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[CLOS] Les beautés de l’hiver. ft Miss Williams
Eliott Eirik
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Les beautés de l’hiver ft. Addison E. Williams


Le nez plongé dans la lecture d’un dossier, Eliott Eirik paraissait complètement coupé du monde. Quelques fois sa main se levait pour aller surligner une ligne, ou inscrire une remarque en marge. Le document faisait près d’une trentaine de pages dont il acceptait scrupuleusement chaque ligne. Le Norvégien était de ces dinosaures qui imprimaient les papiers et faisaient une attention particulière à la syntaxe. Pour lui la maîtrise de l’écrit avait une valeur, elle témoignait d’une certaine formation de l’esprit. Il perçoit donc de profonds changements dans la façon de raisonner des jeunes gens d’aujourd’hui.

M. Walsh : « M. On m’informe que la fleuriste est à l’entrée. » Le Novégien leva un regard interrogateur sur son homme de main. Une information essentielle semblait lui échapper sur l’instant. « Les edelweiss Monsieur ? » Le nom de la fleur helvétique alluma une vive lueur dans la pupille du vieil homme.

Il se délesta de sa corvée littéraire, et se releva pour aller poser devant un miroir en pied. Le temps du juger son allure, de replacer la cravate noire bien au centre:
« Qu’on l’accompagne à la bibliothèque. » C’était dans cette pièce que le Directeur aimait discuter des affaires personnelles. Satisfait par le miroitement, il attrapa son encyclopédie naturelle pour la caler sous son bras, avant de se mettre en route.

Pendant ce temps, un employé du Rosewood escortait la fille Williams dans la susdite pièce. Elle était plus imposante que dans une grande partie des autres hôtels du Réseau. Cela démontre l’attachement du peuple britannique pour les œuvres littéraires. Eliott était fort content de profiter de ce fonds unique.

Une certaine chaleur humaine régnait dans cette pièce, en partie grâce à l’amour du Norvégien pour les trésors qui s’y trouvaient:
« Bonjour Miss Williams. Je me présente. Eliott Eirik. » Il lui donna une poignée de main et du plat de celle-ci invita la jeune femme à s’assoir sur le canapé juste derrière elle. « Mettez-vous à votre aise. » Une fois assis face à elle le Norvégien se pencha pour poser l’énorme livre sur la table basse qui les séparait. Une édition originale d’une encyclopédie du XIXe siècle. D'Alembert et Diderot en avaient été les relecteurs ! « Si j’ai demandé à vous rencontrer c’est parce que j’aimerai vous faire une requête particulière. » Un visage criblé de rides, le sourire aimable, la pupille vive, Eirik était toujours charmant avec les jeunes gens.

Une employée entra pour déposer le thé en vigueur pour ce genre de tête à tête. Eliott la remercia par son prénom. Il se faisait un devoir de connaître l’identité de chaque individu qui virevoltait dans son sillage au quotidien. Ce ne fut qu’une fois seul avec la fleuriste qu’il posa sa main sur la bible florale.

Alors, le sourire d’Eliott fut d’une espièglerie inattendue:
« Voilà, j’aimerai offrir une fleur à mon Amie. » Tout était dit dans ce mot simple, qui ne s'utilise plus que dans certains cercles. « Si je vous en fournit les graines pourriez-vous faire pousser des edelweiss ? » Cet amoureux des plantes n’était pas sans ignorer le caractère illicite de sa requête. Cette espèce -de toute beauté- était étroitement protégée.

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Les beautés de l’hiver


L’hôtel Rosewood. Je l’avais vu quelques fois. Je crois y avoir porté des fleurs à quelques reprises déjà. Je livre tellement de trucs souvent que parfois je ne me souviens plus combien de temps ça fait. Peu importe. Aujourd’hui, on m’a demandé d’y aller pour une affaire un peu « spéciale ». Mon père était légèrement inquiet lorsque je lui en ai parlé, mais il m’a dit que je ne pouvais pas refuser. Ma famille avait déjà parlé à quelques reprises de cet hôtel, mais je suis certaine qu’ils me cachent certaines choses – comme sur à peu près tous les sujets – le regard de mon père m’avait toujours dissuadé de poser des tonnes de questions.

Tout ce que je savais c’était que c’était probablement aussi « propre » que le sous-sol de la fleuristerie. D’ailleurs, ils m’avaient demandé un petit bouquet que je devrais livrer à la réception. Ça allait dans mes cordes, ce devait être pour décorer un centre de table, une chambre d’une dame ou d’un homme particulièrement romantique, que sais-je… Et je m’en fous.

