne afficha une expression de surprise à sa demande. Elle ne voyait pas tant l'utilité de se changer, les quatre murs de cette chambre n'avaient pas besoin de la voir de façon plus présentable. Ni même le personnel de l'ambassade. Ou qui que ce soit d'autre. Elle avait pour compagnie la solitude et cette dernière ne se plaignait pas de ses accoutrements.

« Il faut que nous parlions de ce que tu vas faire ces prochains jours... À moins que tu veuilles rester dans un cette chambre jusqu'à nouvel ordre. »

Et soudainement, son époux éveilla sa curiosité. L'hésitation sur son visage en fut réelle. Est-ce qu'il parlait sérieusement, ou tout ceci n'était qu'un autre stratagème pour arriver à ses fins. Elle n'oubliait pas la fourberie qui le constituait. D'un autre côté, elle aimait cette petite lueur d'espoir d'obtenir une liberté. Certes, rien n'était jamais gratuit, encore moins dans son monde.
La brune se mordit les lèvres, douteuses. Elle céda à cette curiosité maladive, attrapant le bas de son teeshirt pour l'enlever sans gêne. Ils s'étaient déjà retrouvés nus plus d'une fois, Éden n'était pas arrivé dans un berceau déposé par un cygne. La pudeur ne faisait plus réellement partie de sa vie après des années à batifoler de droite à gauche. Ce n'était pas tant cette vision face mise à nue, devant lui qui la dérangeait. Mais la trace qu'on lui avait laissée sur le corps. Elle s'empressa de tourner les talons alors qu'il quittait la pièce, pour mettre quelque chose de plus "convenable" qui ne donnerait pas une raison pour qu'il s'en plaigne.

Elle hésita un instant devant son armoire bien trop grande pour le peu de vêtements qu'elle avait vraiment emmené à la vite. Le choix limité, elle opta pour cette robe rouge qui ne risquait guère de faire tache dans un tel lieu. Puis, une fois mise, en s'observant dans le miroir, le souvenir que cette couleur fut la préférée de son mari lui revint en mémoire. Des années qu'elle n'avait pas pensé à ce genre de petits détails. Ils étaient restés ancré en elle et ressortaient machinalement. Bien qu'il eût demandé à ne pas le faire attendre, elle prit un malin plaisir à prendre tout son temps. À s'octroyer même quelques minutes pour le maquillage. Discret, léger. Dix minutes à ce qu'il patiente, il pouvait bien survivre à ça. Elle enfila ses chaussures et, puisqu'elle n'avait rien d'important à prendre, sorti enfin de son donjon.

Peu surprise que ce soit des gorilles qui l'attendent, elle suivi sagement le mouvement. Silencieuse a observer les murs de l'ambassade qui défilait jusqu'au petit salon isolé. Il n'y avait pas une âme qui vive. La porte se referma dans son dos. Maxyne ne s'installa pas sur le petit fauteuil prévu à cet effet. Elle parcouru doucement le long de la pièce, observant les petites décorations qui furent disposé ici et là. L'ambiance fut l'exact opposé de sa chambre. Les quelques livres disposés sur une étagère et dont l'apparence datait en témoigner. Un soupire lui échappa. Elle fit volteface, regarda son époux en attendant de façon étonnamment sage.

« Il y a quelque chose en particulier qui doit arriver les prochains jours ? »

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Maxyne Jørgen
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25.08.21 23:12
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Invité
Lars était assis dans un des confortables fauteuils de l’ambassade. Il avait profité de ce temps pour gérer quelques affaires urgentes. L’homme regarda longuement et en silence celle qui était officiellement sa femme. Son regard se posa sur Illeanea. Elle était habillé de rouge. La couleur du sang, de la colère et de la fougue. Une couleur qui allait toujours bien aux femmes de tête. Qui lui allait bien à elle. Aussi en colère qu’il pouvait l’être, Lars se devait de reconnaitre une chose : Illeanea était une belle femme. Elle avait dû faire des ravages en tant qu’escorte.

L’homme répondit d’un ton neutre « Oui. » Lars lui ordonna « Assis-toi. » Elle n’allait pas rester debout le long de leur entretien. Il la regarda faire, puis expliqua doucement « Beaucoup de choses ont changés durant ton absence. » La tête de l’héritière ne valait plus tant que ça. Une fois la tempête médiatique passée, la vie de cette femme vaudrait encore moins… L’homme se leva, puis s’approcha d’elle, il fit parcourir ses doigts le long du bras de la belle, avant de venir sentir son parfum. Il prit le temps de la regarder, de détailler son regard, son nez, sa bouche. « Tu es toujours aussi séduisante… » Une belle femme qui se servait de son corps pour se vendre. « Mais… » Car il y avait toujours un mais pour ces beauté fatal.

