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[CLOS] Innocence << ft. Zac
Siobhan Oswell
Zac
agonie, d'une réalitée
Juillet

      Un souffle échappé, une douleur vive lancée. L'étirement du bras requière un stratagème pour atténuer le mal, mais il est vain. Les traits du visage ce forme et se déforme avec peine, sous les tâches bleutées qui recouvrent une partie de la chair en porcelaine. Le miroir rejette cette image sombre, celle qui s'éteint à petit feu. La douceur n'est plus un mot qui paraît envahir ces lieux. Il s'efface à mesure que le temps passe. C'est presque une gymnastique, des mouvements acrobatiques pour atteindre l'arrière de l'épaule et y déposer, y tapoter légèrement le fond de teint. Chaque touché est une partie de l'âme qui s'effondre, qui disparaît et se terre derrière le maquillage soigneusement appliqué. Cette vie est une succession chaotique. Des choix, des désillusions, des trahisons. Des couteaux qui se plantent dans la poitrine ; lentement, mais sûrement.
La déception lisible dans son propre reflet, un vague croisement de deux billes claires dans la glace. Encore a chercher à quel moment la situation avait merdé pour en arriver là. Des jours que son anniversaire fut fêté, des jours qu'il avait relâché sa colère. Une pauvre âme à ses côtés qui fut que le réceptacle de sa mauvaise humeur. Sans se plaindre, à encaisser silencieuse. Silencieuse depuis si longtemps que c'est une tare tristement normale. Une pauvrette incapable de réagir. Incapable de ressentir autre chose que l'acceptation d'un sort déjà scellé.

Un soupir las, le coton jeté, les yeux détournant le chemin pour observer l'extérieur par-delà la vitre sale. Ou était-ce le monde qui crachait sa saleté ? Le smog une fois encore en alerte. Il devient de plus en plus maître, il est aussi ancré que les démons, difficile à chasser. Il s'impose durant l'été et le rend aussi pourri que s'il n'avait pas été présent. Et entre ses mailles, les universitaires qui profitent enfin de leurs libertés. Des années d'études terminées pour en arriver diplômés. Entrer dans la cour des grands. Connaître la nature humaine telle qu'elle est vraiment. Cependant, tout le monde ne peut en dire autant. Parmi les vainqueurs, tapis dans l'ombre sont ceux qui resteront sur le banc de touches. Ceux qui n'ont pu lancer leur toge, bien heureux de clore ce chapitre. Il n'y aura, hélas, pas de petit cadre joliment accroché dans cet appartement. Il n'y aura pas de petit papier certifié et signé avec joie. Et il n'y aura encore moins de félicitations méritées tant l'année a été échoué. Impossible de jeter la pierre à son voisin. La fautive étant là, planté. Accumulant les échecs et les erreurs depuis le premier jour.

Doucement les doigts attrapèrent la chaîne en or posé, accompagné d'une croix. Il y a bien longtemps que le bijou ne fut porté, bien longtemps que les portes de l'église ne s'étaient ouvertes. Trop longtemps que la foi fut bafouée, ébranlé. Être pieuse devenait doucement une idée, un souvenir s'envolant. Les dimanches n'étant plus consacré au seigneur, ils se transformaient en débauche laissant les poisons faire son œuvre, les portes de l'enfer s'ouvrant de plus en plus chaque jour. Déplorable que tout ceci, la parure dorée resta entre les doigts de porcelaines, loin d'être décidé s'il fallait ou non la mettre autour du cou. La grande serviette qui entourait le corps se resserra, l'ignorance du reflet fatigué suffit à quitter la salle de bain. Il faisait trop chaud pour s'habiller et partir de la demeure n'était pas au programme. Il n'y avait même rien, dans ce fameux programme. Attendre que les heures passent, profiter de l'air frais donné par une clim enfin réparée, c'est tout ce qui comptait.
Le boulot auprès de monsieur Campbell n'existait plus. Cet homme avait probablement eu raison de mettre fin à un tel contrat qui – même si bien parti à son départ – devenait désastreux à sa fin. Il fallait remplacer cela part quelque-chose, ne pas survivre de simples économies. Avalon, quand il passait, laissait quelques enveloppes garnies de billets entre les mains. Pour que le frigo se remplisse, que la peau sur les os revienne. Pour que les factures se paient et cesse d'envahir la jolie petite table en bois. Pour qu'il puisse se glisser entre les cuisses en donnant un argument contre le « non » vaguement murmuré en pleine nuit.

Il y avait en arrivant dans le salon, des journaux étalés sur la table basse, certains griffonnés. Des annonces entourées en rouge, puis salement barré une fois le refus entendu à l'autre bout du téléphone. Ce n'était pas faute d'essayer. Il fallait continuer jusqu'à persévérer, mais l'envie n'y était pas.
Le tintement soudain de la porte perça le silence presque morbide de l'appartement. Des pas prudents avançant jusqu'à cette dernière. Le souhait de voir un citoyen londonien ne fut guère au rendez-vous. Timidement le verrou sauta, puis à moitié masqué derrière, la porte s'ouvrit.

« Zac ? »

L'étonnement dans la voie trahissait le souvenir douloureux d'une dernière croisade amer. Ces mois de silences avaient presque figé le temps, tant il ne semblât pas avoir changé. Et le palpitant s'affola brusquement sous ses yeux familiers, tambourinant violemment dans la poitrine qu'il fut difficile de réfléchir convenablement. Par réflexe, les mains resserrèrent la serviette trop pâle, soudainement trop courte autour du corps. Une bataille intérieure démangeait l'âme, entre claquer la porte ou craquer et fondre entre ses bras. Le manque était cruel, mais il s'agissait de gestes interdit. Des secondes de silences interminables à ne pas savoir quoi dire, quoi faire. Il n'y a jamais eu d'excuse prononcé depuis des mois. Et voilà bêtement envoûter par la couleur de ses yeux. À les fuir rapidement en observant tout, sauf lui.

« Qu… qu’est-ce que tu fais là… ? »

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Siobhan Oswell
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22.07.21 17:03
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Zac Sanders

INNOCENCE
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS

DEUX HEURES PLUS TOT


ELIAS * Zac. Je te confirme. La voisine vient de me dire que ça a crié. … Elle appelle pas les flics pour pas qu’il lui mette la misère. Tu veux que je le suive ? * Le grand blond, assis à une terrasse de café, suit des yeux la silhouette du Russe. Avalon disparaît à l’angle. *Ça marche. Pas de souci. Quand tu veux. Kiss à Meg. Ouais. Merci. A tout Bro. * Tanit quitte le café, mains dans les poches, et remonte dans la même rue quelques minutes plus tard.