Je discute un peu avec le réceptionniste qui est bien gentil. On fait un peu la conversation alors que je lui demande une signature pour le bon de réception. Juste une formalité. Alors que je vais pour partir, on me demande de suivre une autre personne. Pendant tout le trajet, je ne peux m’empêcher de me demander si je n’ai pas fait un truc de travers. Peut-être que ma dernière commande de correspondait pas à leurs attentes ? Je sens que j’ai les mains moites, je les cache dans les poches de ma veste des jeans.

Je finis par atterrir dans une bibliothèque. Je ne peux m’empêcher de retenir un « wouah ». Les bibliothèques ne sont pas trop mon truc. On me laisse devant un homme qui pourrait être facilement mon père (mais mon père il est mieux que lui, c’est certain). Eliott Eirik. AH.

- Bonjour Monsieur Eirik.

Je ne perds pas de serrer sa main. Une poignée de main ferme, comme mon père me l’avait montré. Il m’a toujours dit qu’une bonne poignée de main était nécessaire pour les affaires. Une main molle témoignait d’une certaine faiblesse et une poignée trop fort pourrait donner l’impression qu’on voudrait écraser la personne. Le juste milieu. Voilà ce qu’il fallait. D’autant plus que je n’étais pas trop certaine de ma venue jusqu’ici. Monsieur Eirik me proposa de me mettre à l’aise, mais je ne voulais pas trop en faire non plus. Je m’installe donc sur le canapé, gardant le dos bien droit, n’osant pas trop m’appuyer.

Il y a tant de richesse ici ! Juste la bibliothèque doit faire deux à trois fois la taille de notre appartement… Si ce n’est pas plus. Mon regard suit Monsieur Eirik qui dépose un gros ouvrage sur la table. Un vieux livre visiblement. Je me demande ce qu’il y a de si intéressant dans un si vieux livre. Après tout… Les nouveaux livres doivent être tout aussi bien… Enfin, j’en sais rien, je ne lis pas trop.

Peut-être que j’aurais dû m’habiller autrement. Je me sens… Sale dans un hôtel comme celui-ci. Je ne crois pas que je mérite vraiment d’y être. Pendant un court instant je me dis que ce doit être une face de l’un de mes frères… Quoi que ce n’est pas vraiment une bonne idée de blaguer sur ça. Je serre mes mains posées sur mes genoux, je ne sais pas comment je dois me sentir. Je suis nerveuse. Comme à chaque fois.

Bien que l’attitude de Monsieur Eirik est quelque peu particulière, avec son petit sourire. Sa demande, immédiatement, me calme. Offrir une fleur à une amie. Bien sûr, ce n’était pas quelque de bien complexe d’offrir des fleurs. Rendu-là, il aurait pu simplement m’appeler pour me donner sa commande. Il doit y avoir quelque chose de bien précis pour qu’il m’ait fait venir jusqu’ici pour des fleurs. J’attends donc la suite. Il va bien déballer tout son sac c’est certain.

Ah voilà. Des Edelweiss… Ah ouais, rien de moins. Je réfléchis un moment, je m’y connais bien en fleur, mais je cherche ce qui la rendrait difficile, particulière à faire pousser… Mise à part que je devrais seulement pas en faire pousser du tout. Finalement, j’aurais peut-être préféré l’orchidée bizarre de Des’, c’était beaucoup plus facile. Je veux dire non pas que ce n’est pas difficile de faire pousser des plantes, mais cette plante… Ce n’était pas tout à fait le genre de demande que je reçois habituellement. Je suis plus dans les classiques bien souvent… Quoi qu’on me les fournit et je ne les fais pas pousser.

Mais faire pousser des fleurs ce n’est pas bien compliqué.

- Mmh…

Ce petit son mi-surpris, mi-pensif était sorti bien malgré moi.

Je me demande à quel point ma grand-mère me tuerait pour que je fasse pousser de tels plants. Et qu’est-ce que j’y gagne moi, à la fin ? Je veux dire, si c’est pour UNE plante. Je sais bien qu’il y a peu de chance qu’on vienne observer toutes les plantes que j’ai, la majorité des gens n’y connaissent pas grand-chose en dehors de tulipe, de roses ou de marguerites. Et puis, si elle est cachée, personne ne le saura. Ce n’est pas comme si un policier allait débarquer en me disant que c’est une espèce protégée et que je n’ai pas le droit de faire une telle chose….

J’ai un petit haussement d’épaule. Je ne sais pas pourquoi je m’inquiète, parce qu’en vrai, tout le monde s’en fiche à peu près. D’autant plus, il doit déjà avoir les graines de ces fleurs à l’heure qu’il est, sinon il ne me demanderait pas une telle chose.

