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[CLOS] L'étau ft. Zac
Hans Wittelsbach
L'étau ft. Zac
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Les fouilles dans le portable de Lemoine furent concluantes. Dès la réception du mandat, Hans avait décortiqué chaque recoin du téléphone du chef de la Strike. Non seulement ils purent confirmer la relation entre Ileana et Lemoine. Une fois de plus, le commandant avait la preuve que Lemoine lui avait menti. Alors, sur quoi d’autre mentait-il?

Il y eut aussi l’interrogation de madame Sutter, la patiente d’Ileana. Ou plutôt de Max. La vieille dame fut facile à retrouver, puisque le commandant avait eu accès à la liste des patients traités par Max, avec leurs coordonnées. Il ne pensait jamais qu’il s’en servirait un jour, mais madame Sutter, après explication, semblait plus confuse qu’autre chose.

D’abord, le bureau de la Strike devait être passer au peigne fin en intégralité, y compris les ordinateurs et les historiques de recherche de chacun. Comme il ne s’agissait pas de la vie privée cette fois, Hans aurait tout le loisir d’envoyer l’équipe technique se charger d’éplucher chaque document et information qui s’y trouverait. Le commandant eut le pressentiment qu’ils y trouveraient des choses encore plus compromettantes, et pas nécessairement reliés à cette enquête. Qui sait ce que la Strike cachait dans ses propres bureaux, sous le toit même de Scotland Yard?

Toutefois, avant de ravager les bureaux de l’équipe sans tête, Hans procéderait à une interrogation en règle de Zac Sanders. Ce n’était pas de gaité de coeur qu’il le ferait. Zenon et Amélia, ses amis de longue date, lui en voudraient certainement, mais il n’avait pas le choix. L’échange entre le chef de la Strike et son coéquipier était accablant. Cependant, Hans avait besoin de plus. Il voulait un aveu.

Hans convoqua Zac dans son bureau très tôt le matin, avant que la majorité des employés ne soit en poste. Comme pour Lemoine, il ne voulait pas faire de vagues, s’il devait lui aussi l’arrêter.

Il venait de terminer sa tasse de thé quand Sanders toqua à sa porte. Pourquoi n’avait-il pas hérité du caractère de Zenon, se demanda Hans, avant de lui faire signe de rentrer, et fermer la porte derrière lui. « Bonjour Zac », commença-t-il, en empruntant une voix sérieuse. « Assieds-toi. Nous devons parler de Jean-Baptiste ».

Hans suspendit un moment le fil de ses pensées, non pas pour créer un effet de suspense, mais pour rassembler son courage. Il n’avait pas envie de se faire détester de Zenon et d’Amélia. Pour la première fois depuis son entrée en poste, il regrettait d’être assis sur cette chaise, plutôt que sur celle qu’il avait occupée au stup durant des années. Hans ne pu qu’espérer que tout se passerait bien.

« Comme tu le sais j’ai enquêté sur la disparition d’Ileana et j’ai retrouvé son portable. Elle et Lemoine ont échangé des messages peu avant son enlèvement. Entre autres elle lui demandait de l’aider et de la rencontrer », poursuivit Hans. Si Zac ne voyait pas où son supérieur voulait en venir, il le saurait bien assez tôt. « Je n’ai pas eu le choix d’arrêter Lemoine pour entrave à la justice. Ce qui est passible de 7 ans d’emprisonnement ».

Plus Hans fouillait, plus les preuves de ses mensonges s’accumulaient contre le Français. Le dossier était passé de vide à dodu en quelques semaines seulement. Pourtant, à la base, ce n’était pas contre lui qu’il en voulait. Il voulait seulement retrouver cette fille. Toutefois, il ne pouvait ignorer ce genre de comportement. Le dossier devant lui, Hans l’ouvrit, et retrouva les copies des messages échangés entre Lemoine et Zac. « Quelques jours après l’enlèvement d’Ileana, toi et Lemoine avez eu un échange de sms intéressant… ». Hans leva la feuille devant ses yeux, et cita ce qui y était écrit. Après que Zac ait demandé à Lemoine comment «elle» allait, ce dernier répondait par ceci : « Elle se remet gentiment, faut être patient. Mais c’est bien qu’elle soit plus prisonnière ».

