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[CLOS] Nuit blanche et idées noires [PV JB]
Louisa Lorca
Louisa passait de plus en plus de temps à l'extérieur. Elle rentrait pour dormir... mais découchait même de plus en plus souvent. Depuis le week-end avec Desmond, la blonde avait changé ses habitudes. Elle passait beaucoup de temps avec son copain et ce, alors que son emploi du temps était déjà bien chargé. Au moins, elle n'avait plus cours du soir... puis qu'elle avait passé ses examens en candidat libre. Louisa avait eu l'impression de tout foiré, de A à Z. Même si Desmond l'avait aidé à réviser, la jeune femme se sentait vraiment débile face à sa copie. L'école, c'était vraiment pas son truc. Ses compétences étaient ailleurs. Puis, savoir faire des équations et des veilles dates pour les couronnement, ça servait à que dalle au quotidien. Louisa attendait les résultats qui ne devaient pas tarder... peu confiante. Au pire, elle pourrait re essayer l'année prochaine mais Louisa en avait pas la foi. Elle était peut être juste super nulle.

Ces sentiments négatifs la poursuivaient durant la nuit. Si la blonde avait eu des insomnies après l'enlèvement, elle était plutôt une bonne dormeuse. Mais là, le sommeil la fuyait. A 3h du matin, elle s'était résolue à se lever. La fraîcheur était agréable. De fortes chaleurs se concentraient sur Londres. La blonde aurait aimé croire qu'elle avait une insomnies à cause de ça, mais Louisa savait très bien ce qui l'empêchait de dormir. L'angoisse avait d'abord était minime, mais plus le temps passait, plus elle devenait impossible à étouffer. C'était comme une sorte d'infection, une véritable gangrène qui était en train de la bouffer de l'intérieur. Louisa était face à un dilemme impossible. Elle était perdante dans tous les cas... sans compter que cela ne pouvait que mal se terminer. Peut être que c'était mérité, qu'elle n'aurait pas du mette le nez dans cette enquête... mais c'était trop tard pour reculer. Il n'y avait plus le choix.

Debout, en pyjamas, tenue qui était composé d'un short ainsi qu'un vieux t-shirt déformé, Louisa avait finit par ressortit un paquet de cigarettes. Elle n'arrivait pas à arrêté complètement, pas quand une telle angoisse lui rongeait les trippes. Tout ça... comment faire ? La blonde se sentait face à un mur. Pour la première fois depuis longtemps, Louisa avait aussi envie de fuir. Elle pourrait disparaître. C'était une des seules solutions qui lui paraissait acceptables. Mais la jeune femme aimait sa vie comme elle l'était. Comment pourrait elle se déraciner de nouveau ?

Louisa quitta le mojo et se posa le long du quai. Surtout qu'elle ne pouvait parler de ça à personne. Les anarchistes étaient recherchés par tout le monde. Surtout depuis qu'ils avaient fait un attentat. Ils tuaient des gens. Le danger était palpable. S'ils se rendaient compte de ce que faisait Louisa... ils tenteraient forcément de la tuer. C'était terrifiant. La jeune femme reprit son téléphone et recommença à regarder des détails sur les vidéos amateurs des attentas. Elle essayait de se faire croire que ce n'était pas eux, mais chaque détail, chaque élément, lui montraient bien qu'elle avait raison. Les anarchistes et la famille adoptive de Desmond ne faisaient qu'un. A force de voir ces images, Louisa avait de la violence plein la tête. Peut-être qu'elle n'arrivait plus dormir aussi pour cette raison...

La blonde ne savait pas quoi faire, déjà coincé dans un conflit de loyauté qu'elle ne pouvait que difficilement résoudre. Si elle dénonçait les anarchistes, Desmond serait forcément détruit. Il aurait beaucoup trop mal. Cette possibilité lui était impossible. Et en même temps, Louisa ne pouvait pas laisser ce groupe terroriste agir impunément. Lutter pour changer ce système, oui, mais comme ça, pas de cette manière... La blonde en avait mal à la tête. Son estomac était noué par l'angoisse. Putain de merde, elle n'aura jamais dû ouvrir cette porte. Rester dans l'ignorance aurait été bien plus simple.
Louisa Lorca
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30.07.22 23:09
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Jean-Baptiste Lemoine

