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[CLOS] déjeuner à l'ambassade -
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déjeuner à l’ambassade
Maxyne JORGEN


La mairie était dans une autre ambiance quand arrivait l’été. Une sorte de trêve générale se faisait entre les services. Avec les congés des uns et des autres, ils devaient fonctionner différemment. Les effectifs réduits amenaient à être encore plus dépendant les uns des autres. Et l’espèce humaine sait comment survivre, en particulier quand le nombre de ventilo est en chute libre. En parallèle, la masse de travail était réduite, puisque les décisionnaires n’étaient pas disponibles. Rebecca pouvait donc revendiquer de travailler seule et se mettre sur les travaux de fond, ce qu’on mettait en attente. Elle était ravie de pouvoir enfin se préoccuper des archives administratives dont le classement était ubuesque. C’était important de remettre de l’ordre, tout en faisant quelques vérifications…

La matinée s’achevait donc tranquillement dans les sous-sol. Becca pouvait mettre son podcast en stand-by. Une très bonne analyse sur le courant né de l'insurrection de la jeunesse arabe. Le mouvement avait débuté seize ans plus tôt. Il avait étonné les puissants mais pas les travaillistes. Il n’était pas le seul dans son genre. Il y avait, sur tout le globe, des contestations populaires contre les gouvernements corrompus. Parce qu’elle était dans le Parti Peterson en avait conscience. Chaque jour, elle se demandait comment Londres faisait pour rester silencieuse ? Mais, elle devait laisser tout ceci de côté.

Elle quittait son quartier pour aller sur Westminster. Une courte promenade à vélo qui fut profitable à son esprit. Elle se présentait à pied devant le portail de l’Ambassade. Son badge municipal prêt à être dégainé ainsi que sa carte d’identité. Bien sûr, elle aurait pu faire avec de résistance, mais, ce n’était pas le moment. Le but était de retrouver Maxyne. Les filles ne s’étaient pas vues depuis des semaines, des mois. A midi moins cinq Rebecca foulait le marbre du hall. Elle savait où était situé le restaurant mais attendit sagement qu’on l’y guide.

-“Salut! ” Oubliant tout aussi vite l’employé, Becca ouvrait les bras pour aller faire l’embrassade de l’amitié à sa copine. Si ses partenaires de travail l’appelait dragon, ses proches savaient qu’elle était plus une lionne. Elle était dure avec ses adversaires et tendre avec ses proches. C’était sa façon à elle de protéger son monde. -“Tu sais qu’on ne s’est pas vues depuis début mars! Le temps passe de plus en plus vite, pas vrai! ” La brune ouvrait son sac pour en sortir un bouquin. Il était édité par un éditeur universitaire spécialisé en géo-politique. Peterson y avait déjà fait publier des ouvrages. Ils consistaient surtout en analyses critiques des politiques anglaises. Becca n’était pas sur les plateaux télévisés pour faire des simulacres de débats. Sa contre-attaque face aux Conservateurs était réfléchie. C’était bien pour ça que depuis six ans, il faisait tout pour ralentir son ascension dans les postes de la Mairie. -“Cadeau. Dis moi, juste si c’est accessible ? Tu veux bien ? ” Max était la meilleure des lectrices. Elle pouvait lui dire sans ambages si ces textes étaient clairs ou bien totalement hermétiques. Car à force d’avoir le nez dedans, on intégrait les codes et on oubliait d’être accessible.

-“Est-ce qu’on peut fumer ici ? J’oublie à chaque fois. Bon! Comment tu vas ? Entre la campagne et la prise de poste… j’ai été à l’ouest de tout. Raconte-moi ! ” En prévision, la belle avait posé des RTT. Maintenant, elle pouvait se poser dans ce beau fauteuil et profiter d’une bonne compagnie.


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19.07.21 20:44
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Maxyne Jørgen
Rebecca
talk with me
AVRIL 2026

« Sérieusement. Vous allez rester là aussi ?
- Vous connaissez déjà la réponse.
- Ce n’est qu’un simple déjeuner. Quelques discussions entre filles qui sont du domaine privé.
- Il n’y a pas d'exception.
- Vous savez que vous m’agacez ?! »

L'homme ne broncha pas. Cette phrase, il avait dû l'entendre un nombre de fois incalculable, très probablement de manière bien plus crue. Elle semblait glisser sur lui sans l'atteindre outre mesure. Il garda son air stoïque ses yeux froids soutenant le regard agacé et désapprobateur de Maxyne. Elle savait pertinemment qu'il lui était impossible de négocier avec lui, il n'était là que pour exécuter les ordres, particulièrement ceux qui consistaient à la surveiller durant son emprisonnement. Pourtant, elle essayait, à chaque fois, mais il se trouvait là où elle ne souhait le voir ; ce qui limitait la zone à partout. En vain. Lars avait merveilleusement bien choisi le chien de garde qui aboyait à ses côtés. Là-dessus, il fut impossible de nier le contraire tant il faisait merveilleusement bien le sale boulot. On accorda à la brune des permissions de sorties pour s'occuper uniquement de ses patients et la présence de l'homme de main en effrayait plus d'un. Ces pauvres petits vieux – pour la plupart – ne demandait qu'un peu de douceur, celle-ci disparaissait dans l'air dès qu'il franchissait le seuil de leur demeure.