Hans reposa alors la feuille. Pour lui, ça ne faisait aucun doute que cette «elle» était Ileana. Qui d’autre cela pouvait être? Si Zac avait la réponse, Hans était tout ouï. Il croisa les mains devant lui. « Expliquez-moi, ou vous irez rejoindre Lemoine et je fouillerais l’intégralité du bureau de la Strike ».

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Hans Wittelsbach
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Zac Sanders

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HANS Wittelsbach VS ZAC Sanders

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Le soleil se lève à peine lorsque le radio-réveil brise le silence de la chambre. C’est l’heure entre nuit et jour et l’on devine à peine les ombres. Junior grogne d’être ainsi dérangé dans sa sieste. Il sent la fille à côté de lui qui ondule pour changer de position. Un vague souvenir de la veille affleure, alors qu’il appuie sur le bouton poussoir pour arrêter l’alarme.
Nu comme un ver, il frissonne dès qu’il quitte la chaleur du lit. Dans quelques jours ce sera l’automne. Les températures baissent. Les jours vont raccourcir aussi.

-”Viviane.” La jeune femme fait mine de ne pas l’entendre, pendant qu’il va tirer le rideau gris pour faire entrer la lumière de la cité. Londres est en action perpétuelle. -”Vi… ” Zac regarde vers le lit. Il sourit en découvrant la chute de rein et les longs cheveux noirs qui couvrent son dos. Cette nana est canon. -”Babe… Sānū uṭhaṇā pavēgā. ” lui souffle-t-il avant d’aller allumer la cafetière dans la cuisine.

Pandey et Sanders se retrouvent parfois pour passer du bon temps ensemble. Ils s’entendent et ne se prennent pas la tête. Il est dans l’équipe d’OP. Elle bosse au standard du 911. Ils parlent peu du boulot. Ils ont des horaires pourris tous les deux. Ça colle. -”Tu veux un thé ?” Ils sourient tous les deux. C’est le père de Vi qui tient l’épicerie indienne dans laquelle Sanders achète ses produits. Le monde est petit.

Il faut s’activer. Zac passe dans la douche. Il se fait un frottage en forme. Un rasage pour adoucir son air de voyou. Un peu d’eau de Cologne Il troque le t-shirt provocateur contre un truc neutre. Un jeans en bon état pour parfaire la tenue du flic sage. Dans tout cela, il n’y a qu'une gourmette en argent pour raconter ses origines.
Son regard accroche la silhouette brune dans le reflet du miroir. Les amants se sourient. Pendant une seconde, Junior se voit bien snober l’Allemand. -”Je lance les dosas. ” Une particularité de leur région commune, au sud du continent.

Une heure plus tard, le Striker entre dans le parking interne de Yard. Il traîne sur le blouson cette odeur de tabac froid et de café indien. Une fois le moteur coupé, c’est un silence d’aube du monde. Les fourmis sont au calme. Les lumières sont en demie teinte.
Zac passe d’abord par leur bureau. Il dépose, le casque, ses affaires. Un petit passage aux WC. Il envoie un petit message à son chef. Toujours dire quand on se retrouve avec le bouledogue en tête à tête.

-”Salut. ” D’abord, passer par la neutralité, voir ce qui se passe et aviser. Le souvenir de la rétrogradation hante les pensées du flic.
Un tic en entendant le prénom de l’Inspecteur Lemoine. Quoi ? Hans croit-il vraiment pouvoir faire cracher un des leurs sur le dos du chef ? Signe de désespérance. -” Ah. ” Bon, ils ont courru un risque significatif. Ce n’est pas une première. Chaque fois ils s’en sortent. Tout ce qu’il faut, c’est une bonne histoire. Les gens adorent les histoires… Oui même ce cher Wittelsbach aime les contes de fée.

