AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[CLOS] Asturiana y Andaluz ft. Heloïse
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Dev Patel
IDENTITE : Prem Ibn-Aziz Al-Hadid
GROUPE : London people
RANG :-
AGE : x ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Médecin
ETAT DESANTE : Bonne
LIENS : ici

Asturiana y Andaluz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C’était la deuxième fois que je trouvais un chasseur blessé dans la forêt. Le premier s’en était tiré avec une jambe cassée; rien de grave. Le second, en revanche, me rappelait vaguement les soldats blessés dont je m’étais occupé durant la guerre contre les chrétiens d’Espagne. À côté de lui, un énorme loup gisait dans son propre sang, la gueule rouge et béante. les yeux révulsés. Le chasseur s’accrochait à son couteau imbibé de sang comme à sa vie, et sa jambe gauche ne semblait plus qu’un ramassis de lambeaux de chair. Il ne devait pas avoir plus de 20 ans.

Je fais ici un aparté pour dire à quel point la faune de cette maudite île gelée aux confins de l'Europe me terrifiais. Elle semblait déterminer à tuer tout ce qui se rapprochait d'un être humain. Des loups, des ours, des dragons, des lynx... J'avais rapidement compris pourquoi les anglais demeuraient tapis dans leur chez-soi dès le couché du soleil.

J’approchais de lui pour le regarder. Il me fixa avec une expression de terreur. « Sauvez-moi… » Je ne savais pas ce que je pouvais faire pour lui, ni si je pouvais le sauver, mais je devais essayer. « Tout ira bien petit ». À défaut d’être vrai, cela eut au moins le faible avantage de le rassurer. « Quel est ton nom? »

« Timothy. Je… je chasse du gibier pour les cuisiniers du Roi », me dit-il. Je plissais les lèvres. Je prenais beaucoup de précautions pour ne pas me faire voir des gardes hors du port de la ville, où ils étaient plus tolérants vis-à-vis les musulmans et autres «infidèles» venus pour le commerce. Toutefois, je ne pouvais pas l’abandonner ici. Au moment où je serrais un garrot autour de sa cuisse pour empêcher sa jambe de saigner davantage, le jeune homme perdit connaissance.

Je le transportais sur mon dos jusqu’au château. Pour sauver le jeune chasseur, il fallait que je trouve les cuisines du château. Loin d’être l’endroit le plus stérile, il y avait au moins des couteaux, et du feu. J’aperçu sur le chemin près du château ce qui semblait être une domestique, vêtue modestement, d’un tissu plus raffiné que les paysannes, mais moins que celui d’une dame. « Miss ! » l’appelais-je, à bout de souffle. « S’il vous plait, aidez-moi à entrer dans les cuisines du château. Ce jeune homme n’en a plus pour longtemps, mais je sais peut-être comment le sauver. Je vous en prie… »



[url=...]Fiche PNJ[/url]

Prem Hadid
Prem Hadid
LONDON PEOPLE
Messages : 662
Date d'inscription : 04/09/2020
Localisation : En train de fouiner
Profession : Journaliste au Independent
Etat Civil : En couple (Violet Crawley)
30.08.21 17:44
Revenir en haut Aller en bas
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Héloïse Munoz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Anna Popplewell
IDENTITE : //
GROUPE : //
RANG ://
AGE : 22
ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
ETAT DESANTE : très bonne
LIENS : ici


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Cette période est agréable. Elle est plus calme. Je me retrouve plus souvent en paix et communion avec la nature. Probablement parce qu'il s'agit du moment où la famille Munoz s'en va toute une semaine auprès des aînés de mère Mildred et qu'ils ne sont pas tant enclins à me voir a leur côté. Comparaît à la hiérarchie de père, l'ambiance et les goûts ne sont pas en harmonie. Ils ont ce sangs et cet esprit noble acéré, pour eux, je ne suis pas une adoption, mais une domestique. Avec le temps je me suis fait une raison, chercher à leur plaire n'est pas la solution.

Le fait que la reine est demandé à ce que je reste à ses côtés pour le jeune roi, ma ravie d'une joie immense tout en me sauvant la vie. Une pression en moins sur mes épaules et du temps à offrir à ma propre personne. J'échappai ainsi à la semaine de retrouvailles familiale, aux remarques désobligeantes et mesquines des cousines, aux piques sanglantes des ainés ne m'appréciant guère et tentatives graveleuses des cousins. Je ne pouvais piper un mot tant ils me restaient supérieur et ils n'attendaient que le moment où j'irais me plaindre à mère, leur remontant les bretelles, pour me le payer aux centuples. Pour une fois, j'avais cette semaine pour respirer, goûtant déjà à une certaine liberté. Les petits garçons risquaient de me manquer, mais je savais qu'à leur retour, ils auraient de nouvelles aventures rocambolesques à me conter.

