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[CLOS] Nouvelle année, vieilles erreurs ft. Louisa
Desmond Gold
Nouvelle année, vieilles erreurs ft. Louisa
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Gus et Sue Blythe étaient les gamins les plus adorables qui soit, et cela faisait toujours plaisir à Desmond de les occuper pendant que leur mère, sa voisine travaillait au bistro du coin comme serveuse. Il avait veillé sur eux toute la soirée, au pawn shop, et dans son petit labo de fortune, dans lequel les deux enfants jouaient aux petits scientifiques en ouvrant des géodes et en passant au microscope tout ce qui tombaient entre leurs mains. Rien de très précieux, évidemment.

Ils auraient dû dormir depuis longtemps à cette heure, mais après avoir englouti les Happy Meals et les cookies achetés par Desmond, ils étaient surexcités. Heureusement, Desmond savait parfaitement comment leur faire dépenser leur énergie, car une épaisse neige était tombée sur la ville.

Boom! Dans la tête!

Sue se tenait fièrement sur la dune de neige devant la boutique close, son regard triomphant posé sur Desmond qui essuyait la neige qu’il venait de recevoir en pleine figure.

Petite peste! S’écria-t-il en riant, avant de lancer une énième boule de neige vers les deux enfants morts de rire.

La neige emmerdait bien des automobilistes, mais réjouissait les enfants. Madame Blythe arriva d’ailleurs en se plaignant du mauvais temps. « Désolé du retard. En plus de la neige, il y a des plaques de givre sur les routes. Je te raccompagne si tu veux Desmond, il y a de la place dans la voiture ».

« C’est gentil madame Blythe, mais j’attend quelqu’un ». Louisa aussi était en retard, alors qu’elle était normalement assez ponctuelle. Et brève. Leurs interactions se limitaient au minimum. Il lui donnait les boîtes préparées par Stephen, et un jeudi sur deux, elle revenait pour recevoir sa paie en liquide, comme c’était le cas ce soir. Comme un con, Desmond espérait toujours qu’elle lui parle, malgré tout.

Évidemment, cela n’arrivait jamais. Ils faisaient comme si cette soirée ne s’était jamais passée. Leurs échanges étaient polis, bien sûr, mais ça n’avait rien à voir avec avant. Il avait merdé, et ne savait pas comment se racheter. Il avait envie de se racheter, mais comment, après ce qu’il avait dit?

« D’accord, et bien, bonne soirée, et bonne année. Gustav, Susan, montez! On rentre à la maison ». Les deux gamins saluèrent joyeusement le jeune homme blond « Bye Desmond! ».

« Bonne année, et soyez sages vous deux! ». Il envoya la main à la famille Blythe, et entendit derrière lui des bruits de pas. « Ah, bonsoir Blondie ». Ces dernières semaines avaient été moroses, après la soirée horrible qu’ils avaient passée. Bien qu’il continuait de se demander si Louisa avait finalement accepté de prendre un verre avec ce type, ce qui ne l’aidait pas à passer à autre chose, la bataille de boules de neige avec les gamins l’avait mis d’excellente humeur, et il sourit à Louisa. « Une bonne année à toi. Voilà ta paie », dit-il en lui tendant l’enveloppe cachetée de couleur brune. « T’as eu des soucis sur la route? »

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Desmond Gold
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02.01.22 19:59
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Louisa Lorca
Il faisait froid, humide, il neigeait et il y avait du verglas. En se levant se matin, Louisa s’était dit qu’il fallait qu’elle fasse particulièrement attention. Elle avait bien pris son casque. Là, il y avait un risque d’accident important… et ça n’avait pas loupé.

Louisa était arrivée avec une bonne heure de retard, le temps de se remettre et de remplir le papier de constat. Il y avait plus de peur que de mal, puis de la tôle froissée aussi ! Mais au moins la jeune femme n’avait pas hérité de tous les tors. Louisa conduisait mal, mais en faisant attention à ne pas avoir d’accident. Là, la voiture lui avait coupé la priorité et la jeune femme n’avait pas réussi à freiner correctement avec le verglas. Louisa avait réussi à éviter le plus gros du choque, mais elle avait tout de même fait une sacrée chute. De quoi ruiner son pantalon, se ripper les genoux et les mains. La bécane avait réussir à repartir, mais quand Louisa était arrivée devant la boutique, le scooter avait émis un dernier râle d’agonie avant de définitivement s’éteindre. Quelle journée de merde !