L’homme fit volte face, la prise se fit beaucoup plus ferme et il força sa femme à le regarder. Brutalement, sa poigne écrasa les cordes vocales. Lars savait faire mal mais il savait aussi lorsqu’il fallait arrêter. Il avait l’expérience d’avoir déjà tué. La voix bien plus forte que nécessaire, il poursuivi son explication « Il faut que tu comprennes que tu m’es bien plus utile morte que vivante. » Il conserva la prise avant de demander doucement « Est-ce clair ? ». Il la relâcha délicatement, puis attrapa une bouteille avant de servir un verre à la belle puis à lui-même. Gentleman, il lui offrit la boisson avant d’aller de nouveau s’asseoir. Lars était un de ces mafieux qui n’hésitaient pas à se salir les mains. Dans le cas présent, il savait qu’il n’y aurait que lui pour faire cette tâche. Ses pensées allèrent vers Mildred… Cette dernière ne le lâchait pas pour le moment.

« Tu vas pouvoir retourner travailler en tant qu’infirmière, si c’est ce que tu souhaites. Tu auras un garde du corps pour t’accompagner. » La carotte et le bâton, les seules manières de faire avancer un âne. « Il va falloir faire une interview avec la presse… » D’un ton calme pourtant annonciateur de terrible nouvelle « Et ton père part dans trois jours. » De quoi laisser le temps pour créer un plan parfait pour l’assassiner. Lars avait déjà trouvé le poison et la méthode. Une fois ingérer, l’homme finirait par mourir plusieurs semaines après. Un poison lent et discret. Lars demanda, sincèrement intéressé « Ne voudrais-tu pas prendre ta revanche par rapport à lui ? »
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30.08.21 22:14
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Maxyne Jørgen
Lars
talk with me
AVRIL 2026

            Maxyne se demanda durant un instant ce qui pouvait être pire ; restait cloîtré dans sa chambre, ou être en présence de son époux. Elle redoutait ce que cet échange pouvait amener. Ce qu'il pouvait en découdre. Qu'allait-elle faire s'il prenait la décision de la renvoyer en Serbie ? Elle n'avait aucune possibilité de se défendre convenablement ou d'avancer des arguments convainquant pour garder sa place sur le territoire d'anglais. Toutes ses questions tournaient en boucle dans sa tête alors qu'elle se mit à obéir gentiment en s'asseyant.

Si les choses avaient évolué de son côté, il en était du même de son épouse. Sa vie jusqu'à présent lui convenait parfaitement, elle se sentait heureuse. Et avait même fini par être en harmonie avec ses propres décisions. Mais voilà que la tornade venait tout chambouler et laissait de sacrer ravage dans son sillage.
Le corps de la brune se mit à réagir au contact de Lars. Quand bien même elle pouvait le détester éperdument, il y avait des effets qui ne restaient guère indifférent. Pas un mot ne sorti de sa bouche, même pour un compliment, aucun son, aucun sourire ne s'échappa de sa personne. Elle connaissait que trop bien le jeu du chat et de la sourie pour ne pas laisser prendre. Néanmoins, sa poigne se refermant brusquement autour de sa gorge la prise de la cour. Dents et mâchoire serré, ses yeux fixèrent les iris brulantes qui laissaient pleuvoir ses menaces. Sa gorge douloureuse, elle se fit violence pour ne pas offrir la satisfaction de baisser les yeux.

Le temps où il lui était possible de lui tenir tête semblait révolu. Maxyne se sentait presque aussi misérable que face a son père et détestait terriblement ça.

« Il faut que tu comprennes que tu m’es bien plus utile morte que vivante. »

Elle avait envie de lui dire qu'ils auraient pu la laisser pour morte. Qu'elle ne fit de mal à personne et se tenait même loin de toute leur histoire. Fermant les yeux sur ce qu'elle savait. Quelque chose qui avait très bien fonctionné jusqu'à présent. Pas un mot ne fut accordé en guise de réponse. La brune resta sous silence, pas un geste. Son cœur tambourinait violemment et résonnait dans ses oreilles. Elle n'était qu'un pantin et se comportait comme telle.
Un soulagement traversa son visage quand il eut enfin la délicatesse de la relâcher. Ses doigts passèrent légèrement sur son cou vaguement douloureux. Elle l'imaginait être satisfait, ravir de montrer qu'il pouvait la briser d'un simple claquement de doigt et, que ce n'était rien de plus qu'un pantin manipulable à souhait. Maxyne attrapa le vers avec prudence. Avec ce qu'elle venait d'entendre et de sentir, il y avait de quoi.