Cela ne fait qu'un jour qu'ils sont partis. Henri est à son cours habituel d'éducation et n'ayant reçu aucune demande supérieure, je pus m'évader librement du château. J'en ai profité pour cueillir quelques herbes qu'il me manquait pour mes concoctions. Les petits flacons de soins qui restaient toujours plaisant et fortement utile. Elles passèrent allégrement bien pour de simples huiles. Et quelques domestiques du coin avec qui je liais doucement des amitiés m'en demandaient sans vraiment savoir où ni comment je les obtenais. Tant les vertus soulageaient leurs petites douleurs. Je ne demandais pas d'argent en retour, elles gagnaient durement leurs vies suffisamment, mais j'étais friandes des petits ragots et autres qu'elles pures entendre ou voir. Néanmoins, qui pouvait toujours servir en cas de besoins.

Mon panier se remplissait. Il ne me manquait plus que des pâquerettes et j'avais tout ce dont il me fallait. Les cuisines étaient calmes à cette heure me donnant tout le loisir pour mijoter mes affaires. Cependant, le destin en avait décidé autrement.
Alors que je m'apprêtais à rentrer, j'entendis cette voix rauque au loin qui me hélas vivement. Ces mots me frappèrent et je ne perdis pas une seconde pour le rejoindre et l'aider à transporter le malade.
Passant un bras autour de mes épaules, je vis son visage pendre dans le vide et la stupeur me pris un instant.

« Oh mon dieu, non Timothy ! »

Au sein du château, de mon modeste rang, il était facile de connaitre tout le monde, de retenir les visages autant importants que simple habitant aidant a la cour. Timothy faisait partie des visages que je côtoyais souvent en descendant aux cuisines. Il était plein de vie, joyeux et me faisait rire. Piquant quelquefois quelques parts de tourtes qu'il me déposait auprès du lit avec un petit mot que je gardais soigneusement. Le voir aussi mal en point me retourna l'estomac.

« Ne meurs pas s'il te plaît... s'il te plaît... »

J'aidais cet inconnu à revenir en direction du château. En passant par un raccourci que j'avais appris en passant du temps entre ces murs, il ne nous fallut guère longtemps pour arriver dans les cuisines.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

Comme je le pensais, il n'y avait pas un chat à l'horizon. Débarrassant la table de tout ce qu'elle contenait en poussant le tout avec mon bras, j'aidai à l'allonger.

Le garrot à sa jambe m'indiqua une blessure qu'il valait mieux traiter au plus vite, mais je n'avais aucune idée de l'ambleur des dégâts. Timothy était un ami bien trop précieux à mes yeux. Ainsi si fragile, je ne pouvais attendre sans rien faire, chaque seconde étant crucial. Aussi, j'attrapai vivement un bol d'eau, dessinait un pentacle sur son front et pris sa main entre les miennes. Lançant l'incantation la plus adaptait que je pus connaitre dans ma langue natale, j'en oubliais l'inconnu.

« Je t'implore ô mère nature, écartez tout mal issu de l'eau sous toutes ses formes. Je t'implore ô mère nature pour sauver cette âme. Je t'implore ô mère nature pour briser les lames... »

À mon grand regret, il ne se passa rien. Timothy resta tristement inconscient. Et ses blessures toujours aussi présentes.

« Mierda ! »


Invité
avatar
Invité
04.09.21 23:05
Revenir en haut Aller en bas
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Dev Patel
IDENTITE : Prem Ibn-Aziz Al-Hadid
GROUPE : London people
RANG :-
AGE : x ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Médecin
ETAT DESANTE : Bonne
LIENS : ici

Asturiana y Andaluz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La jeune femme connaissait heureusement le blessé, et m’aida à le transporter jusqu’aux cuisines, en passant par un chemin discret. Elle semblait être habituée à naviguer dans les méandres de ce château. À coup sûr, je m’y serai perdu. Les châteaux anglais étaient bien différents des palais de mon père, construits d’abord pour leur beauté, plutôt que dans un but défensif. Les cuisines ressemblaient cependant à celles que j’avais connues. La domestique m’aida à poser le chasseur infortuné sur la table. Heureusement, il n’y avait personne à cette heure. « Un loup l’a attaqué pendant qu’il chassait. Timothy a réussi à l’abattre, et c’est dans cet état que je l’ai trouvé », racontais-je rapidement. Le jeune homme était toujours inconscient. Je vérifiais son pouls pour vérifier s’il n’avait pas déjà trépassé, avant de me retourner pour fouiller la cuisine.