-”... entrave à quoi ? Pourquoi le loup ne l’a pas prévenu de “ça” ? Franchement qu’est ce que l’Allemand peut avoir trouvé assez solide pour jouer au grand juge ? Zac se demande s’il a bander au moment où il a annoncé sa sentence au Français ? Bien entendu, qu’il doit être content de lui. De les dessouder. -”Pas le choix. Ouais. ” Le bon petit soldat donne toujours cette excuse. Les SS ont dit ça quand ils ont envoyé des croyants en camp de travail.
Pas le choix. Y a qu’un lâche pour sortir ça.

Pas de panique à bord. Les menaces c’est la technique vieille comme le monde. -”Ouais ouais, j’ai compris l’idée.” Zac a donc un sourire. Parce qu’il a de quoi démonter tout le film que Hans c’est monté. Dégustation par anticipation. -”Je vois bien le quiproquo. Tu vas être déçu. On parle de Sio. Une de mes potes. Elle se faisait tabasser par son mec. ” Il se gratte la joue à la façon du comte d’Avon. Il se racle un peu la gorge. -” Je suis allé la récupérer après une de leur dispute. JB a bien voulu l'héberger sur le Mojo… heu sa péniche.” A un ou deux détails près… tout peut concorder. Quelle magnifique improvisation. C’est du talent à ce niveau.

Zac fixe son interlocuteur. Maintenant, phase deux, que Wittelsbach n'est plus la main. -” A croire que les violences conjugales sont encore un gros souci de société ! ” La brigade des mœurs ne peut pas le contredire. Pas plus que les policiers municipaux. L’ancien sportif peut en convenir aussi, entre hommes pro égalité! -” … autre chose ? ” Le jumeau a alors un éclair de génie et rebondit sur le thème. -”D’ailleurs, est-ce que tu sais que Jo a monté une Asso pour aider les femmes en difficulté ? Je suis certain que cela lui ferait plaisir que tu adhères. Ça doit être un truc comme 50 £ l’année. ” Il extirpe son smartphone de sa veste pour aller chercher l’Insta de l’association.
Voilà comment on évite un piège.






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Hans Wittelsbach
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Les mains jointes sur son bureau, Hans écoutait la justification de Zac. Elle était plausible. Ils pouvaient bien parler de quelqu’un d’autre, puisqu’ils ne nommaient pas explicitement la femme dont il était question dans leur sms. L’explication en elle même était cependant boiteuse. « Bien sûr », lança Hans d’un ton condescendant « Une femme battue recevrai de meilleurs soins de la part de Lemoine que du personnel hospitalier peut-être? Si c’est ce qui s’est réellement passé - ce que je doute - vous manquez tous les deux de beaucoup de jugement. Si vous étiez inquiets pour sa sécurité, vous seriez resté avec elle à l’hôpital ». Zac n’était pas assez subtil pour couvrir sa négligence, ou assez vif pour inventer un mensonge qui tienne la route. Toutefois, ce n’était pas suffisant pour les condamner. L’Allemand sentait qu’il y avait anguille sous roche. Il était tout prêt de la vérité. Si seulement Zac n’avait pas un caractère aussi tête de mule que sa mère…

Hans grimaça en entendant Zac le tutoyer. Il lui était plus difficile d’oublier qu’il avait devant lui le fils de ses plus chers amis. Il connaissait bien le garçon qu’il avait été, au moins autant que la soeur, et que Zac le tutoie comme ils avaient l’habitude de le faire. Et voilà maintenant qu’il lui parlait de Joy et de son association. Voyant Zac fouiller sa veste pour sortir son téléphone, Hans l’arrêta d’un geste de la main. « Je le ferai, je le ferai », dit-il avec impatience. « Ce n’est pas le sujet ici ».

Ils n’étaient plus au dîner d’anniversaire de Zenon. Que Zac le veuille ou non, le commandant menait la discussion. Hans se pencha vers l’avant. « J’observe la Strike depuis longtemps. Depuis que je suis entré aux sups il y a douze ans. Vous avez toujours su comment passer sous le radar, alors que tout le monde soupçonnait que vos méthodes étaient suspectes. Comment arrivez-vous à ne laisser aucune trace de vos conneries? Question rhétorique, mais pas moins intéressante », précisa Hans. « La manière la plus simple d’y répondre serait de me mettre un instant dans vos souliers, et c’est ce que j’ai fait ».