- Vous avez une demande assez… particulière, Monsieur. Mais c’est certain que je peux les faire pousser, je ne crois pas que j’aurais de difficulté pour ça.

Puis bon, je dois dire que j’ai bien envie de m’en occuper.

- Qu’est-ce que vous m’offrez en échange pour ça ?

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de prendre des gants blancs pour poser cette question.

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02.02.22 16:01
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Nos deux négociants se retrouvaient isolés du reste de l’hôtel. Le système de surveillance était de haute qualité dans les bâtisses du Réseau. Digne de celui d’une villa d’Amérique du Sud. M. Walsh se trouvait dans les parages. Il pouvait intervenir en quelques secondes, si quelque-chose se passait. Car le Directeur avait insisté pour recevoir Miss William seul. Il pu donc, à loisir, l’observer, regarder sa façon de se tenir, d’agir et de réagir.

C’était une jeune femme qui avait reçu un minimum d’éducation. Cela pouvait se dire en un clin d'œil. Elle faisait bonne figure. Une certaine modestie se dégageait d’elle. Eliott appréciait tout ceci. Les Williams semblaient avoir mis leur fille sur une bonne voie. Maintenant, restait à découvrir si elle était prête à emprunter un chemin un peu moins sécurisé.

Un vrai sourire étira le visage ridé du Norvégien:
« C’est très bien. » Il avait eu du nez avec cette petite. Elle répondait sans détour et surtout, elle ne fuyait pas face à la particularité de la commande. De quoi satisfaire ce vieux romantique devant l’éternel. Bien entendu, une telle mission florale serait confortablement rémunérée. Eirik était un vrai homme d’affaires. Rien n’était gratuit et il m’étais les bons prix. « Combien de temps cela prendrait-il ? » Il voulait un ordre d’idée. Il avait besoin de s’organiser pour faire la surprise à sa promise.

Voilà qui était intéréssant. La petite l’amusait :
« Je vous paierais grassement. Quatre fois la somme habituelle. » Ce qui pour les tarifs de la jeune femme ne représentait pas énormément de dépenses. Ce qu’elle n’avait pas besoin de savoir. C’était en soi une jolie somme pour une fleuriste de quartier. Eliott souriait pour l’encourager à prendre l’offre. « Vous pourrez garder le surplus de graines. » Graines qui avaient plus de valeur qu’une bonne partie de sa grainothèque. Assurément cela avait de la valeur. Il avait fallu pas mal de moyens pour avoir cette rareté.

Tout allait par trois. Eliott avait donc réfléchi à trois formes de paiement. Il se pencha vers la jeune femme pour ajouter: «Vous aurez l’exclusivité pour notre prochain banquet. Cela représente une belle commande pour votre boutique. » Tout ceci n’était que pure vérité. Le Directeur ne mentait pas souvent. Il attendrait pourtant d’avoir une réponse avant d’aller plus loin. Si ce n’était pas cette enseigne ça n’avait que peu d’importance. Il avait encore toute une liste de contacts.

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07.02.22 11:55
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Les beautés de l’hiver


Monsieur Eirik me demande combien de temps ça pourrait prendre pour la faire pousser. Honnêtement, je n’en sais rien. Des mois. Je n’en ai jamais fait pousser, donc c’est difficile à imaginer. Je peux quand même faire quelques hypothèses, mais c’est seulement en l’essayant que je vais pouvoir le savoir réellement.

Après avoir lever les yeux vers le plafond, comme s’il pouvait me donner la réponse, je finis par dire, toujours en réfléchissant.

- Mmh. Difficile à dire pour le temps que ça va prendre. Je dois admettre que je connais la fleur, mais je ne suis pas très familière avec elle non plus. C’est donc un peu difficile de vous répondre, à chaud.

Par contre, je vais quand même lui donner le plus d’informations que je peux. Enfin, j’y vais par logique avant tout. Peut-être qu’il le sait plus que moi. Si c’est le cas, ça ne me dérange pas plus qu’il ne le faut, mais j’en doute, puisqu’il m’a posé la question.

Mes yeux se posent sur le Monsieur beaucoup trop bien habillé, surtout à comparer à moi et je lui souris doucement.

- Mais, si on part avec les graines, je crois que ça pourrait prendre au moins deux mois, peut-être davantage. J’espère que ça ne vous dérange pas trop. Je vais en faire une priorité, c’est seulement que je ne sais pas exactement à quel moment elles vont être à terme et tout ça.

