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[CLOS] Pic de pollution - ft Gabrielle et Vincent
Invité
C’est sans alarme que Vincent se réveilla ce matin. La nuit commençait à peine à s’effacer. Dehors, le silence régnait encore en maître sur le quartier de la City. Il se leva avec entrain, il lui tardait d’aller courir. C’était sans aucun doute l’un de ses plaisirs personnels les plus intenses : partir courir en profitant du lever de soleil. Ce moment lui faisait un bien fou. L’oxygène réveillait son cerveau. La fraîcheur matinale lui ouvrait l'appétit. Il allait dévorer sa journée. Et le soir, la fatigue physique l’aidera à mieux dormir. Que des bénéfices !

Alors, il enfila avec empressement un pantalon de jogging coupé au niveau des genoux et un tee-shirt sans le moindre motif ni marque. Il accrocha un brassard pour porter son téléphone, enfila ses écouteurs de la même marque à la pomme et descendit les six étages au pas de course. Seulement, aujourd’hui, sa course n’allait pas du tout se passer comme prévu !

Pressé, il n’écoutait pas de musique. Ses iPod diffusaient les informations. La crise économique frappe de plein fouet le Royaume-Uni. Les médias évitent de préciser que le Brexit l’amplifie. Quant au climat, en ce mois d’août, les pics de chaleur s'abattent avec une régularité assommante sur Londres. Le GIEC a pondu son énième rapport, le gouvernement fraîchement élu s’égosillent pour expliquer ce qu’ils promettent de changer. L’opposition témoignent de l’absence de changement. Des citoyens sont interviewés, ils râlent autant que des Français, mais quand ils arriveront à leur bureau, tous vérifieront que la climatisation tourne à plein régime.

Car il fait chaud. Très chaud ! Même à 05h30 du matin !

Étant sur une radio économique, le journaliste passe en revue les principales actions. Tout va mal, le Royaume-Uni, isolé, s’enlise. Sauf dans le domaine des énergies fossiles ! Pour preuve, le cours des actions des entreprises de Vincent montent en flèches. Ils possèdent des mines de charbon qui alimentent les usines toxiques en charge de fournir l’électricité nécessaire aux Britanniques. Les commandes ne cessent d’augmenter, les coupures d’électricité aussi, car les Londoniens font tourner leurs climatiseurs, et maintenir l’équilibre entre pollution et qualité de service est simplement impossible ! La consommation électrique entraîne de la pollution qui entraîne de la chaleur qui entraîne de la surconsommation… Un joli cercle vicieux qui n’aidera personne. Et ce sont d’ailleurs les cadences infernales des usines de charbon qui vont couper les jambes à Vincent.

Cette nuit sans vent n’a pas permis d’évacuer la chaleur. Hier, sous le soleil, les bâtiments en béton, les routes goudronnées ont emmagasiné la chaleur estivale et elles l’ont restituée toute la nuit. La chaleur est incroyable. Par endroit, le bitume fond presque sous les baskets de Vincent. Mais cette chaleur reste surmontable, c’est la toxicité de l’air le problème.

Le smog ne se lève plus depuis plusieurs jours. En plus de rendre l’air nauséabond, de réduire le champ de vision, il emprisonne la chaleur. Vincent n’a pas fait un kilomètre, qu’il a l’impression d’en avoir fait 5. L’ozone brûle déjà ses narines. Sa montre connectée relève un pouls trop élevé pour la distance parcourue. Piqué dans son ego, Vincent surréagit. Il ne rajeunit pas, mais il refuse de vieillir, alors il force l’allure. Personnage plein de paradoxes, il refuse de laisser la météo influer sur lui. Seulement, il confond météo et pollution.

Vincent s’essouffle vraiment trop vite. Et à trop forcer, on va au-delà de ses limites et c’est là qu’on se blesse. Épuisé, il n’a d’autres choix que de ralentir. Il s’arrête, pose ses mains sur ses genoux, plié en deux. Il n’arrive pas à recouvrer son souffle. Il a même le sentiment de se noyer, comme s’il avait de l’eau plein les poumons. Ce sont les prémices d’une forte crise d’asthme. Et comme il n’en a jamais fait, il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il sort un mouchoir de sa main et s’essuie le front. Son mouchoir s’est noirci, le smog s’est collé à sa peau à cause de la transpiration.