Un processus utilisé souvent par l’ancien inspecteur. Comment débusquait-il, autrefois, les sportifs qui se droguaient? En réfléchissant à ce qu’il aurait lui-même fait ou dit dans pareilles circonstances. Il avait été à leur place. Hans avait appliqué ce même processus aux stups, et maintenant avec la Strike. C’était peut-être ça, le problème de Olmes et de l’ancien commandant. Ils avaient peu d’imagination.

Un policier qui ne veut pas se faire remarquer utilise des vêtements de civils et une voiture banalisée, mais que fait un policier qui ne veut pas se faire remarquer des policiers? Il utilise les mêmes méthodes que les criminels. Lemoine et toute sa bande étaient absents la journée de l’attentat, parce qu’ils s’y étaient eux-mêmes rendus. Ils n’avaient pas pu utiliser les voitures du commissariat, ni leur propre voiture. Trop facile à repérer. S’ils y étaient allés tous les quatre, avec l’intention d’enlever Ileana, ils auraient choisi une voiture de type camionnette.

C’est finalement en visionnant les enregistrements des caméras de surveillance dispersées dans la ville le jour de l’attentat que le commandant avait finalement trouvé quelque chose.

Hans tourna une nouvelle page du dossier ouvert devant lui. Les quatre captures d’écran furent déposées devant Zac. Les deux premières, prises quelques minutes avant l'attentat, représentaient l’arrière et l’avant du véhicule, soit la plaque d’immatriculation, ainsi que les agents Lynch et Samson, côté conducteur et passager. Les deux dernières photos, prises après l’attentat, représentaient toujours l’arrière et l’avant du véhicule, avec la même plaque d’immatriculation, Samson côté conducteur, mais Zac côté passager, une blessure à l’épaule. « … Si je pouvais regarder à l’intérieur de ce véhicule, je sais que j’y trouverais Lynch, Lemoine et Zarova. Dieu merci, l’ambassade est en plein centre-ville et il n’y manque pas de caméras. Non seulement vous roulez en direction de l’ambassade, mais vous roulez en direction inverse au retour, alors que tout Scotland Yard inondait vers le centre-ville ».

Bien sûr, Hans ne dévoilait pas tout. Zac avait la chance de s’expliquer. « Zac, je sais que tu ne veux pas trahir Jean-Baptiste, mais tu risques ta carrière pour lui, et pour cette fille de diplomate. C’est vraiment ce que tu veux? »

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Le loup sourit, tranquille. -”Elle n’a pas voulu aller à l'hôpital. ” Réplique Sanders sans broncher. -” … critique ma méthode si tu veux, mais ne remet pas en cause mon inquiétude pour mes proches Hans. ” Wittelsbach ne le connaît pas autant qu’il le pense. Il sait ce que le comte d’Avon a bien voulu lui raconter sur son fils. Rien d’autre. Basta.

Junior est prêt à supporter la connerie de la hiérarchie pour couvrir JB. Mais que personne ne s’avise de mettre en doute sa loyauté et sa sollicitude. Bordel. -” Quand t’étais aux stup’ t’en a pas croisé des nanas qui fuyaient les hôpitaux ? tu sais combien coûte une consultation sans mutuelle ? ” Ce n’est pas parce qu’il noie le poisson que le flic ment sur tout. Le système de santé est pourri. Les anglais se soignent mal.

-”Non. Tu veux juste nous faire porter le chapeau. ” Voilà pourquoi toute défense paraît inutile. L’Allemand se trouve à ce poste pour faire tomber la Strike. Tout le monde le sait. Mais, Sanders n’est pas du genre à faciliter les choses. Il le fera chier jusqu’au bout. -” Non. Le sujet c’est de nous mettre au chômage. On a bien pigé. T'auras une promotion pour ça, nan ? Peut-être même une médaille ?” Le sarcasme est une arme redoutable. Celle-ci c’est sa mère qui lui a enseigné comment la manier.

