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Gimme what I need || Jughead Arwen
Javier Gutierrez
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Gimme what I need

La journée avait été longue, mais la soirée ne faisait que commencer. Et ce, même si l'horloge qui indiquait maintenant vingt-deux heures passées semblait laisser entendre le contraire. Verrouillant derrière lui, Javier verrouilla la porte avant de poser son sac de courses sur le comptoir de la cuisine. Elle ne contenait qu'une boîte de nouilles récupérer sur le chemin et une limonade. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour une bière, même en canette à cet instant. Malheureusement pour lui ce n'était pas la petite supérette du coin qui les vendrait, le produit étant hautement illégal sur l'île. Quelle politique de merde ne put-il s'empêcher de remarquer.

Défaisant sa cravate et se déchaussant, il prit tout de même une gorgé du soda. Il soupirera un bon coup, délassant ses muscles, avant de reposer la bouteille pour se diriger vers la salle de bain. La tout de suite, c'était ce dont il avait le plus besoin. Une bonne douche bien chaude pour le débarrasser de tous ses soucis de la journée. Et c'est donc ce qu'il fit, laissant refroidir davantage ses nouilles de toute façon déjà tièdes.

Une fois sortit, il enfila un pantalon de survêtement et ne s'emmerda pas à passer autre chose. Ils avaient beau n'être qu'en avril, la météo était bonne, même la nuit. Et même à Londres. Passant le linge dans ses cheveux mouillés, son esprit repartit en mode travail. Et plus particulièrement sur un informateur dont il attendait des nouvelles. Des nouvelles qui concernait l'Hôtel. Il passait en général par les filles, qu'il côtoyait sans gênes, mais même certaines informations n'arrivaient pas jusqu'à leurs oreilles.

On lui avait donc récupérer le numéro d'un gars qu'on disait capable de ramener leur genre d'information qu'il lui manquait. En l'occurrence, il voulait en savoir plus sur les déplacements de Lalo Salamanca. Ou du moins savoir s'il lui arrivait de quitter le Rosewood ou s'il y restait cloîtré en permanence. Et il ne pouvait pas passer par les canaux traditionnels pour récupérer cette information. Surtout quand il voulait la garder pour lui. Il avait donc contacté le numéro mais n'avait encore jamais rencontré son propriétaire. Il espérait néanmoins que cela ne saurait tarder. Il n'en pouvait plus d'avoir aussi peu d'information sur le chef de Cartel qu'il avait laissé lui filer entre les doigts, naïf qu'il avait été.

Toutefois, il avait d'autres choses à faire ce soir que de rester à attendre. Se dirigeant vers le salon, sa serviette autour du cou, il attrapa son repas au passage et se posa derrière la table basse. Il ouvrit le dossier qui l'y attendait sagement et potassa encore une fois les maigres détails qu'ils avaient réussi à récupérer sur l'hôtel depuis son arrivée. Ce n'était vraiment pas grand-chose, ce qui était d'autant plus frustrant.

Il n'eut cependant pas le luxe de se poser ni de se frustrer tout seul. La sonnette venait de retentir dans la nuit. Malgré l'appartement faiblement éclairé, le regard du texan se dirigea vers la porte. Il n’attendait personne et l'horloge indiquait maintenant vingt-trois heure. Qui pouvait bien passer à une heure aussi tardive sans s’annoncer ? Son connard de voisin peut être ?

Dans tous les cas, il se releva pour aller ouvrir sans prendre la peine d’enfiler plus de vêtements mais attrapa tout de même son arme qu'il glissa dans l'élastique arrière de son jogging. On n’était jamais trop prudent. Ou était-ce ses réflexes d’Américains du sud ?

Pando





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Javier Gutierrez
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24.04.22 11:32
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Jughead Arwen
Hello you
La trentaine passée ça vous marque et ça reste coincée jusqu'aux entrailles. Les douleurs, les courbatures, les bleus... tout un tas de jolies noms bien accordé, qu'on offre joyeusement pour avoir passé un cap dans la vie. Pour vous rappeler que vous avez vieilli. Une belle connerie au fond, quoique quelquefois vrai.

