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[CLOS] Why would you do this? ft. JB
Hans Wittelsbach
Why would you dou this? ft. Lemoine
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Il avait promis à Lemoine que s’il lui cachait quelque chose, il finirait par le découvrir. Voilà qui était maintenant chose faite… même si c’était bien plus grave que ce qu’il s’était imaginé.

Ce connard, cette merde absolue lui avait menti. Après que les experts eurent déverrouillé le téléphone d’Ileana, qu’elle avait caché dans un interstice du plancher de sa chambre, Hans eut accès à tout. Bien qu’il avait fait ses propres recherches de son côté, obtenant notamment des informations sur son dossier de santé, ainsi que le dossier que lui avait fourni Rebecca Peterson, celle-là même qui lui avait appris qu’Ileana avait aussi le nom de Maxyne. Plus étonnant encore : elle portait aussi le nom de Joy, dont le carnet d’adresse comprenait certains noms compromettants, dont celui de Lemoine.

Ileana, Maxyne, Joy. Une et même personne, et beaucoup trop d’alias. C’était elle, qui se cachait.

Voilà pourquoi Lemoine tenait tant à sa théorie de la « simple fugue volontaire ». D’après les messages qu’ils s’étaient échangés, ils étaient Ileana et lui semblaient proches. Lemoine s’était bien gardé de le mentionner à Hans, mais pourquoi? Pourquoi lui avoir mentit à ce sujet? L’avait-il aidé à s’échapper de l’ambassade? La planquait-il chez lui? Pourquoi risquer sa carrière pour cette femme? Où se trouvait sa fille, Eden?

Hans ne croyait jamais que ce jour viendrait, mais voilà : il avait assez de preuves pour réduire Lemoine et la Strike à néant. Il ne s’en priverait pas.

Le commandant se tenait là, deux agents à bord de leur voiture, lui sortant de la sienne, les yeux rivés sur cette plaie qu’était le Mojo dans le paysage londonien. Hans voulait d’abord parler. Après l’interrogatoire mené auprès du mari d’Ileana, l’Allemand se doutait que c’était lui qu’elle avait fui. Qui engage des gardes pour chacun des déplacements de sa femme? D’autant plus que le statut de l’ambassade était particulier, et compliqué. Elle avait disparu dans le chaos de l’attentat, avait profité de la panique pour s’enfuir. Ou, elle avait été aidée. Lemoine? Peut-être. La Strike? Peut-être aussi.

Hans demanda aux deux agents de rester derrière. Si quelque chose tournait mal, ils seraient là pour le cueillir. Il espérait toutefois que le Français se montrerait raisonnable. Le commandant avança vers l’embarcation, son badge, ses armes, et les menottes à son ceinturon, et cogna à la porte avec acharnement. « Lemoine! Ouvrez cette porte et sortez les mains en l’air, ou je la fais défoncer. Vous avez 30 secondes », lança-t-il avec assez de force pour être entendu. « Je sais que vous connaissez Ileana ».

Si cela ne l’inciterait pas à sortir… Hans recula, la main sur la crosse de son fusil.

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Hans Wittelsbach
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17.08.22 23:21
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Jean-Baptiste Lemoine

Why would you do this? <<<

Difficile de voir s'il y avait quelqu'un sur le Mojo ou pas. Il n'y avait pas vraiment de fenêtre qui donnait sur l'intérieur de la péniche. Autant dire qu'Hans pouvait potentiellement s'égosiller pour rien. Le bateau était presque désert. Eden était avec sa mère, dans la planque de Kent, Louisa devait traîner avec Desmond sans aucun doute et JB était à l'extérieur, il avait décidé de manger à l'extérieur, allant dans le bouiboui qu'il connaissait bien, pour discuter avec les gens du quartier et quelques-uns de ses indics. Car même si Max' était maintenant en sécurité, il continuait à travailler sur l'affaire, à trouver un moyen qu'elle soit réellement et définitivement, en sécurité. Que les Serbes lui lâchent la grappe pour de bon. Pour le moment, il cherchait potentiellement à contacter la tête de la Mafia, qu'ils échangent sérieusement sur le sujet. Oui, il jouait avec la ligne, mais si c'était pour le bien de quelqu'un qui faisait partie de sa meute, il était prêt à prendre tous les risques.