Ce qui se rapprochait le plus d’une scie à os était le couteau à pain. Les deux avaient une lame dentelée, parfaite pour scier. Martelé l’os de la jambe avec un couteau de boucher aurait été trop brutal et inefficace pour une amputation. Couper la jambe restait la meilleure chose à faire, plutôt que de tenter de la sauver, et laisser la gangrène ou autre maladie infecter les nombreuses plaies. D’ailleurs, je lavais le couteau et mes mains aussi soigneusement que possible, quand j’entendis la domestique chanter une sorte de prière, non pas à Dieu, ni à Allah, mais à la nature. En espagnol.

Brusquement, je me retournais pour la dévisager d’un air interdit. « Vous êtes Espagnole? » demandais-je, incrédule. C’était justement pendant la guerre contre le Royaume d’Espagne que j’avais appris à réaliser les amputations. La guerre continuait toujours, et nous avions sans doute perdu autant de soldats qu’eux. C’était le statu quo depuis des années. Mon espagnol n’était pas aussi bon que mon anglais, mais je l’avais assez entendu, chez les diplomates qu’ils envoyaient parfois, et chez les prisonniers de guerre. Mais que faisait-elle ici? Cherchaient-ils une alliance avec les anglais pour nous chasser de l’Espagne?

« Je suis Andalou », expliquais-je. Elle saurait ce que cela voulait dire. « Et je préférerais que ma présence ici reste entre nous, s’il vous plaît. Tenez-lui les épaules. S’il se réveille, vous devez l’empêcher de bouger ». Je ne voulais pas rater mon coup. Je resserrais le garrot le plus fort possible, et je commençais à couper, juste sous le genou. Le pauvre saignait abondamment. Une fois la jambe séparée de son corps, j’attrapais le tisonnier près du four où un feu chauffait le contenu d’une marmite. En plaquant la partie rougie du tisonnier sur la plaie, un horrible bruit de chair grillé grésilla à nos oreilles. Cependant, il saignait toujours, et beaucoup trop.« Ya Sharmoota! »



[url=...]Fiche PNJ[/url]

Prem Hadid
Prem Hadid
LONDON PEOPLE
Messages : 662
Date d'inscription : 04/09/2020
Localisation : En train de fouiner
Profession : Journaliste au Independent
Etat Civil : En couple (Violet Crawley)
06.09.21 0:57
Revenir en haut Aller en bas
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Héloïse Munoz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Anna Popplewell
IDENTITE : //
GROUPE : //
RANG ://
AGE : 22
ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
ETAT DESANTE : très bonne
LIENS : ici


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Quelle poisse. Pourquoi avait-il décidé de chasser aujourd'hui ? Pourquoi le loup avait-il été plus féroce que d'habitude et s'en était pris a lui ? Pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant ? Tant de questions qui me traversèrent l'esprit et me rongèrent de l'intérieur tant je ne trouvais pas de réponse adéquate. i, pourquoi maintenant ? Tant de questions qui me traversèrent l'esprit et me rongèrent de l'intérieur tant je ne trouvais pas de réponse adéquate. J'avais cette impression désagréable d'être qu'une simple humaine impuissante face à un ami dans le besoin. Alors que pourtant je devais être tout le contraire, mais l'appel de la magie ne semblait pas vouloir répondre.

Gardant mes jurons au plus profond, j'entendis la question de l'homme et il me fallut quelques instants avant de réaliser que celle-ci faisait signe de précaution. Hochant la tête en guise de réponse, mes yeux suivirent les mouvements qu'il pratiquait autour de la jambe de Timothy. Je n'avais jamais participé à la guerre, je n'avais jamais vu les blessés de guerres, mais je savais déjà que la suite ne me plairait pas. Sans même savoir si j'avais autant de force que les infirmières et médecins sur-le-champ de bataille pour supporter ça. Mais il m'était impossible de faiblir, pour lui.