Croiser les bras, dans une attitude désinvolte. Le tout est de titiller l’adversaire. Qu’il perde son sang-froid. -”Ah ouais ? Et ? On est beaux ? C’est ça ? ” La taquinerie vient davantage du côté paternel. Ou comment désamorcer une tension sans avoir mal. Zac a l’art et la manière pour détourner le feu de sa direction. Il y en a qui pensent qu’il aurait pu faire une autre carrière. Une brillante carrière… S’il avait voulu.
Tout ce qu’il a toujours voulu c’est rétablir la justice. Pour ça, on vient lui chercher des emmerdes. John, Hans, même son père, voir JB parfois, chacun à chercher à le freiner dans son job.

Bon, la Strike a été prise en flag aux abords de l’ambassade. Sanders lorgne les clichés de surveillance. -”Ça ne prouve rien. ” Rien n’est pas tout à fait vrai. Ces photos prouvent qu’ils ont mis les pieds sur les lieux.
Il va falloir la jouer fine pour s’en sortir.

Oui. Il est vrai qu’il joue assez gros dans le cas présent. Mais ça ne change pas des autres fois. Chacun d’eux sait ce qu’il risque en franchissant la ligne. Ça fait partie du deal. -” T’as rien Hans. ” Devant un juge, un bon avocat démontera le dossier. Ils s’en tireront avec une grosse amende. Pour une fois, la fortune des de Lascelle pourra lui servir. Et puis quoi ? Ils retourneront nettoyer les rues de la capitale.
Puisqu’il n’y a qu’eux qui ont assez de tripes pour faire le taff.

Une bonne inspiration. Dans le jeu de l’interrogatoire intimidant, il faudra repasser. Ça se voit que le bavarois ne s’est jamais sali les mains. Ces administratifs à la con qui ne servent à rien. Son seul avantage c’est que les deux De Lascelle l’apprécie. -” Tu sais que cette ville est plus tranquille avec ce qu’on fait. Pas vrai ? ” Histoire qu’ils soient bien au clair sur leur perte de temps mutuel. Sont-ils vraiment dans le même camp ? Y a comme un doute.





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Hans Wittelsbach
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Hans ne tenait pas à s’étendre inutilement sur le cas de cette prostituée. De toute manière, il ne croyait pas à cette histoire. Le timing de ce sms était trop suspect. « À votre place, j’aurais insisté pour l’envoyer à l’hôpital, qu’elle le veuille ou non. Ce pays a un système de santé publique payé par nos taxes, alors il faut bien s’en servir. Si elle craignait pour sa sécurité, il fallait rester avec elle là-bas », conclut Hans avec fermeté. C’est le devoir d’un policier d’aider et de protéger. Pour ce qui est de Hans, Zac avait failli à ses deux devoirs, si cette histoire était vraie.

« Ce que je veux, Zac », dit-il en appuyant sur son prénom « …c’est faire mon travail. Rien de plus ». Hans avait même été prêt à les défendre contre les accusations de Olmes, si la Strike avait fait preuve de bon sens et de collaboration. Au lieu de cela, elle lui mettait des bâtons dans les roues. Hans posa les mains à plat sur son bureau. « Si la Strike m’empêche d’arriver à mes fins pour résoudre l’enquête, ce qui semble être le cas, je prendrai les mesures qui s’imposent ».

N’était-ce pas parfaitement raisonnable? La Strike n’était pas plus «spéciale» qu’une autre force policière. Utiliser des moyens douteux pour le bien commun était une chose, entraver une enquête officielle en était une autre.

Zac, sans surprise, n’avait rien à dire, en examinant les quatre clichés de caméra. « Ça prouve que votre collègue conduisait un véhicule non réglementaire, avec une plaque d’immatriculation non enregistrée », dit-il en pointant la conductrice. « Ce qui est illégal. Après notre entrevue, je la convoquerais et si elle refuse de parler, elle sera renvoyée ». Quant à Marlon, il serait suspendu. JB étant déjà au chaud derrière les barreaux, il ne restait plus que Zac, qui lui aussi, refusait de parler, ou même d’expliquer, les images sous ses yeux.