Au même moment, Junior arrache l’oreillette en grognant de mécontentement. Il scrute la rue à travers le pare-brise. Sa main frappe le volant à la cadence de sa réflexion. Une ride se forme sur son front. Il s’agite sur le siège. Les épaules roulent dans une vaine tentative de chasser l’humeur furibonde qui s’empare de lui. Il lance un regard à la pendule halogène de la voiture.
Un mouvement à la périphérie de son regard reconvoque sa concentration. D’abord la mission en cours. Ensuite ce sera le tour de ce connard.

Une fois la journée terminée, Junior s’attarde au bureau. Il se sert de la base de Yard pour retrouver le dossier d’Avalon. Dossier dont il fait une copie qu’il envoit à de vieilles connaissances. Celles qui font partie de la longue qui lui doivent un “petit” service. Douze ans en forces spéciales permettent de connaître pas mal de monde.
Pour le moment, le petit trafiquant ne sera pas touché.

Avant toute action Sanders prend le temps de prévenir sa femme. Honorer le pacte de confiance entre eux. Rappelant ainsi ses propres engagements personnels. *Bébé! Y a un truc pas net du côté de chez Siobhann. Sean me répond pas. J'y fais un saut et j'arrive. Je ramène de l'indien. A tout à l'heure. ... je te préparerai un petit apéro. * C’est comme ça que le flic a appris que Milligan a demandé une demande de disposition. Un an en dehors de Saint-Thomas. Une nouvelle qui tombe comme un clou au milieu d’un chantier. Qu’est-ce qui se passe dans le crâne de l’Irlandais ? Enfin, une info qui est tout de suite mise de côté. Il y a plus urgent à traiter.
Il sent le téléphone vibrer. La réponse de Megara pose son esprit.

La moto démarre, ajoutant un peu plus de fumée à l’air lourd de London. Un petit bruit de fond attend encore qu’il prenne le temps d’un après-midi au garage. Rylee et Izaline ne sont pas là en ce moment. Zac doit donc demander à Marlon de lui filer un coup de main. Ils feront ça.
Le bolide finit dans la ruelle pas loin, à l’abri du soleil et des regards. Le flic profite de la sortie d’un voisin pour entrer dans l’immeuble sans avoir à sonner. Il veut pouvoir surprendre le salaud. S’il ose être là. Arrivé devant la porte, Junior tend l’oreille. Aucun son. Rien.

NOW


Après une brève vérification des alentours, il frappe, trois coups rapprochés, puis deux coups distancés. Un vieux codes entre lui et Sio. Il entre dans l’appart en silence. Guettant. Il voit la table en bordel.
Les fenêtres n’ont pas été ouvertes depuis un bout de temps ici.

L’appartement n’est pas vide. Oswell est là et lui ouvre... Elle porte une serviette qui couvre mal sa silhouette. Donnant une vision claire de ce qui s’est passé entre les deux amants. Les marques brunes sur sa peau ne font pas d’équivoque. C’est une femme battue. Zac pense à ce matin là. Celui où JB l'empêcha de terminer l’Irlandais. Ses phalanges se contractent et blanchissent. Il reste muré dans le silence. Lentement, il contourne la jeune femme pour scruter l'espace.

Sortant son arme, commençant à faire le tour de l’appartement, pièce après pièce. Avalon n’est pas là. Sanders cale le révolver dans l’étui. Il revient dans le salon devant la rouquine. Il attrape le plaid qui traîne pas loin pour le lui tendre. Qu’ils puissent se parler avec un peu moins de gêne.
Lui quitte son blouson d’été. Le T-shirt noir slim laisse voir sa musculature renaissante. Le teint hâlé par les heures passées à jouer en extérieur avec Matt. Zac va bien et cela se voit.

-“ Je suis venu voir si ça allait. ” Répond-t-il enfin à l’étudiante. Le ton est calme, mais pas serein. Il lui fait un signe pour qu'elle vienne se poser. Qu'ils soient au calme pour avoir une conversation sérieux. Il déplace un pouf pour se poser face à elle. Immédiatement, L’homme fait le dos rond pour intérioriser son émotion. Il croise ses mains. On sent qu’il prend sur lui. -“ Excuse-moi pour la porte. ” Souffle-t-il conscient que cela a pu lui faire peur. Ce n’est pas à elle qu’il voulait faire peur. -“ … tu veux que je m'occupe de lui ? ” La comédie a assez durée maintenant. Zac lève son regard sur elle. Il accroche ses yeux.
Siobahnn a deux options. Laisser Junior gérer le connard ou bien le laisser la mettre en sécurité. Mais, elle le sait, cette fois, il ne sera pas en retrait. -“ T’as un mot à dire.






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23.07.21 19:39
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Siobhan Oswell
Zac
agonie, d'une réalitée
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      Il entre à la voler alors que l'étonnement ne connaît pas de réponse. Il scrute, rôde épie le moindre recoin du minuscule appartement. L'arme à la main, prête à l'emploi. L'incompréhension commence à envahir le corps frêle qui se tient debout, qui referme doucement la porte, observant chacun de ses mouvements. Sio, dont le palpitant s'est affolé, cherche les raisons qui pousseraient cet ami perdu à remettre un pied en ces lieux. Ce n'est pas une visite de courtoisies. Ce n'est pas un manque soudain d'une relation disparue qui a besoin de refaire surface. C'est tout autre. Un sentiment désagréable à le voir ainsi, à voir ses gestes avec autant de précautions prendre forme. À savoir exactement ce qu'il veut, ce qu'il cherchait, qui il cherche.

La pression sur les épaules s'affaisse légèrement quand l'arme reprend sa place dans son étui. Le cœur reprend doucement, mais surement un rythme cardiaque normal, mais les mots eux restent silencieux. Ce ne sont que les yeux qui parlent, qui fixent avec cette même interrogation. Qui réalise enfin que la seule intervention après autant de temps n'est même pas dans son propre intérêt. Ou peut-être que si, mais pas tel qu'elle l'espérait.
Les doigts frêles attrapent machinalement le plaid tendu, mais il reste bêtement à pendre sans être usé. Le regard suit soigneusement les bras qui se débarrassent d'une veste bien trop lourde pour cette saison. Balaye à peine le corps qui a changé depuis le temps, s'interdisant d'y penser. Il paraissait plus en forme. Sans le parasite comme une Irlandaise, il avait tout le loisir d'aller mieux. À mi-chemin de regretter d'être entré dans sa vie.