Maxyne abandonna la lutte. Elle pestiféra à son encontre, puis se fit à l'idée qu'il serait une ombre bien désagréable dans le coin de la pièce. Levant les yeux exaspérés au ciel, la brune contourna le chien de service et quitta sa chambre. Impossibles d'entendre ses pas résonner dans son dos, aussi discret qu'une souris ce qui était terriblement perturbant, mais il était bien là, à épier le moindre de ses faits et geste. Maxyne tenta de se consoler en se disant que pour une fois, on lui accordait partiellement une journée normale. Qu'elle pouvait à nouveau rire et oublier ses propres problèmes. Elle avait encore du mal à croire que Lars ait accepté de laisser quelqu'un d'extérieur l'approcher. À moins que cela ne restait qu'une façon de préserver les apparences si précieuses. Quoi qu'il en soit un déjeuner avec miss Peterson ne pouvait que lui faire le plus grand bien.

Le restaurant tout entier de l'ambassade fut privatisé. Elle n'en avait pas demandé autant. Une simple table pour quelques heures lui suffisait, mais il était facile de reconnaître là le besoin presque maladif de la garder soigneusement à l'œil. Au moins, les filles auraient la possibilité de se vanter d'un espace rien qu'à elles. La table avait déjà sa petite décoration, agrémenté de plusieurs aliments qui constituaient un déjeuner pour tous les goûts. C'était presque trop de chique, un maigre Big-mac aurait merveilleusement convenu, néanmoins difficile d'être entendu dans un tel établissement.
Le garde pris sa place dans l'angle droit, il avait une vue dégagée sur les entrées et un aperçu des fenêtres qui illuminaient abondamment la pièce. Il la toisa durement sans se défaire de son expression imperturbable.

Nerveusement ses doigts tournèrent la bague de mariage qui avait de nouveau pris place à son doigt. Des années qu'elle n'avait pas porté un tel bijou, qu'elle n'avait pas eu ce réflexe et, il était quasi étrange de le sentir contre sa peau. Elle s'en serait si bien passé, mais son cher et tendre mari ne lui avait guère laissé le choix. L'illusion d''une idylle et de retrouvailles parfaites se devaient de perpétuer.
Quand enfin la porte s'ouvrit et que son invitée passa le seuil, les épaules contractés de Maxyne se relâchèrent doucement. Sa bonne humeur et sa joie de vivre se ressentait si fortement qu'il envahissait à grands pas la pièce. La Serbe ne se fit pas prier pour la rejoindre et lui rendre l'embrassade de salutation. Il y avait cette envie de lui raconter tellement de choses et, cette interdiction d'ouvrir la bouche qui guettait.

« Tu sais qu’on ne s’est pas vues depuis début mars ! Le temps passe de plus en plus vite, pas vrai !
- Oui, je suis tellement désolée qu’on n’est pas pus avant.  »

Si elle avait su. Non, même là il n'aurait été possible d'éviter tout le capharnaüm qui a suivit. Maxyne se contentabt de lui sourire pour excuse, sans vraiment avoir la possibilité de revenir sur ses longs mois de distance acharnée. Ses doigts attrapèrent le livre tendu, elle admira la couverture, le titre consciencieusement. Il n'avait rien à voir avec les romans qui traînaient avec désespoir sur les meubles de sa chambre. Il abordait un sujet plus sérieux. Bien qu'elle ne fût en rien une adepte de politique, qu'elle fuyait même cette dernière comme la peste, son avis sollicité, elle ferait l'effort d'y prêter une attention particulière. « Tu auras mon compte rendu en bonne et due forme. » Au moins, elle avait là de quoi passer le temps pour les prochaines soixante-douze heures. La jeune femme pris le pas pour s'installer confortablement à l'un des fauteuils disponibles. Deux tasses déjà prêtes et qui n'attendaient que d'être remplis. Elle attrapa nonchalamment la petite coupelle sous la sienne, la disposant du côté de son amie

« Je crois qu'ils ne sont pas trop d'accord. Mais honnêtement, fait toi plaisir. Prend ça comme cendrier. »

Maxyne ne fumait pas et elle n'avait encore vue personne ici avec une cigarette à la bouche, du moins à l'intérieur du bâtiment. L'interdiction devait être inscrite quelque part, mais l'envie de vérifier n'était aucunement au rendez-vous. Et c'était bien une interdiction qu'elle se faisait une joie de pouvoir tordre. Le livre gentiment posé à ses côtés, elle entreprit de remplir les tasses de porcelaines avec un peu de thé.

« Eh bien ça va. Les affaires de familles sont un peu compliquées en ce moment. Mais on arrive à trouver un ... équilibre, si je puis-dire. Elle lâcha un soupir. C'est épuisant pour être honnête. Mais nous n'avons pas d'autre choix. »

Avoir le choix, un mot qui paraissait de moins en moins familier ces derniers temps, elle garda tout de même un sourire sur le coin du visage.