Je ne peux pas m’empêcher d’être heureuse. Le Monsieur sourit et je fais de même au fur et à mesure qu’il me dit ce que j’aurais en échange de cette… transaction. Je n’ai pas d’autres mots pour cela. Il est fort généreux je trouve. Peut-être que s’il est satisfait de mon rendement, je pourrais ensuite avoir d’autres commandes pour lui et l’hôtel… Ça pourrait être chouette de faire de la contrebande de fleur en vrai. Enfin, c’est quelque chose qui me motive soudainement beaucoup trop. Je dois avoir les yeux grands comme des billes tant que son offre est beaucoup trop généreuse pour qu’on fasse juste pousser des fleurs. J’aimerais bien avoir d’autres clients comme lui, qui sont beaucoup trop généreux. Surtout que l’exclusivité de leur prochain banquet, ce n’est pas rien du tout. Grand-maman serait tellement choquée d’apprendre la nouvelle, mais très, très heureuse.

- C’est bien généreux ce que vous m’offrez, Monsieur Eirik. Je dois dire que je ne m’attendais pas à autant de… Eum… paiements.

Et c’est vrai, d’une certaine façon ça me touche. Juste le fait d’avoir le surplus de graines est déjà beaucoup en plus d’un paiement normal. Mais tout ça ! C’est presque trop. Il faut que je me calme, il faut que je reste professionnelle. C’est quand même un peu difficile de ne pas m’énerver comme une gamine devant tant de cadeaux de Noël.

Je me ressaisie, toussote légèrement et demande :

- Dites, vous souhaitez avoir combien de fleurs ? Est-ce qu’une fois fini vous en voulez un bouquet combiné avec d’autres fleurs ou seulement avec les Edelweiss ?

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10.02.22 2:01
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Eliott Eirik
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De même qu’il n’était pas arrivé avec les mains vides, Odin n’était pas venu sans ses propres informations. Il se préparait pour les entrevues. Il accumulait les données. C’était ainsi qu’il pouvait comprendre ses interlocuteurs, tout en connaissant les enjeux. Voilà aussi pour quoi son empire jouissait d’une certaine stabilité. Rien n’était fait avec le sang chaud. Seule une tête reposée prenait les décisions importantes.

Eliott appréciait que cette jeune femme fasse preuve de modestie. Surtout qu’il avait toutes les informations et aurait pu savoir quand un mensonge se glisserait dans cette conversation.

Un geste de la main permettait d’apaiser le flux d’excuses:
« Deux ou trois mois, cela ne fait pas une grande différence. Je ne veux pas que l’on aille plus vite que la nature. Donc, vous prendrez le temps qu’il vous faut. » Après tout, il comptait bien continuer de courtiser Miss Caplan. La perspective de ces quelques semaines d’attente ne l’inquiétait pas. C’était même quelque-chose qu’il appréciait. Etre dans l’attente d’un bonheur à venir avait un effet rafraîchissant sur son vieux cœur.

M. Walsh avait fait la même remarque que la fleuriste. Le paiement était disproportionné par rapport au service rendu. Cependant, Eliott n’avait pas l’intention d’en changer:
« Eh bien, dites-vous que vous avez eu de la chance. » Il lui souriait, tout à fait paisible. Quoi que l’énergie qu’il percevait en elle aurait pu le faire sourire. Cette demoiselle avait l’âge pour être une fille. Cela réveillait toujours son instinct paternel et ses manies de grand protecteur.

Il croisa les mains, les calant ainsi sous son menton. Ses yeux gris se portent sur celui d'Addison:
« Je dirais les deux. Je voudrais que ce soit une surprise totale. Qu’il y ait des fleurs partout. Des bouquets de toutes les couleurs en harmonie avec ce blanc bien entendu. A l’égal de ce qu’on voit dans les Palais. » Oui, ce serait grandiose, avec une mise en scène, avec du théâtre. Parce qu’il avait envie de faire les choses en grand. Il avait envie de créer un rêve à deux. Et puis son cœur romantique adorait l’idée de déstabiliser la charmante Gabrielle. « Pensez-vous que ce soit possible ? » Il pouvait sinon combiner plusieurs fournisseurs. Tout était possible quand on était Eliott Eirik.

Il avançait sur le bord de son assise.
« Mmm. Autre chose. » Il attrapait le porte-document pour le lui donner l’un des formulaires d’inscription dans le Réseau Anglais. Il était l’un des plus dense de l’Europe. Le Brexit avait ouvert une ère riche en affaires. C’était d’ailleurs ce qui justifiait que le Directeur se trouve toujours aux commandes du Rosewood. « Voulez-vous vous inscrire ? » La plaquette d’information avait été mise à jour pour 2027. Le papier était fin de très bonne qualité. Le luxe imprégnait absolument tout ce qui se trouvait autour d’eux. Généralement, cela séduisait les jeunes gens de cette époque dissolue.

