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[CLOS] Le fils chéri de la Strike ft. Zac
Hans Wittelsbach
Le fils chéri de la strike ft. Zac
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Hans n’épargnerait pas Zac simplement parce qu’il était le fils de son ami. Zenon avait beau être un honnête homme, le commandant n’était pas certain qu’il en soit la même chose pour son fils, surtout s’il traînait avec Lemoine. Le français ne pouvait pas être une bonne influence, mais Hans attribuait d’abord le caractère de Zac à celui de sa mère Amélia, l’américaine. Une femme particulièrement obstinée, ce qui d’après Zenon, faisait tout son charme.

Avec tout ça, comment Zenon avait-il pu s’étonner que son fils se rebelle contre lui?

Bien sûr, Hans pouvait comprendre le choix de Zenon pour cette femme plutôt qu’une digne de son rang. Sa beauté et son intelligence avaient joué en sa faveur, c’est évident. Puis, considérant ce qui se passait avec les Hanovre, et avec son propre fils, la noblesse n’était visiblement pas un gage de stabilité.

Assit derrière son bureau, Hans étudiait le dossier de Sanders, qui était pour le moins navrant. Le commandant se souvenait encore de la première journée du policier. Plein d’enthousiasme, le calepin à la main. Que lui était-il arrivé pour tomber si bas? Pour tomber dans l’enfer de la drogue?

Pour son crédit, Zac se tenait droit depuis au moins deux ans, et semblait s’être repris en main. Hans craignait seulement qu’il dérape du nouveau, autant pour sa santé que pour la santé des autres. Une bavure pouvait être si vite arrivée. Avec tout le dossier que ses prédécesseurs avaient monté sur la Strike, elle n’avait plus beaucoup de marge d’erreur.

Lorsque Zac se présenta à son bureau pour sa convocation, Hans leva le nez de son dossier. « Bonjour Sanders. Veuillez-vous asseoir je vous prie », lui demanda-t-il, avant de faire le tour de son bureau pour refermer la porte. « Avant toutes choses, comment se portent vos parents? Ont-ils l’intention de revenir ici bientôt? »

Hans se demandait ce que Zenon et Amélia pouvaient aimer de ce pays du tiers-monde. Il y faisait chaud et l’air y est irrespirable.

Maintenant que les politesses étaient faites, Hans put passer aux choses sérieuses. Il chassa un grain de poussière de son bureau d’un revers de la main, et poursuivit. « Écoutez Sanders, pour être franc, j’ai des doutes concernant l’utilité et le futur de la Strike. Pas quant à l’utilité de vos jobs, évidemment. Les membres de la Strike n’ont pas à craindre pour leur emploi. Je me demande simplement si cette unité est encore pertinente. Quel est votre avis là-dessus? ». Comme à son habitude, l’allemand ne passait pas par tous les chemins exprimer le fond de sa pensée.

Il fallait dire les choses en face : que foutait la Strike en ce moment?

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Hans Wittelsbach
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L’I.O.P.C. est au train de la Strike depuis des années. Ils montent leur dossier. Cela a commencé avant que Junior soit mis aux ordres de Lemoine. Y a pas de mystère pour les connards de bureaucrates, ils sont des coupables tout désignés. Ça doit être ce qui les excite le plus: réussir à coincer un gars de la Strike.
Ceci dit, voilà tout de même un moment que Ormes n’avait pas ramené sa gueule au Bureau. Peut-être bien qu’à force de ne rien faire Luke avait été remercié.
Zac avait envie de rêver. Pour l’instant, ce n’était pas encore interdit.

Wittelsbach qui se met à le convoquer dans son bureau. Qu’est-ce que le Commandant du département des crimes sérieux et crime organisé du MET pouvait bien lui vouloir ? L’intervention à l’ambassade a été faite sous les radars. Ils ont assuré leurs arrières. Y a rien qui dépasse.
Tout le monde est au calme en ce moment. Johnny boy vient de les coller sur les Anarterroristes comme la moitié des effectifs du NSY.

-“ Salut Hans. ” Fait Zac qui n’a aucune intention d’entrer dans le jeu protocolaire, avec un mec qui est venu passer des vacances à Bellary. Et puis, ainsi, la hiérarchie se casse la gueule. Le Germanique peut ramer pour asseoir son autorité. Déjà que de base, ce n’était pas gagné.
Junior se cale sur la chaise. Il a un peu plus de cheveux gris. Sinon la même dégaine qu’à vingt ans. Les tatouages et les cicatrices en plus.