« Le temps est terriblement long ici. Je ne sors que pour le travail et j'évite au mieux la foule. Entre cette histoire avec Jack et les nouvelles médiatiques dont j'ai fait la une... Ma tête attire bien du monde. Je n'ai malheureusement pas énormément de possibilités. À ce rythme, je pense que je vais apprendre le tricot et commencer à confectionner des pulls pour l'hiver. Qu'en penses-tu ? »

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Maxyne Jørgen
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29.07.21 20:40
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déjeuner à l’ambassade
Maxyne JORGEN


Ce restaurant était très calme. C’était presque déstabilisant. -“ Je suis désolée aussi. ” Leur amitié avait débuté en pleine rue, sous une neige froide. Comme une fleur qui résiste au milieu de l’hiver. Il arrivait souvent à Rebecca se faire une belle rencontre en campagne. Maxyne avait été celle-ci. Alors, elle regrettait de ne pas lui avoir donné plus de corps ensuite. La vie quotidienne avait pris toute la place. -“ On va se rattraper! ” Ils étaient dans la période calme. La trêve estivale était moins impressionnante que celle de la France. Mais, elle donnait tout de même le droit à plus de moments détentes. -“J’avais envie d’aller au théâtre ce mois-ci. Je me suis dit que je t’en parlerai. Est-ce que cela te dirait ? J’ai un abonnement. Je peux nous trouver des places à un bon prix. ” Vivre à Londres était une chance pour les amateurs de culture classique. Il n’y avait rien à redire sur ça. Malheureusement, Peterson n’en profitait pas du tout autant qu’elle en avait envie. Elle découvrait souvent après coup qu’elle avait manqué une superbe distribution.

Les filles se trouvaient après tout en terre serbe. Rebecca considérait qu’une micro infraction ne devrait pas avoir de conséquences sur les affaires diplomatiques. Elle attrapa la coupelle avec un sourire. Ce cadre classieux ne correspondait pas du tout avec son propre mode de vie. C’était assez agréable d’y goûter.

Rebecca en savait peu sur l’époux de sa nouvelle amie. Max était discrète sur ce sujet. Cependant, le peu qu’elle avait entendu la rendait compatissante. Becca avait été mariée pendant environ cinq ans. Même en étant très amoureuse de David cela n’avait pas fonctionné plus. Ils s’étaient séparés avant de se déchirer. -“Hum. Lars fait-il plus d’efforts ? ” Becca n’avait pas encore croisé le mari de Max. -“ … tu sais que si tu as besoin de changer d’air, tu peux venir à la maison quelques jours. Jane est là. Ce sera un peu camping. Mais, tu es la bienvenue. ” En relâchant une bouffée de nicotine, Rebecca posa les yeux sur l’homme baraqué à l’autre bout du salon. -“Je suis sérieuse. ” La peur d’un tueur en série était logique. Mais, elle avait l’air de servir d’alibi.

Les journaux avaient été avares en détails bien entendu. Mais, on pouvait voir que cette femme était privée de libérté. La séquestration était un crime puni par la loi. -“Hum. ” Becca ne connaissait pas tout. Une fois ou deux, elle avait tenté des recherches concernant la Serbie et les réseaux mafieux. Mais les informations étaient dures à trouver ou trop floues. Cependant, Becca sentait qu’il était trop tôt pour attaquer sur le sujet. Elle prit donc sur elle de rebondir sur le tricot. -“J’en ai fait pendant mon congé de maternité. … C’est vrai que ça occupe le temps… entre deux tétées. ” Jane avait eu un sommeil très compliqué les trois premiers mois. Ils avaient vécu à son rythme. Impossible de se concentrer sur autre chose. De toute façon, sa mère avait tout juste assez d’énergie pour lancer une lessive ou faire cuir du riz. -“J’ai du matériel. Je peux te passer la base. Mieux vaut tester avant d’investir. ” Cela motiverait peut-être la comptable à s’y remettre de son côté. Elle avait bien envie de recommencer des écharpes.
-“ Bon, alors, qu’est-ce que tu peux me conseiller ? Un plat là-bas. Je ne connais pas du tout la cuisine serbe. ” Ce pays était à la confluence de plusieurs cultures. Les choix culinaires étaient assez hétérogènes. Rebecca avait connu la disette pendant quelques temps. Autant dire, qu’elle pouvait manger de tout. Ceci dit, maintenant qu’elle pouvait se permettre de mieux manger, elle appréciait d’avoir accès à de la vraie qualité. -“Je voulais t’inviter à un barbecue. ” Consciente qu’un garde-chiourme les surveillait de loin, Becca faisait exprès de se faire entendre. -“ Tu peux négocier pour libérer le deuxième dimanche d’août ? ” C’était l’occasion de mélanger des personnes de tous ses cercles. Mais ce serait surtout l’occasion pour elles de papoter sur les droites de la femme et de comment les mettre en application… le plus vite possible.


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01.08.21 11:53
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Maxyne Jørgen
Rebecca
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AVRIL 2026

Du tricot. Une idée comme une autre. Peu certaine d'avoir réellement la patience pour ça. Mais l'ennui étant si présent que le temps pourrait peut-être passer de façon bien différente. C'était sûrement mieux ça, que la première idée qui lui avait traversé l'esprit ; briser les barreaux de sa chambre et sauter du deuxième étage pour prendre la fuite. Il n'y a pas de certitude que la réception soit très bonne. Le problème restait toujours les problèmes autour, le tueur continuer à arpenter les rues et les médiats n'attendait qu'un faux pas de sa part pour harceler et envenimer les choses du côté politique Serbe. Les options finissaient par être réellement limité.

