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[clos] Un petit peu de tout ft. Louisa
Desmond Gold
Un petit peu de tout ft. Louisa
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Allez savoir pourquoi, Stephen adorait lire le Times, ce journal qui suivait les moindres faits et gestes de quiconque avait le sang bleu. Si sa famille n’avait pas été que de riches marchands, les aventures de sa mère auraient régalé ces journalistes, pensait Desmond. Jamais elle ne prenait la peine de cacher ses amants. À l'extrême opposée se trouvait Lady Crawley, cible du Time ce jour-là, qui avait réussi à cacher non seulement son amant pendant plusieurs mois, mais également sa grossesse. Sa mère, au moins, avait eu le courage d’assumer ses liaisons. Merde… Et s’il avait un frère ou une soeur bâtarde quelque part?

Comprenant davantage pourquoi Stephen lisait ce genre de truc, Desmond leva les yeux en entendant la clochette de la porte d’entrée de la boutique tinter. « Yo Stephen. T’as lu le Times aujourd’hui? ». Évidemment qu’il l’avait lu, et il n’épargna pas Desmond du fond de sa pensée à ce sujet. Les énormités dont était capable son patron l’amusait toujours grandement. Ce dernier jouait maintenant le rôle de livreur, pour un certain MacAskill. Desmond n’en savait pas plus. Stephen lui disait ce qu’il avait besoin de savoir, et Desmond ne cherchait à en savoir plus. Il venait une fois par semaine à la boutique pour s’assurer que tout allait comme sur des roulettes, et déposer des enveloppes ou autres dans son coffre fort.

Stephen radota à nouveau sur l’article du Times. Que les immigrants ceci… que les femmes cela… Les propos racistes et misogynes habituels. Desmond avait appris à répondre avec humour, en disant qu’il ne jugeait les gens que par la grosseur de leur portefeuille, ce qui avait l’avantage de faire rire Stephen, et d’être vrai.

Saluant son patron qui reprenait la route vers… quelque part, Desmond continua sa lecture du Times jusqu’à ce que la clochette tinta de nouveau. Il leva les yeux pour apercevoir une cliente encore inconnue, d’allure modeste. Ne jamais se fier à l’apparence pour déterminer la richesse d’une personne. Les nouveaux riches, par exemple, voulaient toujours en mettre plein la vue, mais les véritables riches s’habillaient sobrement. La nouvelle cliente n’entrait dans ni l’une ni l’une des catégories, mais Desmond était à peu près sûr qu’elle n’était pas de la police.

Desmond délaissa le journal pour se lever de son tabouret « Bonjour. Je peux faire quelque chose pour toi? ». Certains venaient seulement zyeuter, par simple curiosité. Il est vrai que la boutique possédait autant d’objets disparates qu’un marché aux puces, excepté que Desmond préférait mourir plutôt que d’être associé à eux. Ces charlatans. Ici, c’était la qualité d’abord. Debout, Desmond se trouvait derrière le long comptoir de verre qui faisait tout le tour du magasin, où se trouvait la plupart des armes de poings, des munitions, des bagues, bracelets, ornements et autres babioles incrustées de pierres précieuses. Les murs possédaient aussi plusieurs armoires en verre, verrouillées à clé, contenant colliers, tableaux, électroniques, armes à feu, instruments et livres anciens. Au milieu de la boutique trônait un îlot-vitrine énumérant tout ce qui se trouvait soit à l’arrière-boutique, soit ailleurs, où seul Desmond connaissait l’endroit. Autrement dit, les choses trop précieuses pour les mettre à la vue de tous : pierres précieuses, gemmes brutes, plantes rares, etc.

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Desmond Gold
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30.08.21 17:55
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Louisa Lorca
Louisa posa son regard sur le vendeur. Qu’est-ce qu’elle avait prévu comme speech ? Rien qui lui revient en mémoire sur le moment. Brute de décoffrage, elle répondit donc franchement. « Je suis venue voir ce que faisait vraiment cette boutique et… » afin d’énerver son interlocuteur, elle enchaina « Savoir le fin mot de l’histoire. » Quelle histoire ? Louisa n’en savait trop rien. Son regard était rapide. Peut-être que venir ici ne lui servirait vraiment à rien. Mais bon, il fallait tenter le coup. Ce stephen était le proprio. Le petit qui se trouvait en face d’elle devait avoir des informations. Louisa devait absolument en apprendre plus rapidement. C’était son job.

La jeune femme était habillée d’une tenue décontractée, un pantalon noir, un t-shirt échancré. Louisa ne s’était pas attaché les cheveux, même si la chaleur étouffante le poussait à le faire. La blonde avait pris un rdv chez le tatouer pour dissimuler les cicatrices sur sa nuque. Elle n’avait pas envie que quelqu’un puisse lui faire une remarque. Décidée, Louisa posa une main sur le comptoir. « Les gens racontent beaucoup de choses, genre qu’ici, qu’il n’y a que de la camelote et des faux produits. » La jeune femme improvisait au fur et à mesures, dissimulant avec une assurance à toute épreuves. «J’suis pas fan des rumeurs et de ces conneries. » Les blablablas sur machine ou sur truc. Louisa « Donc, je viens voir ce qu’il en est. » Elle ajouta finalement « Puis, je cherche quelque chose aussi. » Quoi exactement ? Les explications de son interlocuteur allaient lui laisser un peu de temps pour réfléchir.

Louisa eut un sourire, qu’il parle et se laisser aller ! Peut-être que le faire réagir de cette façon permettrait de lui faire dévoiler des informations intéressantes. La blonde avançait sans savoir quoi chercher de toute façon. Elle aurait pu partir sur un autre bobard, ce qu’elle avait prévu à la base d’ailleurs, mais l’improvisation lui convenait mieux. Peut-être qu’elle arriverait à quelque chose de cette manière.
Louisa Lorca
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30.08.21 22:59
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Desmond Gold
Un petit peu de tout ft. Louisa
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Desmond haussa le sourcil. Le fin mot de l’histoire? Quelle histoire? Il n’aimait pas la façon dont cette cliente commençait son approche. Insinuait-elle que la boutique servait à autre chose que du prêt sur gage? Il croisa les bras sur son torse « Ce qu’on fait vraiment ici? De quoi j’ai l’air? D’une esthéticienne? » lança-t-il à la blonde de manière effrontée. Desmond n’aimait pas non plus comment elle dissimulait ses intentions. Si celle-là continuait de faire l’idiote, ce serait ça, le fin mot de l’histoire! Il ne la laisserait pas l’emmerder très longtemps.

… Argh. Quoique si. Stephen avait tout faux au sujet des femmes. Le VRAI problème, c’était qu’il ne pouvait pas le foutre dehors de la boutique quand une chieuse comme elle se présentait. Hors de question d’appeler la police pour les faire sortir, évidemment, sauf dans les cas les plus extrêmes. Stephen ne voulait pas non plus recevoir de plaintes ou de visite de la Protection du consommateur. Alors Desmond restait derrière le comptoir, à prier que ça s’arrête, même si les insultes fusaient parfois… quand c’était mérité.

Peu importe les conneries que cette nouvelle cliente lui dirait, personne ne l’en sauverait. La jeune femme posa une main sur le comptoir, et commença son petit speech. Finalement, ce fut bien pire que ce à quoi Desmond s’était attendu. Il se mordit les lèvres, tic qu’il faisait chaque fois qu’il était en colère, ou que quelque chose l’emmerdait profondément. Les bras toujours croisés sur son torse, il expira et serra les dents. « Eh bah tu diras à ces gens-là de venir dire ça devant moi s’ils osent. De la camelote et des faux produits… » grommela Desmond d’un air mauvais. « Ce qui sera faux ce sera les dents dans leur bouche quand je leur aurais pété la gueule ».

Mais sérieusement. Qui pouvait propager de pareilles rumeurs sur le commerce. Aucune objection à ce qu’on dise qu’ils ne tenaient pas les produits les plus clean niveau provenance, lui même n’aurait pas osé mentir à ce sujet. Par contre, qu’on raconte qu’ils vendaient de la camelote, ça, c’était étonnant. Il fallait qu’il en parle à Stephen.