Et pour le coup, il risquait d'en prendre plein la gueule. S'il avait vu ce qui l'attendait près du Mojo, jamais il ne serait rentré chez lui. Il y avait des confrontations qu'il valait mieux éviter. Il ne manqua pas de repérer les voitures balisées. Haussant un sourcil, il lâcha quelques jurons en français, reconnaissant en un clin d'œil, la silhouette de Wittelsbach sur son pont de bateau. Mais qu'est-ce que foutait cet emmerdeur ici? Il n'avait pas entendu ce qu'il s'était époumoner à dire, mais cela n'empêchait pas de rendre assez méfiant le leader de la Strike.

Mains dans les poches, insolent, indolent, il s'approchait du trio, qui s'apprêtait à défoncer sa porte.

- Si vous vouliez un café, fallait juste me passer un coup de fil, les gars. Tranquille, taquin, les cherchant bien entendu. Il se moquait d'eux, ne montrant aucune inquiétude.

Le français était bien obligé d'avoir l'air confiant, ne posant pas plus de questions que ça, pas de doute que l'Allemand saurait parfaitement se répéter.

*En français dans le texte
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19.08.22 22:20
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Hans Wittelsbach
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Aucun bruit venant de l’embarcation ne parvenait à Hans. Il tendit l’oreille, mais ce fut derrière lui que Lemoine se manifesta. « Sheiße ! » Hans sursauta, et dévisagea le Français avec des yeux ronds. Déjà furieux de s’être fait surprendre, le sourire suffisant de l’inspecteur suffit à le faire sortir de ses gonds. Hans serra les dents. « Je vais enfin vous ôter cet air idiot que vous avez sur la gueule depuis trop longtemps Lemoine », lui promit-il, les traits crispés par la colère. « Vous voulez un coup de fil? Ça tombe bien, j’ai justement un nouveau téléphone sur moi ».

Hans plongea la main dans la poche intérieure de son trench, sans quitter Lemoine des yeux. Il en sortit le téléphone fleuri d’Ileana, qu’il agita comme un éventail pour que le Français prenne bien le temps de comprendre dans quelle merde il se trouvait. « Vous reconnaissez ça? Attendez, je vous rafraîchis la mémoire ». Hans fit défiler le fil de conversation entre Ileana et Lemoine, et cita un passage de leur échange : « Salut, tu peux passer chez madame Sutter ? Elle est d'accord pour garder le secret... Je sais que c'est pas l'idéal, que je t'en demande beaucoup mais... tu me manques. Dis oui s'il te plait... »

En rangeant le téléphone dans sa poche, Hans ordonna aux deux agents de fouiller la péniche afin de s’assurer qu’elle était bien vide, ce qui le laissait seul face à Lemoine. Hans l’examina longuement, cherchant la raison pour laquelle l’inspecteur pouvait avoir agit ainsi. Le message qu’Ileana lui avait envoyé éclaircissait peut-être les choses, ou les compliquait. Il avança : « Vous étiez amants? C’est pour cela que vous l’avez aidé? »

Pour le moment, c’était sa première théorie. Le mari, Lars, n’avait même pas cherché à nier que l’harmonie n’était pas au rendez-vous avec sa femme. Il l’avait fait suivre par des gardes pour qu’elle ne s’enfuit pas. Quant à Lemoine, il était maintenant le premier sur la liste des suspects pour ce qui était du kidnapping d’Ileana. Ou plutôt de son évasion. On fait des choses folles par amour, Hans le savait bien. Pourtant, Lemoine ne lui semblait pas avoir le profil d’un grand amoureux.