En entrant dans la boutique, la blonde enleva son casque. Desmond était de bonne humeur mais Louisa restait tout de même franchement énervée « Ouais, ouais, bonne année, bonne santé et tout le bordel. » La jeune femme attrapa l’enveloppe et la mit à l’intérieur de sa veste. A la question du jeune homme, elle eut un regard qui signifiait « Mais t’es sérieux là ? » Elle répondit finalement, en colère « Il y a un connard qui m’a coupé la priorité et à cause de ce putain de gel de merde, j’ai pas réussi à freiner correctement ! Du coup, je me suis éclatée ! » Elle montra la paume de ses mains « ça fait mal à chaque fois que je pose ma main quelque part… j’ai aussi le genoux qui est tout rappé et un pantalon foutu. » Elle avait eu le réflexe de mettre un jean épais, autrement l’accident aurait pu prendre une tout autre envergure. Elle enchaina « Mais la pire, le pire, c’est que je pense que le scooter est mort ! Putain ! » Louisa soupira « Mais quelle année de merde, ça pouvait pas commencer plus mal. » Énervée, elle ajouta « Et en plus ce connard, il a mis 10 000 ans à remplir le constat parce que soi-disant, c’est pas grave de refuser une priorité si la personne a le temps de s’arrêter. » Louisa l’avait imité de manière ridicule.

Elle demanda finalement « T’aurais pas des pansements ? J’en ai marre de faire des tâches partout. » Il n’y aurait pas que le pantalon de foutu dans ce cas… Puis ça faisait mal.
Louisa Lorca
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03.01.22 10:53
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Desmond Gold
Nouvelle année, vieilles erreurs ft. Louisa
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Pourquoi la trouvait-il aussi belle quand elle était en colère? Desmond attribua cette conséquence à sa très bonne humeur. Ou parce que, pour une fois depuis longtemps, Louisa prenait le temps de lui parler. Même si c’était pour pester. L’imitation du chauffard qu’elle avait eu le malheur de croiser lui arracha presque un sourire. Merde… il était content de la voir, en fait!

Quand elle lui montra sa main, Desmond fronça le nez « Ah ouais… Faut mettre des gants la prochaine fois Blondie. Surtout par un temps pareil. J’suis prêt à parier que tu vas me dire de me fourrer mes conseils où je pense, mais tu pisses quand même le sang dans ma boutique, alors je me permet! » dit-il en haussant les épaules, puis en s’armant de la serpillère du petit cagibi derrière la caisse. « Viens, j’ai une trousse de premiers soins au labo ». Desmond verrouilla la porte de la boutique, baissa le grillage et éteignit les lumières. Il fit signe à Louisa de le suivre dans l’arrière-boutique. Manipuler les gemmes, des roches et de l’acide lui avait appris à garder un minimum de pansements et de bandages, au cas où. Mais il portait toujours des gants maintenant… contrairement à certaines personnes.

Sous la table en plastique, Desmond tira une trousse en tissu et désigna le minuscule lavabo dans un coin de la pièce. « J’suis pas infirmier mais je pense qu’une plaie, c’est quand même mieux quand y’a pas de roches. Sinon, là-dedans y’a un peu de tout ». Il n’allait quand même pas faire tout le boulot pour elle non plus. C’était elle qui s’était plantée. Enfin, fait planter… Desmond soupira, et l’aida tout de même en peu, en ouvrant les pansements pour elle, avant de les tendre pour qu’elle le place elle-même.

Si Louisa était tombée sur Stephen ce soir-là, peut-être aurait-il su comment remettre son scooter en marche. Desmond cependant, ne connaissait rien à la mécanique. Ses mains occupées à déballer les pansements, il coinça son téléphone entre son épaule et son oreille pour appeler les services de remorquage. La mine de Desmond s’assombrit en tombant sur la voix robotisée de la boîte vocale. « Tous occupés. Ouais tu m’étonnes! » lança-t-il en replongeant son téléphone dans sa poche. « Avec tous les accidents de la route qu’il y a dû avoir aujourd’hui, ils doivent être débordés ».

Desmond se mordit la lèvre, pensif, les poings sur les hanches, les yeux aux sols. Il n’y avait pas des milliers de solutions à leur problème, puisque celui de Louisa était un peu aussi le sien maintenant. Le jeune homme leva les yeux vers Louisa. « Bon… Clairement, je peux pas te laisser seule dans la boutique. Soit on attend des heures que les remorqueurs débarquent — et honnêtement j’en ai pas trop envie — soit je te raccompagne chez toi et on s’occupe du scooter demain ». La ruelle à côté de la boutique pourrait servir à cacher le scooter, question d’éviter les possibles vols.

Tout ça à condition que Louisa accepte, ce qui était loin d’être garanti. Remarque, elle pouvait toujours prendre un taxi, mais il y avait à parier qu’eux aussi devaient être débordés. Puis, lui ne lui rendait qu’un service. Comme un collègue de travail peut en faire à un autre. Normal quoi! Y’a pas de malaise, non?