« Je suis Andalou. Et je préférerais que ma présence ici reste entre nous, s'il vous plaît. Tenez-lui les épaules. S'il se réveille, vous devez l'empêcher de bouger.
Je ne dirais rien. »

Rapporter n'était pas tant dans mes habitudes, notamment car je savais que cela n'emmenait rien de bons. D'autre part, j'avais moi-même des secrets et le bucher ne faisait pas partie des endroits que je voulais approcher de près.
Placer derrière Timothy, je maintenais fermement ses épaules en places pour qu'il ne bouge pas. Le stress montant en moi, c'était surtout la peur qu'il se réveille et ressentant la douleur qui avait le don de m'effrayer. Personne ne voulait ressentir une telle chose. Je dus détourner les yeux au bout de quelques secondes, quand la lame devin bien trop profond dans sa chair. Mais il restait toujours le bruit, le frottement incessant qui résonnait à mes oreilles et soulevait mon cœur. Une violence incommensurable pour me retenir de ne pas rendre le petit déjeuner. Il m'a paru s'écouler une éternité. Tout en priant pour qu'il ne reprenne conscience à aucun moment.

Quand l'odeur de la peau grillée remonta à mes narines, j'ouvris enfin les yeux. Impossible de retenir la larme qui roula le long de ma joue, tant le spectacle fut affreux. Malheureusement, là où je pensais que le pire venait d'être fait, je constatai avec stupeur que le sang continuait à n'en faire qu'à sa tête. Pourquoi le tisonnier ne voulait-il pas coopérer ? Pourquoi sa plaie n'allait-elle pas dans la voie de la cicatrisation ? Une nouvelle vague de question qui n'apportait aucune solution. L'homme avait fait tout ce qu'il pouvait. Il m'était impossible de rester sur un échec, de le voir perdre la vie aussi salement. Aussi, je pris le risque de tenter à nouveau ma chance.

« Vite, piéger l'araignée dans un verre, dis-je en montrant la grosse bête marcher sereinement sur la table comme si nous n'existions pas. Ne posait pas de question. Maintenant ! »

Je n'avais pas le temps de répondre à la formulation qui devait probablement lui traverser l'esprit. Tout était une question de temps. Je me déplaçai devant mon ami. Une grande inspiration pour ne pas fuir devant un tel carnage, le sang continuant à couler.

J'avais vu une fois Sœur Maria pratiquer ce sort-là. Pris sur le fait à l'espionner, des remontrances encaissées, j'avais interdiction d'apprendre ce dernier pour avoir désobéi. Quelque chose, qu'il était difficile pour moi de concevoir puisqu'il avait des utilités fortement appréciables. Attrapant du sel, je dessinais rapidement un nouveau pentacle sur la table, juste devant la plaie et baignant dans son sang. Une main sur sa jambe et l'autre sur le verre, les paroles sortirent naturellement en langue morte cette fois, espérant de tout cœur que cela fonctionne.

« Phesmatos omnio ligor coldate sangorium...Phesmatos omnio ligata soluto...Phesmatos omnio ligata soluto vingulia cordit »

L'araignée cessa désespérément de trouver une sortie. Elle se recroquevilla sur elle-même, puis glissa sur le dos perdant petit à petit la vie. Vie qui se mélangea au sang que perdait Timothy et glissait lentement en arrière pour terminer les parties de cicatrisation manquante. Je continuais ainsi jusqu'à ce que la magie opère, qu'il ne reste plus rien. Autant du sang qui l'avait quitté, que la bête servant de sacrifice et qui disparaissait lentement. Et, pour mon plus grand soulagement ce fut une réussite.

Le problème, même s'il s'agissait de quelque chose d'une envergure assez minime, c'est qu'il me prenait rapidement l'énergie que j'avais.

« Madre naturaleza gracias. »

M'éloignant, je pris appuis sur le comptoir derrière. J'avais besoin d'une pause et la tête commençant à me jouer défaut. Puis, je me mis à réellement réaliser que j'avais pratiqué de la magie en présence d'un illustre inconnu et que s'il faisait partie des croyants... Ma tête allait tomber.

« S'il vous plaît. Je vous en prie. Je ferai ce que vous voulez, mais ne le dite à personne... »


Invité
avatar
Invité
15.09.21 23:32
Revenir en haut Aller en bas
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Dev Patel
IDENTITE : Prem Ibn-Aziz Al-Hadid
GROUPE : London people
RANG :-
AGE : x ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Médecin
ETAT DESANTE : Bonne
LIENS : ici

Asturiana y Andaluz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il y a plusieurs façons de stopper une hémorragie, mais lorsqu’il s’agit d’une amputation, je ne connaissais que la cautérisation, pour empêcher le sang de couler. J’avais sauvé beaucoup de soldats grâce à cela. À mon avis, cela valait mieux que de laisser le membre affecté pourrir, et gangrener le reste du corps. Certains ne le réalisaient pas. Certains m’en avaient voulu pour avoir pris la décision de les rendre « infirmes ». Comme si la vie ne valait plus la peine d’être vécue, quand on a un bras ou une jambe en moins. Je connaissais même un artisan, à Cordoue, qui fabriquait des sortes de chaises munies de roues, et conçues pour aider les gens à se déplacer. J’avais également espoir que Timothy pourrait encore chasser, peut-être à dos de cheval, avec un bon arc. Mais plus le sang coulait de sa jambe, plus mon espoir disparaissait. Le sang ne fait parfois qu’à sa tête, et quand il partait, il amenait l’âme avec lui.

