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I'm your daughter / ft Lars
Maxyne Jørgen
RESUME:



Éden ▴☾▴ 15 ans

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Chère journal, j'ai un père.
Enfin, évidemment que j'en ai un, sinon je ne serais pas de ce monde, après tout ce ne sont pas cigogne qui dépose les bébés. Néanmoins, il est bel et bien vivant, il foule même cette terre Anglaise. Oui, c'est choquant. C'est une bombe que ma mère m'a largué en plein visage. Comme ça, comme si c'était normal. Comme s'il ne me restait plus qu'à vivre avec ça et ne rien faire. Qu'est-ce qu'elle a dit exactement ? Oh, tu sais, le baratin habituel d'une femme qui semble en vouloir à son ex-mari. Les mêmes phrases qu'on entend sans cesse dans les vieux feuilletons télévisé ; “ce n'est pas un homme honnête, il est dangereux, sa famille et la nôtre ne sont pas comme les autres... ce n'est pas une bonne idée de le rencontrer, tu pourrais le regretter... je ne veux pas qu'il te fasse du mal...” etc. etc.
Sauf que ça tu vois, c'est à moi d'en juger et elle ne veut pas le comprendre. Je ne connais pas leur histoire et, a vrai dire, je m'en moque totalement, tout ce que je souhaite... c'est voir mon père, au moins une fois. Est-ce que c'est si mauvais que ça ? ‘fin... je comprends qu'elle s'inquiète, mais quand même, elle m'a menti pendant 15 ans, 15 ans putains. Et elle a été absente si longtemps dernièrement ... sans vraiment me donner de raison détaillée... J'ai eu si peur pour elle... Je mérite au moins ça, non ?

Et puis, de toute façon j'ai déjà décidé d'y aller. Avec ou sans son accord.



La couverture du journal claqua après ses dernières lignes. Le stylo s'envola dans un coin du bureau et le petit carnet retrouva sa place provisoire sous le matelas. À défaut d'être à la maison, je n'avais pas mes cachettes habituelles pour le ranger, alors il fallait improviser avec les moyens du bord.
Le père d'Isabelle était bien gentil de me laisser rester chez lui durant quelques jours. Nous avions prétexté vouloir passer plus de temps ensemble, un peu comme des colocs se préparant à vivre dans le même appartement une fois à l'université. Ce qui, au final, n'était pas totalement faux puisque nous avions les mêmes idées pour nos futures écoles. Mais pour l'heure, cela m'évitait de devoir répondre à la question du “pourquoi ne veux-tu pas retourner chez toi ?”. Sûrement parce que les mensonges semblaient être de famille et que j'avais déjà ma dose.

En attrapant mon sac, ma veste pour sortir, j'étais bien décidé à ne pas écouter les remarques de ma mère et allait à l'encontre de ce qu'elle m'avait ordonné. Elle était de toute façon bien trop épuisée et peu à l'aise dans ses mouvements pour réellement m'en empêcher. Aussi, puisqu'elle s'enterrait dans un trou de souris, il n'y avait aucune raison pour qu'elle le sache. Jb avait de toute évidence disparue de la circulation d'un claquement de doigts, le boulot à tous les coups et Louisa... eh bien, c'était Louisa, certainement encore en train de mélanger salement sa langue à celle de son petit-copain chauve, ce n'était pas elle qui risquait de m'en empêcher.
J'avais donc toutes les cartes en main pour faire ce que je voulais. Et j'avais profité de ses derniers jours pour mener mon enquête et trouver qui il était réellement. Parce que, bien sûr, ma mère me l'avait annoncé, mais elle s'était bien gardée de me donner son nom, ou une simple description physique. De quoi ne pas me faciliter la tâche. Cependant, l'avantage avec les médias, c'est que tout finissait par se savoir. Après tout elle avait fait la une plus d'une fois et jusqu'à présent, je ne m'y étais pas réellement intéressée.

Quittant la maison, une grande partie de mon trajet se fit en bus. Et je réfléchissais à ce que j'allais lui dire une fois face à lui. Est-ce que je devais lui annoncer de but en blanc que j'étais sa fille, ou attendre qu'on nous donne une tasse de thé et meubler en attendant ? Ou peut-être que je laissais simplement un mot et s'il avait envie de donner suite, il pouvait me recontacter ? Comment pouvais-je savoir comment m'y prendre. Comment est-ce qu'on pouvait simplement aborder le sujet ? Il n'y avait rien de normal dans tout cela et, plus le bus m'approchait de sa demeure, plus le stress m'envahissait.

