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[CLOS] Déjeuner d'affaire avec l'auditrice [ft Louisa]
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Tout a commencé avec cet employé syndiqué si particulier. Dès son arrivée, son supérieur avait senti quelque chose d’étrange, mais sa situation syndicale avait inquiété la hiérarchie et personne n’avait osé le mettre à la porte. Malgré son attitude introvertie à l’extrême, il faisait son travail. Toutefois, Vincent voulait mener une enquête sur lui. Et il avait nommé Louisa pour cela.

Après quelques jours d’enquête, elle avait demandé rendez-vous pour faire un premier briefing. Alors, le chef d’entreprises avait demandé à ce qu’on leur réserve dans l’un des plus grands restaurants londonien. Le guide Michelin leur avait octroyé trois étoiles que le chef avait refusé. Conservateur et eurosceptique extrémiste, le chef-cuisinier ne voulait rien devoir à l’Europe, y compris les étoiles du guide français.

C’est à une table à l’écart, dans une lumière tamisée que l’homme d’affaire attendait son employé. Il était arrivé bien en avance, car son précédent rendez-vous, avec une sénatrice conservatrice s’était mal déroulée. Elle venait de l’envoyer bouler, car il n’avait pas fait preuve de son innocence, malgré la vidéo envoyée prouvant que les dires de son accusatrice était infondés. En somme, les conservateurs se liguaient contre lui. Il y voyait l’influence du baron Crawley. Espérons que Damia Kapoor lui apporte de quoi se battre à armes égales !

— Vous voudrez boire quelque chose en attendant votre hôte ?
demanda le serveur habillé en queue de pie.
— Un scotch écossais, demanda Vincent.

Même si chaque client devait lui sortir une blague de ce genre, il ne témoigna pas du moindre agacement. Vincent ajouta aussitôt :

— Un Perrier rondelle.
— Je peux vous recommander une Highland Spring, monsieur.
— Très bien.

Vincent aurait pu se douter que le restaurant ne vendait plus de boisson européenne. Il ajusta les poignets de sa chemise, sa veste de costume laissait entrevoir des boutons de manchette en obsidienne. De sa besace en cuir, il sortit son iPad et consulta les journaux en ligne en attendant l’heure de son rendez-vous. Avec combien de minutes d’avance arriverait Louisa ?
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16.01.22 17:29
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Louisa Lorca
Le réveil sonnait pour la cinquième ou sixième fois de la matinée. Louisa tendit la main et concéda à l’éteindre cette fois ci. Il fallait qu’elle se lève. La jeune femme poussa un gigantesque soupire avant de passer les mains sur son visage. C’était trop dur de se lever. Genre, comment les gens pouvaient réussir à se lever tous les matins pour aller bosser ? Pendant des années ? Louisa s’étira avant de regarder l’heure… Elle leva difficilement et tâcha de s’habiller. La blonde avait un emploi du temps de ministre ces derniers temps, enfin de ministre, Louisa bossait beaucoup de nuit aussi. Enfin, elle avait le temps de réveiller… Jusqu’au moment où elle regarda de nouveau son réveil.

« Merde, merde, merde ! » Louisa attrapa de quoi nouer ses cheveux rapidement. Elle se posa devant le miroir. Sa tête, c’était quelqu’un de fatigué, mais ça allait. Oui, de toute façon, fallait que ça aille. Elle allait être en retard là. En fait, Louisa avait rendez-vous avec le patron et en plus était dans un super restau ultra cher. La jeune femme n’y avait jamais mis les pieds et ne savait pas trop comment s’habiller. Elle avait fait simple, en essayant d’être le « plus lisse possible ». Ne pas faire tache, on lui avait dit un paquet de fois. Fallait pas prendre de bracelets à piques, ni de pantalon troué.

Louisa se dépêcha et termina par atteindre son scooter. Elle avait son tel, c’était le plus important. La jeune femme mit les gazes. Ne pas être en retard. Ne pas avoir d’accident aussi. C’était pas la journée à avoir un accident. Louisa prit tout de même quelques risques avant d’arriver à bon port, elle prit soin de garer son scooter correctement avant d’y arriver à pied. Elle regarda l’heure et soupira de nouveau, elle était dans les temps. Louisa profita d’une des vitres de la rue pour rapidement se maquiller très vite et sobrement.

