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Talented women / Addison, Gabrielle & Amélia
Amélia De Lascelle
Talented women






L’eau fraîche se déverse sur la terre. Immédiatement absorbée pour ruisseler dans le nouveau terreau. Une odeur familière de terre molle et de lila s’élève. Doux parfums du printemps. Amélia n’a jamais réussi à en faire pousser à Bellary. Mais, elle compte emporter une nouvelle bouture. Menant cette petite bataille rangée contre sa terre d’adoption. Elle repose l’arrosoir. Capte alors la présence d’un chat de gouttière. Sans doute arrivé part la campagne. Il a trouvé une tourterelle au sol. Le félin n’est pas affamé. Il joue avec comme un bébé avec son jouet. Souvent, en les observant, l'Américaine leur trouve beaucoup d’humanité. Ou peut-être l’inverse. L’humain a beaucoup d’animalité en lui. De perversité. Nature contre Culture. A passer sa vie à contenir des instincts. - Oust. Laisse-le! Oust ! Ses mains terreuses attrapent la tourtelle pour la déplacer en hauteur. Pas d’aile cassée. Tout va bien. - Ne reste pas là. La dame regarde l’envol de l’oiseau.
Le clocher rappelle alors que le temps passe. Dix-huit heures sonnent. Encore une journée passée trop vite.
Les invitées arriveront bientôt. Heureusement, Zenon l’a aidé à préparer la viande blanche. Juste après le marché. Il faut lancer la cuisson à feu doux. Préparer la salade. Se préparer également. Amé termine le tour d’arrosage. Termine le café tiède que son comte a servi plus tôt. Debout devant la table du jardin. Ses yeux se portent sur les toits de la demeure. Il faudrait qu’un charpentier viennent voir. Cette maison de famille est en belle pierre. Mais tout matériel se dégrade avec les années.
Les chaussures de jardinage sur le palier du salon. Un grand salon, où la lumière entre difficilement. Cet endroit n’a pas beaucoup changé depuis le père de Zenon. Gloucestershire semble s’être arrêté à une époque. - Vous voudrez bien faire la vinaigrette ? Il y a des préparations qu’elle délègue volontiers au plus talentueux du couple. Lui. Elle pose un baiser sur le crâne du fumeur. - Le chat est revenu. A choisir, Amélia sauve les oiseaux. Ils sont en train de disparaître. Avec eux l’écosystème dont ils sont tous issus. - Des nouvelles de votre fille ? Oui, lorsque la reporter se fait désirer ainsi sa mère l’individualise. Le reportage en Crimée est terminé depuis dix jours. Les parents repartent dans une semaine. Quand pourront-ils voir leur famille ?
Amélia boit un grand verre d’eau. Lave ses mains, en pensant, qu’elle doit sortir les cadeaux pour Addison et Gabrielle. Elle sert le reste de café et dépose la tasse près du lord. Un petit sourire complice. - Je vais me changer. Le poulet cuit. Pile dans les temps. Avant que M. le Comte d'Avon n'aille à une soirée masculine. Chacun à son thème pour cette soirée printanière.
Il fait bon. Nul besoin d’un feu. La chemise en jeans est couverte de terre. La comtesse file sous une eau fraîche. Une robe féminine pour la soirée. Un tissu léger, confortable, sans faire intérieur. Parce que sur cette île les codes s’imposent. Le titre de Zenon a toute sa part. Tout son poids. Elle la “parvenue” ne veut surtout pas donner crédit aux quolibets.
Les cadeaux sont dans des poches en tissu. Cousu main. Des produits de soin féminins fait main. Un petit livre sur le “pouvoir féminin”. Pas grand-chose. Mais tout de même, cette rencontre est importante. C’est grâce au courage de ces deux femmes que la comtesse a conservé son sang-froid à l’ambassade. Le plateau est prêt. Mais Amélia fait encore un tour. Ne rien oublier.
Une sonnerie à l’entrée. Ravie lady de Lascelle va ouvrir. Son expression avenante est honnête. Rien à voir avec un sourire figé par le botox. Celui des dames qui ont peur de Chronos. - Bienvenue à Lechlade! Ses mains attrapent celles de la femme pour les presser. - Tu es la première, viens. Une fois dépassé le hall, un beau séjour. Tableau d’une monarchie fière d’elle. Et dans ce décorum des signes de rebellion. Là une tapisserie indienne. Ici un tableau d’art contemporain. La dame du Lac à imprégner le lieu.



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Amélia De Lascelle
Amélia De Lascelle
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18.04.22 18:12
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Gabrielle Caplan
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Amélia De Lascelle & Addison E. Williams & Gabrielle Caplan—
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Zenon aidait bien entendu sa femme, s'occupant de mettre en place qu'elle avait préparée pour les deux femmes qu'elle accueillait ce soir. Il le faisait avec plaisir et lui laissait d'ailleurs la maison. Il avait rendez-vous avec Caleb et Oliver. Un moment séparé après ce qu'ils avaient vécus, mais ce couple se relevait de tout et ils avaient pris le temps de parler. Il était amusé d'apprendre que le chat revenait, comme toujours. Il avait filé pendant qu'elle terminait sa douche, pour ne pas mettre mal à l'aise ces dames et les laisser entre elles.

Gabrielle quant à elle, avait réfléchit un peu à cette invitation avant de l'accepter. Elle ne savait pas vraiment s'il lui fallait répondre par la positive. Ne voyant pas le besoin, ne le ressentant pas non plus, de revoir des gens avec qui elle avait pu vivre un moment traumatisant. Elle savait pourtant que son psy l'aurait poussé à le faire, simplement pour mettre ces visages dans un contexte plus tranquille et agréable. Elle ne se sentait pourtant pas traumatisée, mais elle savait que c'était un effort à faire. Même Kylian lui avait dit de se bouger et d'arrêter d'être antisocial. Ce n'était pas si mal d'avoir d'autres contacts, qu'Eliott, les combats et lui. Alors elle avait finalement dit oui.

Ne sachant pas trop comment s'habiller, elle avait opté pour ce qu'elle portait le mieux. Un jeans, un haut simple, un pull et son blouson de motard, pour ainsi partir sur les routes anglaises, afin de rejoindre le lieu de rendez-vous. Puisque ce n'était pas à côté, son hôte avait proposé de leur offrir le gîte et le couvert. Elle avait accepté. Dans son sac à dos, il y avait de quoi passer la nuit hors de chez elle.

La route avait été cool, elle avait apprécié de pouvoir pousser sa moto à plein tube, sur des routes assez vides. Décidément, la maison sans être dans un coin perdue, n'était pas dans des coins extrêmement peuplés. Elle comprenait de plus en plus le statut de celle qui l'invitait et à qui elle avait sauvé la peau. La silhouette du manoir finissait par se faire voir. A croire qu'elle côtoyait plus de riche que ce qu'elle ne le pensait. Heureusement, le portail était ouvert, elle croisait sur son chemin une Aston Martin sortie pour l'occasion, un homme la conduisait, il la saluait d'un mouvement de la main, avant de filer sur les routes à son tour. Le moteur sautait encore un peu. Elle enlevait son casque, se passait une main dans les cheveux pour les coiffer un peu, puis montait les quelques marches qui la séparait de la porte d'entrée et sonnait, pour attendre qu'on vienne lui ouvrir.

Elle fût agréablement contente, finalement, de croiser à nouveau le regard d'Amélia, la saluant avec une certaine chaleur, tout en la suivant dans la demeure.

- Bonsoir! Merci. Levant les yeux, la tête, pour découvrir l'endroit, sifflant légèrement. C'est pas mal chez vous. Comment ça va? Remise?