Un petit sourire au coin des lèvres, il ressemble terriblement à la comtesse d’Avon.
C'est bien, parce que c'est un pote du père, que l'homme se tient un peu. Mieux encore qu'il accepte de lui répondre. -“ Ils vont bien. Ils vieillissent. ” Le secret de Zenon de Lascelle est sous bonne garde. De même que le fait qu’il en a réchappé à la mort -encore!- il y a peu de temps. D’ailleurs, la recherche sur la taupe ne donne pas grand résultat. -“ Je crois que papa est à Bellary en ce moment. Maman gère la prép’ du Congrés annuel pour l’équité commerciale. ” Les directives internationales pour une transition écologique ont totalement bouleversé le développement du continent asiatique. Autant dire que le sud de l’Inde est parmi les premières victimes. Autant dire qu’Amélia n’est pas encore à la retraite.

Justement, Megara lui a parlé avant-hier du calendrier. Visiblement les de Lascelle vont revenir avant l’été. -“ Je crois qu’ils reviennent dans pas longtemps. ” Ils doivent avoir quelque-chose de prévu sur la capitale. Vrai que depuis un an, ils reviennent un peu plus régulièrement au royaume. -“ Y aura sûrement un gueuleton à Lechlade.” C’est surtout la présence de la piscine et des cheveaux qui attire Zac dans ces cas là!
Cependant, inutile d’aller plus loin dans le blabla, Junior ne parle pas de sa famille avec un vendu.

Comment on venait parler de la dissolution d’une unité d’intervention spécialisée ? Dans quel pays vivait Hans pour avoir un discours pareil.
Zac se redressa sur la chaise. Il évacua d’un geste la question de son avenir professionnel individuel. Le plus grave n’était pas là en fait. -“ Bah, vous avez qu’à lire le journal. Vous trouvez qu’on manque de taff ? ” Rétorque le loup entre le rire et l’agressivité. Franchement, de quelle planète lord Wittelsbach débarquait ? -“ C’est bien une question de bureaucrate ça. Ca fait trois ans qu’on demande plus de moyens. C’est pas dans ce sens là qu'il faut se poser la question. C’est plutôt comment on développe les interventions organisées pour éradiquer toute la merde. ” Le crime organisé n’a jamais eu autant de pouvoir que depuis le Brexit. Comment remettre en question l’existence de la Strike ?






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Au moins, Zac ne lui faisait pas l’affront de le tutoyer. Peu importe que Zenon soit son père, ici, Zac était sous son commandement. « Ce sera Commandant ici », le corrigea-t-il. Qu’il s’essaie seulement à l’appeler Hans de nouveau pour voir. S’il y avait une hiérarchie, c’était pour qu’on la respecte. Comme la loi d’ailleurs.

Reste que Hans fut heureux d’apprendre que les De Lascelle se portaient bien. « À la bonne heure ». Hans se doutait bien qu’ils vieillissaient. Comme chacun. Peut-être devraient-ils leur écrire et prendre de leurs nouvelles plus souvent. Hans n’avait jamais été le plus diligent pour entretenir ses relations, mais l’amitié de Zenon lui était chère. Même s’il le trouvait excentrique.

La nouvelle ambition d’Amélia ne surpris nullement Hans. Il eut un sourire amusé. « Votre mère est sans doute la cheffe d’entreprise la plus anti-capitaliste que je connaisse. Enfin, pourquoi pas, je lui souhaiterai bonne chance. Elle va en avoir besoin ». Il y avait un important lobby des entreprises là-bas, qui tenait à garder le salaire des travailleurs au plus bas, ce qui, selon Hans, était parfaitement logique de leur part. Amélia se lançait dans une autre vaine entreprise, mais si cela lui permet d’occuper ces journées…

La propriété de Lechlade. Voilà bien longtemps qu’il n’y était pas allé. Dommage, puisque le domaine avait tout pour plaire. Vraiment, cette idée d’habiter en Inde, alors qu’ils avaient une propriété en fort bon état ici, était incompréhensible. Bien sûr, les De Lascelle avaient une réputation particulière. Tout le monde se permettait d’avoir une opinion sur leur mariage. Opinion qui n’était souvent pas favorable, Hans pouvait le concéder.