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17.02.22 11:41
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Les beautés de l'hiver

Finalement, bien que le monsieur soit beaucoup trop fortuné et qu’il ait des demandes spéciales assez particulières, il reste assez gentil et compréhensif. Visiblement, il veut quelque chose de bien pour son « amie ». En tout cas, son amie est vraiment chanceuse, parce que ce ne serait pas un gars avec qui que je sortirais qui m’offrirait autant de fleurs. Ce qui me rassure c’est qu’il est prêt à attendre le temps qu’il faut. Visiblement, ce qui prime ici, en ce moment, c’est la qualité et la quantité, plutôt que la rapidité. Quelque chose qui m’arrive assez rarement, parce qu’il y a un bon nombre de clients qui décident qu’ils veulent des choses extravagantes pour se faire pardonner d’un truc qu’ils ont fait. Sinon, c’est pour un anniversaire qu’ils ont clairement oublié durant ces derniers jours et ils se rabattent seulement sur des fleurs à offrir en cadeaux.

Monsieur Eirik me demande si je serais capable de remplir sa commande. Après tout, il demande quand même une bonne quantité de fleurs. Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac. Je me dis que je suis bien capable de faire ce qu’il souhaite, après tout, le paiement est tellement généreux que je me dois bien de faire un effort pour gagner sa confiance et tout ça. Je prends un air assuré et rassuré.

- Je suis une magicienne, je peux tout faire lorsqu’on parle de fleur !

Je ne peux pas m’empêcher de faire un grand sourire au Monsieur. Pendant un moment j’ai presque l’impression qu’il est l’un de ces grands-pères qui aime beaucoup trop gâter ses petits-enfants, mais qui est beaucoup trop sévère avec ses enfants. Je ne peux pas m’empêcher de me demander s’il a justement des enfants. D’un autre côté, il me fait un peu penser à mon père, c’est peut-être pour ça que je le trouve sympathique. Je prends des notes mentales pour sa commandes. Des fleurs partout, de multiples de couleur pour les fleurs, ça me fait bien plaisir ça ! J’adore faire des bouquets. Il faudrait que je jette un coup d’œil à ce qu’il se fait dans ces « palais ». Je suis bien curieuse.

Avec le temps qu’il me laissait, je vais pouvoir trouver tout ce qu’il faut pour rendre le tout au-delà de ses attentes. J’ai déjà quelques idées et voilà qu’il passe à autre chose. Immédiatement, cela attire mon attention et je prends le porte-document que Monsieur Eirik me tend. Une inscription. Je ne me souviens pas d’avoir déjà été membre de quoi que ce soit dans ma vie. Enfin, rien de très palpitant. Sur le coup, me dire que je pourrais faire parti de quelque chose, ça pourrait être cool… Mais.

Parce que oui, il y a un « mais ».

- En quoi cette inscription consiste justement ?

Je crois que j’ai tout de même une vague idée, mais je préfère qu’il m’explique le tout clairement, plutôt que de devoir lire tous les petits caractères. Ma force ce sont les fleurs, pas les livres. Donc lire des documents, ce n’est pas une partie de plaisir, en fait, à part de lire des bouquins de botanique – quoi que rendu-là je préfère presque regarder sur le net –, ça m’intéresse pas.

En fait, j’ai une vague idée de ce qu’il me propose, mais je n’ai pas tous les détails. Je veux bien connaître les termes avant de prendre une décision. Je jette tout de même un coup d’œil aux documents qui se trouve dans l’ensemble. Je me méfie un peu pour le moment.

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23.02.22 19:14
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La détermination de la jeunesse faisait toujours bien plaisir à voir. C’était revigorant. D’autant que sa fonction amenait souvent le Norvégien à voir des anciens. Ici, il percevait le potentiel de cette jeune femme. Il voulait croire en elle.

Aussi, allait-il dans son sens, souriant et confiant:
« Ainsi soit-il! » Il posait donc le matériel végétal sur la table pour qu’il soit à disposition de la fleuriste. Il lui laissait tout le loisir pour la suite. C’était elle la spécialiste et lui n’avait donc plus à intercéder. Il serait là, au moment venu, pour récupérer sa commande et voilà tout.