La jeune femme pourrait peut-être lui en dire plus sur l’origine de ces rumeurs, mais étonnemment, elle était venue voir par elle-même ce qui en était. En comprenant ce qu’elle avait voulu dire plus tôt, Desmond lâcha : « Ah… ». Il avait l’air bien con maintenant.

Retrouvant son sang-froid, Desmond écarta les bras pour désigner l’ensemble de la boutique. « Eh ben dis moi quoi. On a un petit peu de tout ici. On a les guitares classiques et électriques là-bas, les armes là-bas mais faudra que tu me montres un permis de port d’armes pour ça. Y’a les téléphones là, des tableaux et des vieux bouquins mais je suis pas sur que ce soit ton genre, y’a les bijoux et les pierres juste ici, et pour le reste, c’est sur demande. Enfin, je vais pas te faire l’inventaire de tout ce qu’on a ».

Pendant qu'elle choisissait ce qu'elle voulait, Desmond demanda : « Où t'as entendu parler de notre boutique exactement? Je croyais qu'on avait une bonne réputation pourtant. Enfin, y'a toujours des vendeurs amers qui se plaignent qu'on les a roulé, mais ça aussi, c'est faux. Je donne toujours le juste prix» . Il en étant par ailleurs très fier. Il se faisait un point d'honneur à ne jamais extorquer personne et de vendre à un prix juste. Stephen avait pas mal de défauts, mais il lui avait au moins appris ça.

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Desmond Gold
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01.09.21 3:32
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Louisa Lorca
Louisa regarda son interlocuteur d’un air dédaigneux. Esthéticienne, elle ? Mais sérieusement ? Il se prenait pour qui ce type ? C’était un petit con qui renvoyait juste les femmes à un statut d’un autre temps. Genre c’était la prochaine réflexion ? Qu’elle fait retourne à la cuisine et qu’elle fasse la soubrette ? (Louisa étant vraiment nul en cuisine, c’était techniquement une mauvaise idée, à moins de vouloir finir avec les locaux brûlés).

Le vendeur de camelote commençait à s’énerve. Ouais, c’était marrant de le voir fulminer. Intérieurement Louisa décida de lui trouver un surnom. Genre, elle risquait de le revoir quelque fois pour trouver ses infos. Bon, techniquement, elle venait vraiment pour chercher quelque chose dans cette boutique. Mais ça n’allait pas être facile d’obtenir ce qu’elle voulait.

Devant le « Ha », Louisa se détendit aussitôt et eut presque envie de rire. Ce qu’il ne fit pas, parce qu’elle ne voulait pas trop le vénère non plus. Puis, en fait, Louisa aimait bien sa tête dans ce moment-là. Il était marrant. Elle lui faisait à une tête de chat… Le surnom de ce mec fut donc évident. Ouais, tronche de chat, ça lui allait bien.

A la réflexion du vendeur sur les vieux livre, Louisa ne pu s’empêcher de réagir « Ha ouai ? En fait, genre, tu me connais pas. Donc c’est pas la peine de faire ce genre réflexion. » Louisa enchaine « ça se trouve, je collectionne les bouquins de ce genre. » Bon, c’était pas du tout le cas. Fallait pas se mentir. Mais bon, peut-être qu’elle pourrait y trouver son bonheur. Pour prouver ses dires, Louisa commença à regarder les vieux livres. Les pages étaient vieilles, abimées, et vraiment pas terribles pour certaines. Louisa comprenait pas trop l’intérêt que pouvait avoir les gens… Mais son regard s’arrêta sur un des titres. Ouais, en fait, elle allait être gentille et fait un cadeau à Eden. Après tout cette chère petite fille si gentille avait besoin d’apprendre les choses de la vie, enfin de la mort, bref. Louisa, elle se comprenait.

Nonchalante, Louisa répondit « En fait, c’est le mec d’une pote qui aurait acheté un bijou ici. Il lui a offert. » La blonde releva les yeux du livre puis affirma à Desmond « Ce mec est énorme connard. Mais c’est pas le sujet. » La jeune femme ne mentait pas vraiment, elle utilisait une anecdote de manière détournée. « J’ai poussé mon amie à faire expertiser la pierre… Et c’est évidemment du made in china. Genre des strass et pas des diamants. Le truc naze quoi. » Louisa referma le livre et le ramena au comptoir. Un livre sur les rituels sataniques, ça allait forcément plaire à Eden. Elle expliqua « Je vais prendre ça. » Le prix était pas trop élevé, puis maintenant, elle avait les moyens, donc ça allait le faire.

Louisa continua son histoire « Et depuis, le mec affirme que c’est ce magasin qui l’a arnaqué… Donc moi, j’aimerai juste une explication ou genre des preuves de comment ça marche ici. Comme ça, ma pote finira par me croire et quitter ce pauvre type. » C’était crédible parce que l’histoire était finalement tristement banale. Mais bon, est-ce que Louisa allait vraiment apprendre des infos comme ça ? Maintenant, c’était à voir si tronche de chat allait être bavard.
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09.09.21 20:01
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Desmond Gold
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Desmond haussa les épaules. « Je dis juste que t’as pas trop l’air d’un rat de bibliothèque, mais okay » dit-il en levant les mains devant lui pour s’excuser. Il jugeait les autres à leur apparence, c’est vrai, mais ce que les autres portent peut en dire long sur leur personnalité. Par exemple, il n’avait jamais rencontré un mec portant une chaîne en or qui était humble. « Après, si c’est vraiment ce que t’aimes, on a de quoi faire ».

Desmond lui montra la section livre de la boutique. Pas aussi extensive que d’autres sections du magasin, il y avait toutefois plus d’une perle rare, comme cette première impression du fameux roman Oliver Twist du 19e siècle, toujours en bon état malgré les années. Le client qui lui avait vendu venait tout juste d’aménager dans sa nouvelle maison, dont l’ancien propriétaire avait négligé de débarrasser le grenier. Il ne faut jamais sous-estimer les greniers et les vieux placards! Comme Desmond n’était pas un grand amateur de livres, il s’était fié au jugement de ce cher monsieur Eirik pour en déterminer la valeur.

Le livre qu’examinait sa nouvelle cliente attirait particulièrement l’attention. Celui-ci était entièrement noir, même les pages, excepté le titre et le pentagramme, de couleur rouge sang. « Eh ben! Elles vont être marrantes tes soirées. Tu salueras Satan de ma part », lança-t-il avant de lui faire payer le livre, et de l’emballer pour elle. Elle poursuivit ensuite ses explications aux sujets des fameuses rumeurs qui circulaient à propos de la boutique. Desmond retenait son agacement cette fois, même s’il aurait bien voulu cloué le bec à cette blondinette en répondant qu’il regardait des pierres précieuses depuis l’âge de 5 ans. Quasiment.

« Écoutes, Blondy », commença-t-il en lui rendant son livre emballé. Il n’avait pas son nom, alors ce serait Blondy « Ce mec n’est jamais venu ici, parce qu’on ne vend pas du faux. Ça fait des années que je bosse ici et je ne me serais jamais laissé berner par du made in China. Je suis le meilleur, ok? Je ne dis même pas ça pour me vanter, c’est juste vrai ». Le meilleur de quoi? De la ville de Londres, au moins, et ce n’était pas rien! Il avait une réputation à tenir. Stephen lui disait toujours de ne pas s’en faire, avec ce genre de personne qui tentait d’entaché leur nom. Après tout, ils n’avaient rien à prouver à personne. Desmond, lui, le prenait à cœur. Une blonde stupide était une blonde stupide de trop.

Desmond se pencha pour ouvrir l’un des comptoirs en verre. « Je sais pas quel genre de bijoux ton gars a acheté, mais admettons que ce soit une bague en diamant ». Le prêteur sur gage posa une petite boîte en velour rouge devant lui, où trônait une fine bague en or surmonté d’un petit diamant. Il posa ensuite une seconde boîte en velour, bleu cette fois, contenant une bague en moissanite. « Comme je te dis, j’ai pas de bague made in China. Soit ils utilisent du plastique et forcément, on voit les moulures, soit ils utilisent du verre, et ça n’a jamais le même éclat qu’un diamant. On peut carrément le voir à l'œil nu. Par contre, la moissanite, c’est pas aussi évident ». Les deux pierres se ressemblaient effectivement beaucoup, et pour en faire la différence, il fallait regarder de plus près.

Le jeune homme retira le collier qu’il portait de son cou et le tendit à la jeune femme. Au devant du collier était attaché une loupe de joaillier. « Regarde toi-même. Tu verras que la moissanite a trop d’éclat par rapport au diamant, ça paraît artificiel. T’avise pas d’essayer de t’enfuir avec l’un ou l’autre », avertit Desmond. Il n’hésiterait pas à sauter par-dessus ce comptoir pour la tacler. Si ça se trouve, toute cette petite discussion avait pour but de mettre la main sur un truc de valeur. Il ne lui faisait pas totalement confiance. D’ailleurs, il n’accordait sa confiance à personne, sauf à Stephen.

« Je ne suis pas le genre à rouler les clients, mais clairement, c’est pas le cas de tout le monde » dit-il en croisant les bras sur son torse « Le mec de ta pote est peut-être un connard, je le connais pas, quand même, j’suis un peu désolé pour lui. Il essayait juste de faire plaisir à sa copine. C’est un peu coup de pute d’avoir fait examiner le truc... » Enfin, il essayait seulement de se mettre à la place de ce pauvre gars.


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14.09.21 21:35
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Louisa Lorca
Louisa releva les yeux, mis énervé, mis amusé par ce surnom. Genre face de chat l’appelait Blondi. C’était un classique, mais plutôt gentil. Mieux que les surnoms qu’on lui pouvait donner d’habitude. La jeune femme lui répondit du tac-au-tac « Si t’es le meilleur, qu’est-ce que tu fou ici ? » Il y avait des endroits moins paumés que cette boutique.

Louisa avait croisée les bras et le regardait faire. Tronche de chat avait besoin de faire ses preuves. Il n’avait pas confiance en lui-même ou quoi ? La blonde se rendait bien compte à quel point sa réputation semblait lui être importante. Ce mec, il prenait les choses à cœur. Et ça, c’était un levier qui pourrait être important à utiliser par la suite. Curieuse, Louisa se prit au jeu. Elle répondit « Ch’uis pas une voleuse. » Plus maintenant. Il lui été arrivé de chourer des trucs, mais maintenant, elle avait assez de fric pour s’en sortir. Louisa était attentive et observa ce qu’il lui montrait. C’était le genre d’info qui était toujours bonnes à prendre par la suite.

Alors que le petit avait finit son monologue, Louisa posa ce qu’elle avait dans les mains sur le comptoir. La blonde était honnête pour coup, il n’y avait pas d’entourloupe et elle ne lui avait rien volé. Elle répliqua, agacée « T’es sérieux ? » Tronche de chat était debout, les bras croisés et il l’a jugé. « Comment tu peux décider de faire ta vie avec quelqu’un alors que le mec te ment ? » Louisa fit un pas vers lui et leva légèrement la tête pour pouvoir soutenir son regard « C’est facile pour les mecs de se barrer, alors que pour les femmes, quand t’es dans la merde, y’a plus personne. » Louisa était en colère. Elle ne feinter pas du tout. « J’ai préféré la pousser à expertiser la bague pour être certaine qu’elle ne se fasse pas rouler… Des hommes, ceux qui sont pas énormes connards sont des exceptions. » Elle en avait rencontrer, mais de l’autre côté Louisa avait été trop souvent emmerdé par des hommes. Elle les trouvait dangereux. Chose tout à fait justifié au vu de ce qu’elle avait traversé. La colère remonta violente et brutale elle. Il n’y avait pas de sentiment pire que cette colère noire et aveugle. Louisa se recula, presque effrayée par elle-même.