Mais vraiment, pourquoi l’Inde?…

Zac fut plus véhément à défendre son équipe que ce à quoi Hans s’attendait. Sa voix était transpercée de zèle et d’agressivité. C’est qu’il y tenait, à la Strike. Mais y tenait-il parce qu’elle était réellement utile, ou parce qu’il y était attaché? L’Allemand l’écouta tout du long, le poing sous son menton, le coude appuyé sur son bureau, accueillant les arguments du policier avec une moue sceptique, jusqu’à ce qu’il parle du financement.

« Pour ça, il fallait voter Conservateur », répliqua-t-il d’un ton assuré devant l’évidence même du problème. « Tant que les Travaillistes sont au pouvoir, vous pouvez oublier tout financement. J’en suis navré mais je n’y peux rien ». Il ouvrit les bras en signe d’impuissance. « De plus, je vous fais remarquer que le budget que nous allouons spécialement à la Strike pourrait bien combler d’autres manques dans nos autres services ». Raison de plus pour s’assurer que l'existence de cette équipe était justifiée, or ce budget pourrait sans aucun doute servir ailleurs.

Hans se redressa pour poser ses coudes sur son bureau, et se pencher vers l’avant pour regarder Zac droit dans les yeux. « Parlons-en justement, de ce qui se raconte dans les journaux ».

Le Commandant se pencha alors un instant pour ouvrir sa mallette en cuir, posée au pied d’un tiroir de son bureau. Il plaqua un exemplaire de l’Independant devant Zac. La Une ne parlait que des développements de l’attentat à l’Ambassade de Serbie. Hans écrasa son doigt contre la page frontispice « 20 morts, 30 blessés, aucune arrestation et la fille de l’ambassadeur portée disparue », énuméra-t-il sur un ton de reproche. « Même qu’un citoyen appelle les autres à prendre les armes car la police ne fait rien. Que faisiez-vous à ce moment-là, vous et la Strike? Vous n’avez pas cru bon de vous déplacer pour ça? Ce n’est pas dans les compétences de la Strike? » En effet, personne n’avait aperçu qui que ce soit de la Strike au moment de l’attentat.

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-“ Mh. Commandant. ” Imita le subordonné, sans le moindre signe de soumission. Il n’avait pas peur de Hans. Il n’avait pas peur de son équipe de traîtres non plus. Heureusement pour tout le monde, maintenant, il était apaisé, plus calme et disposé à la discussion.

Toujours est-il qu’il avait du mal avec le sarcasme aristocratique. Particulièrement quand celui-ci est dirigé vers sa mère. Trop de monde avait craché sur le dos de sa mère. Pendant trop longtemps on l’avait rabaissée. C’était l’une des raisons qui avait compliqué leur migration en Angleterre.
Zac serra la mâchoire et les poings. -“ S’opposer aux grandes puissances ça demande un cran que peu de personnes ont. ” Souffle le fils de l’Américaine. Bien que la relation ne soit pas forcément au beau fixe, Zac défend ses parents. La première meute de sa vie. -“ Au moins, elle ne croit pas que la domination soit le seul modèle possible. ” Au fond, il admire la détermination maternelle. Le système de croyance qui la guide depuis tout ce temps. S’il se montre désabusé ou cynique avec elle, cela ne veut pas dire que les autres le peuvent.

L’argumentation politicienne est tellement prévisible. Zac lâche un ricanement narquois. Vingt ans qu’il entend le même discours dans ces bureaux. Un camp qui renvoie la faute sur l’autre. C’est tellement plus simple que de prendre ses responsabilités. Tellement plus facile que de reconnaître la vérité en face. -“C’est manichéens votre raisonnement. Et faux. Surtout. ” Ce n’est pas avec ce type d’argumentation que Sanders sera convaincu. Il a vu ce qui est possible quand il y a une volonté politique forte.