La fibre du professeur d’histoire ressortait tout de suite:
« Le Réseau est une organisation internationale, anonyme dont le but est d’offrir un lieu neutre aux hors la loi. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était attaché au formulaire d’inscription. Les dix articles qui le composaient n'avaient pas changé depuis sa création. Ce document simple avait demandé des heures et des heures de concertation. L’élaboration du Réseau lui-même avait réclamé toute l’énergie du jeune Eliott Eirik. Il avait même failli devoir y renoncer à la mort de sa défunte femme. Aujourd’hui il était content du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Le Réseau était bien tissé. « Il est implanté sur tous les continents et il offre la même gamme de service où que vous soyez.» Eliott avait une bonne fibre commerçante. C’était aussi comme cela qu’il avait réussi à convaincre des investisseurs à la sortie de la crise financière. « Ce si vont d’un hébergement, à un support juridique, en passant par des formations en self defense… La liste est longue. Je vous laisse en prendre connaissance. »

Eliott prenait bien son temps. Il voulait que son interlocutrice comprenne tout:
« Je vous le propose, car j’ai connu vos parents, et je sais qu’ils seraient heureux de vous savoir protégée par nos services. » Un argument d’autorité simple mais non moins efficace. Le Réseau avait toujours besoin de nouveaux membres. Son développement était essentiel. Sans cela, son efficacité était mise en péril. Or, ce monde avait besoin de cet outil de stabilisation. La situation géopolitique actuelle était d’une grande complexité et les tensions plus fortes que pendant la guerre froide.

Ils n’étaient pas du tout dans l’urgence. C’était au contraire une conversation très ouverte. Il n’y avait que de cette façon que l’on emportait la conviction de l’autre:
« Vous n’avez pas à donner une réponse aujourd'hui. Prenez votre temps. Si cela vous intéresse alors je vous offre le premier trimestre. » Eirik savait que cette jeune femme ne roulait pas sur l'or. Ils devaient donc adapter l'offre pour qu'elle soit accessible et qu'elle donne envie. C'était un peu comme de s'appréter pour plaire à l'aure.

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27.02.22 15:49
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Les beautés de l’hiver


En tout cas, pour avoir de la chance, j’en ai énormément, je ne sais pas comment ça se fait… Il ne faut pas que je m’attende à toujours être aussi chanceuse de même dans la vie. Par exemple, je suis certaine qu’il va avoir un truc de merde qui pourrait m’arriver demain ou après-demain juste pour balancer mon karma. Après tout, il ne faut pas trop que j’en demande, ce serait exagéré.

J’ai déjà peine à croire que je vais faire pousser une fleur que normalement, je n’aurais même pas le droit, mais là, il me propose en plus de m’inscrire dans cet hôtel… C’est vraiment, vraiment beaucoup trop. Heureusement que je ne bois pas quelque chose, sinon je me serais bien étouffée et j’aurais salit la table devant moi, les papiers que je tiens dans mes mains et le beau sofa sur lequel mes fesses sont confortablement assises.

J’écoute tout ce que le Réseau peut m’offrir et je ne sais pas où donner de la tête. Le support juridique pourrait vraiment aider Thomas à se sortir du pétrin, comme d’habitude, ce pourrait être bien d’être héberger en quelque part si jamais je me dispute avec P’pa. Et les cours de Self défense… Ce serait vraiment merveilleux ! Les gens pourraient alors arrêter de penser que je suis faible en voyant que je suis capable de mettre mes frères au tapis en quelques mouvements bien placés.

Tout cela est si intéressant, mais je me fige et mon cœur se serre pendant un moment. Il a connu mes parents… P’pa et M’man sont déjà venus ici !? P’pa va devoir me donner des explications ! Et M’man… Je me concentre rapidement sur autre chose afin d’éviter toute la tristesse que je ressens, à chaque fois que je pense à elle… Dire que je n’ai jamais eu l’occasion de la connaître.

- Oh…

Pendant un moment, j’ai une vague de nostalgie. Mes parents… Enfin, pour moi ça a pas mal toujours été p’pa ou grand-m’man… Mais au fond de moi, je sais que cela concerne également ma mère. Comment, je ne sais pas tout à fait. Est-ce qu’il l’a déjà rencontré ? La question me brûle les lèvres, mais je me dis que ce serait vraiment hors propos de lui en parler. Je devrais plutôt demander à P’pa, mais je ne suis pas certaine qu’il va vouloir me parler de m’man… Il ne veut jamais m’en parler ou presque, c’est nul. Peu importe. Pour le moment, j’essaie de me concentrer sur les feuilles que j’ai entre mes mains, écoutant Monsieur Eirik par le fait même.

Je suis bien contente de ne pas à avoir à lui donner une réponse dans l’immédiat, de toute façon j’en aurais été incapable, il faut vraiment que je demande à P’pa ce qu’il en pense. Peut-être qu’il trouverait ça intéressant, si jamais ça peut dépanner mes frères en cas de besoin, j’en serais très heureuse.