Hans plissa les yeux en entendant l’affirmation de Zac. La ville est plus tranquille avec ce que la Strike faisait? Vraiment? Le commandant considéra Zac longuement, et secoua la tête. « Votre père aurait honte de vous entendre ». Invoquer le comte face à son fils était un geste risqué, mais Hans n’en pensait pas moins. « Une autocongratulation typique de la Strike… méprisante envers vos autres collègues de travail qui contribuent tout autant que vous à la tranquillité de cette ville ». Ce complexe de supériorité, cette manière de regarder de haut les agents qui suivent les règles, irritait profondément Hans. Scotland Yard n’avait pas besoin de ça. Le commandant inspira. « Zac, jusqu’à nouvel ordre la Strike est dissoute et vous êtes renvoyé pour insubordination et entrave à une enquête officielle. Puisque vous refusez de collaborer, c’est mon dernier mot ».


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Le loup sourit, tranquille. Depuis le temps qu’il travaille à la New Scotland Yard, il y en a eu des personnes qui ont voulu lui dire comment faire son boulot. Il y en a eu tellement. Johnny boy n’était pas le dernier d’ailleurs. -”... Bah ça tombe bien, tu n’y étais pas à notre place.” Il va de soi, qu’ils n’ont pas laissé Sio ou Max dans un sale état sans réagir. Seulement, leur réseau n’est pas lié aux centres hospitaliers. Autant que ça n’arrive pas aux oreilles du mec qui veut signer leur arrêt de mort. -”Elle a été prise en charge. Là, elle va déjà mieux. Te biles pas Hans.

Le langage corporel de l’Allemand lui indique qu’il est en train de perdre patience. Pourtant, il est encore tôt. Sanders n’a pas encore commencé à enfoncer les portes ouvertes. Le commandant est-il sur les nerfs ? Tout flic expérimente cette frustration intense de piétiner devant une enquête. -” On t’empêche de quoi ? ” Zac lève les mains en signe de paix. -”Je suis là. ” La menace d’Hans ne l’inquiète pas plus que ça. Le rapport hiérarchique n’a jamais intimidé Junior. Au grand dam de ses parents. Ils en ont soupé avec lui. -”Des mesures ? Genre ? ” Un congé forcé ? Une mise à pied temporaire. La Maison a besoin d’eux.

Bien entendu, leur présence était totalement illégale. L’équipe est en fachause posture. C’est un fait. Mais, le reconnaître devant un supérieur ne changera rien à ce stade de la partie. Hans a toutes les preuves qu’il lui faut. Zac se contente donc de faire ce qu’il a appris: protéger sa meute. -”Elle était sûrement en OP. ” Ils trouverons bien une histoire à lui raconter pour que ça n’aille pas jusqu’à un licenciement. Ils ont tous les quatre besoin de ce travail. Ils l’aiment ce job.

La Strike ne va pas disparaître. C’est une entité dans l’histoire de la police londonienne. Personne n’a réussi à la démanteler. Ce n’est pas pour rien. Les forces de police ont besoin de mains sales. Hans est un gros naïf s’il croit le contraire.

-”Et allez, le paternalisme moralisateur. ” Pourtant, c’est bien Hans qui ne veut pas que le privé et le pro se mélangent dans leurs entretiens. C’est le signal qu’il ne sait pas très bien comment appréhender la situation. Le pathos c’est la défense des faibles. -”T’as qu’à lui demander. De toute façon vous ne vous gênez pas de parler sur mon dos tous les deux. ” Voir même avec sa mère, mais Zac ne les a jamais pris en flag les deux.

La véhémence d’Hans est carrément solide. Zac en est surpris, sur le coup. Il a un petit rire. Décidément, cette discussion va crescendo. -”OH. Tout doux. ” Le flic se redresse un peu sur sa chaise. Il se racle la gorge. -”Ne me fait pas dire ce que je dis pas Hans. Ok. T’es vénères. Mais bon, du calme. On est du même côté. ” Lui rappelle-t-il en souriant. Un rien taquin, tout le portrait de la comtesse d’Avon, pendant une fraction de seconde.