-“C’est ça votre solution ? Hein ? Déshabiller un service pour en colmater un autre. ” Zac se gratta la barbe. Puis il s’avance vers le bureau. On aurait dit un jaguar qui se prépare à aller sur une proie. -“ Je te file un scoop ! Ca marche pas! ” A un cil de faire un clin d’oeil, Junior se retient. Il se laisse tomber dans le fond de la chaise. Il faut qu’il maîtrise ses nerfs. Il doit rester calme.
Sinon la conversation peut partir en vrille rapidement.

L’air peu aimable, il lorgne le quotidien national. La Une il la connaît. Lui aussi a lu les articles. Il connaît certains des types qui rédigent les papiers.
Junior ne moufte pas. La mine fermée. Hans ressemble à un paternel qui gronde son gamin. Ce qui dessert son autorité. Surtout avec le dernier arrivé de la Strike. Ce genre de prise de pouvoir ne fonctionne pas sur lui. Voilà pourquoi son dossier est aussi épais qu’un dictionnaire. Hans n’est pas le premier à essayer. Son seul atout c’est qu’il peut aller se plaindre auprès de M. de Lascelle.

-“ Clayton ne nous a pas donné l’ordre d’intervenir.” Rétorque ainsi le flic. Lui aussi peut prendre le système comme alibi quand il faut. Pendant des années, il lui a été reproché de ne pas suivre la chaîne hiérarchique. Maintenant, autant que cela leur serve. Car le secret de Lemoine resterait un secret. Ils se protégeaient. A la vie à la mort. -“ “J’en suis navré… mais je n’y peux rien.” ” Lui dit-il en ouvrant grand les bras, dans une pantomime du commandant.







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Ainsi, malgré les tensions entre les parents et le fils, Zac les soutenait toujours, même dans leurs décisions les plus utopistes. Zac avait ses défauts, mais Hans ne pouvait lui enlever sa qualité d’excellent fils. Zenon avait su, contrairement à lui, garder sa famille soudée. Il faudrait un jour qu’il lui demande son secret.

Quoi qu’il en soit, Zac n’était pas là pour recevoir des félicitations, ni pour partager ses opinions politiques. Qu’il le veuille ou non, son raisonnement restait le même. « Peu importe ce que vous croyez, Sanders. Nous n’avons pas l’argent. Même si nous l’avions, je ne sais pas si la Strike en serait bénéficiaire », avoua Hans, avant de boire une gorgée de son thé blanc. Sans détour, il poursuivit. « Je préfère largement la cellule des stups’. Premièrement, leur dossier n’est pas jonché d’avertissements toutes les deux pages, comme celui de la Strike l’est, ce qui plaira davantage à l’administration. Deuxièmement, c’est mon ancienne équipe ».

Pourquoi nier qu’il était biaisé? Valoriser un service plutôt qu’un autre n’était pas interdit, surtout si un service, la Strike en l'occurrence, n’avait pas une excellente réputation à Scotland Yard. Ils étaient plutôt connus comme les têtes brûlées de la division. De plus, ils étaient loin d’avoir un dossier parfait. Hans haussa les épaules « Mais admettons que vous aviez le budget que vous souhaitez, qu’en feriez-vous? », demanda-t-il, curieux de ce que pouvait être leurs demandes.

Jusqu’à présent, Hans était convaincu qu’investir dans la Strike était de l’argent jeté par les fenêtres. Encore plus depuis ce qu’il s’était passé à l’ambassade. Encore plus avec l’attitude de Sanders et de Lemoine. « Comme si la hiérarchie vous gênait d’intervenir maintenant… », commenta Hans d’une voix traînante. Le commandant ne croyait pas un instant que la Strike serait restée les bras croisés, et il croyait encore moins que Clayton se serait passé de leurs services au moment de l’attentat. Hans remarquait aussi que Zac omettait de lui dire ce qu’il faisait ce jour-là. C’était étrange, qu’il évite sa question.

L’allemand fixa Sanders d’un regard glacial. « Vous êtes policier à Scotland Yard et vous osez dire que vous n’y pouvez rien? On ne parle pas de budget ici, on parle de vies humaines perdues parce que les policiers sont arrivés trop tard et en sous-nombre. À quoi bon garder la Strike si aucun de vous n’est présent pour intervenir? » Parce que si c’était le cas, l’argent était réellement perdu sur cette unité inutile.

Autrement dit, pour faire les cowboys, ils étaient là, mais quand on avait réellement besoin d’eux, ils disparaissaient.