« Tu vas pouvoir retourner travailler en tant qu'infirmière, si c'est ce que tu souhaites. Tu auras un garde du corps pour t'accompagner.
- .... Merci ? »

Qu'est-ce qu'il était possible de dire ? Son expression perplexe à cette nouvelle en disait long. Certes, elle n'aurait plus à rester cloîtré dans une chambre, mais elle redoutait que cette nouvelle dure bien longtemps. C'était bien loin de l'enchanter, travailler avec quelqu'un qui vous observe constamment et suit les moindres gestes, devenaient rapidement horripilant. Néanmoins, ce n'était pas comme s'il avait laissé une possibilité de choix. À croire qu'il ne comprenait pas l'importance de ce travail. Elle ne se serait jamais lancée dans la médecine en cas contraire.

Maxyne garda son verre entre les mains sans pour autant le porter à ses lèvres. Elle fixa le contenu stable et paisible tandis que ses oreilles écoutaient ce qu'il avait à annoncer. Elle ne tiqua pas à l'interview. Quelque chose qu'elle s'était déjà préparé à affronter avec une volonté aussi inexistante que poignante. Le départ de son restait une bénédiction. La dernière personne au monde qu'elle avait envie de croiser dans son donjon. Pourtant, elle leva brusquement la tête à ses dernières paroles.

« Pardon ? »

À oublier les menaces qui venaient de tomber, à le fixer sévèrement comme si elle cherchait le piège ou la farce dans ses dires. Était-ce une invitation à l'envoyer dans l'au-delà ? N'était-ce pas suicidaire d'en discuter aussi ouvertement ? N'y avait-il pas des yeux et des d'oreilles partout ?

« Tu parles sérieusement de virer mon père de l'équation ? On parle d'Ivan, ce n'est pas le genre d'homme que tu pourras rayer de la terre avec du simple poison. Je ne connais pas un homme plus prudent que lui. »

Il avait les années derrière lui pour savoir prendre ses précautions. Et restait bien trop souvent sous bonne garde pour l'atteindre aussi facilement.

« Même si je me réjouis d'avance d'imaginer sa mort, je voudrais qu'elle soit lente et douloureuse. Je voudrais le faire souffrir. Pas l'épargner d'une simple balle dans le crâne. »

Maxyne ne s'en cachait pas, moins encore ces derniers temps. Elle voulait le voir mort et ces raisons étaient on ne peut plus légitime. Mais de là à s'allier avec son mari... ?

« Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? Vous avez un accord il me semble, profitable sur tous les points. Tu n'y gagneras rien. Alors, pourquoi t'en débarrasser ? C'est une idée suicidaire sans possibilité de revenir en arrière. »

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Maxyne Jørgen
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21.09.21 21:55
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Invité
Lars était mis satisfait, mis énervé de voir la réaction de son épouse. Ileanea ne s’effondrait pas. Elle restait égale à elle-même, droite dans la tempête. Cette femme n’était pas toutes les femmes. Lars avait l’habitude de la violence, elle savait reconnaître le moment où une personne se briser. Ileanea avait subi des épreuves, mais elle ne se brisait pas. Un instant, pensif, il l’observa imaginant tout ce qu’elle avait traversé. Lars la respectait pour ça. Parce qu’elle continuait d’être elle-même malgré tout. A eux deux, ils auraient pu conquérir un monde. La déception de sa traitrise était amère… mais consommé. A cet instant, Lars aurait pu tomber amoureux de cette femme.

Assis comme roi sur sa chaise, Lars écoutait les propos de sa compagne. Son sourire s’étira en écoutant la colère de la brune. Le mafieux savait ce qu’il faisait. Lars était quelqu’un de plutôt réfléchi, assez pour être arrivé là où il devait être. Il expliqua « Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne fasse tuer… » Lars se posa au fonds de son siège. « Il a provoqué les mauvaises personnes. ». Le mafieux avait été traité comme un chien, mais c’était surtout Mildred qui avait perdu toute confiance en le politicien. Il était temps de trouver une marionnette pour jouer ce rôle. Ivan avait atteint sa date de péremption.