C'était bien son côté flic qui ressortait, s'assurer que des victimes aillent bien, même si elle-même, avait pu l'être aussi.
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Tease me
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Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
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18.04.22 23:04
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Invité

Talented Women



Toute une mission. Sortir de l’appartement. Partir pour une nuit. Dormir ailleurs. Prendre du bon temps loin de la ville. Enfin, je trouve ça loin. Loin parce que je sors peu de la ville, loin parce qu’il y avait eu quelques incidents mineurs qui avaient fait que mon arrivée avec été retardé. Je ne me sentais pas bien à l’idée de sortir. P’pa et Des’ avaient dit que c’était une bonne idée. Thomas avait INSISTÉ pour que j’y aille. Malgré mes protestations. Même que Thomas c’était proposé pour m’y conduire. Il ne voulait pas que je rencontre des gens aux mauvaises intentions sur la route, dans les transports en commun. Thomas disait que ça me ferait du bien de sortir de l’appart’, que sinon, j’allais me dessécher, mourir dans mon lit. Il exagère uniquement pour me faire sourire, je le sais bien.

Même si j’ai beaucoup hésité, j’ai accepté quand même. La boutique serait bien gardée, P’pa avait dit, que je n’avais pas à m’inquiéter et qu’elle serait de nouveau-là à mon retour. Je suis partie, après m’avoir fait un petit sac, avec pleins de trucs dedans. Avant de filer, j’ai fait un tour rapide dans la boutique pour faire deux bouquets personnalisés, plutôt jolis comme cadeau pour les deux dames avec qui je passerais la soirée. Je me disais que c’était la moindre chose pour la personne qui m’accueille avec tant de gentillesse et celle qui m’a sauvé la vie.

Dans les deux cas, c’étaient des bouquets assez simples. J’avais agencé pour elles des hortensias et des iris, le tout dans de jolis vases plutôt petit, afin que cela soit facilement transportable. C’était avec tout cela que j’étais partie. Avec mes vêtements ces bouquets et pour finir quelques douceurs pour accompagner les fleurs. Après tout je leur devais la vie. Encore aujourd’hui, j’avais peine à le croire.

Le trajet en auto a été long, pour ne pas dire interminable. Thomas avait roulé rapidement, mais ça restait long tout de même. Je n’ai pas dit grand-chose. Je me suis endormie à un moment, alors que dans l’auto jouait un album de compilation de chansons de Queen. Thomas avait mis ça uniquement pour me faire plaisir, je le sais.

Après quelques arrêts pour mon grand frère, je suis finalement arrivée à la demeure, le château… Ce truc beaucoup trop grand. Je suis certaine que seulement une pièce de leur demeure doit faire la totalité de notre appartement. Soudainement, j’ai le vertige. Et si je n’étais pas à la hauteur de cette soirée ? Si tout se passe mal ? Et si je m’étais trompée de date ? Prise d’un léger moment de panique, je commence à regarder la note que je m’étais laissée avec l’adresse. Non, ça doit être bon, j’ai seulement quelques minutes de retard.

Je sors de la voiture, je remercie mon frère qui va passer la nuit, je ne sais ou pour venir me chercher le lendemain, lorsque ce sera terminé. Il me serre dans ses bras, longuement, comme si je partais pour toujours, alors que ce n’est que pour quelques heures. En réalité, je n’ai pas envie que ce câlin se termine. Je veux dire… Ça m’inquiète de ne pas passer la nuit chez moi. Je suis nerveuse.

Vases en main, sac en bandoulière, le cœur battant à la chamade, je regarde la porte d’entrée, me demandant si je dois sonner ou toquer à la porte pour qu’on m’ouvre…

Finalement, je cède et je sonne, attendant qu’on m’ouvre.

Mes joues sont rouges de gêne, j’ai envie de disparaître, tant que cette maison n’est pas faite pour moi. J’essaie des techniques de respiration et d’inspiration, cherchant à me calmer.

Une fois qu’on m’ouvre, j’ai tout de même encore ce sentiment de vouloir disparaître, alors que j’exprime beaucoup trop timidement :

- Par… Pardon pour le retard…

Je me cache légèrement derrière les fleurs, ne fait qu’un avec la nature.
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25.04.22 2:58
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Amélia De Lascelle
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Avec le soleil dans son dos, son casque sous le bras, sa tenue Gabrielle dégage un charme androgyne, se dit Amélia. Dans un second temps, elle songe. En fin de compte, son jeans aurait été à la mode. Elle propose à la motarde de laisser le casque sur la table de desserte. Un compliment fuse. - Oui, c’est vrai. Aimable sans montrer un enthousiasme démesuré. Pour elle, cette demeure est secondaire. Tandis que la maison de Bellary est un foyer. Considérations qui sont inutiles ce soir. - Où vies-tu ? Renvoit-elle la remarque. Curieuse d’en savoir plus sur elles. - Oui. La gorge n’est plus bleutée. Les bleus disparus. Les tensions musculaires passées. Donc c’est vrai. Physiquement, la comtesse d’Avon va bien. Psychiquement, c’est plus long, naturellement. Personne se remet rapidement d’une tuerie de masse. Peut-être les personnes formées. Et encore. Amélia sourit, apaisante mais franche. - Certaines nuits sont compliquées. Mais ce n’est qu’une question de temps. L’esprit aussi panse ses blessures. N’est-ce pas ? Non. Cela ne vient pas d’un bouquin de psychologie. Ni d’une revue sur le bien-être personnel. Mais d’un vécu. Grandir avec des militaires enseigne la patience. Perdre un frère au front. Voilà qui enseigne le deuil. Depuis, l'Ambassade pense beaucoup à Jack Sanders. A ce qu’il aurait pensé de cette époque. Lui qui s’était porté volontaire pour défendre la Liberté des peuples. Enfin, maintenant, la mélancolie ne s'accroche plus à son cœur. La tendresse du lord Anglais y est pour beaucoup. Comme alors, sa prévenance, sa patience, sont des accélérateurs à guérison.
- Qu’en est-il pour toi ? … Tu as eu une sacrée bagarre avec cette femme. L’apparence peut tromper. Avec des jumeaux casse-cou de Lascelle sait fouiller. D’autant que Gabrielle a été active. “Rouge” s’était montrée très agressive. Il n’y avait pas eu qu’elle. Le niveau de violence avait été très haut. - As-tu pu récupérer ? Tout le monde ne peut pas travailler d’un canapé comme la PDG d’une entreprise indienne.
Une sonnerie stoppe l’hôtesse. - Ah! Amélia fait volte-face. Elle ouvre à la dernière membre du trio. Le tableau d’Addison planquée derrière un bouquet. Adorable. L’âme maternelle d’Amé vibre un peu. - Tu n’es pas en retard! Tout va bien. Elle attrape la base du vase. - Tu permets ? Que je puisse te dire bonsoir dans les yeux. Une courte admiration de la présentation florale. Les yeux suivent les lignes des plantes. Tout est équilibré. Harmonieux. - Eh bien, eh bien… tu ne plais pas. Il est superbe. Bien. Raison de plus pour t’embrasser. Le vase est délicatement posé près du casque. Amé entoure la jeune fille. Une embrassade affectueuse. Un baiser sur la joue. - J’en prendrai soin.
Amélia la relâche. Laissant les filles se retrouver. Elle leur fait simplement signe de la suivre dans le séjour. La pièce est grande. Les plafonds sont hauts. Les portes fenêtres sont déjà ouvertes. Une sur la piscine. L’autre donne sur le jardin. Un standard de blues résonne. En fond. Léger. Comme s’il vient de la brise d’Avril. L’inspiration orientale se devine. De même que celle du théâtre. - Profitons qu’il commence à faire doux. Le vase trouve sa place sur la table principale. Au centre.
Puis, l’Américaine ouvre la voie vers son jardin. La table est dressée. Les chaises attendent les filles. - Mmm. Nous avons, de la bière, du vin, des jus. Dites-moi ce qui vous ferait plaisir ? Les Travaillistes n’ont pas encore abrogé la prohibition. Dommage pour elles. Peut-être cet été. - La seule règle dans cette maison est que chacune soit bien. Faites comme c’est le mieux pour vous. Moi par exemple, je vais me remettre pieds-nus. Les chaussures mises à l'amnde. Souvent, la comtesse le fait devant les invités. De quoi mettre tout le monde à l’aise sur le champ. La plante des pieds caresse l’herbe. Le bonheur. Maintenant le service. - Comment vas-tu Addison ? Les Malinois arrivent vers elles.



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Amélia De Lascelle
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28.04.22 12:21
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Gabrielle Caplan
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Amélia De Lascelle & Addison E. Williams & Gabrielle Caplan—
Un air amusé passait sur le visage de la boxeuse. Bien sûr que cette femme n'était plus vraiment impressionnée par l'endroit où elle vivait. L'avantage des gens d'un certain niveau de vie, n'est-ce pas? Pourtant, elle n'avait aucun regard critique là-dessus. En tous les cas pas sur Amélia. Puisque cette dernière avait montré toute la combativité dont elle était capable. Elle l'avait impressionnée. Heureusement qu'elle avait été là d'ailleurs. A elles deux, elles avaient réussi à mettre un peu à mal leurs adversaires. Une alliée de taille.

- Dans un appart' pourri en périphérie de Londres. Mais je ne m’en plains pas. C'est bien d'avoir un toit sur sa tête déjà.

Sans parler du fait qu'elle était, depuis l'attaque, plus souvent chez Eliott, donc dans un lieu de vie un peu proche de celui-ci. Pourtant, elle ne voulait pas trop y passer de temps. Pour continuer à faire rêver le vieux loup et que le jeu de la séduction entre eux, continue à se construire, petit à petit.

- Tant mieux, c'est important. Hochant de la tête. Oui, ça va prendre un peu de temps. Est-ce que tu vois un professionnel? Personne ne voulait voir de psy de son plein gré, pourtant, même Caplan savait que c'était important. Elle n'y allait pas non plus de bonne volonté, mais depuis le temps, Rix avait compris que c'était la base. Elle faisait des séances par visio, avec son psy aux states. C'était ce qui lui convenait le mieux. Il la connaissait bien, elle avait une totale confiance en lui. Et ce n'était pas si mal de pouvoir parler à quelqu'un, en-dehors de Kyl'. Ça va. J'ai l'habitude de me battre. Même si c'est pas agréable de se faire braquer... mais ce n'était pas la première fois que je voyais des armes. Le sommeil parfois un peu agité, mais on est en vie et en un morceau, alors le reste est plutôt secondaire à mes yeux. Avec un petit sourire.

La sonnerie arrêtait la conversation ici, elle suivait donc la maîtresse de maison, pour découvrir la plus jeune de leur petite équipe derrière la porte. A vouloir ne faire qu'une avec les fleurs qu'elle transportait, ce qui ne manqua pas de l'amuser. Elle laissa les salutations entre les deux, avant de sourire à Addison, pour la saluer, moins chaleureusement, mais seulement en tendant son poing vers elle, pour un "brofist", après tout, c'était assez sa façon de faire, même en ayant vécu ce qu'elles avaient vécues.

- Cool de te voir parmi nous!

Elles découvraient donc le jardin. Gab' jetait un regard à la piscine.

- J'aurai dû prendre mon maillot. Dans un petit rire, avant de s'installer à la table. Une bière m'ira bien. Elle appréciait de voir qu'Amélia ne faisait pas de chichi et suivait le mouvement. Sans chaussure on était mieux. Et puis, le but était de dormir sur place non? Autant prendre un peu ses aises.

Elle remarquait les chiens qui venaient vers elles. Des animaux qu'elle appréciait, elle se permettait alors de tendre une main vers l'un d'eux, pour qu'il lui renifle la main, avant de se permettre de le caresser. Tout en étant à l'écoute de la réponse que donnerait la jeune femme à la question, de savoir comment elle allait.
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Gabrielle Caplan
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09.05.22 22:27
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Talented women

Amélia a ce petit quelque chose. Je ne sais pas ce que s’est. C’est doux, tendre. Je ne sais pas si c’est son regard ou la façon dont elle me parle. Un peu tout ça à la fois. Devant les fleurs elle semble fondre et moi, je bafouille un semblant de mot, arrivant à peine à les trouver.

- Ou… Oui…

J’ai les joues rouges, je me sens complètement idiote, complètement perdue. C’est peut-être l’effet de la maison aussi, ou de la richesse qui se dégage de cette place beaucoup trop grande pour moi. Il faut que je respire, que je me calme un peu, beaucoup. Me voilà qui est maintenant capable d’en dire un peu plus qu’un simple mot.

J’essaie de rester calme alors que j’ai droit à un baiser sur la joue. J’ai pendant quelques instants l’impression d’avoir une maman… Ça me bouleverse, mais je fais tout mon possible pour garder contenance.

- Je n’en doute pas que vous allez en prendre soin.

Autant qu’Amélia me donne l’impression d’être une mère pour moi, Gabrielle, en elle, je la voie comme Thomas, une grande sœur. Je suis bien contente de la revoir. Je la trouve vraiment incroyable, elle a su faire du mal aux… à eux autres. Pas besoin d’y repenser maintenant. Ici, c’est un havre de paix, il faut en profiter. J’approche de Gabrielle et me propose un brofist qui me fait plaisir de le lui rendre. Enfin, j’en fais un. Je souris un peu plus.

- ‘Contente de te revoir !

Je suis Amelia vers son jardin. Sa maison déjà est superbe, son jardin l’est autant, sinon encore plus. J’aime regarder les plantes qui nous entourent et j’ai envie d’en prendre soin. Amelia se met pieds nus et je dois dire que l’idée me fait drôlement plaisir. Gabrielle suit et je fais pareil. Après tout le voyagement, cela me fait bien plaisir. Mes orteils savourent la fraîcheur de l’herbe, ça fait tellement de bien.

Pendant un court moment, j’ai presque l’impression que nous jouons aux princesses, qui prennent un thé. On n’a pas seulement le service, la jolie table, mais aussi la maison de poupée et tout ce qui va avec. Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un :

- C’est vraiment magnifique chez vous… Ça doit faire au moins quinze fois mon chez moi.

Quinze fois, c’est peut-être pas assez. Vingt serait peut-être plus juste. Je ne sais pas. Difficile de comparer les deux tellement que c’est grand… À moins que ce soit mon chez-moi qui est trop petit. Peu importe. Profiter du moment présent.

Amélia me demande comment je vais et sur le coup… Je ne sais pas quoi répondre. C’est certain que je répondrais que je vais bien pour faire plaisir aux gens avant tout. Mais avec elles… C’est un peu différent.

- Ça… Ça peut aller, dis-je avec un peu de conviction.

Je ne suis pas convaincante, je n’arrive pas à me convaincre moi-même que je vais bien. En même temps, je trouve ça difficile de seulement me dire que je vais bien. Je crois que ça va mieux, mais le chemin est tellement long, interminable. En parler avec Des’ avait été une première étape, peut-être qu’éventuellement, je pourrais trouver l’aide nécessaire.

Je crois qu’Amélia et Gabrielle vont bien. Enfin, c’est l’impression que j’ai. Je suis quand même contente pour elles.


Ne sachant pas ce que je souhaite, je préfère y aller avec quelque chose de simple. Ce n’est pas une question d’alcool, enfin, je peux bien en boire, P’pa s’en fiche complètement. C’est seulement que je ne sais pas.

- Juste de l’eau pour moi.

Mon regard se porte vers les adorables chiens qui viennent vers nous. Mon cœur fond complètement à leur vue. J’aimerais tellement avoir un chien également… ou plusieurs. C’est seulement trop pour moi. Trop grand, trop beau, trop précieux. Je me sens… Je ne sais pas. Peut-être pas à ma place. J’ai soudainement envie de retourner dans ma petite fleuristerie, c’est là, mon chez moi.

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13.06.22 3:09
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Amélia De Lascelle
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Un petit sourire amusé. Il y a des années de cela. Une jeune Américaine rebelle arriva sur la capitale. Pour se forger un destin à elle seule. Un studio mal isolé. Les fuites à la première pluie. Rien à voir avec ce manoir. Mais, il reste son meilleur souvenir. Le nid d’une passion ardente. Le foyer de son amour de vie. Amélia n’a jamais voulu de l’or et de l’argent. Mais, elle connaît leur chance. Infinie. Elle souligne le bon sens de son invitée. Un hochement de tête. Depuis qu’elle a quitté Baltimore, cette femme tente d’agir. Agir dans un esprit universaliste. Qu’il n’y ait pas de pauvreté, pas de misère. -C’est déjà beaucoup oui. Amé a une moue coupable. Elle lance un regard à la boxeuse. Soupire, telle celle qui sait qu’elle est dans l’erreur. Qui n’a pas pour autant l’intention de changer. -Nan. … Je préfère écrire. Traumatisée par la thérapie après la mort de Jack/rupture avec Zenon. A écouter un inconnu disséquer ses pensées et ses actions. Critiquer. L’accuser de choses sur lesquelles elle n’avait pas la main. -Et toi ? Demande la dame par curiosité.
Amélia penche sa tête de côté. -Mmm. Entendre la formule de Mike dans la bouche d’une inconnue. C’est étrange. Sanders ne pense pas souvent à sa fratrie. Avec les années elle s’est transformée en souvenir. Un rêve lointain, dont on perd les détails, chaque fois que l’on y pense. - La violence nous enseigne à relativiser n’est-ce pas ? Je vois ce que tu veux dire. Je suis d’accord avec toi. Nous allons bien. Le temps fera son affaire. Tant que Zenon est vivant le reste est secondaire. En effet.
-Tu fais la taille de ma fille. Je vais t’en penser un. Addison toi aussi. Cette piscine est là pour que l’on l’utilise. Que cette soirée et ses plaisirs ne soient pas restreints. D’ailleurs, il y a quelques maillots de bain en stock. Les réguliers de la maison finissent toujours par laisser leurs affaires ici. Les proches des de Lascelle sont les bienvenus. - C’est un bel endroit oui. Il appartient d’abord à la famille du comte d’Avon. D’avantage encore aux jumeaux. Les héritiers. Amélia ne s’est jamais sentit complètement “chez elle” entre ces pierres. Sans doute, parce qu’elle n’a jamais été légitime aux yeux de leurs anciens propriétaires. - L’endroit où nous vivons est de taille beaucoup plus humaine. Elle a un petit sourire. -J’habite en Inde. Avec mon mari. Nous ne venons ici que pour voir les enfants et pour les affaires parfois. C'est pour cela que l’on était au gala de charité. Elle se rapproche des filles. - Là c’est ici notre maison. L’album photos est rempli. La demeure, l’écurie, le village. Un vrai portrait de cette terre d’accueil. -C’est au sud. Bellary.
Pendant que les invités regardent. Un verre d’eau et deux bières pour elles. La chienne a décidé de se poser à côté de la sportive. -Elle s’appelle Mélusine. Et là-bas c’est Ovide. Le mâle joue avec un écureuil, un peu plus loin. Il finira par les rejoindre.
Service fait, Amé tire deux chaises. Elle s’assoit et étend ses jambes sur celle d’en face. Une cigarette au coin de la bouche. Allumée en un clic. Elle pose le zippo argenté. Caresse la ligne du dessin. Un cadeau de David. Un des seuls qu’elle ait gardés. Ce seraient-ils inquiétés pour elle ? S’ils avaient su ? Une bouffée de nicotine. Voilà une douce et chaleureuse drogue. Un nuage qui éloigne les questions sans réponse.
La tête penchée de côté, la parjure observe ses visiteuses. - Au courage ! Clame-t-elle en levant la bière. -A la vie. Deux puissantes énergies. Le verre claque cul à cul.
Maintenant que le rituel est fait. Que se dire ? Trois étrangères réunies par le seul fait de… du hasard ? -Je tiens à vous dire, je vous remercie d’avoir accepté. J’avais très envie de rencontrer mes sauveuses. Une assiette pleine de samosas patiente. La comtesse d’Avon en prend un. Surtout pour que personne ne se retient de manger. - J’aimerai faire votre connaissance. La cigarette posée au bord du cendrier. Le sourire aux lèvres. La doyenne a les yeux qui pétillent. -Je commence. Mh ? Moi par exemple… Je viens du Maryland. Mais, je suis tombée amoureuse d’un Anglais. Nous nous sommes installés en Inde, pour y vivre tranquille. J’y ai lancé une entreprise… des épices. D’ailleurs, je vous ai préparé un ballotin. Faites moi penser à vous les donner. Amé sourit toujours. - J’ai appris à me défendre avec mon mari. C’est un militaire. … Nous ne pensions pas que ça allait servir en plein cœur de Londres… Elle s’abreuve avant de terminer l’introduction. -Enfin, sans notre intervention, cela aurait été pire. Nous pouvons au moins nous féliciter de notre travail d’équipe. … oui! Gloire à l’entraide féminine mesdames. Harangue de Lascelle avec une pointe d’espièglerie. Nul est besoin de préciser sa bataille contre le patriarcat, d’où qu’il vienne.


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Amélia De Lascelle
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Gabrielle Caplan
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Amélia De Lascelle & Addison E. Williams & Gabrielle Caplan—
Ces deux femmes semblaient être sur la même longueur d'onde. Elles étaient d'accord. Bon, pas sur le fait de se faire aider par un professionnel ou pas. La réponse d'Amélia ne surprenait guère Gabrielle. Elle était pareille, à une époque. La mort de Simon l'avait poussé à changer les choses, à comprendre qu'elle avait besoin d'aide, pour s'en sortir. Ou en tous les cas, aider à survivre à un tel drame. Elle gardait un petit sourire en coin, tout en se passant une main dans les cheveux.

- Je vois quelqu'un oui. J'ai mis du temps à comprendre que ce n'est pas si improbable et inutile. Quand on tombe sur la bonne personne. J'appréande mieux certaines choses. Surtout quand je vis des trucs pareils. Heureusement que ce n'est pas tout le temps. D'un ton tranquille.

Pour le reste, elle n'avait guère tort. Oui la violence appelait à relativiser sur le reste. L'important était d'être en vie. Ça aussi, elle l'avait appris avec son psy. Même si elle ressentait souvent cette culpabilité du survivant, elle faisait avec. Son travail, ses proches, lui avaient permis de reprendre sérieusement sa vie en main.

- Oui, c'est une bonne façon de voir les choses. C'est assez brusque, mais on comprend vite ce qui a de l'intérêt dans la vie ou pas. Avec ce genre de situation, j'ai appris à connaître plus rapidement certaine de mes limites. Mieux vaut voir le positif dans ces drames. Enfin... essayons au mieux.

Discours qu'elle n'appliquait clairement pas toujours. Mais... mieux valait faire des efforts. De plus, la boxeuse ne pouvait se permettre de se laisser aller à des vieux traumatismes, de se faire maîtriser par eux. Elle avait un boulot. Un gros boulot. Il lui fallait avoir tous ses esprits, pour pouvoir le mener à bien. Elle remerciait la maîtresse de maison pour la proposition. Piquer une tête était tentante, surtout dans cette piscine.

Elle posait doucement une main sur l'épaule d'Addison, une façon comme une autre de lui faire comprendre qu'elle serait là, si elle en avait besoin. Après tout, toutes les trois avaient vécues la même situation. Elles pouvaient parfaitement se comprendre, sans rien dire. Il fallait juste avoir confiance. Les liens que l'on créait dans de tel moment, n'étaient pas explicables, mais ils étaient bel et bien présents.

L'américaine s'intéressa aux photos. Découvrant un autre monde. C'était presque étrange de se dire que des gens aussi bien mit dans leur vie, préféraient vivre dans un endroit un peu moins luxueux, même si cette maison en Inde, semblait être, elle aussi, à l'image de ses propriétaires.

- Oh, ça à l'air sympa aussi. Même s'il y a moins de pièces, je pense que tout le monde ne peut se permettre de vivre dans une telle maison, non? Il n'y avait aucune attaque dans la voix de la blonde. C'était une vraie question. Elle n'était pas du genre à juger autrui. Si ce couple avait de l'argent, ils avaient bien raison d'en profiter.

- Salut Mélusine. Caressant la tête de la chienne, qui semblait l'apprécier.

Prenant sa bière, pour suivre le toast. Frappant sa bouteille contre celle d'Amélia puis contre le verre d'Addison avec un petit sourire pour elle.

- A notre survie. Elle prenait une bonne gorgée, tout en se délaissant un peu sur sa chaise. C'était agréable, elle avait un nouveau sourire aux termes utilisés par la dame. Tu nous as aussi sauvées. L'observant. Faire connaissance, elles pouvaient en effet le faire. Elles étaient des inconnues, elle découvrit alors qu'elles étaient des compatriotes. C'était intéressant.

- Pourquoi l'Inde?

Un endroit curieux pour aller s'installer et y faire sa vie. Est-ce qu'ils aimaient le temps? L'ambiance? Etre les blancs de service? Il pouvait y avoir tellement de raisons. Autant en savoir un peu plus non? Ou alors, monsieur étant un militaire, il était de service par là-bas.

- J'ai l'impression qu'on a quelques points communs, en plus de savoir se défendre. Avec un sourire. Je suis aussi américaine, je viens du Montana. J'ai toujours détesté y vivre, la boxe m'a sortie d'une certaine misère. Je suis d'abord allée m'engager dans l'armée de terre. J'ai continué à faire de la boxe dans mon contingent, et puis à cause d'une attaque terroriste, j'ai dû arrêter ma carrière. Alors je suis retournée sur le ring et aujourd'hui, ça marche pas mal. J'étais juste invitée par un homme à l'ambassade. Autant dire que le rendez-vous galant a bien mal tourné. Avec un petit rire, la suite de la soirée avait pourtant été très agréable avec Eliott. En gros, ma vie.

Tout ce qu'elle ne disait pas, c'était l'infiltration, le FBI, tout ce côté caché. Pour le reste, ça restait assez vrai. Si l'on faisait des recherches sur elle, il n'y aurait pas grand-chose qui différait réellement. Mieux valait avoir de la réalité dans un mensonge, au moins, c'était plus difficile de se faire avoir dans une question un peu tordue.

- Ouais, heureusement que certains ont un vrai instinct de survie... enfin, j'me voyais mal laisser ces tarés parler comme s'ils étaient les maîtres du monde.

Elle avait une certaine colère contre ces terroristes, qui avaient sans doute flingués plus de civils qui n'avaient rien demandés, que ces riches qu'ils détestaient tant.

- Et toi? S'adressant alors à la jeune femme.
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Gabrielle Caplan
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01.07.22 23:04
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Bien que je ne sois pas très certaine sur mon état, Gabrielle a quelque chose de rassurant. Juste un regard, une main posée sur mon épaule me font comprendre bien des choses. Je ne suis pas seule. Des’ me l’avait déjà dit, mais je ne sais pas, j’ai toujours hésité à en parler. Là, ça va un peu mieux, je suis un peu moins sur les nerfs, mais ça reste parfois assez difficile à gérer.

Amelia propose un maillot pour Gabrielle et même pour moi. Je ne peux pas m’empêcher de rougir à cette offre.

- Merci beaucoup, c’est gentil.

Une baignade. Quand était-ce la dernière fois que j’avais profité d’une piscine ? Longtemps. Trop longtemps je crois. Enfin une piscine qui n’était pas municipale. Jamais ? C’est vraiment un luxe. Je suis reconnaissante de pouvoir profiter de ce moment avec elles.

Amelia montre les photos de son « vrai » chez elle. Encore une fois, c’est tout aussi beau. J’y jette un regard intéressé, me disant qu’un jour aussi, j’aimerais bien avoir ma petite maison. Avec un jardin, un immense jardin. Des fleurs de toutes sortes. Ce serait absolument incroyable. Sinon un petit appartement bien à moi, sans Thomas, sans P’pa, je les aime bien, mais parfois, je rêve d’indépendance. J’économise bien entendu pour que ce rêve se réalise un de ces jours. Vivre avec quelqu’un, ma moitié, ce serait bien également… Bien que je suis loin de pouvoir réaliser une telle chose. Pour le moment, ce n’est pas important. Je suis bien où je suis. J’ai confiance en ma famille, on va se débrouiller, on l’a toujours fait, ça ne changera pas vraiment.

On trinque.

- Aux nouvelles amitiés, ne puis-je m’empêcher d’ajouter pour notre toast.

Les coups contre les verres se font allés et je prends une gorgée pour sceller le tout. Un nouveau départ à partir de maintenant. Maintenant que nous sommes toutes en vie, maintenant que nous pouvons essayer de se frayer un nouveau chemin, cette fois-ci sans violence. Gabrielle rajoute qu’Amelia nous a également sauvé. Je ne peux qu’être d’accord avec elle. Je ne crois pas que j’aurais pu survivre à tout ça sans la présence d’Amelia qui a su, malgré tout, me rassuré. Et Gabrielle, avec ses actions, à su nous protéger. Je ressens un certain remord à ne pas avoir fait davantage lors de ce moment, comme si je n’étais pas parvenue à les sauver à ma façon. Enfin, pas aussi bien.

J’écoute les deux filles, intriguées par leurs histoires, visiblement elles en ont vécu des choses ! Je veux dire… Moi je ne suis qu’une fleuriste, j’ai une vie assez… terne, je ne sais pas, ordinaire. En même temps, si elles étaient au gala c’est qu’elles ont les moyens de s’offrir cette vie plus « luxueuse ». Pendant un moment, je ne me sens plus vraiment à ma place, j’ai l’impression d’être un imposteur dans ce si bel environnement. J’essaie de reprendre un peu contenance, respirer. Il faut également que je relativise le tout. Les deux filles sont plus âgées que moi, c’est certain, alors c’est normal qu’elles aient vécu plus d’aventure que moi.

Cependant, dans tous les cas, dans leurs histoires j’admire leur courage. Une américaine qui décide de partir en Inde pour vivre avec son amoureux, ça a quelque chose de courageux. Je me demande si sa famille lui manque parfois, je veux dire ses parents, tout ça. Ça n’a pas dû être quelque chose de facile. D’un autre côté, je suis tout de même impressionnée qu’elle est une femme d’affaire dans le domaine des épices, je dois dire que je n’aurais jamais pensé ça. On se fait rapidement des histoires sur les autres.

L’histoire de Gabrielle a quelque chose de tout aussi épatant. Je veux dire… Elle a été dans l’armée ! En plus d’être boxeuse. Ça veut dire bien des choses sur elle et de la façon dont elle a agi lors de cette « fameuse » soirée. Je trouve ça dommage pour elle que son rendez-vous galant a vraiment tourné au cauchemar. J’espère aussi que l’homme qui l’accompagnait se porte bien. Gabrielle lance une pique aux « tarés » qui ont gâché cette soirée et j’hoche tout simplement de la tête. Je suis tout à fait d'accord. Je veux dire ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas beaucoup de moyen que FORCÉMENT la bonne solution est de tout faire exploser et de tuer tous ceux qui se trouvent sur leur passage.

Je me sens vraiment gênée de parler de moi maintenant. J’aimerais avoir une once de leur courage pour être également à la hauteur de tout se que j’ai vécu et tout ce que je vivrais. Je pense que je vais faire en sorte de ne rien oublier de cette rencontre de ces femmes vraiment extraordinaires et inspirantes. J’aurais vraiment dû apporter quelque chose de plus qu’un simple bouquet pour les remercier pour tout ça.

Une nouvelle inspiration, c’est à mon tour maintenant, c’est à mon tour de leur raconter ma vie qui est tellement pas palpitante à comparer à la leur. Une nouvelle inspiration, une gorgée. Ça va aller, elles ne vont pas me regarder croche pour ça, j’en suis certaine. Elles ne sont pas comme ça et j’en suis bien consciente… Même une petite partie de moi à honte.

- Moi ? Euh… Je n’ai pas vraiment autant rempli d’aventures que les vôtres. Je suis née et j’ai grandi à Londres. J’habite actuellement avec mon père et mon plus grand frère. Je suis fleuriste, je tiens la boutique de ma grand-mère en ce moment, je me suis toujours intéressée aux plantes. J’étais à l’ambassade parce qu’on m’avait commandé des fleurs pour la décoration de la salle, du moins, une partie… On m’avait offert un billet pour la soirée en guise de remerciement…

Je passe une main dans mes cheveux. Je n’ai pas vraiment l’habitude de parler de moi. Je me sens juste un peu… À part. Par contre, je comprends que dans tous les cas, nous avons nos propres raisons d'être allée à cet événement et que nous en subissons les conséquences d’une façon ou d’une autre. Je dois vraiment avoir les joues rouges. Je me sens vraiment comme une gamine alors qu’habituellement je n’hésite pas à dire ce que je pense. Ces derniers temps, je vis un peu plus cachée du monde et pour l’instant ça me convient. Depuis ma discussion avec Des’ j’ai vraiment fait des efforts, mais le chemin est difficile et je ne sais pas si je trouverais bientôt la sortie. Tout ce que j’espère, c’est que l’avenir se porte mieux. Pour nous toutes.

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30.07.22 16:55
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Amélia De Lascelle




Amélia entend l’expérience de la boxeuse. Il est vrai qu’il faut une relation de confiance. Profonde. Voir intime. Sans cela impossible de mettre le cœur sur la table. Pendant des années, elle a gardé un contact avec Andrew. Le thérapeute qui lui a permis de dépasser la perte de son frère. Lui débutait dans le métier. Elle débutait dans la vie. Aujourd’hui il doit avoir rendu le cabinet. Tout de même, elle écrira. -”J’ai eu mon lot pour dix ans.” Déjà le terroriste birman a marqué son passage dans leurs vies. De façon durable. Une taupe au pair encore dans les rangs des services secrets. Maintenant un attentat… -”Il n’y a pas beaucoup d’options. Soit on s'effondre. Soit on se bat. Toutes les trois, j’ai l’impression qu’on a choisi!
Pas de tergiversation. Issue d’une classe moyenne supérieure, la dame est devenue aristocrate. Une vie sobre, demeure une vie riche. -”Tout à fait.” Les yeux d’Amélia sont francs. -” Zenon, mon mari, est Comte. Ici sur Gloucestershire. ” Le sud-ouest de l’île est sous influence des Avon. Quoiqu’elle l'eût aimé misérable, son homme était plus proche du prince que du pauvre. -”Nous sommes doublement privilégiés. ” Mais, elle avait cessé de s’excuser d’être riche. Puisque cet héritage, elle ne le demandait guère. -”Si l’Inde vous attire, n'hésitez pas à venir. Vous avez le gîte et le couvert. ” L’invitation est sensée. La continuité de cette solidarité féminine. Peut-être que ces femmes auraient une occasion de venir. Peut-être pourraient-ils leur offrir un billet d’avion. Pour l’instant, trinquer à la survie, aux nouvelles amitiés. Tout ceci.
Raconter leur histoire est un plaisir. Un récit qui dit toute leur détermination. Même à leur âge, elle conserve force et beauté. -”C’est là-bas que l’on s’est retrouvé avec Zenon. J’y étais pour développer une antenne pour l’entreprise de mon père. Et Zenon est venu.” La suite est moins sympathique. -”Comme un aristocrate anglais et une commerçante américaine ça ne va pas ensemble, on a trouvé notre terre d’adoption. On y est très bien. ” D’ailleurs, le temps leur a donné raison. Ils sont toujours mariés. Amoureux. Rien ne dit que cela aurait été possible à la coure d'Elizabeth II.
Leurs États sont à un bout à l’autre du continent. Helana. Une capitale moins marquantes que les autres. -”Oh. Armée de terre. Mon père et l’un de mes frères ont servi aussi. Mmm. Peu de chance que tu ais croisé le Général Sanders. ” Le père d’Amélia a passé l’arme à gauche en 2022. Mort de vieillesse. Il avait passé le plus gros de sa carrière comme instructeur. Dévoué, corps et âme, à la défense de sa patrie. -”Où as-tu servi ?” Mais, Mike avait servi sur le terrain. Tué pendant une mission avant ses cinquante ans. Amé regrettait qu’ils n’aient pas eu le temps de faire la paix avant. -”Laquelle des attaques ? ” Malgré tout, Amélia avait arrếté de lire le Washington Post à la reprise par le fils de K. Graham. La ligne éditoriale la séduisait moins. USA Today et quelques blogs lui donnaient les infos. -”L’homme va bien ? ” Un sourire apparut sur le visage de la louve. -”On peut dire que c’est un départ en fanfare. ” Un peu romantique. La dame leur souhaite de réussir à avoir un autre rendez-vous. Autant peut-elle sonder sur une carrière. Autant elle se garde de parler de la vie privée d’autrui. Respectueuse. Touchée par la critique que l’on avait faite de sa relation amoureuse avec Zenon.
Tout ceci fait méditer. L’avenir n’est pas très lumineux. Ce qui ne veut pas dire qu’elles doivent baisser les bras. Au contraire, c’est dans la crise qu’on se rèvéle. -”Maintenant, espérons tout de même que le 1er ministre a entendu. ” Le gouvernement a fait une déclaration lapidaire. Pour l’instant rien de concret. Les médias ne se privent donc pas. Ont-ils tort ? Madame de Lascelle croit au rôle de ce 4éme pouvoir. Probablement parce que sa fille y croit aussi. Joy Sanders est une femme engagée. D’une autre façon, elle risque sa vie, pour un monde meilleur.
-”Une fleuriste! Bien! Le destin fait bien les choses. Addison, je vais avoir besoin de toi. ” Amé posa alors sa bière. -”Je reviens tout de suite.” La comtesse s'éclipsa dans la maison. Elle récupéra de un le dictionnaire des plantes sur le canapé. Puis, après un crochet, deux maillots de bain une pièce pour les filles. Un noir et un rose. Intuitivement, elle tendit le noir à Gabrielle. Le rose à Addison. Les draps de bain propres étaient en pile sur la table un peu plus loin. Une autonomie parfaite, telle que l'on la cultive dans ce foyer. -”Je tente une greffe pour un cercis siliquastrum. Ça ne prend pas. Je ne sais pas ce qui bloque. Est-ce que tu serais d’accord pour regarder ?” L’arbre de Judée n’est toujours pas là. -”On pourra faire le tour du jardin. Si cela vous dit. … Aimez-vous la cuisine indienne ?
Dans la cuisine de Lascelle, c'est souvent les saveurs d'orient qui inspirent.


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Amélia De Lascelle
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30.07.22 19:05
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Gabrielle Caplan
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Amélia De Lascelle & Addison E. Williams & Gabrielle Caplan—
Elles étaient deux. Gabrielle n'aimait pas se faire attaquer, être au plein cœur d'un attentat. Ce n'était pas la première fois, la cicatrice à l'arrière de son crâne, peut visible aujourd'hui, était le souvenir d'une attaque violente, qui avait failli lui coûter la vie. Autant dire que se retrouver face à des terroristes, n'était vraiment pas un plaisir. Un petit mouvement de la tête montrait donc qu'elle comprenait.

- Oh oui, plutôt la vie, que la mort. Avec un fin sourire.

Pourtant, la mort était une compagne de vie. La boxeuse le savait depuis longtemps. Aujourd'hui, elle se sentait moins suicidaire qu'à l'époque où elle avait perdu son compagnon. Elle fonçait certes tête baissée dans ses enquêtes, mais plus avec la même façon de s'en foutre des conséquences. Et puis, son infiltration la faisant être autre, lui permettait, justement de voir la vie autrement. La rencontre avec Eliott était plus surprenante qu'elle aurait pu le prédire, c'était quelque peu dangereux, mine de rien.

Et bien, cette famille n'était pas n'importe qui. Gab' haussait légèrement un sourcil en observant la maîtresse de maison, tandis qu'elle apprenait que si son mari était comte, elle était donc comtesse.

- Je ne pensais pas être en présence d'une aristocrate.

Il n'y avait pas de haine dans ses paroles, même pas une marque de mépris. Elle s'en moquait un peu, du statut des gens. Amélia lui plaisait, elle avait l'air d'avoir un caractère proche du sien. Loin d'être une femme autant maniérée que le demanderait le statut de son époux. Elle avait l'air naturelle, forte. Quelque chose qui lui disait, qu'elle voudrait ne pas perdre cette flamme qu'elle avait au fond de ses yeux, quand elle atteindrait son âge.

- C'est vrai. C'est bien de le savoir. Hochant de la tête. Merci! Je pourrai me laisser tenter... encore plus en pensant à pourquoi pas, inviter Eliott à venir? Un petit voyage à deux, le découvrir ailleurs, loin de ses Hôtels, oui... voilà pourquoi c'était dangereux, elle avait envie de le découvrir sous d'autres formes.

L'histoire du couple pouvait être romanesque. Elle avait eu de la chance que cet homme décide de la retrouver, de la voir, et de se moquer de ce qu'on attendait de lui. Une belle histoire d'amour, sans aucun doute.

- C'est pas mal, d'avoir un terrain neutre, qui est à soi.

Une chose qui serait pas mal, pour elle, d'ailleurs. Un endroit neutre. Il fallait qu'elle chasse un peu Eliott de son esprit. Elle restait plutôt concentrée sur les paroles de l'américaine, avec un petit sourire amusé. Bien sûr qu'elle avait des membres de sa famille dans l'armée. Pourquoi cela n'était pas étonnant? Elle se frotta légèrement les lèvres, tranquille.

- Ça me dit quelque chose, mais je les ai jamais croisés. Peut-être que des frères d'armes m'en ont parlés.

Il y avait tellement de militaires, de base, qu'il fallait tomber au bon moment, au bon endroit. Et puis, elle ne l'était plus depuis si longtemps. En tous les cas, à ses yeux cela faisait bien des siècles qu'elle n'était plus sous les drapeaux.

- Iran, Afghanistan, tous ces pays assez sympathiques... l'observant. Oh je ne pense pas que les journaux occidentaux ont en vraiment parlé, c'était au Moyen-Orient. Hochant ensuite de la tête, alors qu'elle lui demandait comment allait son homme. Oui, il va bien, heureusement il a pu s'en sortir, plutôt en bonne forme.

La plus jeune avait l'air de se sentir peu à sa place avec elles. Pourtant, si elle était là, c'était bien qu'elle était à sa place. Gabrielle avait un petit sourire pour elle. Ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas vécu les mêmes aventures qu'elles, qu'elle n'était pas intéressante, qu'elle n'avait rien fait de sa vie. Ce n'était pas ainsi qu'il fallait se voir.

- Ne t'inquiète pas, personne ne te juge ici. Et puis, pas besoin de faire des milliers de kilomètres autour du globe, pour avoir une vie intéressante. Elle enviait souvent ceux qui avaient une vie posée et tranquille. Et puis, elle était jeune, elle avait le temps de voir venir les choses. C'est pas mal ça, fleuriste, il faut faire des études?

Un truc auquel elle ne s'était jamais intéressée, un métier qui faisait partie des trucs nébuleux dans son monde à elle. Les fleurs, Simon lui en offrait à l'époque, Odin se permettait parfois, d'en mettre une sur la table. C'était des attentions agréables, pourtant, elle n'avait pas la main verte, bien au contraire... c'était quelque chose de maintenir des fleurs en vie. Et encore, Caplan ne savait pas qu'elle était en affaire avec Eliott.

Leur hôte s'éclipsait un instant, pour revenir avec des maillots de bain. Ce qui fit rire Gab', qui attrapait celui qu'on tendait avec un air de remerciement. La piscine lui faisait de l'œil, elle devait bien l'avouer. Elle appréciait l'eau, nager était un bon moyen de se tenir en forme, aussi.

- Merci beaucoup! Je vais en profiter, ça c'est clair. Mais la proposition de visite d'abord, remettait son plan à un peu plus tard. Bien sûr, Addison pour nous dire si tu t'en sors bien avec ton jardin. Taquine. En se levant tranquille, son verre à la main. J'aime beaucoup, ça me rappellera un peu, ces pays d'orient.

Ce n'était pas vraiment la même bouffe, mais il y avait certaines saveurs en commun.

- On commande?
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L’histoire d’amour d’Amelia a quelque chose d’attendrissant. Je ne peux pas m’empêcher de rêvasser à une histoire similaire… Dans le sens que tout se termine bien. J’aimerais bien rencontrer l’homme de ma vie. Ce n’est pas avec Des’ que ça risque d’arriver ! Et Avec Thomas et P’pa toujours dans mes pattes pour veiller à chacun des garçons qui croisent ma route… Ce n’est pas facile ! J’espère que je ne serais pas la mamie de 70 ans à vivre avec ses deux millions de chats plus tard. La vie nous réserve bien des surprises. P’pa avait rencontré maman quand il était plus vieux que moi en ce moment, je pense que je serais capable de trouver chaussure à mon pied. Je dois être patiente, alors que ce n’est pas quelque chose de facile.

Les filles parlent également de l’armée. J’écoute tout ce qu’elles se disent. Je n’y connais pas grand-chose, alors je préfère rester attentive. C’est quand même assez incroyable tout ce que des gens peuvent vivre. J’ai beaucoup d’admiration pour Gabrielle. D’ailleurs, elle parle de pays dans lesquels je n’ai jamais mis les pieds et que probablement je ne verrais jamais autrement que dans les médias, sur l’internet. Le Moyen-Orient à définitivement quelque chose d’assez incroyable, mythique presque.

Je rougis un peu plus aux paroles de Gabrielle, alors qu’elle me dit qu’il n’y a personne pour me juger aujourd’hui, ici, présentement. Bien entendu que cela avait quelque chose de rassurant, surtout avec tout ce qu’elle ajoute.

- Peut-être, mais moi, c’est ma grand-mère qui m’a tout appris. Je n’ai jamais été la plus douée dans les études, à vrai dire. Et à cause de ses ennuis de santé, c’est maintenant moi qui tiens la boutique. Je ne pense pas que ça intéresserait mon père ou mes frères de s’en occuper.

J’ai un petit sourire un coin lorsque j’imagine ces jours où j’ai fermé et que c’étaient eux qui devaient s’occuper de la boutique. Ils sont presque venus me voir en pleurant en me disant ce qu’ils devaient faire. J’exagère un peu, mais ils étaient vraiment ennuyés par tout ça. Ils auraient bien préféré que je tienne le fort pour toujours. Mais j’aime mon métier, j’aime les fleurs, j’aime les découvertes que je peux faire parfois également. C’est plaisant.

Je ne peux pas m’empêcher de rougir lorsqu’Amelia me dit qu’elle va avoir besoin de moi. Elle est contente que je sois fleuriste apparemment. Je dois quand même un peu avouer que ça me fait plaisir à entendre, bien que je ne puisse pas m’empêcher d’avoir une certaine gêne par rapport à tout ça. Elle nous laisse pendant un moment, mon regard se pose sur notre hôte qui s’éloigne dans la maison pour mieux revenir et surtout avec plusieurs choses dans les mains. J’en ai profité pour grignoter et boire légèrement.

- Merci beaucoup.

Je suis vraiment reconnaissante pour le maillot de bain. Rose. Je vais vraiment avoir l’air d’une princesse. Ça m’amuse un peu. Amelia me parle de son arbre qui a du mal, j’écoute attentivement. Je ne sais pas si je pourrais résoudre son problème, mais je peux certainement jeter un coup d’œil. D’autant plus qu’elle suggère que nous regardions son jardin. Je dois admettre que je suis bien curieuse de voir les variétés de plantes que je vais pouvoir y trouver. Je trouve que bien souvent les jardins vont avec la personnalité de la personne à qui il appartient. Je me demande à quoi pourrait bien ressembler le mien d’ailleurs.

- Oui, je veux bien jeter un coup d’œil. Et je suis partante pour un petit tour du jardin !

Je suis le mouvement. Je me lève. Je regarde un peu plus attentivement autour de nous, uniquement par curiosité. Pour redécouvrir ce monde, ce lieu.

- Je n’ai jamais goûté à la cuisine indienne, mais je suis bien curieuse d’essayer.

Je suis toujours partante pour essayer de nouvelles choses, surtout lorsqu’on parle de nourriture. Je suis une grande fan de resto chinois, les pizzas c’est aussi généralement très gagnant. J’aime bien moi-même cuisiner… Même si c’est rarement moi qui fais à manger lorsque Thomas est à la maison. C’est toujours lui qui veut montrer à quel point ses prouesses culinaires sont incroyables… Elles le sont aussi, c’est seulement que parfois, j’aimerais mettre la main à la pâte où qu’il m’apprenne quelques tours également. Bref. La nourriture, j’adore et Amelia m’a donné encore plus envie de goûter à cette superbe nourriture.

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25.08.22 16:22
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Amélia De Lascelle




De fait, Amélia Sanders a porté le titre, par alliance. Parce qu’elle aime un homme qui est noble de naissance. Mais, Gabrielle a raison. Elle a appris à se comporter comme eux. Sans jamais être admise parmi eux. Pas même par ses beaux-parents. Catherine et Philip avaient été -on ne peut plus-clair. -” Non c’est vrai. Je ne sais pas très bien faire. ” Plus tempéré qu’à trente ans. Amélia a arrêté de revendiquer d’être la vilaine canne de l’histoire. Petit à petit, elle appris à se détacher. -”Mais, je peux, jouer le rôle quand les circonstances le demande. ” Finalement… La vie est ironique. Zenon joue la comédie pour attraper les tueurs. Amélia joue la comédie pour la paix des mœurs. Chacun sa méthode pour apaiser le monde. -”Mais bon c’est le fait que je ne sois pas une vraie dame qui a retenu l’attention. Donc je considère que ça va.
Et puis, à la maison, les règles n’ont pas cours. C’est simple. -”Il y a des périodes plus ou moins agréables pour venir quand on est occidentaux.” Il faut mieux privilégier les mois les moins chauds. Les moussons ne sont pas super. Quand on vient découvrir le pays. Elles pourront discuter des détails. Si un jour ce voyage attire réellement ces femmes.
A présent, Amé ne parle quasi plus de l’armée. Un peu de l’armée navale britannique avec son mari. Mais, personne, ici ou à Bellary ne pense aux conflits américains. Ils sont loin. Même Victoire n’en parle plus trop. -”C’est possible oui. ” Les Sanders sont en fin de carrière maintenant. Un peu moins d’armes dans la maison. -”Oui… je suppose que l’armée ne te manque pas tellement ?” Même si leur rencontre a eu lieu dans ces circonstances terribles. Inédites. Cela n’arrivera plus. Amé sourit tranquille. Soulagée d’apprendre que les autres vont bien. Une bonne chose. Maintenant, à elles de rebondir. Positivement! -” Est-ce que l’on peut venir te voir jouer ? Je suis assez curieuse de te voir sur un ring! ” Ce qui leur est arrivé réveille de la curiosité. Normal non ? Après avoir flirté avec la mort…
-” C’est vrai ce qu’elle dit. Ma jeunesse a été aventureuse. Mais une fois que nous nous sommes installés, nous avons surtout cherché à nous faire un cocon paisible. C’est quand on revient ici qu’il se passe des choses … époustouflantes. ” Pieu mensonge. La couverture du comte d’Avon tient dans ces détails. L’image d’un couple posé et tranquille. Ils le sont quand ils le peuvent. Leur Paradis le leur permet. -”Et puis tu n’as pas besoin de faire comme les autres. ” Amélia posa alors une main maternelle sur le bras d’Addison. -” Que lui arrive-t-il ? Est-elle bien soignée ? ” S’il fallait donner un peu d’aide pour soigner cette vieille dame, autant le savoir. La moindre des choses à faire quand on a les moyens.
Bien! L’idée du repas a séduit tout le monde. -” Non. C’est inutile. ” Se mettre aux fourneaux lui a fait du bien. Une activité qui occupe autant la tête que les mains. Comme ça focalisée sur du concret. Ne pas trop penser. Surtout pas à la sécurité de son espion de mari. -”Je nous ai préparé le repas. J’aime cuisiner quand j’ai le temps. Il me restera seulement à faire les nams mais c’est super rapide. ” Zenon est meilleur qu’elle. Mais, la dame sait prendre en charge ses invitations.
Voyant Addison se lever, la maîtresse de maison emboîte le pas. Les malinois lèvent une oreille. Doucement, ils s’étirent avant de les suivre. Le jardin verger est assez grand. Il n’est pas géométrique. Amélia aime un peu de chaos naturel. Elle tente un peu de permaculture. Ce n’est pas simple. Quand on débute. On voit que les plantes sont aimées ici. Entretenues. Les parterres de fleurs sont beaux. Les couleurs, les odeurs, tout est là. -”Je prends tous les conseils.” Sous l’un des plus gros arbres il y a un banc. Les coussins sont pleins de poils de chiens. La cabane des jumeaux est plus au fond. La balançoire attend une visite de futurs petits-enfants. Peut-être… un jour ? Amé caresse le bois taillé. Un petit peu de nostalgie se voit dans ses yeux. L’époque des petits lui manque parfois.
Lentement, elle les conduit vers le rebelle. Un jeune arbre en pleine forme. -” C'est lui…” Amélia caresse l’écorce du bout de ses doigts. Elle fait le tour du tronc. Regarde les racines. -” Impossible de savoir ce qui rate. ” Elle passe à côté. Attrape une fleur de cerisier pour l’examiner. Pour vue qu’il n’y ait pas de gelée tardive cette année!


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26.08.22 13:09
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Gabrielle Caplan
Talented women
Amélia De Lascelle & Addison E. Williams & Gabrielle Caplan—
En effet, Amélia ne donnait pas cette impression d'être de la noblesse, si Gabrielle ne l'avait pas appris, elle n'aurait sans doute jamais parié sur le fait que cette femme pouvait être une comtesse. Mais tant mieux pour elle, ainsi, elle pouvait passer sous les radars. Ce n'était pas plus mal. Elle avait un simple sourire, pour soutenir ce qu'elle disait. Quant à l'invitation.

- Je vais y réfléchir. Avec un sourire. Non l'armée ne me manque plus.

Si un jour elle était vraiment tentée, si elle pouvait se permettre de faire un voyage. A voir, à discuter. Addison ne devait pas se sentir aussi peu intéressante. Tout le monde avait des choses à dire, un parcours de vie. Il n'y avait pas besoin de faire des choses grandioses, pour être intéressant. Amélia secondait ce qu'elle avait dit, ce qui était une bonne chose. Le plus important, était que cette jeune femme, se sente à l'aise avec elles. Le reste n'avait que très peu d'importance. La boxeuse restait silencieuse, écoutant la conversation, suivant même le mouvement. Elle n'avait pas la main verte, loin de là même, mais pourquoi ne pas écouter les conseils d'une professionnelle?

Elle s'étirait tranquillement. Se faisant encore surprendre par la maîtresse de maison. Elle leur avait fait à manger, indien en plus. Plutôt cool cette soirée décidément!

- Ah ok! Cool! Voilà que tu me rends curieuse.

A entendre Addi, elles étaient toutes sur la même longueur d'onde, c'était sympa à voir. Marchant les mains dans les poches, observant le jardin. Elle restait attentive, caressant la tête du chien qui les suivait, curieux, lui aussi.
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Tease me
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Gabrielle Caplan
Gabrielle Caplan
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31.08.22 19:21
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