« Hum. Lars fait-il plus d'efforts ? ... tu sais que si tu as besoin de changer d'air, tu peux venir à la maison quelques jours. Jane est là. Ce sera un peu camping. Mais, tu es la bienvenue.
- Je sais. C'est gentil. Mais ça ira promis. Et puis... nous avons besoin de passer un peu de temps ensemble en ce moment. »

Maxyne laissa entendre ce mensonge aussi gros qu'une maison en y donnant toute la sincérité qui lui fut possible. Plus elle avait la possibilité de s'éloigner de lui, mieux elle se sentait. Mais Lars lui faisait peur, elle n'avait pas envie de sentir les foudres de sa colère s'abattre sur sa personne en abusant de demande qu'il trouverait déplacé. Ou qu'il verrait comme un prétexte pour s'échapper. Non, elle ne voulait pas lui donner ce plaisir-là. Il avait été suffisamment clair, jouer les épouses sages et aimante, elle connaissait. Elle se souvenait du texte par cœur. La brune avait déjà réussi à berner tout le monde une première fois en préparant sa sortie. Une fois de plus la freinerait guère.

« J'ai du matériel. Je peux te passer la base. Mieux vaut tester avant d'investir.
- Je disais ça pour rire. Mais, pourquoi pas. Je pourrais toujours me confectionner un pull pour l'hiver si cela me plait vraiment. »

Maxyne avait de la patience avec les gens, pour son travail qu'elle aimait réellement. Mais le tricot... l'histoire en été tout autre. Enfin, elle ne pouvait pas vraiment savoir sans essayer au préalable. Et puis, cela faisait aussi une bonne excuse pour que Rebecca revienne lui tenir compagnie entre ses murs trop vieillot.

« Bon, alors, qu'est-ce que tu peux me conseiller ? Un plat là-bas. Je ne connais pas du tout la cuisine serbe
- Alors , un sourire plus détendu s'afficha sur son visage, alors qu'elle énuméra les plats sur la table : tu as la fameuse Moussaka. La Gibanica est quelque chose d'assez semblable aux pitas grecques. Le Slatko qui est l'eau de vie aux prunes, attention c'est fort. Le Sarma, chou aigre, les feuilles farcies avec du bœuf haché et riz, cuits au four. Des Vanilice qui sont des biscuits et là des petits gâteaux Yougoslaves, mais très sucré. Mais si tu aimes la meringue, je te recommande le Šampita, à base de pâte feuilleté et son cœur meringué intensément moelleux un peu comme un marshmallow et tellement léger. »

L'ambassade avait été très généreux à proposer autant de variété de plat, sans oublier les classiques Anglais si le palais n'appréciait guère la différence de saveur. Elle n'en avait pas demandé autant. Mais les odeurs qui se mélangeaient dans l'air lui rappelait son pays et les souvenirs agréables qui s'y accrochaient. Les rares fois où elle voyait sa mère au fourneau parce qu''elle avait le "temps" sans déléguer cette tâche à la gouvernante. Ou quand son oncle passait des heures en cuisines en sa compagnie pour essayer en dessert typique qui, en fin de compte, finissait cramer, mais saupoudré de rire cela n'avait que très peu d'importance. Ce temps bénit d'autrefois lui manquait. Elle laissa son amie choisir ce qui lui convenait, prenant pour sa part un petit biscuit pour accompagner son thé pour commencer.

« Tu peux négocier pour libérer le deuxième dimanche d'août ? »

Maxyne pris une gorgée de son thé. Elle lança un regard du côté du molosse qui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses yeux la transpercèrent et elle en eux froid dans le dos. Elle avait envie, terrible envie de dire oui. Si seulement cela lui en fut possible.

« Je ne pense pas que ce sera possible. Mon père revient de Serbie ce week-end-là. Ça va être des journées politiques où ma présence sera "indispensable". »

Son corps fera acte de présence, son visage accordera des sourires, son décolleté probablement facilitera quelques contrats à signer. Mais son esprit sera sans aucun doute ailleurs. Comme autre fois, elle jouera la potiche. Sauf que cette fois on l'attendait au tournant. Elle avait tant de regards braqués sur elle, sur son couple a nouveau "réunit". On lui avait dit qu'aucune fausse note ne pouvait être accordé.

« Je suis désolée. Lâcha-t-elle en déposant sa tasse. On est loin de la facilité de vie avec laquelle tu m'as connue. Ça n'a totalement rien à voir. Un soupire lui échappa. Mais que je le veuille ou non, j'ai des obligations. Des engagements que je dois respecter. La manière dont nous vivons en Serbie est très différente de celle de Londres. Londres c'est... la facilité, la possibilité de pouvoir toucher, gouter et vivre à tout. La Serbie c'est la peur. Des âmes marquées et méfiantes. Je dois renoncer à certaines choses. »

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Maxyne Jørgen
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25.08.21 23:12
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déjeuner à l’ambassade
Maxyne JORGEN