Nuit blanche et idées noires <<<

Avec tout le bordel ambiant, l'ambassade, Max, tout ce qu'il vivait depuis quelques mois maintenant, JB n'avait guère eu le temps de réellement s'assurer que sa protégée allait bien. Qu'elle continuait à suivre ses cours, que les choses se passaient comme elle devait. Bien sûr, il avait rencontré Desmond, mais ils n'avaient pas eu le temps depuis, d'échanger vraiment dessus. Ce n'était pas que le français n'était pas intéressé par la vie de Louisa, mais il avait beaucoup à faire et il fallait avouer que cet homme, pouvait être dévoué à une cause et oublier le reste. Ce qui avait coûté quelques-unes de ses relations. Pourtant, il voulait être là, dans la vie de la jeune femme, les procédures d'adoptement étaient en cours, ils devaient attendre. Prendre leur mal en patience. Comme souvent, quand on parlait d'administratif.

Il avait remarqué, quand même, que Louisa semblait être plus que préoccupée. L'entendre se déplacer dans le Mojo alors qu'ils étaient en plein milieu de la nuit, prouvait qu'il y avait sans doute quelque chose. La porte de la péniche s'ouvrait pour se refermer ensuite, les pas sur le pont. Le flic était couché sur le dos, sur son lit, observant le plafond, il finissait par se lever à son tour, passant un training, il sortait à son tour, pour voir où elle se trouvait et repérait sa silhouette un peu plus loin, sur un banc proche du quai. Il se passait une main dans les cheveux, en mettant à son tour pied à terre, pour la rejoindre, s'asseyant à ses côtés, sans observer ce qu'il y avait sur son téléphone. Il lui laissait toujours son intimité. Il n'avait pas à la surveiller.

- Hey kiddo. Avec un léger sourire. Tu dors pas? Ça va?

Notre homme n'était pas du genre à tourner autour du pot. Fallait avouer qu'il n'en avait pas le temps. Et puis, avec Louisa, ils s'étaient toujours dis qu'ils ne le feraient pas, ou le moins possible. L'important était la communication, encore plus quand cela concernait cette jeune femme.

- J'suis là, si tu veux parler, tu sais.

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17.08.22 16:00
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Louisa Lorca
Louisa éteignit son téléphone et regarda JV arriver. Silencieuse, elle prit de nouveau une large bouffé de nicotine. La cigarette, c’était vraiment de la merde, mais la blonde n’avait pas les nerfs pour gérer ça. Il fallait combattre un problème à la fois… Et Louisa était face à un dilemme qu’elle ne pouvait pas résoudre. « Ouais… Juste le sommeil veut pas de moi. » C’était laissé trop de place aux angoisses. La blonde se rapprocha du flic et se posa contre son épaule. Louisa soupira. Un de ces soupir d’angoisse profonds et révélateur du monstre qui lui dévorait l’estomac.

Louisa savait très bien qu’elle pouvait parler à JB, mais là… Est-ce qu’elle le pouvait seulement ? Garder le secret était peut-être le meilleur moyen pour que ça se passe bien ? Enfin, le moins pire possible ? A cette pensée, Louisa sentit que son point de rupture était en train d’être atteint. Elle avait 20 ans, bientôt 21, ce n’était pas à elle de porter tout ça. La blonde avait voulu un peu d’action, mais pas se retrouver face à… à tout ça. C’était tellement trop. Louisa posa une main sur son visage au tant pour gagner du temps que pour essayer de se ressaisir. La blonde était face à une décision où il n’y avait que des mauvais choix.

Louisa écrasa sa cigarette et commença à ouvrir son paquet pour en fumer une autre. Il était nécessaire qu’elle réussisse à se reprendre. Elle avait survécu et à tout, c’était pas maintenant qu’elle allait échoué. « Je voulais arrêter de fumer, mais c’est plus le moment. ». Encore une fois, le terrorisme ça faisait bien relativiser. Se concentrant sur ses gestes, Louisa se rendait compte qu’il y avait un tremblement d’angoisse dans ses mains. Elle se figea et ramena ses doigts sur le banc. Au moins, l’air frais de la nuit était agréable. Louisa aimait cette ville, la nuit, et le mojo. Pourtant, si elle parlait, si elle faisait prendre, elle risquait de tout foutre en l’air. JB lui avait donné toute sa confiance… Et Louisa avait la sensation qu’elle était en train de le trahir en restant dans le silence. Dire quelque chose serait pourtant terrible. Si l’agent W l’apprenait, est-ce qu’elle mettrait ses menaces à exécution ? Est-ce que si Jean-Baptiste l’apprenait, est-ce qu’il se sentirait obligé d’agir ? Et donc encore aggraver la situation ?