Hans soupira. « Écoutez Sanders, je ne crois pas un mot de ce que vous me dites, mais admettons… soit aucun membre de la Strike n’était présent, et alors je me demande encore pourquoi on vous paye, soit Clayton a manqué de jugement en vous retenant à vos postes, et je devrais en informer la direction ». Puisque Zac rejetait la faute sur Clayton, autant l’utiliser contre lui. Hans n’avait rien contre Clayton, mais il pouvait très bien s’en servir comme levier. Retenir des policiers parfaitement capables d’intervenir en situation d’urgence était, après tout, une faute grave.

Encore heureux que la presse n’en ait pas eu connaissance. Autrement, elle les aurait tous réduits en charpies.

Le commandant s’avança à nouveau, et poursuivit sur un ton plus doucereux. « … Soit vous étiez sur un coup foireux. Il y a bien une raison pour laquelle l’ICPO garde un dossier sur vous non? Alors, lequel se sera? »

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Au moins, le type assume ce qu’il est. Bon, c’est un plus. Ca ne contrebalance pas pour autant sa tête de tyran en puissance. -“ “Quelle impartialité !! ” ” Raille le quarantenaire.
La rivalité entre les unités est ancienne. Elle s’apparente à celles des corps militaires. Les parents de Zac viennent tous les deux de familles d’officiers. Leurs jumeaux ont été bercé par les histoires de ce genre. Comment les soldats se lancent des défis. Ils se font une guerre-guerre sans gloire.
A vrai dire Junior n’est pas le dernier à provoquer ses confrères !

Il y a quand même un super paradoxe dans le coin. Leur reprocher exactement ce pourquoi on a monter leur unité. C’est comme ça depuis qu’il est là. Rien qui change. Surtout pas le salaire à la fin du mois. -“ “On n’est pas orthodoxe. Mais c’est pour ça qu’on arrive à les coincer. ” ” Clayton le comprenait lui. La direction accepte depuis longtemps le principe. La loi est imparfaite. Bancale. Il faut parfois la tordre, la contourner, pour mieux la servir. Ce n’est pas Sanders qui le dit, mais des personnes beaucoup plus haut placées dans le Royaume.
-“ “ Mais ce que l’on fait, personne d’autre ne le fera. ”

A ce moment la question ne peut provoquer qu’une chose un haussement de sourcil. Chaque année, la Strike constitue le bilan annuel, le compte rendu des opérations, des besoins, des attentes. -“ “Vous n’avez qu’à lire notre bilan. Tout est dedans. Le matos dont on a besoin, les formations, la technique. On se farcit de doc tous les ans. Y a qu’à faire la liste. ” ” râle t-il en désignant le vide devant lui. Simplement excédé d’avoir la sensation de revivre un entretien qu’il avait déjà eu avec le prédécesseur de Hans. Ces types qui débarquent avec leurs délégations et qui finalement ne font qu’empirer les choses.

Avant ce genre de tournure aurait provoqué un excès de colère. Mais Zac se renfonce dans le siège. -“ “ Croyez bien ce que vous voulez. ” ” Il se racle la gorge pour évacuer la moutarde qui lui monte au nez. De toutes les façons, les faits parlent pour lui. Il est clean depuis des mois. Il n’a pas eu une seule remarque sur son comportement dernièrement. Parce qu’il fait des gros efforts. Il pense à ses mômes. La promesse qu’il a faite à Megara. Ne plus avoir d’ennuis au travail.

Plutôt qu’un geste, Junior balance un regard assassin au lord. Comment sous-entendre qu’ils ne prennent pas en considération la gravité de ce qui s’est déroulé ? Comment ?! La main se contracte avec l’envie de former un poing serré. Mais le repentir contrôle son instinct. Il étale sa main bien à plat sur sa cuisse.
Cela ne lui rendra pas service de s’énerver. Cela ne rendra service à personne.

Le mieux est de laisser Wittelsbach déblatérer. Le laisser vider son sac de reproches et d’insultes. Jusqu’à ce qu’il n’ait plus de cartouche dans son sac. Exactement comme ils font avec un suspect qui est récalcitrant.
Quant à penser que Sanders va chercher à protéger les fesses du John Clayton, c'est le surestimer. La loyauté de Junior va et va exclusivement aux trois autres membres de son équipe ici. Les autres ne sont pas son affaire.