Dans une tenue correcte, Louisa entra dans le restaurant. C’était très classe comme lieu. La jeune femme s’y sentait pas trop à sa place, mais ne le laissa pas paraître. Elle se présenta au serveur, qui avant de lui répondre, la regarder de haut en bas. Louisa l’insulta en silence avant de faire un petit signe de main et un sourire en mode « Je ne suis pas une créature démoniaque des enfers, je ne vais pas foutre le feu au resto avant de m’enfuir. ». L’homme eut un petit regard méprisant avant de la mener jusqu’à la table de l’hommes d’affaires. C’était un endroit vachement bien pour être tranquille. Il n’y aurait personne pour écouter ce qu’ils avaient à dire.

« Bonjour Monsieur Macaskill, vous allez bien ? » Louisa était souriante, plutôt calme. Elle avait laissé derrière l’adrénaline nécessaire pour qu’elle arrive à l’heure. Elle se posa. Louisa avait pas mal d’info à donner à l’homme d’affaires… Puis surtout il avait vraiment eu raison de dire qu’il se méfier de Stephen.

Louisa Lorca
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30.01.22 14:03
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La porte s’ouvrit avec plus d’énergie qu’à l’habitude. Vincent regarda sa montre et paria en silence qu’il s’agissait de Louisa. Il éteint sa tablette, referma l’étui pour la ranger. Quelques secondes après, il venait de gagner son pari. Louisa arrivait, précédée par un chef de rang désabusé. Il ouvrait la marche pour lui présenter son invitée pour vérifier que Vincent attendait bien cette personne-là.

Sur les deux compères, c’était bien Louisa qui avait l’attitude la plus professionnelle. Vincent acquiesça et le chef de rang se redressa, incapable de cacher sa surprise. Il repartit à son comptoir en silence Vincent se leva le temps que Louisa s’assied comme il l’aurait fait avec n’importe quel autre invité, homme ou femme, ami ou employé de la société.

— Bonjour Louisa. Ici, nous pouvons parler librement. Tu peux oublier les Monsieur MacAskill comme le vouvoiement.

Un serveur vint aussitôt à leur rencontre présentant deux menus. Vincent paria une nouvelle fois, convaincu que celui de son invitée n’avait pas les prix.

— Vous prendrez un apéritif ?
— Un apéritif sans alcool, est-ce vraiment un apéritif ? demanda Vincent, clairement énervé par la prohibition et la loi conservatrice. Heureusement que les travaillistes ont repris les rênes, sinon la prochaine loi était la fin de l’IVG.

Il attendit que Louisa commande parmi les jus de fruit ou autre boisson sans alcool pour choisir une eau gazeuse avec du citron. Le préfixe “Virgin” ne changeait rien.

— Pour le reste, je fais confiance au chef.

Plus professionnel que son chef de rang, le serveur comprit par ces mots que Vincent ne voulait pas être dérangé. Alors, il prit la commande de Louise et s’éclipsa. Il ne reviendra que pour le strict nécessaire.

— Tu as eu des nouvelles de Vittoria ?

C’était bien sûr son objectif premier, logique qu’il commence par cette question, même s’il savait bien que cette probabilité était proche du zéro absolu.
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30.01.22 16:44
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Louisa Lorca
C’était noté. C’était cool de pouvoir parler normalement. Louisa avait souvent du mal avec les codes de l’entreprise, donc ce genre de comportement lui allait très bien. Vincent avait tout à fait raison sur l’alcool. C’était vraiment un apéritif s’il n’y en avait pas. De toute manière, l’alcool, c’était peut-être illégale, mais ça restait super simple à trouver. Et le blème, c’était que trouver de l’alcool, c’était généralement avec les autres trucs illégaux… surtout la drogue et les emmerdes. En fait, interdire l’alcool, ça poussait tout le monde un peu plus dans l’illégalité.

