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[CLOS] Exercice intrusion au Rosewood. ft. Les présents
Eliott Eirik
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Exercice intrusion au Rosewood ft. Les présent.es


Derrière les murs du Rosewood, une journée ordinaire débutait. Les cuisines résonnaient des premiers frémissements d’activité. Une bardée d’employé.es s’activait pour accomplir les tâches du matin. Arroser les plantes vertes, tirer les rideaux de velours, faire le réassort des gourmandises dans les coupelles en argent. C’était la vie ordinaire d’un hôtel particulier au standard plutôt élevé. Londres ne devrait pas manquer à la réputation internationale de cette enseigne unique en son genre.

En apparence.

Car derrière la porte du local de sécurité, se trouvait un véritable petit bunker, digne d’un camp militaire. Le niveau de sécurité de l’établissement était égal à celui d’un gouvernement. Un maillage de caméras et de capteurs permettait de capter absolument tout ce qui se passait sur la propriété et cinq cent mètres à la ronde. Le nombre de vigiles avait été doublé de même que les fouilles aux entrées. Un protocole renforcé en réponse aux derniers événements survenus pendant le gala de charité de l’Ambassade de Serbie.

Une partie de l’équipe de sécurité échangeait de bon matin. Parmi elle, Hector Walsh bras-droit du Directeur, autrement appelé Odin par le Réseau. L’homme de main d’Eliott Eirik était sous ses ordres depuis bientôt dix ans. Il était les yeux et les oreilles du vieux leader. Ainsi, il supervisait une partie des opérations depuis quelques semaines. Il s’adressa à l’une des membres de la nouvelle équipe: « Amy. On va y aller dans 10 minutes. Montre moi la caméra 13X. Prévient Bruce. » "Bruce" était BRUCE KHAN l'homme embaûché pour mettre en place une meilleure protection du site anglais.

Ce jour était celui de la simulation grandeur nature. Un exercice de sécurité jugé pertinent maintenant que le Norvégien avait été menacé par trois fois. Ils allaient pouvoir se fixer sur un protocole plus efficace. L'équipe allaient mettre le scénario en route tout de suite.

Sur l’écran géant se voyaient les toits de l’hôtel. Et sur l’un des écrans réduits, la caméra qui donnait sur la terrasse de la suite occupée par le Directeur lui-même. L’un des endroits les mieux protégés du complexe. C’était la suite du dernier étage, l’une des plus grandes. Elle servait d’habitation à Eirik. Il était assis à la table, au soleil matinal, pour profiter de la fraîcheur du début de journée. Il savourait un petit-déjeuner, en compagnie de son amante la boxeuse Gabrielle Caplan. La jeune femme avait passé la nuit ici et ils savouraient un moment de paix.

La journée de travail n’avait pas encore commencé. Le vieil homme portait encore un pantalon en toile blanche et une large chemise. Il n’était, ni habillé, ni rasé. Ses cheveux d'argent n’étaient pas encore ordonnés non plus. Il avait la peau un peu plus mate à force de se balader dans les parcs et cultiver le petit potager installé dans l’ancien cloître. Le Directeur paraissait détendu et heureux pendant qu’il conversait avec l’Américaine.

Un sourire tranquille au visage, il leur servait un peu de café:
« Savez-vous que le marc de caf-» OUIIIWIOUUUIWWWIIII

La sirène d’avertissement était enclenchée. Elle était vive et elle s’entendait dans absolument tous les espaces. Eirik découvrait donc la date de l’entrainement en même temps que sa charmante interlocutrice. L’exercice débutait donc. L’objectif était, bien entendu, d’évaluer la réaction de l’ensemble des employés et des clients. Toutes les personnes présentes entre ces murs devaient être évacuées en toute sécurité… Ce alors même qu’une équipe était là pour semer la zizanie et tester la réactivité du personnel de protection. Cela allait être instructif pour tout le monde.

Les hauts-parleurs furent tout de suite allumés. Une voix féminine donna la première directive : « MESDAMES MESSIEURS veuillez suivre le protocole de sécurité. Evacuation immédiate. » OUIIIWIOUUUIWWWIIII

Eliott posa sereinement la serviette en tissu sur la table. Inutile de paniquer.:
« Oh. Suivons le protocole. » Walsh ne serait pas toujours là. Ce rafraîchissement ne ferait pas de mal. Eliott repoussa sa chaise. Il était encore pieds nus. Ça ne faisait rien. Normalement, ils seraient de retour ici dans moins d’un quart d’heure, si tout le monde jouait le jeu.