« Je suis venu voir si ça allait. »

Doucement les pas suivent le signent, s'installant face au voisin comme un hypnotisme. Sa voix avait cruellement manqué. Son être, son parfum, son visage, son tout. C'est une démangeaison terrible. Mais son regard si sérieux ne laisse pas la place à penser que la situation peut aller mieux. Cet air presque dangereux qui ne fut jusqu'à présent pas encore découvert. Ce n'est pour plaire, ce n'est pas l'image du Zac qui lui plait.
Et puis soudainement, le silence se rompt. Les mots tombent, ils passent en boucles, ils sont décortiqués pour chercher à les comprendre, pour chercher à savoir ce qui est réellement en train de se passer.

« Pardon ? »

C'est le seul « mot » qui arrive finalement à s'échapper. Les yeux clairs soutiennent le regard froid, cherchant désespérément à l'intérieur si la formulation fut réelle, si la question se devait vraiment d'avoir une réponse avant de passer à l'acte. Si l'acte en lui-même devait voir le jour. La main tient encore le petit pendentif en or et sa croix, elle se referme dessus plus férocement. S'efforçant de croire que cela ne peut être la réalité, que ce n'est qu'un mauvais rêve et que le réveil fera disparaitre toute cette épreuve saugrenue. Les secondes passent à se muter dans le silence, elles défilent et pourtant rien ne change.

« Ça fait des mois qu'on ne s'adresse pas la parole. Qu'on s'évite. Et là tu débarques, tu sors une arme dans mon appartement et tu me demandes si je suis OK pour avoir un cadavre sur la conscience ? »

Le timbre de voix étonnamment calme se fait à peine entendre. C'est presque douloureux d'énoncer ainsi les faits, néanmoins, ils en restaient pourtant vrai. Le plaid est jeté au loin sur le canapé, accompagné d'un soupire agacer, semi-brisé. Il y a dans ses paroles une idée morbide qui n'avait jusqu'à présent jamais traversé l'esprit. Pourquoi se débarrasser de quelqu'un auquel on tient ? C'était bien là le problème, y tenir alors que ce n'était qu'un poison.

L'étudiante pris de court, désemparé, se dérorbe. S'éloignant du loup qui rôde à la cherche de sa nouvelle proie. C'est un rire nerveux qui finit par s'échapper alors que ce sont les cent pas qui commencent. Le stress monte. Pourquoi fallait-il qu'il vienne ? Pourquoi fallait-il qu'il demande une chose aussi horrible. Comme si son âme était prête à supporter une chose aussi affreuse.

« Tu ne peux pas faire ça. Lâche-t-elle brusquement sans précision, le pointant du doigt avec refus, le collier bougeant au rythme de ses mouvements, la nervosité de son rire encore présent. Tu ne peux pas venir comme une fleur, comme si c'était normal. T'as pas le droit de faire ça ! »

Il avait perdu ce droit. Celui-là et bien d'autre. Tout comme elle en avait vu se noyer et ne jamais refaire surface. Il avait fallu du temps pour encaisser, comprendre sans vraiment accepter. Et voilà qu'il revenait sur ses grands-chevaux, qu'il se prenait pour un sauveur. Alors qu'il allait à nouveau disparaître, l'abandonner et la laisser périr. Elle voyait déjà le tableau, ressentait déjà le mal qui allait l'encombrer. Loin d'être prête à sombrer une fois encore. Son rire nerveux s'estompa peu à peu, laissant place à un murmure presque douleur.

«  Pourquoi tu continues à faire ça... ?!  »

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29.07.21 20:42
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Zac Sanders

INNOCENCE
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS


La réception était à la hauteur de l’intrusion de Junior dans l’univers de Sioban. Une réception un peu froide et très dépitée. Ils ne pouvaient pas s’attendre à plus -mieux- dans la situation actuelle. Cela n’empêchait pas le cœur de se pincer. Brusquement. Zac s’était déplacé, précisément, parce qu’elle était autre chose qu’un souci à éviter. Quelqu’un d’autre qu’un cadavre en attente d’analyse.

Alors, le flic se retenu de répondre. Sachant que chacune de ses paroles seraient la source d’une désapprobation. Une désapprobation toute féminine. Il en avait eu l’expérience crue et mauvaise. Megara y allant de sa vindicte, des piques, des menaces couvertes. Sio agissait de la même façon. Tout aussi en colère contre lui. Tout aussi furieuse.
Zac aussi était en colère. Mais ce n’était pas contre elle. Contre l’autre. Il allait le retrouver.

-“ Tu sais pourquoi Sio. ” Finit-il enfin par répondre à cette jeune femme perdue. Il voulait bien prendre le fiel dans la gueule. Il voulait bien être le salaud de l’histoire. Mais, cette fois, la donne n’était pas la même. -“ Parce que, non, en effet, je ne veux pas avoir à reconnaître ton cadavre à la morgue. Ok ? ” Lui aussi avait une voix sans cri. Mais cette voix était pleine d’avertissement aussi. Il n’était pas le seul salaud de cette histoire. Il n’allait pas le laisser passer. -“... mais visiblement ça passe de moins en moins loin. ” Zac affrontait la vue de Sio meurtrie chair et os par un homme qu’elle disait aimer.

-“ Alors, OK je suis un salaud. Pense-le. Cri-le. ” L’encouragea-t-il dans un élan de provocation. Zac était un boxeur, un dur à cuir, un mec con. Il pouvait prendre ces reproches. -“ Mais je ne pense pas que ce soit moi ton vrai problème là. ” Lui signifia-t-il avec humeur. Il n’était pas question qu’ils évitent le sujet de fond. Ils avaient joué à ce jeu trop longtemps. Sanders avait pris sur lui plein de fois. -“ … Tu vas le laisser te battre jusqu’à la mort ? C’est ça l’idée ? ” Ne plus mâcher ses mots. Cela ne servait à rien. Puisque mademoiselle avait déjà pris son parti. L’avait pris pour l’ennemi. Zac n’avait plus qu’à utiliser cette rage pour lui faire dire les choses.