Louisa prit un jus de fraise/fruits rouges. En fait, elle ne pensait pas en avoir déjà bu, alors c’était l’occasion. Par contre, c’était vraiment la première fois qu’elle voyait une carte où il n’y avait pas de prix. C’était vraiment étrange. Genre, ça fonctionnait comment ? Fallait payer en avance ? Lors de la réservation ? Louisa regarda aussi les verres et le fait qu’il y ait un paquet de couverts différents. C’était la première fois qu’elle voyait ça. La blonde ne se prit pas plus la tête, elle allait surement imiter Vincent pour essayer de ne pas trop dénoter. Peut-être que ça lui serait aussi utile à l’avenir. Bon, elle en doutait sérieusement, mais parfois la vie ça amenait à des situations super chelous.

Avant de répondre, la blonde vérifia tout de même qu’il n’y avait personne dans les barrages. Louisa expliqua « J’ai essayé de la contacter, j’ai parlé avec des gens qui la connaissaient, mais je n’ai pas réussi à avoir de nouvelles. » Après, c’était pas la mission principale de la blonde. Pour vraiment trouver des infos, faudrait aller à Paris pour se renseigner à la source… Ne serait-ce que pour avoir une idée de là où elle pourrait se trouver. Louisa avait bien fini par trouver Emily alors qu’elle était porté disparu, mais le terrain de recherche se limitait à Londres. Là, ça pouvait être dans le monde entier.

Consciente qu’il ne fallait pas rester sur des mauvaises nouvelles, Louisa expliqua « Par contre, pour ce qui est de Stephen, je suis sur une bonne piste. ». Un peu stressée, Louisa chercha de quoi occuper ses mains. Elle attrapa un couvert, avant de s’en rendre compte et le reposa à sa place. « Il se méfie encore de moi, mais de moins en moins. » Bon, son explication commençait mal. « En fait, ce que je veux dire, c’est que vous… » Elle se reprit. « Tu avais raison sur le fait que ce type est louche. Il est vraiment très très louche en fait. » C’était même super méga louche, le genre de truc qu’il vaut mieux fuir. Louisa expliqua « Il m’a proposé un job, c’est toujours des livraisons mais en plus du travail. Genre, c’est une livraison par semaine en plus, juste pour lui. C’est souvent en fin de journée, au milieu des livraisons normales. » Ce qui permettait de dissimuler son activité. « Pour le moment, je pense qu’il est en train de me tester pour voir si je suis pas une traitresse ou quoi. » Ce qu’elle était. Desmond allait être terriblement blessé le jour où le saurait. Louisa espérait fermement que ce jour n’arrive jamais.

« J’ai fait profil bas pour essayer de comprendre où il veut en venir…. Donc, je ne sais pas trop ce qu’il y a dans les colis. » Louisa savait très bien aussi que c’était pour la surveiller. « Mais, je sais que c’est hautement illégale, parce qu’il paie très cher et aussi parce que j’ai été prévenu… » Desmond voulait la protéger… S’il savait. « Je crois que le but de Stephen a la base, c’était de recruter quelqu’un dans la boite pour faire ce genre de livraison… il veut quelqu’un dont il se fout, parce que c’est une personne qui va mal finir. » Violence ? Prison ? Mort ? Louisa n’en savait trop rien, mais il y avait un caractère définitif à tout ça.
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30.01.22 19:38
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Vincent écouta avec la plus grande attention Louisa. Son travail avait été excellent, bien au-delà des espérances de Vincent.

— J’aurai préféré que nous nous soyons tous trompés et qu’on ait enquêté inutilement.

Apparemment, ce jeune Stephen avait recherché un livreur, mais surtout un livreur fusible qu’on pourrait faire fondre à la première difficulté, un fusible qui sautait dès que la police creuserait. Et Stephen ne recherchait pas un fusible disjoncteur, ces fusibles qu’il suffit de réamorcer. Non, le fusible serait enterré six pieds sous terre, couler dans une dalle de béton, livré au cochon. Dans l’ordre qu’on veut.