Une quinte de toux le frappe et il constate qu’il crache noir aussi. Là seulement, il comprend qu’il s’empoisonne. Il cherche le frais, une boutique climatisée, une issue de secours vers un air respirable. Il regarde autour de lui, il a traversé la ville jusque dans ce quartier populaire. Aucune boutique ! Tout est fermé, sauf cette drôle de porte vitrée sur sa droite. un panonceau y mentionne : “Préservez la fraîcheur, refermez derrière vous !”

Cette boutique doit bien être climatisée, non ? Il pousse la première porte et entre dans un sas, mais la chaleur reste suffocante. Il remarque une seconde porte avec un panneau étrange : “Laissez le smog dehors ! Veuillez fermer la première porte avant d’ouvrir la seconde.”

Vincent s’exécute et entre. Il fait à peine plus frais, mais il a l’impression que l’air est bien plus respirable malgré les senteurs de transpiration. Il repose ses mains sur ses genoux, reste penché en avant et tente de retrouver un rythme cardiaque stable. Sa montre indique 190 pulsations par minute ! Le rythme n’était pas dangereux en soi, mais cela faisait bien 5 bonnes minutes qu’il essayait de récupérer. Son pouls aurait dû baisser. Il devrait être à 140. Il regarde sa montre : 195 !

Cela commence à l’inquiéter. Il relève la tête. Il se trouve dans une salle de sport, un gymnase de boxe pour être plus précis. Certainement ouvert 24 heures sur 24. Il y a un ring au centre bien sûr, quelques punching-ball pour le rythme et quelques sacs de sable suspendue par des chaînes en acier impressionnantes pour développer la force de frappe.

Vincent repose sa main gauche sur son genou, reste arc-bouté. Il a toute la peine du monde pour reprendre son souffle ! Quelle idée de courir à Londres quand le smog s’abat sur la ville !

Une quinte de toux le frappe de nouveau.
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23.08.21 11:17
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Gabrielle Caplan
Pic de pollution
Vincent MacAskill & Gabrielle Caplan—
<<

Qu'importe l'heure, le jour, le temps, l'entraînement se faisait, 3 fois par jour. Matin, après-midi et soir. Quatre heures, à chaque fois. Un travail à plein temps. C'était ça, d'être sportif professionnel. Rix se levait avant l'aurore, pour prendre son petit déjeuner, des œufs, du pain, complément alimentaire, puis partait courir, jusqu'à arriver à la salle de boxe. Et là, sans attendre, c'était une heure de corde et de shadow, pour l'échauffement, avant de partir pour des séances de sparring longue et finir sur un peu de musculation, car il n'y avait pas que la mécanique qui devait être travaillé. Le corps devait aussi être musclé pour supporter tout ce qu'on lui imposait.

La boxeuse en était à son début d'échauffement, la corde sifflait dans l'air et elle sautait face à une vitre, tranquille, tout cela semblait si naturel, comme si elle était née en sachant le faire, alors que ce n'était qu'une question d'entraînement. Elle ne prit pas la peine d'observer celui qui débarquait. Sans doute un mec qui se levait aussi aux aurores, pour s'entraîner avant d'aller bosser. Pourtant, elle l'entendit tousser, encore... et encore... comme si quelque chose lui obstruait les bronches. Fronçant les sourcils, Gabrielle arrêtait son travail, baissait la capuche qu'elle avait sur la tête, pour s'approcher de l'homme, qui semblait un peu cracher ses poumons.

- Hey mec, ça va?

Sans attendre, elle attrape sa gourde et l'ouvre, pour la lui tendre. Déjà boire un coup pourrait l'aider à reprendre un peu son souffle. Elle ne pouvait guère décider quoi faire, tant qu'il ne lui aurait pas donné réponse, mais s'il fallait appeler les secours, elle pouvait parfaitement le faire. Ce côté flic qui voulait toujours aider son prochain.... heureusement que l'esprit de ce genre de salle était d'accueillir les nouveaux, comme des membres du club et d'y faire attention.