-“J’ai demandé à des potes de surveiller Avalon. Depuis qu’il s’est mis dans la merde et que tu m’a demandé de l’aider. ” Cela faisait plusieurs mois. On remontait les infos régulièrement. Il avait des nouvelles du couple ainsi. Donc de l’Irlandaise aussi. Malgré l’envie d’en savoir plus, Junior avait maintenu son engagement. Il n’avait jamais franchi la ligne. C’était la première fois. -“ Tu peux entendre que je me fais du souci pour toi ? Ou ça te semble tellement insensé ? Hein. ” Lâcha-t-il d’une voix plus sombre. -“ T’es pas la seule à qui ça fait mal de rompre les liens Sio. Alors OK, c’est moi qui l’ai demandé. Ça ne veut pas dire que ça m’éclate. ” L’informa-t-il tendu et agacé. Zac se demandait pourquoi les femmes de sa vie lui en voulaient toujours de tout. -“ M’enfin. J’ai pas besoin que tu me crois. Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour savoir. … Donc ? Tu restes avec ce type jusqu’à ce qu’il t’enterre ? Ou tu veux de l’aide ? Est-ce que tu veux de mon aide Sio ? ” La question était simple.






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Siobhan Oswell
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       Pourquoi fallait-il qu'il continue ? Leur situation n'avait-elle pas été défini ? Est-ce que toutes les choses ne prenaient pas sens après cette rupture ? Siobhan s'en posait des questions. Et au final, elle ne se posait pas les bonnes. Elle restait là à ressasser le passer et continuer son existence dans la peur et la douleur au lieu d'arriver à avancer. Elle avait fait un choix et se devait de l'assumer jusqu'au bout, l'accepter. Il lui devenait difficile de croire que Zac pouvait encore tenir a elle. D'une quelconque façon que ce soit.

Les mots qu'il laissait entendre résonnait comme un coup de poignards. Partagé entre l'idée de l'accepter et le refus constant qui continuait de planer. Des paroles qu'elle ne voulait au fond pas entendre. Si elles ne les entendaient pas, celle-ci n'existaient pas. Et si elles ne voyaient pas les coups, elles ne les ressentaient pas. Tordu était devenu son esprit torturé, à croire à ses propres démons.

Oui, Zac était un salaud, un enfoiré. Un emmerdeur de première. Un casse-cou qui fourrait son nez là où on ne lui avait rien demandé. Oui, Zac avait accouru, avait accepté, s'était plié à sa demande pour son bon plaisir. Oui, Zac, n'était pas le problème. Il était même la solution. Mais faible petite chose qui refusait d'ouvrir les yeux. Qui s'accrochait en vain.

« Tu vas le laisser te battre jusqu'à la mort ? C'est ça l'idée ? »

Elle secoue la tête. Ignore ses paroles. Ce n'est pas le cas. Ce n'est rien de tout ça, se dit-elle. Ce ne sont que des écarts, des représailles parce qu'elle avait fauté. La petite rouquine convaincue qu'elle avait fait une erreur et qu'elle méritait la réprimande. La petite rouquine qui dépassait les bornes et qu'il fallait remettre dans le droit. Elle secoua la tête de plus belles. C'était faux. Totalement faux. Tout ce qu'il disait était faux. Son sort était déjà scellé. Il délattait tellement de choses. Tellement d'information. Elle n'en retenait même pas la moitié. Intérieurement elle hurlait, elle suppliait qu'il arrête, qu'il cesse, qu'il se taise. Loin d'elle l'envie d'entendre tout ça. Loin d'elle l'envie de faire face à tout ça.

« ...Tu restes avec ce type jusqu'à ce qu'il t'enterre ? Ou tu veux de l'aide ? Est-ce que tu veux de mon aide Sio ? »

Ses mains passent entre les cheveux, elle les retient en arrières, commencent subitement à faire les cent pas. À pesait le pour et le contre de ses mots. Une partie y réfléchissant sérieusement, l'autre sournoise criant que ce ne serait qu'un faux pas. Elle ne voulait pas de ça, elle n'avait pas non plus demandé tout ça. Elle encaissait trop à finir par craquer. À finir par se battre contre elle-même.

« La ferme ! »

Et puis, c'est lâché, comme ça, brusquement. Sans être dirigé. C'est autant pour ses pensées qui l'inondes que pour son intrus.

« Je ne t'ai rien demandé ok ?! JE ne te demande plus rien ! »

Cette fois elle hurle. Elle arrête les cent pas. Planté devant lui, à quelques mètres beaucoup trop réduits. À se laisser submerger par ses démons, la nausée qui la guette.

« ARRETE ! J'en ai marre de tout ça tu comprends ? J'en ai ma claque d'être le punching-ball de tout le monde. Toi y compris. Tu ne peux pas me jeter et revenir comme un preux chevalier. Tu ne peux pas T'IMMISCER dans quelque chose qui ne te regarde pas ! Prononcer des choses atroces comme si j'étais capable d'encaisser ça, d'encaisser un mort et que tout revienne à la "normal" J'en ai marre des morts, ok ?! Y'A PAS DE NORMALITÉ DANS MA VIE, Y'EN A JAMAIS EU ! Ne viens pas me faire la morale, alors qu'on n'a jamais fait mieux ! »

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Zac Sanders


INNOCENCE
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Crier. Hurler. Meugler. Ils sont des bêtes hurlantes. Dès que les mots ne suffisent plus pour exprimer la dureté du monde. C’est face à cette situation que Sanders peut concrètement réaliser qu’il n’est plus le même. Il n’a pas envie de gueuler sur Sio. Il n’a pas envie de la secouer. Pas envie de frapper.
Il prend sur lui la blessure narcissique. Être assimilé à un connard comme Avalon le fait chier. Vraiment. Même en tort, il considère qu’il n’a pas été aussi nocif que lui.

-“ MÉLANGE PAS TOUT.” L’avertit-il d’une voix forte mais posée. Pour une fois Zac n’a pas le besoin d’avoir l’ascendant. Il n’a pas ce truc au bide qui lui dit d’être le plus fort. C’est juste qu’il veut être entendu, par delà le brouhaha qui doit être dans ce crâne perché.

-“ Je dit pas qu’on a fait mieux Siobhan. ” Souffle-t-il en contenant son irritation. Maintenant, qu’il est plus calme. Maintenant qu’il a retrouvé une vraie capacité de réflexion, impossible de louper ce qui cloche. Sio, c’est lui un an en arrière. Détraquée et paumée pareil. -“ Mais on peut essayer de faire mieux MAINTENANT. ” Ce ne peut pas être trop tard. Sio respire encore. Il y a donc bien une vie à sauver. De toute façon, quelque soit le choix de la jeune femme Sanders va s’occuper lui-même du responsable.