Vincent inspira profondément. Que faire ? Contacter la police était la solution la plus simple, mais sans doute la moins efficace. Contacter Mildred l’ennuyait. Il n’aimait pas gaspiller des cartouches pour une telle broutille. D’un autre côté, ce serait un excellent test. Encore fallait-il que Mildred accepte de l’aider !

— Je dois réfléchir. Je n’ai pas l’impression que la police va s’intéresser à une telle affaire.

Vincent, naïvement, ne voyait là qu’un simple trafic de stupéfiants.

— Le virer ne changerait rien, il ferait son trafic ailleurs. Trouver ce qu’il trafique me semble dangereux aussi.

Il restait silencieux et commença son repas pour chercher une autre solution, une solution qui ne mettrait personne en danger. Ni une personne physique ni une personne morale. Si on apprenait que les scooters électriques de Vincent et d’Herbalife servaient à vendre de la drogue, ce serait la fin de la réputation de ces deux entreprises qui perdrait chère dans le battage médiatique qui en découlerait.

— En tout cas, il n’est pas question que toi ou un autre livreur preniez le moindre risque.

D’un autre côté, si Louisa refusait le job, il se tournerait vers un livreur bien plus naïf qu’elle. Vincent n’avait pas peur de le virer comme un malpropre, la protection du travailleur anglais n’avait rien à voir avec les protocoles mis en place en France. C’était pour l’instant la seule solution qu’il voyait, même s’il ne l’aimait pas.
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28.02.22 14:53
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Louisa Lorca
Louisa sentait bien qu’ils étaient dans une impasse. Le truc, c’est qu’à pas vouloir prendre de risque, ça ne pouvait pas avancer. Le fait est que toute activité nécessitait de prendre un risque. Fallait juste réussir à bien le doser. Louisa expliqua « Pour le moment, je prends pas vraiment de risque… et ça peut durer encore un moment. Et donc me permettre de trouver plus d’infos que ce qu’il se passe. »

La jeune femme avait réfléchi à la situation, elle proposa « Genre, les tests, c’est de me faire livrer des colis spéciaux. C’est impossible de les ouvrir et de les refermer en secret… mais je me suis dit qu’il y aurait peut-être moyen de faire comme dans les aéroports. » Consciente que son explication n’était pas clair, la jeune femme se reprit « Dans les séries, ils font passé les bagages sur un tapis roulant et les mes de la sécurité peuvent voir s’il y a des armes à l’intérieur des valises. Il doit bien avoir moyen de faire la même chose pour les colis ? Genre scanner l’intérieur ? »

Louis avait aussi essayé de trouver une explication à ce qu’il se tramait, mais elle n’avait pas trouvé une réponse fiable. Par contre, elle avait réfléchi à ce que n’était pas. « J’ai pas mal réfléchi à ce qu’il pourrait avoir dans les colis. A chaque fois, j’ai essayé d’évaluer les poids, le volume et tout. » Louisa sorti son portable. Elle avait pris de photos et noter toutes les infos importantes. Elle faisait les choses correctement, ayant des listes très précises de qu’elle faisait avec qui. Peut-être que ça pourrait être très utile plus tard. « Le truc c’est que c’est souvent très différent, le poids, la forme… c’est pas vraiment cohérent. ». Elle termina de ranger son téléphone et continua son explication. « Je pense vraiment pas que ça soit lié à de l’argent… Enfin, je veux dire pour créer de l’argent. C’est pas pour être riche que Stephen fait ça. » Non clairement pas. Il avait une boutique et tout, il n’aurait pas eu besoin de livreur pour vendre. « Il perd de l’argent avec cette activité… Donc, je ne pense pas que ça soit genre de la drogue ou un truc du style. » Pas de trafic d’animaux, pas de trafic d’organe. C’était déjà des pistes en moins.