Louisa ramena sa main droite devant sa bouche, partagée entre mensonge et vérité. Elle n’avait rien vu venir. Quoi qu’elle méritait peut-être cette situation ? Tout avait été trop parfait, il avait fallu que le karma lui fasse un énorme fuck. Certains arrivaient à conserver leur secret jusqu’à la tombe, mais Louisa n’était pas de ce genre-là. En fait, elle avait plus l’impression que ce secret allait l’amenait jusqu’à la tombe justement. Les anarchistes avaient fait un attentat, ils tuaient des gens. S’ils apprenaient qu’elle devait jouer le rôle de la taupe, il était évident qua ça lancerait une nouvelle chasse à l’homme. Puis Louisa ne pouvait pas trahir Desmond. Elle était vraiment amoureuse de ce mec. Il avait accepté de lui faire confiance, et la blonde était en train de le trahir de la pire manière qui soit.

Louisa était face à un dilemme qui ne pouvait pas être résolu. Elle répondit lentement « C’est pas que je veux pas… C’est que je peux pas. » A le dire, la blonde sentit des larmes naitre et rouler dans ses yeux. Elle s’était pourtant promise de ne pas pleurer. Mais il fallait croire que ça aussi, elle n’en était pas capable. Les images des attentats lui repassèrent en tête. Est-ce que la même chose pourrait arriver sur le mojo ? Personne ne serait plus en sécurité nulle part. Le plus simple serait qu’elle se casse. Loin de JB, loin d’Eden… il n’y avait pas besoin qu’ils prennent aussi. Eden avait déjà assez souffert. L’idée qu’elle puisse de nouveau être dans une situation de stress était insupportable pour la miss. Ce n’était pas comme ça que les choses devaient se passer. Eden méritait d’avoir une vie tranquille… Et JB de ne pas se faire trahir de cette manière.

Louisa prit une respiration. Elle était une battante. Dans une autre situation, la blonde aurait pris la fuite, mais elle aimait cette vie. Elle avait quelque chose à défendre, un foyer pour lequel il fallait montrer les crocs. « Tu devrai partir avec Eden en France, juste le temps que je gère mes affaires. » La blonde affirma « Tu ne peux pas m’aider. ».
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21.08.22 12:28
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Jean-Baptiste Lemoine

Nuit blanche et idées noires
Les insomnies pouvaient avoir plusieurs raisons, il savait que cette jeune femme pouvait être prise d'angoisses qui lui pourrissaient la vie. Il se demandait ce qu'il pouvait bien avoir. Il lui passait doucement un bras autour des épaules, alors qu'elle se calait contre lui, l'important étant toujours de lui montrer qu'il était là pour elle, si elle en ressentait le besoin, parce qu'il était important qu'elle se sente en confiance. Bien sûr, JB savait qu'il l'avait, sa confiance, mais ce n'était pas parce qu'elle était acquise, qu'il ne fallait pas toujours travailler dessus. Il se devait de se montrer intéressé et concerné par sa vie à elle. Pour ne pas qu'elle croit une seule seconde, qu'elle n'avait pas d'importance à ses yeux.

Ce qu'elle pouvait lui dire, n'était clairement pas fait pour le rassurer. Il y avait quelque chose qui lui rongeait sérieusement les sangs, mais quoi? Réussirait-il à lui faire dire ce qui n'allait pas? Il savait que c'était son taff à l'instant, de faire cela. Il fallait juste trouver les moyens d'ouvrir correctement la discussion. Elle pouvait entièrement lui faire confiance, il ne jugerait pas, bien sûr, et fera tout pour l'aider. Bien entendu, dans la mesure des moyens disponibles. Alors le fait qu'elle lui dise qu'elle ne pouvait pas lui parler... lui fit légèrement froncer les sourcils.