- Mieux vaut s'asseoir un peu... Elle posait doucement une main sur son dos, pour le guider jusqu'à un banc, qu'il se pose. C'est courir dans le smog, hein?

Le temps était pourri, la pollution violente. Quelle idée de vouloir faire un footing à l'extérieur, mis à part pour se rendre d'un point A à un point B. Même elle, se retrouvait à plus souvent courir sur un tapis de course intérieur, que de profiter de courir dans les rues de la capitale anglaise.
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Gabrielle Caplan
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07.09.21 0:57
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C’est un réflexe conditionné qui lui fait lever le pouce ainsi, pour faire croire qu’il allait bien. Ne jamais montrer de faiblesses. Facile à dire, mais une quinte de toux démenti bien vite ce mensonge vite démenti. Vincent s’était retrouvé ainsi sur un banc mais sa toux ne passait par pour autant. Dans cette position, il avait l’impression que sa cage thoracique était écrasée, qu’elle ne pouvait se remplir. Sitôt assis, il se releva pour tousser.

Alors, il inspira de nouveau profondément et retint presque son souffle. Il se calma, expira lentement. Il retint sa toux et reprit doucement ses esprits. Il leva les yeux vers la personne qui se tenait à côté de lui. Une sportive à l’allure élancée. Elle portait une tenue à capuche qui avait dû cacher ses cheveux blonds coupés assez courts. Il aurait voulu la rassurer, mais s’il ouvrait la bouche sa quinte reprendrait de plus belle. Sa montre indiquait que son pouls redescendait enfin.

Il fallut encore deux bonnes minutes pour que Vincent puisse ouvrir la bouche. Il commença par un timide “désolé”, assez fort pour être entendu, mais le plus doucement possible pour ne pas irriter sa gorge.

Il s’assit à nouveau, mais resta sur le banc cette fois-ci. Il attrapa un serre poignet dans sa poche et s’essuya le front. Il avait transpiré. Les gouttelettes de sueur avait capturé les particules fines du smog. Vincent avait dû se barbouiller le visage plus qu’autre chose, mais il s’en moquait bien.

Semblant pouvoir parler sans tousser, il osa lancer un merci et reprit son souffle.

— Oui, c’était vraiment pas malin de courir dehors par ce temps.

Il allait lui serrer la main, mais il avait toussé dedans. Alors, il serra le poing pour lui dire bonjour d’une tape poing contre poing. Cela rappelait les mauvais souvenirs du Covid. Vincent inspira de nouveau. L’air n’était pas frais, mais le smog n’avait pas réussi à pénétrer dans ce gymnase.

— Où est-ce que je suis ? demanda-t-il pour faire un peu de conversation et gagner quelques secondes de plus.

Il observa à nouveau autour de lui, découvrant à l’évidence qu’il s’agissait d’un club de boxe. Cette fois-ci, son cerveau l’enregistra. Il reporta son attention sur sa voisine, elle tenait encore une corde à sauter dans sa main.

— Vincent, dit-il pour se présenter, Vincent MacAskill.
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18.09.21 13:54
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Gabrielle Caplan
Pic de pollution
Vincent MacAskill & Gabrielle Caplan—
Le pouce en l'air de l'inconnu, qui voulait dire que tout allait bien, était un beau mensonge de sa part. Elle voyait bien que le mec était en train de s'étouffer. Elle le laissait alors reprendre son souffle, qu'il arrête de cracher ses poumons. Rix ne pouvait pas faire grand-chose pour lui à l'instant, à part s'assurer qu'il ne s'étouffait pas totalement et qu'il ne faille appeler une ambulance, pour lui sauver la vie. Quand cela sembla finalement se calmer, elle le laissa s'assoir, sans lui imposer sa présence et lui tendait avec calme la bouteille qu'elle avait récupérée. Qu'il se désaltère un peu, la gorge devait être en feu et sèche comme le Grand Canyon.

