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[CLOS] Born to be alive ft. Ann
Prem Hadid
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Prem Hadid
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IDENTITE : Prem Ibn-Aziz Al-Hadid
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Born to be alive
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Le navire marchand ne reviendrait pas bientôt. Il faut que j’exerce avec ce que j’ai, c’est à dire peu. Le tout en évitant les gardes. Je me réfugie dans la ville, et dans le port si animé qu’il me couvre d’un voile invisible aux yeux des passants. Je me familiarise avec cette contrée lointaine et je constate que mon aversion envers elle diminue, au fur et à mesure que je passe ici. Les murs, les vêtements et même le soleil ne chatoyaient pas autant qu’en Andalousie, mais j’ai croisé des gens chaleureux. C’est en grande partie grâce à mon hôte, le vieux tisserand, Adib. Il vit ici depuis longtemps, et s’est intégré. Il m’a fait rencontrer quelques-unes de ses connaissances, qui rapidement, ont sollicité mon aide, en apprenant ma profession. L’accès aux médecins semblait ardu ici. Je m’étonne encore que certains n’en aient jamais vu, et se portent pourtant bien.

Il faut dire que la population n’a pas le luxe de tomber malade. C’était particulièrement vrai chez les nouveau-nés et les jeunes enfants, comme me l’a fait remarquer Ann. Avant qu’elle ne vienne me mander pour l’assister durant l’accouchement de la baronne, je m’appliquais à retrouver ma main en étudiant et en soignant quelques patients, mais surtout en préparant pommades, onguents et cataplasmes, ainsi qu’en étudiant la flore locale. J’ai malheureusement dû laisser au palais tous mes instruments, mais je compte bien en redessiner les plans, en espérant qu’un aimable forgeron pourrait me les fabriquer. Les seules choses que j’ai avec moi sont celles que je considère indispensables : du lait de pavot et ses graines, du ginseng, de l’alsabaar, du alqunb, des grains de qahwa, et beaucoup d’alqatu. Ces fils souples et lisses qui se dissoudent dans la peau ne cessaient de m’émerveiller, et de sauver la vie de nombreux patients.

Je m’efforçais également de comprendre le processus d’accouchement. Pendant mes études, nous avions déjà étudiée le cadavre d’une femme, condamée pour fornication, seulement quelques jours après son accouchement. Nous avions clairement pu voir par quel “chemin” l’enfant était passé, soit entre le sacrum et l’os pubien. Avant d’assister de mes propres yeux à l’accouchement de cette pauvre esclave, je ne soupçonnais pas la dangerosité de l’enfantement, car les nouveaux-nés me paraissaient petits. Enfin, ils l’étaient, mais le passage au travers du bassin était encore plus étroit, d’autant plus que les os du bassins demeuraient peu mobiles, voire complètement fixes. Quant à la matrice, l’utérus, je ne connaissais pas exactement sa nature. Je supposais qu’il s’agissait d’une sorte de muscle qui forçait l’enfant vers l’extérieur. Un muscle à la fois fort et fragile, et je doutais qu’une incision ne puisse être faite sans tuer la mère. Certains Sultans plus cruels que mon père avaient déjà pratiqué cette opération, pour sauver un héritier tant attendu, au péril de la mère. J’étais pourtant persuadé qu’il devait avoir un moyen de sauver la mère autant que l’enfant…

Je nettoyais mon mortier lorsque Adib frappa à ma porte, et m’informa qu’une femme me demandais. En jetant un coup d’oeil à l’extérieur, j’aperçu Ann. J’emportais rapidement tout ce que j’avais dans un sac, et rejoignit la sage-femme à l’extérieur, fébrile “Bonjour Ann. Est-ce l’heure?


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Prem Hadid
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28.07.21 23:40
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SAUVER DES VIES II
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Le travail de doula n’était pas ou peu rémunéré. Ici on considérait qu’accoucher une femme était un devoir sacré. La rémunération se faisait par la joie. Certains pères, heureux, lui offraient parfois des légumes ou du pain. Mais point de solde. Ainsi, et malgré toute sa science, Mrs Thomas ne pouvait vivre de ce métier. Elle était une jeune veuve de guerre qui refusait le remariage avec un vieux paysan. Ann cumulait donc plusieurs emplois journaliers pour subvenir à leurs besoins. Elle se trouvait ainsi sur la rive de la Tamise, à laver le ling du château, quand une domestique de la maison Crawley avait plongé sur elle. La jeune femme, qui se prénommait Pauline, avait été une de ses patientes deux ans plus tôt. C’était d’ailleurs elle qui avait recommandé Ann auprès du baron et de la baronne. En la voyant Ann comprit tout de suite.

Il y avait un accord avec les filles du rivage. L’Anglaise confia donc son ouvrage à sa voisine, avant de quitter la boue avec des enjambées toniques. Les filles avaient déjà parlé de ce moment important. ” Passons par chez M. Abid.” Fort heureusement, à cette heure circuler dans les quartiers n’était pas trop compliqué. Pendant leur course au milieu des tisserands et de l’encen Ann posait les premières questions. Comme elle le redoutait la douce Marguerite avait des soucis avec son souffle et ses lombaires. ” Oui. Maintenant. Dépêchons-nous. ” Ann se tourna alors vers la jolie servante pour lui demander d’aller chercher sa sacoche. C’était son fils aîné qui la conservait avec lui. Il travaillait comme apprentis chez un boucher qui était à quelques rues. La demeure des Crawley était à bonne distance. Ils devaient donc se hâter de trouver une calèche.

La chance leur sourit, quand il trouvèrent un marchand de faisans, qui connaissait Ann, puisqu’elle avait accouché sa dernière fille. Il se montra prompt à donner la cadence. Ann profita du trajet pour refaire l’inventaire de sa trousse à voix haute, en anglais, pour elle comme pour Prem. ” Je dois vous prévenir. ” Ann plonga ses yeux clairs dans ceux sombres de l’indien. ” Il y a un ordre. Si le choix se présente… Nous devons sauver les petits. ” Le Baron avait très lourdement insisté. Il n’en pouvait plus, ayant perdu trois bébés, il devient obessédé par la question de son lignage. ”Gardez le en tête. Ne le dites pas à Marguerite.

Ils arrivaient alors que les portes du château étaient déjà grandes ouvertes. Une effervescence se ressentait, à travers les murs. Pendant qu’Ann attrapait ses affaires un hurlement résonna d’une chambre à l’étage. Pauline à leur train, arriva pour les guider dans les escaliers et les couloirs vers la chambre de la dame. Celle-ci était très sobre malgré le rang de son occupante. Le lit était défait, les draps salis par les fluides clairs prénatales et du sang. Marguerite était debout, marchant lentement dans la pièce pour soulager ses muscles. Elle portait une chemise de repos. Ses très longs cheveux étaient nattés et humides de sueur. ” MARGUERITE DE CRAWLEY : HAN ! Seigneur ! ANN ! C’est bien trop tôt !!” Les yeux clairs de la baronne se posèrent un instant sur l’Indien. Ils étaient remplis par la douleur et la peur. ”[color=#339966 Marguerite, quel est l’espacement entre les contractions ? [/color]”

MARGUERITE: Je ne peux le perdre Ann. … Il ferait le divorce. ” Anne se tut quand bien même elle avait un avis bien arrêté sur ce Baron et sur sa tyrannie. Ce n’était pas le moment. Voici le docteur Hadid. … Il va m’assister. Je vous en ai parlé. ” La jeune femme regarda l’homme à la peau sombre s’apprétant à le saluer. Mais elle se cramponna alors au bras de la sage-femme pour tenir le choc. Les traits de la noble se déformaient sous le choc et on entendit de nouveau un cri.

Prem. Amène-moi l'alambic au liquide bleu clair. ” Pendant ce temps, Ann caressa lentement le dos de la noble, l’invitant à faire l’exercice de respiration qu’elle lui avait enseigné. Le calme revenait. Mais il y avait une très forte tension dans cette maison. Sans aucun doute inspirée par l’homme qui venait de s’arrêter sur le seuil de la chambre. Le Baron de Crawley toisa sa femme, puis les soignants et reparti, aussi froid que l’hiver. ” MARGUERITE: Il faut que tu lui dises, toi, que je fais de mon mieux. ” Ann ne répondit rien. Elle appela son collègue oriental, pour qu’ils aident la belle à s'asseoir, seulement le temps de voir où en était le travail. Marguerite était un peu fiévreuse et son pouls était trop rapide. Ils allaient devoir être très vigilants… ” MARGUERITE: Docteur… Merci d’avoir accepté de venir nous aider. ” Elle avait un sourire épuisé, mais, sincère. Son seul désir étant d’accomplir ce pourquoi Dieu l’avait mise sur cette Terre. Une pression gommait la douceur de ses traits. Elle réclama à se relever.