- J’y réfléchirais, vous comprenez que je dois d’abord en parler à mon père. Je ne pense pas qu’il aimerait que je prenne cette décision sans lui… Et je dois voir pour le coût, aussi. Mais, je tiens à vous dire que j’apprécie beaucoup que vous offrez le premier trimestre.

Je continue de jeter un coup d’œil aux divers papiers, avant de lever les yeux vers Monsieur Eirik et lui demander :

- J’ai juste une question. Est-ce qu’il est possible d’annuler l’inscription à tout moment ? Si jamais je vois que ce n’est pas pour moi ou si… Je ne sais pas, je n’ai plus les moyens de m’offrir tout ça ?

Je demande, quand même assez soucieuse. Sa réponse va réellement dépendre de ma décision. Si Monsieur me dit que ce n’est pas possible, je ne crois pas que je le prendrais. J’aurais trop peur de ne plus avoir d’argent à cause de cette inscription. D’ailleurs, je ne crois pas avoir déjà vu un document d’inscription aussi… élégant, on est loin d’un truc pour une salle de sport ou la bibliothèque. Mes doigts sentent le luxe et le fait que ce papier a dû coûter beaucoup trop cher pour son utilité… Surtout si je ne suis pas en accord et que je décide de le faire brûler ou le mettre au recyclage.
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06.03.22 1:33
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Ce n’était pas le cas à chaque fois, mais ce nom évoquait un sentiment plutôt positif. Le Novégien avait été séduit par la douceur et la ruse de l’épouse:
« Ils étaient charmants. » Eirik disait ce qu’il pensait ou bien ne disait rien. Spécifiquement lorsqu’il se trouvait devant la descendance. Ce n’était pas à lui, vieil homme sans paternité -officielle- de donner un avis sur les relations entre enfant et parent. « Je lis votre curiosité dans ce regard. Dites-moi ? » Il ne savait pas ce que devenaient les Williams. Que ce soit les parents ou bien la fratrie dans son ensemble. Puisqu’il passait sa vie entre chaque Hôtel Particulier du globe, garder un contact continu, voir régulier, était impossible. C’était l’une des difficultés de ce travail.

Eliott écarta les semies excuses de la fleuriste d’un geste de la main:
« Vous avez raison. On ne prend pas une décision sur le vif. » Le temps n’avait pas d’importance. Les personnes qui pouvaient avoir besoin du Réseau finissaient généralement par le trouver, ou mieux, être trouvé par lui. « D’ailleurs, votre père a été notre adhérent fut un temps. Il pourra vous donner son avis. » Walsh pourrait lui retrouver le dossier. Ils avaient numérisé les archives depuis la création. Eirik avait beau être réticent concernant les nouvelles technologies, il voyait bien l’aspect pratique de leur usage. Ils pourraient étudier l’historique de cette famille. « Passez-lui mon bonjour. Voulez-vous ? » Ce serait une façon de renouer avec cette vieille connaissance. Aussi, de lui accorder tacitement le droit de briser l’accord de silence.

Bien entendu le Rosewood donnait une impression de puissance. C’était son rôle. Le Réseau se devait d’être solide, stable, impressionnant. Car, seulement de cette façon, il dissuaderait les ambitieux de faire un coup d'État et les ennemis de tenter un abordage. L’implantation n’était pas la même sur les continents. Les situations diffèrent selon les pays. Eirik retardait encore son départ pour l'Hôtel de Madrid. Il avait l’intuition que la mouvance anarchiste allait bientôt submerger les soubassements de la capitale. Il fallait donc préparer la suite.

« Le Réseau est conçu pour aider et non pour compliquer la vie de ses adhérents. Vous pouvez quitter à tout moment. » Eliott croisait ses mains. Il observait la jeune femme d’un oeil attentif. « Tant que vous signez la charte de confidentialité avant de partir. » En effet, seul le secret permettait à cette organisation d’exister. C’était dans l’ombre qu’elle pouvait opérer. Sans la certitude d’être préservée de ses ennemis, elle ne tiendrait pas plus de quelques mois. Or, l’équilibre des forces en serait totalement bouleversé. « Si d’autres questions vous viennent, notez-les. Nous en discuterons à notre futur rendez-vous. » Ils allaient se revoir, ne serait-ce que pour suivre l’évolution florale. Tout irait en son temps, ni trop vite, ni trop doucement.

