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Livraison suprise - [PV Ewan]
Louisa Lorca
Louisa avait l’habitude des livraisons foireuses. Genre avec son boulot, elle en avait livré des trucs chelou, mais là… Là, c’était vraiment pire que d’habitude. La blonde était super bien payé pour cette action, mais bon, tout de même… Là c’était un truc carrément vivant. Louisa savait pas trop ce que c’était. Elle espérait que ça soit pas une bête trop exotique, genre un mygale ou un truc du style. La blonde n’avait pas spécialement peur des araignées, mais ça serait trop une mygale. La boite était opaque avec des petits trous sur les côtés, pour l’air. Louisa avait aussi comme consigne de ne pas secouer le colis.

Louisa était entrée facilement dans l’hôpital. Le fait de faire des livraisons partout aidait pas mal. Les gens commençaient à savoir qui elle était et la sécurité se faisait plus complaisante. Elle aurait pu se balader avec une bombe que personne ne l’aurait vérifiée.

Par contre, un truc qu’elle n’avait pas prévu, c’était que la grandeur des lieux. C’était grand, carrément immense même. Un vrai labyrinthe avec des flèches et tout. Louisa n’avait pas un super souvenir des lieux. La dernière fois, elle avait été hospitalisée trop longtemps et ça n’avait pas du tout été cool… C’était l’odeur surtout qui la marquait. Il n’y avait que l’hosto pour avoir cette odeur-là.

Louisa était arrivée jusqu’au bon service. La chirurgie respiratoire, c’était une sacrée histoire tout de même. La blonde n’était pas certaine de pouvoir se balader ici, encore moins avec un animal dans une boite. En plus, c’était interdit les bestiaux à l’hosto, non ? La jeune femme marchait d’un pas décidé, comme si elle avait toujours fait partie des meubles. Rien que le fait de marcher en faisant style d’avoir le droit d’être là, généralement, ça suffisait. Bon, elle était arrivée à la limite de la technique puisqu’elle ne savait pas quelle était la bonne chambre. C’était pas marqué non plus. Elle allait devoir demander…

Louisa se para de son plus beau sourire. La voix tranquille, elle demanda à une des personnes passant dans le couloir « Bonjour, je cherche Monsieur Jones, Christian Jones. ». Elle avait de la chance de parler à quelqu’un de plutôt beau gosse… C’était un bonus parfait. Louisa désigna le colis « Je dois lui livrer ça. » La blonde expliqua « Je suis vraiment désolée de vous embêter… mais c’est assez urgent et je ne sais pas où le trouver. » Elle termina « Je suis un peu paumée là… » Ce genre de phrase était généralement suffisant pour trouver quelqu’un qui puisse l’aider. Globalement, les gens restaient tout de même sympas. Et pour le reste, un bon coup de genoux dans l’entrejambe était suffisant pour se défendre.
Louisa Lorca
Louisa Lorca
LONDON PEOPLE
Messages : 859
Date d'inscription : 17/10/2019
Localisation : Londres
Profession : travaille officiellement comme livreuse, officieusement elle enquête sur de mystérieux individus
Etat Civil : seule
16.03.22 20:01
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Il y a des jours comme ça où rien ne va ! Aujourd'hui était une de ces fameuses journées où les emmerdes pleuvent sans jamais s'arrêter et où il faut faire preuve d'une patience de tous les instants pour ne pas envoyer tout en l'air. C'était la garde la plus longue de sa semaine et il espérait vivement la fin de cette dernière, afin qu'il puisse rentrer chez lui et se laisser tomber sur son lit. Il avait des heures de sommeil à rattraper. Il y avait eu plein de cas différents à gérer et jamais un seul instant de répit. Tout le monde était sur les rotules. D'habitude, il était plutôt simple de trouver un instant dans la soirée, pour aller se planquer en salle de repos pour dormir une heure ou deux. Cependant, à l'hôpital, les journées défilaient, mais ne se ressemblait jamais. Il ne fallait pas s'attendre à être tranquille. C'était une ruche toujours en effervescence et même si la nuit, les choses étaient plus calmes, cela ne voulait pas dire qu'elle ne révélait jamais son lot de surprise. Le pire avait été évité. Il était temps que la relève arrive pour qu'il puisse partir. Une aide-soignante zélé avait laissé du café chaud pour tous dans la salle des transmissions et Ewan lui adressa une prière de reconnaissance qui qu'elle soit. Il avait plus que besoin du breuvage sacré pour pouvoir continuer à fonctionner encore. Certes, il aurait du mal à aller dormir après avoir pris sa tasse, mais le résultat serait bien pire s'il ne le faisait pas. Inutile de courir le risque. Le café lui brûla la gorge, mais elle lui apporta tout de suite un bien fou. Il était temps de trouver son remplaçant pour lui donner les infos de la nuit et quitter l'hôpital pour deux jours de repos bien mérités !