Lars posa ses coudes sur la table, aussi attentif que s’il suivait un film dramatique. « Je t’offre l’opportunité de te venger. » Le mafieux n’était pas quelqu’un de fondamentalement méchant. « C’est du gagnant gagnant. » Il ne voyait pas en quoi cela pouvait poser problème à la brune. Lars montrait patte blanche et faisait un pas vers elle. Peut-être qu’Illeanea finirait par accepter cette vie.
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25.09.21 13:17
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Maxyne Jørgen
Lars
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AVRIL 2026

 Finalement, elle porta le verre à ses lèvres. Cette nouvelle qu'il venait de lancer en proposition était bien trop pour ne pas se permettre de boire. Elle ne fêtait pas la victoire de sa mort, mais elle imaginât à quel point on lui enlevait une belle épine du pied. Ivan jouait avec le feu et à force il allait finir par s'y brûler. Il se pensait probablement immortel pour enterrer tout le monde avant lui. À vrai dire, à quelque détail près, Maxyne était même certaine que ceci finirait par arriver. Qu'il provoque les mauvaises personnes n'étaient pas tant surprenants. Il était peut-être bon pour ce faire des alliés, mais aussi très doué pour avoir un nombre d'ennemi incalculable.

Sa mort serait une bénédiction, elle n'attendait que ça, avec impatience. Depuis tellement d'année. Voir cette opportunité offerte sur un plateau d'argent fut presque irréel. La brune voulait y croire, elle voulait s'y laissait tenter jusqu'au bout et permettrait à une part d'ombre de s'exprimer au moins une fois. De méritait de faire couler le sang légitimement. Elle observa le fond de son verre tourner en rond, elle voyait ses dernières années enfermer dans un bocal en verre avec tout son entourage l'observant, sans jamais prendre la peine de l'en faire sortir.

« Je veux qu'il meure. Mais à ma manière. »

Ses yeux partirent se plonger dans ceux de son mari. Elle ne le défiait pas pour une fois, elle le fixait avec la ferme intention de faire maintenir cette idée jusqu'au bout. Sans possibilité de négociation. N'était-ce pas ce qu'il voulait tout ? Qu'elle se salisse les mains de son plein gré. Qu'elle se comporte comme la femme d'un mafieux qu'on attendait ? Pour le simple fait de le voir ramper à ses pieds, elle voulait prendre ce rôle.

« Je veux qu'il voie tout son empire, tout ce qu'il pense être intouchable et indétrônable s'écrouler à ses pieds sans possibilité d'être sauvé. Je veux qu'il observe et qu'il ressente la douleur d'une vie brisée. Avant de mourir tel le caine murdar** qu'il est. »

Parce que c'était bien là tout ce qu'il méritait. Il lui avait ôté tellement de choses qu'une mort rapide ne serait que lui rendre service.

« Et après, qu'est-ce qu'il se passera ? S'il n'est plus de ce monde, qu'est-ce qui t'oblige à me garder en vie ? Je ne suis plus une monnaie d'échange. Je ne sers plus à maintenir un contrat entre vous. Admets-le, j'irais le joindre enfer. »

Même si cette idée était alléchante, elle ne pouvait s'enlever de la tête ce qu'il adviendrait par la suite. Il n'y avait aucune certitude concernant le reste. Et elle ne tenait pas à perdre la vie pour rien.

« Tu l'as dit toi-même, je suis bien plus utile morte que vivante »

_____
caine murdar** = Sale chien

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Maxyne Jørgen
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12.10.21 19:08
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« Tu es femme bien exigeante. » Lars était magnanime, mais il était forcé de constater que Illenea était constamment en train de demander plus. Le fait qu’elle utiliser toujours la même insulte le faisait sourire. Lars prit son verre et se cala contre le dossier de la chaise. Le vin avait une belle robe. Il répondit tranquillement « Je ne suis pas inutilement cruel. » Il expliqua « Je ne prends pas plaisir à faire le mal. » Bon, peut-être que parfois c’était le cas. La vengeance était un plat bien agréable à réaliser. Il s’expliqua « Enfin… » De toute manière, Illenea ne croyait plus du tout en lui. Elle le voyait comme le mal incarné, c’était bien dommage.

L’homme posa son verre. Son regard se fit plus perçant. « Je veux un enfant. » Un héritier. Un garçon ou une fille, mais un enfant. Lars commençait à être bien trop vieux pour ne pas avoir de gamin. C’était important pour le business, mais aussi pour lui-même. Le mafieux voulait devenir père. C’était quelque chose de très important pour lui. Son deuxième mariage s’était détruit à cause de ça. Lars refoula immédiatement toutes pensées liées à ce drame. Il en avait souffert et en souffrait encore par moment.