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Eliott Eirik
Eliott Eirik
FUCK THE LAW
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14.03.22 20:38
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Les beautés de l’hiver

Si, au début, je me demande si Monsieur Eirik a rencontré ma mère, je suis rapidement convaincue que oui grâce au compliment qui fait concernant mes parents. Mes parents étaient charmants. Mon père l’est toujours autant, il va de soi… Enfin, quand il ne fait pas la tête parce qu’il est mécontent d’un truc. Ma mère… Certainement. Sur les quelques photos que j’ai d’elle, j’ai cette impression aussi… Mais probablement qu’il le sait plus que moi… Parce que des photos, ça ne montre pas tout non plus. Je ne m’ennuie pas vraiment d’elle, elle ne me manque pas trop… Je veux dire que je ne l’ai jamais réellement connue, enfin… Je n’en ai pas des souvenirs, alors c’est compliqué.

Je ne peux pas m’empêcher de rougir jusqu’aux oreilles alors que monsieur Eirik se rend compte de toute la curiosité que j’ai alors qu’il parle de mes parents, il y a si longtemps. Je me sens un peu idiote que les questions qui me brûlent les lèvres, j’ose les poser à un inconnu, un inconnu qui semble en savoir beaucoup, plutôt qu’à ma propre famille… Famille qui ne souhaite pas tellement me donner des réponses à vrai dire.

- C’est seulement que je n’ai jamais réellement connu ma mère, elle est décédée lorsque j’étais très petite… Mon père et mes frères n’ont jamais vraiment voulu me parler d’elle… Je me demande seulement comment elle était.

J’ai envie de me liquéfier, de disparaître devant ma question complètement débile, mais je tiens quand même le cap. P’pa m’avait jamais parlé qu’il était déjà venu ici… Quoi qu’en même temps, c’est un lieu assez secret, alors c’est tout de même assez normal. Peut-être que les documents de Monsieur Eirik vont le faire réfléchir, peut-être qu’il va vouloir y revenir. Je me dis aussi que ça pourrait être utile pour Thomas. Je pense que tout le monde pourrait en bénéficier. Je suis certaine que ce pourrait être avantageux pour tout le monde. Ça me rend assez pensive.

Je souris doucement lorsque Monsieur Eirik me demande de lui passer le bonjour. Ils devaient avoir une bonne relation… Ça m’amuse tout de même un peu quand même. Je trouve que Monsieur Eirik n’a pas beaucoup d’atomes crochus avec P’pa, sauf peut-être leur attitude un peu paternelle… Mais je trouve que ça s’arrête-là. Je suis bien contente qu’ils s’apprécient en tout cas.

- Certainement, je lui ferais le message.

L’homme devant moi me rappelle que je dois signer les documents pour la confidentialité. J’opine prestement de la tête de prendre le document concerné.

- Oh, oui, je vais la signer à l’instant.

Je m’arme d’un crayon et je ne perds pas de temps pour signer le tout. Pendant un vague moment, je me demande ce qui pourrait se passer si je ne la signais pas, juste par curiosité. Je signe doucement, le stylo glisse avec légèreté pour y présenter, à l’endroit indiqué une signature fleurie et douce.

- Tenez.

Je dépose le stylo et la feuille demandée sur la table, ne sachant pas trop s’il compte la récupérer – certainement – ou je dois la conserver dans le dossier. Après tout, c’est quand même un engagement important de ne pas divulguer d’informations concernant l’hôtel et je comprends l’importance de garder ça secret, c’est un peu comme les fêtes que P’pa et mes frères organisent dans le sous-sol de la boutique.

Jamais je ne trahirais ces secrets. Monsieur Eirik finit par ajouter que je pourrais lui poser toutes les questions que je voudrais lors de notre prochaine rencontre. Peut-être que P’pa va vouloir que je lui demande certains trucs, juste pour s’assurer que c’est vraiment une bonne chose pour moi de remplir tous ces papiers. Ça a quelque chose d’assez… Soulageant de savoir qu’on peut compter sur quelqu’un, sur quelque chose.

- Parfait, j’écrirais le tout si c’est nécessaire. Merci beaucoup pour toutes les informations et pour la commande pour les fleurs.

Après tout, c’est important de rester professionnelle. Je prends doucement les graines des fleurs qui étaient posés et je les examine rapidement. J’ai bien hâte de voir ce que ces petites merveilles vont donner ! Voir une fleur dans un livre et réellement, ce n’est pas tout à fait la même chose.

Je sens que la rencontre touche à sa fin, alors je me lève tout doucement, quand même un peu indimidé par le trop de tout qu'il y a dans cette pièce qui constraste tellement avec l'homme qui se tient devant moi, je trouve.
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22.04.22 16:06
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