-“ Je connais le bailleur de mon ancienne appart’. Il m’en doit une. Tu peux y dormir ce soir. ” Voilà qui est dit, avant que la belle se remette à hurler sa rage. Il faut que les choses soient dites, même dans la violence. Pour que l’idée naisse et grandisse dans ce cerveau abîmé. -“ Je peux avoir un camion dans une heure. On charge tes affaires. ” Zac lui pose les étapes une par une. C’est tout à fait concret, tout à fait réalisable. -“ Je m’occupe de la caution. … Ce qui compte c’est que tu sois en sécurité. ” N’est-ce pas l’essentiel ? C’est bien la priorité dans ce genre de cas. La victime est éloignée de son geôlier. Avalon terminera au fond de la Tamise. La rouquine pourra enfin refaire sa vie, pour de vrai.






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       C'est un capharnaüms entre ses mots et sa cervelle. À ne plus savoir où donner de la tête. Elle ne mélange pas tout, comme il aime si bien le lui rétorquer, elle ne sait même plus où elle en est. C'est une envie irrésistible qui la démange de vouloir craquer, hurler, taper du pied et envoyer balader la moindre chose passant sous ses mains.

« Non mais t'es sérieux ?! »

Qu'importe ce qu'il dit, la manière dont il le dit, les faits en restent les mêmes.

« Je ne vais pas partir de chez moi, Zac. Non. Je te demande rien. Arrête. »

Pourquoi fallait-il qu'il s'obstine. Encore et encore. Lui-même ne l'écoutait même pas, ne comprenait pas. À croire qu'il était aussi facile d'avoir un mort sur les bras et de continuer à vivre comme si ce n'était rien.

« T'en a rien a faire de ce que je te dis ?! »

Si Zac ne l'écoutait pas, est-ce que cela ne voulait pas dire qu'il n'était au final pas mieux que les autres ? Qu'il prenait la peine de décider pour elle, sans même prendre en compte ce que la rousse désirait réellement ? Il n'y avait pas la même force de caractère, loin d'être certaine de savoir gérer tout ça, ou simplement d'en avoir envie.
Il n'eut pas le temps de faire comprendre le message, que le bruit de la clé résonna. Son cœur se remit à battre à la chamade. Et le stress se mit à l'envahir brusquement. Si la colère eut pris place sur son visage, il fut rapidement remplacé par la peur de ce qu'il allait advenir maintenant.



_______ AVALON ________



La demoiselle hésita un instant. Elle regarda les mains tendues et abimées en train d'attendre, les plaies fraichement ouvertes, elle retenu difficilement une réaction adéquate. La petite brune, un peu menu, plutôt jolie, cligna plusieurs fois des yeux. Ce n'était pas le genre de détail qu'elle avait l'habitude de voir sur ses clients. Encore moins quand ils devenaient récurrent. C'était impoli de faire une telle fixation, mais difficile de s'en détourner. Elle leva finalement son regard sur le possesseur de ses phalanges. À son bout il l'attendait avec un petit sourire en coin qu'il accompagna d'un clin d'oeil. Qu'elle l'eut voulu ou non, le pourpre monta contre ses joues. « Je suis dans le bâtiment » lança-t-il simplement. La belle sentit le poids de ses interrogations disparaître et rendit son sourire avec plus charme qu'elle ne l'aurait pensé. Elle avait envie de lui demander s'il était libre ce soir, s'il voulait bien prendre un café, mais il s'éclipsa, le tintement de la porte la ramenant à la réalité. Occasion manquée.

Une main dans la poche, le pain dans l'autre, Avalon remonta le quartier paisiblement. Il avait pris le temps de faire ce qu'il avait voulu, de régler quelques affaires qui traînaient. De péter quelques dents et il s'en retournait maintenant chez lui. Ou plutôt chez elle, mais il avait les clés, c'était tout comme. Il avait beau s'être désinfecté comme il le fallait, certaines tracent restaient encore présentes. Sa dulcinée lui poserait des questions, son visage se remplirait d'inquiétude et lui, sans lui donner de détails pour ne pas l'inquiéter davantage, serait ravie de la voir lui portait autant d'attention. C'est que Siobhan était bien jolie avec cette expression.

Quelques hauts sil n'y avait plus ce flic pour s'interposer, il était enfin possible d'avoir une relation plus saines. Cela avait pris du temps, néanmoins, l'information avait fini par entrer dans sa petite caboche rousse. Il restait le mieux placé pour savoir ce qui était oui ou non bon pour elle. Et son rôle de la remettre dans le droit chemin à sa manière quand elle débordait lui allait très bien.
Une vingtaine de minutes plus tard, il poussait la porte du bâtiment et saluait un voisin sortant son chien. La route jusqu'a chez elle, offrait une routine non désagréable, différente de son propre style de vie. Avalon aurait préféré qu'elle emménage chez lui, ou au moins dans son propre quartier qu'il connaissait comme sa poche. Il aurait été plus facile pour lui de la surveiller et savoir ce qu'elle pouvait bien trafiquer quand il n'était pas là.

Il attrapa ses clés, ouvrit et s'annonça avant d'entrer.

« J'suis rentré plus tôt. Y'avait plus de pain aux noisettes, alors j'ai pris celui aux cér... »

Le timbre de sa voix chuta radicalement. Son visage souriant se décomposa lentement. Ses yeux passèrent de la rouquine au flic, puis du flic à la rouquine. Il se sentait bouillir de l'intérieur en quelques secondes.

« Qu'est-ce qu'il fou ici ? »

Aux dernières nouvelles, les choses avaient pourtant été clair. Il était parti et idéalement pour ne plus jamais revenir. Sauf que ce qu'il avait sous les yeux là, n'en était pas du même avis. Puis les petits détails commencèrent à lui sauter douloureusement aux yeux.

« Qu'est-ce que tu fais en serviette ...? »

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Zac Sanders

INNOCENCE
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS


Ils n’en sont plus à l’hiver dernier. La dispute est une affaire qui dérange moins ce loup abîmé. Il est plus sûre de ses bases puisque son esprit est clairvoyant. Peu importe le passif qu’il y a entre eux. Peu importe qu’Avalon soit son “amoureux”. Ce qui se passait sous ce toit devait prendre fin.
Pour l’intégrité physique et mentale de la jeune femme.

-“ Non, je n'arrête pas Sio. ” Réplique le flic sur le même ton que son interlocutrice. Les Irlandais sont reconnus pour leur obstination. Mais c’est peut dire qu’un Sanders peut rivaliser avec eux. Quand Zac a une idée en tête, il est quasiment impossible de l’en détourner. Une force de caractère qui peut s’avérer très compliquée à gérer. -“ … Je ne comprends même pas comment tu peux imaginer que je laisse cette situation perdurer sans rien faire. ” Continue-t-il sans en démordre.