Contrairement à la tendance générale, Becca n'entretient pas de mirage autour de sa vie ou de sa personne. Elle possédait trop de franchise en elle pour mettre de l’énergie dans la comédie. Ce qui était en même temps sa force et sa faiblesse. Cependant, elle pouvait voir quand quelqu’un cherchait à l’endormir. Plutôt que de se braquer tout de suite, elle voulait savoir pourquoi. Elle attendit donc d’en savoir un peu plus. -“Tiens moi au courant.
De même, si elle n’était pas une femme hyper exotique, Peterson avait le goût du risque. L’inconnu ne lui faisait pas peur. Cela la stimulait ! Les yeux penchés sur Max, elle tenta d’imaginer les plats et opta pour celui qui était à base de viande hachée. Ici la qualité était certainement assurée. -“ Je suis curieuse de goûter tout cela. ” Elle prit une taffe de nicotine avec plaisir. Son sourire se tarit un peu. Mais Rebecca rebondit vite. D’autant qu’elle sait tout ce que réclame le temps politique. -“ Dommage. Une prochaine fois! On pensera bien à toi. ” Jane avait entendu parler de Maxyne. Les filles se verraient. Ca finirait par arriver. -“ Et surtout courage à toi dans ce périple. ” Maintenant qu’elle avait l’information, Becca surveillerait les news à ce sujet. Toute politique étrangère était intéréssante à étudier.

-“ Mais non, ne t’en fait pas. Je comprends. ” Au plan personnel personne n’a besoin de se justifier de si “oui” ou “non” il veut faire quelque-chose. Rebecca pouvait entendre qu’il y avait mieux ailleurs. D’autant que toute famille impose des obligations. C’est un peu dans sa nature même. Par contre, la seconde phase du discours de Max, éveille une sonnette dans l’esprit de Becca. Cela donne une lecture très différente du début de leur échange. L’anglaise inspira avant de caler son dos contre le dossier de sa chaise. Ses yeux inquisiteurs se firent plus intenses.

Il fallait qu’elle sache si tout ceci était implicitement un appel au secours. -“ Max… ” Le timbre de voix resta inchangé. Mais les yeux racontaient tout autre chose. -“ Est-ce que tu te trouves ici contre ton gré ? ” Peterson connaît les lois, les procédures et elle est du genre à s’en servir. Les deux armoires à glace ne lui faisaient pas peur. Parce qu’elles étaient à Londres. Ambassade ou pas, dans ce pays, une femme ne pouvait pas être séquestrée. -“ Tu peux me dire la vérité. Je peux t’aider Max. Je suis trés sérieuse.” L’engagement n’est pas pour l’honneur. Ce n’est pas non plus pour se donner une bonne conscience. Becca est une militante jusque dans les os. Ce n’est pas à elle qui faudra demander de fermer les yeux.

L’air de rien, elle reprend son sac pour en sortir son téléphone portable. Elle attrape ensuite un stylo et l’une des serviettes qui se trouve sur leur table. Un numéro de téléphone à contacter. Seules deux initiales sont indiquées. -“ Il fait du probono. Gardes-le d’accord. ” Ayant fait du bénévolat dans une association pour aide aux femmes battues, Rebecca sait que l’émancipation peut prendre un certain temps. Exactement comme quand on est avec un patron tyranique. Mais, le plus important, c’est d’avoir une main tendue le moment venu.

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04.09.21 11:37
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Faire bonne figure. Ces mots raisonnaient dans le crane Lars. Putain, qu’il en avait marre de tout ça ! Le serbe se retrouvait à jouer le rôle pathétique du mari aimant si heureux d’avoir retrouvé sa femme… Compagne qui s’était fait passer pour morte avant de faire le tapin à Londres. Illeanea avait un super CV. Lars vit l’heure, sachant pertinemment ce qu’était en train de faire sa chère dulcinée, à faire croire à tout le monde que tout allait bien. Son invité était en ce jour spécial, une politique qui cherchait à faire bouger les choses. Lars n’avait pas de problème particulier avec les politique, amis le problème était que cette sorcière se voulait être incorruptible. Ils ne pouvaient pas cohabiter. Les autres avaient l’intelligence de se plier à l’ordre du monde.

Lars était habillé en costume. Propre sur lui, il ressemblait à un homme d’affaires, ce qu’il était de toute façon. Il entra dans la pièce et salua les deux femmes. « Bonjours Mesdames. » Il eut un sourire, faux, envers Illeanea. En bon mari qu’il était, Lars vint embrasser sa compagne. Il était un salop, mais Illeanea jouait carrément dans une autre catégorie. Le mafieux prit une chaise pour s’incruster dans cette conversation. Leur babillage avait assez duré de toute façon. « Je vous coupe peut-être ? » Il savait très bien ce qu’il faisait. Lars, enchaina « C’est que mes obligations m’éloignent trop souvent de ma compagne, dès que j’ai un moment… » Le Serbe se tourna vers Max. « Je préfère le passer avec toi. » Pour la surveiller, notamment. Même si Lars se pensait plutôt magnanime avec elle. Après, tout il lui laissait la possibilité de travailler. Illeanea pouvait toujours aller s’occuper de ses chers patients. Un ramassis de personnes inutiles d’ailleurs.

Lars entoura de son bras sa femme. Le bras était aussi protecteur que destructeur. Elle le savait très bien. Il allongea même sa main sur la sienne. Le mafieux reprit la parole « Mais allez-y, reprenez votre conversation… » Il demanda innocemment « Vous parliez peut-être de votre fille Rebecca ? » L’information était le pouvoir. En cela Lars restait tout à fait cordiale pour le moment. Après tout, personne n’aimait l’avoir comme ennemi.
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15.09.21 20:51
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Maxyne Jørgen
Rebecca
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AVRIL 2026

"Certaines choses" n'était probablement pas le mot adéquat. Maxyne devait renoncer toute une vie entière, simplement pour garder la sienne intacte. Mais ce n'était que détails que, quand bien même elle rêverait de le partager avec son amie, elle ne le pouvait pas. Parce qu'on le lui interdisait, parce qu'on lui faisait peur, parce qu'elle n'avait simplement pas envie d'avoir sur la conscience un incident noté noir sur blanc dans le journal au sujet de Rebecca Peterson. Alors, oui, elle avait envie de répondre positivement à sa question qui tombât soudainement, mais s'abstenue. Maxyne lui offrit un sourire réconfortant avec des mots qui suivaient le mensonge.