Les deux agents sortirent de la péniche les mains vides. Hans soupira. Bien sûr, s’aurait été trop facile de la trouver là. Elle était planquée quelque part, et vu le nombre d’indics et de collaborateurs que le Français connaissait dans la ville, Ileana était une épingle dans une botte de foin. Le visage durcit, Hans lâcha finalement la crosse de son arme. « Je vous conseille de collaborer parce que votre crime, vos crimes, vous mènerons en droit prison ». Si Lemoine acceptait finalement de dire la vérité sur cette affaire, la gravité de peine serait grandement réduite. N’est-ce pas le pire cauchemar d’un policier, que de se retrouver en prison avec ceux et celles qu’il y a envoyé? « Où est Ileana? Où est sa fille, Eden? »


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21.08.22 18:29
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Jean-Baptiste Lemoine

Why would you do this?
Le français voyait qu'il venait de surprendre le trio. La tête du commandant démontrait une certaine colère. Ouhhh il n’avait pas l'air d'apprécier de s'être fait avoir à son propre jeu. Ce qui pouvait amuser l'inspecteur. Pourtant, les paroles de Wittelsbach ne prévoyaient rien de très cool pour la suite. Pourtant, il tentait de garder son calme, de son côté. Qu'il n'aime pas son air goguenard, n'était pas une nouveauté, quant au reste... il haussa légèrement un sourcil en le voyant jouer avec un téléphone devant ses yeux, la coque correspondait parfaitement au personnage qui le tenait.

- Mmm... vous vouliez me montrer votre nouvelle coque, commandant?

Bon certes, il jouait aux cons et s'en amusait un peu. Mais c'était parfois un plaisir, de pousser ses interlocuteurs dans leur retranchement, simplement en leur faisant péter des plombs. Et fallait bien dire qu'Hans semblait être une cocotte-minute, qu'il suffisait de faire exploser.

Que le mec lui lise l'un des sms de Max, quand elle était enfermée par ces enfoirés de Serbes, aurait pu le faire grogner. Déjà parce que c'était privé, ensuite parce que cela, obligatoirement, le ramenait à lui. Et donc, à leur relation. Il resta pourtant de marbre, haussant très légèrement un sourcil. Il fallait qu'il trouve rapidement le pourquoi du comment ils se connaissaient. L'avantage, sans doute, était le fait qu'elle avait plusieurs noms, plusieurs identités, il pourrait peut-être faire en sorte qu'il n'avait pas fait le lien.

- Oh. Faisant une petite moue. Excusez-moi mais... vous avez un mandat?

Non parce que, se permettre d'aller fouiller sa péniche, sans suivre les lois, ça n'allait pas. Et il connaissait parfaitement ses droits, lui aussi. Et s'il fallait faire chier le monde, il le ferait. Hans n'avait pas réellement mis de contexte à tout ce qu'il se passait, le français pouvait un peu jouer là-dessus. Simplement pour tenter d'en apprendre un peu plus sur ce qu'il savait, ce qu'il cherchait.

- Amant de qui? Aidé à quoi?

Gagner du temps, faire le con. Toujours pour s'aider. Il fallait qu'il fasse rapidement sa défense, pour cela, il lui était important d'avoir des informations. Tout le monde en donnait, sans en avoir l'air, finalement. Mettant tranquillement ses mains dans les poches, montrant qu'il n'était pas une menace et qu'il était plutôt tranquille avec lui-même, finalement. Haussant à nouveau un sourcil, alors que la menace de son interlocuteur était claire et nette.

- Mes crimes? J'peux savoir de quoi vous parlez commandant? Et sur quoi vous vous basez pour me menacer comme ça?

Le leader de la Strike n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds facilement. Il en fallait beaucoup pour le faire vaciller, il avait l'habitude de se retrouver dans des situations bien merdiques, comme celle-là. Il eut alors un air un peu surpris, feintant la suprise bien sûr, l'avantage, c'était bien le fait qu'il utilisait le prénom "officiel" de Max. Parfait, il pourrait jouer là-dessus.

- Vous avez fumé? Regardant les deux autres collègues. Pourquoi vous me parlez d'elle comme si je la connaissais?