Quand j'arrivais enfin devant les grilles qui entouraient les lieux, je pris conscience de ce que maman voulait dire par “ils ne sont pas n'importe qui”. Ce n'était peut-être pas aussi majestueux qu'un château de princesse, mais tout de même. L'ambassade s'imposait à lui seul et il m'était difficile d'imaginer que je puisse descendre d'une telle famille. La nausée me guettait non loin et il me fallut un courage incommensurable pour m'approcher de la sécurité et espérait qu'on me laisse entrer.

« Bonjour. Je veux voir Lars Willanowski.

L'homme de l'autre côté de la vitre m'observa de la tête au pied, à deux doigts de me rire aux nez, comme si je m'étais perdu en route. C'était peut-être le cas au fond.

- C'est à quel sujet ?
- C'est important... il s'agit... il s'agit de sa famille . Balbutiais-je
- Et je peux savoir qui le demande ?
- S... Une amie. »

Que dire d'autre pour l'instant ?
L'homme me toisa avec méfiance. Ça ne devait pas être commun dans le coin d'avoir une adolescente à la porte demandant à entrer. Il marmonna quelques mots inintelligibles dans son téléphone sans pour autant me lâcher du regard. Des secondes qui parurent interminables, jusqu'à ce qu'il déverrouille l'accès. Je le remerciais d'un hochement de tête et traversait la grande cour. Il y avait des hommes armés partout, tous me fixèrent comme un morceau de viandes, de quoi se sentir autant effrayé que rassuré. Et des travaux semblaient se faire sur de grandes fenêtres au rechaussé. Les journaux n'avaient pas exagéré les dégâts et cela me donna un pincement au cœur en imaginant ma mère en plein milieu de toute ça. Ses blessures auraient pu être plus grave, que je pouvais m'estimer heureuse qu'elle en soit sortie.

Une fois devant la porte d'entrée, un autre homme se posta devant moi, il me fit signe d'écarter jambe et bras et contrôla que je ne porte rien de suspect sur moi, ainsi que dans mon sac. Puis, quand il jugea qu'il n'y avait rien de dangereux je pus lui emboiter le pas. Il m'emmena dans un petit salon où il me fallait attendre sagement qu'on vienne me voir.
J'espérais de tout cœur qu'il réponde favorablement à ma requête improvisée.


@"Lars Wilanowski" - 2027




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Maxyne Jørgen
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Desmond Gold
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Lars Wilanowski
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I'm your daughter
Aujourd’hui, tu m’apprendras que tu es ma fille.

J’ai toujours souhaité devenir père. Avoir une descendance. Mais ta mère m’en a empêché. Elle m’a pris 15 ans de ta vie. 15 ans que je ne verrais jamais, que je ne connaîtrait jamais. Qui étais-tu, à 2, 5, ou 10 ans? Quel était ton premier mot? Quand as-tu fais ton premier sourire? Ton premier rire? Ta mère nous a enlevé tous ces moments là, et pour quoi? Tu sauras bien vite la vérité, fillette.

Bien sûr, cela m’a étonné de te voir ici. Tu es une petite débrouillarde, et j’avoue que, lorsque le gardien de sécurité m’a soumis ta requête, j’étais intrigué. Mis à part Ileana et Nina, personne n’est vraiment de la famille pour moi. À part toi maintenant, bien sûr. Mais à ce moment-là, je n’avais pas la moindre idée de la véritable raison de ta présence ici. Je ne t’avais donné qu’une ventoline, après avoir calmé ton cheval. N’as-tu pas des amis à voir? Des devoirs à faire?

Je t’accueilli tout de même avec un fin sourire. « Bonjour fillette ». Toutes les gamines de 15 ans adorent se faire appeler fillette, je paris… Tu m’excuseras de te taquiner, je le fais pour ne pas avoir l’air menaçant. Pour que tu ais quelque chose à quoi te raccrocher. Après tout, l’ambassade semble t’impressionner, ou t’intimider. Tout ça n’est pas ton monde. Raison de plus pour me demander ce que tu peux bien faire ici.

« Assieds-toi », dis-je en désignant le fauteuil à côté du mien. Pendant notre discussion, nous aurons la chance d’avoir une vue sur la cour extérieure. Un petit jardin, simple, mais détruit par les attentats. Le jardinier s’efforce de remettre les fleurs en ordre. « Ça s’améliore, l’équitation? ». Si tu es encore sur tes deux jambes, je suppose que oui. En tout cas, c’est déjà ça. « Alors, qu’est-ce que tu fais vraiment ici? ».