- Pourquoi tu ne peux pas? Tu es en danger? Quelqu'un te menace? Tu sais que je peux faire face à cela...

Le flic parlait d'une voix douce. Pas fâché contre elle, mais si des gens se permettaient de la mettre dans une situation délicate, il ne laisserait jamais passer cela. Ce n'était pas sa façon de faire, encore moins avec celle qu'il avait décidé de prendre pour fille. Alors il ne lâcherait pas le morceau. La regardant un instant, tandis qu'elle lui faisait comprendre qu'il devrait peut-être partir quelques jours avec la petite de Max, le temps que les choses se calment. Chose qu'il ne pourrait faire de toutes les façons, puisque la fille profitait d'être avec sa mère... enfin peut-être qu'il faudrait partir en France, tous les 4, pour mettre les deux Serbes à l'abri.

- Tu m'inquiètes un peu Louisa. Quelles sont ces affaires dont tu me parles? Je pense qu'au contraire, je peux t'aider, mais pour cela, il va falloir oser me dire les choses... qu'en penses-tu?

Elle devait suffisamment connaître Lemoine maintenant, pour savoir qu'il ne se laisserait pas convaincre facilement, parce que maintenant qu'il la savait potentiellement en danger, il ferait tout pour que cet état de fait, change.

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11.09.22 10:27
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Louisa Lorca
Louisa eut un soupire, un véritable soupire qui sortait du fonds des tripes. Peut-être qu’il fallait qu’elle parle, mais si elle faisait ça, JB allait forcément se mettre en action et ça les mettrait encore plus dans la merde. Totalement au repos, la tête contre son père adoptif, Louisa ne savait pas quoi faire. Elle resta longuement silencieuse… Tout en repassant les images des attentats dans son crâne. Louisa ne pouvait pas imaginer que cela puisse se produire sur le mojo… déjà que son géniteur s’était ramené une fois sur le bateau. La blonde reprit sa cigarette et se laissa prendre une longue respiration avant d’expliquer « De toute façon, j’en ai trop dit maintenant… tu ne me laisseras jamais partir sans savoir. » C’était le cas. C’était aussi rassurant.

Louisa sentit l’angoisse revenir, sa cage thoracique était en train de se fermer sur un cœur qui battait trop fort. « J’ai… découvert un truc qui fallait pas et depuis, je suis vraiment dans la merde à cause de ça. » Elle s’excuse « Je t’ai mis en danger, j’ai mis tout le monde en danger, mais… ça a jamais été mon intention. Je voulais juste passer mes examens c’est tout. ». Louisa se redressa, jeta son mégot et alluma une nouvelle cigarette. Elle annonça de but en blanc « Je sais qui sont les anarchistes. » La blonde les avait tous identifié sur les vidéos. Pourtant, ce n’était pas encore complet puisque le gouvernement les voulait tous. « Et c’est la famille adoptive de Desmond… Lui ne le sait pas. Il n’en fait pas parti. C’est quelqu’un de bien. Je l’aime. » Louisa réprima un sanglot dans sa dernière phrase. Des putains de larmes s’étaient remises à couler. Cette situation, c’était tellement de la merde. Ils ne pouvaient pas être heureux et avoir les mêmes problèmes que tout le monde ?

« Un agent de gouvernement m’a approché, ils savent tout. Ils veulent que je m’infiltre dans le groupe des anarchistes pour avoir l’identité de tout le monde… Et si je ne le fais pas…Ils ont des dossiers sur toi, la Strike. » Louisa avait sa cigarette qui se consumait au bout de ses doigts. « Je ne veux pas que tu finisses en prison, ni toi, ni les autres. » La jeune femme du reprendre une respiration, c’était une pression terrible pour ses épaules. « Tout est arrivé très vite. J’ai pas eu le temps d’en parler, c’est comme si une enclume m’était tombé sur la tête. » Un effet de sidération. Louisa s’en voulait. « Desmond, il va se sentir tellement trahi, je vais le perdre. C’est horrible pour lui, je peux pas lui infliger ça et en même temps j’ai pas le choix. Je suis obligée de jouer la comédie… c’est si dur. » Ses doigts tremblaient. « Si tu fais quoi que ce soit, ça va jute empirer. Mais en même temps, si les anarchistes l’apprennent, ils vont s’en prendre à toi, à Eden… Et moi aussi… ils ont déjà tué plein de gens à l’ambassade, c’est pas un carnage de plus qui va les emmerder. »