*En français dans le texte
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21.08.22 23:21
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Hans Wittelsbach
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Aucune réaction de la part de Lemoine, sinon prétendre qu’il ne voyait pas de quoi Hans l’accusait, ni où il voulait en venir, avec ces SMS. Le visage du commandant s’assombrit. Le croyait-il stupide? « Vous vous enfoncez, Lemoine », l’averti Hans. Le numéro correspondait, le propriétaire du téléphone correspondait, et surtout, l’endroit où le téléphone avait été trouvé correspondait. Il se garda cependant d’expliquer tout ça à l’inspecteur, qui visiblement, croyait pouvoir s’en sortir en jouant au con.

Quand Lemoine évoqua le mandat normalement nécessaire pour fouiller la résidence d’un citoyen, Hans eut un sourire mauvais. « Ne vous en faites pas pour le mandat ». Lemoine pourrait toujours se plaindre plus tard aux autorités responsables s’il croyait que ses droits venaient d’être bafoués, mais Hans estimait avoir suffisamment d’éléments pour fouiller la péniche sans mandat, comme dans le cas où la police soupçonne qu’une personne puisse être en danger. Après tout, Lars avait peut-être eu raison de craindre qu’on s’en prenne à sa femme, dirait-il au juge si les choses devaient en arrivées là. Hans n’en croyait rien lui-même, évidement, mais il s’appuierait sur son devoir de policer…

Peut-être alors Lemoine commencerait-il à comprendre à quel point sa position était délicate. « Puisque vous connaissez si bien vos droits et la loi, Lemoine, vous savez sans doute quelle peine ce pays réserve aux policiers corrompus et aux parjures, n’est-ce pas? », demanda Hans, redevenu grave, avant de citer cette même loi. « Quiconque fait une déclaration ou une affirmation à un agent de la paix ou un fonctionnaire public, dans l’intention de tromper et en sachant que sa déclaration ou son affirmation est fausse, commet un parjure et est coupable d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de sept ans ».

Hans, commandant et personne autorisée par la loi à permettre que ce genre de déclaration soit faite devant lui, Lemoine s’était parjuré en prétendant faussement ne pas connaître Ileana. Cela était sans compter les autres infractions que Hans pourraient tout aussi bien trouver : entrave volontairement un agent de la paix dans l’exécution de ses fonctions, omet sans excuse raisonnable de prêter main-forte à un agent de la paix. Il ne pouvait pas encore prouver que c’était bien Lemoine qui avait « enlevé » la Serbe, mais pour l’accuser de s’être parjuré, les preuves étaient indéniables. Les yeux gris du commandant jaugeait le Français avec un profond agacement.

« Dites-moi pourquoi votre numéro dans le téléphone qu’Ileana dissimulait dans sa chambre de l’Ambassade, et peut-être réussirez-vous à ne pas passer les sept prochaines années en prison. Dans tous les cas, vous êtes en état d’arrestation pour parjure et entrave à la justice ». Au moment où Hans termina sa phrase, les deux agents encerclèrent le chef de la Strike pour lui passer les menottes.
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Hans Wittelsbach
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24.08.22 18:45
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Why would you do this?
Le commandant semblait être beaucoup trop confiant. C'était sans doute ce qui pouvait faire tomber son accusation. Après tout, ce n'était pas un pauvre sms, qui pouvait prouver quoi que ce soit. C'était même franchement faible comme preuve de quoi que ce soit. Alors se permettre d'entrer chez lui, comme ça sans mandat... le français observait son interlocuteur, sans trop en dire, mais il savait qu'avec des avocats comme Keenan, ce pauvre homme s'y casserait les dents. Il suffisait d'un grain de sable dans la machine, pour que toute son accusation, plutôt bancale, ne s'écrase par terre et qu'il ne pleur en faisant, à son tour, la circulation. Mais finalement, cela démontrait une chose, que Hans, aussi collé monté qu'il avait été à l'époque de son arrivée au Yard, devenait comme tous les autres, prendre des raccourcis.