Le mafieux affirma « Une fois cela fait, je te laisserai partir et tu pourras reprendre la vie que tu veux. » Qu’importe ce qu’elle voudra faire. « Je t’aiderai à disparaître et tu auras une rente à vie. » Dès lors que cette femme serait mère, elle serait protégée par les traditions familiales. Lars ne pourrait pas s’en prendre à elle et devrait la protéger. Les mafieux avaient bien un code de l’honneur.
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28.10.21 13:48
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Maxyne Jørgen
Lars
talk with me
AVRIL 2026

Maxyne avait des oreilles. Elle avait des yeux. Elle n'était pas stupide. Quand bien même Ivan perdait la vie, rien ne certifiait qu'elle ne finirait pas par le rejoindre à son tour. Il avait beau lui promettrait que ce n'était pas le cas, elle savait les paroles d'un mafieux peu fiables. Et tous n'étaient guères dotés de respect quant à une promesse. Mais en admettant une fraction de seconde qu'il soit sincère, elle imagina une vie paisible qui pouvait s'ouvrir subitement. Ne plus avoir à se cacher, à changer d'identité, respirer librement. Ce bonheur tant attendu serait enfin à portée de main. Elle le désirait si ardûment. Pour tout ce qu'elle avait enduré depuis son enfance, elle pouvait bien se permettre d'être exigence sur le sort de quelqu'un.
La brune haussa un sourcil perplexe, qu'il se considère tel un homme peu cruel était relatif. Elle avait même un gros doute dessus. Les mafieux n'étaient aucunement réputés pour leur sympathie et leur bonté envers une veuve et un orphelin. Elle voulut rétorquer, malgré les années écoulées, malgré qu'il n'eût aucune violence à son égard, elle doutait fortement de ses mots. Cependant, Lars lâcha brusquement une bombe qu'elle ne s'attendait pas à entendre.

La serbe resta immobile subitement. Son verre a mi-chemin entre ses lèvres et l'accoudoir. Ses yeux se plantèrent dans ceux de son mari. Elle y cherchait une trace d'humour, mais ce n'était pas un trait de caractère qu'il connaissait. Elle se demanda sincèrement si elle avait bien entendu et le simple fait d'y penser certifiait cette crainte. Un enfant ? Le karma la haïssait donc tant que ça qu'elle se devait désormais de lui en faire un deuxième ? C'était bien ça le problème, le nombre. Encore fallait-il qu'il sache l'existence de la première. Et ça, elle préférait encore endossait mille tortures, que de l'avouer.

Maxyne repris conscience de ses mouvements après de longues et interminables secondes à rester figé. Elle porta son verre à ses lèvres et bu le restant du contenu d'une traite. Sans demander quoique ce soit, elle s'avança au bord de son siège, attrapa la bouteille et se servi un autre verre qui fut aussitôt avalé. Il fallait qu'elle comprenne réellement ce qu'il demandait, tout comme le fait que son idée saugrenue avait un problème.

« Que je comprenne bien, tu me demandes de porter ton enfant pendant neuf mois, puis de l'abandonner pour vivre ma vie ? »

La jeune femme chercha à comprendre les probabilités qui la pousseraient à dire oui, si évidemment certaines circonstances étaient différentes. Et même sans cela, elle n'était finalement pas capable de laisser derrière elle son enfant en échange d'argent et d'une vie au calme. Bien qu'il s'agissait de son idée première à la venue d'Éden, l'avoir porté durant neuf mois, la tenir entre les bras, fut suffisant pour éveil son instinct maternel et revenir sur cette décision. Ce n'était pas pour recommencer des années plus tard et lui offrit un petit frère, ou sœur, qu'elle ne verrait jamais et qui deviendrait le prochain dirigeant d'une mafia.

« En fait, non . Repris-t-elle. Tu exigés simplement un enfant de moi. J'espère que tu n'imagines pas que je vais gentiment m'allonger sur la table , dit-elle en la fixant du doigt et, te laisser semer ta petite graine sans dire un mot ? Le ton fut ironique, mais le désarroi était bien réel. »

Maxyne déposa le verre sur la table et quitta son siège. La nouvelle avait un peu de mal à passer et il lui fallut se dégourdir les jambes. Elle avança jusqu'à une fenêtre et observa les alentours. La demande planant toujours dans un recoin de son esprit. Au fond, elle se sentait offusqué, parce qu'on lui ordonnait de donner la vie et que son avis n'était pas un détail à prendre en compte. Elle haïssait davantage cette famille dans laquelle il fallait vivre. Survivre était probablement le meilleur adjectif.

« Je ne vais pas te faire un enfant comme ça d'un claquement de doigts. Si on oublie cinq minutes tout ce qui nous entourent, je ne peux pas te laisser faire de moi une mère comme si je n'étais qu'un vulgaire objet. Avoua-t-elle finalement. »

Ses doigts touchèrent l'anneau à son annuaire. Quand bien même sa demande était des plus improbables, elle voulait croire qu'il l'avait aimé une fois, un petit peu. Suffisamment pour accepter l'embarras que mettait cette position. Et pourtant elle n'avait pas dit non. Elle se savait désormais incapable de procréer néanmoins, le courage de l'avouer n'y était pas. Même si elle n'avait jamais imaginé avoir un jour un autre enfant, il s'agissait d'une plaie difficile à refermer. Et Lars, ce cher Lars ne méritait pas d'en connaitre la vérité. Mais s'il était doté d'un peu de sentiment à son égard, alors peut-être prendrait-il le temps d'attendre pour la penser prête à cela. Assez pour qu'elle échafaude un plan pour s'enfuir. Neuf mois, c'était bien assez.

« Si tu m'as déjà aimé ne serait-ce qu'une fois... Tu comprendras que je ne peux pas te laisser faire comme si rien ne s'était jamais passé entre nous. Ose me dire qu'il n'y a pas, ou eut, des sentiments ? , continua-t-elle en cessant d'observer la liberté extérieure pour poser ses iris sur l'homme, Prouve moi le contraire et tu disposeras de moi comme tu l'entendras. »

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Maxyne Jørgen
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07.12.21 0:41
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Lars n’avait pas envie de rire, mais la réaction de sa compagne arriva tout de même à le faire légèrement sourire. Elle était choquée, figée dans une incompréhension totale. Puis elle se mit à boire, beaucoup. Le mafieux l’a laissa faire. Il était étonné par ce comportement. Il avait la sensation qu’Illenea était bien plus brisée qu’il ne l’avait pensé. C’était la première fois qu’il la voyait de cette manière. Lars ne disait rien, il pouvait comprendre. Le mafieux avait subi le déchirement de deuxième couple à cause d’un enfant. Le mafieux savait désormais ce qu’était la pire douleur possible, celle de perdre son enfant, son bébé… Il n’avait pas envie d’y penser, mais sa compagne enfonçait un couteau dans une plaie encore ouverte. La question de la serbe le fit taire. Lars n’avait pas beaucoup d’empathie, mais à cet instant il su que ce qu’il demandait était impossible.

Lars la laissa se lever. Il l’observa, en silence, bien plus blessé qu’il ne se l’était imaginé. Après les multiples questions, le mafieux termina par répondre « Illenea… » Il y avait beaucoup de choses à dires. Il se leva doucement, puis avança jusqu’à elle. Cette fois il n’imposa le contact. Il assura « Je n’éprouve pas de sentiment amoureux envers toi. » Le mafieux était sincère. «… Mais je t’apprécie et te respecte. » Une personne extérieure aura probablement quelque chose à dire à ce sujet, mais pour Lars c’était cohérent. « Et en cela, c’est bien pour cette raison que je te propose ce contrat. » Dans tous les cas, cela ne serait pas un enfant nait de l’amour. Celui qui aurait dû naitre de cette manière n’était pas arrivé à terme. Lars sentait que la conversation risquait d’arriver sur ce sujet, ce qu’il refusait totalement.

Il se recula de nouveau, se déplaça jusqu’à la table puis se servit un verre de vin. « Tu me vois comme un monstre, mais je ne le suis pas. » Un mafieux, un assassin, oui, mais pas un monstre. « Ici, tu n’as aucun droit. Tout dépend de ma volonté. » C’était vrai. « J’essaie de faire pour que ça soit le mieux pour toi… dans la mesure du possible. » Illenea avait bien le droit de continuer son travail, de voir ses patients. Se rendant compte qu’il n’allait nulle part ou qu’il serait bien trop cru, Lars s’arrêta de lui-même. « Enfin… » La brune était un ex prostitué enfermé dans un endroit où il avait les pleins pouvoirs, qu’est-ce qui empêchait le mafieux de ne la traiter comme un objet d’en faire ce qu’il en voulait ? Ce n’était pas en ça disant qu’il allait le reconquérir.