-“ “ Qu’est-ce que ça peut me fiche que vous me croyez ou pas ? Vous pensez qu’on sait pas que vous êtes embauché pour nous virer ? Je vous ai dit ce qu’il en est. On n’a pas été appelé. Que ça vous chiffonne j’en ai rien à secouer. On fait le taf et on le fait bien. ” ” Wittelsbach se débrouillerait pour apprendre le fin mot de l’histoire. Le compte épargne temps de la Strike. Les heures supplémentaires ne sont jamais rémunérées parce qu’ils manquent de moyens. On les envoie en congé forcé tous les deux mois à cause de ça.

Hans a été formé pour faire ce job. D’ailleurs, Sanders est prêt à parier qu’il prend son pied à jouer le petit caporal.
Zac croise les bras contre sa poitrine. La posture est de plus en plus nonchalante. Maintenant qu’il a saisit que le blondinet veut sa tête, il ne cherche plus à arrondir les angles. Inutile de perdre son énergie quand on est désigné coupable d’office. Ca, ils le savent dans la Maison. -“ “ J’en sais rien. A vous de me le dire puisque vous avez toutes les réponses. ” ” Pas le premier et pas le dernier à porter accusation sans fondement.






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« Si votre bilan est aussi épais que votre dossier, oubliez ça », rétorqua Hans, en prenant une nouvelle gorgée de thé blanc. Avec toute la paperasse qu’il avait à lire dans le cadre de la prise de ses nouvelles fonctions, le compte rendu de la Strike était au bas de la pile de ses priorités. Il ne forcerait pas Sanders à coopérer non plus. Pas pour cela, en tout cas. Il lui avait laissé la chance de s’exprimer, mais son caractère buté et confrontant était plus fort que son côté raisonnable.

Certes, il était plus raisonnable qu’à ses débuts. Soit parce que l’âge l’avait assagi, soit parce qu’il devenait plus malin. Hans ne saurait dire lequel était vrai. Son dernier avertissement datait de plusieurs mois. Cela dit, il ne méritait pas de félicitations pour ça. Selon Hans, un dossier vierge était le minimum pour tout policier qui se respecte.

Sanders respectait-il la profession? Oui. Il n’était pas un policier modèle, mais il prenait la situation à cœur. Son regard meurtrier en témoignait, quand Hans insinua le contraire. Tant mieux, pensa le commandant. Une autre réaction aurait été inacceptable. Hans inspira, et il poursuivit, plus calmement. « Je n’ai pas été embauché pour vous virer », le contredit-il. « J’ai été promu parce que je veux redresser cette division. La Strike… n’est pas dépourvue de qualités ». Il le disait du bout des lèvres, mais il le disait tout de même. Ils avaient mené et conclu plusieurs enquêtes au fil du temps. Il ne pouvait pas le leur enlever. « Mais vous ne me ferez pas dire que la Strike fait bien le boulot. Ce n’est pas ce que j’appelle faire du bon boulot », dit-il en désignant l’épais dossier sur son bureau. « Voyez-vous, c’est le principe même de la Strike qui me dérange et que je questionne. Il y a d’autres moyens de mener une enquête qu’en faisant des entorses à la loi. Je suis convaincu que vous auriez pu clore vos enquêtes sans vous salir les mains. Ne préféreriez-vous pas clore vos enquêtes en sachant que vous avez tout fait dans les règles de l’art? »

Rien n’était plus satisfaisant que boucler une enquête en sachant qu’on a tout fait correctement. Que les criminels et leurs avocats ne pourront avoir affaire qu’à un dossier vierge, une surface lisse où rien ne dépassait, où ils n’auraient aucune prise. C’est comme ça qu’il dormait sur ses deux oreilles. C’était comme le sport finalement. Quelle joie y’a-t-il à remporter la médaille, quand on sait qu’on se dope? Aucune.

La loi n’est pas parfaite, certes. Mais il aurait préféré que la Strike exploite ses failles, ses faiblesses, ses zones grises, plutôt que d’y contrevenir.