« J’ai pas cherché que tout ça arrive, c’est juste arrivé comme ça. Je ne savais pas. » Louisa avait du mal à gérer ses émotions. Elle avait si peur… « C’est arrivé par hasard, j’ai juste ouvert la mauvaise porte. C’est pas faute, je voulais pas que ça arrive. Pardon, je suis désolée, je mets en danger tout le monde. Je sais pas quoi faire. Je sais vraiment pas quoi faire… Quoi qui se passe je vais perdre quelqu’un d’important… Desmond mérite pas ça… Et… » La voix de la jeune femme se perdit dans une respiration, elle avait ramené une main sur son visage. Vraiment, elle aurait voulu disparaitre.
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18.09.22 20:11
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Jean-Baptiste Lemoine

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Louisa commençait à bien connaître JB. En effet, maintenant qu'elle en avait trop dit, jamais il ne lâcherait l'affaire, tant qu'elle n'en aurait pas dit plus. Qu'elle n'aurait pas expliqué ce qui lui pesait comme ça sur la conscience. Parce qu'il voyait bien que ça la rongeait, qu'il y avait un vrai problème. Un problème qui avait besoin d'être réglé. Et cet homme était prêt à beaucoup, toujours, pour aider ceux qu'il aimait.

- En effet.

Heureusement pour lui, il n'avait pas besoin d'en demander plus, la jeune femme se libérait de son poids en lui parlant, sans qu'il n'ait à lui tirer les vers du nez et c'était mieux ainsi. Une vraie relation de confiance, une preuve de plus, que Louisa se sentait en sécurité avec lui. Il en était touché aussi, quelque part et tant mieux. Il fallait que cette relation continue sur cette voie, qui était la bonne à ses yeux.

Il la laissait parler, sans l'arrêter, lui caressant doucement le haut du dos, pour lui faire comprendre qu'il était là, qu'il la soutenait, qu'il n'allait clairement pas bouger. Ce qu'elle disait, l'inquiétait de plus en plus, qu'elle ait découvert quelque chose qui semblait important et dangereux, la suite ne manqua pas de le laisser un peu plus que surpris.

- Tu.. quoi?

Comment pouvait-elle savoir qui était les anarchistes? Qu'est-ce qui s'était passé? Il restait silencieux, pas de questions, pas maintenant. Elle parlait. Il fallait qu'elle continue, qu'elle lui dise tout. Parce que si elle laissait des zones d'ombre, c'était cela qui pouvait réellement les mettre en danger. Parce que si elle les avait juste reconnus, elle pouvait être encore protégée, il ne s'attendait pas à la suite. Que Desmond soit le lien... qu'il ne soit pas au courant... il lui essuyait doucement les joues, il savait qu'elle tenait à ce garçon. C'était un poil rassurant d'entendre que le garçon ne semblait pas faire parti du groupe.

La suite ne manqua pas de le mettre en colère. Non pas que quelqu'un avait des dossiers sur lui. Ce n'était pas très étonnant, ils essayaient tous de le faire tomber, mais qu'ils utilisent Louisa contre lui. Qu'ils la mettent en danger. Ces enfoirés incapables de faire le taff eux-mêmes. Toujours à se planquer derrière des gens qu'ils pouvaient manipuler. Pourtant, le français ne montrait pas trop sa colère, parce que l'important était que sa fille adoptive continue de parler.

- Je vois...

Elle ne voyait pas de solution, ce qui n'était pas étonnant. La situation était merdique. Pourtant... il allait l'aider. Doucement, il la prenait dans ses bras, pour l'attirer contre lui, la serrer dans ses bras, pour la rassurer.