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Eliott Eirik
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Javier Gutierrez
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Vanessa Gaviria
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• Javier Guttierez, client
• Eliott Eirik, patron

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]EXERCICE INTRUSION AU ROSEWOOD

Les horaires d’une prostituée du Réseau avait un avantage : Ils étaient flexibles. C’était une des raisons pour lesquelles Vanessa avait choisi d’exercer ce métier dans ces prémisses. Et c’était aussi pourquoi elle se retrouvait là à une heure aussi avancée de l’aube. A une heure où la plupart de ses collègues avaient terminé leur nuit, elle venait de commencer.

La raison de ce décalage était simple. Il était plus simple, pour pouvoir observer les étoiles, de le faire la nuit. Elle y avait donc passé ses dernières heures et enchainait maintenant avec un de ses nombreuses autres casquettes.

Elle sentait que le sommeil voulait se rappeler à elle, pourtant elle n’avait pas d’autres choix que de le repousser. La tâche était légèrement facilitée par l’aspect physique de son métier. Surtout face à un homme aussi impitoyable que Velasco, aussi connu sous le nom de Chapo. Si elle acceptait encore de le satisfaire, c’était bien parce qu’il était l’un des hommes de Salamanca. Et une grande pipelette. Il aimait s’entendre parler, raconter ses prouesses et recevoir des compliments en retour.

Ils venaient de terminer lorsque les sirènes se mirent à retentir. Vanessa sentit rapidement que son client allait en profiter pour prendre la poudre d’escampette sans passer par la caisse. Ce n’était pas la première fois qu’il tentait de lui faire le coup. Et si cette fois l’urgence semblait réelle, elle ne le laisserait pas filer pour autant. Il avait eu son service, maintenant il fallait payer.

Se plaçant devant la porte, elle lui barra le chemin, alors qu’elle n’avait eu que le temps de passer son short et son soutien-gorge. L’homme en face d’elle ne sembla pas très heureux de la manœuvre.

▬ Quítate, perra!* lui gueula-t-il, visiblement pressé. Il devait rejoindre son boss.

▬ T’iras nulle part tant que tu m’auras pas donné mon argent, Chapo.

Et plutôt que de lui donner la somme, il préféra choisir la violence. L’attrapant par le cou, il la plaqua contre le bois de la porte avant qu’elle n’ait le temps de réagir. Lui saisissant les avant-bras pour tenter de se dégager, toutes griffes dehors, Gaviria sentit rapidement l’air lui manquer alors que l’homme s’approchait de son visage. Il ne semblait pas le moins du monde gêné par ses attaques.

▬ Je t’ai dit de te pousser. lui siffla-t-il, visiblement hors de lui.

Cette fois-ci elle acquiesça et se laissa déplacer hors de son chemin, lui permettant de fuir sans payer. Reprenant son souffle dès qu’il lui eut lâché la gorge, elle la sentit bruler à chaque respiration. Vu la douleur, nul doute qu’il y aurait un bleu. Une preuve qui suffirait surement à faire payer l’homme de main d’une autre façon, si elle décidait de faire remonter l’information.

Cependant, rien n’était moins sûr.

Elle avait besoin de lui pour avoir des informations. Cela ne l’empêchait pas, pour autant, de détester l’homme, la peur qu’il lui avait fait subir et surtout son impuissance dans ce genre de situation. La frustration, quant à elle, s’échappa par ses yeux sous la forme de larmes qu’elle eut bientôt fait de sécher.

Enfilant son crop-top et son sac, toujours en massant son cou, elle décida d’enfin suivre les recommandations de la voix dans les hauts parleurs et d’évacuer. Dans sa ruée, elle en oublia ses chaussures. C’était donc pieds nus qu’elle avançait dans les couloirs, davantage hanté par cette main sur sa gorge que le potentiel risque que courrait le Rosewood et sa faune.

________

* Pousse toi, sal***!


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Javier Gutierrez
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31.07.22 20:54
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Brukane portait une veste en cuir, sous laquelle il avait enfilé un gilet pare-balle et une surprise pour l’équipe en charge de la sécurité. Il regardait les écrans de contrôle et l’alarme sonna deux minutes plus tôt que prévu. Cela voulait donc dire que la sécurité avait bien pallier les quelques manques détectés. Il fallait reconnaître que le système de défense de l’hôtel était loin d’être misérable. Au contraire même. Contrairement à ses opérations sur le terrain, l’argent ne semblait pas manquer. La première équipe d’intrusion entrait par les cuisines et allait bien sûr se faire piéger.

Ce fut le cas, quelques échanges de billes de peinture à haute vélocité plus tard, l’équipe avait été mise à mal, ce qui semblait faire la fierté du contrôleur. Il jeta un coup d’oeil à Brukane, façon de dire “eh mec, t’as vu comme ton équipe est minable”. Brukane se contenta de mâcher l’allumette dans sa bouche.