- En effet, y avait mieux à faire. Oh ce n'était qu'une petite boutade, à voir le ton qu'elle employait, c'était plus pour rire qu'une vraie remise en question du choix d'aller courir dehors.

Aux yeux de la boxeuse, les gens faisaient bien ce qu'ils voulaient de leur vie. Ce n'était pas son problème, mis à part quand cela touchait à ses enquêtes, bien sûr. Mais pour le reste... si ce mec avait eu envie d'aller se pourrir les poumons dans le smog...

- Dans une salle de boxe. Répondant du tac-o-tac. Une petite salle de quartier, sans prétention.

C'était assez loin du centre, celui qui la tenait n'était pas emmerdant. Un ancien champion du sport, qui avait décidé d'ouvrir une salle, lâchant ses titres, pour se concentrer, surtout, sur les jeunes en difficultés. Gabrielle avait découvert l'endroit en se baladant dans le quartier. Un mauvais quartier, mais qui était parfait pour les recherches qu'elle faisait. Elle venait donc s'y entraîner, mais une fois par semaine, juste pour voir un peu comment les choses évoluaient ici.

- Mais c'est pas ici que tu vas trouver des tapis de course, pour finir ton entraînement. Marquant un temps. Enchanté Vincent. Gabrielle. Lui tendant un poing serré, pour le saluer un peu plus sérieusement. On ne se serait pas la main ici, mais le brofist était quelque chose de basique. Tu cours souvent dans le coin?

Caplan n'allait pas tout de suite le laisser seul, le temps de s'assurer qu'il allait bien et qu'il avait bien récupérer tout son souffle et qui sait, en apprendre un peu plus sur lui, s'il était un habitant du quartier. Même s'il n'avait clairement pas la tête qui allait avec l'endroit.
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20.09.21 22:26
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— J’ai un peu de mal avec l’intérêt de courir sur un tapis de course. C’est un peu comme le vélo d’appartement, on s’ennuie, non ?

Le ton de Vincent recherchait une forme de consentement. Il se doutait que les adeptes des sports dans une salle aussi brute devaient préférer la fonte, les sacs de sables et autres cordes à sauter aux solutions robotiques d’entraînement.

— Je ne sais pas, je ne crois pas.

Vincent n’avait pas perdu la mémoire à cause de sa crise. Alors il jugea nécessaire de préciser sa pensée

— En fait, je cours toujours 5 kilomètres au hasard des rues et quand ma montre m’indique que je suis à mi-parcours, je rentre.

Il regarda sa montre, son pouls recouvrait son rythme normal et sa voix ne sifflait plus. Il but une nouvelle gorgée d’eau en réalisant qu’il ne l’avait pas remercier.

— Merci beaucoup Gabrielle, se corrigea-t-il.

Il se redressa, il allait bien mieux et prit plus de temps pour regarder la salle de boxe. Oui, une salle de sport sans prétention, mais Vincent avait compris que le clinquant venait souvent cacher le manque d’expérience et de talent.

— Je pense qu’il va falloir que je me trouve une autre activité que la course en plein smog.

Pourtant, ce ne serait pas ici qu’il s’entrainerait. Vincent n’aimait guère les sports de combat. Il n’arrivait pas à se réjouir d’une victoire si cela signifiait de battre quelqu’un, au sens littéral comme au sens figuré.

Un homme encore plus grand et plus large que Vincent entra en prenant soin de bien refermer les portes derrière lui.

— P’tain de smog ! C’est de pire en pire ! Salut Gabrielle, salut le nouveau.

Il disparut comme il était apparu en entrant dans les vestiaires. Vincent avait tout juste eu le temps de légèrement lever sa bouteille en guise de salutations.

— Je vous remercie, Vincent se répétait. Mon orgueil va en prendre, un coup, mais je crois que je vais appeler un taxi pour rentrer.

Vincent s'apprêtait à partir, mais cet homme avait touché juste.

— Il a raison, c'est de pire en pire...
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25.09.21 20:50
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Gabrielle Caplan
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Vincent MacAskill & Gabrielle Caplan—
En effet, c'était plus agréable de courir à l'extérieur, ce qu'elle faisait aussi de son côté. Mais quand le temps, l'extérieur ne le permettait pas, il fallait bien faire avec. Gabrielle gardait un petit sourire en coin, tout en observant l'inconnu.