- T'inquiète pas pour nous Louisa, je mettrai tout le monde en sécurité s'il le fallait. Je comprends que tu es dans une mauvaise situation. Mais peut-être faudrait-il en parler à Desmond. Peut-être pas de façon frontale, mais lui poser quelques questions, voir comment il voit cette famille? Ce qu'il pense de l'attentat, le faire venir ici, qu'on en discute tous ensemble? S'écartant légèrement pour la regarder, lui faire un sourire rassurant. Je sais que tu ne le voulais pas Louisa, ne t'excuse pas. Ce n'est pas ta faute. Il était important qu'elle l'entende. Maintenant, l'important, c'est qu'on trouve le moyen de te sortir de cette situation, ok? Marquant un temps. En ce qui concerne ce que te demande ces agents du gouvernement, on les emmerde un peu... c'est quand ton prochain rendez-vous avec eux? Je vais pas les laisser t'envoyer dans la gueule du loup, sans leur dire ce que je pense. S'ils veulent faire peur avec leur dossier sur moi, qu'ils s'attaquent au moins à la bonne personne. Tranquille.

Maintenant que la jeune femme lui en avait parlé, il n'allait pas la laisser seule dans la tourmente. Ils trouveraient une solution à deux. En tous les cas, jamais il ne la laisserait se mettre en danger ainsi. Il avait vu de quoi était capable les anarchistes et cette jeune femme, n'avait pas à porter toute cette histoire sur ses épaules.

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24.09.22 23:43
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Louisa Lorca
Comment ne pas s’inquiéter ? Louisa regardait JB, surprise, sans trop savoir comment agir. Oui, elle lui faisait confiance, mais là, la situation était totalement différente. C’était tellement dangereux. Mais après, au vu de ce qu’ils avaient déjà traversés, cela ne semblait pas si dramatique… la boule au ventre, la blonde était attentive. « Je vais essayer. » Déjà, parler à Desmond. Mais comment faire ? Comment dire ? Il risquait tellement de se sentir trahi. Louisa avait tellement peur de le perdre… Il en avait déjà vu pas mal… et bon, au moins, la solution proposer par JB lui semblait crédible. La jeune femme se sentait un peu plus en confiance. En parler tout les trois et chercher une solution était la meilleure chose à faire. De toute manière, Louisa n’était pas capable de gérer cette situation seule. Elle ne pouvait pas non plus faire machine en arrière. « Je vais faire le faire. Je vais en parler avec Desmond. » La peur, c’était quelque chose, mais il fallait agir. Louisa n’allait pas rester passive devant cette situation.

Louisa regarda ses mains, évitant le regard de JB. Il voulait toujours la défendre, mais là… « Non, mais c’est moi aussi… j’ai voulu enquêter et tout… Si je n’avais pas fait tout ça, je serai jamais tombé sur ce genre de problème. » C’était un peu sa faute, tout de même.

Quant au gouvernement « Je ne sais pas… je dois attendre qu’ils m’appellent sur un téléphone qu’ils m’ont passés et ensuite, je dois faire ce qu’ils me disent… je peux pas prévoir. » Louisa avait toute confiance en JB, mais là c’était autre chose. L’agent du gouvernement avait vraiment impressionnée la jeune femme. C’était différent du mafieux qui avait pu lui lacérer la peau, mais c’était bien là. Et cette fois, Louisa n’avait plus peur pour elle, mais pour les autres, pour ses proches, pour ceux qu’elle aimait. C’était comme avec Emily… Et avec elle, tout s’était mal terminée. Le pire pouvait arriver. Louisa ne pouvait pas accepter que ça arrive une nouvelle fois. « Je suis pas sûre tu puisse faire ça… imagine, ça les énerve, ça pourrait être pire encore… J’ai, j’ai peur pour toi. » Vraiment. Louisa avait une famille maintenant, il n’était pas question de la perdre.
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Jean-Baptiste Lemoine

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C'était bien qu'elle ait le courage de le faire. Parler était peut-être la meilleure chose à faire. Surtout avec Desmond. Il ne connaissait pas vraiment bien le jeune homme, mais de ce qu'il en avait vu quand ils s'étaient croisés, il avait l'air de tenir à Louisa, ce qui était un bon premier pas. Il n'avait pas l'air d'avoir des idées extrémistes et s'il ne savait pas qui étaient vraiment ces gens avec qui il traînait, peut-être qu'apprendre qu'ils étaient les terroristes de l'ambassade, lui ferait retourner sa veste les concernant. Tout dépendait du niveau de moralité de ce jeune homme.

- Oui fais ça. Et tu me tiens au courant, ok? Tu le fais dans un endroit où il y a du monde aussi, pas quelque part où vous ne seriez que les deux.