Louisa prit un autre axe pour continuer sa réflexion. « Puis il a une boutique aussi. Donc le lieu de vente, c’est pas un soucis… Genre ce qui est important pour lui, c’est le fait d’être en scooter et de faire parti de l’entreprise. » Tout le monde les connaissait, tout le monde passait par eux. L’entreprise de l’homme d’affaire était fleurissante. « Peut-être que c’est un plan pour casser l’image de l’entreprise ? Pour le moment, je ne vois que ça… » Franchement, quel serait l’intérêt de s’infiltrer ? Le boulot de livreur n’était pas super important. Ils n’avaient pas assez à de infos top secret, ni rien. Fallait juste bosser quoi.
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11.03.22 23:21
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La jeune femme ne manquait pas d’idées. Elles attisaient la curiosité de Vincent. Partagé entre la sécurité de son employée, la curiosité et la dangerosité de laisser repartir un tel mec dans la nature, Vincent prit le temps de son risotto pour peser le pour et le contre silencieusement. Un silence sans doute gênant, mais sa décision méritait réflexion.

Il devait à la fois protéger ses employés, protéger la réputation de son entreprise et protéger Rebecca d’éventuelles répercussions sur son image, maintenant qu’elle se lançait dans la politique. L’argent simplifie bien des problèmes. Le scanner ne serait pas un souci, mais est-ce que Vincent allait dépenser des dizaines de milliers d’euros chaque fois qu’il a des soupçons sur un employé. Ils avaient déjà eu des cas de livreurs qui s'écartent de leur route. Le flicage par GPS existait et la plupart du temps, les responsables de boutique fermaient les yeux, car, malgré la crise, c’était difficile de trouver du monde pour livrer tout et n’importe quoi de nuit dans des quartiers de moins en moins fréquentables.

Vincent posa sa fourchette et son couteau, côte à côte dans son assiette pour indiquer au serveur qu’il avait terminé et inspira profondément après un long silence.

— De deux choses l’une. Soit il a besoin d’une société de livraison, soit il veut que ce soit notre entreprise. Si son objectif n’est pas de salir l’entreprise, il recommencera chez la concurrence. Je suis le premier à râler quand la police fait mal son travail, je ne veux pas laisser ça passer. Et je ne veux pas non plus déposer plainte pour m’en laver les mains et rejeter la faute sur les flics quand il aura fait sa connerie.

Il s’essuya la bouche avec la serviette en tissus et proposa du vin à Louisa.

— Avec la criminalité croissante, il y a des entreprises qui fournissent des scanners en plus des portiques pour détecter les métaux. Je vais faire équiper l’entrepôt au nord de la boutique. Il est à deux miles, le détour ne devrait pas te prendre trop de temps. Il te suffira de passer avec le scooter. Une fois qu’on saura ce qu’il y a dedans, on avisera de la suite. Mais toi tu ne prends pas de risque, d’accord ?
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24.04.22 11:54
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Louisa Lorca
Louisa écoutait attentivement. Monsieur Macaskill était un vrai gentil. Genre, pourquoi pas virer ce type pour x ou y raison et ensuite passer à autre chose ? C’était le plus simple et le plus sécurisant. L’homme d’affaires serait tranquille au lieu de perdre du temps et de l’argent. Mais non, il fallait qu’il y ait des vrais gentils. Ou peut-être que le mec avait quelque chose à se racheter… Ou à prouver. Ou genre n’importe quoi en fait. De toute manière, les motivations du chef d’entreprise n’intéressaient pas la jeune femme. Quand elle avait ses sous, tout était bon. Et en plus, elle faisait rien d’illégal ou de vraiment pas bien, c’était le jackpot pour Louisa.

« Ouais, ok, je ferai un détour. Je pense pas que ça posera problème. » Tout en disant ça, Louisa réfléchissait si ça serait vraiment le cas. Fallait qu’elle fasse gaffe. Dallas, c’était pas le genre de type qui pouvait rigoler. Il pouvait être super vicieux. Elle allait devoir bien réfléchir à quand agir.

Blondie tendit son verre de vin à Monsieur Mascakill. Y’avait pas à dire, c’était quand même sacrément la classe de se trouvait là. Puis ça changeait pas mal du kebab. Louisa passait dans différents mondes. C’était intéressant de voir comment les gens se comportaient. Elle acquiesça « Je prendrai pas de risque. » Elle n’en avait pas l’intérêt. En soit, il y en avait déjà suffisamment juste en jouant le jeu. Puis Louisa aimait bien sa vie actuelle.
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16.05.22 20:25
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