La voix énervée de la rouquine ne l’impressionne pas. Non plus sa posture énervée. En fait, il préfère qu’elle soit énervée. C’est qu’elle est en vie. C’est qu’il y a bien une énergie en elle qui circule. -“ Tu veux parler ? On va parler. Ok. Mais quand tu seras sortie d’ici. ” La Strike avait établi une procédure pour ce genre d'urgence. Junior savait donc exactement comment opérer. Il était plus préoccupé par les conneries du Russe. -“ Va te préparer un sac… Sio. ” Fit Zac de plus en plus autoritaire.

Le comportement d’Owell donna du pain à moudre à son ami. Peut-^tre n’en avait-elle pas encore conscience, mais elle avait toutes les réactions de la femme battue. Au milieu de la rage, Zac fut aussi dévasté. Il lui avait fait confiance. Il avait accepté l’idée qu’elle pourrait ne pas faire appel à lui en cas de problème.
Mais il n’aurait pas dû.

Zac posa un regard féroce sur le trafiquant. Les phalanges contractées au moins de les faire craquer. Cette fois, il n’allait pas retenir ses poings. Lentement, il avança pour se placer entre Avalon et le canapé. Entre lui et elle.
Il était un guerrier à l'heure du combat. Tout en lui hurlait la vengeance à venir.

-“ T’as osé la toucher. ” Ils en avaient “parlé” quelques temps plus tôt. Dans ce parc, au petit matin, ils avaient été clairs. Junior avait prévenu. Il avait donné l’avertissement. Le seul que ce salopard entendrait. -“ … tu sors d’ici. Je ne veux pas laisser de sang sur le parquet. ” Peu important ce que cet homme dirait ou ferait à présent. Jamais, il n'échappera à la colère de Sanders. C’était devenu impossible. Un peu comme d’attendre que le soleil se lève en pleine nuit.

Un pas après l’autre Junior s’imposa dans l’espace, réduisant la distance avec son ennemi. Il le forçait à reculer, pas après pas. Au fond, il n’espérait qu’une chose qu’il y ait une résistance de la part du monstre. Une toute petite résistance qui le libère de toute obligation de retenue.
Les épaules arrondies, les yeux haineux, Zac attendait le sang.






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Siobhan Oswell
Zac
agonie, d'une réalitée
Juillet

      Il y avait trop de choses qui le dérangeaient. Le flic, la serviette, l'ambiance, le ton, les idées et les faits qui avaient pu traverser et envahir l'appartement. Il y avait trop de choses qui ne lui plaisait guère et il devenait difficile de réfléchir convenablement. Il risquait de foncer dans le tas tête baissée et, c'était bien le genre de fait qui ne donnait que très de peu de réponses à tout ce merdier.

Avalon voyait l'expression du flic et ce n'était pas tant ce qui l'impressionnait. Il recula machinalement de quelques pas quand ce dernier avança, puis finalement se stoppa net. Ce n'était pas à lui de partir, il était chez lui, dans son droit. Il avait les clefs, il avait les droits d'être là, c'est elle qui le lui avait donné, ce qui n'était pas tant que le cas du blond.

« Je ne vais nulle part. »

Du sang sur le parquet il risquait d'y en avoir. Mais certainement pas que le sien. Avalon avait déjà goûté au poing de son voisin et, bien qu'il s'était tenu à carreau pour ne pas avoir une raison d'aller au poste, cette fois-ci il ne semblait pas vouloir garder autant de retenus. Ses poings lui démangeaient. Toute cette histoire n'était rien de plus qu'une connerie monumentale. Pour une fille il n'était jamais allé aussi loin. Et il fallait dire, qu'il n'en avait jamais eu une à ce point-là dans la peau. Même s'il avait voulu s'en éloigner, cela lui paraissait impossible tant elle finissait par hanter ses pensées à chaque seconde. Elle aurait dû rester un petit coup vite fait ici et là, sans plus d'attention. Quelle poisse.

« S'il vous plaît arrêter ! Tous les deux ! »

Siobhan s'était à peine approché. Elle ne voulait pas prendre un coup à la voler, mais d'un autre côté elle tenait sincèrement à s'interposer entre les deux chiens montrant les crocs. Le problème des sentiments qui se battaient à l'intérieur, c'est qu'elle n'avait aucune idée de qui elle voulait réellement sauver.

« J'veux pas de ça ! »

La lèvre d'Avalon eu un vague rictus. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité. À croire qu'elle ne réalisait pas les mots qui s'échappaient de sa putain de bouche.

« Tu ne "veux pas de ça" ? Lança-t-il sans pour autant quitter des yeux l'emmerdeur planté devant lui. Mais tu as déjà "ça". Tout se merdier à jongler parce qu'il n'est pas possible de faire un choix entre la peste et le choléra. Tout ça parce que tu es amouraché de deux gars et que tu te voiles la face. Tout "ça" parce que monsieur joue les preux-chevalier et que t'adore ça. »

La rousse ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Elle resserra la serviette, mal à l'aise, comme s'il venait de frapper dans une vérité. Et il n'avait pas besoin de la regarder pour savoir que c'était vrai.

« Je ne vais pas partir d'ici, alors tu dégages Sanders. »

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12.10.21 18:58
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Zac Sanders

INNOCENCE
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS


La voix de la rouquine perça dans leur silence ragueux. Sanders tempéra son humeur pour ne pas aller plus loin dans l’affrontement. Pour l’instant Row était à bonne distance de la jeune femme. Voilà tout ce qui comptait.
Zac serra le machoir pour ne pas répondre à cette imprécation féminine. Mais en cet instant Siobhan ressemblait terriblement à sa sœur. Combien de fois, Joy l’avait mis en conflit avec une tierce personne ainsi ? Combien de ces situations merdiques, parce qu’elle ne se rendait pas compte de ses actions ? Les filles… et leurs émotions.

Le silence vaudrait mieux que tout ce qu’il pourrait dire dans cette situation. Cependant la réaction du Russe parvint à prendre le flic de court. En fin de compte Avalon a un peu de cervelle en plus des muscles. Un mec clairvoyant sur la situation.
Il venait d’exposer au grand jour la stricte et criarde vérité. Junior ne moufta. C’est précisément pour ces raisons qu’il avait proposé -imposé- un éloignement. Mais, il était sans doute tant qu’Oswell ouvre les yeux. Même si ça n’était pas agréable. Il en convenait. Ce serait pour le mieux ensuite.