- C'est vrai, mais au pire, musique sur les oreilles, un petit épisode de série qu'on peut pas regarder ailleurs et hop. Le temps passe vachement plus vite.

Ce qu'elle faisait aussi. Au moins, ça permettait de faire passer le temps, d'une façon ludique et c'était bien l'un des seuls moments où elle se "posait" pour regarder des trucs, n'étant pas la plus grande dévoreuse de séries, films et autres plaisirs vidéo ludiques.

Ah bah si le mec savait pas ce qu'il faisait en général, ça devait être intéressant de le connaître au jour le jour. Elle ne relevait pas et le laissait terminer sa pensée. C'était une drôle de façon de courir... une bonne façon de se paumer aussi. Pourquoi pas, chacun avait sa façon de faire les choses, elle n'était pas là pour le juger.

- Curieux. Et si tu es totalement perdu, tu fais comment?

Bon elle taquinait bien sûr, tout le monde avait un téléphone et un GPS intégré au jour d'aujourd'hui, il était plus difficile de se perdre. Parce que oui, parfois, même en retournant sur ses pas, tu pouvais te retrouver à prendre un mauvais chemin.

- Pas de problème, Vincent. Toujours là pour donner un coup de pouce.

Bon et puis, elle n'allait pas le laisser s'étouffer dans sa toux, pour le plaisir ensuite d'avoir un cadavre à gérer dans la salle. Comment ça extrême? Elle mettait un instant ses mains dans la poche avant de son pull.

- C'est une idée, y a plein de truc à faire en intérieur en plus. Suffit de trouver le sport qui nous botte.

Caplan n'était pas tellement du genre à faire de la pub à fond pour le sport qu'elle faisait. Surtout quand les gens n'entraient pas dans la salle avec la curiosité de découvrir le sport. Vincent était là par hasard, il n'avait pas l'air plus enjoué que cela en observant la salle, pas besoin de le pousser à mettre des gants. Elle salua d'un sourire le mec qui entrait, un partenaire de sparing de temps en temps.

- Salut James. Avant qu'il ne file se changer. Il avait besoin de cogner dans un sac celui-ci. Son attention revenait donc sur le petit nouveau. Va falloir penser à mettre des masques avec cette épaisseur de smog. Jetant un regard à l'extérieur. Ouais, si tu te sens encore mal, vaut mieux pas tenter le diable. Marquant un petit temps. Tu peux rester à l'intérieur en attendant ton taxi, c'est plus sûr, vu la toux que t'avais. Encore de l'eau? Vu que la bouteille semblait vide. Autant prendre soin de lui, le temps qu'il reste entre les murs de la salle. Ou un truc à grignoter pour reprendre des forces?
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Les conseils de Gabrielle ne manquaient pas de bonnes idées, mais Vincent se connaissait et il anticipait déjà les dérives.

— Si j’installe un tapis de course dans la pièce à côté de mon bureau, je ne quitterai plus jamais mes bureaux. Il y a bien un gymnase à côté, mais ce serait pareil, je préfère vraiment couper. C’est pour cela que je cours sans faire attention où je vais.

Oui, c'était bien le défaut de Vincent, les barrières qu’il érigeait ressemblait à un tout ou rien. Jamais il ne parlait de sa vie privée au travail, à tel point que la seule information qu’avait ses collègues, c’était ce que la presse voulait bien raconter de lui. Il n’y avait pas de demi-mesure. Alors, pour le sport, il ne voulait rien faire à proximité.

C’est pour cela qu’il aimait tant courir, loin de tout, même du bruit grâce à ses écouteurs. Quant à savoir s’il se perdait, il se contenta de hausser les épaules.

— Londres n’est pas si vaste, il suffit de croiser une artère.

Vincent travaillait depuis plus de vingt ans à Londres, il ne voyait pas comment il pouvait s’y perdre.

— Au pire, j’ai le GPS du téléphone.

Il en profita pour le saisir et se réserver un taxi. Gabrielle lui proposa de l’eau ou même quelque chose à grignoter. Il refusa tout sauf sa proposition d’attendre ici.

— Non merci, ça va mieux, mais je vais rester à l’intérieur, vous avez raison, c’est plus prudent.

Il regarda autour de lui. La boxe ne le tentait pas. Il n’aimait pas le principe de gagner contre quelqu’un, même s’il n’était pas contre l’idée de se mesurer au baron Crawley. En revanche frapper dans un sac de sable, s’entraîner au punchy ball ne semblaient pas une si mauvaise idée que cela. Cette salle était loin de son lieu de travail et l’idée faisait son bonhomme de chemin. Il appréciait sa rusticité et la préférait à tout le matériel électronique qu’on met des heures à apprivoiser à chaque séance.

— Mais je vous en prie, reprenez votre entraînement, je ne voudrais pas vous déranger plus. En tout cas, merci beaucoup.
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24.10.21 22:22
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Gabrielle Caplan
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Vincent MacAskill & Gabrielle Caplan—
Ah voilà, cet homme était donc un addict au travail. Il avait l'air en tous les cas. Gabrielle l'écoutait avec un petit sourire en coin. Elle pouvait parfaitement comprendre de quoi il parlait. Bien qu'elle n'ait quasiment jamais été dans des bureaux, assise derrière un ordinateur, elle comprenait parfaitement le fait de ne pas réussir à quitter son job, quand tout était à portée.

- C'est une bonne excuse, pour sortir courir. Tout en gardant son petit sourire.

Prendre l'air, changer d'espace, voir autre chose, aérer l'esprit, lui permette de penser à autre chose que le travail, c'était clairement une bonne idée. La chance qu'elle avait dans cette infiltration, c'était bien le fait que du moment qu'elle était dans son entraînement, c'était comme si elle s'évadait de tout ça et prenait son pied à se concentrer simplement à aller jusqu'au bout des défis lancés par son coach.

- Sans doute, je ne connais encore pas assez suffisamment la ville, pour espérer partir dans le bon sens et tomber sur une artère.

Elle avait quelques repères visuels par contre. Des bâtiments suffisamment haut, au-dessus de tous les autres, pour lui permettre de se dire qu'elle n'était plus si loin du centre par exemple. Alors sûrement que pour quelqu'un qui y vivait depuis des années... la ville n'avait presque plus de secrets. Puis le GPS, qui n'en avait pas à ce jour? Elle hochait légèrement de la tête, tranquille, puis le laissa tranquille après qu'il ait refusé ses propositions de boire encore un coup, ou manger une morce. S'il se sentait mieux, c'était le plus important. Il avait l'air, en tous les cas, de ne pas lui mentir pour jouer à l'homme viril. Il reprenait vraiment des couleurs et heureusement pour lui.

Le taxi n'allait certainement pas tarder et il la poussait à reprendre son entraînement. Honnêtement, la boxeuse n'allait pas se faire prier, elle préférait ne pas totalement se refroidir et puisque Vincent n'avait plus l'air d'en être à cracher ses poumons, elle pouvait retourner à son entraînement. Après tout, si pour beaucoup c'était un loisir, pour se maintenir en forme, au jour d'aujourd'hui, c'était un travail pour elle, afin de pouvoir évoluer dans son enquête.

- Ok cool! Gardant son sourire. En tous les cas, hésite pas à repasser, si finalement, l'envie de taper dans le sac te prend. Y a toujours du monde pour accueillir. Fais gaffe au smog. Avec un clin d'oeil taquin, avant de remettre sa capuche, musique dans les oreilles et de retourner vers son coin de la salle, s'échauffant légèrement, avant de reprendre là où elle s'était arrêtée. Quelques bonnes droites dans le sac, puis des combinaisons qu'elle enchaînait à une vitesse rapide.

Puisque James était arrivé, ils allaient sans aucun doute en profiter pour faire un peu de spar¨ring à deux. Quand il serait bien chaud, bien sûr.
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28.11.21 20:16
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