— Ce ne sont que des branleurs, ils ont été arrêté au niveau de la cuisine, dit-il d’un ton condescendant à la radio.
— Et voilà… pensa Brukane.

Le plan se mettait désormais en marche. L’alarme s’arrêta dans la salle de contrôle s'arrêta, mais l'ordre d'évacuation continuait à se faire entendre dans les couloirs. Parfait. La seconde équipe, elle, arrivait par le souterrain, du camion réfrigérant habituel qui venait livrer les habituels aliments frais pour les habituels clients sortirent une douzaine de gars tout à fait inhabituels, eux ! Et ceux-ci n’apparaissaient pas sur les caméras, car pendant que les pions sacrifiables se faisaient dégommer dans la cuisine, la vidéo du garage avait été remplacée par celle de la veille : l’habituelle livraison.

Les femmes et les hommes de la seconde équipe s’engouffrèrent par l’escalier attenant au monte-charge et ils prirent à revers les gardes qui se félicitaient d’avoir dégommer la première équipe. Quelle ne fut pas leur surprise que de constater que les billes de peinture inoffensives et “presque” indolores avaient été sournoisement remplacées par des flashball qui pouvait assommer un gars dès lors qu’on ne visait pas le torse. Quatre gars à terre… qui se plaignaient vraiment ! Car ça faisait vraiment mal d’essuyer ce genre de tirs.

— D’où viennent ces putains de coups de feu ? lança le chef du centre de contrôle, visiblement perdu...

Eh oui, contrairement au piou piou piou des paintball, les flashball faisaient un boucan de tous les diables. Les détecteurs de bruits qu’avait préconisés Brukane avaient été achetés immédiatement après sa recommandation. Preuve encore que les propriétaires avaient les moyens. S’ils avaient détecté sans problème des tirs de pistolets, ils étaient trop sensibles pour les tirs de flashball. Toutes les salles s’illuminaient en rouge, comme si dans chaque salle, un intrus avait tiré. Comme promis par Brukane, les équipes de défense allaient devoir se défendre sans leur salle de contrôle. Et vu la tête des gardes autour de Brukane, ils étaient entre l’expectative et la colère de s’être fait piégé de la sorte. Car ils avaient tout renforcé pour qu'elle soit imprenable. Ils avaient réussi, mais aux échecs, quand on protège trop la reine, on la prive de ses mouvements.

— Ne me regardez pas comme ça les gars ! lança Brukane amusé par la situation.

La salle de contrôle hors service, il posa la main sur la poignée de porte et sortit dans les couloirs et pour observer la réaction du personnel et préparer l'assaut final. Dans le couloir, un homme précédait une femme pieds-nus. Lui, il l’insultait et elle, elle se massait le cou. Brukane leur emboîta le pas et regarda comment tout se déroulait. Les issues étaient immanquables, des gardes prêts à aiguiller l'étrange couple devant lui. Brukane se demanda si le keum était armé. Les clients de l’hôtel étaient le pire point de la sécurité. S’ils étaient fouillés et en théorie sans armes, Brukane comme les équipes de sécurité savaient que leur imagination pour faire entrer une arme pouvait être sans limite. Comme ils allaient en direction de la salle d’Odin, Brukane les suivit comme un simple client de l’hôtel.

— MESDAMES MESSIEURS veuillez suivre le protocole de sécurité. Évacuation immédiate.

Le protocole était respecté à la lettre. Même après l’issue de la première attaque, les consignes d'évacuation ne s’étaient pas arrêtées. Voilà un bon point pour la défense. Suffira-t-il ? Ou était-ce là le piège tendu par Brukane ? De nouveaux échanges de flashball firent un baroufle de tous les diables. Des gardes se regardaient et se demandaient si c’était toujours un exercice ou non.

Espérons qu'aucun d'entre eux ne pètent pas un câble et ne sortent son automatique. Le but des équipes de défense était d'évacuer les clients vers les véhicules blindés. Le but de l'attaque était de toucher un VIP avec leurs mains enduites d'une peinture qui s'illuminait sous la lumière noire.
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06.08.22 17:13
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Exercice d'intrusion au Rosewood

C’était une journée « comme les autres ». Enfin, Presque. J’avais repris, petit à petit mon travail. Ce n’était pas toujours quelque chose d’aisé, mais en ce moment, je dois dire que je manquais un peu de sous pour subvenir à mes besoins… Et je devais faire attention à mes plants, à mes fleurs, qui allaient se faner si je m’en occupais pas. Ce n’était certainement pas Thomas qui allait s’en charger. Il savait comment faire… sauf qu’il n’avait absolument aucune délicatesse dans ce qu’il ferait. Peu importe. En plus, aujourd’hui, j’avais une commande toute particulière à aller porter. J’avais une belle commande d’Edelweiss. J’en avais grandement pris soin pour Monsieur Eirik et voilà le moment de venir porter ce bouquet. Celui-ci je tenais tout particulièrement à le donner en main propre. Je veux absolument pas que quelqu’un amoche le bouquet parce que… Parce qu’il ne connait pas les fleurs. En même temps, je voulais venir lui donner en main propre les papiers qu’il m’avait donné concernant l’inscription au Rosewood. Ce serait un avant-midi assez productif. On n’avait rendez-vous tout ça.