Dans le couloir, il y avait de l'animation. On sentait que c'était le service du jour qui faisait son arrivée. Il tenait toujours le précieux breuvage dans les mains lorsqu'il fut accosté par une jeune femme blonde qu'il n'avait jamais vu avant. Elle marchait pourtant d'un pas décidé, comme si elle avait toujours fait partie de l'endroit. On ne pouvait nier la confiance qu'il fallait pour agir ainsi. Est-ce qu'elle avait rejoint le service récemment ? Ewan se dit qu'il n'avait probablement pas été assez épuisé par sa nuit de folie s'il pouvait encore se poser ce genre de questions. Il était persuadé de connaître tout le monde dans le service, mais peut-être se montrait-il trop présomptueux. Cela ne serait pas la première fois. Son professeur avait tendance à lui dire que cela finirait par lui coûter un jour. Ewan avait été persuadé qu'il l'avait mise en garde par rapport à leur projet commun qui avait échoué et pour lequel ils devaient tout reprendre de zéro. Il n'avait rien osé répondre. Il se sentait suffisamment coupable comme cela. Il avait l'impression d'être en partie responsable de cet échec, même s'il ne voyait pas trop comment c'était possible. Il aurait dû être plus vigilant. Voilà, pourquoi il était décidé à ne pas se poser plus de questions inutiles aujourd'hui, au risque de repenser encore à sa culpabilité d'avoir échoué. S'il y avait bien une chose que le fils Young détestait, c'était échoué. On ne l'avait pas habitué à bien réagir aux échecs. Pourtant, il en avait connu quelques-uns. Il essaya de chasser ses pensées en prenant une nouvelle gorgée de son café, et c'est le moment où la jolie blonde vint l'accoster.

Elle le salua et lui demanda s'il connaissait un certain Christian Jones. Ewan fut surpris de sa demande et cela dû se voir sur son visage. Est-ce qu'elle le prenait pour le secrétaire ? Le stéthoscope qui reposait sur ses épaules ne devait pas être un indicateur suffisant. Toutes ces séries médicales qui existaient à la télé, pour qu'une simple visiteuse le prenne pour un humble secrétaire. C'était le contre coup de la garde. Il prenait tout mal. Il dut se rappeler à l'ordre mentalement et coller sur son visage, son plus beau sourire de médecin prêt à rendre service. Apparemment, elle devait faire livrer un colis urgemment à ce Jones et elle ne trouvait pas son chemin. Qui l'avait laissé rentrer ? Il l'ignorait, mais autrement, elle aurait su à qui s'adresser. On ne pouvait blâmer personne pour cela. L'hôpital était un véritable moulin où tout le monde pouvait rentrer. De plus, avec la restructuration des locaux, il était facile de s'y perdre. Il allait devoir jouer encore un petit peu les mecs serviables. Cela serait moins difficile à effectuer s'il n'était pas exténué par sa garde et qu'il n'avait qu'une hâte, rentrer chez soi. Il n'était cependant pas question de le faire savoir à la jeune femme. Après tout, elle n'était responsable de rien. Il trouvait tout de même étrange qu'elle doive livrer un colis dans leur service. Il espérait que le crétin qu'elle devait livrer n'était pas dans le secteur VIP. Il ne supportait pas de devoir s'y rendre. Les patients de cette aile étaient bien trop conscients de leur privilège et c'était une plaie de devoir s'occuper d'eux.