Soudainement, la jeune femme pointa du doigt une araignée noire et velue, rôder sur la table. Je m'empresserais de la piéger sous un verre. « Rappelez-moi de ne jamais rien manger ici » dis-je en regardant l’insecte avec dégoût. Alors que je nettoyais la plaie avec de l’alcool, j’aperçu la domestique dessiner quelque chose prêt de la plaie « Mais que faites vous? Vous allez le contaminer! » m’écriais-je, en tentant de la raisonner. La jeune femme se mit alors à parler en une langue inconnue. Cela ressemblait à une prière, ou plutôt, une incantation. Je ne comprenais pas ce que mes yeux voyaient, alors que l’araignée, parfaitement vivante il y a un moment, mourrait lentement, et se fondait dans le sang du jeune chasseur. Puis, je reculais d’un pas, mortifié. La plaie se refermait d’elle-même, comme mue d’une vie propre. Lorsque je m’approchais de la jambe, je la constatais guérie.

Je dévisageais la jeune femme avec stupeur. Qu’était-elle? Qu’est-ce qui venait de se produire sous mes yeux? Je ne pouvais l’expliquer. Jamais je n’avais vu pareille chose, et je ne saurai dire si j’en étais effrayé ou fasciné. Était-elle une Djinn? Ces esprits capables d’influencer le genre humain? Je remarquais aussi son collier. D’un style très particulier et très élégant. Pas du tout la sorte de bijoux que peuvent porter les domestiques habituellement. Ma curiosité me fit retrouver le sens de la parole « Je ne dirais rien », lui promis-je.

Elle avait juré ne rien dire à mon sujet. Ainsi, je lui rendais la pareille. Je me tournais alors vers le jeune homme pour vérifier son pouls, sur la grosse veine de son cou. Les battements de son coeur étaient faibles, mais régulier. Il avait perdu beaucoup de sang après tout. Je me tournais vers la jeune femme… ou la djinn « Il vivra. Je ne sais pas ce que vous venez de faire, mais vous lui avez sauvé la vie. Il devra prendre beaucoup de repos, et nettoyer sa plaie tous les jours avec de l’eau bouillie. Vous avez été courageuse ».

Après tout, peu de gens supportaient la vue d’une amputation. Moi-même, lorsque j’étais jeune étudiant, j’avais tourné de l’oeil, en assistant à une amputation pour la première fois. Je commençais à enrouler la plaie dans des bandelettes de chanvre, que je traînais toujours avec moi, par habitude. « Qui êtes-vous, et qu’êtes-vous, sayida? » lui demandais-je alors.




[url=...]Fiche PNJ[/url]

Prem Hadid
Prem Hadid
LONDON PEOPLE
Messages : 662
Date d'inscription : 04/09/2020
Localisation : En train de fouiner
Profession : Journaliste au Independent
Etat Civil : En couple (Violet Crawley)
21.09.21 3:26
Revenir en haut Aller en bas
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Héloïse Munoz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Anna Popplewell
IDENTITE : //
GROUPE : //
RANG ://
AGE : 22
ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
ETAT DESANTE : très bonne
LIENS : ici


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'étais prête à faire bien des choses, quasiment tout et n'importe quoi pour être exact, ne serait-ce que pour rester en vie. L'humain avait cette tendance quand il s'agissait de sauver sa peau et, je n'y échappai pas. Que voulait-il contre un silence, de l'argent ? Des terres ? Des vivres ? Des titres ? Bien que je risquai de passer un sale quart d'heure auprès de mes parents, je savais d'ores et déjà qu'il serait prêt à débourser une telle somme pour que je reste entière. Ce que je trouvais d'ailleurs étrange alors que nous n'avions aucun lien sang, que je n'ai pas "grand-chose" en réalité et qu'ils avaient des priorités telles que les garçons. C'était à la fois touchant, néanmoins frustrant. Je n'étais qu'une orpheline qu'ils avaient recueillies pour une raison obscure. Ou pas totalement puisque je prenais un rôle important auprès de leurs enfants.