Lars prit une gorgée de vin. Cette solution n’était pas viable… Mais pour le moment, il n’en voyait pas d’autre. Sans la regarder, il ajouta « Je ne suis plus capable de tomber amoureux. » Pour lui, l’amour était mort. Il posa son verre puis revient jusqu’à elle « Mais je peux te montrer ce que nous aurions pu être si tu n’étais pas parti. » En disant ça, le mafieux était doucement entré dans la zone de confort de sa femme. Elle pouvait s’éloigner de lui, cette fois il ne la retiendrait pas.
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14.12.21 21:44
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Maxyne Jørgen
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AVRIL 2026

Maxyne voulait y croire. Au moins une fois. Rien qu'une, que cet homme avait éprouvé autrefois quelque chose envers elle. Suffisamment pour ne pas être considéré comme une marionnette qu'il pouvait ensuite disposer d'un claquement de doigt. Son cœur était-il si fermé qu'il demandait l'abandon d'un enfant à une mère ? Qu'il demandait tout bonnement qu'on lui offre un enfant comme s'il s'agissait d'un nouveau sac à la mode ? Elle était partagée entre l'envie de vomir à cette idée que pleurer.

La brune l'observa. Elle se faisait violence pour ne pas lever la main et le gifler. Les mots utilisés la blessèrent bien plus qu'elle ne le pensait. Le respect ? Elle ne le voyait pas. Elle n'avait pas l'impression qu'il était présent dans ces lieux. Le respect n'imposait pas un tel “contrat”. Son regard parti à nouveau vers l'extérieur. Elle ne savait que penser de tout ceci. C'était probablement pire que ce qu'elle avait pu imaginer dans ses cauchemars.

« Ici, tu n’as aucun droit. Tout dépend de ma volonté. »

Maxyne leva les yeux au ciel, sans dire un mot. Et il osait parler de “respect”. Une fois encore, ce n'était que des mots qui n'avaient aucune importance. Elle était un jouet pour son père, un jouet pour son mari. Personne ne pouvait simplement aimer l'être humain qu'elle était et qui souffrait ? Elle aurait dû grandir sans âme, sans cœur, elle aurait probablement suivi leur idéologie sans plainte. Elle aurait été la parfaite épouse d'un mafieux.

Elle tourna la tête pour le voir plus proche. Il lui était possible de sentir son parfum. Il empiétait dans son espace, pourtant elle ne recula pas. Elle laissa un long silence s'installer. La vie qu'ils auraient pu avoir... elle avait du mal y croire. Qu'elle devait être sa vision du bonheur ? Certainement à l'opposer de ce qu'elle avait toujours voulu.

« J'ai déjà imaginé ce qui aurait pu être notre vie. Si les choses avaient été différentes. S'il n'y avait pas toutes ces histoires avec nos familles, ou simplement si cela n'était pas aussi important à tes yeux... un soupire lui échappa péniblement. Être épanouis dans nos travaux seraient devenus quelque chose de plus. Fonder une famille aurait été le vrai bonheur. Le cliché d'une petite maison avec un jardin, un chien et des enfants pour y donner de la joie. Je porterai fièrement ta bague, ton nom. J'appellerai l'homme que j'aime “mon mari” avec des crépitements dans le ventre que chaque femme rêve de connaitre. Et je me laisserais aller dans tes bras en étant convaincu d'avoir fait le bon choix. »

Maxyne à son tour fit un pas pour réduire davantage la distance. Ses yeux se plongèrent dans les iris de son époux. Elle y cherchait quelque chose qu'elle n'avait jamais trouvé auparavant. Et qui n'existait pas aujourd'hui. Il était impossible de rendre cette image réelle, tant il aurait fallu que le pouvoir ne soit pas une obsession.

« Dans cette vie-là, nous sommes heureux, pas de sang, pas de mensonge. Simplement toi et moi. Mais ce n'est rien de plus qu'une imagination. Loin de notre réalité malsaine. Tu sais ce qui m'attriste, si cela avait été possible, je ne l'aurais pas fui. J'aurais probablement tout donné pour pouvoir avoir cette vie , murmura-t-elle le plus sincèrement du monde, une main se déposant délicatement sur sa joue. Si seulement cela avait été différent... »

De tout son être elle aurait aimé que cela le soit. La jeune femme glissa légèrement sur la pointe des pieds et déposa un baisé sur sa joue. Un instant où elle oubliait qui il était, ce qu'il faisait. Une seconde où il n'était rien de plus qu'un homme banal, pour qui elle avait éprouvé tant de sentiments aussi bons que contradictoire. Jusqu'à ce que le présent reprenne son cours. Il n'était plus le même et, elle non plus. Il n'y avait pas d'espoir de le sauver ou simplement de le rendre plus clément. Il fallait qu'elle accepte cette idée que cette facette n'avait probablement jamais existé.