- Mmm... c'est vous qui devriez peut-être vous en inquiéter commandant. D'un air tranquille.

Oui, oui, il savait très bien ce qu'un ripou pouvait risquer. La perte de liberté était bien sûr, le pire. Mais pour le moment, les preuves à son encontre, étaient rares et heureusement. Il savait aussi que l'allemand voulait lui faire peur, pour tenter d'obtenir certaines choses de sa part. Pourtant, il n'était pas homme à trembler si facilement. Certes, il pouvait avoir de sérieux problèmes, il n'était pas idiot, mais c'était une tête de mule et protéger Max était important. Pas certains que l'homme face à lui le comprenne. Il travaillait pour ceux qui lui faisaient du mal, et ça... c'était définitivement quelque chose qu'il n'appréciait pas.

- Vous vous doutez aussi, j'imagine, qu'entre la théorie et la pratique, les choses ne sont pas toujours aussi simple, n'est-ce pas? Je sais que vous voulez me faire peur, commandant, mais j’vois pas trop où vous voulez en venir. C'est une excuse pour me foutre derrière les barreaux parce que vous ne supportez pas ma tronche? C'est un peu léger quand même.

Bon ok, ça commençait à devenir tendu et la suite n'était pas pour plaire, mais que pouvait-il réellement faire. Il n'allait pas, pour le moment, trop se débattre, parce qu'il ne souhaitait pas envenimer pour de bon cette situation, mais pour le reste... il observait l'homme face à lui.

- Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi vous me prenez la tête avec cette nana que je ne connais pas, moi des messages de ce genre, j'en reçois d'escorte et de prostituées que j'aide souvent avec leurs connards de clients. Fallait juste espérer que Madame Sutter ferme bien sa gueule... Donc bon, si vous voulez me foutre une autre amende pour fricoter avec ces dames, pas de souci, je l'assume totalement. Mais arrêter de me baratiner avec cette nana qui a disparue, on est sur le coup aussi, j'vous signale. Soupirant. Laissant les collègues faire leur taff. Ouais ouais... pas de problème, commandant. A quoi bon se débattre?

*En français dans le texte
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11.09.22 10:58
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Contrairement à Ormes, qui ne se basait que sur des spéculations et sa propre intuition, Hans avait une preuve tangible que Lemoine connaissait Ileana, et donc, avait menti à son supérieur en le regardant droit dans les yeux. L’inspecteur connaissait les conséquences pour ce genre de délit, pourtant, il ne démordait pas de sa version. Hans croisa les bras sur son torse. « Vous trouvez ça léger, de cacher votre correspondance avec une personne disparue? Nous n’avons visiblement pas la même définition de ce mot vous et moi. Je vous ai donné une chance, Lemoine. J’aurais pu retirer Ormes de vos pattes, mais vous avez préféré faire le malin ». Inutile de dire en face des deux autres agents combien Lemoine l’agaçait profondément. Cela pourrait être repris contre lui, si toute cette histoire se rendait en Cour.

Hans ne s’attendait pas au prochain argument du chef de la Strike. C’était donc pour ça qu’il côtoyait des prostitués? Pour les défendre contre les violences de leurs clients? Un argument qui ressemblait à celui de Gutierrez, quand celui-ci avait pénétré un bâtiment sans mandat. Pour défendre ces filles-là des ordures qui profitaient d’elles. Là où Javier avait mal agi, c’était le contraire pour Lemoine. Tout le monde avait droit à la protection. Celles qui vendent leur corps ne faisaient pas exception, même si Lemoine ne réglait ce problème que de façon superficiel.

« Je ne vais pas vous amender pour avoir protégé quelqu’un », pesta Hans, hors de lui d’expliquer la base même de la fonction policière. « C’est bien pour ça que je vous demande où elle est! » Le message qu’elle lui avait envoyé sonnait effectivement comme un appel à l’aide. Mais contre qui?