Je n'avais que sa parole, mais c'était bien la seule chose au-quelle je pouvais me fier pour l'instant. Rien ne me prouvait encore qu'il ne dirait rien une fois le dos tourné. La seule chose qui pouvait me sauver, restait le manque de preuve.

« Il vivra. Je ne sais pas ce que vous venez de faire, mais vous lui avez sauvé la vie. Il devra prendre beaucoup de repos et, nettoyer sa plaie tous les jours avec de l'eau bouillie. Vous avez été courageuse »

J'hochai la tête dans le vide. Mes yeux ne quittèrent pas la jambe coupée. Je ne me sentais pas courageuse, je me sentais... salle ? Ce n'était pas une question de sang, d'odeur, mais... il était désormais dépourvu d'un membre. Il était infirme. Il restait ainsi toute sa vie. Et nous, nous étions là, simplement autour de lui, tenant sur nos deux jambes sans soucis. C'était bien cruelle. La magie est puissante, cependant, je regrettai amèrement qu'elle ait ses limites. J'aurais aimé le sauver complètement.

« Je ... Pardon ? »

L'homme venait de s'adressait à moi, mais perdu dans mes pensées je n'avais guère écouté. Il me fallut quelques secondes pour réussir à décrocher le regard du bout de chair abandonnée. La nausée ne me guettait plus. La culpabilité en revanche prenait ses aises. Mais je pris pour répondre du mieux possible.

« Je... Je ne suis que la nounou du jeune roi. Personne de vraiment intéressant, ni d'important. »

Et c'était bien vrai. Je n'étais personne d'important, je ne faisais que le travail que l'on me demandait et pour lequel je n'étais même pas payé.

« Je me nomme Héloïse Munoz, fille adoptive du Duc Arnaud et Duchesse Mildred Munoz. Repris-je en me forçant à le regarder. Nous sommes à Londres depuis un an. Ce ne sont que les affaires pour eux et moi je m'occupe simplement d'Henri ainsi que des enfants de mes parents. Des histoires politiques, comme la plupart des personnes à la cours. »

Rien de plus rien de moins. Ce qu'ils faisaient exactement avec la Reine ainsi que les autres Duc ne me concernait pas. Particulièrement parce que je ne prenais pas le temps de m'y intéresser. En outre, cela ne me concernait pas directement. Mes doigts attrapèrent mon pendentif que je tripotais comme geste de réconfort. J'avais peur, même si je ne le montrai pas, de ce qu'il adviendrait désormais.

« Pour ce que vous venez de voir... Je... j'ai quelques dons, mais je ne fais mal à personne. Je vous le jure ! Je ne veux qu'aider, comme avec Timothy. Mais... vous savez ce qui arrive aux personnes comme moi, si ce genre de choses s'apprend. Je ne cherche ni l'argent, ni la richesse, ni quoique ce soit. »


Invité
avatar
Invité
07.10.21 18:44
Revenir en haut Aller en bas
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Prem Hadid
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Dev Patel
IDENTITE : Prem Ibn-Aziz Al-Hadid
GROUPE : London people
RANG :-
AGE : x ans
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Médecin
ETAT DESANTE : Bonne
LIENS : ici

Asturiana y Andaluz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Elle fixait ce qui restait de la jambe du jeune garçon lorsque ma question la tirait de ses pensées. Sans doute, comme moi, avait-elle espéré faire mieux. C’était ce à quoi j’aspirais aussi en tant que médecin, mais visiblement, la magie qu’elle avait utilisée avait autant ses limites que la main et la connaissance d’un simple être humain.

Pendant un instant, la domestique parut perplexe. Mes paroles venaient sans aucun doute d’interrompre ce à quoi elle réfléchissait. Toutefois, je devais savoir comment elle avait pu réaliser un tel miracle, même s’il était dommage que le jeune chasseur ne sache jamais qu’elle fut sa sauveuse, et qu’il lui devait la vie, ce jour-là. Pourtant, la jeune femme se présenta bien modestement, en disant avoir à sa charge le petit roi de ce pays. Depuis que je suis arrivé sur cette île, je suis chaque jour étonné que ce royaume ne sombre pas dans le chaos. Un enfant à la tête d’un pays… jamais on n’aurait vu ça, là d’où je viens.