Sauf comme à l’habitude que je sors de mon commerce, il se passe toujours une merde.

Et cette fois-ci n’était pas une exception. J’avais tout juste eu le temps de m’approcher de l’accueil qu’une sirène retentit (et je ne parle pas des créatures fantastiques, j’aurais vraiment que ce soit l’une de ces sirènes, ça aurait été beaucoup plus agréable). Je manque d’hurler ma vie en l’entendant d’ailleurs. Je ne m’y attendais pas, ça détruit mes oreilles, j’ai envie d’aller me cacher. En fait… Je veux bien évacuer, sauf que je me retrouve figée, incapable de faire le moindre mouvement. Mes mains se crispe sur le bouquet que j’ai dans mes mains, je n’arrive pas à faire quoi que ce soit. J’essaie de me convaincre du plus profond de mon âme que cette évacuation n’est pas quelque chose de difficile, que c’est pour la sécurité de tous, mais j’ai encore de ces flashs de l’attentat, de ces morts et cela devient de plus en plus difficile de faire quoi que ce soit.

Je crois que quelqu’un m’a légèrement bousculé, je manque de perdre pied, mais je finis par me mettre en route comme le commun des mortels présents.

C’est juste que de mettre un pas devant l’autre est particulièrement compliqué.

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15.08.22 2:18
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Gabrielle Caplan
Exercice intrusion au Rosewood
Eliott Eirik & Addison Williams & Bruce Khan & Gabrielle Caplan —
<<

La nuit avait été agréable. Dans tous les sens du terme. Gabrielle redécouvrait ce que cela voulait dire, d'avoir un amant pas seulement occasionnel. Un homme qui prenait un peu de place dans sa vie, avec qui elle appréciait de passer du temps et pas que sous les draps. La conversation avec Eliott était agréable, elle appréciait l'aura de cet homme, qui l'apaisait un peu. Elle se laissait petit à petit happé par cette infiltration. Le danger était là, il fallait faire attention, mais elle en avait un peu moins envie, parce que finalement, cette vie semblait appréciable. Il y avait quelque chose de bien, d'être dans la peau de cette boxeuse. Puis, plus elle côtoyait cet homme, plus elle voyait qu'il était plus qu'un simple criminel. Il n'était pas tout noir, bien au contraire, il la touchait, ce qui rendait compliqué son travail. Pourtant, elle ne cherchait pas à s'extraire, elle allait encore plus en profondeur. Aussi parce qu'elle voulait en voir plus, en plus de profiter du temps passer avec Eirik.

Elle s'était levée à l'aube, pour prendre une bonne douche, après un petit entraînement matinal. Car ce n'était pas parce qu'elle passait du bon temps, qu'elle pouvait se permettre d'oublier qu'elle devait être une sportive professionnelle. Elle avait ensuite rejoint le directeur sur la terrasse, pour profiter du petit-déjeuner qui leur avait été préparé. Ou qu'il avait préparé plutôt. Car elle savait que cet homme était aux petits soins pour elle. C'était agréable. Encore plus d'avoir un excellent cuisinier rien que pour elle. Puisqu'il faisait attention à son régime et qu'elle pouvait profiter de la bonne bouffe, sans avoir à fournir l'effort de se faire à manger.

Ils discutaient donc tranquillement, avant qu'un bruit ne la fasse se redresser assez rapidement. L'alarme n'était pas faite pour rassurer les gens. Encore une attaque? Décidément, elle se trouvait toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais à la vue de la tranquillité, voir même l'amusement, de son amant, elle haussa légèrement un sourcil, tout en le fixant.

- C'est un exercice? Ou vous vous êtes fait à l'idée d'être la cible de toutes les attaques possible de Londres?

Même dans un cas de stress intense, elle trouvera toujours le moyen d'avoir un mot un peu plus léger. Mais pour le coup, elle était presque certaine que ce n'était rien d'autre qu'un exercice. Elle commençait à connaître l'homme, pour se dire que si ça avait été réel, jamais il ne serait aussi serein.

Finalement debout sur ses pieds, elle aussi pieds nus. Elle s'étirait un peu et suivait donc l'homme. Habillée d'un training, elle restait confiante. Curieuse d'en voir plus d'un coup.