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ANN - WILLIAM -- MARGUERITE DE CRAWLEY

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31.07.21 9:01
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Je suivi Ann au pas de course, et monta avec elle dans la calèche du chasseur de faisans. Le métier de sage-femme pouvait être ingrat, mais il comportait l’avantage de connaître ses voisins mieux que beaucoup de gens. Ann me prévint alors de l’ordre qu’avait donné le baron. Je plissais les lèvres pour contenir un soupir irrité. Il fallait croire que certaines choses ne changeaient pas, et que bien des maris ne portaient aucun respect pour leur femme. J’avais naïvement cru qu’il en serait autrement chez les chrétiens, puisqu’ils n’ont droit qu’à une seule épouse. De toutes les différences entre ma foi et celle des anglais, la polygamie était celle à laquelle j’adhérais le moins. Celle à laquelle je n’adhérais pas du tout, en vérité. Comment prétendre que les femmes et les hommes sont égaux dans ce genre de situation?

Un détail cependant attira mon attention “ Les petits? ” S’il s’agissait de jumeaux, les risques devaient être encore plus grands, autant pour les enfants que pour la mère.

C’est avec une certaine appréhension que j’arrivais, avec Ann, au château du baron Crawley. Accompagné d’Ann, je sautais de la calèche pour rejoindre la domestique qui nous attendait, puis empruntais les escaliers, où un hurlement de douleur venant d’au dessus de nos tête me glaça le sang. Nous nous dépêchions de nous rendre dans la chambre de la baronne. Le front en sueur, une main crispée sur son ventre gonflé et l’autre dans son dos, la baronne marchait dans sa chambre pour soulager la douleur. Lorsqu’elle me regarda, je pu lire une incommensurable douleur et détresse dans ses yeux bleus. Ann me présenta, et je m’inclinais respectueusement. La baronne voulu me saluer, mais fut de nouveau saisi par la douleur. Avec un espacement si rapproché entre les contractions, la baronne semblait tout près de la délivrance.

J’obéis à Anne et lui apportait l’alambic. J’observais ensuite, attentif, comment elle massait le dos de la baronne, et comment elles respiraient toutes les deux, lentement et profondément. Le calme et la quiétude sont deux éléments à ne pas sous-estimer lorsque l’on s’occupe d’un patient. Même s’il n’y a parfois pas de solution miracle pour soulager la douleur, la peur et le stress contractaient les muscles, et ne faisaient que l’amplifier davantage.

Mais, lorsque j’entendis des pas approcher de la chambre, et aperçu celui que je devinais être le baron, j’ai craint que son regard et son aura glacée ne gâchent les efforts d’Ann pour calmer la baronne. Je suivi le baron des yeux. Tant pis s’il remarquait mon agacement, je ne lui devais rien.

Lorsqu’il quitta finalement le seuil de la porte, j’approchais la domestique avec un sourire. “ Madame. Pourriez-vous nous apporter deux bassines d’eau chaude, et des serviettes propres? Merci… Et refermez la porte derrière vous, s’il vous plait ”, lui dis-je, en espérant que le baron ne revienne pas nous déranger. J’avançais alors vers Ann pour aider la baronne à s’asseoir, et tentait de la rassurer “Ne vous occupez pas de votre mari, Madame. Concentrez-vous sur votre souffle. Vous avez avec vous la meilleure sage-femme d’Angleterre et un médecin à vos côtés”, dis-je souriant. C’était bien plus que ce à quoi beaucoup de femmes avaient droit. “ Comment savez-vous le moment où Madame devra pousser?” J’avais beau avoir étudié tout ce que je pouvais, il y a certaines choses qui m’échappaient encore.