Une main passant sur le visage pour décrocher la fatigue qui envahissait les traits, un soupir s'échappa tandis que la porte du garage claqua. Le vieux Lenny avait déjà plié bagage depuis des lustres, une soirée bien méritée qu'il avait dit, laissant le travail de fin de journée à son subalterne. Une excuse aussi grosse qu'une boule de bowling, une évidence tel qu'un nez au milieu du visage, le vieux bougre avait largué sans vergogne tout un monticule de paperasse, un petit sourire en coin et s'était tiré comme si la peste le pourchassait. Très certainement poussé par un besoin de vengeance pour l'avoir abandonné toute la semaine à le laisser bosser seul. Lenny s'était imaginé son employé cloîtré entre ses quatre murs, une bouteille à la main et la télécommande dans l'autre à perdre son âme sur les chaînes cryptées qui n'ouvraient qu'à des heures bien précises. Il s'en serait senti presque vexé d'avoir l'image d'un vieux pervers de plus cinquante ans à qui il ne restait que la main gauche pour passer le temps, si ce dernier ne le méritait pas légèrement. Pourtant, une vérité bien différence, il y avait des affaires qui demandaient l'entièreté de sa personne et cela au risque de déplaire au grand manitou.

Il renifla sèchement, porta son clou de cercueil à ses lèvres et avala une longue, trop longue gorgée de tabac. Un précipice volontaire vers la mort, une stupide habitude dont il usait systématiquement quand son esprit ne trouvait de corde à laquelle se retenir que celle de la nicotine. La fumée s'envola dans l'air sombre de Londres, marchant d'un pas tranquille vers sa monture qui attendait sagement qu'il l'enfourche et fasse vrombir le moteur. Quelques minutes tout de même à attendre dessus, à profiter de cette sensation qui brûle ses poumons, à peser le pour où le contre sur la fin de cette soirée. Jughead avait dans la caboche des renseignements forts intéressant, traîner dans le hall du Rosewood, ça vous bouffe une bonne partie du temps, mais ça paye bien en tuyau. Les observations ont pris un temps, particulièrement parce que l'homme n'était pas du genre à sortir aussi aisément de sa tour d'ivoire et que les visites se faisaient bien plus rare qu'il ne l'aurait imaginé.
Une dernière latte tirée, la cigarette jetée dans le caniveau, il enfila son casque et l'Harley-Davidson ronronna si joyeusement qu'il en aurait presque rougi. Il n'avait besoin que de quelques secondes pour que le vent frais de la vitesse transperce son blouson et que la sensation d'adrénaline lui caresse l'épiderme. Des zigzags maîtrisés, des injures protestées contre les maigres passant inconscient et incompétent à cette heure tardive et il sentait bien. La facilité de se perdre dans ce sentiment suffisait pour qu'il envisage de tout claquer, tout abandonner pour ne jouir que par cette impression de liberté. Ce n'était pas l'envie qui manquait, mais les responsabilités – pour ce qu'on en faisait – le rattrapait toujours.

Le moteur cessa de tourner en arrivant devant le bâtiment. Etrange sensation lui parcourant l'échine en voyant la devanture, probablement qu'il n'aurait pas pensée son patron du jour dans un tel quartier. Jug déverrouille son téléphone en avançant vers la porte, envoya un message rapide pour prévenir de son arrivée, s'y prenant un peu tard, mais mieux valait ça que rien. Dans l'ascenseur une main passa machinalement dans les cheveux pour remettre la tignasse en place. L'envie de s'en griller une nouvelle démangea le bout de ses doigts, néanmoins le “ding” résonna bien avant qu'il n'ait le temps de se laisser aller à son vice.

Jughead, n'avait pas eu besoin de lui demander où il habitait, tous les échangent s'étant fait uniquement par téléphone, sa description physique lui était - jusqu'à peu - inconnu. Il lui avait suffi d'ouvrir les yeux pour le trouver, de laisser errer ses oreilles, de constater avec mépris qu'il n'achetait pas de produit frais. Et puis, il fallait avouer qu'un Texan ça ne court pas la ville de Shakespeare. Une maigre enquête pour savoir qui lui demandait quoi. Pour encaisser mentalement une droite si les choses venaient à déraper et que l'homme le dépasser de dix têtes.

Un coup sur la sonnette, une attente et voilà que la porte s'ouvrait.

« Sympa le quartier. »

Le trentenaire s'incrusta en se faufilant dans l'ouverture. Il prit place sur le canapé comme si la permission lui avait été accordée.

« J'ai ce que tu m'as demandé. T'as un truc à boire ? »

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Jughead Arwen
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01.05.22 13:36
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Javier Gutierrez
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Le visiteur nocturne n’était pas le seul à avoir fait ses devoirs. Etre un agent de la DEA venait avec son lot de dangers et Javier n’était pas du genre à en ajouter inutilement, surtout face à un opposant comme Lalo Salamanca. C’était donc sans surprise qu’il avait fait ses recherches sur ce nom qu’on lui avait donné avant de faire appel à ses services. Il n’en était pas ressorti grand-chose de rédhibitoire mais l’agent avait au moins pu dégager de sa petite investigation une photo prise lors d’une arrestation pour un délit mineur. Il savait donc à quoi ressemblait l’homme qui devait lui amener les informations qu’il attendait. Et ce fut sans doute pour le mieux, car si cela n’avait pas été le cas, le plus jeune se serait surement retrouvé mis en joue dès le premier pas mis dans l’appartement.

Jughead avait beau le dépasser de quelques centimètres, il n’eut aucun mal à se faufiler à travers la porte que tenait encore le texan. Une vraie fouine. Il ne devait vraiment pas être mauvais à son job, ne put s’empêcher de remarquer Javier avant de refermer.

▬ N’est-ce pas ? Le restaurant en bas doit être le meilleur de Londres. rétorqua-t-il le plus simplement du monde.

Son ton ne trahissait rien mais n’importe qui aurait compris qu’il était ironique. Ou peut-être pas ? Allez savoir. Le fait est qu’il ne semblait pas déphasé le moins du monde par les aises que semblait prendre son invité impromptu. Il savait qui il était, il se doutait donc de la raison de sa venue. Il avait des informations. Du moins il l’espérait très fort alors qu’il retirait son arme de son dos pour venir la ranger dans le tiroir qui lui était généralement attribuée, le magasin sorti pour éviter tout accident. Volontaire ou non.

Lorsque l’homme en face de lui confirma ses suspicions, l’agent hocha simplement la tête avant de passer sa main derrière son cou. Son arrivée était inopinée, et clairement le plus âgé des deux hommes n’avait pas prévu un retour aussi rapide. Il décida donc de répondre à la question avant d’émettre le moindre mot concernant la première partie.

▬ J’aimerais bien pouvoir proposer une bière mais c’est pas dans ce fichu pays que ça va être possible. maugréât-il, presque plus pour lui-même qu’autre chose.

Ouvrant le frigo il s’aperçu que celui-ci était tristement vide a l’exception d’un pot de cornichon, de mayonnaise et d’une laitue qu’il avait acheté il y avait peu dans un effort de manger plus sainement et qui commençait à tourner à l’orange. Il se tourna donc vers la bouteille de soda qu’il venait d’entamer.

▬ C’est ça ou de l’eau du robinet. fit-il en pointant l’évier derrière lui avec son pouce, la bouteille de limonade à la main. Et comme tu peux le voir par le tapis rouge que j’ai déroulé pour toi, je n’attendais pas vraiment ta venue ce soir. J’ai que les deux tiers de ton paiement ici.

Javi était quelqu’un d’honnête, surement bien trop parfois, mais c’était comme ça. Il préférait être franc et voir ce qu’il en serait plutôt que de tenter de la faire à l’envers a quelqu’un. D’autant plus à un informateur. Et d’autant plus si les informations qu’il lui apportait ce soir étaient utiles. Pour autant, il avait besoin d’entendre ses dernières et le plus tôt serait le mieux. Il attendit donc de savoir comment l’autre voudrait régler l’affaire. Il pourrait toujours lui donner le reste plus tard, c’était un homme de parole après tout mais l’autre n’en avait aucune preuve.

Attendant sa réponse sur la marche à suivre, l’américain sortit un paquet de cigarette d’un autre tiroir avant de s’en allumer une. Etait-ce là un signe d’anxiété ? Peut-être. Lui-même n’en savait rien. La nicotine était devenue un réflexe bien plus présent maintenant que l’alcool était une denrée bien plus rare. Par reflexe également, il en offrit une à son invité, à défaut d’avoir quelque chose à boire de décent.


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04.06.22 20:45
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Jughead Arwen
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Jug s'invitait chez le texan sans la moindre gêne, sans l'ombre d'un doute ou même s'assurer que le bonhomme profitait de son royal taudis en solidaire. Le goût du risque en dirait certain, l'impatience dirait d'autres. Au vu des mètres carrés sous les yeux, il y avait fort à parier que la soirée était d'un ennuie sans nom. La simple pile de papier sur la table pouvait le confirmer avec aisance. Le trentenaire observa, un petit sourire en coin, l'homme dont la précaution semblait guerre surfait. Une arme planquée dans un tiroir, soit, si les choses venaient à s'envenimer, il savait où chercher en premier.

« Voyons, je ne vois pas pourquoi tu dis ça. Londres est un merveilleux pays qui prend soin de ses habitants en évitant de les pousser à la consommation qui pourrait les tuer. »

Ironiquement ses mots sarcastiques s'échappèrent de sa bouche avec bien trop de facilité. Si seulement il n'y avait ne serait-ce qu'un maigre pourcentage de vérité dans les mots, peut-être que la réalité devenait plus simplement à accepter. Mais il ne pouvait donner tort à son hôte. L'Angleterre et ses restrictions sur les boissons alcoolisées emmerdaient bien du monde. L'Amérique lui manquait cruellement, les pubs russes et autres établissement réputés aussi. Plus le temps s'écoulait et moins la situation s'arrangeait de ce côté-là. C'est qu'il en venait à regretter d'avoir voulu rejoindre son frangin.

Les yeux clairs du squatteur se déposèrent avec attention sur le petit monticule de papier qui traînait. Il en retenait les mots importants, ce qui était suffisamment lisible de sa place sans avoir à bouger et éveiller les soupçons et finalement, un soupire las s'extirpa de ses lèvres. Heureusement que la somme en valait un tant soit peu son pesant d'or, car l'accueille - laissant à désirer d'ailleurs - faisait peine à voir. Il tendit simplement le bras, son plus beau sourire aux lèvres et désigna le restant de soda si gentiment proposé. Cela pouvait compenser le manque de tapis rouges.

« Alors, ton cher ami. Un homme pas facile à atteindre. Il ne sort pas beaucoup en ce moment, voir pratiquement pas. »

Jughead porta la boisson à ses lèvres une fois entre les doigts. Il s'en délectait tel un roi qui n'avait pas dépensé le moindre sou.

« Quelques visites de charmantes demoiselles. Le déplacement typique, elle reste quelques heures et ressort avec du rouge à lèvre en moins et le portemonnaie plein. »

Et vu les billets qui dépassaient du sac de l'une d'elle monsieur savait les payer gracieusement, peut-être même trop généreusement. Il avait du fric à dépenser et à jeter par les fenêtres sans aucun doute. Dommage que Jug ne soit pas une jolie blonde, pour les beaux billets verts il aurait volontiers écarté les jambes sans même s'en plaindre.

« Mais jeudi, il a reçu la visite d'homme. Le genre qui ne passe pas vraiment inaperçu, costard cravate, mallette sous clé et garde bien armé. Un rendez-vous qui a duré deux bonnes heures. Il est possible que je connaisse le nom de ses charmantes personnes, peut-être même que quelques clichés sont à disposition. Jug déposa ses pieds nonchalamment sur le rebord de la table basse. Mais il va falloir qu'on revoie le prix l'ami. »
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23.06.22 23:57
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Javier Gutierrez
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Alors que le plus jeune prenait ses aises, Javier ne put s’empêcher de constater la même ironie chez lui. Une ironie bien trop simple pour ne pas trahir une vérité indéniable. Et si le Dixy en bas n’était clairement pas le pire restaurant de Londres, il ne pouvait pas nier la vérité absolue dans les paroles de l’autre homme. Il ne put que renchérir.

▬ C’est bien connu que personne ici ne touche à ce qui est interdit.

Et si la question de la présence de l’ironie pouvait s’être posée plus tôt, elle était ici indéniable. Après tout, si cela avait été vrai, il n’aurait rien à faire ici. La présence de la DEA sur un territoire signalait indubitablement la consommation de drogue. Et surtout son interdiction. Il n’y avait pas besoin de police s’il n’y avait pas de crimes à commettre.

D’ailleurs, ceux sur les dossiers ne donneraient pas beaucoup d’informations à Jughead, si tant est qu’il réussisse à les déchiffrer. C’était la raison pour laquelle l’hispanique n’avait même pas pris la peine de les refermer.

En vérité, le jeune homme disposait surement de bien plus d’éléments concrets que tous ceux répertoriés dans les documents réunis sur cette table. C’était dire à quel point cet enquête était au point mort. Salamanca était un homme qui avait les bons amis, mais Gutierrez avait la rancune pour lui. Une rancune qui ne se tarirait jamais. Et une rancune qui expliquait la présence inopinée dans son salon.

▬ J’ai aussi un reste de nouilles, tant qu’à faire. plaisanta-t-il alors qu’il laissait la bouteille de soda à son invité et son sourire plein de dents.

Javier pris appui contre le rebord de l’ilot central, les bras croisés. Comme il l’avait imaginé, Lalo ne sortait quasiment pas. Il préférait faire venir à lui ses visiteurs. L’agent ne put s’empêcher de sourire légèrement à l’information. Il ne résistait pas à l’idée d’imaginer l’anxiété que sa présence sur le territoire anglais pouvait créer chez son ennemi. Après tout, il avait déjà réussi à le boucler une fois, il pouvait recommencer. Et il en avait bien l’intention. Ou peut-être comptait-il rectifier l’erreur qu’il avait fait ce jour-là en l’arrêtant plutôt qu’en lui collant une balle entre les deux yeux. Lui-même ne le savait pas. Alors que devait penser sa proie.

La mention des prostituées ne tomba cependant pas dans l’oreille d’un sourd. Gutierrez avait plusieurs contacts dans ce milieu. Elles pourraient peut-être lui fournir plus d’informations, s’il suffisait de remplir leurs portefeuilles. Car, contrairement à ce que son choix de quartier laissait présager, il était loin d’être sans le sou. Son job payait plutôt même bien. Il avait choisi le lieu parce qu’il était très hispanique. Et parce qu’il était si peu cher que cela permettait d’économiser pour boire. Ou payer les informateurs, comme dans le cas présent.

Ce dernier semblait d’ailleurs avoir réussi à pécher une information d’une importance capitale et tentait maintenant de renégocier le prix de la prestation. Ne voulant pas se montrer trop avide, Javier fit mine de réfléchir à la proposition avant de demander le plus calmement du monde :

▬ Et quel serait donc ce nouveau prix ?

Il n’était pas opposé à le payer plus si les informations étaient véridiques. Le seul hic étant qu’il n’avait que les deux tiers du payement original sur place. Ils allaient devoir négocier bien plus qu’un montant. Il voyait mal le plus jeune le suivre docilement à un bancomat, méfiant comme il en avait l’air.

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03.07.22 21:14
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Jughead Arwen
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Ah, les augmentations pour un détail qui change tout. Voilà qui devenait intéressant, rendant l'échange plus vivant. Jug ne gagnait pas des cents et des milles, même avec un emploi stable au garage. Ce n'était pas forcément assez pour tout ; pour changer d'appartement et espérer plus d'espace, pour maintenir un frigo remplit, payer les consommations des demoiselles qui le méritaient bien, payer son loyer a temps accessoirement et, particulièrement, pour entretenir sa douce et belle moto. Alors, s'il avait la possibilité d'en demander davantage, il n'allait certainement pas s'en priver. L'homme avait forcément des économies quelques parts qu'il était possible d'exploiter. Dans sa quête de vengeance il y avait fort à parier qu'il était prêt à y mettre le prix. Sinon, ce n'était pas la peine d'appeler des types comme lui pour faire le sale boulot.

« Le prix de départ fixé à 500. 900 me parait tout à fait convenable. »

Convenable, oui, c'était bien le mot. Une belle somme à mettre sur le compte en banque et fermer le clapet de son banquier se plaignant qu'il n'a pas assez d'épargne de côté. Excusez-le de vivre dans le moment présent. Quelle barbe lui aussi.

« Je suis certain que c'est dans tes moyens. »

Le brun pris davantage ses aises sur le canapé, il n'était pas près de parti aussi facilement maintenant que la question de l'argent venait de tomber. Il allait rôder dans le coin tel un vautour. Jusqu'à entendre cette réponse positive résonnant avec douceur à ses esgourdes. Il valait mieux qu'elle le soit après tout, la mèche ne pouvait être vendu le cas échéant. Et son révolver n'y changer rien.

Un sourire complaisant s'afficha finalement sur son visage. Le plaisir d'imagine une belle liasse de billets entre ses doigts d'ici peu. Gutierrez n'était pas si difficile à convaincre, il était presque déçu de ne pas avoir à lui tenir tête. De ne pas pouvoir titiller la petite bête en lui avec satisfaction. Ce n'était que partie remise.

« Trevor Stord , dit-il entre deux gorgées. C’est un banquier . Ajouta-t-il avec des guillemets. Il s’occupe de toutes les transactions. Tout ce que Salamanca achète ou vend, il le sait. Rien ne peut-être finaliser apparemment sans lui. C’est un peu comme un point clé parmi tout ce merdier. »

Jug quitta finalement le canapé. Un petit tour du propriétaire s’imposait. Enfin, dans la limite que pouvait disposer cette pièce. Il avait la curiosité maladive et l’envie d’en savoir plus sur cet homme qui l’avait embauché. D'ordre généralement cela ne le titillait pas, du moment qu’il touchait son fric à la fin. Mais lui était faiblement intriguant, légèrement différent des zozos qui demandaient un brin d’aide. La cause aussi, c’était intéressant, pour ne pas dire important. Il avait été sur le terrain de guère pendant un temps, il avait vu ce que certains pays, certains hommes étaient capables de faire sur les plus démunis. Jughead en avait eu la rage aux ventres avec l’envie de tous les brûler. Et si personne n’osait faire le premier pas pour riposter alors, personne n’avait littéralement les couilles de le faire.

« Dernièrement, il vient de vendre trois jeunes filles, des adolescentes à un prince. Le genre de type qui parait sain d’esprit uniquement sur le papier. Le brun marqua une pause, le pied entrant dans la cuisine. Ils avaient beau abattre ce genre de personnes d’une balle dans la tête, ils arrivaient toujours à revenir d’une manière ou d’autre. Des mineurs. Il doit à nouveau rencontrer son “banquier” dans deux semaines. Une nouvelle transaction. »

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02.08.22 23:54
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