- A quoi devons-nous nous attendre?

Après tout, un hôtel de criminel, qui se faisait attaquer, qu'est-ce que cela donnerait? Une information que les collègues flics pourraient réellement apprécier...
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17.08.22 17:58
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Pour tout exercice de sécurité, qu’il s’agisse d’un exercice d’alerte incendie ou d’alerte intrusion, il fallait, à Londres, un ou plusieurs membres des sapeurs-pompier de la ville. C’était pourquoi Kathaleen Michigan était là aujourd’hui. Honnêtement, lorsque ses supérieurs avaient dit à la jeune femme qu’elle devrait aller jouer les baby-sitter dans un hôtel - c’était un peu comme ça qu’elle l’avait pris, même si ç’avait été loin d’être les mots employés par les gradés - elle l’avait un peu mal pris sans rien en dire pour autant. En tant que first responder, elle se devait d’être sur place. Elle avait donc noté l’adresse et suivi les consignes: exceptionnellement, comme il s’agissait d’un exercice, elle devrait être en tenue civile pour que les occupants de l’hôtel ne se posent pas trop de questions. Elle en était capable, ce n’était pas le problème. Mais ça la faisait un peu chier, alors qu’elle venait de reprendre du service.

Aussi, c’était simplement vêtue d’un jean - il avait beau faire super chaud, elle se voyait mal porter un short dans le cadre de son travail - et d’une blouse légère qu’elle arpentait le hall, cherchant les issues de secours. Et si on lui demandait ce qu’elle faisait là, elle prétextait s’être perdue et chercher, en réalité, les toilettes, l’accès aux chambres par l’escalier - faisant semblant d’avoir peur des ascenseurs - la salle de restauration ou le bar. Mais, en tout cas, ce qu’elle cherchait réellement, c’étaient des failles, comme par exemple une issue de secours verrouillée.

Observatrice, elle repéra rapidement Addison parmi la foule présente sur place et préféra l’éviter pour ne pas griller sa couverture. Il n’aurait plus manqué que cela. Bien sûr, elle savait qu’au bout du compte elle devrait se faire connaître de la direction de l’hôtel pour donner ses observations, mais si elle pouvait rester discrète auprès des participants au moins pour commencer, c’était mieux.

De fait, l’exercice commença rapidement et ne fut pas tout à fait ce à quoi elle s’attendait. Des coups de feu ne tardèrent pas à retentir, la faisant malgré elle sursauter. Elle n’était pas flic, après tout, même si cela ne lui aurait pas totalement déplu, à une période.

Dans un coin de sa tête, elle nota que les hauts-parleurs fonctionnaient bien et vit les portes des différentes pièces s’ouvrir. Un homme qui se précipitait vers la sortie, bientôt suivi par une femme pieds-nus qui se massait la gorge qui rougissait à chaque seconde qui passait. Il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qu’il s’était passé. Cette scène là, elle ne faisait pas partie de l’exercice et la brune oublia rapidement pourquoi elle était là pour s’approcher de la victime.

“Mademoiselle, venez-vers moi. Est-ce que vous parvenez à respirer?. Regardez-moi. Combien j’ai de doigts?” demanda-t-elle en en pliant trois pour en laisser deux levés. “Vous n’avez pas de points noirs qui dansent devant les yeux?”

HRP: désolée pour le retard!
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18.08.22 17:17
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Eliott Eirik
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Walsh sortit donc de la salle de contrôle devenue hors service. Il devait se prêter à l’exercice comme les autres. Bien entendu sa priorité absolue était d’assurer la sécurité de son employeur. Or M. Eirik se trouvait, pour ainsi dire, à l'exact opposé de sa position actuelle. Il lui faudrait près de six minutes pour parcourir la distance. Hector alluma l'oreillette-micro.

« Toutes les Unités. Retrouvez “Loup gris”.» L’Irlandais se mettait déjà en mouvement, poussant la porte coupe-feu du plat de sa main pour passer par la cage d’escalier. Interdiction de prendre un ascenseur quand ils subissent une attaque. C’était l’une des règles de base.

Pendant que deux paires de vigiles se déplaçaient dans leur direction, les tourtereaux quittent tranquillement la table du petit déjeuner. Eliott avait connaissance du protocole en usage dans la bâtisse. Il enclenche un chrono à sa montre. De même qu’il coupa volontairement son téléphone interne pour être injoignable. L’objectif était-il d’amuser la galerie ? Non, de renforcer les capacités de ses équipes. Il devait donc leur compliquer un peu la tâche.