Quoi qu’il en soit, la jeune femme m’en dit davantage sur elle. Je fronçais les sourcils lorsqu’elle prononça le nom Munoz, car j’étais certain de l’avoir déjà entendu auparavant. Un souvenir perdu dans les brumes de ma mémoire. Je la laissais terminer, avant de demander : « Les Munoz ont-ils fui l’Espagne à cause de la guerre? Je sais que beaucoup d’entre eux l’ont fait, après que le Roi Jorge et la Reine sont morts ». Morts dans des circonstances troublantes d’ailleurs. Je me souviens des discussions diplomatiques entre mon père et le roi Asturien. Je crois que tous les deux voulaient sincèrement trouver une entente, et signer un traité de paix entre nos deux puissances. Cependant, après la mort de Roi, toute discussion avait brutalement cessé.

Évidemment, nous avions pris le blâme pour ces deux morts. Peut-être même trois, car il y avait aussi la princesse, et au moment où la domestique tripota nerveusement son pendentif, je me rendais compte que la fille du défunt roi se trouvait peut-être juste devant moi. Comme les Munoz, ce collier, je l’avais déjà vu, autour du cou de la Reine Bianca.

Je fixais pensivement la domestique, en réfléchissant à ma conclusion. À moins que les Munoz se soient emparés du bijou, et l'ai donné à leur fille adoptive, il devait y avoir un lien entre la famille royale et cette jeune femme pourvue de quelques « dons ».

« Je ne répéterai vos secrets à personne » dis-je avec un demi-sourire. Elle-même ne semblait pas au courant de l'étendue de ses propres secrets. « D’où je viens, nous appelons les gens comme vous des djinns. Des génies. Certains sont diaboliques, et d’autres guérissent les gens, comme vous venez de le faire. Vous êtes cependant la première djinn que je rencontre. Pour être tout à fait franc avec vous, j’envie vos dons, mademoiselle ». Guérir facilement et efficacement les malades était le rêve de tout médecin après tout, malheureusement, mon sang était celui d’un humble… fils de sultan.

Je baissais alors les yeux sur mes vêtements, toujours imbibé du sang du pauvre garçon. Alors que je pansais sa plaie avec mes compresses de chanvre, je lançais un coup d’oeil vers la jeune femme. « Mademoiselle Munoz… Si vous me dites où se trouve son lit, je peux l’y transporter. Il faudra qu’il prenne beaucoup de repos ensuite, et qu’il mange de la viande. Je peux vous demander de veiller sur la plaie durant les prochains jours? Elle ne doit pas s’infecter, où nos efforts auront été vains » expliquai-je en serrant les dernières bandelettes autour de sa cuisse. Je lui faisais pleinement confiance maintenant que je savais ce dont elle était capable. « Pensez-vous que je puisse emprunter des vêtements avant de repartir? N’importe quel haillon ferait l’affaire… Je crains que les gardes ne me remarquent avec tout ce sang sur moi ». J’avais en effet tout l’air de quelqu’un qui venait de commettre un meurtre.

Pourtant, je savais bien ce que quelqu’un qui venait d’assassiner quelqu’un d’autre avait réellement l’air. J’espérais ne plus jamais avoir à tuer, mais si je devais le refaire un jour, ce serait à nouveau par le poison. Je savais que mon père avait dû souffrir atrocement, et pourtant, je ne regrettais rien. Inévitablement, je me demandais comment le Roi, lui, était mort. « Comment est-il mort… le Roi Jorge? Le savez-vous? Nous n’avons jamais vraiment su, de notre côté de la frontière ».


[url=...]Fiche PNJ[/url]

Prem Hadid
Prem Hadid
LONDON PEOPLE
Messages : 662
Date d'inscription : 04/09/2020
Localisation : En train de fouiner
Profession : Journaliste au Independent
Etat Civil : En couple (Violet Crawley)
14.10.21 2:31
Revenir en haut Aller en bas
Invité
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Héloïse Munoz
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
FACE IDENTITY : Anna Popplewell
IDENTITE : //
GROUPE : //
RANG ://
AGE : 22
ETAT CIVIL : célibataire à la recherche de l'amour
PROFESSION : compagnie de la duchesse / nounou / servante à ses heures perdu
ETAT DESANTE : très bonne
LIENS : ici


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je ne voulais pas de tout ça, de l'argent, la reconnaissance, ou quoi que ce soit d'autre. Aider simplement me suffisait. Mais toute personne comme moi était forcément malintentionné. Avec un but derrière et le besoin de rendre le monde horrible. Comme s'il ne l'était pas déjà assez. Mais j'avais envie de croire que cet homme était différent des autres. Qu'il était aussi bon que ses mots rassurants sur mon secret. Seul sa parole pouvait pour l'heure me le prouver. Alors, au mieux j'essayai de me détendre, de cesser d'entrevoir le pire alors que nous venions de sauver une vie.
Un simple hochement de tête m'échappa. Fuir la guerre était - selon eux – la meilleure stratégie à adopter. Il était plus sage de prendre du recul pour mieux revenir en force. Je ne voyais pas où ils comptaient trouver cette force et sauver tout un pays d'un tyran, néanmoins, ils semblaient tenir à cette idée dure comme fer. Je n'ai pas eu mon mot a dire à ce sujet, de toute façon, qu'aurais-je bien pu clamer a même pas douze ans ? Il y avait une grande part d'injustice, après tout, nous nous avions les moyens de partir, ce qui n'en fut pas le cas pour tous les citoyens. Mais la vie était ainsi faite. À mon grand regret.