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Desmond Gold
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21.10.22 22:30
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Maxyne Jørgen
Éden ▴☾▴ 15 ans

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L'angoisse se mit à m'envahir à toute vitesse. Mes mains tremblèrent, mon cœur se mit à battre à la chamade, il battait tellement vite que j'aurais pu commencer à prendre chaud. Plus les secondes s'écoulèrent lentement, trop lentement, plus j'avais la sensation que ce tout cela n'était pas une bonne idée. Il m'était encore possible de faire demi-tour, de partir en courant et ne plus jamais passer devant cette rue pour ne pas le croiser. Pour ne pas afficher ma honte. Mais ce fut trop tard pour mettre cette idée a exécution alors qu'il entra dans la pièce.

Si j'avais pu le trouver bel homme la première fois que je l'avais rencontré - et pas seulement pour le charisme qu'il renvoyait – ce n'était plus la même chose désormais. Ce qui était étrange. Il s'imposait à moi, comme le reste de l'ambassade. Je devais certainement ressembler à une vulgaire petite souris qui n'avait rien à faire ici. Et ce n'était pas totalement faux. Je n'avais rien à voir avec ce monde, moi je n'étais qu'une demoiselle des plus ordinaires.
Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres, timide, alors que je pris place sur le fauteuil. Impossible de savoir où poser les yeux. Il y avait tant de choses à regarder et en même temps, tant à éviter. Principalement son regard, je le sentais me scruter avec attention.

« Ouais... j'arrive un peu mieux calmer mon cheval. »

J'essaie, en vain, de répondre sans balbutier, mais je savais par avance que c'est du temps perdu. Jamais je n'avais encore ressenti une telle sensation de stress. J'avais éprouvé la colère contre ma mère, la peur de ne plus la revoir, mais là... c'était encore différent. Désagréable.

« Je... euh... Eh bien, je passais dans le coin... et je me suis dit que je pouvais venir dire bonjour. Alors, voilà... Bonjour. »

T’es débile, pensais-je. Gagner du temps. Probablement ce que je fais de mieux. C'est agaçant pour les adultes, mais il faut que je réfléchisse avant de faire une grave bêtise. Ma jambe se mit à bouger à défaut d'autre chose. Un poids sur mes épaules, une bombe à retardement. Était-ce vraiment une bonne idée de la larguer ? Ce n'était pas comme si je m'attendais à ce que toute ma vie change après ça, ou simplement comme si j'en avais envie... est-ce que je le souhaitais ?

« En fait... Je... Je crois que je connais quelqu'un... une amie à moi... qui est proche de vous et... je voudrais juste que vous confirmiez si vous la connaissez ou non. Demandais-je en levant enfin les yeux pour croiser son regard. Ça parait peut-être bizarre, je l'accords, mais c'est important pour moi. »

Une amie. Oui. Quelque chose comme ça. Elle m'a simplement mise au monde, mais c'est une amie oui. Difficile de faire mieux pour le moment. Mais peut-être qu'avant d'annoncer la “bonne nouvelle”, il pouvait confirmer ceci, m'ouvrir la voie pour le lui dire en douceur.

« Elle s'appelle Maxyne Jorgen. Ou si je ne dis pas de bêtise Illeana Zarova. Pardonnez mon accent si j'écorche son prénom. Je crois... que vous avez été ensemble quelques temps, non ? »


@"Lars Wilanowski" - 2027




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I'm your daughter

Je sentais que tu étais intimidé. Par moi, par l’endroit, sans doute les deux. Je ne pouvais pas t’en vouloir. Tout a une atmosphère très solennel ici, et quant à moi, on ne m’approche pas si facilement. Le fait est que tu me plaisais bien, surtout parce que tu me fais penser à ta mère. Tu lui ressemble beaucoup. Physiquement en tout cas. Puis les ado, ils ont quelque chose de touchant, avec leur début de conscience sur l’extérieur, avec leur envie de rébellion, et avec leur début d’opinion personnelle. Comme un embryon d’adulte.

Pour la maîtrise de ton cheval, je te félicitais d’un hochement de tête. « Bien ». Ça ne suffit visiblement pas à apaiser ta nervosité. Je te laissais poursuivre, sans te presser, malgré que tu tournais un peu trop autour du pot à mon goût. J’observais ton malaise t’enfoncer un peu plus dans le fauteuil. Probablement que toi aussi, tu réalisais à quel point ton mensonge était aussi flagrant que le nez au milieu du visage. « Eh bien bonjour à toi aussi, c’est gentil d’être passée ».

J’eu presque envie d’être un peu cruel avec toi, et appeler le valet pour t’escorter jusqu’à la sortie, puisque tu ne faisais que passer, et que les salutations étaient faites. J’y pensa, avec un sourire, tandis que tu te démenais pour faire sortir les mots de ta bouche, et la réelle raison de ta présence ici. Quand je su finalement ce qui t’amenais, je compris pourquoi tu étais si nerveuse.

Ta demande me fit perdre mon sourire, et je te regardais, les sourcils froncés de confusion. Qui était cette connaissance, cette amie même, que nous avions en commun. Je n’étais pas d’ici après tout, et toi, tu as vécu à Londres toute ta vie. Pourquoi ma relation avec Ileana t’intéressais autant? Comment toi, tu la connaissais. Une petite patiente d’Ileana peut-être, pensais-je d’abord, qui était inquiète pour son infirmière. Une petite patiente de longue date peut-être, car elle connaissait son véritable nom. « Je ne connais pas Maxyne Jorgen », dis-je sèchement. « Cette femme-là n’existe pas ».

Je ne voulais pas la connaître non plus. Cette femme-là était une catin, une inconnue, avec qui je n’avais rien en commun. « C’est Ileana que je connais. Nous sommes mariés », expliquais-je. « Alors bien sûr que nous sommes ensemble. Nous avons peut-être été longtemps séparés, mais nous sommes toujours mariés. Quand la police fera son travail et la retrouvera, nous serons ensemble à nouveau, comme cela l’a toujours été. Pourquoi me demandes-tu ça? »


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Maxyne Jørgen
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Ils ont été ensemble. Pendant un petit temps. Enfin, d'après ce qu'à bien voulu me raconter mère. Et certainement qu'il manque des parties dans ses dires. Mais ils l'ont été. Suffisamment pour que je vienne au monde en tout cas. Elle n'avait pas souhaité en débattre davantage, impossible de savoir combien d'année avant que je n'arrive, ils avaient partagé ensemble. Et puis, difficile de savoir si c'était suffisant, assez fort pour que je débarque dans sa vie et me proclame comme sa fille.

Enfin, fort heureusement il reconnut le nom. Ou du moins, son vrai nom. Il l'avait dit de façon si dur que j'en eus presque froid dans le dos. Maman lui avait peut-être brisé le cœur en partant ? Il n'avait rien d'un monstre, juste un mec qui a pris tarif à cause d'une fille. La colère serait justifiée non ?
Lars continue son explication et, je percutais un détail qu'elle avait omis de me dire, comme la majorité de sa vie à vrai dire.

« Toujours... Mariés... Ah... Je vois... »

Nous avons été ensemble, ce sont ses mots. Des mots qui ne parlaient pas de mariage, ni de divorce, ni quoique ce soit d'autre. Quelque chose de simple, qui n'avait pas réellement de grande importance. Alors qu'au final, c'était bien plus que ça. Ça me donnait de la peine pour lui. Notre famille ne pouvait être aussi horrible qu'elle le prétend. Et j'ai envie d'y croire. Je n'ai peut-être pas eu l'occasion de le voir beaucoup jusqu'à présent, mais il ne m'a pas donné la sensation d'être un homme si mauvais.
J'eu un petit rire nerveux qui m'échappa alors qu'il me demanda “pourquoi”. Ah. Bah oui, tiens. Pourquoi vouloir savoir après tout. À quoi ça sert au final ? Ça n'avait rien à voir avec une curiosité mal placée.

« Vous... Vous allez trouver ça stupide... très stupide. Totalement stupide en fait. »

Vraiment. J'aimerais dire que je fais erreur. Que c'est simplement un cauchemar. « Je... » j'aimerais croire que maman n'a pas disparu durant une éternité. Qu'elle n'ait pas été blessée. Croire que mon paternel a tristement disparu avant ma naissance et qu'il existe une tombe quelque part où il est possible de s'y recueillir. Ce serait plus simple. Tellement plus simple, non ?

« Je suis... Votre... Ta... allez, dit le qu'on en finisse ! Vous êtes probablement mon père. »

Et j'aimerais ne jamais avoir dit ça. Je voudrais que mon réveille sonne, qu'il me tire de ce mauvais rêve. Que je sois encore chez moi et que je décide finalement de ne pas venir. De tourner la page et de faire avec. Mais c'est trop tard. La bombe est larguée. Enfin. Encore fallait-il qu'il me crois. Et mon cœur battant brusquement trop vite, l'envie de connaitre sa réponse, ou sa réaction n'y était plus.

« Vous voyez... c'est stupide. Complètement stupide... ça ne peut pas être le cas. M'empressais-je de m'exclamer en attrapant mes affaires à la va vite. On s'connait à peine. J'ai dû me tromper. J'suis désolée. J'vais y aller hein. »

Je ne veux pas rester là, je ne veux plus. Je veux oublier, me défiler et m'enfuir en courant. Le sac dans la main prête à me taper mon meilleur sprinte jusqu'à l'entrée, j'ai à peine le temps de faire trois pas que quelques photos tombent de celui-ci.

Quelques photos que maman a prises de nous deux à la naissance. D'autres un peu plus grande...

« Merde... »

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03.03.23 17:33
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