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03.08.21 19:26
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Pauline s'arrêta donc devant le nouveau docteur. C’était une jeune fille à la peau aux cheveux clairs. Elle avait grandi dans la maison de la Princesse Marguerite avec sa sœur. Lorsque la dame s’était mariée, elle avait demandé à pouvoir l’accompagner. Croyant avoir trouvé avec elle une vie plus intéressante. Rapidement, elle avait compris que ce ne serait pas le cas. Le Baron était un homme dur, sévère et pingre. La vie dans ce château n’avait rien de ce qu’elles s'étaient imaginé. Mais, en voyant les traits honnêtes de l’Hindou elle eu un regain d’espoir pour sa dame et les enfants à avenir. Prestement elle s’éclipça en refermant la porte derrière elle.

MARGUERITE: Oui… vous avez raison, Ann est une très bonne femme. ” La jeune femme chercha le regard du docteur pour confesser. ” MARGUERITE: C’est moi qui ne sait pas faire. ” Prise d’une violente contraction, elle attrapa le bras mat et le pressa. Les dents serrées à les faire crisser. ” MARGUERITE: Doux Jésus. Protégez cet enfant. ” Ann déposa alors un linge humide sur le front de la jeune mariée. Elle la trouvait chaude. On retira la grande chemise trempée. Le ventre de la jeune femme donnait l’impression d’être vivant tant il y avait du mouvement à l’intérieur.

Ann : C’est une mécanique intérieur. Le bébé fait pression pour sortir et pousser aide. Le plus simple est de se caler sur la respiration. On inspire et on pousse sur l’expiration. ” Tandis qu’ils parlaient la sage femme comptaient en silence. Les contractions étaient maintenant espacées de deux minutes. Ann : Ca ne va pas tarder. Prem… aidez-là à s’accroupir. ” Il s’y mettaient à trois pour réussir à accompagner Marguerite. Une domestique la soutenait de chaque côté. Ann : Courage Marguerite. Allez!

MARGUERITE: sainte Marguerite; vous qui avez tant souffert, je vous en prie, priez pour moi; Vous qui avez fais vœu de venir en aide à toute les femme enceinte qui t'invoquerait; ” La prière n’était pas pour la sainte vierge ce jour là. Mais pour la patronne des accouchements. ” Assistez-moi dans mes douleurs d'accouchement, et que l'enfant sorte de moi sain et sauf aussi facilement que tu sortis des entrailles du diable. ” Ann ne disait pas les mots saints. Elle surveillait l'arrivée d’un premier bébé. Ann : Prem, comme avec l’autre femme. Aidez là à la pousser. ” Le travail était plus long qu’avec l’esclave. Mais la jeune femme se battait. Lentement, mais sûrement le premier bébé s’extirpait de ses entrailles. C’est bien Marguerite, allez ses jambes sont presque sortie. ” Un garçon, rouge. Ann dégagea sa bouche, donna une petite tape sur les femmes. Un cri. Pauline s’occupait de lui.

La mère était blanche, les traits tirés, mais elle souriait à présent. Tremblante sur ses jambes elle supplia de voir son enfant. Mais alors une nouvelle contraction la reprenait. ” MARGUERITE: Non… Ann, je ne peux plus. ” Ann releva le menton de la jeune fille pour la regarder dans les yeux. Ann : Vous devez continuer. Il y a un autre enfant qui attend de vous rencontrer. ” Une flaque de sang sombre s’amoncelait sur le sol. La Baronne perdait du sang, trop. Ann : Allongeons-là, vite ! ” Is durent s’y remettre à plusieurs. Marguerite était lourde de sa fatigue. La doula avait une lueur inquiète dans le fond du regard. Sans dire un mot, elle alla fouiller dans ses fioles. ” MARGUERITE: j’ai réussi… N’est-ce pas ? ” La main attrapait celle du docteur pour attirer son attention. Les yeux de la jeune femme était maintenant rouge de fièvre. ” MARGUERITE: N’est-ce pas ? ” Elle se répétait dans un semi délire de douleur et de peur. Donner la vie n’était pas aussi évident que ne le racontait les hommes. Il fallait souffrir comme l’avait promis le Seigneur tout Puissant.