Louisa attrapa son paquet de cigarette. Elle avait besoin de fumer. Elle récupéra son livre sur le comptoir, puis commença à se diriger vers la sortie. Louisa était trop en colère pour gérer quoi que ce soit.
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17.09.21 22:13
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Ah! Ça y est! La blonde montait sur ses grands chevaux. À sa question, qu’elle soit posée de façon rhétorique ou pas, Desmond répliqua : « Pff! Comme si les couples mariés ne se mentaient jamais ». Si c’était vraiment ce qu’elle croyait, elle était encore plus blonde, encore plus naïve qu’il ne le pensait. Après, valait sans doute mieux avoir confiance l’un envers l’autre, mais pour Desmond, cela n’excluait pas d’avoir un certain jardin secret. Il fallait être fou pour se confier totalement à une autre personne. On serait forcément déçu, avec un si haut standard. Ça ne se faisait que dans les films, ou les romans. Valait mieux ne pas mettre de trop hauts standards, et on ne serait jamais déçu. « Puis, je croyais que ce mec s’était fait rouler? Comment il pouvait mentir s’il croyait que sa pierre était une vraie? » demanda-t-il en la défiant du regard. Soit c’était la blonde qui mentait, soit elle était réellement de mauvaise fois envers le copain de son amie.

La fameuse tirade sur les hommes qui se tiraient pour aller voir ailleurs lui fit plisser les lèvres, et lever les yeux au ciel. « C’est ça ouais » dit-il, sarcastique, une amertume dans la voix. « Continues de croire que les femmes sont des êtres parfaits, te gênes pas.» Sa propre mère était la raison pour laquelle son père était une épave aujourd’hui. Et pourtant, elle n’avait jamais manqué de rien, et vivait dans le luxe. Toutes les femmes n’étaient pas sa femme, Desmond le réalisait. Cependant, cette blonde aux yeux énervés semblait persuadée qu’il ne pouvait y avoir que les hommes dans le tort, quand il s’agissait du couple.

« En tout cas, si j’ai des problèmes de couple, je penserai à t’appeler! Tu me donnes ton numéro? » lança-t-il, un sourire moqueur sur les lèvres, alors que la cliente lui tournait le dos pour partir « Tu sembles en connaître un rayon sur le sujet! » Celle-là devait avoir eu une histoire avec un mec horrible, qui l’avait laissée tomber, pour être aussi hargneuse envers tous les hommes. Desmond avait rarement vu une telle rage dans les yeux de quelqu’un. D’ailleurs, si un regard pouvait tuer, il en aurait été certainement la victime, et il ajouta, plus sérieusement « Sans blague, je sais pas c’est quoi ton passif, mais on est pas que des connards. Y’en a beaucoup, j’suis d’accord. Y’en a partout. Y’a des mecs parfaits, mais y’a aussi ceux dans le milieu, qui font de leur mieux. Passes pas ta vie à haïr quelqu’un, Blondie. Ou en tout cas, pas moi s’il te plait. J’ai pas envie de me retrouver au coeur d’un rituel satanique »


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22.09.21 1:39
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Louisa Lorca
« Arrête de vouloir m’embrouiller ! » Tronche de chat avait senti l’entourloupe… bon, c’était pas gagnée. Mais Louisa se devait de continuer de faire comme si. C’était elle qui accusait quelqu’un de mensonge, mais pour le moment, c’était elle qui prêchait le faux.

Louisa répondit avec hargne. « Je n’ai pas dit ça. » Les femmes n’étaient pas parfaites. Mais Louisa n’avait jamais été agressée par une femme -sauf par Jessica mais elle c’était une incarnation de Satan sur terre - ce qui était révélateur pour la jeune femme. Il y avait bien quelque chose qui se tramait. Lorsque Louisa s’était fait enlevée, on lui avait dit qu’elle avait bien cherché… Après tout, elle avait marché de nuit, seule. Ce que les femmes ne pouvaient pas faire sans être accompagné d’un mec. Tout comme, Louisa mettait des écouteurs pour ne pas se faire emmerder dans la rue, ou encore qu’elle passait ses clefs entre ses doigts pour pouvoir faire plus mal en cas de besoin. Il y avait des règles que les femmes devaient appliquées pour ne pas se faire agresser par les hommes. Ce n’était peut-être pas tous les hommes, mais c’était bien toutes les femmes. Louisa avait la rage. « Toi, en couple ? » Elle eut une mimique moqueuse. Ouais, non, c’était pas possible.

Dos à lui, Louisa se figea lorsqu’il l’interpella. La cigarette à la bouche, elle eut un moment de colère terrible mais aussi de faiblesse. Elle avait mal. Il ne savait rien, comme tout le monde. Louisa eut envie de crier, de dire à quel point ça avait été horrible. Pourtant, la jeune femme ne bougea pas. Elle avait aussi honte. Lorsqu’elle s’était retrouver à cette chaise, Louisa n’avait pas eu le courage de faire quoi que ce soit. Elle avait pleuré, gémi, supplié, crié, hurler, mais c’était tout. Cette fois là, elle avait été totalement sans défense et impuissante. La cicatrice sur son cou la brûlée. Elle était en colère tout en ayant mal. Elle s’en voulait aussi de réagir de cette manière. Elle aurait dû passer à autre chose… Elle avait assez déprimé pendant des mois avant de s’en remettre. Pourtant avec cette simple phrase, Louisa eut l’impression de faire un bon terrible en arrière. Elle jouait les brutes parce que c’était plus simple.

Aux mots de tronche de chat, Louisa eut envie d’y croire. Il y avait en des types sympas. Elle en avait rencontré. Il y avait Sean par exemple, mais il était trop vieux, puis il la voyait comme une petite qu’il fallait protéger. Louisa était soit vu comme un petit quelque chose de fragile ou comme une pute. Pourtant, la jeune femme avait une identité propre. Elle aurait voulu trouver quelqu’un qui la voyait vraiment. Maintenant, elle savait qu’elle ne tomberait pas amoureuse… Parce que c’était le genre de sentiment qui faisait trop mal. C’était faire croire qu’il pourrait vraiment avoir quelque chose de beau en ce monde. Mais il n’y avait rien de beau ici bas.

Louisa se retourna, bien plus calme cette fois. La colère s’était muée en fragilité. Tronche de chat avait trouvé des mots qui l’avaient touchés. Froide, elle expliqua « Ceux qui m’ont agressés, ils sont morts ou en tôle. ». Elle eut un sourire « Je n’utilise pas de bouquin quand j’ai un problème, je vais au plus direct. » Louisa apprenait à utiliser une arme à feu et la boxe. Désormais, elle voulait pouvoir s’en sortir quelque soit les obstacles. Au ton plus léger, elle commenta « Et si tu veux me demander mon numéro, c’est pas comme ça qu’il faut faire Tronche de chat. » Ouais, ce surnom lui allait bien.
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22.09.21 20:49
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Desmond commençait à croire que la blonde n’était pas qu’une cliente un peu chiante. Son histoire de diamant made in China ne tenait pas la route, mais le prêteur sur gage décida de lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, peut-être que ce mec savait très bien ce qu’il achetait, et qu’il l’avait fait passer pour un diamant. Si c’était le cas, ça changerait tout. Il serait bien d’accord pour dire que ce type était une merde. Sans parler qu’il avait accusé à tort la boutique… ce qui avait poussé Blondie à «venir voir par elle-même».

À sa remarque, Desmond fronça les sourcils « Qu’est-ce qui a? Je suis pas si moche non plus! » Pourquoi trouvait-elle si hilarant l’idée qu’il soit en couple. Ce n’était quand même pas ses oignons! Celle-là avait vraiment une dent contre les mecs, se disait-il, les bras toujours croisés sur son torse. Après, c’est vrai qu’il n’était pas tellement sur le marché en ce moment. Il ne cherchait pas, car il était suffisamment heureux. À quoi bon chercher la passion d’une vie, à se briser le coeur sans jamais faire mouche? Desmond préférait laisser décider la chance. Jusqu’à présent, elle lui avait souri, alors qui sait?