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Desmond Gold
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03.01.22 16:22
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Louisa Lorca
Louisa commença à lancer un regard noir à Desmond avant qu’il ne désamorce lui-même la situation. Elle ne commenta pas plus et le suivit jusqu’à l’arrière-boutique. La jeune femme était trop préoccupé par sa situation pour penser à autre chose.

Au conseil de Desmond, Louisa marmonna « Ouais, ouais… » avant d’aller nettoyer la plaie. Elle ouvrit le robinet avant de passer un filer d’eau sur la plaie. Louisa fit plusieurs fois la grimace. La blonde savait ce que c’était pourtant d’avoir mal, d’avoir vraiment mal. Une blessure par balle, ça laissait des marques. Mais cela ne l’empêchait pas de râler. Le fait de se rapper ça piquer tout de même vachement fort.

Louisa essuya la plaie à sa main puis utilisa un des pansements que lui tendait Desmond. « Merci. ». C’était gentil, tout de même. Bien plus que son comportement de l’autre fois. La jeune femme s’attaqua à son genou. Installée comme le pouvait, Louisa hésita un instant. Elle le sentait, dans sa jambe, la cicatrice interne, celle que l’on ne voit pas. Le fait de se poser, de prendre aussi conscience de la situation la fit presque paniquer. Ca faisait presque 2 ans que c’était arrivé. 2 ans et parfois Louisa avait l’impression que c’était arrivée la veille… Les sentiments de peur, d’impuissance et de morts éminentes étaient insupportables.

Heureusement, les mots de Desmond la firent sortir de sa torpeur. Il n’y avait aucun dépanneur de disponible. Ce n’était pas grave. Ce n’était clairement pas la plus important. Le voir râler pour cette raison la fit sourire. Les émotions de Louisa étaient perdu entre plusieurs embrochements, mais ce qu’elle savait, c’était que la présence du jeune homme lui faisait du bien. Avec beaucoup de précaution, elle prit le soin de nettoyer la plaie à son genou. Après avoir fait particulièrement attention, elle posa finalement le pansement final. Louisa se sentait… à fleur de peau. Elle n’était plus en colère, mais très fatiguée émotionnellement. La larme devenait facile.

Plutôt atone, Louisa répondit « Je veux bien que tu me ramène… j’ai un coup de fatigue, j’ai besoin de rentrer. » De retourner au mojo, de retrouver ses platebandes et de se rassurer comme le pouvait. La jeune femme allait probablement s’installer dans le salon et attendre que JB revienne, juste pour s’assurer que tout allait bien. Et même si elle pouvait être terriblement fatiguée, Louisa savait qu’elle n’arriverait pas à dormir. Les cauchemars étaient trop horribles pour être vécus.

Louisa suivi finalement Desmond jusqu'à l'extérieur de la boutique. Elle l'aida à cacher le véhicule dans la ruelle. Il fallait espérer qu'il soit à le lendemain... La jeune femme se posa derrière lui. Louisa ne se posa pas de question et passa ses bras autour de son torse. La blonde n'était pas gênée par cette promiscuité physique. Elle était droite dans ses bottes, elle.

A leur arrivé sur les docs, devant le mojo, Louisa ne se leva pas directement. La blonde enleva son casque, puis posa sa tête contre le dos du jeune homme. Elle commenta "Desmond, fait semblant, juste 5 secondes." De l'aimer, comme il avait semblé vouloir le faire avant de se dégonfler comme une vielle chaussette. Après quelques secondes, Louisa se redressa et se leva. Le casque à la main, elle lui fit un sourire "Merci de m'avoir ramenée." Sur ce point, il avait été sympas. La jeune femme savait qu'il aurait bien galéré autrement. Elle eut un sourire triste "Allez, on se voit demain ?"
Louisa Lorca
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04.01.22 21:49
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Desmond Gold
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Ravi qu’elle accepte son offre, Desmond sourit et attrapa son manteau d’hiver « Allons-y alors! » Il la fit sortir par l’arrière-boutique, et cacha du mieux qu’il pu le scooter en panne avant d’enfourcher le sien. Louisa monta derrière lui, comme la dernière fois. Elle enserra son torse, comme la dernière fois. Et comme la dernière fois, une chaleur s’installa dans sa poitrine. Il roula lentement, autant par prudence que par envie de sentir Louisa contre son dos juste un peu plus longtemps. Il la revoyait, si belle dans sa robe rouge. C’était un putain de miracle qu’il avait eu la force de reculer. Ou une putain d’erreur, plutôt.

L’adresse indiquée par Louisa se trouva être l’une des péniches de Little Venice. Trop cool, pensa Desmond. Ça devait être sympa de vivre là-dedans, à moins peut-être d’avoir le mal de mer. Desmond sentit ensuite Louisa poser sa tête contre lui. Il regarda derrière son épaule, et ne vit que le dessus de sa tête. Quelque chose dans la voix de Louisa semblait éteint, et son coeur se serra, en pensant que cela avait peut-être à voir avec lui.