"ANN: Prem nous devons faire vite. Il va sortir par les pieds. Tirez-le. " Malheureusement, le petit avait le cordon ombilical autour de son cou. Il était en détresse respiratoire. Thomas savait que ce genre de cas était du quite au double.

ANN - WILLIAM - MARGUERITE DE CRAWLEY

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16.08.21 1:13
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Ce que disait Ann était parfaitement logique. Plus les contractions se suivaient rapidement, plus l’arrivée du bébé approchait. Pour faciliter la poussée, celle-ci doit être réalisée au moment de l’expiration. Il fallait donc que la mère tâche de concorder sa respiration au rythme de ses contractions, ce qui s’avérait difficile lorsque les douleurs sont aussi intenses que peuvent être celles de l’enfantement. Sous l’ordre d’Ann, j’aidais la future mère à s’accroupir en soutenant son poids à l’aide des autres domestiques. Le travail fut plus long que celui de l’esclave. Je ne soupçonnais d’ailleurs pas la force que possédait Lady Crawley dans ses mains, lorsqu’elle me serra le bras si fort qu’elle m’en laissa des marques rouges. J’étais heureux de pouvoir partager un peu sa douleur.

J’entendis le premier bébé avant de le voir : un enfant tout rose et plein de force. « C’est un garçon! » annonçais-je à Marguerite lorsqu’il fut emporté par la domestique. Il y a toujours une raison de se réjouir de la naissance d’un fils, surtout pour un couple sans enfant. Ce petit aura, j’espère, un bel avenir devant lui. Cependant, il restait encore à son frère ou sa sœur à naître. La première naissance s’étant bien déroulée, j’avais confiance que la seconde se passerait tout aussi bien. Mais en voyant la quantité alarmante de sang se répandre au sol et le regard inquiet d’Ann, je regretta de m’être enthousiasmé si vite.

Sous les ordres d’Ann, j’aidais les domestiques à allonger Marguerite. Je regardais Ann fouiller dans son sac lorsque Lady Crawley me saisit la main. Je posais les yeux sur elle et m’inquiétais de sa pâleur. Je touchais alors son front pour constater qu’elle était brûlante de fièvre. « Vous y êtes presque, sayida », lui répondais-je en saisissant la compresse dans la bassine d’eau froide pour lui éponger le front. Même si la situation se dégradait, son pouls demeurait régulier.

Ann m’appela alors auprès d’elle, et m’annonça que le second allait sortir par les pieds. Ce qu’elle me demanda ensuite m’abasourdi. Je la regardais avec des yeux ronds, car je n’étais pas certain de pouvoir faire ce qu’elle me demandais. Je me sens toujours horriblement coupable de la mort de ce petit, et je ne cesse de me demander ce que j’aurai dû faire différemment. J’ai pris le bébé par les pieds et je l’ai tiré hors de sa mère. Je ne voulais ni être trop brutal avec ce petit être fragile, ni avec sa pauvre mère déjà mal en point, mais je me demande si j’aurais dû m’y prendre plus rapidement, ou plus lentement. En voyant la peau bleu de l’enfant et le cordon autour de son cou, je m’empressais de l’en débarrasser, mais il était déjà trop tard. Le placenta suivit ensuite.

Il n’y avait plus rien à faire pour le second jumeau, mais sa mère pouvait s’en sortir. Je confiais l’enfant à une autre domestique, et regardais la mère dans les yeux. Cette fois, je ne souriais pas. « Je suis désolé, sayida. Il n’a pas survécu. Nous allons nous occuper de vous, d’accord? Restez avec nous ».

La jeune mère saignait toujours, mais la cause de l'hémorragie m'était plus familière que celle que j’avais rencontré chez l’esclave. Sans attendre cette fois les ordres d’Ann, j’approchais la bassin d’eau chaude ramenée par les domestiques près de moi. J’y nettoyais mes mais, et y déposait l’alquatu et l’aiguille recourbée que j’avais façonnée avec une aiguille à tisser de mon hôte. J’attrapais une compresse d’eau et tentais de nettoyer le maximum de sang pour dégager la plaie créée par une poussée trop forte, par la taille des bébés ou par le bassin étroit de la jeune mère. Je retrouvais ma fiole de lait de pavot et enduis la plaie, espérant engourdir la douleur, du moins temporairement, avant de reprendre l’aiguille et le fil ramolli pour commencer la suture. Je travaillais le plus rapidement possible. « Ann? » Je levais les yeux vers la sage-femme alors que je terminais de refermer la plaie. « Faut-il aller chercher le père? » demandais-je, puisque j’ignorais les traditions des chrétiens. Chez moi, le père avait toujours le privilège de tenir son fils avant la mère.