« Tout va bien, c'est promis. Ce ne sont que des histoires de familles, aucune n'est parfaite. »

Les familles parfaites n'existaient pas. Et même si elle existait, elle serait bien plus tordue que la moyenne, si n'était pire. Cependant, elle savait aussi qu'elle ne serait pas du genre à relâcher un tel sujet aussi simplement. Une Peterson trop curieuse ne risquait guère de plaire à son entourage. Sans un mot, la brune accepta le morceau de papier. Elle le fit glisser lentement vers elle pour le cacher ensuite dans sa chaussure. Il n'y avait pas de promesse que ce numéro serait contacté. Elle ne savait pas plus quoi dire si elle venait à avoir cette personne au bout du fil. C'était délicat, trop délicat à vrai dire.

Max eut à peine le temps de la remercier du geste que la porte s'ouvrit soudainement. Ses yeux se plissèrent un instant, s'ils avaient pu envoyer des foudres elle l'aurait fait sans hésiter. Lars était bien la dernière personne qu'elle s'attendait à croiser aujourd'hui. Il n'était même aucunement invité, mais ce n'était qu'un maigre détail dont il se passait éperdument. Elle joua le jeu pour lequel on la retenait dans cette ambassade, rendant le baiser d'une femme aimant et respectueuse envers son mari. Elle le soupçonnait presque d'y prendre un malin plaisir.

Cependant, elle s'empressa de changer de sujet, les enfants n'étaient pas la chose qu'elle voulait aborder, encore moins ici, en sa présence. Ce n'était que trop douloureux et dangereux à la fois. D'un autre côté, elle préférait qu'il en sache le moins sur la vie privée de son amie.

Un frisson lui parcourut l'échine au contact de sa peau. Autant de rapprochement, même pour une simple mascarade n'était pas arrivée depuis si longtemps. Elle en avait oublié qu'autrefois il fut d'apprécier ça.

« Non, d'un barbecue. Rebecca m'invitait à un petit week-end accompagné de l'odeur fumant d'un bon steak. Malheureusement, ça tombe le Weekend ou mon père revient de Serbie. Et tu sais à quel point il apprécie que je sois là, chéri. »

À quel point il aimait le contrôle et qu'il voulait savoir ce qu'il passait ou non de son côté. Elle lui offrit un sourire, mais il devait savoir à quel point celui fut amer.

« Sinon nous parlions de la nourriture Serbe qu'elle ne connaissait pas. Et je lui faisais une sélection des incontournables. »

En somme une discussion de filles des plus banals et loin d'être importante. Elle espérait que ce serait ennuyant et qu'il prétexte un truc pour qu'il s'en aille.

« D'ailleurs, si tu vas en Serbie un jour, note de visiter l'immense forteresse située au confluent de la Save et du Danube. Les balades sont exceptionnelles avec une vue imprenable sur la ville. Et je suis sûr que Lars doit connaître des endroits impensables et sublime à souhait ? Demanda-t-elle innocemment en entrelaçant ses doigts avec les siens, y plantant discrètement les ongles. »

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Maxyne Jørgen
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12.10.21 19:06
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déjeuner à l’ambassade
Maxyne JORGEN


Rebecca comprit que cette ambassade n’est qu’un joli décor pour une mascarade. Elle tenta de sonder le regard de son hôtesse pour en savoir plus. Malheureusement, un élément extérieur perturba leur discussion pile à cet instant. Maintenant suspicieuse, la jeune femme se demanda si ce timing n’était pas volontaire. Ses yeux volontaires se posèrent sur le “compagnon” de Maxyne. -"Vous nous coupez oui. " Becca attrapa son verre pour le lever en direction de l’homme d'affaires. Sous couvert de politesse, elle débuta une étude scrupuleuse du spécimen. Quelque-chose, chez lui, inspirait aucune conscience. L’attitude de Max si parfaitement mielleuse paraissait étrange. -"Quel genre d’affaires ?" Mais Peterson pouvait jouer l’invitée elle aussi.

Néanmoins, son visage se figea instantanément. Jane n’avait pas été mentionnée dans la conversation. Max et Becca ne parlaient pas beaucoup d’elle. Cette information n’aurait pas dû être en la possession de Lars. Peterson se força à desserrer sa main et à respirer. Ce n’est pas la première fois que l’on menace ses proches pour l'atteindre. L’engagement syndical peut amener à subir des pressions. -"La famille avant tout. Bien entendu. " Elle sourit à Max pour approuver son résumé. -"On allait commander. Une suggestion ? " Incorporant l’homme qui avait de plus en plus une allure de mafieux aux yeux de l’anglaise.