Faire semblant. Il serra les dents, mais ne bougea pas, comme elle le voulut. Elle venait de l’appeler par son prénom. C’était bien la première fois, non? Avant c’était plutôt… tronche de chat. Un surnom qu’il ne détestait plus autant que la première fois qu’il l’avait entendu, mais entendre son nom était encore mieux. Desmond retira son propre casque pour dévoiler son visage écarlate.

Louisa se leva finalement, et le remercia. « De rien », dit-il, à demi-voix. Il leva ses yeux bleus vers Louisa. Comme sa voix, sa mine avait quelque chose de triste. Desmond se surpris à ressentir, lui aussi, un certain chagrin. S’il partait maintenant, en lui souhaitant simplement bonne nuit, peut-être qu’il n’aurait plus jamais la chance, ou l’opportunité d’essayer de réparer leur lien.

« Attends… » Desmond fit pendre la sangle de son casque sur le guidon, et se leva à son tour. Ni lui ni elle n’avait reparler de la soirée où… il avait vraiment merdé. Il fourra les mains dans les poches de son veston, craignant d’être aussi malhabile que la dernière fois. Il inspira pour se donner du courage. « Je suis désolé de ce que je t’ai dit, l’autre soir, et je regrette tout ».

Il n’avait pas d’excuse, si ce n’était d’avoir paniqué. Desmond regarda ses chaussures, puis revint sur le visage de Louisa. Il continua, avec une sincérité toute maladroite. « J’ai été con. J’ai eu peur qu’on se fasse mal, et au final c’est exactement ce que j’ai fait », dit-il en ouvrant les bras devant lui, comme pour exposer sa propre connerie. C’était bien lui : faire le contraire de ce qui devait être fait.

« En même temps… on est peut-être aller un peu vite, tu trouves pas? J’veux dire, je connais même pas la date de ton anniversaire, ou ta bouffe préférée. C’est le genre de truc que les gens qui s’aiment savent l’un sur l’autre non? » demanda-t-il en haussant les épaules. Il n’avait sincèrement pas la moindre idée de ce qu’être en couple voulait vraiment dire. Il lui avait dit certaines choses sur lui, et Louisa lui avait dit certaines choses sur elle, mais ils ne se connaissaient qu’à peine. « J’ai toujours eu l’habitude d’aller trop vite, avec ces choses-là, mais avec toi, je voudrais qu’on prenne le temps. Qu’on apprenne à se connaître quoi. Juste ça. Puis, en me connaissant assez, tu verras peut-être que j’en vaux pas la peine », lança-t-il, un sourire aux lèvres.

Pour lui, ce genre de démarche était une ouverture bien plus grande que son aisance habituelle. Tout simplement, il avait envie d’essayer. Il reprit « Je comprendrais que tu ne veuilles plus rien savoir de moi, mais je veux tout de même me racheter. Je pourrais t’aider à faire tes devoirs de maths. T’auras qu’à me dire, et je viendrai. Tu peux compter sur moi, haha. ». Desmond esquissa un sourire idiot. Elle savait déjà à quel point il détestait l’école, alors elle saurait qu’il ne le ferait que pour elle. Ça, où elle le croierait complètement désespéré, et merde, c’était peut-être bien ce dont il avait l’air. Desmond haussa à nouveau les épaules.

« Puis merde. La vérité c’est que tu me manques. T’es la meuf la plus cool que je connaisse. T’as des tatouages, tu joues de la guitare, tu chantes, et tu vis sur un putain de bateau quoi! ».

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Desmond Gold
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06.01.22 2:42
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Louisa Lorca
Louisa ne s’attendait pas à ce que Desmond prenne la parole. Elle s’arrêta, se retourna et posa son regard sur lui. Elle était fatiguée et les émotions lui remuaient les tripes. Desmond, c’était vraiment quelqu’un d’important pour elle. Ce n’était pas volontaire, ni même bien défini, mais Louisa savait que ce type lui faisait vivre des sentiments forts… aussi mauvais que bons. Elle resta silencieuse, l’écoutant. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait, ni ce qu’il fallait faire. Louisa savait qu’elle était sans doute la pire ici. Accepter le deal de Monsieur Makaskill avait peut-être la pire chose qu’elle avait fait de sa vie.