Entre-temps, les saignements cessèrent, et je me relevais pour observer dans quel état se trouvait Marguerite.


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Marguerite ne comprend pas le mot du docteur hindou. Cependant, le ton de la voix pouvait la mettre sur la voix. Il cherchait à l'encourager, comprend-t-elle. Ce qui était rare venant des hommes ici bas. Ils étaient là pour veiller à ce que les femmes demeurent sur le droit chemin. Qu’elles ne soient pas tentées par les chemins du Démon.

Une horrible lucidité naquit dans le regard de la noble. La douleur et le dénie s’y battaient violement. Elle détourna ses yeux fous du gentil médecin. ” MARGUERITE: … mon … mon BEBE! Ann ? ANN ? ” Malgré le manque de force la baronne semblait soudainement habitée. La nouvelle de la mort de son fils semblait animer quelque-chose en elle. Des larmes perlaient et tombaient déjà sur ses joues creusées par la fatigue. ” MARGUERITE: Vous avez promis! Promis que tout irait bien !! ” La peine de la jeune mère donnait à sa voix un timbre sauvage. Une louve qui souffrait terriblement.

Ann était là. Après avoir vérifié les signes vitaux des deux bébés. Un vivant et l’autre sans vie reposaient dans les lits. La sage femme approchait pour assister le nouveau chirurgien. Elle tenait la main de la patiente, épongeant son front, tout en écoutant son délire. La souffrance émotionnelle rendait son corps totalement sourd à tout le reste. Marguerite pleurait de chagrin et de peur. Ann : Oui Prem ? ” L’anglaise était concentrée à maintenir la jeuen femme consciente. C’était important pour la survie. Elle ne voulait pas s’éloigner d’elle pour juguler son délire. ” MARGUERITE: Il faut les sauver. Sauvez mes bébés. ” La voix était fiévreuse et quelques frissons parcouraient son corps de façon désordonnée.

Ann : En effet. ” Ce qui n’avait pas l’air de la satisfaire. Mais, il en était ainsi. L’homme était le seul à posséder des droits ici bas. D’un regard la doula envoya quérir le Baron. Pauline s’exécutait en silence, le pas fébrile et la nuque pliée. Les femmes présentes à la porte n’osaient franchir le seuil de la chambre. Il y avait sur leur visage une grande considération pour la dame de la maisonnée.

MARGUERITE: … mon fils ? Je veux le voir… ” D’une main lasse Marguerite essayait de se redresser. Mais elle n’avait plus assez de force pour le faire. Ann entreprend de l’y aider, demandant une fois encore son aide à l’orientaux. Des pas sourds s’entendaient peu à peu dans le grand escalier. Une Pauline blanche entrait en premier, gardant la porte ouverte. La silhouette d’Edward se matérialisa ensuite sur le seuil. Il était un peu livide. Il avait eu la nouvelle pour l’enfant mort-né. Ann : Monsieur… ” Il n’accordait d’attention ni à la sage-femme, ni à son épouse. Son regard de fer concentré sur le petit être emmailloté dans la laine. Il le prit des bras de la domestique pour le caler entre ses bras. ” MARGUERITE: Montrez-le moi ? Edward ! Je veux le voir… ” L’homme s’appliquait à ignorer la demande de sa femme. Il lui tournait obstinément le dos.

BARON : Qu’on envoie un message au château. ” La cour devait être informée du miracle qui venait de se produire. Le seigneur venait enfin de lui donner un héritier. Edward conservait le nourrisson dans ses bras. Il refusait de regarder son frère mort. Il ne pouvait plus supporter la vue de l’in de ses enfants bleus. ” BARON : Que l’on déplace son lit dans la chambre ouest. J’y résiderais avec lui. Faites venir une nouricière du village. ” Personne ne pipait mot. La voix du baron était si autoritaire. Ann, elle résistait à l’envie de lui dire sa façon de penser. Quel homme sain d’esprit privait une mère de son nouveau-né!? Elle faisait de son mieux pour ne rien montrer devant Marguerite. La pauvre réclamait son enfant. ” BARON : Donnez-lui quelque-chose pour qu’elle dorme. Et occupez-vous de l’autre. ” Sur quoi, il tourna les talons, les bras pleins de son trophée de chair. Les pleurs du bébé commençaient peu après.

Marguerite eut sa première montée de lait sans même s'en rendre compte. Trempée de sueur, de larme, et de lait maternel dans sa chemise de nuit. Mrs Thomas contenait sa colère dans un silence obstinée. Du regard, elle demanda à Prem d’aller refermer la porte. Avant que la jeune femme ne puisse dormir, ils devaient au moins laver son corps et apaiser son esprit. ” MARGUERITE: Il pleure… Ann il pleure. C’est une bonne chose n’est-ce pas ? ” La doula ne pouvait pas répondre à cette voix déchirée. Elle se concentrait à apaiser la chair meurtrie de sa patiente, incapable de soulager son âme. Ann : Pensez-vous pouvoir vous charger du petit ? Les tombes se trouvent sous le grand chataigner après l’écurie. ” Cela faisait malheureusement partie de leurs attributions aussi.


ANN - WILLIAM - MARGUERITE DE CRAWLEY - ” Baron

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Je terminais de suturer la blessure et commençais à laver mes mains et mon aiguille lorsque le baron fit interruption dans la chambre. Je ne me surprenais pas que cet homme n’accorde son attention qu’à son héritier. Un fils bien vivant. Que le second enfant aurait été une fille et aurait vécu, je suis persuadé que l’attention du baron aurait été la même envers elle qu’il avait avec son fils malheureusement mort. Ils voulaient tous des fils. Les filles étaient des fardeaux pour leur famille, sauf si elles faisaient un bon mariage. Pendant toute mon enfance, j’avais très peu côtoyé mes soeurs, les hommes et les femmes étant strictement séparées, sauf les mères de leurs fils.

C’est peut-être pourquoi trouver les mots pour ce qui se passa ensuite m’est impossible. Le baron est un homme sans coeur. J’espère que son Dieu ne lui accordera aucune miséricorde, car il n’en mérite pas. Sourd aux suppliques de sa femme, il emporta le bébé en pleurs loin de nous, et quitta la pièce.

La colère me brûla le visage et la poitrine. Lorsqu’Ann m’indiqua de fermer la porte, je le fis en sortant de la pièce. Je ne sais pas ce qui m’a pris. La colère m’a toujours aveuglée, et ne me fait pas prendre de bonnes décisions. C’était comme si, par un moyen ou un autre, je devais défouler ma colère contre lui. « Hey! » lançais-je à son intention. Je le poursuivais dans le couloir et arrivais près de lui. Le nouveau-né pleurait toujours. Je tendais ensuite ma main devant moi. « Payez-nous. Vous avez votre héritier, votre femme est en vie et nous enterrerons le second, alors payez-nous ».

Je retournais à la chambre avec une petite bourse entre les mains, et la déposais près d’Ann après avoir refermer de nouveau la porte. Puisque la responsabilité d’enterrer le petit qui n’avait pas survécu, je m’occupais d’abord de le laver. Je l’enveloppais ensuite dans un drap blanc, puis, je le pris dans mes bras pour l’approcher de sa mère. « Voulez-vous le prendre? » demandais-je en lui tendant. Je me disais qu’après l’avoir porter pendant neuf mois dans son ventre, elle voudrait peut-être lui dire au revoir, avant de le laisser rejoindre leur Dieu.