-“... Je ne pars que si Siobhan le veut. ” Rétorque-t-il en essayant de décontracter ses poings. Vraiment, Zac se demande comment un mec aussi malveillant peut susciter de l’amour. Il pourrait si facilement l’envoyer à l’hosto. Ce serait réglé pour de bon… Mais Sio ne lui adresserait plus jamais la parole. Ça… ça le faisait trop chier. Junior s’imposerait la patience. Il frapperait. Il détruirait loin des beaux yeux de l’Irlandaise.

-“ Sio ? ” Le flic quitte l’autre des yeux. Il se tourne vers la jeune fille. Il faut qu’elle lui dise clairement qu’elle veut qu’il s’en aille. Maintenant, alors qu’Avalon est dans la pièce. Sinon, il ne le fera pas. -“ … Dis-nous ? Lequel doit partir ? ” Junior ne peut que espérer qu’il reste un peu de bon sens en l’Irlandaise.
Quoiqu’il en soit, la Strike allait s’occuper de ce connard. Avalon est à présent un homme en sursis.






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25.10.21 15:28
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agonie, d'une réalitée
Juillet

      Sio luttait, elle luttait terriblement entre le choix qu'on lui imposait. Elle aurait voulu leur dire un "nom", mais son cœur plus fort que les mots, plus fort que tout, balançaient de l'un à l'autre inlassablement et l'en empêcha. Comment pouvait-elle se retrouver dans une telle situation, elle ce le demandait. Et Avalon du coin de l'œil le vit. Il vit cette hésitation qui persistait sur son visage et don elle n'arrivait pas à se débattre. Il en serra davantage les poings agacés. Après tout ce qu'il avait fait pour elle... il sentait le sentiment le ruiner doucement de l'intérieur. Et ce Sanders n'arrangeait en rien les choses. Qui lui tienne tête lui donnait envie de le fracasser contre un mur et l'encastrer dedans.

« J'peux pas. »

Elle murmura cette phrase à peine audible, mais étonnamment il s'en doutait déjà. Il connaissait la rousse par cœur. Et c'était ça le problème.

« Je suis désolée, mais j'peux pas... ne me demandez pas ça... »

Avalon l'observa finalement. C'était comme une torture à l'entendre tenter vainement de débattre, de trouver des excuses. Tout ça pour quoi ?

« Tu te fous de moi ? »

L'octave dans sa voix augmenta d'un cran plus que de raison et Sio baissa instinctivement les yeux, ne sachant où les poser. Elle se sentait honteuse, il y avait de quoi. Puis, il laissa ses yeux trainer sur le fautif.

« Tout allez si bien avant que tu te pointes. T'es pas foutue de lâcher l'affaire hein. Tu ne peux pas juste te casser de là et lui foutre la paix ?! Elle va bien lâche lui la grappe. »

Le brun se décala en biais et montra du doigt la porte d'entrée.

« Fous le camp avant que je te mette dehors. On ne veut pas de ta tronche ici. Elle avait été claire de ne plus vouloir te voir. Alors, dégage et ne reviens jamais.
- Attends, ça peut-être se passer autrement...
- Tu restes en dehors de ça si t'es pas capable de faire un choix . Cracha-t-il sans pour autant la fixer. Ça fou la merde cette histoire à la con. »

Mais ces mots ne semblaient pas suffisamment pour que le flic daigne bouger le moindre petit doigt. Ce qui augmenta son envie de voir rouge. La distance fut réduite brusquement d'un pas, son visage si proche du sein qu'il pouvait sentir son parfum du jour.

« Tu veux j'te force à te mettre dehors, ça peut s'arranger.
- Non Av'... s'il te plait...
- La ferme. »

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[/quote]






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04.12.21 23:08
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Zac Sanders

INNOCENCE
SIOBHAN OSWELL & ZAC SANDERS


La situation est donc ce qu’elle est. Chaque partie à fait des erreurs. Chaque personne ici présente à commis des fautes. Personne n’est absolument innocent. Oui, quelque part, ils sont tous coupables, Sio, Avalon, comme Zac.
Cela aurait été une autre fille, Junior aurait tourné les talons. Sans broncher. Ce n’est pas son histoire. Une femme fait son choix et lui se doit de respecter cela. Il l’a toujours fait. Même avec les femmes qu’il a connu de courte durée. Même quand, elles lui ont fait du mal. Elles ont eu du pouvoir sur lui. Car il a toujours recherché des femmes fortes, des femmes déterminées.

Ce qui change là c’est que l’Irlandaise est une crevette. Vulnérable. Jamais, elle ne fera le poids devant son compagnon. Alors si Sanders part c’est la rouste assurée. La colère qui cogne. Il ne peut pas laisser Sio se faire tabasser par un connard.
Zac attrape son téléphone pro. Il appuie sur le bouton pour appeler directement la ligne de signalement. Au bout de deux sonneries dans le vide une voix répond.
Une voix fatiguée, une voix qui fait son job pour bouffer.

-** Sanders. J’ai un XXX. Wep, je pense qu’il est sous alcool. Wep. Envoyez une unité. Okay. ** L’appel est coupé. Une voiture qui tourne à quelques pâtés de maison rétropédale pour arriver sur les lieux.

-“ Avalon. T’as 5 minutes pour te calmer. Ou je te jure que tu vas au trou. ” Oswell ne sait pas encore se préserver. Elle est jeune. Son besoin d’amour la bouffe. Lui. Il peut comprendre tout ça. Il est passé par là. Aujourd’hui, il agit comme il faut. Pas question que la situation pourrisse et qu’il la retrouve blessée dans quelques jours.

Bien, les pourparlers sont finis. Maintenant la phase attaque. -“ Et je m'arrangerai que tu prennes cher. T'entends ? ” Il n’est pas un acteur de la Justice. Mais il connaît les textes à force. Les lois, il les fait appliquer et parfois, il les contourne aussi. Junior à ce stade n’a plus envie de jouer la carte de la diplomatie. Malgré toutes les promesses faites à ses proches, parfois, la menace seule compte.
Londres est ainsi faite.

Le loup n’a peur de rien et surtout pas d’un petit con. Il n’oublie pas la pierre centrale de ce beau merdier. -“ … Sio ? tu devrais aller te passer un truc. ” Lui conseille-t-il donc d’une voix neutre.