Louisa posa une main sur son crâne. Elle était un peu perdu, le cœur beaucoup trop en vrac pour savoir ce qu’elle devait faire. La jeune femme resta un instant sans réagir, toujours un peu éteinte, amorphe. Un jour, elle lui expliquerait tout… Mais pas aujourd’hui. « D’accord… » Consciente que la réponse était lacunaire, Louisa avait qu’elle devrait la compléter. Les émotions étaient trop importantes, trop fortes, trop écrasantes… puis il y avait trop de choses différentes. La colère aussi, celle de se rendre compte que ce moment était volé par le passé. Elle aurait dû être heureuse, se réjouir, mais c’était impossible à cause de cette angoisse qui lui serrait la gorge. Ses jambes la portaient parce que Louisa ne devait pas tomber. La blonde savait que Desmond ne pouvait pas comprendre. « Pardon… je sais que c’est pas comme ça que je devrai réagir… mais je suis trop fatiguée. » Louisa ne savait pas comment le formuler autrement.

« Tu as raison… moi aussi je suis toujours aller trop vite… et moi aussi j’ai envie de te connaître… genre vraiment. » Elle arriva à s’arracher un sourire. C’était si dure par moment. Tout ça pour un élément qui lui avait rappelé le passé. Un souvenir. Une blessure. Louisa expliqua « Mais moi aussi, j’ai de mauvais côté. » Et peut-être qu’elle n’en valait pas la peine. Il lui avait fallu du temps pour qu’on l’aime pour ce qu’elle était. Il lui avait aussi fallu du temps pour se respecter et s’aimer elle-même. Au vu de son passé, mais aussi de ce qu’elle faisait, il était légitime que Desmond la rejette. Cette idée lui brûlait le cœur. C’était trop compliqué. Louisa s’arrêta d’elle-même. Elle lui avait déjà dit, elle n’était pas quelqu’un de bien.

Il eut un blanc. Louisa n’arrivait pas bien formuler ce qu’elle pensait. Tout était trop flou. Ses émotions la noyaient. « Il faut que je rentre… » Pour s’effondrer. Puis elle attendrait JB, le temps de se rassurer que tout allait bien. La jeune femme n’était pas aussi forte qu’elle voulait le faire croire. Mais ses moments de doutes, d’angoisses et peur intense, elle les laissait habituellement chez elle… mais pas aujourd’hui. Pas lorsque les souvenirs revenaient la hanter de la sorte. Louisa s’adressa au jeune homme « Je t’appellerai. » Ce n’était que partie remise.
Louisa Lorca
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08.01.22 14:44
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Jean-Baptiste Lemoine
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La neige avait quelque chose de féerique, quand on ne bossait pas. JB avait fini tôt ce matin-là, il avait dormi une bonne partie de la matinée, pour ensuite se lever et vaquer à ses occupations du jour. Il travaillait, encore et toujours, au meilleur moyen de sortir Max des griffes de sa famille. Rien de simple, l'ambassade était une vraie prise de tête et il ne savait décidément pas comment attaquer ce morceau épineux. Et puis il y avait Eden, dont il fallait prendre soin aussi. Elle avait, elle aussi, vécu quelques traumatismes et le flic faisait de son mieux, entre Louisa et elle, ce n'était pas toujours évident de s'assurer que les demoiselles se sentent au mieux. Heureusement, la plus vieille des deux, avait réussi à se trouver un taff et ses cours du soir l'occupaient bien. Un bon moyen de remettre le pied à l'étrier et de penser à autre chose, tout en comprenant qu'on pouvait valoir quelque chose. Il la soutenait dans tout ce qu'elle faisait, même s'il pouvait ne pas toujours être d'accord.

En fin de journée, il était sorti de son côté, pour aller faire quelques courses et boire un café avec Zac et Matthew, qui l'avaient invités pour la nouvelle année. Il n'avait clairement pas pu refuser une telle invitation. Heureux de voir son équipier se reprendre de plus en plus en main. La petite famille Sanders était en train, elle aussi, de remettre la tête au-dessus de l'eau. Est-ce que cette nouvelle année partait sur de bons auspices, c'était ce que le français pensait. Ce qui lui donnait un peu de baume au coeur, pour son propre problème. Max finirait, elle aussi, par être sortie d'affaire.

En revenant vers le Mojo en fin de soirée, il reconnut rapidement la silhouette de Louisa, qui semblait être accompagnée d'un jeune homme. Haussant légèrement un sourcil, il s'approchait lentement, surpris de voir qu'elle avait sans doute due être raccompagnée par cet homme, puisqu'elle n'avait pas son scooter avec elle. Il espérait qu'elle n'ait pas eu un accident avec ce dernier, vu la neige tombée et les routes un peu foireuses... plus il s'approchait, plus il avait l'impression que sa protégée ne semblait pas être à l'aise, comme si l'inconnu la dérangeait. Lemoine accéléra alors légèrement le pas, pour se retrouver à la hauteur des jeunes gens.

- Hey kiddo. Avec un petit sourire pour la blonde. Tout va bien? Son regard glissant alors sur celui qu'il ne connaissait pas encore, pour demander implicitement si ce dernier l'emmerdait et si c'était le cas, il risquait de le faire fuir manu militari. Oui, gare à celui qui se permettait de faire du mal à Louisa, d'une façon comme une autre.