Ceci fait, je me rendis là où Ann m’avait indiqué. Je trouvais une pelle et y creusais la tombe. J’y déposais l’enfant, puis l’enterrais. Je ne connaissais aucune prière chrétienne, mais je priais à ma manière, pour son salut. Il me semblait que cela devais être fait, peu importe. Je plantais sur la tombe une fleur de marguerite, et entendis des pas derrière moi. En apercevant Ann, je lui demanda « Comment va la sayida? » J’appris par la suite qu’une sayida était une lady, et qu’un sayidi était un lord. « Ann… Est-ce que les sayidis en votre pays sont aussi cruel que lui? Comment dites vous homme et femme noble, en anglais? »



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Prem Hadid
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Etat Civil : En couple (Violet Crawley)
27.08.21 20:43
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SAUVER DES VIES II
TOUT LE MONDE

UNIVERS MEDIEVAL
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La cavalcade dans le couloir attira l’attention du valet de chambre qui était dans le sillage du Baron. Néanmoins, celui-ci ne s'intéressa au basané que lorsqu’il l’y força. Edward planta alors son fils dans les bras de l’une des femmes de chambre. Le tout pour avoir les mains libres et aller tirer une bourse de sa ceinture. Il la soupèse et finalement la tendit négligemment à l’Hindou. ” BARON : Voici. Pour vos services. Vous pouvez disposer.

Lady Crawley faisait de son mieux pour se contenir. Malheureusement la peine irradiait d’elle. Si bien que la sage-femme hésitait à lui faire inaler un peu de métadone pour apaiser son coeur. Elle était occupée à rincer lentement le sang du corps de la jeune mère, suivant d’un œil la démarche de son acolyte. ” MARGUERITE: Oui... “ Marguerite s’assaya lentement avant de réceptionner son petit avec la plus grande des délicatesses. Elle écarta le tissu pour dévoiler ce petit être immobile. ” MARGUERITE: Mon Doux Jésus comme tu es cruel de me l’enlever… “ La Baronne n’avait pas peur des morts. Ils étaient ses compagnons à présent. Elle baisa le front de son fils le nomma “Gabriel Marcus Marie Crawley” pareil à l’ange de la Bible. Ensuite elle récita le sacrement du baptême d’une voix dont l’amour la rendait fervente. Les larmes s’écoulaient d’elle comme une rivière sans fin. ” MARGUERITE: Je viendrai bientôt te retrouver. Toi et tes sœurs. “ Elle le berça lentement entre ses bras, l’embrassa dix fois encore, pour lui prodiguer un semblant de chaleur. Elle peina à s’en séparer et supplia le médecin du regard d’en prendre soin. Ensuite, on lui administa de quoi dormir, d’un sommeil malheureux.

La Maisonnée devint étrangement calme. Les tâches de la vie quotidienne reprirent leur cours. C’était comme si rien n’avait eu lieu. Sauf que maintenant le Baron avait sa lignée assurée. Thomas régla les derniers détails avec la domestique avant d’aller retrouver son partenaire de travail. “ ANN : Elle s’est endormie. … Au moins maintenant sera-t-elle un peu plus tranquille. ” Ann sentait ses épaules se voûter. C’est qu’elle avait de l’affection pour cette jeune femme. Elle était désolée pour elle. Doucement Thomas allai sur la tombe du petit Gabriel pour lui rendre hommage. Ce fut court, car elle détestait affronter ces morts. ” ANN: Vous lui avez certainement sauvé la vie. … Beau travail. “ Ils purent se diriger vers la calèche pour quitter ce domaine maudit.

ANN : Non pas tous. Il y a des hommes bons. Mais celui-ci à le coeur dur. Et il a épousé une fleur douce. “ Un gros soupir donna son ressenti sur ce couplage si mal assorti. Mais dans leur monde c’était décidé à la naissance. “ ANN : Lord pour un homme. Lady pour une femme. Allez. Partons d’ici. … ” Ils firent le chemin inverse. Cette fois à vitesse normale. La sage-femme ne parlait pas, plongée dans son monde intérieur. William qui connaissait ces moments vint s'asseoir à côté de sa mère pour lui presser la main. Cela a eu au moins l’effet de la ramener aux vivants. Doucement, mère et fils se mirent à chantonner une berceuse pour alléger leurs cœurs. Ils retournaient ainsi vers la ville.

ANN - WILLIAM - MARGUERITE DE CRAWLEY - ” Baron

(c) DΛNDELION

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04.09.21 16:27
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