- C'est un exercice? Ou vous vous êtes fait à l'idée d'être la cible de toutes les attaques possible de Londres? L’humour de Miss Caplan attira un petit sourire dans les prunelles de son hôte. Il apprécie de découvrir son calme et sa pondération dans une situation de crise. Exactement comme sur les enregistrements vidéos de l’Ambassade. Il les avait visionnées avec une attention particulière. Le comportement de Gabrielle avait été exemplaire. Maintenant, il était sûr qu’elle continuait d’avoir un entraînement militaire. Khan allait pouvoir l’aider à vérifier sa théorie ce matin-là. - A quoi devons-nous nous attendre?

Le Norvégien répondit d’un sourire apaisant, sans pour autant infirmer ou affirmer un point de vue:
« Du grabuge, je dirais.» Eliott ouvrit un placard mural. A l’intérieur, il y avait du matériel d'appoint, prévu spécifiquement pour ce genre de désagrément. Eliott tendait un gilet-pare-balle à sa compagne. Il enfila le sien. Il vérifie que Gabrielle avait bien placé. Sans surprise, la dame savait faire. Les coups de feu venaient de commencer aux étages inférieurs. Bientôt, ils allaient entendre les sirènes de la ville. C’était là que tout deviendrait intéressant.

Un pistolet d'appoint pour chacun d’eux. Gabrielle saurait le manier, il en avait la certitude. M. Delavega avait probablement pensé à remplacer les cartouches par des balles à blanc. Odin prenait le partie de ne pas vérifier:
« Nous devons rejoindre le bunker. » Tous les Hôtels Particuliers étaient équipés ainsi. Il y avait toujours des personnalités importantes à protéger, en plus des secrets les plus compromettant de la pègre internationale.

Une fois les lunettes de protection passées, Odin se mit en action. Il se déplaçait lentement sur les marches fraîches. Il avait volontairement emprunté un escalier dérobé pour évaluer la réactivité de son homme de main et des équipes de surveillance. Que cet entraînement leur donne le pire des scénarri. Les détonations venaient de tous les angles. Les sirènes résonnent en fond sonore.

Brusquement, le vieil homme poussa son amante dans son dos pour la protéger. Il a fallu une poignée de secondes pour se décider. L’hésitation de l’encapuchonné fut sa perte. Il reçu une balle à blanc dans la poitrine:
« Ce n’est plus sûr par ici. » Très vif, pour son âge (grâce à son physio et son catch), il leur fit remonter quelques marches pour pousser une porte. Ils arrivaient sur l’un des étages d’hébergement. Au même moment, la position du Directeur était partagée par les bons, comme les moins bons. « Gabrielle. Si jamais je tombe. Il faut que vous preniez ma chevalière avec vous.» La bague d’argent à sa main gauche n’était pas que son alliance. Cet objet contient des fichiers sensibles. « Si vous tombez débarrassez-vous en. » De toute façon Lawrence connaissait la règle. Il ferait ce qu’il faudrait.


ELIOTT EIRIK GABRIELLE CAPLAN HECTOR WALSH

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Ceux qui étaient à l’accueil furent évacués, qu’ils soient clients, livreurs, le protocole était le même. Ils étaient fouillés avant de se rendre au sous-sol, quand bien même quelques enjambées les séparaient de l’issue la plus proche. Le service de sécurité ne devait perdre aucun client, mais il devait vérifier que parmi eux et parmi les livreurs ne se cachent pas un tueur armé.

C’est ainsi que derrière une issue de secours, au milieu des marches de l'escalier, un homme demanda à fouiller [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] après avoir posé sa main sur son épaule pour se montrer prévenant… et discrètement poser une trace invisible de peinture réagissant aux ultraviolets. Son intention était simple ; vérifier qu’il n’y avait pas d’armes dans son sac, comme l’aurait fait un véritable agent de la sécurité. Ce qu’il n’était pas et qu'il s'en moquait un peu, de la présence de l'arme ! Une fouille très superficielle., car plus de clients descendaient, plus l'équipe attaquante marquait de point.

La seconde équipe s’était infiltrée grâce au véhicule de livraison et elle avait pris le contrôle des sous-sols, car c’est par là qu’on évacuait les petits clients, ceux qui n'avaient accès ni à une panic room ni au bunker. On les évacuait vers les véhicules blindés, des escortes sûres pour quitter les lieux ! Alors, cet intrus, habillé comme les autres agents de sécurité avait grimpé les marches deux par deux et s’était arrêté dès qu’on lui envoyait les hôtes. Il comptait bien tous les toucher dans son uniforme presque parfait. Presque parfait, mais pas parfait, les nouveaux badges n’avaient pas pu être contrefaits. Est-ce que le réceptionniste derrière Addison remarquera l’absence de badge ? L'intrus n'avait pas eu le temps de ramasser le badge du véritable agent de sécurité qu'il avait virtuellement abbattu d'une bille de peinture quelques secondes plus tôt. Il préparait intérieurement son speech si on l'interrogeait sur son badge. Est-ce que le réceptionniste croira l’agent infiltré quand celui-ci déclarera l’avoir fait tomber dans l’escalier ?