Le sourire ne dure pas bien longtemps. Le visage de Zac se métamorphose en un clin d'œil. Il pourrait demander de répéter. Mais, il sait ce qu’il vient d’entendre. -”...” Ce n’est pas de l’inquiétude qui le prend aux tripes. Pas de déception qui vient dans son ventre. L’indignation ce sera pour plus tard. Non, là, ce qui monte c’est de la colère. -”Tu veux la jouer comme ça. Ok. Joues la comme ça. ” L’encourage-t-il avec un sourire glacé.

Hans a-t-il déjà vu un de Lascelle en colère ? Il peut maintenant. -”On se reverra pour la relance. ” Un ricanement appuie sa prophétisation. Les hautes instances le feront revenir en arrière. Si ce n’est pas lui peut-être bien un avocat. -”Chōṭā gadhā” Constate-il calmement en se levant.

Junior ne va pas vendre ses potes. Il ne va pas supplier. Ce serait mal le connaître. Mais, il va se battre. -”Et JB tu l’as fait mettre où ? ” Parce que la riposte ne se fera pas sans le chef. Zac et Lemoine doivent se voir et organiser la suite.
Qu'ils fassent péter cet étau que le Germanique vient de leur mettre !





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Hans secoue la tête, puis la relève pour fixer le louveteau de son regard d’acier. Il savait maintenant que c’était peine perdue de le raisonner. Même s’il croyait bien faire en protégeant ses collègues, Zac les condamnait tous autant que Lemoine en manquant à son devoir de transparence. « Ce n’est pas ce qu’elle m’a dit », répliqua-t-il, quand Zac prétendit que sa collègue était peut-être en opération. Le commandant avait questionné la Strike quelques jours après les événements. Zac ne lui avait rien dit, JB avait dit être chez une amie, et leur collègue avait dit encore autre chose, mais elle n’avait pas parlé d’opération de quoi que ce soit.

Zac ne pouvait pas voir que rien de tout ça ne tenait debout? Que la vérité crevait maintenant les yeux : aucun membre de la Strike n’était au poste lors des événements parce qu’ils étaient ailleurs tous ensemble.

Zenon avait été trop patient avec ce gosse. Pour avoir assisté à certains de ses excès de colère de jeunesse, en soirée ou dans divers dîners mondains, Hans avait souvent confié à Alexia, dans le secret de leur correspondance, combien la patience de Zenon envers son fils l’exaspérait. « Je vous assure que votre père et moi avons autre chose à discuter que de votre cas quand nous nous voyons ». Cependant, il faudrait bien qu’il lui annonce lui-même la nouvelle. Ainsi qu’à Amélia. C’était la moindre des choses. « De toute façon, il parle toujours en bien de vous, malgré tout. Étonnant, mais vrai ».

Entre Zenon et lui, c’était le matelot qui tempérait. Contrairement à Hans, Zenon n’avait pas perdu son caractère noble, patient, poli. Avec le temps, loin de la cour, Hans était devenu plus abrasif. Zac le constatait maintenant, quand le commandant lui dit sa façon de penser. La Strike n’était qu’un ramassis d’idiots incapables de suivre la loi. Pire, qui se croyaient au dessus de la loi. « Si on était réellement du même côté, vous m’auriez dit la vérité depuis le début, au lieu de me faire perdre mon temps à vous interroger les uns après les autres! », lança sèchement le commandant, écoeuré du petit sourire moqueur de Zac.

Ce sourire stupide disparu rapidement, au grand plaisir de Hans. Peu importe ce qu’il venait de baragouiner en hindou. Il pouvait le maudire autant qu’il le souhaitait, Hans ne comptait pas revenir sur sa décision. « C’est ce qui arrive quand on me prend pour un con », dit-il, sans aucun remord. « Donnez-moi votre badge, votre arme, et vos clés de Scotland Yard et du bureau de la Strike. Votre permis de port d’armes sera révoqué dès demain ». C’était une question de procédure. On ne laissait pas un ancien policier avec un permis PA valide, tant qu’il n’intégrait pas un nouveau service ailleurs. « Quant à Lemoine, ce n’est plus de votre ressort. Il est en détention, c’est tout ce que je peux vous dire ».


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Tant que l’inspecteur doit démêler le vrai du faux, il perd du temps. Un temps précieux pour organiser la suite des événements. La Strike s’est sortie de ce genre de souci. Elle y parviendra encore. Alors qu’Hans recommence un tour de parole. -“ Tu veux une réponse je t’en donne une. On n’est pas tout le temps au courant de tout. ” Lui indique-t-il en toute franchise. Parfois, ils agissent en tandem pour plus d’efficacité.

Zac tend alors son dos pour soulager une tension résiduelle. Le corps est une mécanique complexe. Les années de service commencent à se faire ressentir un peu partout.
A se demander comment Lemoine fait avec presque vingt-cent quand de plus dans les pattes. -“ Ouais.” Les bavardages de cour royale n’intéressent pas du tout le flic. Il a appris à ne plus haïr ces gens. Mais, il ne se mêle à eux qu’en cas de nécessité. La façon dont ces personnes traitent les autres lui donne souvent des allergies. -“Parce qu’il ne se base pas sur des putains de préjugés Lui. ” C’est une qualité qu’on ne peut pas nier chez le comte d’Avon. Parmi d’autres points que son fils a mis du temps à voir. Mais, enfin, ils ne sont pas ici pour parler des défauts d’une caste.

Quoiqu’il en soit, l'entretien s’annonce comme déterminant. Junior comprend la gravité de la situation. La posture dans laquelle chacun se retrouve. Le problème c’est qu’aucun d’eux n’a intérêt à en bouger. Jamais Sanders ne trahira les siens. Jamais l’Allemand ne lâchera l’affaire. Ils sont bloqués. -“ Hans ? Je ne vais pas t’aider à nous mettre à la porte.” Une résistance qui paraît peut-être inutile. Cependant, comme tout fils de noble qui se respecte, Zac est un loyal. Il n’a pas l’intention de renoncer à son socle de principe… même devant leur fin. De ça, sans doute que père et mère seront fières.

Quel manque de reconnaissance. Pour tout ce qu'il fait. Tout ce qu'ils ont fait ! Il y a de quoi avoir la rage au ventre. -“” Certes, Junior a un peu tiré sur la corde de la politesse. Mais, une conversation policée n’aurait rien changé entre eux. Il est clair que la Strike a été mauvaise sur ce coup. Ils ont laissé trop de traces de leur passage. Maintenant c’est l’heure de payer le prix. L’envie démange d’attaquer. Tel la bête qui est piégée et qui refuse de capituler devant la réalité. -“ Vous reviendrez en arrière. ” Lentement, le flic plonge une main dans la poche de jeans. Il sort les clefs d’ici et les pose sous le nez du supérieur.
Il tire le flingue de sa ceinture et recommence.

Le sarcasme brûle les lèvres de Zac. Il en a des choses à dire devant ce petit chef allemand. Il en sait des choses sur lui. Dans quelle mesure est-ce une décision impartiale ? Ils n’ont jamais pu se faire à l’idée qu’ils soient là.
Toute cette clique d'aristocrates n’a jamais supporté qu’ils les défient. Caleb, Oliver, Hans… Il faut qu’ils viennent pourrir sa vie professionnelle.

-“Tu crois que me vouvoyer change quelque-chose à ta crasse ? Ah! Ais au moins les reins d’assumer jusqu’au bout ce que tu fais Hans. ” Le badge est plaqué contre le bureau. Sanders échange un regard avec lui. Un regard bleu-gris lumineux de rage silencieuse. Un sourire revient sur son visage en entendant qu’il ne va pas l’aider à aller voir son chef de meute. Soit. Les types comme eux se retrouveront à la Fin, dans les bras de Lucifer. -“ A bientôt l’Allemand. ” Car, ils seront de revus. Ils pourront reprendre tout ça loin des dictaphones et des règles de NSY.

Junior attrape son blouson. Il tourne les talons et décampe sans attendre. La porte du bureau claque.
Première étape, retrouver le Français.





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Zac Sanders
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