JB veillait, il en avait fait la promesse.

*En français dans le texte
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10.01.22 13:21
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Desmond Gold
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Louisa avait l’air exténuée. Un poids invisible pesait sur ses épaules. Même parler semblait laborieux, comme si le poids des mots faisait traîner sa voix. Desmond ne l’avait jamais vu si fatiguée, si écrasée, et même en se disant que sa journée avait dû être fatigante, une petite voix lui demandait si ce n’était pas le sujet de leur discussion, qui pesait autant sur Louisa. Peut-être avait-il merdé en abordant tout ça maintenant. Ou encore, il avait mal choisi le moment, mais quand y aurait-il eu un bon moment? Jamais peut-être. Quoi qu’il en soit, il avait dit ce qu’il avait à dire.

« T’excuse pas », dit-il en reculant, les mains dans les poches et un sourire attristé sur les lèvres, face au manque de réaction de Louisa. « Je suis quand même pas assez con pour croire que tu sauterais de joie, ou me pardonnerais direct ». Ce même manque de réaction que l’autre soir le prit moins au dépourvu que la première fois. Là encore, Desmond n’aurait su l’interpréter. Il ne comprenait, ni ne faisait dans la nuance.

Puis, Louisa sourit enfin.

Rien de ce qu’elle aurait pu dire ne fit autant plaisir à Desmond que de la voir sourire. Elle aurait pu, en souriant, le traité des pires noms d’oiseaux, qu’il en aurait été ravi. Il se promit de ne pas gâcher cette deuxième chance qu’elle lui offrait. « Merci », murmura-t-il, son souffle chaud s’échappant d’entre ses lèvres en délicate buée dans la nuit glaciale de l’hiver. « C’est gentil de prévenir, mais je sais déjà qu’il n’y a personne de parfait. J’suis bien placé pour le savoir ».

Des bruits de pas arrivant vers eux força Desmond a arraché son regard de Louisa pour tourner la tête. Un homme d’une cinquantaine d'années, les cheveux courts et la barbe taillée, s’avança vers eux, puis adressa un sourire à Louisa. Kiddo, l’appela-t-il. Desmond déduisit qu’il s’agissait du fameux JB dont Louisa lui avait parlé en très bons termes. Son père adoptif.

Bordel. C’était la première fois qu’il rencontrait le père de quelqu’un. Enfin, de l’une des filles qu’il fréquentait, même si Louisa et lui ne se fréquentaient pas vraiment. Ils s’étaient tenu la main et avaient dansé ensemble… et avaient eu une conversation où Louisa lui avait peut-être envoyé une photo de ses sous-vêtements.

Desmond sortit de sa torpeur au moment où JB demanda si tout allait bien, presque de la même façon qu’un policier l’aurait fait en arrivant près d’une activité suspecte. Cet homme avait définitivement quelque chose d’intimidant. Pourtant, Desmond ne prit pas les jambes à son cou. Si Louisa avait parlé de lui à son père, sans doute aurait-il reçu un accueil beaucoup plus glacial. « Oui, oui tout va bien » répondit-il, un sourire figé sur les lèvres. « Je raccompagnais seulement Blondie chez vous. Son scooter était en panne. Euh… moi c’est Desmond. J’suis un ami ». Il enfourcha son scooter et avant de démarrer, il jeta un coup d’oeil à Louisa. « Ou un collègue. Enfin, bon bref… Je ne vous dérange pas plus longtemps. Heureux de vous avoir rencontré, monsieur Lemoine. À demain Blondie! ».

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Louisa Lorca
Louisa conserva son sourire maladroit. Desmond avait vu d’elle que les côtés les plus sympathiques. Elle n’était pas certaine qu’il puisse accepter ce qu’elle était réellement… comme beaucoup de monde. La jeune femme fut surprise de l’arrivée de JB. Trop concentrée sur la conversation, elle ne l’avait pas vu venir. A sa question, Louisa lui répondit franchement « Oui, ça va. » Tout allait aussi bien que cela pouvait être. En tout cas, ce n’était pas la faute de jeune homme.