Quand les agents terminèrent de lui passer les menottes, Hans ordonna : « Fouillez-le ». Son arme ainsi que ses effets personnels furent placés dans différents sacs hermétiques, y compris le téléphone portable du Français. Une mine d’or d'informations potentielles sur ce qui s’était réellement passé. C’était presque trop beau pour être vrai! Le message d’Ileana s’y trouvait, c’était certain. « Puisque vous ne nous dites rien, peut-être que ceci nous sera plus utile », dit-il en agitant le portable de Lemoine sous son nez. « Dès que nous aurons le mandat, évidemment. Les juges sont sensibles au respect de la vie privée et à ce genre de bêtises. En attendant, nous allons rendre visite à cette chère madame Sutter. Quant à vous Lemoine, cela vous laissera peut-être le temps de vous souvenir de cette femme. Emmenez-le ».

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Hans Wittelsbach
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13.09.22 20:46
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Jean-Baptiste Lemoine

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Hans ne démordait pas de son idée et bien qu'il n'était clairement pas dans le tort, ce n'était pas JB qui allait le lui dire. Après tout, lui protégeait Max, même si cela pouvait l'emmener dans une mauvaise posture. Ce qui était très clairement en train de se passer. Mais il n'arrivait pas à faire confiance à l'Allemand. Même s'il lui avait dit qu'il l'aiderait s'il disait ce qu'il savait et qu'il ferait de sa vie un enfer, s'il lui mentait. Le français savait donc dans quoi il allait tomber. Mais tant pis. Mieux valait que personne ne sache où pouvait être Max, plutôt que l'information se perde dans au Yard et qu'elle n'arrive aux mauvaises oreilles. Des taupes, il y en avait partout. Le silence était le meilleur moyen de la garder en sécurité, le temps qu'elle se remette de ce qui lui était arrivé. Que cela plaise au commandant ou pas, il s'en moquait.

- Mmm...

Il estimait que Wittelsbach était comme Ormes, un enfoiré qui ne savait pas faire autrement qu'emmerder ses pairs, plutôt que de tenter d'arrêter ceux qui le méritaient vraiment. Après tout, pourquoi continuait-il à s'acharner à retrouver Max, alors qu'il ferait mieux de s'inquiéter des Anarchistes, voir même des Serbes de l'ambassade, qui étaient tout, sauf blanc. Enfin... c'était sans doute trop en demander.

- Pourtant, vous semblez bien parti pour faire mieux que m'amender, commandant. Avec un petit sourire.

Ouais, il s'en moquait, s'il devait aller derrière les barreaux, il irait. Qu'importe. Il se laissa faire, pas besoin de rajouter des accusations contre lui. Qu'ils le menottent, le fouillent, il restait tranquille, laissant faire les collègues, qu'il sentait un poil mal à l'aise de faire ça. Bien sûr que son portable pouvait l'intéresser, il n'y trouverait pas grand-chose de très intéressant. Ce serait vraiment le prendre pour un bleu et un con.

- Peut-être. Avec un air qui voulait tout dire. Ce genre de bêtise, qui pourrait potentiellement foutre tout le plan de l'allemand en l'air, qu'il continue seulement à être ainsi. Cela arrangeait clairement les affaires du leader de la Strike. Faites seulement, commandant.

Lemoine n'avait pas intérêt à montrer une once d'inquiétude. Tant qu'il avait l'air sûr de lui, droit dans ses bottes, ce serait difficile d'être assuré en face, d'être sur la bonne voie. Un concours de sang-froid. A voir qui aurait le dernier mot. Et Wittlesbach pouvait compter sur le fait qu'il venait de se faire, avec Jean-Baptiste un ennemi de taille, qui n'aurait aucun problème à lui mettre tous les bâtons dans les roues qu'il pourrait... après tout... il le cherchait bien.

La route vers le Yard lui permettrait ainsi de mettre en place son plan. Il pouvait totalement faire confiance aux autres membres de la Strike. Tout était normalement assez bien monté, ils pourraient s'en sortir, sans presque pas de casse. Espérons.

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