« Désolé, ce nom ne me dit rien. » Répondit-il. « Vous êtes certaine que c’est dans ce secteur que vous devez le livrer ? Je ne remets pas en cause vos informations, mais ça me paraît étrange. »

Il passa une main sur son visage fatigué par la nuit et une idée germa dans son esprit. Certainement l’effet de la caféine.

« On devrait passer au secrétariat pour vérifier. Je pense que c’est les meilleurs pour apporter l’information nécessaire. Ils sont peut-être arrivés à cet heure-là » Dit-il en jetant un coup d’œil à sa montre pour vérifier l’heure en question. « Vous me suivez ? »

Ils dépassèrent un groupe d'infirmier et d'infirmières de jours qui se rendaient en salle de transmission avec l'air joyeux de ceux qui avaient passé une bonne nuit de sommeil. Ceux de l'équipe de nuit allait détester cela. Il y avait une rivalité amicale entre les équipes du jour et de la nuit, mais qui pouvait parfois prendre de grandes proportions. Il salua quelques personnes qu'il connaissait. Un sourire amical pour chacun ou une poignée de main. Ewan se savait apprécié dans le service. Il aimait l'équipe et personne n'était là pour lui rappeler sa famille. Son père n'avait aucune autorité dans ce service et il en était bien content. La livreuse et lui-même finirent par arriver au secrétariat. Il était niché dans un coin, une montagne de dossier partout. Il avait récemment déménagé dans cette partie du secteur et les secrétaires médicales n'avaient pas encore eu le temps de tout mettre en ordre. Ewan ne leur enviait pas leur travail. Il n'avait jamais eu à le faire, mais il pouvait très bien imaginé les difficultés auxquelles ils et elles devaient faire face. La patientèle n'était pas toujours tendre et la famille encore moins. Les médecins n'étaient pas non plus tous sympathiques et dans l'effervescence on oubliait vite les politesses d'usage. C'était le petit nouveau, Eliott quelque chose qui venait d'arriver. Il semblait déjà submergé par la somme de travail à faire. Ewan le salua et désigna la blonde à ses côtés.

« Hey ! Tu as une minute à nous accorder ? La jeune femme ici, présente... » Il se tourna vers elle comme pour avoir son nom. « Elle cherche un certain Christophe Jones… Pardon Christian… c’est bien ça ? »

Ouais autant pour le génie de la caféine. Il avait toujours le cerveau embrumé et vu l’air catastrophé du nouveau secrétaire, il n’était pas prêt de rejoindre son lit. Ce dernier se lamentait à chercher dans ses dossiers. Il faisait peine à voir. Ewan le connaissait mal, mais il découvrit un vrai moulin à paroles. Pire que lui ! C’était dire ! Dans le flot de parole, l’interne finit par comprendre que le système informatique déconnait, que les dossiers étaient sans dessus-dessous et qu’il n’avait aucune idée de qui était le fameux Jones. Ça partait très mal. Le secrétaire gémissait tant et si bien qu’il ne se mettait pas vraiment au travail. Ewan se pencha vers la livreuse et d’une voix plus basse l’interrogea :

« C’est vraiment si urgent cette livraison, parce que c’est parti pour durer un moment. Il est gentil, mais nouveau... »

Il était temps de couper le secrétaire dans ces récriminations, sinon ils n’arriveraient à rien.

« Quand est-ce que Violet doit revenir ? Elle saura peut-être mieux nous renseigner ? »

Ils apprirent ainsi que la secrétaire en chef était d’après-midi et qu’elle n’était pas joignable. Super ! Les voilà coincé avec le nouveau. Comment se sortir de ce pétrin ?
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27.03.22 22:40
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Louisa Lorca
Le mec qui était en face d’elle avait une tête de déterré, genre comme s’il n’avait pas dormi depuis bien trop longtemps. Une pensée fugace traversa l’esprit de la belle, est-ce que les médecins pouvaient travailler 24h de suite comme dans les séries ? Louisa n’en savait trop rien et espérait que ça ne soit pas le cas… Ça lui paraissait aberrant.

Par contre, la jeune femme n’avait clairement tous les codes de l’hosto. Puis, aussi, elle s’en fichait. Tout le monde pouvait répondre à ses questions et elle n’avais pas de soucis à demander au Directeur ou à la Directrice elle-même. La blonde était sans gène et avait oublié qu’il d’avoir peur à ce sujet. Elle n’avait pas le temps. Tout comme le mec qui était en face d’elle. Franchement, il était sympas de l’aider… parce qu’il avait l’air d’avoir besoin de son lit. A ce stade, le café ne suffisait plus.

A la question, Louisa sortie son téléphone. Elle vérifia l’information. « Ouais, c’est bien ici, enfin c’est les infos que j’ai. » Après, il pouvait y avoir une erreur. La jeune femme avait déjà été confronté à toute sorte de problème à ce niveau. A l’aise et n’ayant de toute façon plus rien à perdre, la blonde le suivit. C’était un putain de dédale cet endroit, puis il y avait aussi un monde fou. C’était parfait pour entrer et faire n’importe quoi en fait. Il n’y avait pas vraiment de filtre. Louisa se nota cette information intérieurement, ça pourrait être utile un jour.

Louisa était quelqu’un de bordélique, mais là le secrétariat la fit un peu flipper. C’était genre le méga bordel. C’était un bureau avec des dossiers partout. Au vu de comment c’était placé, il était évident que ce n’était qu’une situation temporaire… Mais ça devait être un cauchemar à ranger. Louisa confirma « C’est Christian Jones. ». La boite dans les mains, la blonde sentit que ça bougeait. Le machin à l’intérieur, il était vivant. Louisa ne le fit pas remarquer. Si ça se savait, elle allait de faire jeter de l’hosto… Mais en même temps, ça lui brisait le cœur de s’imaginer cette bestiole tout seule dans le noir… Et puis, ça faisait un moment qu’elle était là.

La jeune femme le regarda « Je ne peux pas partir dans avoir livré, sinon, je risque de perdre mon boulot. » Ce qui était vrai… mais pas vraiment. Louisa connaissait le patron, donc non, dans l’absolu elle ne serait pas virée. Mais pour un travailleur classique, avec ce système de notation, cela serait vite dramatique. La blonde jeta un long regard remplit de jugement au médecin, puis elle se tourna vers le secrétaire « Alors, vous êtes en êtes en train de me dire que vous savez même quel patient est présent, ou pas ! » Indignée, elle commenta « Mais c’est juste le méga bordel ici. Vous faîte comment pour soigner les gens si vous savez même pas qui est là ? » C’était genre la base en fait.

Louisa posa son colis, puis prit son téléphone. Elle se tourna vers le médecin. Il était shooté de fatigue, mais il était sympa et assez sérieux. « En fait, ce que je peux faire, c’est vous faire signer un papier comme quoi vous avez bien reçu le colis, comme ça quand vous avez retrouvé votre patient, ba vous pourrez lui donner. » Elle expliqua « Comme ça, je peux repartir et ça vous laisse tout le temps de chercher. ». Puis peut-être que lorsque le colis ne serait plus sous sa responsabilité, Louisa en profiterait pour l’ouvrir et vérifier que l’animal qui était dedans soit en bonne santé.
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13.04.22 21:16
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