Quant au bagagiste, toujours à la réception, il se dandinait d’un pied sur l’autre. Il cherchait un moyen d’attirer l’attention de la splendide sapeur pompier face à elle, le sapeur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Elle prenait soin de Vanessa ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) visiblement blessée et déstabilisée, selon lui. Le jeune homme ne savait pas quoi faire, d’autant que le type à côté à l’accent hispannique semblait hors de lui. Il posa une main ferme sur le pompier et lui tint ses mots :

— Laisse cette traînée là ! Par où on sort ?

Le bagagiste d’habitude si timide se prit pour un preu chevalier l’espace d’une minute et attrapa la main du criminel. Sa réaction ne se fit pas attendre et la seconde suivante, le bagagiste se retrouvait avec une main autour de la gorge. Une main qui le serrait bien trop fort pour parler. Il essaya une fois, deux fois et réussit à pousser un léger :

— La sortie de secours est juste derrière vous, monsieur.

Il voulut déglutir, mais n’y parvint que lorsque la prise se relâcha.

Quelques étages plus haut, Brukane reçut la position du Directeur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Un message rapidement partagé par chacune des équipes. Brukane devait s’y rendre pour observer, mais il ne le fit pas. Il mémorisa avec soin la position et vérifia un plan d’évacuation. Il savait où ils étaient. Il n’allait ni vérifier ni jouer au gentil ni au méchant. Il s’était donné une mission supplémentaire. Une mission à cause de l’ego des protecteurs d’Elliot. Il avait envie de leur donner une petite leçon. Il y perdrait sûrement sa prime, mais cela l’amusait.

Au lieu d’observer, Brukane descendit les escaliers pour observer comment se tramait le filtrage à la réception. C’était un des points les plus difficiles à protéger. Ouvert à quatre vents, ce poste stratégique devait néanmoins être protégé. Comment se débrouillait la réception ? Arrivé aux premières marches descendant vers la direction, il avait une vue imprenable.

Il remarqua le réceptionniste tendant le bras comme un agent de la circulation et désignant l’escalier vers le sous-sol. La tension était montée d’un cran à cause d’un criminel que Brukane connaissait sous le nom de Chapo. Un sexiste, raciste, très bas de plafond qui faisait appel à ses muscles dès que son entrejambe et son cerveau était dépassé. C’est sans doute pour cela qu’il était si barraqué.

Observant l'altercation, il interviendrait uniquement s’il mettait réellement en danger la vie de quelqu’un. Pour l’instant, il tenait le bagagiste par la gorge. Il allait descendre quand Chapo lâcha sa prise après que le bagagiste lui a désigné l’escalier de secours.

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05.09.22 14:51
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Gabrielle Caplan
Exercice intrusion au Rosewood
Eliott Eirik & Addison Williams & Bruce Khan & Gabrielle Caplan —
Vu le calme du directeur, Gabrielle avait quand même envie de croire que c'était prévu. Ou en tous les cas, que ce n'était pas quelque chose dont il n'avait pas été mis au courant. Après tout, un exercice était ce qu'il y avait de mieux, pour garder les troupes au taquet. Elle restait donc tout aussi calme que son partenaire, pas besoin de stresser. Ce n'était pas non plus son genre, elle savait garder la tête froide, dans des situations critiques. Elle avait été militaire, elle était infiltrée, c'était la base de savoir tenir ses nerfs. De plus, il y avait une petite curiosité à voir le directeur dans cette situation, ainsi que tout son personnel et les gens de l'hôtel en général. Sans doute qu'il y aurait un peu de spectacle.

- Du grabuge. Bien.

Elle attrapait le gilet par balle qu'on lui tendait. Découvrant donc que l'homme était plutôt bien équipé. Il avait tout ce qu'il fallait dans ce penthouse. Elle observa les flingues et eut un léger mouvement de la tête. Ça ne rigolait pas. Ce n'était pas qu'un exercice de feu. Il y aurait du grabuge, il l'avait prévenu.

- Mmm... les coups de feu lui firent tourner la tête. Elle checka alors le magasin de l'arme, pour s'assurer qu'elle était belle et bien prête pour faire feu. Parfait.

Elle ne disait rien, mais montrait qu'elle acceptait ce que lui disait le directeur. Après tout, lui savait ce qu'il fallait faire. Il était celui qui connaissait, sans aucun doute, le mieux ce bâtiment. Il lui permettrait de découvrir ses secrets. Ce qui n'était pas négligeable. Ils devaient donc rejoindre le bunker, pas de problème. Arme en main, elle le suivait donc, démontrant déjà une façon de se déplacer, qui démontrait que le terrain, elle l'avait connu, fût une époque.