Pas qu'il craignait une mauvaise réaction, mais on n'était jamais trop prudent. Il ne voulait pas que Louisa se retrouve seule avec lui, vulnérable à une attaque. C'était tout. Mieux valait un café, quelque part en ville, qui ferait réfléchir l'autre à deux fois, avant de faire une bêtise. Et en ce qui concernait ces agents du gouvernement...

- La prochaine fois qu'ils t'appellent, tu me les passe. Je leur dirai ma façon de penser. Tu ne fais rien, en tous les cas, sans m'en avoir parler.

Parce qu'il ne fallait surtout pas qu'elle soit seule. C'était trop dangereux et elle n'avait pas toutes les armes pour se défendre correctement. JB n'était pas prêt à ce qu'elle soit utilisée comme un appât. Et ça, ces putains d'agents allaient rapidement le comprendre. Quelle idée de venir comme ça auprès d'une jeune femme et de l'utiliser pour arriver à leurs fins.

- C'est bien de vouloir enquêter, Louisa. Mais tu pouvais m'en parler. On ne devient pas détective en un claquement de doigt... et il vaut mieux en parler à des gens de confiance, pour ne pas se retrouver ensuite dans des situations bien merdiques. Ce n'était pas pour rien qu'ils étaient quatre dans la Strike. Ils se protégeaient les uns, les autres. Ils évitaient de se cacher leurs histoires, surtout les sales. Pour ne pas être pris au dépourvu.

Le français avait un petit sourire tranquille et posait doucement une main sur les épaules de Louisa, pour l'attirer à lui, confiant. Il n'était pas sans peur, mais il emmerdait les grandes instances. Rien à battre de ce qu'ils pourraient bien lui faire à lui.

- Boarf, tu sais, c'est pas les premier à qui je prendrai la tête. Ils peuvent toujours s'attaquer à moi, je saurai les accueillir. Et on va faire un front commun. Le but, c'est qu'ils arrêtent de te faire peur. On pourrait leur coller un procès au cul pour ces méthodes dégueulasses. T'inquiète, on sera dans notre bon droit.

Lemoine était confiant, de toutes les façons, il allait la protéger, coûte que coûte. On ne s'attaquait pas à sa famille. Point barre.

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30.10.22 9:54
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Louisa Lorca
Louisa se sentait merdique et complétement conne. Pour le coup, son sentiment correspondait bien à la réalité… Parce qu’elle avait voulu être super maligne, plus intelligente que tout le monde et voilà où elle en était. Elle était emmêlée dans une situation de merde et JB arrivait encore à l’aimer à cause de ça. Louisa était définitivement le vilain petit canard. Elle n’avait jamais fait quelque chose et n’arriverait jamais à s’en sortir, tout ce qu’elle touchait, elle arrivait à le faire pourrir. Elle était quelqu’un de mauvais. Vraiment une mauvaise fréquentions dans le sens le plus pure du terme.

Oui, je ferai ça. Parce que la situation était telle qu’elle ne pouvait pas être certaine de la réaction de Desmond… Louisa se sentait vraiment terriblement mal. Elle était vraiment une personne horrible.

Pour ce qui était des membres du gouvernements, Louisa se sentait déjà mieux à se dire que JB serait là pour l’aider à gérer tout ça. Elle se sentait totalement écrasée par la situation.

Louisa ne pu s’empêcher d’avoir un moment de soulagement quand le français eu juste un sourire. Il lui disait ce qu’elle fallait qu’elle fasse pour faire mieux la prochaine fois, mais il ne se mettait pas en colère et ne lui gueulait pas dessus. C’était toujours très… surprenant, bien que JB ait toujours agi comme ça. La jeune femme avait peur des adultes, enfin des encadrants puis qu’elle était elle-même majeur maintenant. Mais Louisa ne se sentait pas adulte dans sa tête, peut-être que ça serait toujours le cas d’ailleurs. La jeune femme avait la sensation qu’elle n’arriverait jamais à gérer sa vie.

Pourtant au contact de son père adoptif, Louisa eu la sensation que ça allait le faire. Tout n’irait peut-être pas mal. Peut-être qu’ils pourraient s’en sortir avec le moins de casse possible… tout ce que voulait Louisa, c’était arriver à protéger les siens sans se mourir elle-même.
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