Hans soupira de nouveau. Visiblement, Sanders ne coopérerait pas. « Très bien ». Sanders avait raison, il n’avait pas de preuve. Pas pour l’instant en tout cas. Mais il avait son instinct. Quelque chose ne tournait pas rond, et il mettrait le doigt dessus. Il y avait forcément une raison pour laquelle le policier ne répondait pas à sa question.

Ouvrant le premier tiroir de son bureau, Hans en sortit un bloc-notes de couleur rose. Ne laissant transparaître aucune émotion, il dicta d’une voix neutre : « Sanders, je vous mets un avertissement pour insubordination et refus de coopérer. Dès lundi prochain vous ferez trois semaines de radar sur l’autoroute. Si vous refusez, j’ajouterais à votre dossier un avis pour manquement grave au devoir ». Hans, toujours de marbre, finit de griffonner sur le papier rose, et d’un geste, déchira le papier du bloc-notes pour le glisser sur le haut du dossier de la Strike. « Si vous souhaitez contester l’avis, adressez-vous aux ressources humaines. Bonne journée ». Il en avait terminé avec lui.

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Zac Sanders

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Junior eu envie de ricaner. Il pensa à son père. A la place, il frappa le sol en cadence. Extériorisant l’énergie négative d’une autre façon. Le nouveau commandant avait bien de la chance!

L’insolence est pourtant au bout des lèvres. Chaque phrasé d’Hans est un appelle à la réplique. Zac s’accroche les mains et baisse la tête pour dissimuler le sourire qui pointe. Les chefs ont du mal à avouer que la chair à canon fait le job.
Le quarantenaire ajoute un paramètre plus personnel. A défaut peut-être. Mais la rancune est un sentiment qui peut être tenace dans le cœur d’un homme. Il n’a pas oublié son adolescence, les attitudes des hommes de sa trempe et de leur descendance.

-“ “ Ha. ” ” Cette fois c’est trop pour que le policier se taise. Afin d’éviter tout malentendu, il réplique tout de suite. -“ “ Pardon chef. … Je crois qu’on vit dans le même monde, vous et moi. Vous vous restez assis dans votre joli fauteuil. Nous on est dans la rue et on fait ce qu’on peut pour que ça ne se termine pas en bain de sang de civils. ” ” Souffle le Strike. Il se demande, là encore, comment son père arrive à apprécier des types dans son genre. -“ “ Les règles de l’art c’est pour la paperasse. Nous on a à faire à la vraie vie, voyez ? ” ” Vraiment, avoir cette conversation ne changerait rien. Ils avaient changé le nom sur la porte. Mais Hans ne serait pas différent de son prédécesseur. Voir même, il serait pire.

-“ “ Qu- ” ” La seconde menace l’invita à la boucler. Zac est bien au fait de sa situation. Il ne peut plus se permettre d’avoir une remarque au dossier. Ou une retenue sur son salaire. Ils sont cinq maintenant à la maison. Megara ne peut pas être support pour toute la famille.

Trois semaines de tapin. Alors qu’il se remet enfin de la blessure à la cheville. Alors qu’ils doivent surveiller les Serbes et les Anar’. Rien de sérieux dans cette punition immature. Zac l’a dans l’os.
Il lorgne son adversaire de l’autre côté de la table. Immobile. Derrière son visage froid se déroule une suite de pensées.
L’envie de faire bouffer de l’herbe à cet allemand de malheure.

Rageur, Sanders prend le coupon rose.
-“ “ J’espère qu’au moins vous prenez votre pied, chef. ” ” Debout en un éclair, le policier récupère son blouson. Il tourne les talons tout de suite. Il ne faut surtout pas qu’il s’attarde dans ce bureau. Même s’il se maîtrise mieux, la colère n’est pas loin. Il pourrait déraper en un clin d'œil et il le sait.
Il y a bien une ou deux piques qui lui brûlent encore la langue. Mais Junior les ravale. Ce n’est pas le moment. Non pas maintenant. Mais le moment viendra.

Il bascule la poignée de porte, ouvre et sort en trombe. Il passe devant le bureau de la secrétaire. Ce n’est qu’une fois dans le couloir que la fureur commence à se lire sur son visage. Illico presto Zac monte pour aller à la salle de sport.
Sinon, il risque de se défouler sur quelqu’un.








Dispo pour une enquête!

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Zac Sanders
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02.07.22 19:08
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