Les bruits qui les entouraient, démontrait que les moyens étaient gros. Que personne ne rigolait, que tout le monde prenait cela au sérieux. Ce qui l'interrogeait, aussi, c'était de savoir comment ils allaient gérer les forces extérieurs, les flics, les pompiers, les sauveteurs, tout ceux qui pourraient se mêler de ce qui ne les regardaient pas, si une attaque se faisait réellement. Quelles étaient les excuses, comment ils pourraient s'en sortir? Que dire, quand un hôtel qui devait être on ne peut plus normal, se retrouvait attaquer par des hommes en armes, qui ressemblaient sans doute plus à des commandos, que des mecs qui voulaient juste braquer l'épicerie du coin.

Eliott démontrait, lui, qu'il n'avait pas de problème à appuyer sur la gâchette pour abattre un ennemi... homme dangereux, elle le savait, elle le notait toujours un peu plus. Elle continuait de le suivre, s'assurant de protéger leurs arrières, tirant alors sur un homme qui leur arrivait dessus bien trop rapidement. Elle se retrouvait protégée contre un mur, observant son amant.

- Je ferai de mon mieux, Eliott.

En tous les cas, il était très clair que cette chevalière, devait être importante.... et là... ce serait chaud de la lui enlever, sans avoir l'air suspecte.
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Tease me
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Eliott Eirik
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Exercice intrusion au Rosewood ft. Les présent.es


La respiration du vieux loup était un peu agitée. Mais, il avait l’esprit calme. - Je ferai de mon mieux, Eliott. Promettait la sportive alors qu’ils venaient tout juste s’échapper à une petite rafale de balle. Eirik savait que sa partenaire avait les nerfs solides. Il en devenait ici le témoin privilégié.

Nul doute qu'autour du directeur certaines forces antagonistes vont converger. Les défenseurs allaient rapidement prendre le dessus. Ils étaient entraînés aussi bien, voir mieux que les corps militaires. Ils connaissent bien les lieux en plus d’être les mieux équipés et les plus nombreux. Le Directeur ne se faisait donc pas réellement de souci quant à la protection de la clientèle entre ces murs. Tout le monde serait sorti d’ici en un seul morceau.

Le véritable exercice était celui de se protéger lui-même. Le bunker se trouvait au sous-sol, où en revanche, la situation était inconnue. Gabrielle et Eliott n’avaient pas moyen de savoir ce qui s’y passaient. Ils progressent lentement mais sûrement d’étage en étage. Jusqu’à ce qu’une équipe de sécurité arrive et les encadre.

Odin adressa un sourire à la jeune femme
« C’est l’occasion de vous montrer les zones interdites. »

Leur escadron arrivaient en bas, au rez -de -chaussée. Il allait dans la direction opposée des sortants. Le chemin jusqu’au bunker était extrêmement balisé. La silhouette de M. Walsh apparaissait sur la droite du Directeur finalement. Silencieux comme un guerrier japonais, l’homme prend la direction de l’opération pour escorter le couple en lieu sûr.

Hector lorgnait la boxeuse, raide, il posait une main sur l’épaule de son employeur:
« Monsieur… » Ils arrivaient au seuil du sous-sol. Les hommes se déployaient donc pour couvrir la zone. Ils découvraient ainsi qu’il y avait une équipe sur place. Il évacuent une partie des clients. Mais, quelque-chose n’allait pas. Ces hommes ne faisaient pas partie des employés. D’ailleurs, ils les touchent avec la peinture UV pour marquer des points… comme si lors d'une véritable attaque, ils avaient pris le volant des véhicules d'évacuation en somme.

Le temps de comprendre la supercherie que leur groupe fut dépassé:
« Eh bien.» Constate le vieux combattant, tandis que son garde du corps était bombé de peinture et lui et Gabrielle encerclés. Eliott suivait ses “adversaires” du regard. Il veillait surtout à ce que sa belle ne soit pas malmenée. Ce serait la seule chose qui pourrait l’inciter à sortir de son calme olympien. « On dirait que M. Delavega vous a eu.» Un des mercenaires leur passait des liens aux mains. L’enlèvement était le pire scénario que le Réseau pouvait redouter. M. Eirik était une Bible du crime à lui tout seul.

Ses yeux gris fondaient dans ceux de son amante:
« Ils doivent vous garder en vie pour avoir un moyen de pression. » C’était la théorie la plus plausible.


ELIOTT EIRIK GABRIELLE CAPLAN HECTOR WALSH

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