Au départ de Desmond, Louisa répondit simplement « A demain. » Elle desserra ses bras, puis se tourna vers JB. La jeune femme assura « T’as pas à t’inquiéter, Desmond est vraiment sympas. » Elle fit un pas vers le flic puis passa ses bras autour de lui. Louisa lui réclamait un câlin. La tête posée lui, la blonde expliqua « J’ai juste eu une très, très, mauvaise journée… » Elle soupira, lasse et fatiguée, Louisa était épuisée émotionnellement. Il ne s’était pas passé tant de choses, mais le fait est qu’elle avait repensé à tout ce qui lui était arrivé et… tous les souvenirs revenaient sans qu’elle ne sache quoi en faire. Les mauvais sentiments bouffaient le moment présent, l’angoisse dévorant tout. « Un mec en voiture m’a coupé la priorité et j’ai pas réussi à freiner comme il faut avec le verglas… » Elle avait vu l’accident arriver mais n’avait rien pu faire. « Du coup, je suis tombée et le scooter est foutu. » Louisa se recula un instant pour montrer les paumes de ses mains et son genoux rappés. Même ça faisait mal, elle s’en était franchement bien tiré. Il y avait les pansements que lui avaient passés Desmond, il n’y avait plus rien à faire de particulier. La jeune femme expliqua « J’ai eu peur que… enfin, c’est idiot, mais genre ma jambe soit de nouveau foutu à cause de ça… » Une blessure par balle, ça marque. Surtout que Louisa avait été totalement sans défense à ce moment précis. Avec la présence de JB, elle se sentait moins angoissée « J’avais besoin de savoir que tout allait bien. ». Vivement que cette journée se termine, tout irait mieux demain…
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Jean-Baptiste Lemoine
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Le jeune homme qui se trouvait avec Louisa, ne manqua pas de lui répondre du tac-o-tac, comme s'il avait quelque chose à cacher, ou alors que ça n'allait pas aussi bien qu'il semblait le dire. "Blondie"? "Lemoine"? En tous les cas, si JB ne savait pas à qui il avait à faire, ce n'était pas le cas de ce dernier. Il avait l'air plutôt proche de sa fille adoptive, vu le surnom qu'il s'était permis de lui donner et vu qu'il n'y avait pas de réaction de la part de Louisa à ce denier. Bien bien. Etait-il tombé au milieu d'une querelle d'amoureux? Le jeune sur son scoot', filait aussi rapidement qu'il le pouvait. Etait-ce lui qui faisait peur comme ça? Il resta un instant avec le sourcil haussé, tout en regardant le feu rouge arrière s'éloigner, puis la voix de Louisa venait à lui et son attention venait à elle.

Il l'accueillait alors dans ses bras sans réfléchir. La serrant doucement contre lui. Quand elle en était à vouloir un câlin comme ça, c'est que tout n'allait peut-être pas si bien que cela. Mais ça ne semblait pas être le jeune qui était à l'origine d'un possible mal-être de la demoiselle. Tant mieux pour lui, sinon il aurait pu compter ses dents au final.

- Ok... et c'est qui ce Desmond? Pour toi? Oui bon, il y pouvait rien, le côté protecteur, tout ça... mais il écoutait aussi ce qu'elle lui racontait. Un accident, il s'inquiéta un instant, mais vit qu'on avait déjà pris soin d'elle, il prenait ses mains dans les siennes, pour observer un peu plus les blessures. C'était surtout des égratignures, il contrôla juste sa tête, voir si elle n'avait pas quelque chose au front, mais au moins, portait-elle réellement son casque. C'est pas grave Louisa, c'est juste de la ferraille. La casse ça se répare. Avec un petit sourire, pour lui montrer qu'il n'était pas fâché, ça ne servirait à rien. Le mec s'est au moins arrêté? Ou faut que je le retrouve?

Ouais parce qu'il savait aussi faire marcher ses contacts pour ça. Si un gars avait manqué de l'envoyer à l'hôpital, voire pire, Jean-Baptiste était prêt à lui remettre les idées en place, ainsi que le code de la route... Il la reprenait un instant contre elle. Ce qu'ils avaient vécus tous les deux, avait bien marqué la plus jeune. Normal, on ne sortait pas indemne d'une telle terreur. Le traumatisme était présent. Il faudrait qu'il l'emmène voir réellement un psy pour travailler là-dessus.

- Je comprends, mais elle va bien ta jambe. Mmm? Tout va bien, kiddo. Juste des égratignures. Lui frottant le dos, puis s'écartant un peu. Allons au chaud, tu veux que je contrôle que tout soit ok? On se fait une bonne bouffe et petite soirée poker? Taquin. C'était un moyen comme un autre de faire quelque chose ensemble et penser à autre chose.

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18.01.22 13:16
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Louisa Lorca
Evidemment, la question était posée « Desmond, c’est… » C’était quoi au juste ? Louisa ne savait pas quoi répondre, l’esprit flou. Elle était perdu. Puis, elle n’avait pas non plus d’être franche avec JB sur ce sujet. C’était sa vie et uniquement la sienne. Louisa n’avait pas envie qu’il s’en mêle. « C’est un ami. » Plus qu’un collègue, un ami oui. Un ami qu’elle avait envie de connaître puisqu’elle en était tombée amoureuse. La jeune femme vivait au jour le jour sur ce sujet. Elle n’avait pas envie de trop y réfléchir, du moins pas pour l’instant.

La question de son père adoptif raviva la colère qu’elle éprouvait, entrainent un soubresaut d’énergie. « T’inquiète pas qu’il s’est arrêté. » La configuration de la rue et le fait que le scooter bloque le passage avait aidé. Louisa s’était immédiatement relevée, s’était dirigée vers la voiture et avait ouvert brutalement la portière. Sur le moment la jeune femme avait hésité entre lui donner un grand coup de boule avec le casque, lui donner un coup de poing ou encore lui hurler dessus. Elle avait pris la dernière option mais avait tout de même baissé d’un ton. Son erreur fut d’enlever son casque pour faire le constat. Louisa était une femme, jeune et blonde. Ces éléments furent suffisant pour que l’odieux individu se dise que c’était forcément de la faute de la jeune femme. N’ayant strictement aucune patience Louisa donné un coup de poing dans le véhicule avant de lui assurer que le prochain serait pour sa gueule. La violence s’était mal mais au moins, ça avait fonctionné. « C’était un gros connard qui ne voulait pas de constat, mais je l’ai obligé à le faire. » Louisa savait aussi qu’il fallait qu’elle se tienne à carreau, histoire que sa mise à l’épreuve soit réussite. Elle avait bien l’intention d’effacer son casier judiciaire.

Le flic se faisait rassurant et c’était important pour la jeune femme. Louisa soupira. Elle savait très bien qu’elle ne s’était pas casser la jambe, mais… mais l’angoisse restait bien là. Il n’y avait rien de rationnelle. « Oui, je veux bien… » Il fallait trouver un moyen de faire taire cette angoisse qui lui dévorait l’estomac. A la proposition de JB, Louisa eut tout de même un sourire. « J’aime bien ce programme ! ».
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Jean-Baptiste Lemoine
Nouvelle année, vieilles erreurs
JB observait Louisa, silencieux, tout en haussant légèrement un sourcil. Un ami, vraiment? Pourquoi cela sonnait un peu faux à ses oreilles? Il ne connaissait pas vraiment Louisa quand elle avait quelqu'un en vue, mais il comprenait parfaitement qu'elle ne lui disait pas toute la vérité. Pourtant, il n'allait pas lui tirer les vers du nez. Il estimait qu'elle devait venir lui en parler, si elle le souhaitait. Bon, il sera prêt à tirer les oreilles du garçon, si ce dernier se retrouvait face à lui, en caleçon, un matin sur Mojo. Fallait pas déconner non plus. Mais chacun avait le droit à son intimité et le flic respectait cela. Son air qui donnait l'impression qu'il ne la croyait pas tout à fait, se changea en quelque chose de plus espiègle, voir complice, il hochait doucement la tête, en se frottant la barbe.

- Un "ami", ok.

Lemoine était rassuré de voir qu'elle avait fait le nécessaire avec celui qui lui a grillé la priorité. Il la connait la demoiselle, il sait qu'elle ne se laisse pas faire si facilement. Tant mieux. Il continuait donc d'hocher tranquillement de la tête, son sourire en coin était déjà un peu plus amusé.

- Parfait, tu me donneras son nom...

Pas qu'il voulait aller finir d'enfoncer le clou, non ce n'était pas ça. Mais si le type décidait de faire le malin, le français irait lui donner une petite leçon de savoir vivre. Pas que le mec puisse penser qu'il avait tous les pouvoirs.

Il comprenait que Louisa ait besoin d'un peu de réconfort, il allait donc ouvrir la porte de Mojo et la laissait descendre avant lui, fermant la porte, pour ensuite la rejoindre au salon. Il prenait le temps de tout contrôler chez elle, l'assurant ainsi que tout allait bien, rien de cassé, rien d'abîmer qui marquerait son corps d'une façon ou d'une autre. Avant de la laisser aller prendre une bonne douche et se changer, pour virer les dernières traces de sa journée. Puis il l'invitait à le rejoindre en cuisine, il prenait le temps de lui apprendre aussi à se nourrir un peu sérieusement, riant avec elle, s'appliquant à faire disparaître les fantômes qui tournaient autour d'eux.

Un bon gueuleton, qui rendait l'atmosphère du bateau plus légère, agréable. Il faisait bon vivre sur Mojo. La soirée continua ainsi, il lui apprenait les rudiments du poker, à savoir garder une tête en toute circonstance. Des petits conseils qui pourraient l'aider aussi dans sa vie de tous les jours. Les amenant assez loin dans la nuit, jusqu'à ce que tout deux tombent de sommeil, mais Lemoine s'assurait réellement que la jeune s'endorme sur ses deux oreilles, qu'aucun cauchemar ne vienne troubler son sommeil, avant de rejoindre son propre lit pour un repos réparateur.

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