« S'il te plait... Je te demande simplement un peu de temps. Que je me fasse à cette idée... Est-ce possible ? »
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Maxyne Jørgen
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07.01.22 2:23
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Illenea rêvait d’un monde qui n’existait pas. A une période, bien plus jeune, Lars aurait pu la comprendre. Il aurait pu être l’homme qu’elle décrivait. Il y avait failli y croire lui-même… mais la vie lui avait montré à quel point il était important d’être fort. Ces jeux de pouvoir, relayés à de bêtes querelles de famille impactaient toutes les vies de leur pays. Lars avait choisi d’agir au lieu de subir, de combattre au lieu de fuir, de vire au lieu de mourir. Il n’y avait pas d’autre solution dans leur monde. Pendant un temps, enfant, Lars avait rêvé d’une autre vie… Mais il avait appris à être réaliste.

Lars la laissa parler, imaginer ce monde qui n’était pas. Cela créait un écho dont le mafieux ne voulait pas. Dans une autre vie, lui aussi aurait été bien plus heureux. Dans une autre vie, il aurait rencontré Nina plus jeune et ils auraient réussi à fonder leur propre famille. Dans une autre vie, tout aurait été bien différent et tout aurait été bien plus beau. Lars avait réfléchi au prénom de cet enfant. Il avait toujours gardé cette idée pour lui, incapable de faire et de partager ce deuil. Penser à Nina lui était devenu insupportable, comme si sa peau s’était imprégnée de la froideur de la mort… Ce n’était pas sa faute… mais la blessure était si profonde que le mafieux avait préféré fuir.

Blessé, Lars ne commenta pas. Parfois, il n’avait plus la sensation d’être humain. Le mafieux fut surpris du comportement de sa femme, à ce qu’elle vienne spontanément l’embrasser sur la joue. Le regard ailleurs, Lars se tourna finalement vers elle. Il répondit « Bien-sûre. » Qu’elle prenne le temps. Qu’il trouver une autre solution aussi. Ce qui lui demandait était terrible, le mafieux en prenant seulement conscience. Mais il y avait-il d’autre choix à faire ? Cette question d’héritier risquait de lui faire tout perdre… Si Illeanea n’avait pas été en vie, tout aurait bien été plus simple. Le mafieux lui attrapa la main sans brutalité. Doux rapport à ce qu'il avait pu faire tout à l'heure, il ramena la Serbe contre lui. Il posa son autre main sur le visage de celle-ci, puis l'observa. Il n'y avait plus grand chose de la femme qu'il avait connu à l'origine... Il fit un sourire. Lars était tout à fait conscient qu'il pouvait faire ce qu'il voulait et il la manipulait avec précaution, comme avec une poupée. L'estime, le respect, ou quelque soit le nom de cette limite, fit que le mafieux l'embrassa sur le front. Mais à son contact, le mafieux ne pouvait pas se mentir sur le fait qu'il la désirait. Illeanea restait une très belle femme, en particulier dans cette robe rouge.

L'homme la laissa finalement s'échapper. Pourrait-il essayait de nouveau de la séduire ?
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10.01.22 19:10
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Maxyne Jørgen
Lars
talk with me
AVRIL 2026

Du temps c'est tout ce qu'elle désirait, tout ce qu'elle espérait. Est-ce que ce serait suffisant pour la sortir de cet enfer ? Était-ce simplement honnête ce qu'elle s'apprêtait a faire ? La brune les haïssaient tous plus que tout au monde, pourtant elle se comportait comme eux, elle sortait des mots pleins de mensonges et usaient d'action plus fourbe les unes des autres pour sauver sa peau. Elle n'était pas mieux, elle était simplement de la même trempe. C'était ancré dans ses gènes… elle en avait la preuve.

Maxyne ne s'attendait a ce genre de réaction soudain provenant de son mari. Elle s'attendait même à devoir le supplier pour qu'il accepte de ne pas presser les choses. Et non pas qu'il soit aussi ... Clément ? Ne sachant pas quoi répondre ni même quelle réaction adopter, elle resta plantée devant lui. Pour une fois, elle n'eut pas peur, elle n'avait pas envie de fuir non plus. Son contact n'était pas désagréable. Et cette maigre pensée, comme son baisé sur son front la fit frissonner. Dans une autre vie, oui, ils auraient été heureux.
Sans ajouter un mot, elle s'échappa de ses mains. Ils n'avaient plus rien à se dire et cette situation ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Alors, s'éloigna gentiment. Sans faire un esclandre. Avant de quitter totalement la pièce, elle lui accorda un maigre sourire, celui qui disait silencieusement “merci”.

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Maxyne Jørgen
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