Mais, lorsque la blonde fit demi tour pour s’approcher à nouveau, ce fut elle qui lui sourit. Les mots qui sortaient de sa bouche, pourtant, lui fit perdre sa contenance tant ils donnaient froid dans le dos. Pétrifié, les yeux bleu glace de Desmond engloutirent sa pupille, à peine plus grosse qu’une tête d’épingle. À ses oreilles, tout ce qu’elle disait ressemblait à une menace, mais il comprenait mieux pourquoi elle en voulait tant aux hommes. Elle avait fait connaissance avec les pires. Ça… il ne pouvait en rire.

« Je vois… » dit-il, sur un ton d’excuse. « Au plus direct… » Peu importe ce qu’elle sous-entendait par là. Si les types qui l’avaient agressée étaient réellement en tôle ou morts, c’est qu’elle devait avoir des contacts intéressants. Soit avec la police, soit avec le crime organisé. Ou plus simplement, peut-être avait-elle de très bons avocats. Si peu d’agresseurs subissaient les conséquences de leurs actes. Pourtant, ceux qui s’en était pris à elle faisaient partie de l’exception, apparemment. Quoi qu’il en soit, il avait sous-estimé la situation.

« Tronche de…?! » Interloqué, Desmond retrouva son sang froid. Tronche de chat? Pourquoi tronche de chat? Il inspira, et posa les mains sur le comptoir « Blondie. T’es très mignonne dans ton genre, mais c’est pas du tout ce que je demandais » Comme ça, ça éclaircissait le sujet. « De toute façon, j’ai pas le droit de demander le numéro de téléphone d’une cliente. Règle de la maison ». La dernière chose que Stephen voulait, c’était bien qu’une cliente porte plainte. C’était la meilleure façon de ruiner complètement la réputation d’une entreprise, ce genre de truc. À ses débuts dans la boutique, son boss lui disait souvent de «laisser ses couilles et sa nouille dans un tiroir avant de rentrer travailler». Il s’était bien vite rendu compte que Desmond n’avait pas particulièrement la tête à ça, même étant ado. « Après, si on s’était croisé hors d’ici, je ne dis pas… Mais ça, on le saura probablement jamais » lança-t-il, en haussant les épaules, avec un sourire narquois sur les lèvres.

Pourquoi pas, après tout. Desmond n’avait jamais eu de préférence, ou d’attirance particulière envers un type de femme spécifique. Quoi que connaître leur prénom était toujours un plus… ce qui n’était pas le cas avec Blondie.

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Desmond Gold
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FUCK THE LAW
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Louisa Lorca
Louisa eut un sourire. Il y avait donc une porte ouverte. En soi, ce mec ne l’intéressait pas vraiment. Il était surtout proche de Stephen, l’homme qui était sa cible. La blonde voulait en apprendre plus et cela pouvait être un super moyen de s’infiltrer. Au moins, elle savait comment elle devrait procéder pour la prochaine fois… Une fête finirait bien par se faire. Louisa pouvait quasiment entrer partout avec son groupe, il fallait juste qu’elle s’y remette sérieusement. Terminé le repos, elle allait rependre le rock ! et ça allait clairement lui faire du bien.

La blonde observa une dernière fois tronche de chat, se mémorisant son visage. Il fallait qu’elle puisse le reconnaître à l’avenir. Cela pouvait devenir difficile en dehors du contexte initiale. La clop au bec, Louisa termina seulement par dire « Et bien dommage. » Ou pas, mais lui, il n’avait pas besoin de savoir. La jeune femme se retourna et quitta la boutique pour de bon cette fois-ci. Elle fit un geste de la mains « Salut. », puis tranquillement, elle alluma sa clope. Louisa ne se suffisait pas du smog pour s’encrasser les poumons. Sans plus se préoccuper de tronche de chat, elle rejoignit son scooter. Il était temps de rentrer.
Louisa Lorca
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