-"Je note tes idées. Mais tu sais, je quitte rarement l’Angleterre et jamais pour aller aussi loin. " Rebecca s’avança sur le bord de sa chaise. Le buste dressé et le menton levé. Elle n’avait pas l’intention de se laisser intimider par un homme comme ça. -" Il y a tellement de travail ici. " Elle ignora alors le compagnon pour braquer ses yeux sur son amie. -"Tu n’imagines pas le nombre d’abus de pouvoir auquel on fait face. Tous ces hommes qui dés qu’ils ont un semblant de pouvoir deviennent de vrais tyrans. " Les tyrans n’effraient pas les femmes et hommes dont Peterson fait partie. Elle boit un peu, affectant une nonchalance naturelle. -"Ils oublient vite qu’il y a une Loi pour les empêcher de faire n’importe quoi." Bien entendu Rebecca n’a pas d’éléments concernant la législation Serbe. Cependant, elle allait se renseigner. Plutôt deux fois qu’une!

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17.10.21 16:52
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L’invité avait du mordant. Lars était tranquille. Si cette Rebecca cherchait vraiment à sortir les crocs, elle allait se briser contre lui. Le mafieux était conscient de ses forces. Il répondit « Je vise à promulguer la culture serbe et surtout, les échanges économiques entre nos deux pays. » Lars n’était pas dans le faux en disant ça. Mais à la place des traditionnelles denrées alimentaires, c’était de la contrebande, de la drogue et du trafic d’être humain. Le principe restait le même.

Illenea avait un regard mordant. Lorsqu’elle s’énervait, Lars ne la trouvait que plus séduisante. C’était … amusant de la voir dans cet état. Lars s’en amusait. La situation prêtait à rire. Illenea avait de fait refuser l’invitation de ce barbecue. Le mafieux n’y croyait pas une seconde, mais au moins les apparences étaient respectées. Il eut un sourire. Toute personne sensée aurait proposé un autre jour, mais pas Lars. Alors que sa compagne lui enfonçait ses ongles dans la main, le mafieux répondit avec un sourire « Je vois que tu as le mal du pays. » Il aurait pu rajouter ma chérie, mais le sourire allait paraître trop forcé. C’est qu’elle commençait à la faire mal. Son regard roula le long du bras de la belle avant de nouveau croiser son regard. Elle était en train de franchir la ligne rouge. Lars avait fait l’effort d’être gentil, si elle continuait, il ne prendrait plus cette peine.

Le mafieux répondit « Prenait le plat du jour. Cela sera très bien. » Le chef de l’ambassade faisait un travail tout à fait correct. Puis Lars n’avait pas envie d’investir de l’énergie pour quelque chose d’aussi futile. Leur invité semblait continuer de montrer les crocs. C’était amusant. Lars répondit tranquillement « Comme la prohibition que vous avez instaurés. » Une excellente loi pour les affaires. Il y avait de quoi remercier tous ces anglais ! Depuis que cette loi avait été instaurée, l’Angleterre était devenue une véritable mine d’or. « Justement, visiter la Serbie permettrait de voir ce qui est fait de mieux ailleurs. » Dans ce pays, les honnêtes gens pouvaient vivre bien plus tranquillement qu’ici.

Lars était face à une femme qui n’avait fait que peu de choses dans sa vie. Il n’y avait aucun fait d’arme. « S’il y a tant de tyrans que ça, au moins cela vous laissera de nombreuses possibilités pour faire vos preuves. » Lars se calla correctement dans son siège « A vous attendre, votre pays est particulièrement mal famé. » Le mafieux se tourna vers sa compagne « Il est toujours possible que tu retournes quelques temps au pays, si tu le souhaite. » Quel sacrifice de sa part ! Quel dévouement !
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28.10.21 13:28
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Maxyne Jørgen
Rebecca
talk with me
AVRIL 2026

C’était un moyen comme un autre de le faire fuir. Mais cela ne semblait guère suffisant au final. Elle espérait au moins lui faire mal avec ses ongles, assez pour qu’il comprenne que sa présence en cet instant l’emmerdait au plus haut point. Mais le Serbe, un homme borné, n’abandonnait pas aussi facilement.

« Je vois que tu as le mal du pays.
- Qui ne l’aurait pas ? »

La Serbie lui manquait oui. Mais peut-être pas autant qu'il l'aurait cru. Londres était devenue sa nouvelle maison. Ses nouvelles traditions. Elle s'y sentait probablement bien plus en paix ici que l'autre bout du continent. Ses souvenirs n'en étaient pas les mêmes, bien plus joyeux. Et puis, qui voudrait revenir dans un pays gouverné, pour une poignée, par des menteurs et des meurtriers ? Personne n'était parfait, mais tout de même. Maxyne relâcha ses ongles pour laisser sa peau respirait. Quoi qu'elle fasse, ce dernier n'avait pas envie de s'éloigner.

La jeune femme écouta silencieuse la balle qu'ils se renvoyaient. Le mordant que chacun avait. Elle pouvait définitivement les retirer de la liste des personnes qui “s'apprécient”.

« Il est toujours possible que tu retournes quelques temps au pays, si tu le souhaite.
- Et nous en avons déjà parlé. Je ne quitterais pas mes patients du jour au lendemain. »

Maxyne laissa un sourire innocent s’afficher sur son visage. Mais elle n’en pensait pas moins. Elle ne comptait pas quitter le pays d’un simple claquement de doigts. Encore moins pour lui faire plaisir. Et elle ne souhaitait pas davantage entrer dans son petit jeu tordu.

« Peut-être pourrions-nous inviter Rebecca la prochaine fois qu’un gala se prépare en ces lieux ? Certaines personnalités politiques Serbes devraient l’intéresser. Il y a quelques noms qui partagent les mêmes visions. Je suis sûre que ce serait très bénéfique pour toi. Et qui sait, d’autres pourraient tout aussi bien changer d’avis en t’écoutant. »

Après tout, qui ne tentait rien... cela ne pouvait pas faire de mal, bien au contraire. Certains ne seraient peut-être pas en accord, probablement peu réceptif à son tempérament. Mais d’autres, pouvait aisément comprendre les raisons de son combat. Des personnes qui pouvaient peut-être changer le côté de la balance.

« D’un autre côté. Cela permettra aux anglais de voir que les Serbes ne sont pas aussi diaboliques que le prétende les rumeurs. Je suis certaine que les deux pays pourraient s’entendre. »

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Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
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07.01.22 2:27
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Il faudrait bien plus que des coups d’ongles pour que Lars lâche l’affaire. Le mafieux connaissait la violence, la vrai, la dure, celle où l’on souffre au point de se demander si on allait mourir. Il n’avait pas toujours été le plus fort. Il avait appris à encaisser, à devenir le plus violent, le plus fourbe et le plus dominant. L’homme n’était pas encore au sommet de la hiérarchie, mais il était assez haut pour savoir qui était les faibles.

Devant la proposition de sa compagne, Lars ne voyait pas d’inconvénient. Il n’était pas le monstre qu’elle ne cessait vouloir peindre. L’homme répondit tranquillement « Si c’est ce que tu souhaites. » Il se tourna vers la syndicaliste « Je vous ferez rajouter sur la liste des invités… vous et votre cavalier. » Si toute fois cette bonne femme en avait un. Lars ajouta « Je me ferai un plaisir à vous accueillir personnellement. » Elle pouvait venir, mais le mafieux ne s’était pas engagé à ce qu’elle passe un bon moment. L’homme avait l’esprit tranquille. A l’ambassade, la sécurité ne pouvait pas être compromise. Lars ne craignait rien.
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10.01.22 18:46
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déjeuner à l’ambassade
Maxyne JORGEN


Peterson regarda l’interaction entre cette femme et son époux. Celle ci n’a rien à voir avec celle dont elle se souvient avoir eu avec David. Ni avec un autre homme qui ait partagé sa vie. Le malaise ne la quitte pas. En fait, il croie au fur et à mesure. -" Je vais le prendre. " Becca écarta le menu sur la table. Son visage se crispa pendant un court instant. Bien entendu les Conservateurs ont sorti une superbe loi qui ne fait accentuer le pouvoir de l’illégalité dans ce pays. En voyant le sourire du Serbe elle comprit ce qu’il sous entendait. Cet homme était d’une sacrée fourberie. Comment Maxyne l’avait rencontré au juste.

"Peut-être un été. " Becca dit cela pour être tranquille. Elle ne songe pas à aller en Serbie en tous les cas pas seule et pas dans le territoire de cet homme. Il n’est pas fiable deux secondes. Il donne même envie de fouiner pour savoir pourquoi il parle ainsi des malfrats. Le Parti a ses sources, tout comme le Syndic. La jeune femme peut facilement obtenir des informations par ces caneaux.

La tentation fut grande de rentrer dans le débat de cet homme venimeux. Oui Rebecca a bien envie de lui ôter ce sourire suffisant. Cependant, son bon sens la retient de pleine force. Ce genre d’homme est dangereux. Aussi bravache qu’elle soit, Peterson n’a pas l’avantage dans ce lieu. Elle a encore une fille qui a besoin d’elle. "Ce n’est sans doute qu’une impression. " Autant désamorcer avant qu’une petite bombe explose à cette table.

L’intervention de Max aiguille Becca sur un sujet moins tendu. Du moins moins tendu pour une entente entre deux nations. "Heureusement. Depuis que la santé a perdu les travailleurs étrangers c’est une galère sans nom. Enfin, tu dois le sentir dans ton boulot ? " La situation des hôpitaux ne s’est pas améliorée en cinq ans. D’ailleurs c’est un dossier que le Parti prend à bras le corps pour la mandature. Mais, il y a pas mal de dégâts.

L’intention est louable. C’est même flatteur pour la Travailleuse acharnée. "Tu veux que je fasse l’ambassadrice des idées du Parti ?" Il y a un organigramme dans le parti. L’organisation met en avant des personnes élues. Le frère de Rebecca est plus influent. Jack Clark a été présent dans la campagne. "Je viendrai. Ne serait-ce que pour te voir toi. " Le sourire de Rebecca se fendille un peu. Mais la jeune femme décida de ne pas se démonter face à cet homme affreux. Elle préviendrait des personnes de confiance. Et puis, elle demanderait à Vincent de venir avec elle. Ce serait plus sécure. "Merci bien." Alors l’un des employés du restaurant s’avança vers eux pour prendre la commande du déjeuner.

Becca demanda un plat du jour. Non elle n’allait pas fuir la présence de ce monstre. D’un sourire aimable elle invita Max à reprendre le fil de leur conversation. Lars ne leur imposerait pas la suite de la journée!

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30.01.22 19:12
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