Depuis le château de Londres, j'entendais les murmures qui faisaient échos sur la situation de l'Espagne et, voir son propre pays aussi démuni me brisait le cœur. Sauf que ce n'était pas moi, une simple jeune fille vue comme une domestique pour la plupart, qui risquait d'y remédier. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait. Il y avait tant d'âme innocente souffrant du joug d'un Roi qui n'en était aucunement digne. Tant de tristesse.
Toutes les pensées je fis au mieux pour les mettre de côté. Un problème à la fois.


« … Pour être tout à fait franc avec vous, j’envie vos dons, mademoiselle.
- Croyez-moi, il n'y a vraiment rien à envier là-dedans. Ici nous portons le nom de sorcière. Et même avec la plus grande bonté, le cœur le plus pure, les actions les plus honorables... Chaque sorcière mérite le bûché. Notre existence est une profanation. »

Un don pour certain, une punition pour d’autre. Ou encore l’œuvre malfaisante du diable qui compte s’accomplir au travers de chaque sorcière. Difficile de nier que certaines finissaient par prendre le mauvais côté de la rivière. Néanmoins, il y avait bien une raison à ce que la magie foule cette terre et soit utilisé.

Quittant ma place, j’approchai doucement de Timothy pour déposer une main sur son front encore légèrement chaud. Pas assez pour qu’on soupçonne une fièvre, mais suffisamment pour comprendre que son corps venait de passer un sale moment. Il était encore inconscient, pourtant j’avais tellement de peine pour lui. Je n’avais aucune idée de comment le consoler une fois qu’il aurait repris connaissance. Cela faisait partie des peines que même un sort ne pouvait résoudre. Mais il n’était pas question qu’il soit seul, j’allais prendre de mon temps pour m’occuper de lui pour l’aider et même après. Je le voyais déjà s’écrier qu’il pouvait se débrouiller tout seul, qu’il ne fallait pas s’en faire pour lui. Pourtant, il ne me chassera pas aussi facilement.

« Bien sûr, sa chambre est au bout du couloir à gauche. Il a quelque vêtement trop grand que vous pouvez emprunter. Je resterais avec lui, je ne compte pas l’abandonner. »

J'y mettais un point d'honneur.
Une petite caresse sur sa joue, je le laissai en paix pour ranger rapidement le bazar que nous avions causé. Cherchant de quoi essuyer les taches de sang sur la table. Les domestiques risquaient de se poser des questions, ou d'alerter la garde. Et nous n'étions pas encore à l'abri d'une visite surprise. Ni l'indien ni moi avions envie de répondre à question sur la situation actuelle. Un soupire m'échappa en trouvant une vieille éponge faisant l'affaire.

« Il y a beaucoup de rumeur qui court sur la mort du Roi. Cela va de l'empoisonnement au suicide. Lady et le Duc Munoz ont toujours étaient convaincus qu'il s'agissait d'un assassinat. Je ne saurais expliquer comment ni pourquoi, mais... c'est comme quelque chose qu'il redoutait et qui malheureusement est arrivé. »

Les Munoz furent autrefois à la cour d'Espagne. Une chance finalement que leur tête ne soit pas tombée. Je serais certainement encore dans mon orphelinat a cette heure. Ou dans une bicoque en bord de mer.

« Personnellement, je ne comprends pas pourquoi on voudrait la tête d'un homme bon. Au vu des histoires qu'on raconte sur ses actions, la façon dont il se comportait avec le peuple. Même la reine, elle semblait si douce... pourquoi vouloir sa mort ? Maintenant les citoyens souffrent, se cache, fuit le pays. Plus personne ne semble se sentir en sécurité avec le nouveau Roi. Cela me dépasse. Et ce pauvre enfant , repris-je en tripotant une fois encore mon pendentif... Pourquoi être aussi cruel envers un petit nourrisson qui n'a encore rien fait... »


Invité
avatar
Invité
07.01.22 2:06
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: