AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Let me help you | Ft. Lars & Éden
Maxyne Jørgen
Éden ▴☾▴ 15 ans

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Le soleil est extrêmement beau aujourd'hui. La douceur du printemps qui s'étend sur le pays Anglais change doucement et on ressent les premières chaleurs d'été qui s'approchent. Ça donne une journée agréable, une journée où on oublie un peu les soucis qui traversent sans cesse la ville.

Il suffisait de voir les informations, de lire le journal pour comprendre que tout allait mal. Qu'il y eût un problème et que personne ne semblait y trouver une solution adéquate. Il y avait un nombre de mort qui augmentait à chaque nouvelle et cela avait de quoi être effrayant. À chaque nouvelle je priais secrètement de ne pas y voir le nom de ma mère et, ça restait de plus en plus lourd à porter.
Cependant, j'ai fini par arrêter de compter les heures, les minutes, les jours où elle n'était pas là. D'une part parce que c'était épuisant et déprimant et de l'autre, parce que ça ne me rapprochait pas d'elle. Noël avait même vu le jour et malheureusement elle ne faisait pas partie des cadeaux. J'avais survécu à expérience horrible à l'hôpital et à mon grand regret, il n'y avait pas sa présence a mon retour pour me consoler. Et moins encore à mon anniversaire. Plus il y avait un pas en avant et plus elle s'éloignait.

Quoi que je fasse, quoi qu'on dise, le manque était toujours présent. Et on me laissait dans l'ignorance. Simplement parce que j'étais « trop jeune », qu'on ne voulait pas me blesser à comprendre la vérité, ou que je n'étais tout bonnement pas prête à entrer dans le monde des grands. Ces histoires d'adultes m'affectaient, néanmoins ça ne semblait pas aussi important que ça. Probablement qu'ils avaient tous raisons. Alors, je m'y suis fait et les mois ont passées. L'espoir est devenu moindre, tant que son nom n'apparaissait pas dans la liste des pertes c'était tout ce qui comptait.
Fort heureusement, JB était là. Louisa aussi. Si la cohabitation avait paru difficile au début, on donnait doucement l'image d'une petite famille a la vie paisible petite a petit. Le temps d'accorder nos violons. Et ça devenait plaisant. C'était rassurant de ne pas être toute seule. Étonnamment, j'ai fini par être plus proche de Louisa. Ce qui n'est pas tant une mauvaise chose. Elle me fait souvent penser à un grand-frère un peu bourrin, la langue trop pendue, mais qui donne de bons coups de points à ceux qui le méritent. C'est facile de s'amuser et de discuter avec elle. Et puis, elle était bien obligée de m'appréciait avec le temps et inversement.

La mère de Lyve nous déposa, comme chaque samedi, au centre équestre en dehors de la ville. On la salua en lui promettant d'être sage, de bien se tenir et de revenir à l'entrée du centre pour 17h. Des rares activités que je pouvais faire à cause de mon asthm, l'équitation restait ma préférée. J'avais dû batailler un peu avec JB pour qu'il accepte que je continue à m'y rependre. Je pouvais comprendre le besoin de me savoir en sécurité, mais tout ce surplus devenait doucement étouffant. Une impression qu'à quinze ans la liberté n'existait pas réellement.
Enfin. Une fois les affaires déposées, équipé et les chevaux récupérés, on improvisa une petite balade aux alentours des bois. Lyve en profita pour me raconter ses nouvelles aventures amoureuses. Une certaine passion pour les garçons d'une classe au-dessus. Oh, elle était vraiment très belle Lyve, elle avait le pouvoir de faire tomber les mecs au sol d'un simplement sourire. À moins que ce ne soit parce que mère nature l'avait bien gâté. Bizarrement je n'avais pas le même sentiment. Ils n'étaient pas spécialement moches, mais pas vraiment à mon goût non plus. À la place, j'aurai adoré être un garçon, ne serait-ce que pour pouvoir aller voir Charlène et lui dire ô combien elle était belle, gentille et tellement douce avec tout le monde. Le genre de compliment qui passerait mieux, en lui demandant si elle voulait bien sortir avec moi, que venant d'une fille... enfin, je crois.

On longea la petite rivière, Lyve pris un peu d’avance en faisant courir sa belle Jument. J'allais me mettre en quête de la rattraper, mais la mienne ne l’entendis pas de la même façon. Quelque peu effrayé par l’animal sauvage qui déboula d’une traite devant nos yeux. Elle faillit me faire tomber à la renverse, mais je m’accrochais à elle comme une bouée de sauvetage.

« Ola tout doux Daisy. C’est juste un écureuil...»

Mais les mots ne semblaient pas la calmer pour autant...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - 2027




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
CALL AN AMBULANCE!
Messages : 242
Date d'inscription : 15/07/2020
Localisation : Londres
Profession : Infirmière libéral
Etat Civil : Épouse de Lars Wilanowski par mariage forcé // Amante passionnée d'un flic moins endurci
26.05.22 16:44
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Les nerfs de Lars avaient été mis à rude épreuves. Le mafieux avait enchainé les problèmes…. Au point que c’était à se demander si lui-même ne finirait pas par y passer. Wilanowski se devait de montrer patte blanche actuellement et surtout, se montrer le plus indispensable possible auprès de Mildred. Au vu de la situation, Lars faisait le dos rond. La mafieux travaillait beaucoup et faisait au mieux pour essayer de redorer son blason. Il faudrait du temps et une masse de travail colossale pour tenter que la situation revienne à la normal. Lars avait le gout du sang.

Le mafieux avait décidé de faire une pause. Lars avait bien conscience d’avoir des difficultés à gérer sa colère. Il arrivait que la colère explose d’un seul coup, sans signe avant-coureur. Lars en jouait aussi. Une partie de son pouvoir reposait sur la peur qu’il pouvait insuffler. Il appréciait voir la peur chez les autres. Lars ne se le cachait plus, il savait qu’il pouvait prendre du plaisir de cette manière. Les nerfs du mafieux avaient été mis à rudes épreuves ces derniers temps, il avait finir par s’offrir une après-midi de tranquille. Lars aimait faire de l’équitation. C’était une activité qui le canalisait. Le mafieux avait un cheval particulièrement calme. L’animal lui permettait d’être plus tranquille, de devenir de plus serein. Lars était de ceux qui vivaient avec une tempête intérieure constante. Le fait de trouver le calme était reposant et rare.

Le cheval au trot, Lars laissait ses pensées divaguer. Le mafieux n’était pas un bon samaritain, mais quand il vit le cheval d’une jeune fille s’emballer, il fit accélérer sa propre monture. Rapidement, Lars arriva au niveau de la personne en détresse. Il attrapa le harnais du cheval « Hooo, hoo, du calme. ». Concentré, il fit ralentir l’animal, puis l’arrêta complétement. Lars n’avait pas l’intention d’interagir plus longtemps avec la jeune femme, mais lorsqu’il croisa son regard, un je-ne-sais-quoi attisa sa curiosité. Qui était donc cette jeune femme ? Le mafieux avait la sensation de l’avoir déjà croisé quelque part. Peut-être était-elle la fille d’une personnalité. Il était toujours intéressant d’avoir des liens et des connaissances. Lars était curieux et il se sentait perturbé. Il demanda « Tout va bien ? ».
Invité
avatar
Invité
10.06.22 21:55
Revenir en haut Aller en bas
Maxyne Jørgen
Éden ▴☾▴ 15 ans

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Un écureuil, un ridicule et minuscule écureuil et voilà qu'elle prenait peur comme si le diable venait de débouler sous ses yeux. Mes propres mots ne semblaient pas la calmer pour autant et elle s'emballait plus que de raisons. Bien trop que je cru tomber au sol plus d'une fois. Et mon cœur s'accélérait dangereusement. J'avais beau lui clamer de se calmer, elle n'en fait rien. À force, cette teigne commençait à me faire peur. Le souffle me manquait de plus en plus et les mots disparaissaient doucement de ma bouche.

Je n'entendis pas les bruits de pas derrière moi, ni les mots qu'on semblait évoquer pour moi. Quand Daisy se calma enfin – et non grâce à moi en fin de compte – je descendis en vitesse de la selle et m'éloignait. Non pas qu'elle m'effrayait, mais son attitude soudaine n'aida en rien la crise d'asthme qui me prenait soudainement. Et plus j'étais loin pour éviter de la paniquer ou de m'enfoncer davantage, mieux c'était.

« Je... J... De... air.... Arrive pas... respi’.. »

En traduction simplifié ça donnerais “de l'air je n'arrive pas à respirer”, mais c'est le minimum que j'arrive à formuler. Et je ne suis même pas certaine que ce soit clair, ou simplement qu'on m'entende. D'ailleurs, à faire des allers-retours d'une pierre à l'autre pour chercher un semblant d'air, je réalisais au passage que je n'étais plus réellement seule. Qu'il faudrait que je remercie cette personne pour m'avoir aidé. Était-ce un homme ou une femme d'ailleurs ? Ma vision semblait me jouer des tours entre deux inspirations douloureuses, mais une chose à la fois. D'abord, éviter de mourir serait une chose très appréciable.

À toute vitesse je cherchais ma Ventoline dans mes poches. Je sais que je l'avais mise là, quelque part, entre deux creux. Enfin je crois... je n'aurais pas fait l'erreur de l'oublier, si ? Ou bien est-ce qu'elle était tombée dans la bataille sans que je m'en compte ?

« …. m... me... merde ! »

Même les insultes paraissaient débiles comme ça. Si elle n’était pas dans mes poches, alors, je me mis à observer le sol avec attention. Je l’avais probablement manqué...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - 2027




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maxyne Jørgen
Maxyne Jørgen
CALL AN AMBULANCE!
Messages : 242
Date d'inscription : 15/07/2020
Localisation : Londres
Profession : Infirmière libéral
Etat Civil : Épouse de Lars Wilanowski par mariage forcé // Amante passionnée d'un flic moins endurci
06.07.22 22:14
Revenir en haut Aller en bas
Invité
La gamine avait peut-être un visage qui lui évoquait quelque chose, mais cette dernière n’était pas apte au dialogue. La gamine sauta de cheval pour se mettre à marche de manière frénétique. Elle essayait de dire quelque chose mais elle n’en était presque pas capable. C’était ridicule. Lars ne descendit pas de cheval, la regardant faire et n’étant pas vraiment inquiet. L’homme n’avait pas une empathie très développée et n’était pas spécialement choqué de voir une gamine faire une crise de panique après que son cheval se soit affolé. Pathétique, mais classique. Wilanowski sortit son téléphone, regarda l’heure et vérifia s’il y avait bien du réseau. Peut-être qu’il ne finirait pas appeler quelqu’un si cette gamine ne se remettait pas.

Pourtant, la crise ne passait pas. La visage bouffie, l’incapacité à respirer devenait plus sérieuse. Lars descendit finalement de cheval. Il n’allait pas laisser cette pauvrette mourir de façon aussi absurde, enfin, pas ici tout au moins. Le mafieux avait déjà assez de soupçons sur le dos, et cette gamine pourrait bien être la fille, la petite-fille, de quelqu’un d’important. Wilanowski la vit chercher quelque chose sur elle et l’homme compris assez rapidement ce que c’était. Vu les réaction de la petite, c’était quoi ? Une crise d’asthme ? Classique, et toujours aussi pathétique. L’homme jeta un coup d’œil au sol et trouva sans mal l’objet qui était vraiment tomber peu de temps auparavant. Mais bon, avec son visage noyé de larmes, la pauvrette ne devrait pas distinguer gros chose. Lars attrapa la main de la gamine et lui donna la Ventoline. « Tiens, avec ça, ça devrait aller mieux. »

C’était à espérer pour elle.
Invité
avatar
Invité
01.08.22 19:14
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: