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[CLOS] Cette fois, c'est la GUERRE (PJ Javier)
Edward Hammer
Edward venait d’arriver sur le palier. Alors qu’il était en train d’ouvrir la porte de son appartement, il tourna son regard vers le logement de son nouveau voisin. De son connard de nouveaux voisins. Le genre de type extrêmement désagréable. A cause de type, Ed’ avait gaspillé un joint, c’était pas rien. Il avait fallu aussi aller le coucher dans son lit… pire qu’un gamin. Cette pensée le fit sourire. Et si ? Ed’ s’avança finalement vers la porte du ricain. Le mec se comportait comme un gamin et bien, il allait lui faire une saloperie de primaire. Hammer prit le chewing gum qu’il était en train de macher, puis prit malicieusement le temps de le mettre dans la serrure de l’autre connard. Ça ne volait pas très haut, l’urgentiste en avait tout à fait conscience. Mais au moins ça serait compréhensible pour les deux neurones de l’alcoolique. Fière de sa connerie, Edward rentra chez lui.

Il y en avait un qui allait galérer !
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Mer 27 Avr - 22:33
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Javier Gutierrez
Cette fois,
c'est la guerre

Javier trainait des pieds. La journée n'avait pas été mauvaise en soi mais elle n'avait pas apporté grand-chose d'autre qu'un épuisement absolu. Il fallait avouer qu'il n'était plus tout jeune. Aussi enchainer une course poursuite à pieds se terminant en cul de sac suivie de plusieurs heures de fouilles intenses et de prises de témoignages, le tout dans un shift de douze heures et sous la plus, ce n'était plus aussi facile pour lui. Et l'alcool qu'il consommait régulièrement n'aidait assurément pas.

C'était donc épuisé, et rêvant d'une douche bien chaude et/ou de son lit, qu'il sortit de l'ascenseur. Tout semblait lui prendre de heures aussi quand il eut fini d'extraire les clés de sa poche pour les insérer dans la serrure, il ne comprit pas tout de suite ce qui clochait. Tellement qu'il lui fallut plusieurs essais avant de comprendre que quelque chose clochait tout court. Soupirant, il se baissa au niveau du verrou et quelle ne fut pas sa surprise.

▬ ¿¡¿Coño, me estás tomando el pelo?!?*

Un connard lui avait mis un putain de chewing-gum dans la serrure. Bon, cela aurait pu être un enfant mais le placement de la serrure ajoutée à son instinct lui criait que c'était plutôt la l'œuvre d'un connard. Son instinct lui criait même qu'il devait s'agir du seul voisin qui semblait lui vouer au minimum l'ignorance pure, sinon une haine absolue. Et le pire dans cette histoire c'est qu'il ignorait pourquoi. Il ne lui avait rien fait après tout. Enfin rien dont il se souvienne du moins, car la fois où il l'avait pratiquement agressé pour consommation de drogue était enfouie loin dans son subconscient, sous plusieurs litres de whiskey. Il était cependant trop tôt pour former la moindre accusation, et encore moins la moindre confrontation.

Prenant son mal en patience, il passa bien une demi-heure à tenter d'enlever le chewing-gum qui n'avait pas bien eu le temps de sécher encore. Ce ne fut qu'avec l'aide de Margarita, et d'un pack de glaçons, qu'il y parvint enfin. Lorsque la jeune femme, qui lui avait lancé un regard étrange quand il lui avait expliqué la situation, voulut jeter la preuve, Javier l'en empêcha. Il voulait avoir le cœur net. Aussi, il ne fut pas surprenant de le voir, le lendemain, apporter le bout de bubblegum au laboratoire de la DEA en faisant les yeux doux à la technicienne pour une analyse.

Et les résultats ADN lui donnèrent raison. Edward Wilfrid fucking Hammer, son voisin. Il avait osé s'abaisser si bas. Il avait osé l'empêcher de dormir, il allait voir. Car s'il voulait la guerre, il allait l'avoir. Javier était quelqu'un de sympa, la plupart du temps, mais il était aussi connu pour avoir la rancune sévère. Œil pour œil et dent dans l'œil. Et c'est ainsi qu'il se retrouva à modifier sensiblement l'emplacement de meuble de sa chambre. Son but ? Venir coller la tête de son lit au mur qu'ils avaient en commun dans leur chambre respective. Son but réel ? Faire en sorte qu'à chaque personne invitée pour une session sportive dans cette pièce, Edward ne puisse pas dormir. C'était mesquin, voir même petit mais Javier ne faisait que se mettre à son niveau.

Et c'est ce qu'il fit ce soir-là, alors que Edward semblait rentrer d'un service de nuit.


* putain, on se fout de mal gueule ?!?
Pando





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Ven 29 Avr - 10:30
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Edward Hammer
Edward était épuisé. Un collègue était venu prendre le relai plus tôt afin qu’il puisse rentrer. La nuit avait été exécrable. Ed’ avait été en opération toute la garde et il n’avait pas arrêté. Faire une garde de nuit à l’hôpital c’était une chose, aller en opération toute la nuit, c’était encore pire. Hammer avait plutôt tendance à rester sur place. Contrairement aux apparences, il était un tuteur tout trouvé pour les médecins en devenir. Ed’ n’était pas toujours juste et montrait parfois des mauvaises pratiques, mais il prenait soin de ses apprenants. Hammer râlait beaucoup et était bien souvent exécrable, surtout au début, mais une fois que le stagiaire montrait qu’il allait bien rester, Ed’ agissait du mieux qu’il pouvait. Il faisait toujours l'effort d’aller aux soutenances et autre oraux importants. Afin de rester dans son rôle d’encadrant, Edward était donc souvent en poste à l’hôpital. C’était aussi plus simple pour lui. Le fait d’être borgne pouvait devenir gênant en opération.

Exactement comme à son habitude, Ed’ était renté en fumant un joint sur le retour. Une petite dose, pour commencer. Le médecin se rendait bien compte que sa consommation avait terriblement augmenté dans le temps. Hammer avait d’abord utilisé le cannabis de manière thérapeutique. En particulier pour gérer les douleurs de membres fantômes… Puis cela avait dérapé. Ed’ s’était mis à fumé par désespoir, ennuie, tristesse, solitude… Pour bien trop de mauvaises raisons. Edward savait très bien qu’il était drogué. Il ne pouvait plus se passer de cette merde, ni du tabac, ni du reste. De toute manière, Hammer avait arrêté de prendre soin de lui-même depuis un moment. Il faisait le minimum syndical pour respecter les normes sociales, mais pour le reste Ed’ avait abandonné. Tout comme le fait de pouvoir être vraiment heureux un jour. Il n’était pas malheureux, il avait su construire une petite vie tranquille avec un rythme qui lui convenait. Mais Hammer ne rêvait plus. Par le passé, seuls les cauchemars s’étaient réalisés.

Le médecin avait fait une promenade nocturne avec Orion avant de définitivement rentrer. Edward avait profité d’une douche brûlante pour finalement se coucher. Mais au moment de fermer les yeux, Hammer entendit le bruit et comprit. Ce connard de voisin de merde. A ce stade, c’était un appel au meurtre d’agir de cette manière. Parce que l’autre là, il avait déplacé le lit sciemment. Il avait fait exprès pour que chaque coup de rein entrain un coup du meuble dans le mur. Mais quel connard. Edward se releva. Ce mec cumulait les tars : alcoolique, vicieux et dépravé.

Excédé, le médecin sorti de son appartement… Sous le regard inquiet d’Orion. Le chien s’était d’ailleurs mis à lui coller aux talons. Hammer prit donc soin de laisser le chien dans l’appartement. Franchement, vu l’autre connard, il fallait éviter d’exposer Orion. Avec ce genre de type il ne valait ne pas prendre de risques. Edward avait remis son pantalon et gardé son t-shirt de pyjama. Il frappa d’un bon coup à la porte de l’autre. C’était peut-être un moyen de s’échauffer, parce que là, ça risquait de bastonner.
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Ven 29 Avr - 21:38
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Javier Gutierrez
Cette fois,
c'est la guerre

Javier était beaucoup de choses, mais alcoolique ne faisait heureusement pas encore partie du tableau. Il ne buvait que pour anesthésier sa peine. Une béquille plus qu'un besoin. Pour le reste, par contre... Ses actions le laissaient effectivement penser. La rancune pouvait le rendre un peu mesquin, voire vicieux, surtout si c'était une bagarre de niveau cour d'école. Après tout... Un chewing-gum dans sa serrure sérieusement ?

Quant à dépravé, le fait est qu'il ne pouvait pas le nier sans passer pour le pire des bonimenteurs. À ce stade, c'était presque constamment écrit sur son front, pour autant qu'il ne soit pas renfrogné, et actuellement sur son mur, la tête de lit laissant quelques marques. Ah la caution n'allait certainement pas être récupérée mais c'était peu cher payer contre l'idée de faire chier son connard de voisin. C'était un malin plaisir.

Pour autant, si son plan était en train de fonctionner, Javier n'avait pas réfléchit un point capital. Le fait que ses manigances viendraient le déranger en pleine partie de jambes en l'air. Il était si accaparé par la tâche qu'il en avait même oublié son stratagème. Et c'était donc légèrement frustré qu'il se dirigeait vers sa porte d'entrée, alors qu'on venait de bourriner dessus. Attrapant son jean au passage, il l'enfila tant bien que mal, dans un soupire qui fit rire sa partenaire de jeu. Si ça n'avait tenu qu'à elle, ils n'auraient pas été ouvrir. Elle saurait toutefois lui faire payer ce temps mort. Plus tard.

En attendant, Javier finissait de traverser l'appartement, avec la nonchalance qui lui était propre. Glissant un œil à travers le judas, il se souvint soudain de son plan. Il avait fallu plusieurs essais pour qu'il fonctionne mais maintenant qu'il l'apercevait derrière sa porte, le sale gosse en lui trépignait. Déverrouillant doucement sa porte, il l'ouvrit doucement, révélant un sourire plein de dents. De côté, et tellement suffisant.

▬ Je peux vous aider ? demanda-t-il simplement, l'innocence incarnée. Le petit levé de sourcil a la fin de sa question trahissant sûrement son impertinence mais encore fallait-il connaître le gaillard. Ou être très énervé.

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Sam 30 Avr - 22:48
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La porte s’ouvrit finalement. Son connard de voisin était tout content, tout souriant et transpirait l’insolence. Edward avait envie de lui sauter dessus pour l’étrangler. Conscient qu’il était face à quelqu’un qui aimait se battre, le médecin savait qu’il fallait essayer d’éviter la bagarre… mais était-ce réellement possible ? Si ce n’était pas le cas, Ed’ allait devoir frapper le premier. Depuis qu’il avait perdu un œil, Wilfrid n’était plus capable d’encaisser les coups correctement. Il fallait qu’il reste calme. C’est cette idée en tête qu’il commença à parler « Oui, j’aimerai que mon connard de voisin déplace son lit pour éviter que ça tape dans MON mur. » Loupé pour la patience. Après une journée de taff, le médecin n’en avait plus du tout.

Edward tenta de retrouver son calme, il prit une inspiration et ajouta « J’ai bien compris que tu avais fait exprès de déplacer ton lit pour m’emmerder. Ba écoute, ça fonctionne ! Tu m’emmerde ! » Il n’y avait plus de filtre. Au moins, les choses étaient claires.
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Dim 1 Mai - 14:31
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Javier Gutierrez
Cette fois,
c'est la guerre

Javier transpirait, mais pas uniquement l'insolence. Il y avait également de la satisfaction. Pour autant, il restait sur ses gardes. Car ce qui transpirant face à lui était également loin d'être subtil. Un agacement maximal. Or si l'agent s'était souvenu de leur première altercation, peut-être aurait-il été légèrement moins méfiant, l'homme en face de lui sachant très bien qu'il aimait à se battre. Ce n'était pourtant pas le cas et il restait donc prudent derrière sa façade d'impudence. Il avait une tâche qui l'attendait dans sa chambre qu'il aimerait bien finir ; plutôt que de visiter le service des urgences, à choisir. Ce n'était pas raison suffisante pour simplement plier toutefois. Surtout après avoir été aussi sauvagement interrompu.

▬ Jusqu'à preuve du contraire, il frappe contre mon mur. Les deux s’avèrent simplement connectés, mais ça, c'est pas ma faute.

Ses épaules se haussèrent dans une feinte de ne rien pouvoir y faire qu'il savait agacerait son interlocuteur au plus haut point. Javier Goodenough était de sortie. Et il n'y avait pas besoin d'être Sherlock Holmes pour savoir quels boutons appuyer avec l'urgentiste. C'était presque écrit sur son front. Comme une notice pour savoir comment le faire bouillir. Presque trop simple, mais ça n'en était pas moins jouissif pour le Texan. Et comme c'était à prévoir, il n'en fallut pas plus pour voir le médecin ajouter, excédé, qu'il avait compris son petit manège. Et qu'il fonctionnait du tonnerre de dieu. Parfait.

▬ Ah oui ? Son regard s'assombrit légèrement, attrapant quelque chose derrière la porte. Comme ça on est deux alors. Termina-t-il en lançant un sachet au médecin.

C'était un de ces sachets pour consigner les preuves. Et en son centre flottait joyeusement un chewing-gum. Pas n'importe quel chewing-gum cela dit. Non, il s'agissait de celui que ce connard avait foutu dans sa serrure plusieurs jours plus tôt. Ce chewing-gum qui l'avait empêché lui aussi du repos qu'il avait bien mérité après une sacrée journée de merde. Ce chewing-gum a l'origine de la mesquinerie dont il faisait preuve aujourd'hui.

▬ D'autres questions ? fit-il, jubilant presque derrière son sérieux, alors qu'il commençait à fermer la porte.

Il le tenait ce con.

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Mer 4 Mai - 12:31
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Edward le regardait avec colère. Ce mec, c’était un connard, un gamin prétentieux, un emmerdeur de première ! Putain ! La prochaine fois que l’urgentiste le trouverait sur le palier, il ne serait pas aussi sympa. Fallait être sacrément con pour se comporter de cette façon. A se pavaner comme un paon avec ses justifications débiles et absurdes. Et blablabla et blablabli, abruti va. Le ricain, il savait ce qu’il faisait. Il avait intérêt à avoir conscience des répercussions possibles.

Le médecin eu un geste de recul lorsque l’autre lui balança le sachet plastique. Ed’ mit un temps à comprendre ce qu’il avait là-dedans… Déjà fallait être sacrément tordu pour garde ce genre de chose… et ensuite, bon peut-être que ça n’avait pas été l’idée du siècle. Mais putain de merde ! Ce type l’avait à moitié agressé alors que Ed’ rentrait tranquillement chez lui. Et d’autant plus que le médecin avait été sympas sur le moment. Trop bon trop con. Alors ça, Hammer s’en souviendrait.

Excédé, Ed’ mit un pied dans la porte. A la base, c’était juste pour la bloquer. La réalité fut que cela soit plutôt un coup. La colère, puis le fait de mal gérer les profondeurs avaient fait le tout. « C’est vraiment culoté de se comporter comme ça ! ». Ed’ eut un regard plein de jugement, puis eu un rictus. Hammer détestait profondément l’alcool et surtout les ravages qu’il provoquait. « Monsieur l’alcoolique ne se souvient donc pas de son comportement de merde ? » Il pesta « C’était à prévoir… »

Edward reprit « Là, y’a deux solutions. Sois tu décale ton lit et tu arrêtes de m’emmerder…. Sois tu continue et je te jure que ta vie va devenir un enfer. » Hammer pouvait avoir de l’imagination. Beaucoup d’imagination. Et au pire, ils finiraient par se taper sur la gueule et ça serait régler cette histoire.
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Jeu 5 Mai - 18:15
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Javier Gutierrez
Cette fois,
c'est la guerre

Le mouvement de recul de l'urgentiste ne fut pas ignoré par l'américain. Au contraire, il étira davantage un rictus de petit con déjà bien trop présent sur son visage. La victoire était à portée. Il pouvait la toucher du bout de ses doigts. C'était du moins ce qu'il croyait alors qu'il commençait à refermer sa porte d'entrée, pas peu fier.

Si près, pourtant si loin. A une chaussure près.

Cette dernière s'était glissé entre le cadre et la porte. Et par glisser, il fallait comprendre qu'il y allait sûrement y avoir son empreinte sur la peinture. La violence, que Javier n'avait pas vu venir malgré le fait que la colère de l'homme en face de lui ne lui avait pas échappée, recula à son tour. Agressif, nota-t-il intérieurement, l'ajoutant au dossier mental de son charmant voisin. Son petit sourire satisfait s'abaissa en même temps que sa main quitta la poignée de porte.

Son expression devint impassible alors qu'il écoutait l'autre homme fulminer. Et si sa première phrase replongea l'agent dans la même colère qu'il avait eu en trouvant un putain de bonbon dans sa serrure, près à lui aussi lui montrer de quel bois il se chauffait, ces flammes s'éteignirent tout aussi rapidement. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Qu'il ne se souvenait pas de son comportement de merde ? Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu foutre sous l'influence de l'alcool ? Car non, il ne se souvenait de rien.

Aussi, après être passé de la satisfaction à la colère, le voilà qui se retrouvait submerger par le doute et la culpabilité. Pour quelques minutes du moins. Et sans pour autant admettre quoique ce soit. Il était bien trop fier pour ça, d'autant plus quand Vanessa sortie enfin sa tête de la chambre, lasse de devoir attendre. Et sans doute quelque peu intriguée par la bataille qui se menait entre les deux hommes. Pas gênée pour un sou, elle fit un coucou de la main à l'étranger, clairement nue. C'était sans doute là l'avantage d'être dans son genre de business, la pudeur n'était plus vraiment une vertu.

Ils restèrent un moment ainsi, Javier réfléchissant à son prochain mouvement. Il ne savait pas si ce qu'il avait fait méritait une attaque aussi mesquine que celle qu'il avait reçu mais il ne pouvait se résoudre à demander. Car, savoir c'était devoir accepter et il n'était pas près à admettre qu'il était en tort dans leur histoire. Aussi, même s'il refusait de reconnaître quoique ce soit, il finit par soupirer après une bonne minute de silence. Quittant sa position, il passa derrière Vanessa pour rejoindre le lit qu'il déplaça pour que celui-ci ne vienne plus frapper contre le mur, avant de revenir à l'entrée.

▬ Content ? demanda-t-il en se pinçant l'arête du nez, frustré.

Contre lui-même ou contre l'homme, il n'y avait que lui pour le savoir mais il y avait fort à parier sur les deux. Quoiqu'il en fut, lorsqu'il put enfin refermer la porte, autant métaphoriquement que littéralement, il était toujours d'une humeur terrible. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur la raison exacte, alors que sa partenaire pour la nuit le rappelait à elle.

▬ Je ne t'aurais jamais pris pour quelqu'un à recevoir des ordres. Le taquina-t-elle, embrassant les lignes qui se formait sur son front.

Elle le charriait, il en avait conscience, mais ce fut tout ce qu'il fallut pour raviver les flammes. Javier n'aimait pas perdre. Javier était rancunier. Et par-dessus tout, Javier n'était pas du genre à s'avouer vaincu aussi facilement. Certes, c'était peut-être lui — emphase sur peut être — lui qui avait commencer mais ce n'était pas une raison pour plier devant un connard pareil. Après tout ce petit con s'était abaissé à lui foutre un chewing-gum dans sa serrure au lieu de régler son problème comme des adultes. S'il voulait faire le gamin, ils pouvaient être deux à jouer à ce jeu. Pire encore, l'américain avait bien l'intention de gagner.

Et s'il n'avait pas l'intention de s'abaisser à replacer le lit contre le mur, il n'était pas aussi petit, mais une idée lui traversa l'esprit bien rapidement pour continuer leur petite querelle. Il n'avait pas besoin d'un lit pour que le bruit traverse leur mur fin comme du papier. C'était même sans doute un obstacle inutile. Il n'avait qu'à s'amuser avec Vanessa directement contre le mur. Simple, efficace. La partie était relancée.

En tout et pour tout leur trêve avait dû durer dix minutes à tout casser. Cette fois, c'était vraiment la guerre ouverte. Chacun savait à quoi s'en tenir et ce n'était pas sa menace de faire de sa vie un enfer qui faisait peur à Javier. Au contraire.

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Sam 21 Mai - 20:24
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Edward Hammer
Edward n’avait pas voulu taper si fort dans la porte. Probablement qu’il aurait ressentie de la culpabilité dans un autre contexte… mais là… là, Ed’ n’avait pas de remord. Son voisin, c’était tout de même un sacré enfoiré. La réplique avait tout de même fait mouche, car l’alcoolique sembla hésiter sur ce qu’il devait faire. Il termina par se mettre en mouvement et finalement s’enfoncer dans l’appartement. Sa partenaire du moment avait fini par venir jusqu’à la porte. Une fois que Ed’ fut parti de l’encadrement de la porte, Ed’ s’était reculé et avait croisé les bras. Il attendait tout en étant sur la défensive. Il fallait s’attendre à tout.

Pas vraiment gêné, Ed’ salua simplement la prostitué « Bonsoir Vanessa… » Oui, il la reconnaissait. Non pas comme client – Hammer n’avait jamais eu recours à ce genre de service et ne le ferait jamais – mais en tant que médecin, Edward connaissait beaucoup de monde. Surtout qu’il faisait parti du personnel médical qui n’avait pas de problème vis-à-vis de la prostitution. Ed’ ne faisait pas de distinction entre ses patient(e)s, ce qui avait fini par se savoir. Avec son histoire personnelle, le médecin était aussi particulièrement attentif. Il n’avait pas envie que d’autres vivent son propre drame. Excédé par son voisin, Ed’ se permit tout de même une réflexion « Franchement, il y a mieux que ce type. ». Javier, il touchait fonds.

Alors que le connard de voisin était de retour, Hammer le regarda longuement avant de répondre « Oui. » Puis, il fit un sourire forcé et ajouta, comme si ça lui arrachait la langue « Merci. ». Au moins Ed’ était civilisé. Pas comme son voisin de palier. Putain.

Soulagé, le médecin rejoignit son appartement et ferma la porte à clef. Il se changea. Il était prêt à vraiment pouvoir dormir cette fois… Surtout que Ed’ sentait les effets de la drogue être de plus en plus puissants sur lui. Il était vraiment important qu’il dorme maintenant, sinon, ça allait finir par mal se passer. Hammer n’arrivait presque plus à dormir sans ça. C’était terrible. Le médecin était assez rationnel sur ce point. Il s’était cramé la santé. Ce qui était bien, c’est que ça n’impactait que lui. Edward savait bien qu’il était en train de diminuer chaque jour son espérance de vie, mais de l’espérance tout court, il n’en avait plus. Alors Hammer s’en foutait.

La tête lourde, le corps engourdie, Ed’ s’allongea finalement dans son lit. Le moment de satisfaction ne dura pas. Hammer ramena ses mains sur son visage. Là, maintenant, tout de suite, il avait juste envie de pleurer. Ce mec, il allait vraiment finir par le tuer un jour. Javier était un connard de la pire espèce. Il allait payer. Ed’ se releva, le corps lourd, son équilibre de plus en plus précaire. Une partie de son corps dormait. Du moins, c’était la sensation qu’il avait. C’était un cauchemar. Ed’ allait lui rendre la monnaie de sa pièce. Au moins, le chien dormait toujours, les quatre pattes en l’air et ronflant tout ce qu’il pouvait. Cette image apaisa le médecin, une demie seconde, le temps de se rappeler que son connard de voisin allait payer pour cette privation de sommeil. Hammer attrapa sa caisse à outil, cherchant surtout des idées… Visser la porte était trop fatiguant et trop long, mais dévisser la poignet… Alors là, ça c’était une idée de connard. Ce qui signifiait que c’était à la hauteur de son voisin. Ed’ prit le tournevis, manqua de tomber une ou deux fois, puis se rendit jusqu’au palier. En caleçon et en t-shirt, le médecin se mit à essayer de défaire la poigner. L’équilibre trop précaire, Hammer termina par s’asseoir. En tailleur devant la porte, Ed’ était pourtant en train d’essayer de se concentrer pour que ça aille vite. Dans son cerveau embrumé, il réalisa qu’il avait des bouchons d’oreilles dans ses affaires… Mais pourquoi choisir une solution si simple quand il pouvait particulièrement emmerder ce connard de voisin ? Malgré la colère, Ed’ en riait presque. Ses bouchons allaient servir pour pouvoir dormir tranquillement alors que Javier serait en train de galérer à ouvrir sa porte. C’était une délicieuse vengeance qui s’annonçait.

Hammer entendit du bruit dans l’escalier et leva la tête vers la source. Il aurait pu se tourner mais n’eut pas le réflexe. Le geste fit perdre l’équilibre à Ed’ quelques instants, il se rattrapa, puis assura à Margarita « J’en ai pour cinq minutes et après je vais enfin pouvoir aller me coucher…». Il utilisa son doigt comme argument d’autorité. Ed’ n’était plus du tout lucide. « … Je t’e jure qu’il a vraiment cherché… » Il s’amusa « Et demain, demain ! il va vraiment, vraiment galérer… haha… ha… ». Hammer eut un sursaut de lucidité. Il regarda Margarita droit dans les yeux et lui demanda très sérieusement « Me dénonce pas tout de suite stp. » Qu’elle fasse semblant de ne pas savoir, jusqu’au lendemain…

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Ven 3 Juin - 23:51
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Javier Gutierrez
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Alors que Javier était parfaitement concentré sur le nombre de millimètres qu’il devait mettre entre le mur et le cadre du lit pour enterrer la hache de guerre, Vanessa saluait l’homme qu’il lui arrivait souvent de croiser dans les couloirs du Rosewood. Elle ignorait si son ami était au courant des allers et venues de son voisin dans l’Hôtel mais ce n’était pas dans son intention d’en faire mention. Après tout Edward n’était pas un des malfrats sur lesquels Javi enquêtait. Juste un médecin qui prenait sans doute son serment d’Hippocrate un peu trop à cœur. Et un médecin qui semblait excédé par son voisin au point de faire part de son opinion à la demoiselle ; ce qui la fit sourire.

▬ On gagne à le connaitre. répondit-elle simplement avec un clin d’œil.

Elle n’eut cependant pas le temps d’ajouter quoique ce soit d’autre à sa réponse énigmatique car l’autre homme revenait déjà. Elle observa leur joute de regard avant qu’Edward ne finisse par remercier l’autre pour son geste. Si cela n’avait pas été aussi captivant, sans doute que Vanessa aurait laisser échapper le fou rire qui lui grattait le fond de la gorge. Pas un pour rattraper l’autre, il semblait.

Une fois la porte fermée, il ne fallut qu’une taquinerie pour mettre fin à la trêve. Autant dire que la hache était loin d’être enterrée profondément, mais ce ne fut pas pour déplaire à Vanessa. Du moins pour le moment, car aucun des deux ne pouvait imaginer ce que mijotait l’allemand à l’extérieur de l’appartement. Ou plutôt juste devant.

D’ailleurs Margarita, qui pourtant l’avait devant les yeux, avait du mal à imaginer aussi. Après la soirée qu’elle avait eue, voir l’un de ses voisins accroupi en caleçon-t-shirt devant la porte du second n’était pas ce qu’elle avait prévu, mais elle commençait à ne plus être surprise de rien. Surtout avec ces deux-là. Aussi, même si elle était crevée, son cerveau de serial shippeu… de chercheuse pris rapidement le pas. Que pouvait-il donc s’être passé entre eux ? Et que faisait-il ? Car cela ne semblait vraiment pas clair à l’étudiante. Essayait-il de rentrer ou bien de l’empêcher de sortir ?

Alors qu’elle allait questionner un Ed plus que défoncé, il lui donna déjà quelques informations ; le tout dans un équilibre plus qu’incertain. Javier semblait l’avoir cherché et c’était bien pour le coincer à l’intérieur qu’il se trouvait à cinq heure du matin en sous-vêtements à faire le gobelin devant la poignée de porte du premier. Intéressant. Elle voulait en savoir plus. Aussi quand il lui demanda de ne pas le dénoncer, elle acquiesça simplement. Elle aurait pu répondre mais le regard qu’il lui lançait qui se voulait très certainement sérieux mais qui ressemblait davantage à celui d’un ahuri l’approchait un peu trop du fou rire.

Se mordant l’intérieur de la joue pour ne pas vexer l’homme en face d’elle, elle termina de monter les marches pour venir s’assoir à côté de lui. Le dos contre le mur, elle déposa ses affaires sur gauche, retirant ses talons, avant de l’observer quelques minutes. Décidemment, il semblait vraiment défoncé. Lui qui devait avoir des mouvements si précis pour faire son métier n’était plus qu’à moitié capable de tenir son tournevis.

▬ Qu’est-ce qu’a ENCORE fait Javi pour que tu veuilles démonter sa poignée de porte ? demanda-t-elle finalement après quelques minutes de plus.

La question était sincère mais il y avait également une part de curiosité personnelle dans l’affaire. Après tout, elles avaient une fanfiction à écrire avec Abuela. Et pour cela, il leur fallait de l’inspiration. Inspiration que ces deux-là ne manquait pas de leur donner dernièrement.

▬ Si tu commences par la vis du bas, là, ça sera plus simple. ajouta-t-elle le plus innocemment du monde en pointant celle dont elle parlait. Comment savait-elle cela, elle se garderait bien de répondre à la question mais ça n'en était pas moins vrai.


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Dim 5 Juin - 18:24
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Edward Hammer
Vanessa ne devait pas être dans son état normal pour dire de telles choses. Edward avait pu se faire une idée assez précise de son voisin et plus il le connaissait, plus il se disait que Javier n’était un connard dépravé. Un connard dépravé alcoolique et vicieux.

Edward tentait au mieux de s’occuper des vis, mais il n’y arrivait pas du tout. Il s’arrêta et répondit avec le plus grand sérieux. « Ce qu’il a fait ? ». Il se retourna et regarda Margarita. Ce n’était plus une enfant. « Ecoute, mais écoute bien. Parce que là, ce type, ce connard de voisin, il a fait exprès de déplacer son lit pour que ça tape dans mon mur quand il est en train de baiser. » Hammer n’avait plus aucun filtre. Il s’arrêta. « Donc. » Donc quoi ? Ha oui. « Donc, je lui ai demandé de déplacer son lit pour que ça arrête de taper dans mon putain de mur… il l’ai fait. Mais il tape directement dans le mur maintenant. ». Edward prit sa voisine en témoin. « J’ai essayé d’être gentil. Mais, ça ne fonctionne pas, donc je trouve un moyen de l’emmerder. » Logique. Tout le monde agirait sans doute de cette manière.

Edward se concentra sur ce qu’il essayait de faire. Il écouta les conseils de Margarita et arriva doucement à avancer sur son objectif. Hammer avait la pupille de son œil valide dilaté, tandis que sa prothèse ne bougeait pas. C’était frappant. Edward utilisait ses mains pour mieux voir, trop défoncé pour réussir à gérer les distances. Il attrapa la première vis et s’exclama « Tadaaaaaaaaaaaaaa ! » Bravo à lui. « Plus que trois. » C’était le bout du monde. Ed passa la main sur son front. Il transpirait. Enfin, Orion apparu sur le palier. Le chien se dirigea vers Margarita et lui réclama des câlins. L’animal était tranquille, surtout content de voir la jeune femme. Il lui faisait la fête en silence.

Edward attrapa la deuxième vis, puis prit bien soin de les aligner sur le mur, à côté de la porte de Javier. « Tu vois, je suis sympas, j’aurai pu faire le connard et tout balancer à la poubelle, mais même pas…». Eddy avait pris le coup de main et arriva, sans trop difficulté à faire s’occuper du reste. « Je suis trop fort… Surtout pour faire des trucs nuls. De toute façon, tout le monde me déteste. Donc au moins Javier, il aura de bonnes raisons pour me détester. » Là, c’était bien clair. Les différents éléments alignés. Edward resta un moment à les regarder. Il demanda à Margarita. « Tu peux les prendre en photo ? et l’envoyer à Javier. Comme ça, il a la preuve que sa poigner est pas loin… hahaha. » Il contempla son travail « Presque sur sa porte, mais juste à côté en fait. ».

Edward regarda tout ça et s’essuya de nouveau le front. Il transpirait anormalement. Il aurait dû être dans son lit, pas sur le palier. Totalement désinhibé, Hammer enlever son t-shirt et l’utilisa pour s’essuyer le front. Edward s’allongea sur le palier, le tissu comme oreiller. Il se sentait bien, mais en réalité, son corps avait terriblement froid. « Magarita, faut pas faire comme moi. La drogue c’est mal, c’est vraiment mal. » Probablement que Ed’ mourrait d’un cancer des poumons. « Faut pas boire d’alcool non plus, ça aussi c’est de la merde. » Le médecin failli fermes les yeux et sombrer dans un sommeil profond, mais Orion vint lui lécher le visage. Edward se leva finalement « … je vais aller me coucher… dans mon lit. ». Pour une fois, il eut un sourire vraiment franc envers le jeune femme « Bonne nuit Margarita. »
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Javier Gutierrez
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Cette fois c'est la GUERRE!

Margarita du mettre une main sur sa bouche pour éviter de rire quand Edward lui expliqua ce qu’avait fait Javi pour mériter qu’il soit en train de molester sa poignée de porte avant même le lever du soleil. Et une chose était sure, leur texan de voisin savait y faire pour faire sortir l’allemand de ses gonds. Une autre chose était également sure, du moins aux yeux de la jeune femme, les deux hommes mettaient bien trop d’efforts pour emmerder l’autre pour que ce ne soit qu’une guéguerre de voisinage. Après tout, qui aime bien châtie bien, non ?

▬ Ça fait sens oui, répondit-elle en hochant la tête, plus qu’amusée.

Elle n’avait pas l’habitude de voir le médecin aussi… ouvert ? désinhibé ? A vrai dire, elle ne savait pas vraiment comment qualifier son comportement. La seule chose qu’elle savait c’est qu’il planait complétement. Très très haut. Elle connaissait suffisamment de gens qui abusaient de ce type de substance pour reconnaitre le changement de caractère. Et elle n’avait pas non plus besoin d’être médecin pour se rendre compte que la dilatation de sa pupille n’était pas l’habituelle.
Enfin… la dilatation d’une de ses pupilles. L’autre restait obstinément stable. C’était… étrange. Elle avait déjà remarqué des choses bizarres sur cet œil mais n’avait jamais osé poser la question. Edward était déjà assez difficile à amadouer lorsqu’il était dans son état normal, elle ne voulait pas le faire fuir. Peut-être aurait-elle pu lui demander maintenant, vu l’état second dans lequel il se trouvait mais elle préféra ne rien en faire. Pour autant, une question restait dans l’arrière de son crane : était-ce un œil en verre ou devait-elle s’inquiéter et l’amener aux urgences ?

Avec cette interrogation en fond, elle continua de l’observer. Lorsque la première vis lâcha, il fut si heureux, accroupi devant la porte en dessous, que son sourire manqua de lui décrocher la mâchoire. Ce n’était pas à un gobelin qu’il lui faisait penser ainsi. Non. C’était à Gollum ! Avec sa précieuse, précieuse vis. L’image fut enfin trop pour Marga qui laissa échapper un rire franc. Ces deux-là étaient trop ! Mais surtout, le contraste avec la contenance dont faisait toujours preuve l’urgentiste était hilarante. Il fallait aussi avouer que la fatigue n’était pas loin pour elle non plus, mais comment ne pas rire devant un tel tableau ?

Attiré par le bruit, ou peut-être par l’ennui, Orion ne tarda pas à passer sa tête par la porte puis à venir faire sa fête à l’étudiante qui l’accueilli avec des gros câlins. Et le petit chien ne se fit pas prier. Quand enfin il se calma un peu, elle lui caressa le haut du museau, reportant son attention sur un Edward qui alignait maintenant les vis sur le sol.

▬ Tu jefe, es un tipo divertido, ¿no?* demanda-t-elle au canidé avant de répondre à la remarque qui venait de lui être faite. Un véritable ange tombé du ciel. Qu’est-ce qu’il ferait sans toi ?

Elle le taquinait franchement mais une part d’elle n’était pas aussi sure qu’il ne s’agissait que d’une plaisanterie. Ils avaient beau être voisins que depuis peu, et voulaient sans doute s’étrangler l’un l’autre, elle avait rarement vu Edward s’amuser autant. Même si c’était pour désosser la poignée d’un homme qui clairement le privait de sommeil. Comme quoi, peut-être que la fiction rencontrerait la réalité plus tôt que prévu ? Dans tous les cas, elle prenait des notes mentales. Que ce soit pour son mémoire ou pour Abuela. Et aussi un peu pour elle. C’était tellement drôle de les observer se batter.

Et, alors que la poignée se délogeait enfin, l’ambiance changea radicalement. Ah, ça y est, c’était l’heure de la redescente. Et vu la quantité qu’il semblait avoir pris, la chute serait plus que rude.

▬ Personne ne te déteste, Ed. rétorqua-t-elle, tournant le visage d’Orion vers son maitre. Hein que personne ne le déteste ? Elle fit une pause. Bon, peut-être que le bonhomme dans l’appart-là en est pas loin mais qui aime bien châtie bien, non ? La fin de sa phrase fut soufflée si basse qu’elle ignorait si elle l’avait entendu. Et à voir comment le regard du médecin restait figé sur les vis, elle s’imaginait plutôt que non.

Quand, après quelques minutes, il lui demanda de prendre le méfait une photo, elle s’exécuta, sans pour autant envoyer ladite missive. Une preuve pour Mamie c’était bien, déclarer la guerre ouverte entre les deux ce n’était pas encore dans ses plans. D’autant qu’un des partis n’était clairement pas en mesure de prendre une décision rationnelle pour le moment. Et à voir comme il suait, aucune décision tout court. A part peut-être celle de retirer son t-shirt pour l’utiliser en guise de serviette. Décision que Marga ne pouvait que saluer. Et elle ne se gêna pas vraiment pour regarder. Après tout, même si cette marchandise ne lui était pas destinée, elle avait tout de même le droit de faire du lèche vitrine. Surtout que ce n’était pas tous les jours avec ce grand dadais.

Bien vite la serviette se transforma en un coussin plus ou moins moelleux. Plus moins que plus, mais si la jeune femme n’avait pas remarqué le léger tremblement qui agitait le médecin, peut-être l’aurait-elle qualifié de satisfaisant. Pour autant, pour le moment elle l’écoutait la mettre en garde contre la drogue et l’alcool. Deux vice dont étaient coupable chacun de ses deux voisins. Chacun pour le leur. Heureusement pour elle, Margarita ne touchait ni à l’un ni à l’autre. Elle avait suffisamment d’exemple d’utilisateurs dans son entourage et cela lui suffisait à ne pas avoir envie de tester pour elle-même. Après tout, elle ne voulait pas se retrouver à cinq heure du matin à jouer les créatures des cavernes a moitié nue devant une poignée comme un certain allemand qui semblait manqué de s’endormir à ses côtés. Et encore, c’était loin d’être le pire exemple qu’elle avait à raconter. Elle avait des histoires bien bien pires. Et tout aussi hilarantes.

Elle l’écouta cependant sans dire un mot, le regard planté sur le plafond avant de se retourner vers lui lorsqu’il tenta de se relever. Il lui souhaita bonne nuit avec un sourire d’une sincérité qu’elle avait rarement croisé sur ce visage et se décida à lui venir en aide avant que son front ne vienne rencontrer le carrelage qui recouvrait le sol. Ça ne serait bon pour personne. Passant sa tête sous son bras, elle tenta de lui donner un certain équilibre ; même si l’entreprise était rendue difficile par leur différence de taille. Elle l’agrippa donc par le torse plutôt que de le laisser se reposer sur une épaule bien trop basse et l’entraina jusque dans sa chambre.

▬ Allez viens mon grand !

Une fois dans la pièce, elle ne put s’empêcher de reconnaitre que le texan et sa partenaire étaient pour le moins…. bruyants. Pas étonnant qu’Ed ait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce. Aussi, une fois qu’elle eut allongé le grand bonhomme, elle frappa contre le mur avec son point.

▬ ¡Oy, Javi, si no haceis menos ruido lo diré todo a Abuela!**

Et le stratagème sembla fonctionner. Simple, efficace. Marga se retourna ensuite vers le médecin devenu patient et l’aida à passer sous les draps. Elle partit ensuite lui récupérer un verre d’eau. Et lorsqu’elle fut de retour à son chevet, une question lui vint.

▬ Dis, Ed, ton œil… est-ce que tu dois l’enlever pour dormir ?

Elle n’avait aucune idée de la marche à suivre pour un œil de verre, si c’en était bien un. Elle savait qu’elle devait retirer ses lentilles pour dormir mais… encore fallait-il que ce soit bel et bien un œil de verre. Enfin, au pire elle passerait pour une démente ou une abrutie mais de toute façon, shooté comme il l’était…

______________________________

* Ton maitre c'est un sacré numéro, nan?
** Ohé, Javi, si vous faites pas moins de bruit, je vais tout rapporter à Mamie!







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Le rire de Margarita fit sourire Edward. Oui, le fait de démonter la poignée était une sacrée bonne idée. Javier allait bien galérer le lendemain. Peut-être aussi Vanessa. L’idée passa dans l’esprit de Ed’ et s’évapora tout aussi vite. Ils se débrouilleraient.

« Un ange tombé du ciel ? » Edward se tourna vers elle. « Un poulet rôti bien amoché surtout. Genre tombé du quatrième étage et qui s’est fait rouler dessus pas un camion. » Attend, elle parlait de Javier ou de lui ? Hammer n’arrivait plus à suivre. C’était trop compliqué comme discussion, à cette heure et avec autant de substance dans les veines. Quant à la dernière question, Eddy répondit de manière très rationnelle « Faudrait s’occuper d’Orion, puis de Simba et Etoile. ». C’était bien pour ça qu’il fallait qu’il soit là. Que deviendrait ces animaux si personnes s’en occupait ? Puis si Orion était assez sociale, ce n’était pas le cas des deux chats. Le beagle avait été un animal particulièrement craintif dont le médecin avait pris soin. Son caractère avait fini par changer maintenant qu’il n’avait plus peur.

« Si, si tout le monde me déteste. » Edward n’était plus rationnel. Il avait abandonné les aspects sociaux de sa vie. « Je suis qu’un connard, qui ne voit rien, qui ne remarque pas quand il y a un problème… Si j’avait été quelqu’un de bien, j’aurai pu… Enfin… Je… » Hammer essuya des larmes qui coulaient de ses yeux. Les émotions exacerbées, le médecin n’arrivait plus à se contenir correctement. Il ferma les yeux. « Bref, je suis qu’un connard. » S’il développait, il était parti pour cauchemarder toute la nuit. Peut-être même pour déprimer quelques jours.

Edward se laissa faire. Surpris d’avoir l’aide de sa voisine. Orion les suivit discrètement. Arrivé dans son lit, Hammer entendit Margarita intervenir. Elle arriva à faire taire Javier super simplement. Le médecin ne comprenait rien à l’espagnol, mais ça semblait fonctionner alors c’était bon. Peut-être qu’il fallait juste gueuler en espagnol ? Le corps lourd, Ed’ aurait été incapable de s’installer correctement si la jeune femme n’avait pas été là. Il ne sentait plus sa température corporelle. Margarita sortit de la pièce, un temps suffisant pour qu’Etoile, le chat gris, se ramène sur le lit. L’animal était posé et surveillait ce qu’il se passait. Ed’ avait encore les yeux ouverts mais était dans un état comateux. Orion était retourné à son panier.

A la question de sa voisine, l’urgentiste eu un moment de latence. Il la regarda sans comprendre avant d’avoir un moment de révélation « haaaaaa ! ». Il ramena la main droite vers son œil factice, puis d’un geste presque correct, il l’enleva. L’objet pouvait paraître assez gros. Il n’y avait pas que l’iris et la pupille, mais aussi toute la partie blanche. C’était une prothèse complète. L’objet était tiède, à la température du corps de Ed’. Une fois la prothèse enlevée, on pouvait distinctement voir le trou où aurait dû se trouver l’œil. La chaire était belle, signe que la blessure était vielle et bien traitée. Mais il y avait encore la trace, le sillon bien présent de l’objet qui l’avait blessé. Hammer n’avait pas perdu son œil naturellement et ça se voyait tout de suite.

Pédagogue, Edward expliqua « Non, faut juste que je vérifie que c’est propre de temps en temps… genre… » Incapable de se lever, Hammer attrapa le verre d’eau et mit la prothèse dedans. C’était bien pour ça qu’elle avait ramené le verre, non ? « Faut la passer sous l’eau et vérifier qu’il n’y a pas de problème. » L’urgentiste profita du moment pour faire un mini cours d’anatomie, donnant l’ensemble des noms en anglais et en latin. Ed’ expliqua « Faut que je garde ma prothèse, sinon le corps caverneux s’affaisse et là, ça fait super mal. ». Appliqué, il essuya avec sa couverture, puis remit la prothèse correctement. « Voilà. Comme ça c’est bien. »

La tête lourde, le corps totalement engourdit. Hammer marmonna « Je te filerai mes restes de cours d’anatomie si tu veux… ». Il se fit rire tout seul. En étude de médecine, c’était vraiment une manière de dire de coucher ensemble. Le nombre de fois qu’il avait utilisé cette expression… Ed’ n’avait absolument aucune idée perverse en tête, mais ce n’était pas correct que Margarita soit dans sa chambre. « Va teee-couchher. Dans ton lit. Dans ta chambre Marga. ». Puis Eddy prit sa couverture, la ramena au-dessus de lui, sa cachant entièrement. Etoile protesta, avant de descendre du lit et attendre, mécontente. « Voilà, tu vois, je dors là. ». Hammer fit semblant de ronfler quelques secondes… Il eut un silence, puis Ed’ s’endormit complétement, s’abandonnant à un sommeil sans rêve... Se mettant réellement à ronfler.
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Cette fois c'est la GUERRE!

Si Margarita avait eu un doute sur la dose de cheval qu’avait dû prendre Edward, à sa métaphore rôtie, elle n’eut plus aucun doute. Et si dans d’autres circonstances elle lui aurait surement répondu un « WTF, dude ? » amusé, elle se contenta seulement du rire. Un rire à s’en étrangler légèrement. Heureusement Abuela avait le sommeil lourd, et elle savait déjà que ses deux autres voisins de paliers étaient loin de dormir. Les deux très occupés à des activités d’adultes qui tournaient au puéril uniquement parce que c’était ces deux idiots qui s’y attelaient.

▬ Je parlais de Javi, qui ne saurait sans doute pas quoi faire de son temps si vous vous battiez pas comme des ados. chuchota-t-elle, plus pour elle-même qu’autre chose.

Elle n’eut pour autant pas le temps d’ajouter quoique ce soit pour que ses oreilles le perçoivent. Et pas sûr qu’il l’aurait entendu, de toute façon, aussi profondément ancré dans son trauma qu’il semblait l’être. Il n’y avait pas besoin d’être Einstein pour s’en rendre compte et surtout elle n’avait pas choisi la psychologie que pour suivre les traces de son père. Non, Marga était quelqu’un de profondément empathique et voir ainsi Edward lui fit un pincement au cœur. Posant sa main sur son épaule, elle le regarda avec toute la sincérité du monde.

▬ Tu es loin d’être un connard, Ed. Crois-moi, j’en ai côtoyé plein et tu en es encore loin. commença-telle avant d’essayer d’alléger l’ambiance. Peut-être un peu con, mais ça on l’est tous un peu.

Ses épaules se haussèrent légèrement avant de redescendre à leur place. Après tout c’était loin d’être faux, même si l’allemand et le texan décrochaient quand même tous deux une palme quand cela concernait l’autre. Il n’était cependant pas encore prêt à l’entendre, contrairement aux abonnés de la fanfic d’Abuela qui bavaient déjà devant les tags #ennemies to lovers et #idiots in love. Et comment leur en vouloir ? La jeune femme était la première à dévorer les épisodes, alors même quelle avait la source de l’inspiration devant sa porte.

Quoiqu’il en soit, elle aida Edward ; autant pour rejoindre son lit que pour obtenir le calme. Il ne fallait jamais sous-estimer la menace de tout dire à une grand-mère. Elle savait toujours y faire pour tirer les oreilles et Marga se doutait que Javi ne voulait pas ressembler à Dumbo. Ça aurait rendu ses plans drague bien plus difficiles. Surtout si elles venaient à trainer sur le sol.

Revenant avec un verre d’eau, elle demanda à Ed s’il y avait quelque chose à faire avec son œil. Pendant quelques instants elle se demanda si elle n’avait pas fait une bourde en supposant qu’il était en verre, avant que l’homme en face d’elle arrive à connecter deux neurones, lui indiquant que non, elle ne s’y était pas trompée. Cependant, si elle s’était attendu à ce qu’il lui réponde par l’affirmative, elle ne s’était clairement pas attendu à ce qu’il retire la prothèse avec autant de désinvolture.

Il n’était sans doute pas très poli de le fixer du regard alors que son orbite était vide mais il y avait des cicatrices que l’étudiante reconnaissait entre mil. Celles d’un tesson de bouteille par exemple. Secouant la tête, elle se ressaisit et écouta ce que monsieur le professeur en médecine Hammer lui indiquait. Et elle devait reconnaitre que si ce qu’il lui disait n’était pas un amas de bêtises, elle était impressionnée. Après tout, combien de médecin était capable de décrire avec autant de détails l’anatomie d’un œil sous l’effet d’autant de drogue ?

Elle le regarda ensuite remettre l’œil dans son orbite avant de manquer de s’étouffer. Est-ce qu’il venait vraiment de lui dire ce qu’elle avait entendu ? Si ça n’avait pas été Ed, elle l’aurait clairement compris avec un sous-entendu mais aucun des deux ne voyait l’autre comme ça. C’est du moins ce qui lui semblait, surtout à le voir rire, mais cela ne l’empêcha pas de le taquiner un peu. A ce jeu-là, ils pouvaient être deux à jouer.

▬ Variante des médecins pour des cours de langues, hum ? plaisanta-t-elle avant qu’il ne lui dise d’aller se coucher. Très précisément dans son propre lit. Dans mon lit, tu es sur ? Je sais pas y a deux secondes tu avais l’air de proposer autre chose.

Là encore elle le charriait mais c’était plus fort qu’elle. Et puis c’est lui qui avait commencé avec ses sous-entendus graveleux. Aussi le voir se couvrir le visage et prétendre de dormir en réponse était pour le moins... enfantin ? Dans tous les cas, il, était ridicule, digne d’un enfant de cinq ans, mais Marga ne put s’empêcher de trouver son comportement hilarant. Son rire devait s’entendre à travers le mur. Nul doute qu’un certain Texan aurait des questions pour elle le lendemain.

Pour autant, elle ne quitta pas tout de suite la chambre. Au lieu de ça elle s’assît sur le sol, encore une fois. Avec Orion qui la rejoignit assez rapidement, elle attendit de l’entendre ronfler pour devrait avant de quitter l’appartement à pas de loup, après une caresse aux petites boules de poils. Passant devant la porte de Javier pour rejoindre la sienne, elle sortit son téléphone pour lui écrire un SMS :

Ed t’a laissé une petite surprise. Tu m’appelleras quand tu l’auras trouvée.

Et ça pour l’appeler, il l’appela.







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Lun 6 Juin - 18:38
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Edward Hammer
« Ha ba ça me rassure un peu alors… » Un petit peu. Pas assez pour aller mieux, mais assez que pour se dire que Magarita devait au minimum ne pas le détester. C’était rassurant et ça permettait à Ed’ de se dire qu’il pourrait peut-être parler un peu plus avec elle à l’avenir. Edward avait besoin d’entendre ce genre de phrase.

Au sous-entendu, Edward répondit, franc « Non mais arrête Marga ! C’était pas fait exprès, j’ai vraiment mes cours dans mon appart… » Parfois, ça pouvait faire du bien de revenir les feuilleter. « Je pensais pas, enfin, ta compris quoi. ». De son point de vue, sa voisine resterait éternellement une jeune femme de dix-huit ans, jamais il ne la verrai sous un angle de drague… ça serait beaucoup trop malaisant. Leu relation était plus proche d’une relation fraternelle.

En l’entendant rire, Hammer se releva et lui dit « Arrête de rire là ! Je peux pas dormir ! et toi, faut que t’ailles dormir dans tonnnnnnnnnn lit, dans tonnnnnna appartement. » Toujours aussi défoncé, Ed remit la couverture sur sa tête. « Voilà, je dors pour de vrai cette fois. Rompchi, rompchi. » Et il s’endormit réellement, beaucoup trop défoncé.
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