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09.12.21 20:49
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Siobhan Oswell
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Juillet

      Quel enfer. Mais quel enfer. Ce n'est plus un brasier qui s'anime de colère, mais littéralement un volcan. Siobhan se sent impuissante à cette situation, tandis qu'Avalon ne cesse de voir rouge. Il le faut, il faut qu'il élimine la graine de tout ce mal pour reprendre une vie paisible. Sanders est une graine empoisonneuse qui ne fait que pourrir leurs vies. Il ne sait vert qui il souhaite le plus diriger sa colère. Probablement un peu des deux, mais c'est bien Zac qui encaissera mieux le choc pour recommencer plus fort derrière.

Cependant. L'appel qui l'entend sous son nez est quelque chose auquel il ne s'y attendait pas. C'est qu'il vient chez lui, pour réclamer un besoin de remettre les choses en ordre, mais derrière, il appelle les renforts. Trop faible pour finir le boulot lui-même. Siobhan implore, elle supplie. Elle ne sait faire que ça. Mais d'un autre côté, ce n'était pas comme s'il avait envie qu'elle soit au milieu. Ça le rend fou. Ça le tue davantage et il finit par craquer. Son poing s'écrase contre la gueule d'ange qui se prend pour un preux-chevalier.

« Arrêtez... S'il vous plait... »

Siobhan observe le spectacle qui se déroule sous ses yeux. Elle voit ses deux hommes auxquels elle tient se ruer de coup. Il y a comme une haine qui s'échappe et qui se déverse de part et d'autre. Sans vraiment savoir qui aura le dessus sur qui. La rage est puissante. Et la rouquine implore. Encore et encore. En vain. On ne l'écoute pas. Alors, elle se met brusquement à crier.

« ARRETEZ, JE SUIS ENCEINTE. »

Avalon rejette les bras de Sanders et s'éloigne. Analysant sa belle, il cherche à savoir le vrai du faux. Cette nouvelle le clou littéralement sur place.

« Quoi ? Ne dis pas ça en l'air... »

La rousse secoua la tête. Ce n'était pas un mensonge. Voilà quelque chose qu'il ne s'attendait pas à entendre. Et il se senti tiraillé entre une envie d'être inondé de bonheur et celle continuer à ressentir sa colère. Il ne se demanda pas “comment est-ce possible”. La réponse en était tout de même évidente. Mais les précautions demeuraient pourtant présentes.

« Ça fait deux semaines que je le sais... Je... Suis désolée... »

Elle s'excusait pour cette nouvelle ? Ou s'excusait-elle pour Zac ? Avalon ne releva pas. Il resta bouche-bé, figé à repenser à ses mots.

« S'il te plait Zac... Je t'en supplie... Pas maintenant. »

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07.01.22 2:41
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Les yeux du loup vont d’Avalon à Siobhan. Ils s’attardent plus longuement sur elle. Eux, aussi, cherchent un signe de supercherie. Quelque-chose qui trahissent le mensonge. Une duperie. Bien sûr, un accident peut vite arriver. Zac s’est retrouvé dans le cas de figure. Il repense au jour où Megara lui a annoncé la nouvelle.

-“ Ok. ” Le dos contracté par la tension de la rage contenue. Junior s’écarte de son ennemi pour aller passer un second appel.

-“** Hey. Je suis sur place. C’est bon. RAS.**” On lui demande une confirmation. Si le Russe décide de tabasser sa copine entre deux, Sanders sera considéré comme un complice immédiatement. Autant dire qu’avec le dossier qu’il se traîne, les affaires internes pourront lui faire la peau. Pour de bon. -“** Sûr. Merci les gars. **” La ligne est coupée.
Plus de menace possible sur le merdeux. Pas maintenant qu’il a semé sa semance de ruskoff chez la rouquine. Ils vont avoir besoin de courage pour gérer cela. Mais c’est leur affaire. Lui, il a tendu sa main. Maintenant, il obéit.

Zac revient vers eux. Visage clos. Pupille neutre.
Oswell a fait un choix. Un choix qui est très clair. S’il lui arrive quelque-chose, personne ne pourra dire qu’on ne lui a pas tendu la main.

-“ Félicitations. ” Dit-il sans aucune conviction. Aucun espoir. Ni aucune joie. Il connaît trop bien la nature humaine pour pouvoir se réjouir. Tout ceci n’est qu’un schéma dont il connaît le déroulement. Llewyn n’est plus là. Non plus le frère. Personne ne viendra arrêter la rouquine dans cette entreprise. -“ Ça ne change pas le reste. Tu la touche je te fais bouffer des C****. ” Et encore, ce sera la partie la moins douloureuse.

Puisqu’il en est ainsi, Junior n’a pas de raison de s’attarder dans ce mauvais feuilleton. Il remet son blouson, chope son sac. -“ Bonne continuation.” Lance-t-il entre la glace et le feu. Pas un mot pour le futur père. Pas un regard pour la future maman. Ils n’ont plus rien à se dire. C’est clair.
Zac tourne les talons.

Une fois à cheval sur la moto, il baisse la visière du casque. Il pousse sur l’accélérateur. Avec une énergie démoniaque, il fonce en direction de sa salle de sport. Il lui faut un sac de frappe et des gants… avant de faire du mal à quelqu’un.
Avant de passer le mauvais coup de téléphone.





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      Siobhan supplie, encore et toujours. Elle supplie, elle prie pour que Zac ne lui tourne pas le dos. Mais c'est en vain. D'un simple claquement de doigts, elle venait de perdre et de gagner en même temps. Elle ne s'attendait pas à ce que ce dernier saute de joie. Néanmoins, elle ne tenait pas non plus à le voir fuir. À le voir s'éloigner comme il le faisait déjà si bien. Elle en était la seule fautive et se détestait davantage pour ça.

Ces mots furent aussi tranchant qu'une lame, comme la menace non dissimulée qu'il laissa planer. Avalon ne releva pas davantage, comme si la nouvelle était suffisante pour l'emmener sur un nuage. Il n'y avait plus rien d'autres qui comptaient. Même ses blessures lui paraissaient être un menu détail.

Mais la rouquine ne quitta pas du regard Sanders. Comme si cette fois encore elle lui disait au-revoir. Comme si cette fois, il ne reviendrait jamais. Elle n'avait pas de mots à lui dire et qu'aurait-elle pu clamer pour qu'il daigne l'écouter ? Que ce n'était pas aussi grave que cela en avait l'air ? Encore en amas de mensonge dans lequel elle aimait ce bercer.
Alors, silencieuse, elle le regarda partir. Elle entendit la porte claquer, percevant que ce qu'il restait d'eux, d'un soupçon d'amitié venait de se briser définitivement en éclat.

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